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FRAGMENTATION INTERCOMMUNALE EN PERIPHERIE DU

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Je souhaite remercier tout particulièrement Bernard Jouve qui m’a encadré tout au long de cetravail de recherche. Lors de chaque phase de réalisation de ce mémoire, ses conseils, sadisponibilité et son contrôle m’ont été d’une aide précieuse et ont permis l’aboutissement de cetravail.

Je tiens également à remercier tout l’équipe enseignante de ce Master de Sciences Politiqueset tout particulièrement Gilles Pollet, Didier Renard et Fabrice Bardet qui nous ont enrichis deleurs connaissances et apportés un intérêt et un soutien constant pour la réalisation de nos sujetsde recherche.

Il me faut bien entendu remercier aussi toutes les personnes qui m’ont accordé desentretiens, indispensables à l’approfondissement de mon sujet et à la réalisation de cette analyse.

Enfin, je remercie personnellement Benoît Facq avec qui j’ai pu partager mes déboires dechercheur débutant, mes parents qui sont allés jusqu’à une relecture complète de ce mémoire etmon « colocataire » qui m’a soutenu dans les nombreux moments de doute.

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[…] face au développement de l’urbanisation et à l’évolution, notamment spatiale,des territoires fonctionnels, c'est-à-dire ceux des activités économiques etsociales, le bon fonctionnement de cette organisation [collectivité locale], sonadéquation avec les territoires fonctionnels a été considéré comme un gage de sacapacité à gouverner les territoires urbains. Dans ce registre, les critiquesprincipales se sont attachées à dénoncer l’extrême fragmentation institutionnelledes systèmes de gouvernement urbain.3

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Une aire urbaine est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sansenclave, constitué par un pôle urbain, et par des communes rurales ou unitésurbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidenteayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées parcelui-ci.

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La Communauté Urbaine, elle ayant une envie, le souhait exprimé d’étendre sonpérimètre depuis longtemps puisque ça date de 97 ou 98 où on a fait un certainnombre de propositions aux communes de rejoindre la Communauté Urbaine.9

[…] La plupart [des communes sollicitées] ont exprimé leur volonté de restervraiment autonomes et certaines ont manifesté par différentes façons : despancartes, des défilés, etc. Hein, ça a été même assez vif.10

D’une certaine façon, Raymond Barre, avant Gérard Collomb, avait essayé detravailler sur ces questions et il avait beaucoup braqué les Communautés deCommunes périphériques parce qu’il avait parlé d’élargissement autoritaire duGrand Lyon, ça avait braqué tout le monde. Enfin, bref, l’hégémonie GrandLyonnaise, au secours le Grand Lyon vient, etc, ça avait beaucoup braqué.11 Uncadre de la Direction Prospectives et Stratégies d’Agglomération au Grand Lyon

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C’est la seule raison de la création de la Communauté, pour ne pas être absorbépar le Grand Lyon, c’est très simple.12 1er adjoint à la mairie d’une des communesde la Communauté de Communes de l’Est Lyonnais

En d’autres termes, et au prix cependant d’un nombre conséquents de conditionspréalables, la loi a explicitement prévu des dispositifs rendant possible unestratégie similaire à celles des OPA économiques, qu’elles soient « hostiles » ou« amicales » : la possibilité pour une ville centre, un groupe de villes ou un EPCIexistant de réunir, y compris contre leur gré, des communes adjacentes, au seind’un nouvel ensemble intégré disposant de compétences fortes en matièred’urbanisme et plus généralement d’organisation de l’espace.14

On est en TPU depuis 2001, c'est-à-dire avant le Grand Lyon. Ca a des raisonsd’ailleurs que je vous expliquerais après qui sont pas forcément toutesavouables. […] si on ne prenait pas la TPU, on risquait que le Grand Lyon fasseune OPA sur notre Communauté de Communes. A partir du moment, où vousavez une TPU, que vous avez un certain nombre de compétences, le Grand Lyonne peut plus faire d’OPA dessus. Donc, c’est une des raisons qui a décidé d’allerplus loin.15

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Collomb, il a été sur une position, voyant que Barre s’était planté et avait crispétout le monde, sa première volonté, ça a été de décrisper. Il a dit : moi je veuxpacifier les relations entre le Grand Lyon et les territoires.16

