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L'Ancien Domicile Le retour de M. Aristide Briand à Paris, rentrant d'un voyage de repos à la Côte d'Azur et au pays natal, ne fut pas sans provoquer les reporters, hier dimanche, au jeu difficile d'arracher à M. l'ex-premier quelques bribes d'in- terview. Mais était-il? Car, place Beau- veau, le concierge dit: « Connais pas! » Et Paris est grand. Tous, annuaires consultés, on sut en- fin que M. Briand demeure 40, rue d'Orsel, sur les pentes de la butte Monrf.ma.rtre. Et tout le jour ce fut chez la portière, le petit dialogue d'usage. — M. Briand? — C'est ici. — Quel étage? — Oh ! inutile de monter. M. B_r;and rentrera-t-il ce soir? M. Briand ne rentre jamais. Il y a trois ans que je suis concierge de cette maison. Je n'ai jamais vu il. Briand. Il compte cependant parmi vos locataires? — Oui... en attendant. Ici la concierge devient hermétique. Qu'attend M. Briand? >Le saura-t-on jamais. (Eoeoelsior) Fête Socialiste La Section de Cannes du Parti So- cialiste (S.F.I.O.) rappelle à la popu- lation que le Samedi 27 Mai, à 8h. \\2 du soir, elle donnera au Casino de Cannes, rue Bossu, une grande fête au profit de son journal « l'Action Socialiste >> et de la Société du « Sou des. Ecoles laïques. » Cette soirée revêtira un caractère de réjouissance populaire et en même temps d'éducation.sociale. La Partie «Concert » sera assurée par la troupe du Casino. Les propriétaires ont bien voulu mettre cet établissement à la disposi- tion du Parti Socialiste, tenant à s'as- socier à cette oeuvre de Bienfaisance. Le Conseil National a délégué pour cette fête, deux merveilleux orateurs, les camarades Marcel Cachin, délégué permanent du Parti, et Compère Mo- rel, député du Gard. A cette fête de Bienfaisance pour- ront assister les familles. La plus parfaite correction et les convenances y seront rigoureusement observées par les organisateurs, et, rien dans langage des conférenciers ne sera susceptible de froisser les eneaaq passa... JoouseJé. —. Ma mèro! La CaummaHré Fifre. Que vouas ? Joo-uselé. Lou cierge peso troou... mi démantibulo lou bras ! Milie Viouroun, pleurnichant. Et moi, j'ai pas la main assez grosse pour le tenir... man! porte-le, toi.,. Mini Jsiivietto. Pas que ploura, tu, per porta un cierge douï liouros... lou bouan Dioli, fasse qu'aguès jamaï a camina qu'émé cierges ensin ! ! ! Joouselé, criant.—. Mèro ! peso troou ! lou leïssi toumba clins' lou valla ! Misé Lumetto. —• ! aquéou pi- choun Fifre, cox;mo fa l'homme... (Arrivent misé Ratun et sa fille.) Misé Katun, très maussade. Siau la ri&eïo doou moundé ! Misa Lutruitto. Perqué ? Mùè Katun. E dire que sian oou- bligea l'avala senso réguigna! ténè régardas aco, s'ès un bouquet, s'ès un cierge... es uno porquarié!- La Coumma-ïré Fifre.—• Qu'es aquéou rascas que vous a fa cadeau d'aquéou lumignoun?.., S'ès pas escaHeïra! Misé Ratun. Peïrin Ladre a eroumpa Ion cierge, é Meïrino loubou- quet. M'ùè Lumetto. .— S'éri estado à vouastro plaço va l'oouriou foutu su l'uï... tant riches coumo soun... Misé Katun. — Es pa.rcequé soun hommes politiques de la localité, quel que soit le Parti auquel ils appartien- liennent. Le Casino Municipal Le Casino Municipal a fait sa clôture dimanche dernier après une saison ex- ceptionnellement brillante. Le chiffre des recettes sur les jeux s'élève à la somme d'un million cent soixante dix mille franics. Bien quela saison ait été incontes- tablement meilleure que celle de l'an- née dernière, et que l'affluence des joueurs ait été plus grande, les recettes de 1911 sont pourtant inférieures à cel- les de! 1910 foui attieigni'ient treize cents mille francs.. Cette différence de cent trente mille francs provient de .l'empêchement la loi sur les jeux met les Casinos de prêter aux joueurs* et d'accepter