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FRANCîLBOIS IRBF Ile-de-France, Interprofession Régionale Bois Forêt Les potentialités et la structuration de la filière
bois en Ile-de-France
Rapport de phase 1 présenté lors du
Comité Technique du 9 Octobre 2013
Lundi 14 octobre 2013
Page 1 © 2013 Propriété d’Ernst & Young Advisory – Confidentiel – Rapport de fin de Phase 1 – présenté lors du Comité Technique du 9 Octobre 2013 - Les potentialités et la structuration de la filière bois en Ile-de-France. Cette présentation est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir et des commentaires oraux qui l’accompagnent.
Sommaire
Section Page
1 Etat des lieux de la filière bois francilienne 7
2 Benchmark 36
3 Synthèse du diagnostic stratégique de la filière 43
4 Les enjeux stratégiques de la filière 46
5 Les enjeux stratégiques de l’Interprofession 51
6 Etapes à venir 53
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Filière Bois Région
d’Ile-de-France
Rappel des objectifs de l’intervention
1
2
3 4
5
Réaliser un état des
lieux de la filière
Identifier et analyser
les forces et les
faiblesses de la filière
puis en dégager les
potentiels principaux
et les enjeux
stratégiques
Accompagner l’Interprofession à la
formalisation d’une vision
prospective de la filière régionale à
moyen et long terme
Assister l’Interprofession dans la mise en
perspective et l’élaboration de
propositions d’actions au regard de l’état
de la structuration de la filière et de leur
degré de faisabilité.
Formaliser des propositions
sur l’organisation,
l’animation et la
gouvernance de la filière afin
d’en améliorer son efficacité
Page 3 © 2013 Propriété d’Ernst & Young Advisory – Confidentiel – Rapport de fin de Phase 1 – présenté lors du Comité Technique du 9 Octobre 2013 - Les potentialités et la structuration de la filière bois en Ile-de-France. Cette présentation est indissociable des éléments de contexte qui ont permis de l’établir et des commentaires oraux qui l’accompagnent.
Objectifs
► Réaliser un état des lieux de la filière
► Réaliser un benchmark de la structuration et de la dynamique d’innovation dans d’autres régions
► Identifier et analyser les forces et les faiblesses de la filière
► Dégager les potentiels principaux et les enjeux stratégiques de la filière
1 – Etats des lieux de la mobilisation du bois en zone
de montagne et des dispositifs actuels de soutien
Etapes
Moyens
Entretiens/mini-réunions de travail avec quelques membres Comité de filière, Francilbois + 3/5 entretiens institutionnels. Institutions à rencontrer lors de mini réunions de travail : - ADEME, Ministère, ONF, DRIEA - Interprofession, Conseil Régional, Agence des espaces verts
Revue bibliographique
Benchmark région (Région Centre) + benchmark sur quelques régions capitales européennes
25 entretiens de filière environ ou mini-réunions de travail
Comité de Pilotage restreint + Comité Filière
Diagnostic Stratégique de la filière bois francilienne
1 Elaboration du plan d’action de la filière bois francilienne
2
Etape 1 : Diagnostic Stratégique de la filière bois francilienne
Comité de pilotage
restreint (lancement)
Comité technique fin
d’étape 1 Suivi Comité de filière
9 octobre à 14h30 29 octobre à 9h30
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Objectifs ► Accompagner l’Interprofession à la
formalisation d’une vision prospective de la filière régionale
► Assister l’Interprofession dans la mise en perspective et l’élaboration de propositions d’actions répondant aux besoins exprimés précédemment, hiérarchisées en fonction des priorités de mise en œuvre et de leur degré de faisabilité.
► Identifier avec l’Interprofession les outils financiers pertinents et les contreparties exigibles tant en termes d’implications financières que de participations actives au développement durable de la filière.
► Formaliser des propositions sur l’organisation, l’animation et la gouvernance de la filière afin d’en améliorer son efficacité.
1 – Etats des lieux de la mobilisation du bois en zone
de montagne et des dispositifs actuels de soutien
Etapes
Moyens
1 atelier Prospectif
4 ateliers thématiques : Thématiques à valider - Mobiliser, pérenniser la ressource forestière et garantir les complémentarités d’usages (multifonctionnalité) - Développer la valeur ajoutée de la ressource francilienne - Promouvoir l’activité économique autour du bois, qu’il soit issu ou non des forêts de la région - Adapter les moyens et la gouvernance de la filière forêt-bois (notamment aux territoires), et envisager des partenariats avec les filières des régions voisines Renforcer l’innovation, la R&D, la formation, le transfert de technologie Commentaire du comité de pilotage : l’innovation, la R&D, la formation, le transfert de technologie doivent être pris en compte dans les ateliers. Les outils financiers doivent être travaillés au sein de chaque atelier comme des moyens à optimiser.
Plan d’actions à construire
Comité de Pilotage restreint + Comité Filière
Diagnostic Stratégique de la filière bois francilienne
1 Elaboration du plan d’action de la filière bois francilienne
2
Etape 2 : Elaboration du plan d’action de la filière bois francilienne
Comité de
pilotage
restreint final
Comité de
filière élargi Suivi
6 décembre à 9h30
Horaire et lieu à
préciser
20 décembre à 9h30
Horaire et lieu à
préciser
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34 entretiens réalisés durant le diagnostic : une bonne participation de l’ensemble des acteurs
Prénom Nom Organisme Secteur / collège
Benoit DE LA THEBAUDIERE Marotte 1ère et 2ème transformation
Lionel MELI Ratheau SA 1ère et 2ème transformation
Armand DE LAUBRIERE Roëser 1ère et 2ème transformation
Véronique BRICHARD Créabois Bâtiment et architecture
Pierre GILLARD Alphacombles Bâtiment et architecture
Nicolas FAVET Architecte Bâtiment et architecture
Sébastien MEHA Val Bois-Charpentes Méha Bâtiment et architecture
Fabien RICHARD Arc Ebénisterie Bâtiment et architecture
Romain DONAT ADEME Organisme national
Bertrand LUCAS Comité des Forêts Organisme national
Philippe MONCHAUX FCBA Organisme national
Marine AUGE Région IDF Organisme régional
Camille BARNETCHE Région IDF Organisme régional
Valérie BELROSE Agence des Espaces Verts Organisme régional
Julien BERTHIER SEM Regional Posit’if Organisme régional
Judith CAZAS ARENE Organisme régional
Eric DE LA ROCHERE Arbocentre Organisme régional
Brice LEFRANC Francilbois Organisme régional
Elvira MELIN DRIAAF Organisme régional
David POURIAS DRIAAF Organisme régional
Pierre Emmanuel SAVATTE DRIE / DRIAAF Organisme régional
Louise VAISMAN ARENE Organisme régional
Nicolas VISIER Atlanbois / FBR Organisme régional
Nicolas BOCK PNR Gatinais Organisme régional
Xavier PESME CRPF IdF et Centre Organisme régional
Jean François BONTOUX Francilbois Organisme régional
Emmanuel CHAMPENOIS TerrEnergie Sylviculture
Etienne DE MAGNITOT Prop exploitant forestier Sylviculture
Mathias LAFON Lafon bois clôtures Sylviculture
Paul LAFON Lafon travaux forestiers Sylviculture
Xavier LAVERNE ONF Sylviculture
Olivier POITE ONF Sylviculture
François QUAGNEAUX Coforouest (Evreux) Sylviculture
Eric WALME Société des espaces verts Sylviculture
Denis HARLE D'OPHOVE COOP BOIS FORET (Compiegne) Sylviculture
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La base documentaire utilisée dans le cadre du diagnostic
Titre étude / rapport Rédacteurs-financeurs Date
SRCAE Région IDF, DRIEE, ADEME Décembre 2012
Ecociliens Région IDF 2013
Plan pluriannuel régional de développement forestier DRIAAF Décembre 2012
Etude de valorisation de la ressource forestière d’Île-de-France dans la construction
FCBA
Financeurs : DRIAAF Francîlbois, FNB, Décembre 2009
La filière bois en Ile-de-France INSEE
Financeurs : DRIAAF, DRIEA, INSEE Septembre 2012
Les métiers de la filière forêt–bois en Île-de-France Nomadeis
Financeurs :TEE IdF, ARENE IdF Juillet 2010
Prix du bois dans la construction Francîlbois / CNDB
Financeur : DRIEA Juin 2013
Panorama du bois d’oeuvre mis en chantier en IdF Vecteur plus
Financeur : DRIEA Avril 2013
Les filières franciliennes de production des matériaux de construction bio-sourcés ARENE IDF, C&B Avril 2013
Synthèse des rencontres régionales IAA-Bois IdF DRIAAF/DIRECCTE Mars 2013
Etude préalable au volet combustion de biomasse en filière collective, SRCAE IdF
Inddigo
Conseil régional IdF, Ademe Juillet 2012
La politique forestière départementale du CG77 CG 77 Décembre 2012
Compte-rendu des assises régionales du bois Francîlbois
DRIAAF Novembre 2009
Bois de feu en Ile-de-France Solagro/ARENE/ADEME Nov 2004
Prospective bois moyen terme–2020 BIPE
Financeur : MAAF Février 2013
Marché actuel des nouveaux produits issus du bois et évolutions à échéance 2020 PIPAME février 2012
La valorisation de la forêt française CESE Octobre 2012
Rapport « Bois, Innovation, Design » Mouvements Modernes
Financeur : MAAF Septembre 2012
Mise en valeur de la forêt française et développement de la filière bois Rapport au Président de la République Avril 2009
Biomasse forestière à l’horizon 2020 Ademe, IFN, FCBA, Solagro Nov 2009
► Etudes, rapports :
► Bases de données ► Agreste ► IFN
Etat des lieux de la filière bois francilienne
1
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Les 12 points clés du diagnostic de la filière bois francilienne (1/2)
► Une filière aux maillons souvent indépendants … avec un amont peu structuré et un aval qui s’est organisé pour répondre au
premier marché français de consommation finale …
► Un aval qui répond au premier marché français de consommation finale indépendamment de l’amont de la filière,
►Un amont peu structuré avec une sous mobilisation du bois disponible, des relations insuffisantes entre les maillons de la filière
►Par conséquence une filière avec un rayonnement encore trop limité sur son vaste territoire,
► Une incapacité structurelle de la filière dans son ensemble à répondre à la demande régionale…,
►Un poids économique de la filière faible, dans la mesure où on n’intègre pas les activités tertiaires liées aux implantations régionales
des sièges sociaux d’entreprises de 3ème transformation et de distribution.
►Une diversité de forêts de par leurs tailles, leurs patrimoines historiques, leurs spécificités et le niveau de pression urbaine ►10 régions forestières dispersées sur le territoire de l’IDF, ►23% du territoire francilien, ►Des régions parfois mitées et ne constituant pas un réel massif forestier.
►Une dynamique des territoires qui devrait être structurante pour la filière Bois … mais avec une difficulté liée aux enjeux
territoriaux différents (notamment départements) ►Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) sont en développement et assurent une structuration de la filière bois au niveau local, ►Une part importante de sites Natura 2000.
►Une forêt constituée essentiellement de feuillus de bonne qualité avec un bon réseau de dessertes … mais des conditions
d’exploitations qui rencontrent de nombreuses contraintes logistiques et sociétales
►85 500 hectares qui sont certifiés PEFC soit 32% de la forêt francilienne,
►Une forêt privée morcelée et insuffisamment dotée de documents de gestion,
►Un bois de bonne qualité…mais pour combien de temps encore?
►Une desserte satisfaisante malgré des problèmes d’accès aux forêts.
► Une mobilisation globale du bois en baisse, qui évolue notamment pour répondre aux nouvelles demandes en bois énergie ►Une baisse notable de la mobilisation en forêt privée comparée à une gestion plus dynamique de la forêt publique.
► Une multifonctionnalité de la forêt recherchée par l’ensemble des acteurs et pourtant une relation de concurrence entre les
différentes activités ► Des usages récréatifs et environnementaux prépondérants avec un citoyen positionnant la forêt comme un bien du patrimoine collectif et universel,
► En forêt privée, la chasse peut devenir l’un des revenus économiques majeurs.
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Les 12 points clés du diagnostic de la filière bois francilienne (2/2)
► La première transformation, un maillon quasi-inexistant … une sécurisation nécessaire de la valorisation du bois d’oeuvre
► Dans les régions périphériques d’Ile-de-France (Picardie, Normandie, Centre) pour les bois de qualité supérieure,
► A l’étranger (Angleterre, Pays-Bas, Chine) pour les bois de qualité souvent moyenne.