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Les travaux sur le rescaling cherchent à comprendre le démantèlement de l’Étatprovidence et les processus de néolibéralisation et de mondialisation, alors queles travaux sur la « territorialisation des politiques publiques »18 et sur la «gouvernance à niveaux multiples » s’attardent surtout sur les transformationsdans l’élaboration des politiques publiques. […]On effectue un passage d’unelogique sectorielle à une logique territoriale, où un ensemble de politiques estélaboré pour un territoire précis.19

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Le rescaling est appréhendé comme une stratégie d’adaptation des États face àl’avènement d’un nouveau régime d’accumulation post-fordiste qui sape lesbases même de l’État-providence et qui transforme les métropoles enécosystèmes du capitalisme contemporain (Amin 2002; Goodwin, Duncan etHalford 1993; Goodwin et Painter 1996; Harvey 1989; Jessop 2000; Swyngedouw1989). Dans ce contexte, les métropoles sont perçues comme prisonnières d’unecompétition territoriale féroce qui les force à stabiliser de nouveaux régimesurbains.20

Tout au long des années 1970 et 1980, les communautés urbaines, celle de Lyonen particulier, vont ainsi courir après la constitution de ce qu’on appellera leur13ème compétence : la compétence en matière de développement économique.[…], les exécutifs communautaires vont s’inquiéter progressivement de la mise

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en place d’interventions économiques plus structurées. […]Pour officialiser cetteprise en charge, la communauté urbaine de Lyon se dote en 1982 d’un « servicede l’activité économique » alors même que cette compétence n’appartient pas àla liste de celles qui lui sont dévolues par la loi.22

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A l’évidence, ce qui différencie avant tout la sécession de la ségrégation, c’estbien cette volonté de s’abstraire de la collectivité et de se soustraire à l’exercicede la solidarité qu’entraîne le fait d’y appartenir. C’est donc non seulement le faitde vouloir vivre dans « l’entre-soi » mais l’affirmation d’un principe dedésolidarisation qui conduit à préférer au terme de ségrégation celui desécession.27

This article begins with a critical analysis of globalization as the main explanatoryvariable for most changes in urban governance since 1970s. […] The mostcommon explanation for urban change, advanced as much by academics as bypolicy-makers and politicians, is that globalization creates new forces thatconstrain state institutions to devise policies of adaptation or response. Whenlooking at specific policies of urban governance reform and the political processthat led to them, one often hears the argument that reform was necessary forinscribing the region in the global economy. However, beyond the discourse, theactual motivations behind reform policies are difficult to illustrate empirically.Regime theorists will tend to emphasize a number of different factors leading togrowth politics at the local or regional scale, and in these studies,globalization-related processes mostly remain a background discursivestrategy.28

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I propose considering globalization not as a causal factor of urban reforms andlocal autonomy struggles, but as a symbolic resource that is strategically used byboth state and social movement actors in their discursive framings and in theirmobilizing activities. The presence of this symbolic resource changes thecontour of the traditional consolidation fragmentation debate in urbangovernance. It is the ubiquitous acceptance of this word globalization in publicdiscourse that is new, not the quest for competitiveness it pertains to describe.29

This brief comparative overview highlights important converging elements, whichsupports the hypothesis that there might be a general discursive framework formobilization based on the concept of local democracy developed by urban socialmovements. The movements studied evolve in different political cultures andinstitutional frameworks. […] Yet, this very diversity also supports the hypothesis

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that local democracy is an increasingly important way to legitimize and frameclaims for local autonomy.31

Enrobée d’un discours sur la démocratie locale et le droit au contrôle local desdécisions sur l’utilisation des sols et l’esthétique de la forme urbaine, l’exclusiondevient la base des nouveaux contours de l’identité collective portée par lessécessionnistes.33

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Le territoire national est presque totalement couvert par l'intercommunalité àfiscalité propre mais l'amélioration de la pertinence des périmètres desgroupements et la simplification de la carte intercommunale sont aujourd'hui desimpératifs.37

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La première [raison] est que les groupements ainsi formés par la loi de 1999tendent à se constituer sur des bases sociales et économiques homogènes(autrement dit, les communes pauvres se marient entre elles, ainsi que lescommunes riches).40

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En cinq ans, la France vient de connaître une transformation, à certains égardsspectaculaire de sa carte politique territoriale. 162 communautésd’agglomérations et 14 communautés urbaines ont surgi dans la plupart des airesurbaines françaises, quand près de 2500 communautés de communes se sontcréées dans les zones moins urbanisées ou rurales. La mise en œuvre de la loiChevènement du mois de juillet 1999 a donc en apparence été un succès