des dépôts. OAÏTOIS (POÈME EN PROSE) Castrura Marcellinum ! Canoîs ! noms antiques, évocateurs des âges disparus, des ruées furieuses de peuples migra- teurs, terriens ou maritimes, forts par le javelot, forts par le cimeterre, mais qui tous, après les luttes et les carnages, s'assirent,pour se délasser, — près de tes vagues, parmi tes fleurs. Leurs trirèmes, leurs tartanes, de Rhodes auxbords ibériques, ou de Ga- bès aux côtes provençales, du Sud au Nord, de l'Orient à l'Occident, pendant des siècles.se balancèrent ; mais il cha- que printemps nouveau, les marins in- domptables venaient paresseusement réparer leurs voiles et boire une vie plus calme, —parmi tes fleurs, près de tes vagues. Or aujourd'hui, que notre sang bouillonne moins, et que nous avons oublié les âpres voluptés des périples et des conquêtes, encore dès quatre coins de l'univers agrandi, nous retour- nons périodiquement vers tes plages étincelanles, près de tes vagues, parmi tes ïleurs ; Et dans ton soleil caressant, aux tons fuyants'et multiples, nous croyons retrouver parfois l'éclat de tous ces regards du passé, peut-être aussi le sang fige de tes vingt races, reflets étranges dont l'attrait se serait éternisé — parmi tes fleurs, près de tes vagues. J. de l'ESTÉREL. riches qu'aï mes un pouint aquito... mi sicju tout'estoumagado.|.. leïs enfants soun seïs héritiers. La Coumm-aïré Fifre, — Es fachous tout même per leïs enfanta subi d'humiliation enain... aquest'an surtout que leï cierges douï kilos fan fu- mier ! ! ! Mùè Ratun. — Ya mi pagaran, anas. Espéri qu'aven pas troou temps à souffri... selou bouan Diou é la sanio Vierge nous proutégeoun. (Arrivent misé Na.véou et sa fille.) Misé No/véou. — La pensien Ma- dameïsello a passa? Mise Lumetto. Aven vis dugun... vous sias despachado ! Misé Navêou. Es pas per la pi- ehouno, pscca'n'é... Sabi pas coumo fa per céda... Madameïsello a vougu que &eïs élèvos siguessoim habillados la mémo eaouvo... même cibrgé! même bouquet! M isè Ijit metto. Per j es faire é jalous ! Misé Na<véou. —- Alors, en que serve d'avé maï d'argent que leïs aoutrès... vaï dich à ifadameisello... se continué^ fouasso gens la quittaran... La Coumm-aïfé Fifre, examinant la toilette dela fille Navéou. Maqua- réou ! es simple tout aco... Misé Navéou. L'a jés broudariè à la raoiibo... maï aquelleï pichouns AVANT PROGRAMME OFFICIEL des Fêtes de Cannes 1912 Le Comité des fêtes vient d'arrêter comme suit le Programme des fêtes de la saison prochaine Hiver 1912. - 15 Décembre 1911, Ouverture du Casino Municipal. ' Opéra, Opéra-Comiques, Opérettes, Comédies, Concerts Classi- ques et Syniphonîques. Ouverture des Clubs de Polo, de Golf Club, de Tennis et Croquets Tir aux Pigeons. 15 au 30 Janvier 1912. Courses de Che- vaux : à lTIippodromme de la Napou- le organisées- par la Société Hippique de Cannes. FÊTES DE CARNAVAL XVI Dimanche 11 Février 1912, Arrive de S. M. Carnaval XVI Cortège de Chars et Mascarades, Véglipne au Casino. Jeudi 15 Février, Carnaval d'Enfants, Re- doute Couleurs. Dimanche 18 Février, 2 e Corso Carnava- lesque, Véglione au Casino Municipal Mardi-gras 20 Février, 3" Corso Carnava- lesque, Véglione au Casino Municipal. FÊTES DU PRINTEMPS Mardi 5 Mars 1912. Bataille de Fleurs Bal Costumé au Casino Municipal. Jeudi 11 Mars, Mi-Carêino, Fête Enfanti- ne'Redoute Blanche au Casino. Mardi 19 Mars, 2 e Bataille de Fleurs. Bal Fleuri au Casino Municipal. Mardi 26 Mars, Inauguration du Monu- ments Edouard Vil, Fête Vénitienne, Feux d'Artifice. du 19 au 29 Mars 1912. Grandes Régates Internationales organisées par la Société des Régates Can-r noises sous le Patronage de la Municipali- et des Yachts Club de France. FÊTES DES REINES Dimanche 7 Avril et Lundi 8 Avril 1912 Réception des Reines de Cannes Grandes fêtes populaires. En Février — Semaine Automobile orga- nisée par l'automobile Club de Cannes. Remerciements et Avis de Messe Monsieur Joseph Camatte, Notaire à Cagnes ; Madame Edouard Schertzinger, née Marie Camatte et leur famille remer- cient sincèrement toutes les personnes qui leur ont donné des marques de sympa- thie à l'occasion du décès de leur mère regrettée Madame Pierre CAMATTE née BERTRAND et leur font part qu'une messe de hui- taine sera ditt pour le repos de son âme en l'Eglise Noire Dame-de-Bon-Voyage, le Jeudi, 11 Mai, à 9 heures du matin. plis, séparas per dé grands, fan bouan effet, que n'en dias? (Une sonnerie se fait entendre, toutes les femmes se dirigent vers l'église.) l/Al'MS-MTIÏI — LES VISITES Mise Lumetto, à .Mïus. Anen, Mius, diguo quoouquarren à Peïrin et à jVLeïrmo ! Mius. -- Subi pas que Hdire, iou! M Ut) Lumetto. Hêmereio-leï doou bouquet é doou cierge que t'an doun- nos ! Mius. Aquéou Chois èro plus puulid que lou miou. Le Parrain, d'un ton solennel. Mius ! t'aï tengu lue païré en ti ba- téjran ! r... vaï... t'assuri... que... La Marraine, les larmes aux yeux.— Que lou bouan Diou vous lou.counser- vé, é que vous fasse la graci lou veïré manda. ! Une Voisine. — Ah! vaquito jVEius... véni que t'embra-ssi, nioun bel enfant ! siès un ange ooujord'hui... foou estré toujours sage, entendes ! Mius. Mèro! s'en, anan? Misé Lwnetto. Aro que nous avès vis, parten ! aven tant visitos à faire. To-us. La bouano saru... que lou bouan Diou vous- counservé ! Musique Municipale Dimanche 14 Mai 1911, Kiosque des Al- lées à 2heures. 1.'Esprit Léger, Allegro, Paradis.— 2. Le Caïd, Ouverture, A. Thomas.—3. Le Petit Duc, Fantaisie, Lecocq.— 4. Passacalle, (Chemin faisant), L. Gregh.— 5. La Ma- ladetta, Sélection, P. Vidal .—G. La Mo- engotte, Polka pour Piston, M. Demûrs, Sellenick. Mardi 16 Mai Kiosque des Allées à 10 h. lpt/ 1. Le Chasseur Alpin, Allegro, Sellenick. 2. La Flûte Enchantée. Ouverture, Mozart.— 3. Haydée, Fantaisie, Auber.— 4. Le Rigodon de Dardanus, Rameau.— 5. Lalla Roukh, Sélection, F. David.— 6. Les Sirènes, Valse, Waldteufed. Jeudi 18 Mai, Kiosque des Allées à 10 h. 1[4. 1. Le Phocéen, Allegro, Kakoski.— 2. Der Freyschutz. Ouverture, Weber.—3. Martha, Fantaisie, Flotow.— 4. La Pa- trouille Turque, MicliaélisI— 5. Sigurd, Sélection; Reyer — 6. Les 3 Mousquetai- res, Galop, Séllenick. P.-L.-M. E-rposiMon Internationale de Turin Train spécial, .Ire," 2 e et 3 e classes à marche rapide. Héduetion jusqu'à 60% suivant distance La Compagnie P. L. M. a l'honneur d'informer le public qu'elle mettra en marche à l'occasion de l'Exposition de Turin un train spécial le 23 Mai au départ de Marseille et de Cette. Le retour des voyageurs aura lieu, à leur gré, par tous les trains du service régulier dans un délai de 20jours. On pourra se procurer les billets à prix réduits pour ce train à partir du 5 Mai prochain dans toutes les gares des lignes désignées ci-après : Les Arcs-Marseille ; Marseille-Saint liambert-d'Alb»n;Yalence-Hontmélian exclu; Arles-St Louis du Rhône ; Auba- gne-La Barque ; Avignon-Miranaas ; Carnoules-Grardanne; Kognac-Aix; Sa- lon-Aix ; Les Ares-Draguignan ; Tou- lon-Salins d'Hjères ; Yolx-Forealquier; Viflx-Cava'illon ; Livron-Briançon ; Marseille-Grenoble ; St Auban-Digne ; St Kambert-d'Àlbon-Rives ; Bives-Moi- rans ; Robiac-Bessèges ; Kobiac-La Ya- k'tfce ; Cavaillon-Pertuis ; La Youlte-sur- Ithône-Le Teil-Nîmes; Le Teil-Alais; Livron-Privas ; Ovange-L'Isle-sur-Sor- gu© ; Pierrelatte-Nyons ; Sorguee-Car- pentras ; Yogiié-Largentière ; Yogûé- Nieigles-Prades ; Alais-L'Ardoise ; Alais-Nîmes ; Alais-Montpellier ; Cette- Taraseon; Arles-Lunel ; Le Martinet- Tarascon ; Le Yigan-Nîmes ; Lézan- Sl Jean du Gard; Nîmes-Le Grau-du- Eoi; Sommières-Lunel ; Uzès-Nozières. "II sera également délivré des billets à A1-1ÏÈS LES VISITES . . ENTltE GARÇONS Mius. Chois! tu viens, nous al- lons chasser des angronues... et de là nous irons boire la goutte? Choix, —. Si tu mepaies des cigares pour piper y iiibi. --- Viens, nous achèterons des bistannus... et puis nrnis s'empègue- rons. Mùè Lumetto. Mius, vouali pas que t'envagues... resto émé ion... M rus. —- Si an d'hommes aro... sia-n libres... Misa Lumetto. Mius, véni eicito ; nh ! rouquin! vènés, vo ti foou véni! Mius. —- Aro ? siou un homme, vous diou, vous escouti plus. .