► Une deuxième transformation très hétérogène en terme de débouchés et d’activités pouvant être artisanales. Notamment la
présence de nombreux sièges sociaux d’entreprises de 2ème et 3ème transformation, et de distribution donnant l’illusion d’une
filière aval structurée et très importante.
► Le bois énergie, un marché qui capte 60% de la récolte de bois avec une croissance pouvant à terme engendrer des
tensions à l’approvisionnement
► Le bois de construction, un marché dynamique avec des pratiques à faire évoluer pour maximiser la valeur ajoutée sur le
territoire
► L’agencement, un secteur à valeur ajoutée, frappé par la crise et avec de nombreux marchés segmentés sous forme de
niches
► Une ambition, des moyens et une vision collective de la filière délicate à mobiliser compte tenu de la diversité des
situations :
► Une interprofession qui souhaite donner un élan
► Des moyens mobilisés faibles
► Une ambition et une vision insuffisamment partagées
► Un manque de transfert de technologie, d’innovation
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Mise en garde : le manque de données validées par la filière concernant le nombre d’acteurs; le chiffre d’affaires, et les effectifs par
maillon ne nous permet pas d’avoir une estimation robuste du poids économique de l’ensemble de la filière
Source (1) : INSEE 2012,
Sciage et 1ère transformation • 509 emplois directs (1) • 108 établissements (1)
2ème transformation (fabrication meubles, charpentes, emballage bois, hors papier carton)
• 4 306 emplois directs (1) • 907 entreprises (1)
Sylviculture et exploitation forestière • 1 148 emplois directs (1) • 1 038 établissements (1)
Propriété forestière • 148 000
Propriétaires (1)
La filière forêt-bois d’Ile-de-France Une filière discontinue avec un poids prépondérant de l’aval
1
Négoce Bois • Informations sur les emplois et les
entreprises non disponibles
Ce chiffre est à modérer au regard de la présence de nombreux sièges sociaux
Distribution Hors scope car l’activité liée au bois est potentielle voire très limitée
Marchés utilisateurs (Papeterie, emballage, ameublement, construction, agencement,…) Une filière ayant un poids limité dans le tissu
économique d’Ile-de-France
Selon l’INSEE :
► 6ème région de France, mais seulement
0,2 % des effectifs salariés au niveau
régional
►Diminution de - 16% des effectifs de la
filière depuis 2004
►Près de 6 000 salariés dans la filière
►Une filière atypique par la présence de nombreux
sièges sociaux dans les activités de 2ème et 3ème
transformation, de négoce et de distribution
►Cette approche montre l’insuffisance d’informations
précises sur les données économiques et sociales.
Un observatoire économique pourrait répondre à un
tel objectif.
►Des activités qui pourraient être plus transparentes
(nombre d’emplois, volume d’activité, volume de bois
exploité) mais conscientes de l’enjeu.
►Une filière globalement sous tension en matière de
recrutement notamment concernant les ETF
(bucherons, débardeurs).
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De forts écarts entre l’offre et la demande Un réel potentiel de mobilisation…une mobilisation croissante vers le BE
Ressources
forêt en
production
(quantité
bois sur
pieds) :
~269 000 ha
(1) ,
~46 Mm3 (1) Potentiel annuel de mobilisation
Accroissement naturel annuel : ~1,6 Mm3/an (3)
~1,4 Mm3/an (2)
~ 0,8 Mm3/an (base de 3
m3/Ha/an)
BO transf. Reg. : ~ 5 000 m3/an (5)
Bois récoltés en
région :
~ 700 000 m3/an (5)
Sources : (1) Rapport Ile de France – IFN (2) PPRDF (3) IFN cité par FCBA (4) Agreste
(5) Extrapolation Ernst & Young, d’après sources 1,2,3,4
(6) ADEME
Bois d’œuvre com. :
~ 150 000 m3/an (5)
Hors région
BO ~ 145 000 m3/an (5)
B Ind. ~ 37 000 m3/an (5)
Hors Bois d’œuvre com. :
~ 160 000 m3 de grumes/an (5)
~ 310 000 m3/an commercialisés
~ 400 000 m3/an autoconsommé
Bois scié : ~ 2 200
m3/an (4)
51% PEFC
Co-produits : ~ 2 800 T/an (5)
Bois énergie BE) : 440 000 T/an (6) en chaufferies collectives et industrielles Dont : -290 000 T de plaquettes forestières -5 000 T connexes industries bois -82 000T bois fin de vie -63 000 T d’importations
Et
~400 000 m3 autoconsommés (2)
Consommation régionale
Hors région
BE ~ 63 000 T/an (6)
Bois
construction :
~Dizaines de
Mm3/an
Autres usages:
~Qqs. Mm3/an
1.Une commercialisation faible de la récolte : possibilité de mobiliser entre 100 000
m3 à 900 000 m3 supplémentaires (plus proche de 900 000m3) en fonction de la
capacité de la filière à lever certaines contraintes : structure de la propriété, choix du
mode d’exploitation par le propriétaire,…
2. Une région exportatrice de Bois d’œuvre
3. Une région importatrice de Bois énergie
4. Une mobilisation tirée par l’autoconsommation, représentant ~ 60% de la récolte
mais qui reste difficile à estimer
5. Une incapacité de la filière à répondre à la demande régionale en bois
construction, au regard des volumes et des essences recherchées
1
5
2
3
4
1
Bois fin de vie : 82 000 T/an (6)
Autres (dont bois élagage) : 167 000 T/an (5)
Pour information :
1m3 bois rond = ~3 m3 plaquettes forestières
=~1 Tonne plaquette forestière
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La forêt francilienne Une dizaine de régions forestières urbaines éclatées sur l’ensemble du territoire
► 23% du territoire francilien est composé de forêts
(FCBA, 2009)
► Une forêt de production, en îlots, en zone péri-
urbaine
► Deux principales forêts urbaines non-
productive (Boulogne, Vincennes)
► Des forêts aux qualités et niveaux
d’exploitabilité différentes :
► Trois principales forêts reconnues pour
la haute qualité de leurs futaies :
Fontainebleau (25 000 Ha), St Germain en
Laye (3 500 ha) et Marly (2 000 ha)
► Cinq autres forêts +/- significatives :
Rambouillet (22 000 ha), Sénart (3 000 ha),
Arc Boisé/Notre Dame (2 000 ha), Meudon
(1 100 ha), Versailles (1 000 ha)
► 64% de la surface des sites Natura 2000 est
composée de forêts
►Une histoire « royale » commune pour beaucoup
de forêts (dont domaniales) qui avaient déjà un
double usage de loisirs et de production mais
représentaient également des propriétés militaires
stratégiques pour la production de bois à usage
militaire. Les réseaux routiers en forêt, notamment
dans la forêt de Rambouillet, ont été pensés afin de
faciliter la pratique de la chasse à cour.
Pays des Yvelines ( 80 880 ha) et
de Fontainebleau (35 090 ha)
Brie: 76 620 ha
Vieille France: 16 620 ha
Vexin français: 16 060 ha
Gâtinais: 11 640 ha
Vallée de la Seine: 10 890 ha
Beauce
Tardenois
Champagne Crayeuse
Bassée
Meudon
Rambouillet
Fontainebleau
Sénart
Saint Germain
Les 10 régions forestières
d’Ile-de-France
Versailles
Arc Boisé
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Une forte dynamique des territoires Des perspectives de structuration de la filière au niveau local
92 78
95
91
77
94
93
75
3
PNR du bocage
Gâtinais
Forêts gérées par l’AEV
► Des territoires (dont départements) aux enjeux et problématiques de gestion forestière très différents :
•Seine et Marne (77)......591 500 ha (superficie territoire)
•Yvelines (78).................228 400 ha
•Essonne (91).................180 400 ha
•Val-d'Oise (95)..............126 000 ha
•Val-de-Marne (94)...........24 500 ha
•Seine-Saint-Denis (93)....23 600 ha
•Paris (75).........................10 500 ha
•Hauts-de-Seine (92)........17 600 ha
► Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) sont en développement et assurent une structuration de la filière bois au niveau local (source PPRDF) :
► PNR Gâtinais français : 69 communes, 75 640 Ha dont 23 500 Ha de
forêts
► PNR de la Haute Vallée de Chevreuse : 51 communes, 63 300 Ha dont
29 700 Ha de forêts
► PNR du Vexin français : 99 communes, 71 000 Ha dont 10 000 Ha de
forêts
► PNR Oise-Pays de France : 59 communes, 60 000 Ha dont 20 000 Ha
de forêts
► PNR de la Brie et des deux Morins (en projet) : 132 communes, 150
000 ha
► PNR du bocage Gâtinais (en projet) : 3 régions ; Ile-de-France, Centre,
Bourgogne
► Dans les chartes des PNR, un volet forêt insuffisamment structuré (précisions plus grandes sur les conditions d’interventions, engagements plus systématiques des acteurs, …)
► L’Agence des Espaces Verts, un acteur clé qui aménage et gère des territoires sensibles pour le compte des collectivités plus de 20 forêts soit 10 000 Ha en Ile-de-France, avec une moyenne de 400ha (cf. étoile jaune). L’exploitation est réalisée par l’ONF.
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La forêt francilienne Une forêt de feuillus privée à dominante chêne et châtaignier
Superficie de la forêt
Résineux Feuillus
Type d'essence (part en hectare)
Source : IFN, PPRDF, retraitements EY
► Une forêt très présente malgré la prédominance des zones urbaines
► La 19ème région forestière française en terme de surfaces forestières ► Un taux de boisement de 23% alors que la moyenne nationale est de 26% ► Des ceintures vertes en périphérie des agglomérations ► Le département de la Seine et Marne avec ses 141 000 ha est celui comptant le plus de forêts au plan
régional. Ensuite la forêt francilienne se concentre dans les Yvelines, l’Essonne et la Brie. ► Ce sont 85.500 hectares qui sont certifiées PEFC, soit 32% de la forêt francilienne. 81% de la forêt
publique est certifiée contre seulement 10% de la propriété privée soit 240 propriétés.
► Une forêt de feuillus composée principalement de chênes et de châtaigniers
► Le chêne rouvre est l’essence la plus présente avec 79 000 ha.
► Viennent ensuite le chêne pédonculé (39 000 ha) et le châtaignier (22 000 ha) qui représentent chacun
un peu plus de 10% de la forêt francilienne.
► On trouve également en moindre proportion du frêne et du peuplier.
Catégorie de propriétaire
(part en hectare)
Public Privé
► Une forêt privée morcelée et insuffisamment mobilisée via les Plans Simples de Gestion … un
potentiel de mobilisation auprès des 3 000 propriétaires privés de plus de 10 ha
► La forêt publique occupe environ 87 000 ha. Les forêts domaniales (Etat) représentent 25% des
surfaces forestières totales (plus de 72 000 ha). Le Conseil Régional, via l’AEV possède 9.000 ha
(2ème propriétaire forestier de la région). 50 communes franciliennes se partagent 2 100 ha. Les 3 000
ha restant appartiennent à des établissements ou des entreprises publiques (APHP, Agence de
l’eau,….)
► La forêt privée qui s’étend sur 187 000 ha est détenue par plus de 150 000 propriétaires soit une surface
moyenne de 1,09 ha. Seulement 22% des surfaces, soit 59 000 ha sont soumises à un plan simple de
gestion (PSG). D’autre part, 40% des forêts devant se munir d’un PSG ne le font pas. De plus selon une
récente enquête du CRPF, seulement 50% des forêts sous PSG seraient exploitées.
► Les 1 750 propriétaires privés ayant plus de 25 ha occupent 28% des surfaces soit 75 000 ha (47% de
la forêt privée). Les 1 250 propriétaires privés de plus de 10 ha représentent 95 000 ha soit 35% de la
forêt francilienne et 59% de la forêt privée. 25% de la forêt francilienne est constitué de propriétés
privées de moins de 10 ha, soit 67 000 ha, mais les professionnels s’accordent à dire que le potentiel de
mobilisation supplémentaire doit être recherché sur les 3 000 propriétaires de plus de 10 ha.
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La forêt francilienne Une forêt de feuillus de bonne qualité et bien desservie
64%
59%
29%
28%
7%
13%
Public
Privé
Jusqu'à 200 m 200-500 m
Plus de 500 m
Volume de bois par distance de débardage
Qualité 3Bois d'œuvre (qualité 1 et 2)
Qualité des bois (part en Mm3 des volumes sur pied)
► Un bois de bonne qualité…mais pour combien de temps encore?
