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Un nouvel opérateur pour le Réseau... ...des retours d’expérience et des exemples de partenariat FORUM DES GESTIONNAIRES D’ESPACES NATURELS BRETONS Jeudi 30 mars 2017 - Lorient Espace Agora

FORUM DES GESTIONNAIRES€¦ · Jeudi 30 mars 2017 - Lorient Espace Agora. Programme 9h - 9h30 : café d’accueil 9h30 - 10h : mots introductifs 10h - 10h30 : présentation des missions

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Un nouvel opérateur pour le Réseau......des retours d’expérience et des exemples

de partenariat

FORUM DES GESTIONNAIRES D’ESPACES NATURELS BRETONS

Jeudi 30 mars 2017 - LorientEspace Agora

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Programme9h - 9h30 : café d’accueil

9h30 - 10h : mots introductifs

10h - 10h30 : présentation des missions de l’Association des gestionnaires d’espaces naturels bretons

10h30 - 12h : témoignages• Un peu de géo dans ce monde de bio - SGMB• Suivre la distribution des espèces pour étudier la pertinence du

périmètre d’un espace protégé - VivArmor Nature• Retours d’expériences sur le débardage par traction animale -

Association Les Landes & Bretagne Vivante• Des données invertébrés bien structurées pour des projets concrets -

GRETIA & Lannion-Trégor Communauté

12h - 13h30 : déjeuner

13h30 - 15h30 : témoignages• Prolifération de la Spartine américaine en rade de Brest : de l’acquisition

des données aux tests grandeur nature - PNRA• Mutualisation des moyens et compétences sur le Golfe du Morbihan -

ONCFS & Bretagne Vivante• Vers une gestion en faveur de la biodiversité du Canal de Nantes à Brest en

Côtes-d’Armor - AMV & CD22• Cogestion du site « Lande du Bignac et Quatre chemins » - Syndicat Mixte

de la Ria d’Etel & Bretagne Vivante (en partenariat avec le CBNB et le CD56)

15h30 - 16h : pause

16h - 17h : ateliers

17h : pot

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Un peu de géo dans ce monde de biopar la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne

Le parent pauvre du patrimoine naturelA la fin du 19e siècle, le conseil municipal de Le Huelgoat (29) protégeait déjà le

chaos granitique de l’appétit des carriers par la maîtrise foncière. En 1923, le premier congrès mondial pour la protection de la nature, tenu à Paris, envisageait que l’Etat puisse acquérir des espaces pour y protéger des formations géologiques exceptionnelles. En 1966, l’iconique carrière des Landes en Guichen (35) était protégée par l’outil « site classé ». Ces initiatives pionnières restent des cas isolés et, même si la loi de 1976 relative à la protection de la nature le prévoyait, il a fallu attendre la loi de 2002 relative à la démocratie de proximité pour que la notion de patrimoine géologique apparaisse dans notre corpus législatif et qu’enfin le patrimoine naturel intègre officiellement sa dimension minérale. Désormais, lorsque l’on évoque, lorsque l’on travaille, lorsque l’on protège le patrimoine naturel, on ne peut pas omettre que les habitats, la faune et la flore sont établis sur un substrat rocheux qui a aussi son intérêt, son importance voire une dimension patrimoniale.Cela étant dit, il faut bien reconnaître que, d’une part, les acteurs de la protection de la nature dans leur grande majorité sont des naturalistes du vivant et que, d’autre part, et c’est une conséquence, depuis 2002, la situation n’a pas évolué de façon significative. Que faire ?

Des pistes pour une meilleure prise en compteIl faut évidemment introduire des géologues dans notre environnement professionnel, cela se fera progressivement au fur et à mesure que des RN seront créées pour la protection du patrimoine géologique. Cela peut aussi se faire par des collaborations entre structures complémentaires voire par des formations spécifiques. La Société Géologique et Minéralogique de Bretagne (SGMB) propose cela dans le contexte breton. Comment? Il y a d’abord la nécessité d’aborder la géologie de son espace. Il faut ensuite en appréhender son éventuel intérêt patrimonial, c’est-à-dire y débusquer les éventuels « objets géologiques remarquables » (OGR), équivalents dans le monde minéral des espèces/habitats rares, menacés, protégés. La protection juridique dispose désormais des outils adaptés.

Protégée par un « site classé » depuis 1966, la carrière des Landes en Guichen (35) était inaccessible et illisible en 2000. C’est aujourd’hui un site inscrit dans le patrimoine communal.

