FGE INFO N° 2016-12 Juillet2016 1

n° 2016-2

VIE DE FGE

PAGE 2 AUDIT SYSTEME

REGLEMENT ZOOTECHNIQUE EUROPEEN

RELATIONS EXTERNES ET PARTENARIALES

PAGE 3 ASSEMBLEE GENERALE DE RACES DE FRANCE

4 ASSEMBLEE GENERALE DE FIEA

INTERNATIONAL

PAGE 4 CONFRONTATION EUROPEENNE HOLSTEIN

AGENDA

5 FASEP

SOMMAIRE

FGE INFO N° 2016-12 Juillet2016 2

VIE DE FGE

Règlement zootechnique eu-ropéen

Audit système de FGE et renouvellement du certificat qualité ICAR »

Le travail pour obtenir le renouvellement du certifi-cat qualité ICAR, valable sur la période 2013/2016, et son extension aux activités de sélection des petits ruminants bat son plein. Début juin le deuxième audit système de FGE (processus de management) a eu lieu. Bien que nous n’ayons pas encore le rapport des auditeurs, le debrief de fin d’audit était très positif. Les auditeurs n’ont pas mis en évidence de non conformités. Par ailleurs les pistes de progrès identifiées autour de l’écoute client et de la gestion des plans d’action

étaient déjà connues du comité de direction de FGE qui travaille à améliorer ces points. Par ailleurs, FGE accueille jus-qu’en octobre Mélanie Rui qui est en charge d’écrire les docu-ments pour l’audit documentaire d’ICAR en vue du renouvelle-ment et de l’extension du certifi-cat qualité.

Un audit très positif

Ca y est ! Le texte définitif du règlement zootech-nique européen a été publié le 29 juin 2016 au jour-nal officiel de l’Union Européenne. Ce texte entrera donc en vigueur dès le 19 juillet. Son application pleine et entière sera effective après une période de transition qui prendra fin le 1 er novembre 2018. Les travaux engagés au sein des membres de FGE et avec le Ministère de l’Agriculture pour préparer cette transition importante s’en trouvent confortés. Pour préparer cette transition, le Ministère en charge de l'agriculture a mis en place un comité de pilotage issu de la CNAG et 7 groupes de travail thématiques chargés d'élaborer, pour fin 2017, des propositions d'évolution de la réglementation française.

Ces 7 groupes de travail thématiques sont les sui-vants : - THEMATIQUE 1. agrément des organismes de con-

trôle des performances et d’évaluation génétique, service public du contrôle des performances, sys-tème national d’information génétique ;

- THEMATIQUE 2. importations pays tiers ; - THEMATIQUE 3. contrôles officiels « sur place » ; - THEMATIQUE 4. hors champ : monte publique-IA,

programmes non approuvés, dérogation à l’agré-ment échanges centres collecte et stockage de produits germinaux (art. 21.6) ;

- THEMATIQUE 5. missions des organismes de sélec-tion, certification de la parenté, certificats zootech-niques ;

- THEMATIQUE 6. objectivation des critères d’agré-ment des organismes de sélection et d’approba-tion ou de refus d’approbation des programmes de sélection ;

- THEMATIQUE 7. équidés. Ces groupes de travail, ouverts aux acteurs concer-nés, sont chargés de faire des propositions pour faire évoluer le code rural en conformité avec le RZue. Le comité de pilotage CNAG fera des réunions de synthèse régulières. Par ailleurs, plusieurs initiatives professionnelles vien-nent compléter les travaux directement liés à la rè-glementation et au code rural. Les membres des UMT GGPR et 3G ont élaboré un document stratégique pour proposer un service d’évaluation génétique mutualisé (voir document joint). Ils poursuivent leur travail pour déterminer la meilleure organisation et le meilleur partenariat public, privé, professionnel pour les évaluations. 3 groupes de travail ont été constitués : - La mise en œuvre de l’indexation ;- - L’interface du dispositif d’indexation avec les sys-

tèmes d’information en vue de disposer des don-nées nécessaires aux calculs d’index ;

- La description de l’infrastructure informatique né-cessaire à la mise en œuvre de ces deux fonctions.