► Avec 57% de bois de qualité 1 et 2 la forêt francilienne est au dessus de la moyenne nationale ( 54%).
► Le chêne pédonculé est l’essence ayant la meilleure qualité, avec 76 % du volume en qualité bois
d’œuvre, suivie par le hêtre (71 % en bois d’ œuvre) et le chêne rouvre (68 % en bois d’ œuvre).
► Cette bonne qualité moyenne s’explique par des sols riches et une longue tradition sylvicole (forêts
royales). Cependant, les professionnels s’accordent à dire que la très bonne qualité (qualité 1) a
tendance à diminuer par vieillissement des forêts et par manque ou absence de gestion sylvicole.
► Une desserte satisfaisante malgré des problèmes d’accès aux forêts ► Les 89% des forêts franciliennes (privées et publiques) bénéficient d’une distance de débardage
inférieure à 500m. ► Avec 13% de distance de débardage supérieure à 500 m la forêt privée est moins bien desservie que la
forêt publique (7%). ► Bien que les distances de débardage soient faibles, l’accès aux forêts reste difficile (rond point non
adaptés, limitation de tonnage, forte circulation, déficit de places de retournement). De plus le maintien des accès existants est difficile du fait de la pression de nouveaux projets urbains et de la difficulté à apprécier les enjeux par les acteurs en charge des transports et de l’aménagement.
► Un volume sur pied de 46 Mm3 pour un accroissement naturel compris entre 0,8 et 1,6 Mm3
► Le volume sur pied total est estimé à 46 Mm3 avec un accroissement naturel estimé entre 0,8 et 1,6
Mm3 selon les sources. Les feuillus représentent 93% du volume sur pied. Le chêne rouvre (12 Mm3),
le chêne pédonculé (7 Mm3), et le châtaignier (6 Mm3) composent 54% des volumes sur pied. La part
du chêne rouvre et du châtaignier est 1,5 fois plus importante qu’au niveau national
► La production biologique annuelle est entre 3 et 6 m3/ha, contre 6-7 m3/ha au niveau national. Ce faible
niveau de production s’explique en partie par une faible pluviométrie et une forêt vieillissante. Le volume
moyen sur pied à l’hectare est d’environ 176 m³/ha en forêt privée francilienne (149 m³/ha au niveau
national) et 177 m³/ha en forêt publique (181 m³/ha au niveau national).
Chêne rouvre
Chêne pédonculé
Châtaignier
Autres feuillus
Tous conifères
Volume de bois par essence
(part en Mm3)
Source : EAB 2010; moyenne récolte 2009,2010, 2011; PPRDF, IFN , retraitements EY
4
Source : IFN
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Public Privé
Récolte par type de propriété
(part en m3)
La récolte de bois Une chute de la mobilisation en forêt privée
La récolte commercialisée (BO / BI / BE)
* : hors bois non commercialisé (autoconsommation,…)
Type de bois récoltés (part en m3)
Bois d'œuvre Bois d'industrieBois énergie Source : EAB 2010; moyenne récolte 2009,2010, 2011; PPRDF, retraitements EY
► Une baisse majeure de la récolte…
►La récolte de bois (BO/BI/BE) des années 2000 (2004-2010) a diminué de 40% par rapport aux années 1990 (1991-1999).Cette baisse de la récolte a pour conséquence la capitalisation des bois sur pied.
►En 2010, 55% de cette récolte est certifiée : 51% pour le bois d’œuvre et 79% pour le bois d’industrie.
►Environ 45% de la récolte francilienne provient de la Seine et Marne, 30% des Yvelines et 12% du Val d’Oise
►Une part importante de la récolte n’est pas commercialisée et n’entre donc pas dans les statistiques. Cette part dite « autoconsommée » est estimée à environ 400 000 m3. Ce bois est destiné principalement à un usage de bois de chauffage.
► … causée en majeure partie par une baisse de l’exploitation de la forêt privée
►Jusqu’en 2003, la contribution de la forêt privée est restée prédominante (plus de 50% de la récolte totale) avec une récolte comprise entre 200 000 et 300 000 m3 .
►A partir de cette date, la contribution de la forêt privée n’a cessé de diminuer.
►La récolte privée est aujourd’hui estimée autour de 100 000 m3 soit un tiers de la récolte francilienne.
►L’exploitation forestière en Ile-de-France possède plusieurs contraintes administratives (demande d’autorisation), sociétales (pressions et plaintes des élus, voisins, visiteurs), logistiques (axes routiers engorgés et peu adaptés au gabarit des grumiers), d’organisation de chantier (pénurie des ETF), règlementaires (obligation de repeuplement après une coupe). L’ensemble de ces contraintes ainsi qu’un prix du bois resté inchangé depuis 30 ans, n’incite pas les propriétaires privés à exploiter leurs forêts.
► … une nouvelle dynamique apportée par le bois énergie
►La récolte a principalement diminué suite à l’effondrement de la récolte du bois d’industrie. La récolte de bois d’industrie a été divisée par 5 en 10 ans.
►Pour le bois d’œuvre, les volumes ont baissé de 35% sur les 10 dernières années.
►Dans le même temps la récolte de bois énergie a été multipliée par 2 avec une grande partie de bois bûche.
►15% de la récolte (essentiellement du bois d’œuvre) est directement exportée principalement en Chine et en Europe du Sud (Espagne, Italie, Portugal)
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Le rôle social et environnemental de la forêt Le rôle prépondérant aux yeux des franciliens
►Une fonction sociale capitale face à la densité de population
►La surface forestière disponible par habitant est dix fois moins élevée en Ile-de-France que dans le reste du pays.
►L’accueil du public est une fonction fondamentale des forêts situées proches de zones urbaines denses.
►La fonction récréative des forêts est en progression. Cela se traduit par une augmentation des surfaces
forestières publiques de 40% depuis 1969.
► Le nombre de francilien allant en forêt a augmenté de 30% au cours des 30 dernières années et représente
aujourd’hui 6,16 millions de visiteurs par an. La forêt publique recense plus 100 millions de visites par an, dont 75%
en forêt domaniale.
►Les franciliens et l’utilisation de la forêt
►Les franciliens sont sensibles en matière de paysage forestier et d’aménagement de la forêt.
►La promenade, l’observation de la nature, le sport et le repos sont les principales occupations des franciliens en
forêt.
►Fontainebleau est la forêt la plus attractive d’Ile-de-France.
►Une fonction environnementale
►La forêt permet de limiter le ruissellement, un phénomène particulièrement important à la vue de l’augmentation
des zones urbaines imperméables.
►La forêt constitue un refuge important pour la biodiversité francilienne et la pollution atmosphérique est filtrée par
les arbres.
►A ce titre, la pression urbaine est fortement en faveur de la protection des forêts franciliennes. La région
comptabilise au total 251 sites classés et 238 sites inscrits, soit 21% de la superficie totale.
►Outre 4 réserves naturelles nationales, l’Ile de France comprend 10 réserves naturelles régionales, 4 forêts de
protection, 98 000 ha de réseau Natura 2000 et 35 arrêtés de protection Biotope.
► Une filière engagée sur les 3 piliers du développement durable
►La multifonctionnalité de la forêt (exploitation bois, chasse, récréativité, préservation de la biodiversité) permet à
la filière d’être impliquée et de s’engager pleinement dans le développement durable.
700
77
France IDF
Ratio de m² de forêt par habitants
6
Source : PPRDF, CREDOC
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La chasse en Ile-de-France Un loisir concurrençant l’exploitation forestière
► Une pression cynégétique critique pour le renouvellement de la forêt
► La population de cervidés et de sangliers a connu une explosion démographique au cours des deux
dernières décennies. Les prélèvements de la chasse ne permettent plus de réguler cette population. « La
chasse ne parvient plus à jouer son rôle régulateur entre faune sauvage, forêt et flore. » (Syndicat de la
chasse).
► La pression cynégétique est telle que certaines forêts voient leurs surfaces diminuer. La conséquence
directe est la grande difficulté, voire l‘impossibilité, pour les propriétaires forestiers de régénérer la forêt.
La seule solution est de protéger ces repeuplements, mais le coût important de cette opération dissuade
les propriétaires de repeupler les forêts et voire de les exploiter, pour ne pas devoir reboiser.
Un choix évident !
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Source : FICIF, entretiens EY
►Un loisir au moins aussi rémunérateur que l’exploitation forestière et moins contraignant
► L’Ile-de-France compte 42 703 chasseurs en 2012.
► Un propriétaire forestier peut tirer des revenus de la chasse en louant sa forêt aux chasseurs. Le bail de
chasse se négocie autour de 80€ à 120€/ha/an en région d’Ile-de-France. Les contraintes pour le
propriétaire de cette location sont moindres : pas ou peu d’exploitation pendant la période chasse.
► Dans le même temps, si ce même propriétaire forestier souhaite exploiter sa forêt il peut espérer vendre 3
m3/ha/an (accroissement naturel moyen) à un prix de 40€/m3 de bois d’œuvre, ce qui lui fait un revenu
total de 120€/ha/an. Cependant, l’exploitation forestière nécessite :
► de demander les autorisations d’exploitation,
► de faire face aux plaintes du maire, des voisins, des promeneurs,
► de trouver des ETF, transporteurs,
► de réaliser une opération de repeuplement (1 500 à 2 000€ pour reboiser un hectare entier, ce qui
n’est pas le cas dans notre exemple).
► En conclusion, l’exploitation forestière est contraignante pour le propriétaire, insuffisamment
rémunératrice voire coûteuse (dans le cas de certains repeuplements nécessitant des protections) alors
que la location aux chasseurs assure un revenu régulier et une certaine tranquillité.
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Résineux Feuillus
Type d'essences sciées (part en m3 de sciage)
1ère transformation : sciage Un maillon quasi-inexistant laissant place à un sciage extrarégional de proximité
Le sciage ►Des volumes de sciage très faibles
►Alors qu’au milieu des années 70 près de 75 000 m3 étaient sciés, il n’en reste plus que 2 127 m3 par
an. Ce volume correspond à un peu plus de 5 000 m3 de grumes. La plus grosse scierie du territoire
(Roeser), basée en Seine et Marne, traite 3 000 m3 de grumes équivalent à 1 200 m3 de sciage. Les
autres scieries (4-5) sont de taille plus modeste et peuvent être qualifiées d’artisanales. Elle réalisent
chacune entre 100 et 500 m3 de sciage par an.
►L’essentiel du sciage des bois franciliens est réalisé hors Ile-de-France dans les départements et
régions limitrophes : Oise, Aisne, Yonne, Eure, Loiret, Normandie.
► Un sciage de feuillus
►Les scieries franciliennes se sont adaptées à leurs forêts, et elles scient actuellement 95% de feuillus.
Les sciages de résineux ne représentent que 110 m3, soit 5% des volumes. Le chêne, essence
majoritaire des forêts franciliennes, représente 61% des volumes sciés.
►Les scieries franciliennes travaillent majoritairement en débit sur liste, quelques merrains sont
également fabriqués. On retrouve également la fabrication de poteaux, clôtures à base de châtaigniers.
►Les produits connexes de ces entreprises sont valorisés par les plateformes locales de bois énergie.
►Une quasi disparition des scieries
►Il ne reste plus que 6 scieries en Ile-de-France alors qu’il y en avait encore une soixante il y a 40 ans.
►Cette disparition s’explique par une pression forte de l’urbanisation : coût du foncier, nuisances sonores
et visuelles. Les scieries sont caractérisées par un niveau de rentabilité faible. Aujourd’hui l’utilisation du
foncier (sur lequel est bâti les scieries) pour des usages immobiliers (location/vente terrain ou
immeuble,…) est bien plus rentable que l’usage industriel qui en est fait actuellement. Cette concurrence
d’usage et de niveau de rentabilité est largement en défaveur des scieries, mettant en danger la pérennité
des dernières scieries franciliennes.
►Le maintien de l’activité de scieries actuels tient plus du devoir moral (entreprises familiales souvent
centenaires) que de l’intérêt économique.