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Enfin, comme pour tout patrimoine, gestion et valorisation doivent se mettre en place. Un patrimoine géologique reconnu (OGR) doit être protégé (outil juridique), accessible et lisible (gestion-valorisation).

Exemples d’interventions de la SGMBLa RNR des Landes de Monteneuf invite la SGMB sur son espace « pour voir » et c’est l’occasion de découvrir un affleurement pittoresque, ce qui était connu, mais de grand intérêt pédagogique, ce qui ne l’était pas. Le géotope rejoindra l’inventaire régional.La carrière de La Marette (Saint-Malon-sur-Mel) est une icône de la géologie armoricaine. La propriété communale et un maire à l’écoute l’ont conservée en l’état. Un partenariat avec la Région Bretagne (Contrat Nature) a permis de débroussailler-nettoyer-rafraîchir le front de taille et d’installer une table de lecture. Aujourd’hui, l’intégration dans les ENS 35 garantie la pérennité de l’action.

Coordonnées de l’intervenant : Max JONIN (président de la SGMB) : 06.21.67.86.00 / [email protected]

La SGMB est une société savante créée en 1920. Elle a été « relancée » en 2000 avec de nouveaux objectifs : promouvoir la géologie régionale et prendre en charge le patrimoine géologique régional. Agréée « protection de l’environnement », l’association compte peu plus de 100 adhérents.

Notes

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Suivre la distribution des espèces pour étudier la pertinence du périmètre d’un espace protégépar VivArmor Nature

La connaissance et la cartographie précise des peuplements benthiques et des principales zones d’alimentation des oiseaux permettent aux gestionnaires d’aires marines protégées d’identifier des zones fonctionnelles à forts enjeux de conservation pour la préservation de l’avifaune. L’approche développée en Baie de Saint-Brieuc repose sur le couplage de la distribution spatiale des limicoles, en fonction de leur activité, et de données bio-sédimentaires.

MéthodeSix espèces de limicoles, parmi les plus abondantes, ont été étudiées : Huîtrier pie, Courlis cendré, Barge rousse, Bécasseau maubèche, Bécasseau sanderling, Bécasseau variable. La cartographie des communautés benthiques et des faciès sédimentaires a eu lieu selon un plan d’échantillonnage de 131 stations espacées couvrant l’ensemble des 2900 ha d’estran.

RésultatsL’étude de la répartition spatiale des limicoles permet de mettre en évidence une utilisation différente de l’espace en fonction de leurs activités. Pour la majorité des espèces, les reposoirs se limitent aux parties supérieures de l’estran et sont utilisés à marée haute. La distribution des oiseaux en phase d’alimentation n’est pas homogène. Certains secteurs apparaissent ainsi comme d’importance majeure pour l’alimentation d’une ou plusieurs espèces. D’autres sont en revanche très peu fréquentés comme les bouchots ou les zones où le sédiment est fortement compacté. Il est possible de coupler les données de macrofaune benthique et les données sédimentaires à la répartition de l’abondance des oiseaux en alimentation. Certaines relations mises en évidence sont bien connues comme les liens étroits entre l’Huîtrier pie et la Coque de taille comprise entre 15 et 25 mm. Mais, d’autres relations, moins ou pas renseignées dans la littérature (comme le Bécasseau maubèche et la Telline de la Baltique ou la Donax), ont été identifiées.

Carte établie par krigeage de la répartition des biomasses des proies potentielles du Bécasseau maubèche (définies par la bibliographie) et répartition des effectifs de Bécasseau maubèche en alimentation.

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ConclusionUn tiers de l’estran est classé en Réserve Naturelle Nationale. Si la réserve naturelle protège efficacement la totalité des reposoirs de haute de mer du fond de baie, les principales zones d’alimentation des oiseaux sont en dehors du périmètre. La cartographie bio-morpho-sédimentaire de l’estran permet de développer nos connaissances sur l’utilisation potentielle de l’espace par l’avifaune et d’apporter des éléments pour juger de la pertinence du périmètre de la réserve naturelle. Cette approche centrée sur la fonctionnalité des écosystèmes peut facilement s’adapter à d’autres baies ou estuaires, voire à d’autres habitats, pour déterminer en amont un périmètre pertinent pour un projet d’aire marine protégée.

Partenaires scientifiques : L’étude a été réalisée par l’équipe de la RNN (cogérée par VivArmor Nature et Saint-Brieuc Armor Agglomération) avec le concours de Nicolas DESROY et Patrick LE MAO de l’Ifremer et de Jérôme FOURNIER du CNRS.