Par ailleurs, le groupe CNE qui a repris les conclu-sions de l'étude Grant Thornton, a engagé un travail plus spécifique sur les systèmes d'information et la gestion des données. Ainsi, à l'image du travail des membres de l’UMT sur l’évaluation, un groupe constitué par FCEL, l'APCA et FIEA proposera avant la fin septembre un docu-ment stratégique sur les systèmes d’information bo-vins susceptibles de permettre, en continu, de consti-tuer les bases de données utiles aux évaluations. Les besoins en données des responsables des évalua-tions seront précisés par les membres de l'UMT 3G.

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Races de France à Colmar

Cette année, Races de France tenait son Assem-blée Générale le 17 juin au Parc des expositions de Colmar, à l’occasion de la Confrontation euro-péenne Holstein noire et rouge.

Concluant cette assemblée, le Président CHAUVEL a placé son intervention sous l’égide du collectif : collectif animé par la CNE, qui a permis de réussir le Salon de l’Agriculture dans un contexte difficile pour l’élevage, Collectif mobilisant les éleveurs, que ce soit pour la réussite du Mondial de la Brune à Mende début avril, comme pour le succès de l’équipe de France (il ne le savait pas encore) pour la confrontation Holstein, Collectif nécessaire, pour améliorer la performance française à l’exportation de nos produits et de nos savoir-faire, Et tout naturellement, la nécessité de penser collec-tif, pour réussir la refonte de notre dispositif géné-tique impulsée par la réforme de la réglementation communautaire, au bénéfice des éleveurs, de nos races, nos territoires et nos filières. Développant ce point d’actualité, il signalait son sou-hait d’améliorer notre dispositif mutualisé vers plus d’efficacité, dans son service aux éleveurs, dans sa gouvernance, dans son organisation, mais sans re-mettre en cause l’essentiel : un dispositif géré par la profession, au service d’un projet pour l’élevage ; « d’une génétique de filière, répondant aux attentes des éleveurs et des consommateurs, autant qu’en application des engagements de la France dans le cadre de la biodiversité ». Le mot de la fin revenait au Conseiller technique du Ministre, M. Julien BARRÉ, qui soulignait d’emblée que « la sélection et l’innovation en élevage doivent avoir pour objectif l’amélioration de la performance économique et environnementale des élevages, ain-si que de diminuer la pénibilité du métier d’éleveur ». Il a rappelé l’importance d’une gestion durable des ressources génétiques, comme levier d’adaptation et facteur de compétitivité des filières de productions animales, et souligné le rôle majeur des OS dans la réalisation de cet objectif. C’est pourquoi il s’est félici-té des conclusions concernant le Règlement zoo-technique européen, qui positionne les organismes de sélection au centre du dispositif, en renforçant même leurs missions, lui donnant finalement tous les outils pour contribuer à améliorer la compétitivité de l’élevage français par le biais d’une gestion raciale cohérente et efficace.

RELATIONS EXTERNES ET PARTENARIALES

Enfin, les petits ruminants, aux travers des commis-sions de filière de FGE, ont réaffirmé leur volonté de continuer à gérer des systèmes d’information de façon collective avec un périmètre étendu aux ap-puis techniques. Pour la collecte des données, FCEL conduit un tra-vail de révision du SMQ et propose que, sur la base de ce travail, les apporteurs principaux fassent des propositions. Nous vous tiendrons au courant des conclusions et propositions de ces groupes au cours des prochains mois.