Source : EAB 2010; moyenne récolte 2009,2010, 2011; PPRDF, retraitements EY
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La récolte du bois d’œuvre Une valorisation des grumes de chênes très dépendante de l’export
Type d'essence récoltées (hors BE)
(part en m3)
Résineux Feuillus
Chêne 58%
Hêtre 4%
Châtaignier 14% Frêne érable
3%
Peuplier 11%
Autres feuillus 3%
Résineux 7%
Volume de bois d’oeuvre par essence
(part en m3)
► Une récolte de feuillus
►Prédominance du feuillus malgré une bonne mobilisation du résineux
►Les volumes récoltés de feuillus sont relativement stables entre 2009 et 2011
►Quant à la récolte de résineux elle progresse de +50% sur la même période
►25% des feuillus récoltés (hors bois énergie) sont à destination de la trituration contre
35% pour les résineux
► Le chêne et le châtaignier = 3/4 de la récolte de bois d’œuvre
►72% de la récolte de bois d’œuvre est réalisée sur des essences de chêne et de
châtaignier. Le chêne avec 85 000 m3 est l’essence majoritairement exploitée. Il est
destiné à près de 88% au sciage, le reste étant utilisé pour le tranchage ou la fabrication
de merrains pour la tonnellerie.
►La récolte de résineux concerne principalement le pin sylvestre (3 600 m3), le douglas (2
100m3) et le sapin, épicéa (2 000 m3)
► Une récolte de bois d’œuvre principalement exportée hors région et à l’international
►20% de la récolte d’Ile-de-France de bois d’œuvre est directement exportée
►79% de la récolte quitte l’Ile-de-France pour d’autres régions françaises (Oise, Aisne,
Yonne, Eure, Loiret, Normandie) pour y être transformée dans des scieries (habituellement
rattachées à d’autres massifs) ou partir à l’export.
►Aujourd’hui, l’export est un débouché majeur des grumes de chêne et de châtaignier par
exemple. Néanmoins, la demande internationale n’a pas été épargnée par la crise. Les
demandes de certains pays ou de certaines essences se sont écroulées.
Essence Evolution
marché Pays
Peuplier - - Asie
Chêne ++ Chine
Hêtre - Chine
Frêne + Asie
Châtaignier = Italie
Destination des exportations de feuillus
Source : EAB 2010; moyenne récolte 2009,2010, 2011; PPRDF, retraitements EY
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1ère transformation : hors sciage Un maillon quasi-inexistant en IDF et une baisse de la demande des régions voisines
Localisation des usines produisant des pâtes de cellulose
Localisation des usines produisant des panneaux de fibres ou de particules
Localisation des usines produisant des panneaux contreplaqués et décoratifs
plaqués bois
► Des usines de trituration basées hors région, utilisant la forêt francilienne comme zone
approvisionnement secondaire
► Aucune usine de 1ère transformation n’est installée sur le territoire francilien. Les usines de trituration les
plus proches Stora Enso (Pas de Calais) et Norskeskog (Lorraine) sont alimentées à partir d’épicéa et
de peuplier, et Kronofrance (Centre) à partir de pin. Toutes ces essences sont marginales en Ile-de-
France. Isoroy basé Bourgogne s’approvisionne pour partie dans le Sud Est francilien (forêt de
Fontainebleau).
► Des fermetures d’usines de pâte à papier privant de débouchés la forêt francilienne
► La récolte de bois d’industrie dans la région francilienne a été divisée par 5 en 10 ans.
► Cette chute du bois d’industrie est la conséquence de l’effet « après tempête », où des quantités de bois
importantes ont été coupées dans un intervalle de temps très court créant des stocks de bois d’industrie
très importants et dans le même temps diminuant de manière importante le stock de bois sur pied.
► De plus, en 2011 la fermeture de l’usine M-Real à Alizay, dans l'Eure (27) a privé tout le quart nord-
ouest de la France d’un débouché de 1,2 million de tonnes de bois (fournis par 80 exploitants forestiers).
La fermeture de l’usine SAICA à Venizel (Aisne) a fait également baissé la demande en bois d’industrie.
Remarque : certaines activités de première transformation hors sciage sont développées dans la partie 11
sur l’aménagement intérieur et extérieur.
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Source : FCBA
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2ème transformation Artificiellement importante et déconnectée de l’amont
► Définition, caractérisation de la 2ème transformation
► Ce secteur regroupe des activités telles que la fabrication de papier-carton, d’emballages en bois, la
fabrication de charpentes et autres menuiseries, la fabrication de placage et panneaux en bois,
l’ameublement.
► Ce maillon est le fournisseur des marchés de consommation du bois qui sont l’ameublement, le
bâtiment, l’emballage et l’impression écriture.
► Un poids de la 2ème transformation faussé par la présence l’activité des sièges sociaux…
► Selon l’INSEE, la deuxième transformation représente près de 10 000 emplois en Ile-de-France dont la
moitié est concentrée dans l’industrie du papier-carton. Cependant, la grande majorité de ces effectifs
(plus de 75%) est composée d’emplois tertiaires issus des activités des sièges sociaux. De plus, ces
entreprises n’ont pas d’activités industrielles sur le territoire francilien. On citera pour exemple les
entreprises : UPM France et Georgia Pacific qui ont respectivement un chiffre d’affaires de 850 M€ et
800 M€ mais dont les usines sont en province.
► Les activités de 2ème transformation de type industrielles (fabrication de papiers-cartons ou de meubles
sont peu présentes sur le territoire. Sur le terrain la 2ème transformation est représentée par un tissu de
PME de moins de 20 personnes.
► …une déconnexion avec la filière francilienne
► Les activités de 2ème transformation ayant une activité de production sur le territoire sont déconnectées
de la filière francilienne amont. Plusieurs raisons à cela : quasi-absence de la 1ère transformation,
inadéquation de l’offre de la forêt francilienne (feuillu) et de la demande (résineux). De plus ce maillon
de la 2ème transformation est souvent positionné sur des marchés de niches, les marchés principaux
(charpentes, bois construction, emballage) étant disputés par des leaders de province ou de
l’international.
Source : http://www.economie.gouv.fr/dynamiser-filiere-bois
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La filière Bois Energie Un marché connaissant une forte croissance
Source : www.biomasseenergieidf.org, étude préalable à l’élaboration du volet combustion de la Biomasse en filière collective du Schéma
Régional Climat Air Energie (SRCAE) d’Ile-de-France réalisée par le Inddigo,
► Un enjeu fort…connaissant une belle croissance
► Le Grenelle de l’environnement et les assises de la forêt ont affirmé le rôle important de la filière bois
énergie dans la transition énergétique de la France. Cela se traduit en Ile-de-France par un quasi
doublement de la mobilisation de bois énergie.
► En 2009, l’étude CEDEN recensait 11 chaufferies biomasse en fonctionnement en Ile-de-France pour une
consommation de l’ordre de 6 100 tep/an. En 2011, les données de l’ADEME et de le Région d’Ile-de-
France font état de 33 chaufferies biomasses (24 chaufferies collectives et 11 industrielles), consommant
18 150 tep/an soit 70 000 t/an. En 2013, l’ADEME et l’ARENE identifient 68 chaufferies biomasses (40
chaufferies collectives sur réseau de chaleur, 20 industrielles, 8 collectives dédiées) consommant 440 000
tonnes en 2013 (dont 290 000T de plaquettes forestières, 5 000T de connexes industries du bois et 82
000T de bois classe A°
► Ces chaufferies ont une puissance cumulée de plus de 240 MW. Ces chaufferies se situent en majorité
dans des zones périurbaines ou rurales. Leur taille est très variable ; 50% d'entre elles ont une puissance
supérieure à 720 kW.
► Le réseau se compose de grosses chaufferies alimentant des réseaux de chaleur urbains, positionnées à
proximité de Paris, et de petites chaufferies dédiées à des locaux publiques (école, mairie,…) positionnées
en zone périphérique. Le PNR du Gâtinais vient de créer une SCIC Bois Energie (Société Coopérative
d’Intérêt Collectif) ayant pour but de développer le nombre de chaufferies sur le territoire et de sécuriser
leurs approvisionnements.
(en septembre 2013)
► Une consommation 2013 ayant déjà atteint les estimations à horizon 2020… une situation créant des
tensions
► Au-delà de l’augmentation continue du nombre de chaufferies, les projections du SRCAE à horizon 2020 se
basent sur une consommation de 700 000 t/an de biomasse, soit une multiplication par 9 de la
consommation de l’année 2011, dont 220 000 tonnes proviendraient des forêts de la région. Or en 2013 en
comptabilisant les besoins des projets existants, en construction et en cours l’objectif de mobilisation
régional de 2020 est quasiment déjà atteint.
► Cette tension sur les approvisionnements contraint certains fournisseurs de plaquettes à limiter le nombre
de chaufferies qu’ils approvisionnent
► Le manque de structuration de l’amont, laissant craindre des ruptures d’approvisionnement, est un frein
important au développement des chaufferies, et attire toute la vigilance des maitres d’ouvrage
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La filière Bois Energie Une croissance des projets nécessitant une structuration de l’amont
Source : www.biomasseenergieidf.org, étude préalable à l’élaboration du volet combustion de la Biomasse en filière collective du Schéma
Régional Climat Air Energie (SRCAE) d’Ile-de-France réalisée par le Inddigo,
► Un débouché soutenant la filière bois… mais en concurrence avec d’autres débouchés
► La mobilisation de 1 m3 de bois d’oeuvre rend disponible 1 m3 de bois énergie via la valorisation des
rémanents, des produits connexes de la 1ère et 2ème transformation et des produits bois en fin de vie.
► La création de chaufferies permet également aux collectivités de valoriser leurs déchets d’entretien
d’espaces verts (bois d’élagages).
► L’augmentation de la demande en bois énergie et bois de chauffage a permis de compenser pour partie la
baisse de la demande en bois industrie. Le bois de chauffage, plus rémunérateur pour le propriétaire,
concurrence fortement le bois énergie sur les approvisionnements. Dans le même temps, l’évolution de la
stratégie de l’ONF, avec ses filiales ONF Energie et ONF Molinario, perturbe les acteurs, présent sur ce
marché, qui voient leur fournisseur devenir concurrent.
► Un prix du MW/h en augmentation mais toujours peu incitatif…
► Le modèle économique des chaufferies à biomasse est basé sur un prix de la ressource faible, ce qui
permet de rendre ce moyen de production énergétique viable et compétitif.
► Le prix du MW/h est passé de 20€ en 2010 à 23€ en 2013. Cette augmentation de 3€ est la conséquence
d’une difficulté à approvisionner les chaufferies. Ce prix du MW/h qui peut être qualifié de faible contraint
les fournisseurs de plaquettes forestières à pratiquer des prix à l’achat faible. Ces prix faibles ne permettent
pas de rémunérer de manière décente le producteur.
► De plus, malgré un prix d’achat faible (10-15€/m3 sur pied) la valorisation en bois énergie peut permettre
dans certains cas de financer la sylviculture (éclaircies, 1ères coupes,…). Néanmoins le prix reste peu
incitatif pour le propriétaire forestier.
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Le marché du bois construction Un marché en croissance, mais encore marginal en IDF
Source : France Bois Forêt, TEE
► Une région en retard sur le bois construction…malgré une forte spécialisation des entreprises
► Les entreprises de la construction bois sont positionnées sur trois métiers : la conception technique, la fabrication de
composants de structure, et la mise en œuvre.
► Avec 4,2% de construction bois dans le marché de la construction individuelle, l’Ile-de-France est la dernière région
française en matière de construction bois. La moyenne nationale est à 11,3%. Cette activité représente en Ile-de-
France un chiffre d’affaires de 44,4 millions d’euros (hors isolation thermique par l’extérieur et charpente) pour l’année
2012, soit 2,2% de l’activité nationale estimée à 2 milliards d’euros.
► Cependant, la part de la construction bois dans le chiffre d’affaires total des entreprises positionnées sur ce marché est
de 64% en Ile-de-France, alors que la moyenne nationale est de 51%. Les entreprises franciliennes sont
caractérisées par un niveau important de spécialisation en construction bois, c’est même le taux de spécialisation le
plus important de France.
Part de la construction bois (dans le marché de la
construction individuelle)
IDF Moyenne nationale
Chiffre d’affaire de la construction bois
individuelle
► Un marché national en croissance
► La construction bois est également présente dans d’autres types de construction :
► Le système constructif le plus utilisé par les entreprises au niveau national est l’ossature bois (75%), suivi par le
système des poteaux poutres (12%), puis du bois massif empilé de type madrier (5%).
► De part sa faible densité, le bois est une solution idéale pour les agrandissements verticaux et horizontaux en milieu
contraint. De plus il peut être utilisé en parement / bardage.