Coordonnées de l’intervenant : Anthony STURBOIS (chargé de missions scientifiques sur la RNN, VivArmor Nature) : 02.96.32.31.42 / [email protected]

Notes

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Retours d’expériences sur le débardage par traction animalepar l’Association Les Landes & Bretagne Vivante

Deux sites intérieurs d’intérêtIsolées à l’est du Morbihan, au regard des unités de landes et de tourbes de l’ouest armoricain, les Landes de Monteneuf et la Tourbière de Kerfontaine sont deux sites d’importance pour la Bretagne intérieure.Le site de Kerfontaine, géré par Bretagne Vivante, occupe une superficie de 25 hectares. Malgré sa taille réduite, la diversité des milieux présents lui confère une grande originalité. Située dans la partie sud des Landes de Pinieux, elle est alimentée par les eaux de pluie et les sources présentes sur les reliefs alentours. De ce fait, elle est classée parmi les tourbières de pente. D’autre part, les prélèvements et l’analyse des pollens confinés dans ce milieu, qualifié de réducteur, a permis de retracer l’histoire végétale et humaine de la région depuis 5000 ans.Classé en Réserve Naturelle Régionale depuis 2013 et géré par l’Association Les Landes, le site des Landes de Monteneuf s’étend lui sur 125 hectares regroupant 26 propriétaires publics et privés. Landes, rochers, bois, étangs et prairies forment la mosaïque de paysages et d’habitats des landes de Monteneuf. Paradoxalement, la pauvreté des sols est à l’origine de la richesse de ces milieux où le schiste pourpre affleure. Ce réservoir de biodiversité, situé au sud des landes de Coëtquidan, abrite plus de 500 espèces dont une trentaine patrimoniale. L’originalité de la réserve est d’associer des intérêts écologiques et archéologiques, grâce à la présence du site mégalithique des Menhirs de Monteneuf.

Deux terrains d’expérimentationCes deux entités font l’objet de plans de gestion qui permettent, depuis de nombreuses années, de mener des actions de gestion écologiques afin de rouvrir le milieu. En 2016, les deux équipes de gestionnaires ont conduit des opérations de restauration d’habitats à l’aide de chevaux de trait. Contrairement aux engins mécanisés, ces pratiques répondent à deux objectifs complémentaires : l’intervention dans des endroits peu accessibles et l’utilisation d’un mode de gestion doux permettant la préservation d’habitats fragiles (sol, sous-sol...). Sur la réserve de Kerfontaine, le gestionnaire a utilisé un traineau attelé au cheval pour exporter des rémanents de saules tandis que, sur la réserve de Monteneuf, le cheval a évacué des troncs suite à une coupe de pins. Retours d’expériences sur ces deux chantiers.

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S’il est encore un peu tôt pour mesurer les résultats de ces interventions, on peut déjà avancer que l’impact sur le milieu est très faible comparé à une gestion mécanique. La gestion à l’aide de chevaux de trait permet en outre d’allier la préservation et la sensibilisation du public. Comme on a pu le constater lors de ces chantiers, le cheval, intimement lié à l’histoire de la lande bretonne, est un vecteur de communication. Ces expériences ont aussi constitué de belles opportunités pour travailler en partenariat (associations, bénévoles, collectivités, Région...) et promouvoir le cheval de trait breton.

Partenaires techniques et financiers : Association Faire à cheval, Conseil départemental du Morbihan, Commune de Sérent, Commune de Monteneuf.

Nom de l’intervenant : Bernard ILIOU (conservateur bénévole, Bretagne Vivante)

Coordonnées des gestionnaires : Nicole MEUNIER & Anaël MICHEAU (conservateurs de la RNR des Landes de Monteneuf, Association Les Landes) : 02.97.93.26.74 / [email protected] ; Céline DEGREMONT (responsable du pôle connaissance et conservation, Bretagne Vivante) : 02.98.49.07.18 / [email protected]

Notes

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Des données invertébrés bien structurées pour des projets concrets !