Rappelons les principaux changements induits par ce texte : - Le dispositif français actuel basé sur un régime de "délégation de service public" est remplacé par un régime de contractualisation ; - La pierre angulaire demeure l' "Organisme de Sélection"[1], désigné ci-après par l’abréviation « OSue ». L’OSue voit ses prérogatives très éten-dues par rapport aux Organismes de Sélection français actuels définis en 2006. En effet, l'OSue qui a une obligation de service pour les éleveurs, situés dans la zone d’action de son programme de sélection, assure : - La tenue du livre généalogique ; - La définition du programme de sélection ; - Le recueil des performances ; - Le calcul des valeurs génétiques ; - La publication des valeurs génétiques. Il peut confier à des tiers (contractualisation) cer-taines activités techniques spécifiques liées à ses missions en particulier pour le calcul des valeurs génétiques et le recueil des performances. L'OSue est agréé par l’autorité compétente de l'Etat membre, sur la base de la présentation d’une demande de sa reconnaissance et de l’ap-probation de son ou ses programmes de sélec-tion. Un OSue peut avoir une activité multiraciale (avec un programme de sélection par race). Le RZue maintient la possibilité d’une pluralité d’OSue par race, comme c’est le cas depuis 1984[2], et facilite l'extension transfrontalière d'activité d'un OSue.

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INTERNATIONAL

Assemblée générale de FIEA

FIEA a tenu ses assemblées générales le vendredi 27 mai à Reims.

Enfin, Patrick Chaize, sénateur de l’Ain, auteur d'un rapport sur la couverture numérique des territoires est venu présenter sa vision politique de la problé-matique à l'heure où le Sénat a adopté à l'unanimité le projet de loi pour une République numérique. Ce membre de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable a dressé une analyse sans complaisance et très intéressante des faiblesses du politique face aux lobbies dans le do-maine. Pour conclure les Assemblées, Michel Pivard, prési-dent de FIEA, a rendu hommage à Vincent Andrieu, président d’AMA, qui a quitté ses fonctions de prési-dent d'ARSOE fin mai.

C’est pourquoi il s’est félicité des conclusions concer-nant le Règlement zootechnique européen, qui posi-tionne les organismes de sélection au centre du dis-positif, en renforçant même leurs missions, lui don-nant finalement tous les outils pour contribuer à améliorer la compétitivité de l’élevage français par le biais d’une gestion raciale cohérente et efficace. M. BARRÉ a insisté sur ce maitre mot : le collectif, et l’importance de fédérer les parties concernées par le développement de nos filières d’élevage et à l’amé-lioration du progrès génétique, gage d’efficacité du dispositif et de bénéfices partagés par tous les mail-lons de la filière, jusqu’au consommateur.

L’organisation de cette Assemblée en Alsace a aussi été l’occasion de faire connaissance avec la Vosgienne : le décor fut planté par la visite du Musée du Fromage, puis Florent CAMPEL-LO, Président de l’OS

de la race, a accueilli les congressistes, d’abord sur son site en fond de vallée de Munster, puis sur la Chaume de Schmargult qu’il exploite à quelques encablures de Gerardmer. Les participants furent impressionnés par la multi-tude des activités assumées par les (futurs) deux as-sociés, que ce soit dans l’entretien du troupeau (50 vaches), des pâtures, la traite, la transformation du lait en Munster ou Cœur des massifs, la charcuterie pour la viande, la tenue de l’auberge, etc. Mais ce fut l’occasion de constater sur place, le lien fort tissé par l’homme entre une race, un territoire, et des produits, qui fait le dynamisme des filières du pays.

Une assemblée extraordinaire a entériné les nou-veaux statuts de l'association ; elle a été suivie d'une assemblée ordinaire qui est revenue sur les dossiers techniques et rapports ou études dans lesquels s'est impliquée FIEA. Le thème retenu pour l’Assemblée Générale ordi-naire était « capteurs et objets connectés : les enjeux en agriculture ». Après un exposé très complet de Daniel Trocmé (Adventiel) les participants ont pu entendre des représentants de SigFox et Lora (Orange) sur ce que leur réseau et technologie pourraient apporter en agriculture.