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considérable, dans un pays que l’on avait pourtant tendance à considérer commele champion de la réforme impossible.49

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Le nombre d'EPCI à fiscalité propre a progressé de près de 50 % entre le 1erjanvier 1999 (1678) et le 1er janvier 2005 (2525). […] Par ailleurs, 84 % de lapopulation totale réside aujourd'hui dans le périmètre d'un EPCI à fiscalité proprecontre 55 % au 1er janvier 1999. Enfin, 88 % des communes françaisesappartiennent à un EPCI à fiscalité propre contre 52 % au 1er janvier 1999.52

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Le succès de la réforme de 1999 est en grande partie dû aux divers mécanismesincitatifs prévus par la loi, en particulier en matière financière. Les communautésd'agglomération instituées en 1999 ont ainsi bénéficié d'une dotation de l'Etat parhabitant deux fois supérieure à celle des communautés de villes créées en 1992.53

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Le pilotage par l'Etat de la réforme de l'intercommunalité a certainement favoriséle succès quantitatif de la réforme mais au détriment d'une approche plusqualitative.57

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Dans un pays où le discours politique est régulièrement marqué par lesincantations sur le thème de l’égalité républicaine et le rejet du « modèleaméricain »- spontanément associé aux ghettos communautaires-, la réalité etl’étendue de la ségrégation territoriale font figure de mal social inassumé et dedémenti cinglant.58

Le phénomène marquant de ces dernières années, ce n’est pas tant lapaupérisation de certaines cités que l’embourgeoisement des centres.[…]Cette« ghettoïsation par le haut » dessine dans le même temps une « Francepériphérique », ignorée de la sphère politique et culturelle, alors qu’elle estlargement majoritaire.60 Le phénomène le plus marqué ne procède d’ailleurs pastant d’une « ghettoïsation par le bas » que « une ghettoïsation par le haut ».61

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Le territoire exhibe certaines formes de ségrégation et en dissimule d’autres. Les« quartiers difficiles » sautent aux yeux, mais pas les stratégies d’évitement ou defuite qui en éloignent. […] Le tableau des inégalités territoriales révèle unesociété extrêmement compartimentée, où les frontières de voisinage se sontdurcies et où la défiance et la tension séparatiste s’imposent comme lesprincipes structurants de la coexistence sociale. […]De fait, le « ghetto français »n’est pas tant le lieu d’un affrontement entre inclus et exclus, que le théâtre surlequel chaque groupe s’évertue à fuir ou à contourner le groupe immédiatementinférieur dans l’échelle des difficultés.62

[…] un certain consensus s’établit aujourd’hui pour reconnaître que les écartssociospatiaux à l’intérieur des agglomérations se creusent et que les polaritéssociales se font plus vives, plus lisibles aussi. La société s’appréhende demanière de plus en plus topologique, à partir de l’inégale notoriété des lieux.L’adresse vaut presque pour condition sociale63.

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Fuir les autres et les lieux dont on ne veut pas ou plus, se mettre à distance durisque de « contamination » qu’ils font peser sur soi, vouloir se choisir, s’établirentre soi dans la recherche d’une similarité rassurante, d’une affinité sociale,culturelle, refuser de payer pour les autres, ceux qui menacent votre sécurité,ceux dont on pense qu’il ne sert à rien de les aider : tels sont les traits distinctifsde la sécession urbaine. La distinction sociale n’y joue plus sur fond dereconnaissance d’une commune appartenance au-delà de l’affirmation des liensélectifs.66

La distance - entre les cités d’habitat social et le périurbain pavillonnaire, entrecelui-ci et les centres gentrifiés des grandes villes - est vécue comme rejet d’ununivers par l’autre, alimentant l’amertume et les frictions, le sentiment de ne pasappartenir à la même ville. Au lieu d’un mouvement unique et unifiant les espacesde la ville, c’est l’avènement d’une ville à trois vitesses à laquelle on assiste :celle de la relégation des cités d’habitat social, celle de la périurbanisation desclasses moyennes qui redoutent la proximité avec les « exclus » des cités maisse sentent « oubliés » par l’élite des « gagnants » portée à investir dans leprocessus de gentrification des centres anciens.67