Vers une structuration des données invertébrés en Bretagne par le GRoupe d’ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA)

Via le dynamisme de leur réseau bénévole et la réalisation d’actions de connaissance sur l’ensemble du territoire, les structures associatives locales apportent une contribution majeure à la connaissance entomologique bretonne. Plusieurs laboratoires universitaires bretons travaillent également sur les invertébrés, notamment en milieu agricole ou sur des thématiques très ciblées ou localisées. En dépit de ces divers travaux, ces multiples données font rarement l’objet de mises en commun et de valorisation régionale (en dehors des atlas). Compte tenu des dynamiques actuelles autour de la donnée environnementale, tant régionales (OBPNB, Pôle Métier Biodiversité, GéoBretagne), que nationales et internationales (SINP et ONB, INSPIRE, etc.), la réalisation d’un travail autour des données « invertébrés continentaux » en Bretagne est une opportunité à saisir. Un catalogage des références, une structuration harmonieuse des données, leur validation par des experts reconnus et leur valorisation sous de multiples formes constituent des objectifs ambitieux mais nécessaires à l’échelle régionale.

Dans cet objectif, le GRETIA, Bretagne Vivante et VivArmor Nature ont lancé un projet visant à bancariser, structurer et valoriser les données associatives disponibles sur les invertébrés continentaux en Bretagne. Ce projet est soutenu par l’Europe (FEDER), la Région Bretagne (Contrat Nature) et la DREAL Bretagne pour la période 2016-2020. Au programme : recherche, numérisation et référencement de la bibliographie ; saisie de données ; validation par des experts bénévoles ; actualisation des listes d’espèces régionales et réalisation de listes à enjeux (listes rouges, autres) ; mise à disposition de données agrégées sur GéoBretagne ; appui technique auprès des collectivités et des gestionnaires d’espaces naturels ; formations...

Vers un programme breton de diagnostic des espaces naturelsà travers l’analyse des peuplements de syrphes par Lannion-Trégor Communauté (LTC)

Les syrphes constituent un groupe de plus en plus étudié, en particulier au moyen d’une méthode appelée Syrph the Net. Les résultats des inventaires peuvent être analysés au regard d’un cortège attendu selon la description des habitats naturels présents et apporter des renseignements précieux aux gestionnaires d’espaces naturels. Les prochaines rencontres nationales dédiées à ce groupe pourraient être l’occasion pour les gestionnaires bretons de s’approprier l’outil et d’initier une dynamique pour la mise en œuvre de la méthode.

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Les syrphes : Les syrphes sont des diptères qui ont la particularité d’imiter certaines espèces d’hyménoptères. Une deuxième spécificité tient au fait que les larves possèdent un spectre d’habitats de prédilection et de régimes alimentaires à la fois très ciblés à l’échelle de l’espèce et très variés à l’échelle du groupe. L’analyse du peuplement observé est donc riche d’enseignements, pour peu que le gestionnaire sache collecter et exploiter les informations.

La méthode Syrph the Net (StN) : Élaborée dans les années 1990 (M. Speight), la méthode consiste en l’évaluation de l’état de conservation d’un habitat naturel en confrontant la liste des syrphes prédite par le modèle aux résultats des inventaires de terrain. L’écologie des espèces étant bien connue, l’analyse comparative des cortèges attendus et observés permet de proposer un diagnostic et d’orienter les gestionnaires.

Les Ateliers Syrphes : Le Groupe Inter-réseaux Syrphes (GIS) associe les spécialistes français issus des réseaux Réserves Naturelles de France (RNF) et Conservatoires d’Espaces Naturels (CEN). C’est notamment sous son impulsion que la méthode StN a été mise en œuvre sur 40 sites naturels en France. Du 27 au 30 juin 2017, Lannion-Trégor Communauté, gestionnaire de la RNR Landes, prairies et étangs de Plounérin, accueille la réunion annuelle du GIS. Bretagne Vivante (RNR Landes et tourbières du Cragou et du Vergam) et l’Association de Mise en Valeur des sites naturels de Glomel (RNR Landes et marais de Glomel), ainsi que le GRETIA, sont associés à cet événement. L’objet de ces rencontres sera notamment d’initier une dynamique régionale pour le diagnostic écologique des espaces naturels à l’aide de l’analyse des peuplements syrphidologiques. Pour vous inscrire aux Ateliers Syrphes : http://etang-moulin-neuf.n2000.fr/actualites/rencontres-syrphidologiques-francaises

Coordonnées des intervenants : Lionel PICARD (chargé de mission, GRETIA) : 02.23.23.51.14 / [email protected] & Mathieu BREDÈCHE (chargé de mission, LTC) : 02.96.05.93.61 / [email protected]