\f/'se. Lumetto. Oh! pichoun vo- leur, est ou souar t'estnpi. Fainé. Si je n'avais une maman rnmiik 1 ç,a, je ; l'y trouverais la marche. Iiibi. Moi, tant hk'ii. ENTEE JEUNES FILLES Babé, à Fine. —< Pourquoi tu as des gants defiloselle?... Moi, maman elle m'en avait acheté... mais j'ai pleuré pour le& avoir de peau, et je les .ai eus... Nain, à Rosa. Qu'est-ce qu'il te voulait, Gustave, Kju'il te faisait des signes en sortant? prix réduits pour ce train spécial par toutes les gares du Réseau du Midi. Les Voyageurs des Lignes non des- servies par le train spécial pourront le rejoindre aux gares d'arrêt en utilisant les trains duservice ordinaire. BILLETS DEVOYAGES CIRCU- LAIRES EN ITALIE. La compagnie délivre, toute l'année, à la gare de Paris P.-L.-M. et dans les principales gares situés sur les itiné- raires, des billets de voyages circulai- res à itinéraires fixes, permettant de visiter les parfies les plus intéressantes de l'Italie. La nomenclature complète de ces vo- yages figure dans le livret-guide horai- re P.-L.-M., vendu 0fr. 50dans tou- tes les gares du réseau. Ci-aprés, à litre d'exemple, l'indica- tion d'un voyage circulaire au départ de Paris. Itinéraire (81-A. 2) Paris. Dijon, Lyon, Tarascon (ou Clermond-Ferrand Cette, Nimes, Tarascon, (ou Cette, Le Cailar, Saint-Gilles,) Marseille, Vin- timille, San-Remo, Gênes, Novi, Alex- andrie, Mortara (ou Voghera, Pavie), Milan, Turin, JModane, Culoz, Bourg (ou Lyon), Mâcon, Dijon, Paris. Ce voj r age peut être effectué dans le sens inverse. Prix ; Ire classe, 191 fr. 50; 2 e classe 139 fr. 85. Validité, 60jours'. Arrêts facultatifs sur tout le parcours. * * * STATIONS THERMALES DES- SERVIES PAR LE RESEAU P.L.M. Aix-les-bains, Chatelguyon (Riom), Evian-les-Bains, Genève, Menthon(lac d'Annecy), Uriage (Grenoble), Royat Clermont-Ferrand), Thonon-les-Bains) Vichy, etc., etc. Billets d'aller et retour collectifs (de famille). Ire, g' et 3" classes, vala- bles 33 jours, avec faculté de prolon- gation,- délivrés du 1er mai au 15 octo- bre, dans toutes les gares di; réseau. LE COURRIER DE LA PRESSE Bureau de Coupures de Journaux Fondé en 18&9 FRANÇAIS ET ETRANGERS 21, Boulevard Montmartre, PARIS 2 e GALLOIS & DEMOGEOT Ad.Tél. COUPURES-PARIS TÉLÉPHONE 101.50 LE COURRIER DE LA PRESSE reçoit, lit et ài- oupe tous les Journaux el Revues et en fournit les xtraîts sur tous sujets et personnalités. Service spécial d'informations pratiques pour In- Tarif: O fr. 3O par coupure Tarif réduit, paiemen d'avance, sans périod de temps limite. On traite à forfait pour Par IOO Coupures, 25 frs. » 250 » 55 » » 500 » 105 )> 11 1000 ,> 200 » Rosa. II m'aécrit une lettre d'a- mour. A T aïs. Oh ! Voyons un peu. Rosa. Tiens, lis ! Na'ii.% lisant comme si elle récitait sa leçon. < Lettre d'amour : « Made- moiselle, puisque je vous aime et que j'ai fait la communion, ai vous vou- lait, nous se mamrrons de suite. Et si votre papa on refus noua s'enlaiverons. !Ncms j irons à la campagne de Léon faire le marnajo avec une melette de péti chalé et. des papillot à paîtard. « Celui qui ne panche qu'à toit. <r Gustave. » Rosa. Comme il m'aime ! Nais. Et tu iras à la campagne si ton papa refuse. Rosa. — Puisque nous devons y faire notre mariage avec la melette de petit elialé et des papillot à paitard. LA SINSE.