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En Europe, le refus de payer pour les pauvres ne s’exprime pas seulement àl’échelle régionale. Il s’exprime également par les difficultés que rencontreaujourd’hui l’intercommunalité dans les agglomérations urbaines. La volonté denombreux Etat (français, néerlandais) d’en réactiver l’exercice répond souvent ausouci d’organiser une solidarité entre communes riches et communes pauvres.En effet, les termes du débat sur l’intercommunalité, souvent centrées sur laquestion du rapport centre/ périphérie, masquent pour partie la nature de l’enjeu :il s’agit, non seulement de rationaliser le développement, mais d’associer une oudes communes centres qui ont à assumer le poids de plus en plus lourd despopulations modestes, et des communes périphériques moins « pourvues » depauvres et nanties de nouvelles ressources en raison de relocalisation sur leurterritoire d’activités qui quittent le cœur de l’agglomération pour trouverdavantage d’espace. Les réticences de nombre de communes de périphérie às’engager plus avant dans la coopération intercommunale, au prétexte avancéd’une dilution de leur identité et d’un abandon de compétences, s’expliquent enpartie par leur refus d’avoir à partager la richesse et à mieux répartir la chargeinduite par la montée de la pauvreté et des problèmes sociaux.69

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Pour autant ces progrès indéniables du regroupement communal ont-ils les effetssociaux attendus ? Autrement dit, le partage des recettes fiscales entrecommunes (équité spatiale) conduit-il à une efficacité plus grande en matière delutte et de prévention de la ségrégation sociale et spatiale (équité sociale).70

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Plusieurs circulaires ont invité les préfets à utiliser pleinement leurs pouvoirs.Mais rares furent ceux qui ont accepté d’user pleinement des prérogatives qu'ilstenaient de la loi. Ils ont, le plus souvent, accompagné la volonté des élus locaux,même lorsque celle-ci n'allait pas dans le sens du développement del'intercommunalité de projet. […]Les représentants de l'Etat dans de nombreuxdépartements ont fait le pari selon lequel la structuration institutionnelle portaiten elle, mécaniquement, le développement futur et harmonieux des politiquesintercommunales. Il est loin d'être certain qu'ils ont eu raison.72

Et quand il y a eu la loi de 99 sur l’intercommunalité, des communautés decommunes défensives se sont constitués avec création de TPU puisque sinonelles auraient pu être absorbées par décision administrative. Mais si elles étaienten TPU, elles se protégeaient ; ce qui n’était pas prévu dans la loi initiale et qui arésulté d’un amendement en commission mixte paritaire au parlement. J’étais auparlement à ce moment là, j’étais responsable du groupe socialiste pour cette loiet donc j’étais à la commission mixte paritaire. Et je me souviens, on a discuté aumoins deux jours avec les sénateurs pour discuter des amendements et celui-ci aété un des amendements protecteurs qu’on a accepté aux sénateurs.73

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[Une des raisons de ne pas vouloir adhérer à la Communauté Urbaine] évidementc’est du pouvoir local. C'est-à-dire que les maires qui ont la totalité descompétences, ont le sentiment que dans une Communauté Urbaine, ils vont enperdre beaucoup. Parce que la taille de leur commune : petite, leur fait craindrede peser peu dans la Communauté Urbaine qui est déjà grande et donc d’avoirune expression pour défendre leur commune qui est assez modeste. Donc laperte de pouvoir, c’est évident.84

Il y a d’abord, ce que nous on considère comme une perte de démocratie. Unecommune, je prends la commune voisine de Charly, elle a un représentant aumilieu de 155 communes au Grand Lyon. Et le maire de Charly, à part faire lesmariages et s’occuper de l’Etat Civil, et bien il a plus guère de pouvoir. Il a plusde pouvoir. Donc les décisions, il prend son bâton de pèlerin, il va au GrandLyon, il va voir les chefs de service plus que les politiques, quelquefois lespolitiques pour aller pleurer pour avoir tel équipement. Il n’a pas d’autrereprésentant que d’être lui-même le représentant. Cela, c’est important parce que

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dans une commune, c’est pas mince.86

Personne ne voulait être absorbé par cette grosse machine qu’était la Courly,personne.87

Au sein de la CCVG, Millery garde une représentativité minimale (4 voix sur 23)alors qu’elle en aurait peu dans le Grand Lyon.88

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Donc ce qu’il y a, c’est que l’on peut avoir et l’on a attiré des industriels, des gensintéressants que l’on n’aurait pas eu si c’était le Grand Lyon qui s’en était occupéparce qu’il est évident que certains industriels, le Grand Lyon, les aurait placé àGerland ou ailleurs.97

A propos de la DGF, ils ne sont pas pauvres donc pour elles, ça ne joue pasbeaucoup.98