Notes

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Prolifération de la Spartine américaine en rade de Brest : de l’acquisition des données aux tests grandeur nature

par le Parc Naturel Régional d’Armorique

Menaces sur les prés salésLes prés salés de la rade de Brest sont menacés par la prolifération d’une plante invasive, la Spartine alterniflore (Spartina alterniflora), en particulier ceux du site Natura 2000 « Rade de Brest, estuaire de l’Aulne », dont le PNRA est l’opérateur local. Cette plante, originaire des Etats Unis et du Canada, aurait été introduite au cours du 19e siècle par les bateaux et eaux de ballaste. Cette graminée de grande taille (60 à 120 cm) prolifère par ses rhizomes, au détriment des nombreuses plantes autochtones de prés salés, et sa vitesse de propagation en vase molle peut aller jusqu’à 1 m par an en circonférence. Un petit plant de Spartine peut ainsi devenir en quelques décennies une vaste prairie monospécifique de plusieurs hectares. Les conséquences de cette invasion sont nombreuses : disparition des plantes de prés salés typiques de la rade de Brest qu’elle étouffe (Obione, salicornes, Aster maritime mais aussi le Limonium humile, protégé au niveau national, et dont la rade constitue l’unique station française) ; comblement et envasement des fonds de rias et des petits chenaux ; recouvrement des vasières et modification de la faune benthique, au détriment des poissons et des oiseaux limicoles qui s’y nourrissent ; uniformisation du paysage…

Des études aux chantiers expérimentauxPlusieurs études, menées en partenariat avec les scientifiques (IUEM, CBNB) et d’autres gestionnaires (Bretagne Vivante, BMO...) depuis 2011, ont permis de (1) cartographier précisément cette plante à l’échelle du site Natura 2000, (2) tester différentes techniques de lutte pour ne retenir que les plus efficaces, (3) définir le degré de priorité d’intervention de chaque secteur envahi, sur la base de plusieurs critères, ainsi que la méthode de lutte la plus adaptée en fonction des sites. Aujourd’hui, la plante couvre une surface de 93 ha, ce qui représente 60 % des prés salés du site Natura 2000. Les nombreux chantiers menés depuis 2010 ont permis de tester différentes méthodes sur plusieurs sites pilotes : Le Bendy à Logonna-Daoulas, Rossermeur à Plougastel-Daoulas, Bolast à Rosnoën et Keroullé à l’Hôpital Camfrout. Les techniques testées sont la fauche, l’étrépage manuel et mécanique, l’arrachage manuel et mécanique, le piétinement, le bâchage et le confinement. Un état initial et des suivis périodiques ont permis de dresser un bilan de ces chantiers en termes d’efficacité des techniques, de faisabilité et de coût.

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Les méthodes apparaissant comme les plus efficaces aujourd’hui sont l’étrépage sur substrat graveleux sur des tâches inférieures à 5 m2, le confinement par petites tranchées dans des zones graveleuses ou de vases dures pour des étendues colonisées inférieures à 100 m2 et la pose de bâches opaques pendant 5 ans minimum pour des surfaces colonisées inférieures à 10 m2. Les zones de spartine en vase molle et les grandes tâches de spartine supérieures à 100 m2 sont considérées aujourd’hui comme impossibles à éliminer.

Un plan d’actions pour consolider et étendre la démarcheUn plan de lutte a été proposé pour 2016, visant trois objectifs : (1) tester grandeur nature plusieurs techniques déjà éprouvées afin de mieux en appréhender la faisabilité et le coût à plus grande échelle sur des zones encore très faiblement colonisées et faciles d’accès, (2) conforter des zones de chantiers existants afin d’éviter la repousse de la Spartine sur ces secteurs de prés salés encore préservés, (3) tester des techniques innovantes jamais testées, comme l’étrépage par voie maritime, le bâchage sur des durées inférieures à 5 ans, l’inondation… Les secteurs choisis en priorité pour ces tests sont les zones encore peu colonisées, les stations de Limonium humile peu impactées, les zones à forts enjeux pour l’avifaune hivernante (vasières très fréquentées, cordons de galets), les zones d’herbiers de Zostera noltii, les zones de prés salés très diversifiées (prairies à salicornes, puccinelles), les zones de chantiers existants. Ce plan de lutte est actuellement mis en oeuvre dans le cadre d’une convention de partenariat avec l’Agence Française pour la Biodiversité (ex-AAMP).

Coordonnées de l’intervenant : Agathe LARZILLIERE (chargée de mission patrimoine naturel) : 02.98.81.16.53 / [email protected]

Notes

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Mutualisation des moyens et des compétences sur le Golfe du Morbihan

par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage & Bretagne Vivante

Le Golfe du Morbihan est un des grands sites naturels de Bretagne, abritant de multiples enjeux de conservation habitats et espèces. Il fait l’objet en tout ou partie de plusieurs classements et protections : Natura 2000, Parc Naturel Régional, site Ramsar… et deux réserves nationales.