Fête Socialiste - Cannesarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/echos/1911/Jx5... · 2006. 7. 23. · que soit le Parti auquel ils appartien-liennent. Le Casino Municipal Le Casino

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  • L'Ancien DomicileLe retour de M. Aristide Briand à

    Paris, rentrant d'un voyage de repos àla Côte d'Azur et au pays natal, ne futpas sans provoquer les reporters, hierdimanche, au jeu difficile d'arracher àM. l'ex-premier quelques bribes d'in-terview.

    Mais où était-il? Car, place Beau-veau, le concierge dit: « Connais pas! »Et Paris est grand.

    Tous, annuaires consultés, on sut en-fin que M. Briand demeure 40, rued'Orsel, sur les pentes de la butteMonrf.ma.rtre.

    Et tout le jour ce fut chez la portière,le petit dialogue d'usage.

    — M. Briand?— C'est ici.— Quel étage?— Oh ! inutile de monter. •— M. B_r;and rentrera-t-il ce soir?— M. Briand ne rentre jamais. Il y

    a trois ans que je suis concierge de cettemaison. Je n'ai jamais vu il. Briand.

    — Il compte cependant parmi voslocataires?

    — Oui... en attendant.Ici la concierge devient hermétique.

    Qu'attend M. Briand? >Le saura-t-onjamais.

    (Eœœlsior)

    Fête SocialisteLa Section de Cannes du Parti So-

    cialiste (S.F.I.O.) rappelle à la popu-lation que le Samedi 27 Mai, à 8 h. \\2du soir, elle donnera au Casino deCannes, rue Bossu, une grande fêteau profit de son journal « l'ActionSocialiste >> et de la Société du « Soudes. Ecoles laïques. »

    Cette soirée revêtira un caractèrede réjouissance populaire et en mêmetemps d'éducation.sociale.

    La Partie « Concert » sera assuréepar la troupe du Casino.

    Les propriétaires ont bien voulumettre cet établissement à la disposi-tion du Parti Socialiste, tenant à s'as-socier à cette œuvre de Bienfaisance.

    Le Conseil National a délégué pourcette fête, deux merveilleux orateurs,les camarades Marcel Cachin, déléguépermanent du Parti, et Compère Mo-rel, député du Gard.

    A cette fête de Bienfaisance pour-ront assister les familles.

    La plus parfaite correction et lesconvenances y seront rigoureusementobservées par les organisateurs, et,rien dans lé langage des conférenciersne sera susceptible de froisser les

    eneaaq passa...JoouseJé. —. Ma mèro!La CaummaHré Fifre. —• Que vouas ?Joo-uselé. — Lou cierge peso troou...

    mi démantibulo lou bras !Milie Viouroun, pleurnichant. — Et

    moi, j'ai pas la main assez grosse pourle tenir... man! porte-le, toi.,.