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Il est par contre plus intéressant de revenir sur le mouvement qui conduit unepartie des populations urbaines à quitter la ville centre au profit des périphériespour constater que, derrière le discours convenu le justifiant (accéder à demeilleures conditions d’habitat et de vie, à davantage d’espace et plus decommodités), s’expriment en filigrane d’autres motivations : fuir la ville et ses« nuisances », se mettre à bonne distance des quartiers d’immigrés et depauvres, s’en éloigner également pour permettre à ses enfants d’entrer dans lesbonnes écoles.105

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[…] le Grand Lyon disait « oui, vous venez au théâtre à Lyon, vous venez àl’Opéra à Lyon, vous venez, vous profitez et c’est le Grand Lyon qui paye. »Langage auquel je répondais : chez nous, il y a beaucoup de cadres quitravaillent sur Lyon et leur richesse, il l’amène bien à la ville de Lyon et pas ici.Donc je dirais, je défendrais toujours le fait de dire que l’idée qu’on doit quelquechose à Lyon, c’est largement faux. Même si dans la Taxe Professionnellemaintenant elle n’est plus comptée, il n’empêche qu’il y a un équivalent enDotation qui est donné. Donc de ce côté-là, je dirais qu’on participe largement auGrand Lyon.106

La diminution de la solidarité [des classes moyennes du périurbain] envers lapopulation des zones défavorisées constitue la conséquence logique de la prisede distance à son égard.107

[…] la question posées aujourd’hui est bien celle du ressort de la solidarité quandse défait dans les sociétés contemporaines le sentiment d’une interdépendanceorganique et que chacun a le sentiment qu’il ne doit sa situation, son statut, saplace, qu’à lui-même, à sa capacité personnelle à répondre aux injonctions qui lui

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sont faites. En retour de cette conformation, il « gagnerait » en quelque sorte laliberté d’organiser sa vie comme il l’entend.108

[…] l’attachement historique des français pour leurs communes, et donc un peuleur clocher et donc être manger par un gros, indépendamment de toute autreconsidération même pour les habitants, c’est le sentiment de renier sonidentité.109

Il y a en chacun de nous le rêve d'une possibilité de choisir nos voisins commeon choisit ses amis, de faire une ville avec ce qui nous arrange et à l'exclusion dece qui dérange. La force de la ville, jusqu'à présent du moins, était d'opposer àcet idéal la réalité de la société, de nous imposer l'épreuve de l'autre, dans leconflit comme dans la solidarité. Les communautés fermées (gated communities,

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selon l'appellation américaine devenue célèbre) révèlent une ville qui n'opposeplus la moindre résistance au refus de l'autre, à la peur qu'il inspire. Nouspouvons faire société tout seul, en nous appariant avec les seules catégoriesd'individus qui nous conviennent.110

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Deuxième chose qui a joué, c’est une très bonne image du [maire de Givors] à lacommunauté urbaine en tant que Maire. C'est-à-dire que les maires de lacommunauté urbaine, de droite, de gauche, du centre, etc, avaient tous uneimage du [maire de Givors] comme étant, certes il est communiste, je peux vousdire que les « synergiens 111», les communistes, bon. Certes, il est communistemais quand même c’est un bon maire. […] C’est un mec, il se défonce pour sacommune, il a pris une commune difficile, c’est un mec réglo. En plus, il avait étéélu, brillamment d’ailleurs au Conseil Général donc il y avait quand mêmebeaucoup de maire qui le connaissait au Conseil Général. […] Bon, enfin,l’homme […], ça a quand même beaucoup joué dans cette affaire.112

Il est de plus en plus communément admis que la zone de l'aéroportSaint-Exupéry a vocation à intégrer le Grand Lyon, mais pour l'instant, lescommunes concernées ne sont pas d'accord.113

Et deuxièmement, il y avait une autre difficulté qui là est assez technique mais

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non nulle, c’est qu’avant, on ne pouvait pas faire rentrer en cours de mandat despartenaires quand on était au taquet de nombre de conseillers communautaires.Nous, on est au taquet du nombre de conseillers communautaires donc on en a155 et Givors, Grigny avec l’ancien [texte de loi], quand ils rentraient, on nepouvait pas leur donner des postes de conseillers communautaires sans refairedélibérer. Il aurait fallu tout annuler et repartir à zéro. Aucun présidentd’assemblée communautaire n’est fou à ce point, n’aurait accepté ça. Donc, on afait refaire la loi, là pour le coup, on a manœuvré pas mal pour faire passer cetteloi qui dit qu’on peut instaurer un régime transitoire qui permet de faire undélégué communautaire par commune entrante en plus du quota jusqu’aurenouvellement normal de l’assemblée entière. Alors, là, c’est le truc qui, plusencore que la discontinuité territoriale, qui a débloqué le « zinzin ». Parce quepolitiquement, c’était ingérable par Collomb sinon.114