Deux réserves nationales de statuts différentsLa Réserve Naturelle Nationale des Marais de Séné a été créée en 1996 par décret ministériel. Elle porte sur 410 ha et a été renforcée par un périmètre de protection de 120 ha en 2002. Elle est située dans la partie orientale du Golfe, sur la rive ouest de l’estuaire de la rivière de Noyalo. Les principaux habitats sont des vasières intertidales, des prés-salés, des lagunes côtières et divers types de prairies. Sa gestion est confiée à l’Amicale de Chasse de Séné, Bretagne Vivante et la Commune de Séné.L’arrêté ministériel de création de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage (RNCFS) a été signé en janvier 2008. Elle s’étend sur 7358 ha de domaine public maritime (DMP) et couvre l’essentiel du centre et de la partie orientale du Golfe. Elle est principalement constituée de vasières intertidales et d’eaux peu profondes. La gestion de la RNCFS est confiée à l’ONCFS.

Un territoire et des enjeux de conservation en communUne partie de la réserve naturelle, le DPM, soit environ 130 ha, fait également partie de la RNCFS. Ces deux outils de protection partagent également des enjeux de conservation, notamment les oiseaux d’eau et leurs habitats principaux : vasières, lagunes et prés-salés. Compte tenu de la dimension du site, un constat s’est rapidement imposé : aucune structure n’a les moyens de répondre seule aux besoins et aux enjeux.En 2014, les deux structures ont signé une convention de partenariat visant à mutualiser les moyens humains et matériels pour améliorer la connaissance et la conservation des populations du Golfe. Cela s’est traduit par des opérations communes aux deux plans de gestion, en cours d’élaboration au même moment.

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Exemples d’actions mutualiséesDepuis 2005, le suivi des oiseaux d’eau hivernants dans le Golfe est assuré par un collectif constitué par les Amis de la Réserve de Séné, Bretagne Vivante, les communes de l’Île-aux-Moines et de Sarzeau, la Fédération des Chasseurs, le PNR du Golfe du Morbihan et l’ONCFS. La nouveauté du partenariat réside dans la programmation des actions impliquant des moyens des deux réserves.Une étude de l’écologie hivernale du Canard siffleur a été engagée, portée par la RNCFS, avec assistance de la RNN. Inversement, l’étude des peuplements d’invertébrés de la rivière de Noyalo est portée par la RNN mais tout le monde participe aux prélèvements et au tri des échantillons.Les oiseaux nicheurs ne peuvent pas tous être suivis chaque année. Un programme d’actualisation des connaissances a été établi sur cinq ans, mobilisant d’autres organismes, associations ou gestionnaires, en tant que de besoin.À l’occasion d’une réunion annuelle, les équipes échangent sur l’avancement des actions menées et les priorités à développer.

Coordonnées des intervenants : Jérôme CABELGUEN (conservateur de la RNCFS, ONCFS) : 06.27.02.55.81 / [email protected] & Guillaume GÉLINAUD (conservateur de la RNN, Bretagne Vivante) : 06.72.39.70.99 / [email protected]

Notes

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Vers une gestion en faveur de la biodiversité du Canal de Nantes à Brest en Côtes-d’Armor

par l’Association de Mise en Valeur des sites naturels de Glomel & le Conseil départemental des Côtes-d’Armor

Une infrastructure ancienneLe Canal de Nantes à Brest constitue un ouvrage du 19e siècle, en partie tracé en Côtes -d’Armor sur l’ancien lit du Blavet. Malgré le caractère artificiel de cette infrastructure, le canal laisse apparaître des enjeux de biodiversité importants, comme en témoigne les récents inventaires faune et flore réalisés.Actuellement propriété de l’Etat, la gestion est confiée en Côtes-d’Armor au Département qui assure l’entretien de l’ouvrage ainsi que de ses dépendances.

Des enjeux en termes de biodiversitéDans l’objectif de mieux appréhender l’intérêt et la fonctionnalité du canal dans son ensemble, une étude d’inventaire et l’élaboration d’un plan de gestion ont été confiées à l’Association de Mise en Valeur des sites naturels de Glomel (AMV). L’étude de diagnostic écologique met en évidence la présence d’espèces remarquables, un potentiel en termes de caractère naturel (berges et banquettes herbeuses), de naturalité (habitats forestiers) ainsi qu’un rôle fonctionnel en particulier concernant les milieux naturels périphériques (zones humides, boisements spontanés et alignements…). A l’échelle locale, le canal joue notamment un rôle de corridor écologique pour certaines espèces de chiroptères, comme le Grand Rhinolophe ou la Barbastelle d’Europe, qui exploitent le canal et ses habitats périphériques pour se nourrir et se déplacer.

