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-16- © EDUCI 2019 FRACTURES TRAITÉES PAR OSTÉOSYNTHÈSE DANS LE SERVICE DE STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE DU CHU-CNOS DE BAMAKO : ÉTUDE D’UNE SÉRIE DE 81 CAS FRACTURES TREATED BY OSTEOSYNTHESIS IN THE STOMATOLOGY AND MAXILLOFACIAL DEPARTMENT OF THE CNOS UNIVERSITY HOSPITAL IN BAMAKO: STUDY OF A SERIES OF 81 CASES COULIBALY A 1, 4 , KASSAMBARA A 1, 4 , TRAORÉ S 1 , GARANGO A 1 , NIENTAO O 2 , KONÉ A 1 , TRAORÉ D 3, 4 , TRAORÉ H 1, 4 1: Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale CHU-CNOS, Bamako-Mali 2: Service d’anesthésie-réanimation CHU-CNOS, Bamako-Mali 3: Service de chirurgie B du CHU-Point G, Bamako-Mali 4 : Faculté de médecine et d’odontostomatologie, Bamako-Mali Correspondance : Dr Amady COULIBALY Maître Assistant, Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du Centre National d’Odontostomatologie, Centre Hospitalier Universitaire (CHU-CNOS) de Bamako. Tel : (00223) 76-24-39-47/63-57-57-55 / Email : [email protected] RÉSUMÉ Introduction : Les fractures maxillo-faciales sont des pathologies fréquentes et graves. Leur prise en charge a été révolutionnée par l’utilisation des mini- plaques vissées pour l’ostéosynthèse, car elles per- mettent une contention efficace et l’obtention d’un gain de temps au plan thérapeutique. Le but de ce travail était de faire un état des lieux de la pratique de l’ostéo- synthèse dans un contexte de sous médicalisation. Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive portant sur 81 cas de fractures maxillo- faciales traitées par ostéosynthèse dans le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du Centre National d’Odonto-Stomatologie, Centre Hospitalier Universitaire de Bamako, de janvier 2013 à Aout 2017. Résultats : Les lésions ont concernées 72 hommes soit 88,9 % des cas avec un sex-ratio de 8. La tranche d’âge 21-30 ans a été la plus représentée avec 44,4%. Les cultivateurs ont été les plus représentés avec 22,2%. Les accidents de la circulation routière ont constitué la principale étiologie avec 90,1%. L’atteinte concomitante de l’étage moyen et inférieur a représenté 30,9%. La tomodensitométrie a été réalisée dans 85,2% des cas. L’ostéosynthèse au fil d’acier associée au blo- cage bi-maxillaire a représenté 48,1 % des indications. Conclusion : L’ostéosynthèse a révolutionné véri- tablement la prise en charge des fractures par l’amé- lioration du confort de vie et la réduction de la durée d’hospitalisation des patients. MOTS-CLÉS : FRACTURE, MAXILLO-FACIALE, OSTÉOSYNTHÈSE, POLYTRAUMATISME. ABSTRACT Introduction: Maxillofacial fractures are frequent and serious pathologies. The treatment of maxillofacial fractures has been revolutionized by the use of screwed mini-plates for osteosynthesis, because they allow an effective compression and the obtaining of a time saving at the therapeutic level. The purpose of this work was to make an inventory of the practice of osteosynthesis in a context of under-medicalization, Method: It was a descriptive cross-sectional study from January 2013 to August 2017 involving 81 cases of maxillofacial fractures treated with osteosynthesis, Results : Lesions affected 72 men or 88.9% of cases with a sex ratio of 8, The age group 21-30 years was the most represented with 44.4%, Farmers were the most represented with 22.2%, Road traffic accidents were the main etiology at 90.1%, Concomitant impairment of the middle and lower stages accounted for 30.9%. The scanner was performed in 85.2% of cases, Steel wire osteosynthesis associated with bimaxillary block- age accounted for 48.1% of the indications, Conclusion: Osteosynthesis has truly revolutionized the management of fractures by improving the comfort of life and reducing the length of hospital stay, KEYWORDS: FRACTURE, MAXILLOFACIAL, OSTEOSYNTHESIS, POLY- TRAUMA.