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Oui mais enfin, nous, on s’en fout qu’ils soient riches, nous, on est riche, on estriche. Ce n’est pas la TP qui nous intéresse là bas.122

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Mais sur la base du volontariat, tout par volonté, rien par force. C’était vraimentson [Gérard Collomb] leitmotiv : tout par plaisir, rien par force.124

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[…] Territoires Partenaires aujourd’hui, c’est un slogan qui veut dire : respect desidentités, contractualisation, basé sur le volontariat et construction autour deprojets à deux ou à trois, enfin à géométrie variable mais plutôt dans une optiquebilatérale.126

C’est plus un slogan, si vous voulez, révélateur d’une posture politique et d’uneforme de gouvernance pour le coup. Vraiment gouvernance est le bon mot, quiaprès peut se traduire selon les projets par telle ou telle forme juridique ou

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contractuelle.127

[…] comme la ville de Givors n’a pas de continuité urbaine avec le Grand Lyon etque la loi ne permettait pas à une commune qui n’avait pas la continuité urbained’entrer dans une intercommunalité, on travaillait avec le Grand Lyon sur lanotion de Territoires Partenaires donc sur le tourisme, l’économie et lestransports.128

Je pense que Territoires Partenaires, ça a permis d’amorcer, de faire serencontrer les élus, de faire que Collomb puisse venir parler à Givors, raconterses projets, sa vie tout ça, comment il voyait les choses, tout ça, sans faire peur àpersonne. D’une façon, ça a été génial ça, encore une fois, il faut voir que lesmots, enfin, les mots, les idées, la valeur symbolique […] en politique, c’estimportant. […]Donc, il y a le génie du verbe qui a permis à Collomb de venircauser dans le poste, de venir rencontrer les élus.129

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C’est pourquoi nous [le groupe UDF] soutenons la volonté affiché de poursuivrel’élargissement géographique de la Communauté urbaine de manière partagée,comprise et réfléchie avec l’ensemble des partenaires qui le souhaiteront. Pourcela, il faut continuer à nouer des liens -et le Grand Lyon l’a déjà fait- et àtravailler avec les territoires partenaires, ce qui est le meilleur moyen pour lescommunes susceptibles d’intégrer la Communauté urbaine de se familiariseravec son fonctionnement et de se convaincre ainsi de rejoindre cette grandecollectivité sans perdre leur identité propre à laquelle elles tiennentlégitimement.130

Démarche de coordination entre les schémas de cohérence territoriale (Scot)situés dans un territoire où les interdépendances sont fortes. L’inter-Scot del’aire métropolitaine lyonnaise est le premier du genre, il regroupe 10 Scot, 743communes et 2,65 millions d’habitants (2ème région urbaine de France). Il estinitié et animé par l’Agence d’urbanisme pour le développement del’agglomération lyonnaise en collaboration avec EPURES, l'agence d'urbanismede Saint-Etienne.133

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C’est vrai que c’est extrêmement foisonnant, on a la RUL, l’Inter-SCOT, lesTerritoires Partenaires, tout ça parait bien compliqué sans compter que ça, c’estpour le territoire métropolitain mais on joue aussi des enjeux, des alliances[nationales ou internationales]. On est sur des systèmes d’alliances extrêmementcomplexes, la réalité du territoire est complexe, la réalité des coopérations estcomplexe donc c’est normal qu’on est des systèmes de gouvernance complexesd’une certaine façon. […] et moi je trouve que ce qui fait un peu la forceaujourd’hui du Grand Lyon dans ce système et du territoire tout entier, c’est quemalgré cette complexité, ça avance.134

A la RUL, c’est plutôt de l’acculturation et de l’initiation d’actions concrètes, […]au SCOT et à l’Inter-SCOT, c’est de la planif135. Aux Territoires Partenaires, c’estde l’opérationnel contractuel. Et, on voit bien que c’est parce qu’on sait jouer surces trois machins, certes avec des [difficultés]. On pourrait simplifier sûrementun peu mais il faudrait un peu de temps, toujours.136

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