► De part la taille du marché francilien, des entreprises extrarégionales et internationales importantes sont présentes,
concurrençant les PME régionales
Maisons individuelles
(secteur groupé)
Total maisons individuelles (secteur
diffus + groupé)
Logements collectifs
Opération d’extension surélévation
Bâtiments tertiaires privés
et publics(4)
Part de la construction bois dans le marché 7,4% 10,2 % 4,1 % 19,8 % 4,8 %
Tendance d’évolution du marché +++ ++ + +++ ++
10
► Une évolution de la réglementation créant des opportunités pour le matériau bois
► Une mise en application et une évolution de la réglementation (RT 2012 et 2020) vont contraindre à isoler les
bâtiments d’Ile-de-France, soit 700 millions m² de façade. Le bois est un matériau compétitif pour ce type d’usage, ce
qui permettrait de créer un débouché important.
► La dynamique positive de la création des éco-quartiers est également un vecteur positif pour l’utilisation du bois dans la construction
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La filière bois construction Des défis à relever
Source : entretiens EY
► Une prédominance des résineux importés dans le bois construction
► Le secteur de la construction s’est normalisé autour de l’usage de résineux. Aujourd’hui, la majorité du bois de
structure est du résineux. Ces produits proviennent généralement de l’Est de la France (Vosges-Jura) mais
également en grande quantité des pays Nordiques et de l’Allemagne, du fait du manque de compétitivité de la
filière française (produits non séchés et/ou plus chers).
► Le marché francilien du bois construction est aujourd’hui totalement déconnecté de la production francilienne, du
fait de l’absence de 1ère transformation sur le territoire et de l’inadéquation de l’offre (feuillu) avec la demande
(résineux).
► Des solutions techniques pour valoriser le feuillu mais des verrous économiques et culturels
► Des études sont menées sur l’utilisation des feuillus dans la construction (notamment par le FCBA). Les premiers
résultats ont montré une substitution possible sur le plan technique. Cependant de nombreux autres freins sont à
lever : changement culturel, des systèmes constructifs à redéfinir car actuellement basés sur des résineux, une
différence de coût encore en défaveur du feuillu, une longueur de portée plus faible.
► D’autant plus qu’au niveau local, la production de bois de feuillus à destination de la construction est inexistante
et que la filière au niveau national est en difficulté et ne propose pas toujours des produits techniquement adaptés
(absence de séchage et de rabotage).
► La valorisation du feuillu francilien dans la construction nécessite la création d’une filière locale.
► Le marché de l’agencement est un secteur à valeur ajoutée valorisant des feuillus (chêne principalement). Ces
produits nécessitent un savoir-faire particulier de plus en plus rare en France (entre 10 et 20 entreprises). Seul
Marotte (2ème transformation) possède encore ce savoir-faire en Ile-de-France, la 1ère transformation a disparu.
De plus ce marché est frappé par la crise, et la concurrence extra-régionale et internationale est forte.
► Les freins à la construction bois encore persistants
► Bien qu’étant un mode de construction traditionnel, la construction bois est perçue comme un processus constructif innovant mais doit faire face
à des réticences « culturelles ». L’environnement réglementaire et normatif est historiquement défini autour de la construction béton, présentant
un certain nombre de limites dans l’application (limites dans la mise en œuvre du code d’urbanisme, exclusion de l’utilisation de parements
extérieurs de façade en bois dans les logements de 3ème et 4ème famille, IGH,…). Les bureaux de contrôle par manque de sensibilisation à la
construction bois peuvent être bloquants sur certains projets. Enfin, les architectes et charpentiers ne sont pas tous formés à la construction bois
et n’optent pas forcément pour les principes constructifs optimums, impactant de manière défavorable le coût de la construction.
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L’aménagement intérieur et extérieur (1/2) Des marchés en développement et en cours de structuration
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Marché de l’aménagement intérieur
► Un marché spécialisé à forte valeur ajoutée … où le bois a su conquérir des parts de marché
► Le marché de l’aménagement intérieur est très lié à la dynamique de la construction, mais aussi de la rénovation. D’après les
opérateurs, la part du bois est en augmentation grâce à ses qualités techniques (maitrise énergétique, acoustique, adaptabilité…) et
esthétique, tout en restant compétitif par rapport à d’autres matériaux (acier, aluminium, verre, céramique,…). Le choix du bois en
matériau d’aménagement semble dépendre fortement de l’usage final et de la demande du client.
► Un marché de niche … l’agencement :
► Le marché de l’agencement est une niche au sein du marché global de l’aménagement intérieur mais permet de mettre fortement en
avant le matériau bois. Il est spécialisé en 3 secteurs d’activités distincts : les entreprises (sièges sociaux), l’hôtellerie, les magasins et
les établissements recevant du public. Selon l’UNIFA, le secteur rassemble 1 800 entreprises en France dont 220 en région d’Ile-de-
France. Ces entreprises sont souvent très artisanales (moins de 10 salariés).
► Le secteur de l’agencement est composé :
► Des fabricants et fournisseurs des produits spécifiques à destination de l’aménagement intérieur. En région d’Ile de France, les
activités de tranchage et de déroulage ont disparu il y a près de 20 ans et l’entreprise Marotte a été une des dernières
entreprises franciliennes a disposé d’un atelier de tranchage et de déroulage (atelier qu’elle a fermé dans les années 90). Cette
partie est désormais externalisée auprès des quelques fournisseurs français et internationaux capables de répondre aux
exigences de Marotte. A l’instar des scieries, l’activité de tranchage demande une surface importante. La pression foncière a eut
raison de cette activité. Néanmoins, l’entreprise Marotte a conservé ses ateliers de replaquage. Elle est positionnée sur le
marché de l’agencement, marché frappé par la crise et caractérisé par une forte concurrence nationale et internationale
(principalement en Ile-de-France).
► Des entreprises et corps de métiers intervenant sur les chantiers.
► D’agenceurs ayant à la fois une activité de services dans l’analyse du besoin et la définition des concepts, ainsi qu’une activité
de maître d’ouvrage réalisée en propre ou externalisée.
► Les tendances lourdes sont les suivantes : une hyper concentration du marché français dans la région d’Ile-de-France du fait de la
présence de sièges sociaux, une hôtellerie de luxe, des personnes à très fort pouvoir d’achat (1er marché français), ainsi qu’une très
forte concurrence nationale et internationale sur le marché francilien. Source : entretiens EY
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L’aménagement intérieur et extérieur (2/2) Des marchés en développement et en cours de structuration
11
Suite du secteur aménagement intérieur
► Un marché qui peut à terme mieux valoriser les feuillus
► De nombreuses essences (plusieurs centaines) sont demandées par les clients. On retrouve des bois exotiques mais en grande
majorité du chêne.
► La fabrication d’agencement en bois est réalisée principalement à partir de panneaux plaqués d’ébénisterie et de panneaux stratifiés,
et plus rarement à partir de bois massif.
Marché de l’aménagement extérieur
► Les français consacrent une part de plus en plus importante de leur budget à l’entretien et l’aménagement intérieur et extérieur de leur
habitation : 7% du budget des ménages selon l’INSEE.
► Le marché de l’aménagement extérieur comprend : les terrasses, les pergolas, les barrières & portails, les dalles, les platelages et les
mobiliers extérieurs fixes
► Le marché est partagé entre les artisans (paysagistes, entreprises générales du bâtiment, menuisiers) et les très petites entreprises plus
ou moins spécialisées sur le matériau bois (la part du bois dans ces activités représentent souvent moins du tiers de leur chiffre
d’affaires).
Source : entretiens EY
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► Une interprofession récente et qui devra encore évoluer vers plus de représentativité
► Une interprofession jeune, née il y a moins de 10 ans (septembre 2004), qui reste la dernière interprofession régionale du Bois et de la Forêt, créée ex nihilo sans structure d’origine,
► Une interprofession régionale structurée autour des syndicats et des fédérations à travers 5 collèges : recherche et développement, sylviculture, première et deuxième transformation, bâtiment et architecture, associations et organismes régionaux ou nationaux.
► Pour être plus représentative l’interprofession devra évoluer en terme de composition par une adhésion directe des entreprises.
► … connectée au réseau national des interprofessions régionales… ► Au niveau national, France Bois Région fédère 23 interprofessions régionales ou départementales
comme Francilbois et leur assure : ► Le développement économique, social et environnemental de la filière forêt-bois ► La mutualisation et la mise en synergie des moyens humains et financiers (redistribution des
recettes de la CVO) entre les régions ► L'harmonisation des actions interprofessionnelles dans le cadre d'une stratégie nationale
=> Le plan national de France Bois Région comprend plusieurs axes : ► Actions territoriales en Bois Construction – formation et prescription ► Prix national de la construction bois ► Actions de formation et prescription pour l’aménagement intérieur ► Actions de formation pour le bois bûche ► Isolement thermique extérieur en maison individuelle ► Isolement thermique extérieur en logement collectif ► Bois d’ici, bois locaux
► … et à l’interprofession nationale ►Au niveau national, France Bois Région est membre associé de l’interprofession nationale France Bois Forêt qui regroupe l’ensemble des professionnels de :
►l’amont forestier (propriétaires publics et privés), ►la graine et les plants forestiers, ►la première transformation du bois (scierie, rabotage, parquet massif, panneaux de bois), ►l’emballage en bois ►la mise en œuvre dans le bâtiment
Francîlbois : une interprofession jeune mais reconnue et connectée à des réseaux structurés
12
► Une dynamique nationale à prendre en compte : rapprochement des structures FBIE et FBF en concertation locale avec FBR , attente potentielle de ses structures d’un rôle de Francîlbois comme tête de pont sur certaines de leurs actions.
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► Une Interprofession encore très fragilisée par le manque d’un contrat de filière partagé entre les acteurs …
► L’absence de contrat de filière a plusieurs incidences pour l’Interprofession :
► Un projet insuffisamment structuré et dynamisant ► Peu voire pas de ressources humaines dédiées : un management général isolé mais néanmoins engagé, avec une
absence de ressources humaines dédiées (y compris support administratif et technique). La seule ressource est un animateur bois énergie mis à disposition par Arbocentre à temps partiel.
► Une très faible visibilité financière du fait d’engagements financiers non pérennisés (convention d’un an des financeurs), du montant, des actions financées, des attentes en matière d’interventions…. Mais aussi d’une très faible part des autres sources de financement dont les cotisations des membres ne permettent pas d’assurer les charges de fonctionnement d’une telle structure.
► …devant répondre à des attentes fortes
► Des acteurs économiques ayant de fortes attentes d’actions collectives de filière, à l’origine de la création de l’interprofession et relayées lors des manifestations clés (cf. Assises de la filière 2009 et 2011).
► De nombreux éléments tendraient à renforcer ces attentes d’actions de filière : une filière Forêt Bois en plein essor au niveau national, une région en forte évolution (urbanisme, rapport avec son environnement….), une nouvelle stratégie de soutien du secteur Bois & Forêt au niveau européen (reprise de la stratégie Bois de 1998)…
► Une décennie d’activité marquée par des hauts et des bas ► Une Interprofession qui a vécu 4 étapes clés :
► 2004 – 2006 : phase de préfiguration et création ► 2007 – 2010 : lancement des réseaux et chantiers clés. Les actions engagées ont permis d’apporter des résultats concrets
aux professionnels : 3 réseaux d’entreprises, Charte Bois Bûche, accompagnement de projet BE locaux, animation de la réflexion Bois de construction
► 2010-2012 : essoufflement de l’action et recentrage sur une à deux études d’intérêt réalisées par des tiers ► 2013 : redynamisation par le Pass Filière porté par le Conseil Régional d’Ile-de-France.
Francîlbois : une interprofession qui manque d’un réel projet de développement
► Le bilan des actions ► Un bilan des actions engagées depuis 6 ans qui permet d’attirer l’attention sur :
► Un bilan mitigé de réalisation : 7 actions réalisées (dont une sans Francilbois) et 7 actions en cours (avec ou sans moyen investi) sur 22 actions identifiées lors du programme pluriannuel, présenté en 2009
► Des actions assez orientées sur l’aval de la filière … tiré par une une volonté de créer les conditions favorables à la demande ► Faible stabilité des conventions (5 en 12 ans) : changement de partenaires et donc de périmètre d’actions
► Une animation réalisée par le Délégué Général appréciée par les acteurs, mais non suffisante au regard des enjeux ► Un manque de formalisation du pilotage des actions et de la communication des activités de l’interprofession qui est à mettre en lien
avec le manque de ressources
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► Un budget annuel oscillant entre 30 à 60 K€ ► Un financement irrégulier …
► Les sources de financement de l’interprofession sont :
► Très majoritairement les conventions passées entre les acteurs publics et Francîlbois
► Quelques prestations pour le compte des acteurs publics et organismes de la filière
► De façon très limitée des cotisations (moins de 2 000 €/an) et la CVO
► …qui ne permet pas d’assurer une continuité de missions, pourtant gage de confiance pour les financeurs et de mobilisation pour les acteurs de la filière ► En 2009, au niveau des conventions, un écart important entre le
budget et le réel perçu n’a pas permis de réaliser l’ensemble des actions planifiées.