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-16- © EDUCI 2019

FRACTURES TRAITÉES PAR OSTÉOSYNTHÈSE DANS LE SERVICE DE STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE DU CHU-CNOS DE BAMAKO : ÉTUDE D’UNE SÉRIE DE 81 CAS

FRACTURES TREATED BY OSTEOSYNTHESIS IN THE STOMATOLOGY AND MAXILLOFACIAL DEPARTMENT OF THE CNOS UNIVERSITY HOSPITAL IN BAMAKO: STUDY OF A SERIES OF 81 CASES

COULIBALY A1, 4, KASSAMBARA A1, 4, TRAORÉ S 1, GARANGO A1, NIENTAO O 2, KONÉ A1, TRAORÉ D 3, 4, TRAORÉ H 1, 4

1: Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale CHU-CNOS, Bamako-Mali2: Service d’anesthésie-réanimation CHU-CNOS, Bamako-Mali 3: Service de chirurgie B du CHU-Point G, Bamako-Mali4 : Faculté de médecine et d’odontostomatologie, Bamako-Mali

Correspondance : Dr Amady COULIBALY Maître Assistant, Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale

du Centre National d’Odontostomatologie, Centre Hospitalier Universitaire (CHU-CNOS) de Bamako.

Tel : (00223) 76-24-39-47/63-57-57-55 / Email : [email protected]

RÉSUMÉ

Introduction : Les fractures maxillo-faciales sont des pathologies fréquentes et graves. Leur prise en charge a été révolutionnée par l’utilisation des mini-plaques vissées pour l’ostéosynthèse, car elles per-mettent une contention efficace et l’obtention d’un gain de temps au plan thérapeutique. Le but de ce travail était de faire un état des lieux de la pratique de l’ostéo-synthèse dans un contexte de sous médicalisation.

Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive portant sur 81 cas de fractures maxillo-faciales traitées par ostéosynthèse dans le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du Centre National d’Odonto-Stomatologie, Centre Hospitalier Universitaire de Bamako, de janvier 2013 à Aout 2017.

Résultats : Les lésions ont concernées 72 hommes soit 88,9 % des cas avec un sex-ratio de 8. La tranche d’âge 21-30 ans a été la plus représentée avec 44,4%. Les cultivateurs ont été les plus représentés avec 22,2%. Les accidents de la circulation routière ont constitué la principale étiologie avec 90,1%. L’atteinte concomitante de l’étage moyen et inférieur a représenté 30,9%. La tomodensitométrie a été réalisée dans 85,2% des cas. L’ostéosynthèse au fil d’acier associée au blo-cage bi-maxillaire a représenté 48,1 % des indications.

Conclusion : L’ostéosynthèse a révolutionné véri-tablement la prise en charge des fractures par l’amé-lioration du confort de vie et la réduction de la durée d’hospitalisation des patients.

Mots-clés : fracture, Maxillo-faciale, ostéosynthèse, polytrauMatisMe.

ABSTRACT

Introduction: Maxillofacial fractures are frequent and serious pathologies. The treatment of maxillofacial fractures has been revolutionized by the use of screwed mini-plates for osteosynthesis, because they allow an effective compression and the obtaining of a time saving at the therapeutic level. The purpose of this work was to make an inventory of the practice of osteosynthesis in a context of under-medicalization,

Method: It was a descriptive cross-sectional study from January 2013 to August 2017 involving 81 cases of maxillofacial fractures treated with osteosynthesis,

Results : Lesions affected 72 men or 88.9% of cases with a sex ratio of 8, The age group 21-30 years was the most represented with 44.4%, Farmers were the most represented with 22.2%, Road traffic accidents were the main etiology at 90.1%, Concomitant impairment of the middle and lower stages accounted for 30.9%.

The scanner was performed in 85.2% of cases, Steel wire osteosynthesis associated with bimaxillary block-age accounted for 48.1% of the indications,

Conclusion: Osteosynthesis has truly revolutionized the management of fractures by improving the comfort of life and reducing the length of hospital stay,

Keywords: fracture, maxillofacial, osteosynthesis, poly-trauma.

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-17-Rev Col Odonto-Stomatol Afr Chir Maxillo-fac, Décembre 2019, Vol 26, N° 4, pp. 16-19

Fractures traitées par ostéosynthèse dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU-CNOS de Bamako

INTRODUCTION

Les traumatismes maxillo-faciaux constituent un problème de santé publique et peuvent avoir une répercussion fonctionnelle et esthétique [1]. Ils constituent une part importante dans l’acti-vité chirurgicale des services hospitaliers [1]. En Afrique subsaharienne, dans certains pays, ils constituent la 2e cause de morbidité [1, 2]. La prise en charge des fractures maxillo-faciales a été révolutionnée par l’utilisation des mini-plaques vissées pour l’ostéosynthèse, car elles permettent une contention efficace et l’obtention d’un gain de temps au plan thérapeutique.

Le but de ce travail était de faire un état des lieux de la pratique de l’ostéosynthèse dans un contexte de sous médicalisation.