Une gestion en faveur de la biodiversitéLe diagnostic réalisé permet de faire ressortir deux objectifs à long terme : assurer le rôle de corridor écologique et améliorer la capacité d’accueil des réservoirs de biodiversité. L’approche trame verte et bleue (TVB), intégrée à la démarche de plan de gestion, propose des opérations déclinées sous forme de fiches de gestion courante (modalités de fauche, période d’intervention, mise en place d’exclos à Succise des prés…) ou de restauration (création de chapelets de mares, gestion de landes, mise en place d’îlots de vieillissement ou de senescence).

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La mise en place et les limites de la démarcheComme pour la phase de diagnostic, une démarche d’information et de concertation concernant l’ensemble de ces préconisations doit être conduite en particulier avec les équipes en charge de la gestion quotidienne de l’ouvrage. Le Département a confié cette mission d’échanges et de mise en œuvre à l’AMV qui devra veiller également à une bonne compatibilité avec les usages. Enfin, une attention particulière sera portée à l’évaluation et la déclinaison d’indicateurs en matière de biodiversité pour améliorer la gestion dans le temps et comparer les différentes situations le long du canal. En effet, la démarche TVB étant encore récente, les retours en termes de gestion sur cette problématique sont encore limités.

Coordonnées des intervenants : Mathurin CARNET (chargé de mission biodiversité, AMV) : 02.96.29.32.59 / [email protected] & Olivier LE BIHAN (responsable de l’unité patrimoine naturel, CD22) : 02.96.62.27.80 / [email protected]

Notes

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Co-gestion du site « Lande du Bignac et Quatre chemins »

par le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel & Bretagne Vivante

Riverain de la Ria d’Etel, le site des landes du Bignac et des Quatre Chemins (Belz, 56) est un site d’environ 22 ha, qui abrite une mosaïque de milieux naturels composée de prairies inondables, mares, landes, fourrés, boisements mixtes de pins maritimes et chênes. Il abrite l’unique station française du Panicaut vivipare sur une zone de « varquez » (zone de marais en contexte landicole).

Le Panicaut vivipare : espèce particulièrement rare et menacéeLe Panicaut vivipare (Eryngium viviparum J. Gay) est l’une des plantes les plus menacées d’Europe. Il ne subsiste plus que dans la seule station de Belz (5000 individus sur 1000 m²) et dans une vingtaine de stations dans le nord-ouest de la Péninsule ibérique. Espèce à l’écologie atypique, il est inféodé à des pelouses rases et ouvertes (présence de sol nu), dans des contextes de landes, sur des sols oligotrophes, inondés en hiver et très secs en été. Sa phénologie est adaptée à des cycles d’inondation et d’assèchement. Une quarantaine de stations du Panicaut vivipare existait dans le sud du Morbihan dans les années 1970. Elles ont disparu du fait de la transformation de l’usage des sols qui a fortement modifié le paysage : mutation des systèmes de production agricole, urbanisation croissante, artificialisation des sols...

Historique de la création du siteLe site des landes du Bignac et des Quatre Chemins est composé d’un espace protégé par un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (les Quatre chemins), en partie propriété de Bretagne Vivante, d’un Espace Naturel Sensible du Département du Morbihan (Le Bignac) et de propriétés publiques et privées, le tout inclus dans le périmètre du site Natura 2000 « Ria d’Etel ». L’Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope du site des Quatre Chemins (1988) vise la protection du Panicaut Vivipare et de son habitat, sur une superficie d’environ 5 ha. Jusqu’en 1989, le site est pâturé par un troupeau de bovins et l’exploitant prélève des mottes de sol pour protéger du gel ses silos de betteraves fourragères. Ces pratiques ont permis le maintien de la plante. Depuis 1991, suite à la cessation de cette activité agro-pastorale, Bretagne Vivante, propriétaire d’une partie du site, assure, en partenariat avec le Conservatoire botanique national de Brest (CBNB) et les opérateurs des sites Natura 2000, une gestion basée sur des étrépages (décapages manuels). Le site du Bignac n’a pas fait l’objet de cette gestion conservatoire et s’est progressivement embroussaillé et fermé. En 2010, à la faveur de mesures compensatoires, il a bénéficié d’un programme de travaux de restauration écologique. Identifié dans le Schéma Départemental des ENS (SDENS 2013 – 2022) comme « site prioritaire départemental », il a été acquis par le Département en 2013 (13ha). Le Syndicat mixte de la Ria d’Etel, opérateur du site Natura 2000 « Ria d’Etel », devient gestionnaire du site ENS du Bignac.