    • Mini Jsiivietto. — Pas que ploura,tu, per porta un cierge dé douï liouros...lou bouan Dioli, fasse qu'aguès jamaïa camina qu'émé dé cierges ensin ! ! !

    Joouselé, criant.—. Mèro ! peso troou !lou leïssi toumba clins' lou valla !

    Misé Lumetto. —• Té vé ! aquéou pi-choun Fifre, cox;mo fa l'homme...

    (Arrivent misé Ratun et sa fille.)Misé Katun, très maussade. — Siau

    la ri&eïo doou moundé !Misa Lutruitto. — Perqué ?Mùè Katun. — E dire que sian oou-

    bligea dé l'avala senso réguigna! ténèrégardas aco, s'ès un bouquet, s'ès uncierge... es uno porquarié!-

    La Coumma-ïré Fifre.—• Qu'es aquéourascas que vous a fa cadeau d'aquéoulumignoun?.., S'ès pas escaHeïra!

    Misé Ratun. — Peïrin Ladre aeroumpa Ion cierge, é Meïrino lou bou-quet.

    M'ùè Lumetto. .— S'éri estado àvouastro plaço va l'oouriou foutu sul'uï... tant riches coumo soun...

    Misé Katun. — Es pa.rcequé soun

    hommes politiques de la localité, quelque soit le Parti auquel ils appartien-liennent.

    Le Casino Municipal

    Le Casino Municipal a fait sa clôturedimanche dernier après une saison ex-ceptionnellement brillante.

    Le chiffre des recettes sur les jeuxs'élève à la somme d'un million centsoixante dix mille franics.

    Bien que la saison ait été incontes-tablement meilleure que celle de l'an-née dernière, et que l'affluence desjoueurs ait été plus grande, les recettesde 1911 sont pourtant inférieures à cel-les de! 1910 foui attieigni'ient treizecents mille francs..

    Cette différence de cent trente millefrancs provient de .l'empêchement oùla loi sur les jeux met les Casinos deprêter aux joueurs* et d'accepter desdépôts.

    OAÏTOIS(POÈME EN PROSE)

    Castrura Marcellinum ! Canoîs ! nomsantiques, évocateurs des âges disparus,des ruées furieuses de peuples migra-teurs, terriens ou maritimes, forts parle javelot, forts par le cimeterre, maisqui tous, après les luttes et les carnages,s'assirent,pour se délasser, — près detes vagues, parmi tes fleurs.

    Leurs trirèmes, leurs tartanes, deRhodes aux bords ibériques, ou de Ga-bès aux côtes provençales, du Sud auNord, de l'Orient à l'Occident, pendantdes siècles.se balancèrent ; mais il cha-que printemps nouveau, les marins in-domptables venaient paresseusementréparer leurs voiles et boire une vieplus calme, —parmi tes fleurs, près detes vagues.

    Or aujourd'hui, que notre sangbouillonne moins, et que nous avonsoublié les âpres voluptés des péripleset des conquêtes, encore dès quatrecoins de l'univers agrandi, nous retour-nons périodiquement vers tes plagesétincelanles, — près de tes vagues,parmi tes ïleurs ;

    Et dans ton soleil caressant, auxtons fuyants'et multiples, nous croyonsretrouver parfois l'éclat de tous cesregards du passé, peut-être aussi lesang fige de tes vingt races, refletsétranges dont l'attrait se serait éternisé— parmi tes fleurs, près de tes vagues.

    J. de l'ESTÉREL.

    riches qu'aï mes un pouint aquito... misicju tout'estoumagado.|.. leïs enfantssoun seïs héritiers.

    La Coumm-aïré Fifre, — Es fachoustout dé même per leïs enfanta dé subid'humiliation enain... aquest'an surtoutque leï cierges dé douï kilos fan fu-mier ! ! !

    Mùè Ratun. — Ya mi pagaran, anas.Espéri qu'aven pas troou dé temps àsouffri... se lou bouan Diou é la sanioVierge nous proutégeoun.

    (Arrivent misé Na.véou et sa fille.)Misé No/véou. — La pensien dé Ma-

    dameïsello a passa?Mise Lumetto. — Aven vis dugun...

    vous sias despachado !Misé Navêou. — Es pas per la pi-

    ehouno, pscca'n'é... Sabi pas coumo aïfa per céda... Madameïsello a vouguque &eïs élèvos siguessoim habillados lamémo eaouvo... même cibrgé! mêmebouquet!

    M isè Ijit m etto. — Per j es faire