► Les conventions couvrent le financement des actions et peuvent au maximum contribuer à 40% des dépenses. De nombreuses actions n’ayant pas abouties, n’ont pu bénéficier d’un nouveau cadre de financement et de ce fait ont été arrêtées.
► Les cotisations sont insuffisantes pour couvrir les frais de fonctionnement. Elles sont à l’heure actuelle et par la volonté du Conseil d’Administration très limitées dans un souci d’attractivité (50€ par membre).
► A titre d’information : ► L’Interprofession régionale Arbocentre a stabilisé depuis 3 ans un
budget de 350 K€ couvert à 50% par le Conseil Régional, 10% ADEME, 10% DRAAF-DIRECCTE, 10% Conseil Général, 20% filière .
Francîlbois : Focus 1 - Financements Un financement fragile déstabilisant l’activité de Francîlbois
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
Budgeté
Réel perçu
Montant annuel des conventions (€)
2006 -
2007
2007 -
2008
2008 -
2009
2009 -
2010
2010 -
2011
CRIF DRIAAF DRIAAF
CRIF
DRIAAF DRIEA
0
2 500
5 000
7 500
10 000
12 500
15 000
17 500
20 000
22 500
25 000
27 500
30 000
2009 2010 2011 2012 2013
Montant annuel des prestations facturées par Francîlbois (€)
ARENE ARENE
CRIF
AFEF
FBF
CBQ+
ARENE
ADEME
12
Source : Francilbois
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Francilbois : Focus 2 - les actions réalisées
Types d’action Nom action Etat d’avancement Etapes à venir Commentaires
Animation professionnels -
transversal
Mise en place de 3 réseaux régionaux: 1. Amont Forestier , 2.
Energie, 3. Construction-ameublement
2008/2009 Remobiliser les acteurs en fédérant les
réseaux en fonction du futur programme
d’actions
1. (30 acteurs), 2. (100 acteurs), 3.
(170 acteurs).
Aide de la région (cf. « aide des
réseaux locaux des petites
entreprises ») liée au CPER
Animation professionnels -
transversal
Mise en place d’Assises régionales de la filière Forêt-Bois d’Iile-de-
France
2009 / 2011 A poursuivre : annuel ou bisannuel ? 2011, financement de l’AEV
Bois Energie Mise en place d’une « Charte Bois Bûche »
2008 / 2009 Animation à maintenir Aide ARENE et ADEME.
Un résultat probant , car passé au
niveau national
Bois Energie Création du référentiel « Chaleur Qualité Bois + »
2009 / 2010 Animation à maintenir 7 adhérents approvisionneurs de
Biomasse
Marque détenue par l’AFNOR,
Bois Energie Territorialiser le bois énergie 2011/2012/2013 A poursuivre Convention ARENE permettant de
faire des études opportunité avec
l’animateur partagé avec
Arbocentre
Objectif de mettre en relation les
petits fournisseurs de BE et les
projets locaux de chaufferies
Bois Construction Réalisation d’une étude sur les modes constructifs bois
2012/2013 Diffusion et communication Etude réalisée par le CNDB –
Douzaine de fiches de chantier
avec estimation de coûts
Amont Forestier Réalisation d’une carte de desserte du
massif forestier d’Ile-de-France
2010/2012
Réalisé par les services de l’Etat et de la Région
? Réalisé par les services de l’Etat
et de la Région
A titre d’information
12
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Types d’action Nom action Etat d’avancement Etapes à venir Commentaires
Animation professionnels -
transversal
Création d’un annuaire professionnel de la filière
50%
2008/9/10/11/12/13
Une base Excel / Outlook existante mais
pas mise en ligne et nécessitant des
compléments d’informations
Demande actuelle auprès de la
préfecture d’un « emploi avenir »
afin de consolider la base
Animation professionnels -
transversale
Réalisation d’une cartographie quali/quanti du poids de la filière
régionale
50%
2012
Une étude existante commandée par la
DRIAAF et réalisée par l’INSEE, mais avec
certains secteurs à compléter (Bois
Energie, aval forte valeur ajoutée)
Bois Construction
Participation au palmarès de la construction Bois
70% Mise en place du prix régional à mettre en
œuvre
50 fiches renseignées par
FrancîlBois pour le Prix de la
construction nationale
Animation professionnels -
transversale
Promotion des métiers du secteur Forêt - Bois
50% A multiplier
Action avec les CFA Bois,
participation création site internet
Financement FBF pour le site
Animation professionnels -
transversal Structuration de l’offre régionale 50%
A communiquer et mettre en place les
actions assurant l'usage des bois locaux
A développer au-delà du BC
Etude « Valorisation des bois
locaux dans la filière bois
construction/aménagement »
réalisée par le FCBA mais pas
communiquée et peu valorisée
dans la filière
Bois Construction
Création d’un annuaire des
constructeurs bois 50%
2012/2013
66 constructeurs recensées
Action nationale financée par FBF
Bois Construction
Création de la « Charte Bois
Construction Environnement » 70%
Rendre opérationnelle la charte et la faire
valider par un groupe élargi d’acteurs
Les professionnels ont validés 4
engagements clés
Francilbois : Focus 2 - les actions en cours 12
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Nom action Etat d’avancement Etapes à venir Commentaires
Réhabilitation du bâti ancien Une demande exprimée par la CAPEB pour mettre en
place des projets de rénovation ITE accessible à leurs
entreprises – une seule réunion – pas de suivi
Projet à redimensionner : redéfinition des besoins
et des personnes à mobiliser
Formation à la prescription du bois local – démarche de traçabilité
Un projet pas engagé Intérêt à valider
Mise en place de campagne de mobilisation du bois auprès des
propriétaires forestiers
Une volonté exprimée de réaliser des actions avec
ONF-CRPF-Francîlbois
Renforcer les efforts d’animation des acteurs
CDA, CRPF, ONF
Actions qui ne se sont pas mises en
place faute de financement
Mise en place d’un label régional Bosi d’Ile de France
Un projet dont l’opportunité n’a jamais été démontré et
véritablement soutenue
Intérêt à valider
Changer la mentalité des citoyens et collectivités sur les coupes
Un projet qui n’a pas été porté par l’interprofession, mais
pour lequel l’ONF et le CNDB ont lancé une campagne
nationale « Plan de gestion des forêts périurbaine »
Plan à relayer et adapter sur la région IdF
Information des bureaux d’études sur
les qualités du bois feuillus d’Ile-de-
France pour la construction
Action pas engagée en continuité de l’étude CNDB Mettre en place un plan de sensibilisation des
bureaux d’études
Soutien à la mise en place de chantiers
pilotes - Mise en place d’équipe
pluridisciplinaire de construction bois
Un principe proposé: mettre en place des projets pilotes
de construction bois
et animer un groupe complet d’experts (scieur,
transformateur, constructeur, bureau étude, architecte)
sur les solutions bois construction
Identifier les chantiers pilotes potentiels en IdF et
les conditions de réalisation
Le statut de chantier pilote permet de
cadrer une construction en choisissant
les équipes (sans AO) et en limitant les
risques (à valider sur le plan juridique)
Création de plateforme de construction
- Relocalisation des entreprises de pré-
industralisation de modules constructifs
Un principe proposé : une collectivité accueille un
regroupement d’entreprises qui proposent des solutions
constructives en bois et qui forment des artisans/salariés
. Possibilité de mettre en place une SCIC
Identifier les projets et soutiens potentiels Un projet en 2010 qui n’a pas abouti a
été soutenu dans la région d’Île-de-
France
Francilbois : Focus 2 - les actions identifiées et qui n’ont pas été mises en œuvre
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Les mesures de soutien du FEADER 2007-2013 Bilan au 30/09/2013
► Près de 5,9 millions d’euros de crédits FEADER ont été engagés dans la filière sur la période 2007-2013
► Des actions en faveur de l’accueil du public plus importantes que le soutien à la mobilisation
► 3,8 M€ ont été consommés pour l’accueil du public en forêt alors que l’ensemble des mesures du PDRH représentent 2,9 M€ (programmés) dont 2,1
M€ ont d’ores et déjà été consommés.
► Un niveau de consommation hétérogène des aides
► De manière générale le niveau de consommation des aides a connu une accélération en 2012 et 2013
► Les mesures 125 A et 123 B connaissent un niveau de consommation satisfaisant avec respectivement 87% et 99% des crédits engagés.
► A l’inverse les mesures 122 A et B n’ont été engagées qu’à hauteur de 53%. Ces mesures connaissent une déficit de communication auprès des propriétaires forestiers. De plus, à cause de la forte pression cynégétique les reboisements doivent être protégés, or le coût de la protection n’est pas soutenu n’incitant pas les propriétaires à mettre en œuvre ce type d’actions.
► La mesure 341 A n’est consommée qu’à hauteur de 19% de l’enveloppe prévue. Seuls 3 dossiers ont été déposés et tous par le PNR du Gâtinais. Cette mesure nécessite l’implication de collectivités. Or ces dernières semblent manquer d’intérêt pour ce type de démarche.
► Les mesures FSE et FEDER n’ont pu être consolidées au niveau de la filière forêt-bois, mais à dire d’experts elles semblent sous utilisées par les acteurs de la filière.
► Notre intervention n’avait pas pour objectif d’établir un bilan physique et financier des aides de soutien à la filière aussi nous nous sommes limités aux mesures de soutien du FEADER. Les aides FSE, FEDER, aides directes des collectivités et de l’Etat et ADEME ne sont pas intégrées dans les chiffres ci-dessus.
Consommation des crédits affectés aux mesures forestières
Source : DRIAAF
12
ETAT Région FEADER Total engagé
Crédits
programmés
Mesure 123 B Mécanisation des travaux
forestiers 165 404 € 165 404 € 350 622 € 681 430 € 700 000 €
Mesure 122 A et B Aide à l'amélioration de
la valeur économique des forêts 49 637 € 50 519 € 100 156 € 200 311 € 380 000 €
Mesure 125A Soutien à la desserte
forestière 359 874 € 181 578 € 541 452 € 1 082 904 € 1 250 000 €
Mesure 341 A Stratégies locales de
développement forestier (SLDF) 29 759 € 74 450 € 104 209 € 560 000 €
Mesure 323 D Accueil du public en forêt 2 618 299 € 1 202 700 € 3 821 000 € NC
Total 604 673 € 3 015 801 € 2 269 379 € 5 889 854 € 2 890 000 €
Benchmark 2
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La gouvernance de la filière bois Exemple de la Région Centre : ARBOCENTRE
Président : Jacques Rollet
Délégué Général : Eric de la ROCHERE
Effectifs : 5 personnes
- Délégué général
- Chargé de Mission Bois Energie
- Assistante et Communication
- Chargée de Mission Construction Bois
- Chargé de Mission Travaux Forestiers - BTFC
Les hommes
Budget : 350 000 €
Financements :
- 45% Conseil Régional
- 13% DRAAF + DIRECCTE
- 12% ADEME
- 8% Conseil Général du Loiret
- 22% filière : cotisations 8% + FBF 8% +
participations et prestations 6%
Les finances
Les actions s’articulent autour des grands thèmes
suivants :
- AXE 1 : Améliorer l'efficacité et l'efficience des
moyens de l'animation mobilisée à l'échelle des
acteurs de la région et des territoires
- AXE 2 : Bâtir une politique sylvicole fondée sur le
renouvellement de la ressource, une mobilisation
accrue des bois et la garantie de complémentarité
des usages
- AXE 3 : Favoriser l'émergence d'une demande
"bois" et favoriser le rapprochement de la filière
avec la demande
- AXE 4 : renforcer la cohérence territoriale des
projets et usages du bois énergie
Les orientations
5 collèges :
- Recherche, développement et formation
- Sylviculture
- Travaux forestiers
- Exploitation forestière et la 1ère transformation
- 2ème transformation et bâtiment
Adhérents :
- 29 concepteurs
- 84 entreprises
- 46 organismes
Les adhérents
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Arbocentre Les principales actions menées en 2012 et 2013
Actions AXE 1 : Améliorer l'efficacité et
l'efficience des moyens de l'animation
mobilisée à l'échelle des acteurs de la
région et des territoires
Animation des partenaires et territoires - réunions, partenariats, et conventions
Animer les groupes de travail pour définir un programme d'actions dans le cadre de l'étude stratégique
Axe 2 : Bâtir une politique sylvicole
fondée sur le renouvellement de la
ressource, une mobilisation accrue des
bois et la garantie de complémentarité
des usages
Coordination des actions avec l'animatrice amont
Création d'un observatoire de la filière forêt bois régionale en ligne sur le site d'Arbocentre
Organisation du 1er Congrès Régional de la filière forêt bois
Suivi des actions de la BTFC
Organiser des rencontres de terrain décentralisées
Participation à des projets de recherche avec l'INRA
Axe 3 : Favoriser l'émergence d'une
demande "bois" et favoriser le
rapprochement de la filière avec la
demande
Faire connaitre les évolutions technologiques
Accompagner la 1ère transformation dans son adaptabilité à la demande
Faire connaître les entreprises et métiers de la filière
BC : Réseau d'entreprises, groupe d'amélioration technique
BC : Itinéraire de formation au bois dans la construction
BC : Participation aux salons Habitats de Tours et Orléans
BC : Palmarès 2012 de la construction bois en Région Centre
Axe 4 : renforcer la cohérence territoriale
des projets et usages du bois énergie
Mise en place de la mission régionale bois énergie
Suivi de l'avancement des projets de chaufferies bois dans le cadre de la mission régionale
Suivi des chartes "Energie Bois en région Centre" et "Centre Bois Bûche"
Suivi des actions bois énergie
Actions transversales
Relations avec les autres interprofessions régionales de la filière
Gestion et vie de l'association
Réalisation d’expositions/brochures
Réalisations de l’annuaire de la filière
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Les enseignements des pratiques européennes au sein des « régions capitales »
► Une forêt peu présente et dont l’usage est principalement social
et environnemental
► Une forêt par conséquent très peu exploitée, protégée et
fortement visitée
► Un marché du bois construction et bois énergie approvisionné
par des importations extra-régionales ou internationales pour
compenser le déséquilibre amont/aval de la filière.