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Dans le même temps, la conservation du Panicaut vivipare a été reconnue comme une priorité nationale et un Plan National d’Action (PNA) est proposé et validé en 2012. Coordonnée par la DREAL et le CBNB, le PNA dresse un état des lieux des connaissances et propose un certain nombre d’actions pour la sauvegarde de l’espèce et pour le renforcement de sa population et de son habitat. Il propose notamment le rétablissement d’une connexion entre la station des Quatre Chemins et les Landes du Bignac et la mise en œuvre d’une gestion commune de l’ensemble du site. La rédaction du plan de gestion du site « Lande du Bignac et Quatre Chemins » est lancée en 2015.

Un plan de gestion co-redigé et les premières actions mises en oeuvreDéjà, avec la mise en œuvre du Plan National d’Action en faveur du Panicaut vivipare en 2013, une co-gestion du site des landes du Bignac et des Quatre Chemins est progressivement mise en œuvre. Bretagne Vivante, gestionnaire du site des Quatre Chemins et responsable de la bonne exécution des dispositions de l’APPB ; le Département, propriétaire (pour partie) du site du Bignac ; et son gestionnaire, le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel, qui est aussi opérateur Natura 2000, travaillent d’ores et déjà à une gestion partenariale du site des landes du Bignac et des Quatre Chemins. Les premières actions mises en œuvre, et non des moindres, concernent la gestion par pâturage du site. En effet, un partenariat a été établi récemment avec Pierrick Le Hen, éleveur de vaches Bretonne pie noire, pour remettre en place un pâturage sur le site. Le plan de gestion sera validé en 2017 et de nombreuses actions sont déjà prévues.

Coordonnées des intervenants : Charlotte IZARD (chargée de mission Natura 2000, SMRE) : 02.97.55.24.48 / [email protected] & Yvon GUILLEVIC (conservateur bénévole, Bretagne Vivante)

Notes

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Un atelier à choisir parmi trois pour recenser vos attentes et besoins quant aux outils que l’Association des gestionnaires d’espaces naturels bretons propose de développer :(1) journées d’échanges thématiques(2) formations professionnelles(3) guides méthodologiques

Pour chaque outil, des propositions de thématiques vous seront faites et vous pourrez formuler vos attentes en termes de contenu (aspects théoriques et pratiques à aborder) mais également suggérer de nouveaux thèmes qui viendront alimenter la feuille de route de l’association à moyen terme.

Liste des thèmes proposés pour les journées d’échanges thématiques• Démonstration de matériel d’entretien/restauration de milieux ouverts• Espèces Exotiques Envahissantes, les techniques qui fonctionnent• Naturalité en forêt• Nouvelle méthodologie de plan de gestion de l’AFB (ex-ATEN) et indicateurs

d’état de conservation et de gestion associés• Police de la nature - Initiation • Police de la nature - Perfectionnement

Liste des thèmes proposés pour les formations professionnelles• Confection de petit matériel d’étude et d’entretien• Formation à la détermination de taxons complexes• Mise en œuvre d’un protocole de suivi ou d’inventaire standardisé• Initiation à SERENA 2• Elaboration d’un circuit de découverte numérique• Recyclage par une formation délocalisée de l’AFB (ex-ATEN) sur

l’harmonisation des polices de l’environnement dans le champ de commissionnement des agents des réserves naturelles

Liste des thèmes proposés pour les guides méthodologiques• Guide des bonnes pratiques par type d’habitats• Recueil de protocoles de suivis et d’inventaires standardisés

Ateliers

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Notes pour les ateliers

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Crédits photos : C. Hily, E. Holder, A. Deniau, V. Brétille, O. Augé / Bretagne Vivante, Cicindèle, GMB.

Ce forum est organisé par l’Associationdes gestionnaires d’espaces naturels bretons

grâce au soutien financier de la DREAL Bretagneet de la Région Bretagne.

CONTACTAssociation des gestionnaires d’espaces naturels bretons

10 bd Sévigné, 22000 [email protected]

06 56 77 64 51