PATIENTS ET MÉTHODES

Il s’est agi d’une étude transversale descrip-tive à collecte rétro et prospective allant du 1er Janvier 2013 au 31 Août 2017 réalisée dans le service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale du Centre National d’Odonto-Stomatologie, Centre Hospitalier Universitaire de Bamako. Elle a concerné tous les patients présentant une frac-ture maxillo-faciale d’origine traumatique, traitée par ostéosynthèse et ayant accepté la prise en charge. Il a été colligé 81 cas. Les données sur l’année de recrutement, l’âge, le sexe, la profes-sion, la résidence, les causes du traumatisme, la nature du traumatisme, le niveau d’atteinte, les localisations anatomiques du traumatisme, le bilan radiologique, les lésions associées, le type d’ostéosynthèse, l’évolution, les com plications post-opératoires ont été compilées et analysées avec le logiciel SPSS20.0.

RÉSULTATS

Il a été colligé durant la période d’étude 81 cas dont la majorité a été enregistrée en 2016 soit 55,56%. Les fractures maxillo-faciales trai-tées par ostéosynthèse ont représenté 0,2% de l’ensemble des consultations effectuées dans le service, 7,3 % des hospitalisations, 7% des acti-vités chirurgicales du service, 16,5% des cas de traumatismes maxillo-faciaux. Les lésions ont concernées 72 hommes soit 88,9 % des cas avec un sex-ratio de 8. La tranche d’âge 21-30 ans a été la plus représentée avec 44,4% (tableau I). La moyenne d’âge a été de 35,5 ans avec un écart type de 1,41. Les cultivateurs ont été les plus représentés avec 22,2%. Les patients résidant

dans le district de Bamako ont représenté 62,96% des cas. Les accidents de la circulation routière ont constitué la principale étiologie avec 90,1% (tableau II).

Tableau I : Répartition des patients en fonction de la tranche d’âge Tranche d’âge Effectifs Fréquence (%) 11-20 ans 12 14,81 21-30 ans 36 44,44 31-40 ans 14 17,29 41-50 ans 5 6,17 51-60 ans 10 12,35 61-70 ans 4 4,94 Total 81 100,00

Tableau II : Répartition des patients en fonction de l’étiologie de la fracture

Etiologies Effectifs Fréquence (%) Accidents de la circulation routière 73 90,12 Armes à feu 3 3,71 Chutes de hauteur 3 3,71 Accidents de travail 1 1,23 Eboulement 1 1,23

Total 81 100,00

L’atteinte concomitante de l’étage moyen et inférieur a représenté 30,9% (figure 1). L’atteinte isolée de la mandibule a concerné 22,22 % des cas (figure 2).

Fig 1 : Ostéosynthèse par mini-plaque vissée d’une fracture de la margelle infra-orbitaire droite

Fig 2 : Ostéosynthèse par mini-plaque vissée d’une fracture angulo-mandibulaire droite

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-18- © EDUCI 2019

COULIBALY A, KASSAMBARA A, TRAORÉ S, GARANGO A, NIENTAO O, KONÉ A, TRAORÉ D, TRAORÉ H.

Les lésions associées ont concernées 14,81 % des cas. La Tomodensitométrie a été réalisée dans 85,2% des cas. Le matériel d’ostéosynthèse le plus utilisé à été le fil d’acier soit 81,48% des cas (tableau III). L’ostéosynthèse combinée au blo-cage bimaxillaire a été pratiquée chez 55,56 % des patients (tableau IV). L’évolution a été favorable dans 97,54 % des cas. Deux cas de complications ont été observés soit 2,46 % des cas.

Tableau III : Répartition des patients en fonction du matériel d’ostéosynthèse utilisé

Matériel Effectifs Fréquence (%) Fil d’acier 66 81,48 Mini plaque 8 9,88 Fil d’acier + Mini plaque 7 8,64

Total 81 100,00

Tableau IV : Répartition des patients en fonction de la méthode de traitement

Méthode Effectifs Fréquence (%) Ostéosynthèse 36 44,44 Ostéosynthèse + BMM 45 55,56 Total 81 100,00

DISCUSSION

La traumatologie maxillo-faciale occupe une place importante dans les activités chirurgicales de notre service eu égard à la prolifération des engins des engins à deux roux et l’incivisme grandissant au sein de notre population. Il en de même dans d’autres études [1, 2,3]. En Afrique sub-saharienne, les pathologies traumatiques sont de plus en plus fréquentes surtout dans les grandes agglomérations. Dans ces pays, elles constituent la 2e cause de morbidité après les maladies infectieuses et parasitaires [2,3]. En Côte-d’Ivoire, la traumatologie maxillo-faciale vient au 2e rang des pathologies rencontrées dans le service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie du CHU de Treichville après la pathologie infectieuse [2]. Au Mali, les urgences ORL et maxillo-faciales représentent 8,5% de l’ensemble des urgences chirurgicales [4].