► Un marché du bois énergie en croissance conforté par une
volonté politique favorisant les énergies renouvelables
► Une part de la construction bois dépendante de la culture bois du
pays et très variable d’un pays à l’autre.
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Superficie de la forêt
La récolte (BO / BI / BE)
Taux de boisement Nombre de scieries
Démographie
Nb d’habitants par ha de forêt
Brandebourg (Allemagne) Une filière structurée et productive
► Vocation de la forêt :
► Une forêt à vocation de production et multifonctionnelle
► Caractéristiques de la forêt :
► 9 700 km² de forêts protégées
► Une forêt de pins (à 76%)
► Organisation de la filière:
► Une gestion forestière structurée et déclinée du niveau national au niveau communal.
► Exploitation de la forêt
► Volume de bois sur pied: 238 million de m3
► 60% de forêts privées (99 000 propriétaires): Ne vendent que 50% de l’accroissement naturel
► 25% de forêts publiques appartenant à l’Etat de Brandebourg: Vend la totalité de son accroissement naturel
► 15% restant appartiennent aux communes, fédérations (entrainement militaire), etc.
► « Une forte croissance des scieries nécessiterait l’exploitation du bois inutilisé » (RobinWood)
► 1ere transformation
► Petites et moyennes scieries représentent 37 unités: 70 000m3 de bois par an (30% de leur production exportée ). Ces petites scieries se fournissent exclusivement dans la région.
► 2 grosses scieries (Klenk et Robeta): 1,3 million de m3 de bois par an (50% de leur production exportée).
► Bois Energie
► 14 centrales énergétiques biomasses: 1 million de tonnes de bois utilisé par an
► Prix de vente attractif pour les propriétaires pouvant à terme créer des tensions d’approvisionnement pour le bois d’œuvre et le bois d’industrie
► Artisanat et bois construction
► 5 800 entreprises enregistrées, regroupant essentiellement des charpentiers, des entreprises du secteur construction ainsi que des entreprises d’installation de matériel préfabriqué.
► Construction bois plus importante qu’en France, mais reste faible par rapport aux autres types de construction (12% de construction bois en Allemagne) La culture bois est plus forte dans les régions du Sud de l’Allemagne que dans les régions du Nord.
Source: Land Brandenburg; Future Forest Project; Robinwood
Superficie: 2 947 861 ha
Berlin
* Estimation sur la base de l’accroissement naturel moyen des forêts de la région de 9,2 million m³/an
43,8 hab/ha 11 789 234 hab. Rappel IDF: 269 000 ha 23% 6 scieries 311 000 m³
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Démographie
Superficie de la forêt
La récolte (BO / BI / BE)
Taux de boisement Nombre de scieries
Nb d’habitants par ha de forêt
* Sur les 4 400 ha de la forêt de Soigne, dont 1 700 ha sont dans la région de Bruxelles
Région de Bruxelles (Belgique) Une forêt sociale multifonctionnelle non productive
► Vocation de la forêt :
► L’objectif de la région est de développer une forêt sociale multifonctionnelle: conservation de
la nature paysagère, récréative, éducative et écologique (Plan de gestion de la forêt de
Soigne)
► Les fonctions de productions ont été reléguées au second plan et l’exploitation forestière se
limite à des coupes d’entretien
► Protection de la forêt:
► 52% du parc forestier appartient au réseau Natura 2000
► Organisation de la filière:
► Gestion des forêts par Bruxelles Environnement.
► Activité économique de la filière bois :
► Faible: La filière est essentiellement représentée par la gestion des forêts et espaces verts de
la région par Bruxelles Environnement (30 empois)
► Bois énergie
► Consommation de bois chauffage (bûche, pellets, plaquettes) : 47 GWh en 2011
► 90% d’importation pour répondre à ces besoins
► Bois construction :
► Culture bois du pays relativement faible
► Matériaux « Star » de construction : pierre bleue, dalles de carrelage en céramique, briques,
pavés Source: Bruxelles Environnement
Superficie: 16 138 ha
43,8 hab/ha 11 789 234 hab. Rappel IDF: 269 000 ha 23% 6 scieries 311 000 m³
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Superficie de la forêt
La récolte (BO / BI / BE)
Taux de boisement Nombre de scieries
Démographie
Nb d’habitants par ha de forêt
Grand Londres(1) (UK) Une filière inexistante
► Vocation de la forêt : Récréative et paysagère
► La fonction de production est inexistante dans le Grand Londres.
► Activité économique de la filière bois :
► Gestion des forêts motivée par la satisfaction et le bien être des habitants et des
entreprises.
► L’aménagement des parcs et la biodiversité des forêts urbaines sont au centre des
priorités
► Volonté de protection du paysage forestier.
► Ultra-protection des anciennes forêts pour leur biodiversité.
► Expansion de nouvelles forêts
► Bois énergie
► Aujourd’hui, Londres n’a quasiment pas d’expérience en bois énergie, car la filière bois est
très faiblement représentée et par manque d’espace pour les chaufferies à bois.
► L’objectif de réduction des émissions de CO2 de 20% pour la ville de Londres suscite
cependant un grand intérêt pour le développement de cette industrie;
► La difficulté logistique vis-à-vis de la proximité des fournisseurs de bois se pose.
► Bois Construction:
► Au Royaume-Uni: 22% de construction en bois et « le gouvernement s’est engagé à
augmenter la construction totale de logements à 240.000 par an d’ici à 2016. » (FCBA)
Source: London Energy Partnership; Mayor of London
(1) : il s’agit ici du Grand Londres, plus proche
du Grand Paris que de l’Ile-de-France.
Superficie: 157 200 ha
43,8 hab/ha 11 789 234 hab. Rappel IDF: 269 000 ha 23% 6 scieries 311 000 m³
Synthèse du diagnostic stratégique de la filière
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Atouts et Faiblesses de la filière Bois d’Ile de France
► Un marché régional important (bois construction,
aménagement, énergie) : le 1er de France qui est souvent
identifié comme une « vitrine » pour de nombreux marchés
(construction, ameublement,…)
► Une présence des représentants des acteurs clés de la
filière : interprofession, syndicat, fédération, état, structures
techniques, donneurs d’ordre des principaux marchés
(dont constructions) …
► Une relative bonne coordination et organisation de la
propriété forestière publique, via l’AEV, l’ONF et les
collectivités
► 10 régions forestières dispersées sur le territoire de l’IDF
dont certaines ayant une forte notoriété
► Une sylviculture jouant la carte de la multifonctionnalité
dans les grandes forêts domaniales, grâce à l’ONF
► Un potentiel de mobilisation supplémentaire non
négligeable de 100 à 900 000 M3 … accessible après levée
de nombreux freins (mobilisation des propriétaires,
facilitation des chantiers, …)
► Des débouchés de niches historiques à forte valeur
ajoutée pour les bois franciliens (tonnellerie, parquets,…)
ATOUTS FAIBLESSES
► Une déconnexion entre les acteurs de l’aval et de l’amont …
ils ont entre eux que très peu de liens économiques, stratégiques
(territoire ou secteur)
► Une Interprofession encore très fragilisée par le manque
d’un contrat de filière partagé entre les acteurs et qui doit
répondre à de fortes attentes
► Une prépondérance des essences de feuillus (chêne,
châtaigner, peuplier) faiblement attendues par le marché
► Un fort morcellement et parcellement de la forêt privée
► Un désavantage économique pour les entreprises du
territoire face à la concurrence extrarégionale : coût de main
d’œuvre élevée, turn-over important, hyperurbanisation,…
► Des volumes de sciage très faibles et une quasi-disparition
des scieries
► Un marché hyper-concurrentiel (ex : pose charpente)
► Un signal prix marché incitant à capitaliser plutôt qu’à exploiter
► Une filière bois en forte perte de vitesse, voire sinistrée sur
certains domaines : récolte bois sur propriété privée, première
transformation,
► Une filière trop souvent reléguée au second plan dans les
stratégies territoriales (règlementation des voiries, faible
exploitation des forêts communales)
► Concurrence avec d’autres usages : chasse, tourisme, …
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Opportunités et Menaces de la filière Bois d’Ile de France
OPPORTUNITES MENACES
► Un enjeu fort : le développement du bois énergie (plaquettes forestières, bois buche) mais en concurrence avec d’autres débouchés du fait de la dynamique de développement (une consommation 2013 ayant déjà atteint les estimations à horizon 2020 créant ainsi des tensions)
► Grenelle de l’environnement (objectif : 20-20-20) : Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) sont en développement et assurent une structuration de la filière bois au niveau local et 70% de la surface forestière régionale appartiennent à des sites Natura 2000
► Une forte vigilance envers la biodiversité ► Des organismes publiques intégrant des enjeux de
développement économique dans leur stratégie : Agence des Espaces Verts notamment
► La forêt publique recense près de 6 millions de visiteurs par an, dont 75% en forêt domaniale
► Des forêts faisant partie intégrante de la vie des franciliens
► La proximité de certains donneurs d’ordres de 2ème transformation et distribution (sièges sociaux)
► Une forêt privée peu exploitée
► Une tension sur l’approvisionnement en bois
énergie
► Une relative incompréhension entre acteurs de la filière,
ruraux, forestiers et urbains
► Des citoyens ayant un sentiment de gestion trop
productiviste de la forêt publique avec une mauvaise
acceptation de l’exploitation forestière de la part des
citoyens
► Pression urbaine qui devrait encore progresser (21%
des lisières forestières sont en contact direct avec
l’urbanisation) : : coût foncier, refus des nuisances,
circulation difficile
► Forte pression cynégétique contraignant les actions de
reboisement
► Urbanisation sauvage (mitage) des lisières de forêt
► Faible attractivité des activités primaires et secondaires
face au tertiaire
► La présence forte d’une concurrence nationale et
internationale liée à la taille du marché
► Un manque de structuration de l’approvisionnement en
bois énergie freinant le développement des projets de
chaudières.
