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Fractures de la Base du Premier MétacarpienEtude rétrospective des résultats du traitement chirurgical (40 cas).
SACOT 2010
Présenté par: S.Nouri ,A.BenamiroucheK,L. Ait el hadj,Djaout ,N.Soal, ,S.Rezzik ,S.Fourmas , A.Benbouzid
introductionLa haute spécialisation fonctionnelle du pouce fait des fractures de la base du premier métacarpien une entité particulière
Elles peuvent compromettre de façon importante lafonction du pouce lorsqu’elles sont négligées ou mal
traitées
Les procédés thérapeutiques sont très variés , aucuneméthode n’étant à l’abri des complications
Le but
Le but de ce travail est d’évaluer les résultats du traitement chirurgical sur une étude de 40 cas traités du mois de Janvier 2008 au mois de Juillet 2010 à l’EHS de Benaknoun
Population étudiée
Description de la population étudiée
Taille de la population 40 patients
Sexe Hommes : 37 Femmes : 03
Age 29 ans (16 - 53)
Recul moyen 10 mois
Coté atteint Droit : 27 Gauche: 13
Ouverture cutanée Fr fermée: 38 Fr ouverte : 02
Circonstances de survenue Accidents domestiques : 20
Accident de la circulation : 05
Accident du travail : 14
Rixe : 01
Type anatomopathologique: Fractures luxation de Bennett (18 cas)
Fracture à gros fragment11 cas
Fracture à petit fragment07 cas
Délais de prise en charge- Les deux premier jours 39 cas- 15 jours 01 cas
Anesthésie - bloc plexique 05 cas- ALR IV 15 cas- locale 20 cas
Réduction sous amplificateur de brillanceImmobilisation par attelle commissurale pendant 03 semaine Auto rééducation ou kinésithérapeute
RésultatsCritères d’appréciation clinique
La douleur : a été cotée en quatre degrés : Degré 0 = absence de douleur,Degré 1 = douleur lors des prises de force,Degré 2 = douleur lors d'activités particulières (fermeture d'une serrure)Degré 3 = douleur survenant au repos.
La mobilité : a été appréciée sur la cotation fonctionnelle de Kapandji sur 10 points ;
La force de préhension a été étudiée de façon bilatérale au dynamomètre de Jamar (Grasp et Pintch); pour 18 cas.Les autres cas, de façon comparative avec le coté controlatéral et la satisfaction du malade.
•L’aspect de l'interligne trapézo-métacarpien : normal ou présence d’une marche d'escalier,
•Présence de signes d’arthrose (recul insuffisant)
RésultatsCritères d’appréciation Radiographique
Excellent : l’absence de douleursmobilité normale force supérieure à 90% du coté opposé.
Bondouleurs de degré 1opposition était coté à 9 force supérieure à 75% du coté opposé.
Moyen : douleurs degré 2opposition de 7 ou 8 force entre 60 et 75% du coté opposé.
Mauvais : au-delà
RésultatsEvaluation globale des résultats
Douleur Mobilité Radiographie(*)
Degré 0 27
8,26
Interligne normal 29Degré 1 12
Degré 2 00 Marche d’escalier inf. 2 mmMarche d’escalierSup 2mm
Degré 3 01
RésultatsEnsemble de la série
09
02
39 de nos patients ont un résultat excellent et bon
12 patient gardent une douleur degré 1 (08 FR Rolando et 04 patient dont le recul ne dépasse pas 6 mois)
Un seul cas de douleur spontané au repos qui a présenté un syndrome neuro algo dystrophique en voix d’amélioration
Recul insuffisant pour juger des répercutions de la marche d’escalier sur le devenir de l’articulation pour 02 de nos patients
Marche d’escalier articulaire
RésultatsEnsemble de la série
Discussion première colonne permet l’opposition du pouce aux doigts longs
2 articulations maîtresses la trapézo-métacarpienne (mobilité) et la métacarpophalangienne (stabilité)
La TM :3 degrés de liberté permettant les prises fines pollici-digitales
Les fractures de la base vont perturber cette cinétique du fait de la tendance à fermer la première commissure
littératureLes fractures de la base du 1er métacarpien sont classées dès 1933 par McNealy et Lichtenstein en fractures type Bennett (1882) ou Rolando (1910) et
fractures extra-articulaires.La fracture de Bennett est une fracture luxation de la TM dont la composante de luxation est essentielle. Le déplacement supprime d’abord le rôle de pivot de la TM et annule la plus grande partie de la course du muscle long abducteur du pouce.fermeture d’abord active du premier espace interosseux puis passive par rétraction des parties molles
littératureLes fractures de Rolando sont articulaires beaucoup plus difficiles à traiter du fait de la composante d’enfoncement comparée à celle des fractures des plateaux tibiauxLe traitement orthopédique est qualifié d’insuffisant, obtient une fausse ouverture de la première commissure (mp), et constitue un facteur de récidive.Les embrochages percutanés à ciel fermé sont des méthodes courantes Plusieurs type d’embrochages ont été décrits et le plus utilisé est celui d’Iselin
littérature
Les ostéosynthèses à ciel ouvert n’ont pas prouvé leur avantages par rapport aux embrochages percutanés d’autant qu’elles ne permettent pas de se passer d’immobilisation complémentaire et peuvent être impossibles dans certains cas (Nonnenmacher)
sérieRésultats sont proche de la littérature (bons 60%-100%)La consolidation est obtenue entre la 4eme et 6eme semaineOn ne note pas de pseudarthroseLes séquelles douloureuses peuvent êtres expliquées par la contusion cartilagineuse01 cas de douleur spontanée secondaire à un syndrome neuroalgodystrophique
série
les meilleurs résultats sont notés dans les fractures de Bennett et extra-articulaires puis les fractures de RolandoL’imperfection de réduction est plus tolérable que le défaut d’ouverture commissuraleLe retentissement de la marche d’escalier supérieur à 2mm ? (recule insuffisant)
conclusionLes fractures de la base du premier métacarpien ont une fausse bénignité. Le risque majeur est de compromettre la fonction du pouce. Le traitement doit restituer l’anatomie de l’articulation métacarpo-trapézienne, assurer l’ouverture de la
première commissure et conserver la longueur du pouce.La technique : choisir la méthode la plus simple, la plus sûre, et la moins chère qui donnera une consolidation en bonne position avec la meilleure fonction