Les fractures maxillo-faciales peuvent toucher les deux sexes. Les sujets jeunes de sexe masculin ont été les plus concernés dans notre série. Ce constat a été constamment observé dans la litté-rature [1, 2, 3, 5]. Cela s’explique non seulement par des comportements à risque lors de la conduite automobile mais aussi par une plus grande impli-

cation des hommes dans les actes de violence et les autres activités de la vie courante. Les étiolo-gies ont été dominées dans notre contexte par les accidents de la circulation routière. Ce constat a été fait par la plupart des séries africaines [1, 2, 4, 5]. La dégradation des routes, l’incivisme et le vieil-lissement du parc automobile peuvent expliquer cette prédominance. En France, dans l’étude de Lebeau, les accidents de sport étaient la première cause avec 25,8% [3].

La mandibule constitue un des par-chocs de la face. Ceci explique la fréquence élevée des fractures dans cette partie. En Côte d’Ivoire, l’atteinte mandibulaire a été de 42,01% dans l’étude Assouan et coll [2]. Pour Bancolé-Pognon [6], les fractures mandibulaires constituent les 2/3 des fractures maxillo-faciales au Bénin.

Les associations lésionnelles sont fréquentes dans les traumatismes maxillo-faciaux. Elles ont représenté 14,98% dans l’étude de Assouan et coll [2], 10,1% pour Erol [7] et 33,6% dans la série de Lebeau [3]. Ce constat impose un examen complet de tout traumatisé maxillo-facial à la recherche de lésions extrafa ciales qui souvent passent au premier plan de la prise en charge avant les lésions faciales.

Il est admis de nos jours que la tomodensi-tométrie (TDM) demeure le gold standard du diagnostic des fractures de la face. Si elle est réalisée, elle permet de faire un diagnostic précis des fractures et de leurs déplacements; d’obtenir en une seule séance des images nettes à la fois du crâne et de la face ; détecte des lésions qui peuvent rester méconnues lors de l’examen cli-nique [8]. Les clichés standards et la radiographies panoramiques ont été suffisants pour poser le diagnostic dans certains cas dans notre contexte.

Le traitement des fractures maxillo-faciales fait appel à deux méthodes de traitement (ortho-pédique et chirurgical). Le traitement chirurgical comprend selon les cas, et après réduction des fractures, des procédés de réparation osseuse tels que l’ostéosynthèse par plaques métalliques et l’utilisation de greffons osseux en cas de frac-tures comminutives ou de pertes de substance étendues [8]. L’ostéosynthèse à l’aide du fil d’acier ou des mini-plaques vissées combinée au blocage bi-maxillaire a été pratiquée dans la majorité des cas dans notre contexte. Le coût élevé et la disponibilité des mini-plaques vissées limitent souvent son utilisation dans notre contexte. Le fil d’acier constitue une alternative aux muni-

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Fractures traitées par ostéosynthèse dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU-CNOS de Bamako

plaques vissées dans certains cas. Mabrouk et coll [9] avaient utilisé la méthode chirurgicale dans plus de 90% des cas. Dans l’étude de Bancolé Pognon et al [9], pour 83 cas de fracture mandi-bulaire, l’ostéosynthèse a représenté 71 % des cas. De même, dans l’étude de Rocton et al, le pourcentage d’ostéosynthèse serait de 73% [10]. Par contre, dans les études réalisées dans les pays africains, le traitement orthopédique représente le traitement de première intention [6,11].

CONCLUSION

Les fractures maxillo-faciales restent fré-quentes et la prise en charge par ostéosynthèse reste tributaire des matériaux disponibles et des moyens financiers des patients dans notre contexte. Le choix du matériel d’ostéosynthèse étant fonction de la localisation et du siège de la fracture. Il convient de signaler que cette méthode de traitement permet d’améliorer le pronostic des fractures maxillo-faciales, elle amène un confort de vie et raccourcit les durées d’hospitalisation et d’invalidité.

RÉFÉRENCES

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2. ASSOUAN C, MILLOGO M, ANZOUAN KE et coll. Traumatismes maxillo-faciaux au CHU de Treich-ville d’Abidjan en Côte-d’Ivoire, étude épidémiolo-gique de 1066 dossiers. Rev col odonto-stomatol Afr chir Maxillo-fac, 2014, Vol 21, n° 4, p31-34

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