Les enjeux de la filière
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forestiers
ETF
Coopératives
Scieries
2ième
transformation
Clients
industriels,
distributeurs,
Services
1- Définir et piloter un projet partagé au sein de la filière forêt-bois d’Ile-de-France afin de dynamiser les
acteurs économiques et institutionnels
3- Structurer une offre bois énergie pour être capable de répondre à
la demande francilienne croissante sans déséquilibrer les
autres sources de valorisation
2- Développer la valeur ajoutée de la ressource et
des activités économiques
franciliennes autour du bois en cohérence avec la demande de la région et des échanges avec les
régions limitrophes
4- Assurer une gestion multifonctionnelle de la
forêt, en fort partenariat avec les territoires
Les enjeux de la filière Forêt - Bois Ile de France
5- Coordonner une politique de promotion, d’innovation
et de transfert de technologie sur le territoire
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Les enjeux de la filière au regard du diagnostic stratégique (1/3)
► Définir et piloter un projet partagé au sein de la filière forêt-bois d’Ile-de-France afin de dynamiser les acteurs
économiques et institutionnels
► 1.1 Fédérer et mobiliser les acteurs de la filière et du territoire sur une vision à 15/20 ans :
► Partager la même vision de la filière en terme d’usages, débouchés et potentiels … mais aussi sur les
axes de développement clés à soutenir : « Cibler la mobilisation sur quelques opérations afin d’avoir
un véritable effet levier et au final des résultats ».
► S’entendre sur quel périmètre d’acteurs et de métiers, et via quelles actions (actions collectives en IDF)
►1.2 Garantir la bonne réalisation des actions du projet partagé de la filière par la mise en place d’une
gouvernance adaptée et reconnue aussi bien par les acteurs économiques et institutionnels. Un comité de
filière ad 'hoc « Comité Stratégique de filière » regroupant l’Interprofession, les professionnels de la filière, les
pouvoirs publics et les financeurs institutionnels, pourrait garantir la mise en place d’un projet de filière partagé, un
pilotage et un suivi du plan d’actions de la filière. Cela permettra également de soutenir l’interprofession dans sa
phase de redéploiement et de piloter directement ou de confier le pilotage de certaines actions à d’autres acteurs
(enjeux environnementaux, sociétaux, innovation, formation, …)
► 1.3 Formaliser la place de la filière Forêt - Bois d’Ile de France en matière de développement économique
& social & environnemental & territorial :
► Communiquer sur les caractéristiques et ambitions de la filière auprès des parties prenantes :
acteurs publics et collectivités, acteurs économiques et structures de représentation (syndicats fédération,
CCI, associations), structures de formation et représentation du consommateur & citoyens.
► Développer et assurer la cohérence des dynamiques territoriales ayant des actions impliquant les
acteurs de la filière Bois & Forêt : Collectivités, ONF, PNR, Syndicats territoriaux,
►1.4 Définir un plan d’actions prenant en compte les caractéristiques de la filière (discontinue & indépendance
des maillons, attentes fortes de multifonctionnalité de la forêt, potentiel mobilisé faible, fort poids de l’aval,
image/rayonnement d’une région capitale, potentiel sur des activités de niche à forte valeur ajoutée,…), les actifs
en place et des moyens disponibles.
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Les enjeux de la filière au regard du diagnostic stratégique (2/3)
► Développer la valeur ajoutée de la ressource et des activités économiques franciliennes autour du bois en
cohérence avec la demande de la région et des échanges avec les régions limitrophes
► 2.1 Capter et développer le potentiel du marché bois construction en adaptant les actions aux
spécificités du marché francilien (type d’habitation, type de rénovation, projets des territoires, engagement
collectif sur des objectifs de développement durable et limitation d’impact environnemental,…)
► 2.2 Se servir du marché francilien comme vitrine et accélérateur de projets de filières de
transformation et de services au plan local et régional : des projets phares en bois construction, des projets
qui peuvent répondre à des demandes croissantes de valorisation du bois en région Ile de France
(aménagement intérieur/extérieur, design, …)
►2.3 Maintenir une bonne attractivité de la filière notamment auprès des acteurs extra-régionaux : qualité
et services, certification, maintien de l’image positive et de forte valeur ajoutée,…
► 2.4 Sécuriser et développer les marchés extrarégionaux en soutenant les démarches partenariales
extra-régionales, notamment au niveau de la première transformation et potentiellement sur la deuxième
transformation. Passer d’une démarche opportuniste à l’export vers une démarche collective structurée en
recherche de valeur ajoutée.
► Structurer une offre bois énergie pour être capable de répondre à la demande francilienne croissante sans
déséquilibrer les autres sources de valorisation
► 3.1 Piloter au niveau du collectif les équilibres d’offre et de la demande
► 3.2 Structurer une filière pour lui assurer une croissance par de la création de valeur et non par une
destruction de valeur (sous-valorisation des bois, non respect de la réglementation, concurrence
désorganisée,…)
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Les enjeux de la filière au regard du diagnostic stratégique (3/3)
► Assurer une gestion multifonctionnelle de la forêt, en fort partenariat avec les territoires
► 4.1 Maintenir un objectif de mobilisation afin de pérenniser le potentiel forestier et le tissu
économique lié, tout en garantissant sur le territoire l’ensemble des complémentarités d’usages
(multifonctionnalité)
► 4.2 Qualifier et partager avec les acteurs concernés les modalités de la gestion multifonctionnelle :
seuils d’équilibre des activités, spécialisation des territoires, concertation et levée des points durs …
Communiquer sur l’importance d’une exploitation responsable et être vigilant à l’application d’un objectif
partagé de mobilisation.
► 4.3 Redynamiser l’amont forestier par des démarches locales concertées et choisies
► 4.3 Apporter de la valeur aux 6 millions de visiteurs en milieu forestier (Digital information)
►4.4 Maintenir la bonne qualité des dessertes au sein des forêts stratégiques
► Coordonner une politique de promotion, d’innovation et de transfert de technologie sur le territoire :
► 5.1Apporter aux acteurs de la filière une visibilité des différents moyens et programmes disponibles
dans la filière et réalisés par les structures régionales, nationales en Ile de France ou extra-régionales –
Proposer à terme le développement d’une plateforme d’innovation autour de la filière Bois
► 5.2 Identifier les fonctions de service attendues par les entreprises : mise en relation, financement, crédit
d’impôt, expertise technique …
► 5.3 Engager & optimiser les collaborations avec le pôle éco-construction Seine Aval et autres pôles de
référence : Pays de la Loire, Aquitaine,…
►5.4 Mettre en place, en coordination avec les actions nationales, un plan de formation – sensibilisation
– promotion des métiers, des produits et des savoir faire
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Les enjeux de l’Interprofession
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A ►Relancer la dynamique de l’interprofession en tenant compte des choix des parties prenantes sur la
gouvernance de la filière forêt-bois (quid du comité de filière) :
►Remobiliser les énergies et les moyens autour d’une interprofession qui doit confirmer son évolution
pour être plus fédératrice
►Améliorer la représentativité des maillons, notamment par une adhésion directe des acteurs économiques
clés au sein de l’interprofession tout en tenant compte des spécificités de la région comme la forte présence
des acteurs de prescription sur les marchés clés du Bois Construction et du Bois Energie.
►Préciser les rôles de l’Interprofession au sein du Comité Stratégique de Filière (si ce dernier est validé)
►Mettre en œuvre et financer les ressources et compétences au plan de l’Interprofession en privilégiant la
concertation/mutualisation avec :
► Les partenaires régionaux : Comité Stratégique de Filière, Conseil Régional IDF, DRIAAF & DRIEA,
Départements, ADEME, ARENE, ONF, AEV
► Les structures nationales qui soutiennent l’interprofession (FBR, FBF, FBIE, FCBA, CNDB, autres structures
nationales de représentation des maillons…),
► Les structures des régions proches ayant des enjeux partagés avec la filière d’Ile de France : Arbocentre,
Atlanbois, …
►Engager rapidement les actions/chantiers qui donnent de la légitimité à une interprofession : réseaux,
annuaire, observatoire des entreprises et des données économiques clés de la filière, participation aux « chantiers
nationaux »,…
Les enjeux de l’interprofession au regard du diagnostic stratégique
B
C
Etapes à venir 6
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Ateliers de Phase 2 : les thèmes abordés
Nous proposons la réalisation de 4 ateliers entre le 13 et 15 novembre 2013 (dates à valider) :
► Atelier A : « Comment allier demain la forte demande en bois énergie et la disponibilité de la biomasse sur le territoire ? »
► Participants : ADEME, ARENE, animateur BE de Francilbois, exploitants mobilisant du bois à destination du BE, fournisseur de BE, ONF Energie,
exploitants de chaufferies et réseaux de chaleur,
► Points abordés : potentiel réel de mobilisation à destination du BE, nouveaux modèles de mobilisation, organisation et structuration de la filière, filière
bois buche vs filière plaquettes forestières, écueil de la destruction de valeur par utilisation de BO en BE, création d’une cellule BE d’IDF, tension sur les
approvisionnements, dynamique des chaufferies à soutenir à l’avenir
► Atelier B : « Développement du bois construction, quelles actions collectives pilotées par la filière régionale ? Quelles
actions pour maximiser la création de valeur ajoutée sur le territoire ? »
► Participants : Constructeurs bois, CNDB, FCBA, Animateur BC Arbocentre/Atlanbois/Abibois, Architectes/Bureaux d’études/Bureaux de contrôle,
exploitants valorisant du BO, ADEME/ARENE
► Points abordés : actions à réaliser au sein de la région pour servir l’enjeu « plus de bois » (en cohérence avec les actions nationales), actions et projets
recherchées par les entreprises d’IDF, actions pour développer l’utilisation des bois locaux, renforcement de l’innovation, la R&D accessible pour les
entreprises du territoire, la formation, le transfert de technologie (ITE, Mixités bois-béton, bois-acier, bois-chanvre, construction en hauteur, rénovation),
partenariats extra-régionaux
► Atelier C : « Quelles filières dynamiser pour mobiliser et valoriser les forêts et bois local (hors BE) ? »
► Participants : exploitants forestiers, ONF, AEV, scieurs, entreprises d’aménagement, entreprises de 2ième et 3ième transformation, FCBA,
► Points abordés : Aménagement intérieur/extérieur, agencement commercial, innovation, design, positionnement « vitrine » de la région d’IDF,
sécurisation des circuits de valorisation du bois d’œuvre (autres régions et grand export), loisir, …
► Atelier D : « Quelle gouvernance pour la filière forêt bois d’ile de France ? Quelles actions pour l’interprofession ? »
► Participants : CRIF, ADEME, DRIAAF& DRIEA, ONF, DIRECTE, DRIEE, départements, administrateurs Franciîbois, responsables d’autres
interprofessions (à valider), syndicats et fédérations,
► Points abordés : gouvernance de la filière et soutien de l’interprofession, plan d’actions et moyens pour l’interprofession Franciîbois, moyens à mobiliser,
échange avec d’autres actions d’autres régions
► Des thématiques transversales abordées au sein de chaque atelier : Comment développer la gestion multifonctionnelle de la forêt
francilienne ? Comment mieux partager et préciser les informations de valorisation des bois et des forêts ? Quelles actions pour une filière
responsable (environnemental, social, sociétal, économique), Intérêt d’une Maison du bois et de la forêt en Région IdF ? Emploi et
formation ? Augmentation de la mobilisation du bois, bois recyclé et bois de fin de vie.
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Ateliers de Phase 2 : logistique et animation
► Période d’animation : 13, 14, 15 novembre
► Invitations : à faire partir semaine du 22 octobre avec une inscription qui pourra être proposée aussi lors du comité filière du 29 octobre
► Méthode d’animation des ateliers :
► Durée : 3 heures
► Outils et moyens : 2 consultants par atelier (animateur et rapporteur), brainstorming, matrice de hiérarchisation,
► Synopsis :
► Etape 1. (30 minutes) : tour de table, rappels des objectifs (étude et atelier), données clés du diagnostic et enjeux en lien avec
la thématique de l’atelier,
► Etape 2. (1h30) : identification des axes stratégiques d’intervention (en lien avec les enjeux) et proposition des actions à
soutenir (à maintenir, à développer, à modifier, à créer)
► Pause (15min.)
► Etape 3.(45 min.) : Sélection et hiérarchisation des actions prioritaires - Conclusions
Daniel Bonnabeau
Associé
Mobile 06 08 74 62 27
Ernst & Young Advisory
Tour Oxygène Tour First
10/12 Boulevard Marius Vivier Merle 1, place des Saisons
69393 Lyon Cedex 03 92037 Paris-la- Défense Cedex
Grégoire Machenaud
Directeur mission
Mobile 06 82 93 82 89