La confrontation européenne holstein organisée mi-juin à Colmar par Prim’Holstein France et un comité d’organisation lo-cal (autour de Club Holstein 68 et Eurogénétique) a été un très grand succès. Elle revenait en France pour la première fois depuis 27 ans et la création de la première confrontation européenne en France en 1989. Le concours a rassemblé

180 vaches venues de toute l’Europe et plus de 25 000 visiteurs sur 3 jours. FGE qui soutenait l’évènement a profité de l’évène-ment pour être présent dans le pôle France et rappeler son rôle dans l’organisation de la géné-tique française (mettre en petit la fiche du publi reportage) Côté palmarès, La France remporte le prix des nations holsteins devant la Suisse, l'Espagne et l'Ita-lie. En red-holstein, elle termine 3ème derrière la Suisse et l'Italie. »

Confrontation européenne Holstein

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FASEP : ce n’est qu’un début Le présent rapport présente une analyse de la filière laitière et des objectifs du Plan directeur laitier élabo-ré par le Ministère Kazakhstanais de l’Agriculture : - Augmentation de la production de lait de

25% entre 2014 et 2020 ; - Réduction des importations de lait et possibilité

d’exporter des produits de qualité ; - Maintien de l’emploi en zones rurales ; - Réduction des coûts de production et renforce-

ment de l’autonomie alimentaire des élevages - Organisation des élevages en réseau de coopéra-

tives. Sur la base de visites d’audit de plusieurs élevages répartis sur 5 oblasts de la Ceinture laitière du Ka-zakhstan (Nord-Est-Sud), une équipe de 5 experts français a formulé des recommandations sur 5 axes de progrès : - Le bâtiment et l’équipement ; - L’animal : génétique, sanitaire, enregistrement des

données; - L’alimentation et la production fourragère; - Les ressources humaines, la formation des techni-

ciens de conseil en élevage, des éleveurs et des salariés d’élevage;

- L’organisation collective des éleveurs en coopéra-tive permettant de partager des ressources, de ré-duire les coûts de production et mieux valoriser leur production.

A titre d’exemple, ces recommandations globales formulées pour les principales régions laitières sont détaillées et personnalisées pour chacun des éle-vages visités. Un groupe de 20 entreprises françaises, soutenant ce projet, a formulé des offres de produits (génétique, animaux, matériel ….) et de services (formation, audit, consulting ….) adaptées aux be-soins du Kazakhstan pour mettre en œuvre le plan directeur laitier. A la conclusion de cette étude, l’administration kazakhstanaise a indiqué les instruments par le truchement desquels l’offre française pourra se faire valoir. Il est à noter que le Club de Suivi s’oriente vers sa pérennité à moyen terme (le CAK20, en référence aux 20 entreprises) et il a été décidé de mettre en place une plateforme collaborative avec nos parte-naires kazakhstanais afin de faciliter les échanges. Cette plateforme sera relayée par des liens sur le site du partenaire local. FGE partirait au club d’entreprise pour promouvoir le savoir faire français en terme d’ingénierie de la sélection.

FGE va promouvoir le savoir-faire français

Le Fonds d’étude et d’Aide au Secteur Privé (FASEP) est l’instrument de dons de l’aide-projet des minis-tères économique et financier. Il se décline en plu-sieurs formules : le FASEP-Études finance principale-ment des études de faisabilité ou de l’assistance technique en amont de projet de développement ; le FASEP-Innovation verte finance des démonstra-teurs de technologies innovantes dédiées à l’envi-ronnement et au développement durable. Depuis 2000, 327M€ de dons ont soutenu 508 pres-tations de plus de 200 entreprises françaises, dans 84 pays. Le projet FASEP « Livestock for Tomorrow » a été initié à la demande conjointe des autorités fran-çaises et kazakhstanaises avec le double objectif sui-vant : - Aider au développement de l’élevage bovin au Ka-

zakhstan (notamment pour la filière lait): - Permettre aux entreprises françaises de participer à

ce développement en faisant des offres de services et de produits adaptés aux besoins de cette filière.

Il a été conduit dans le cadre d’une convention de partenariat liant l’Institut de l’Elevage, pour la France, et le Centre pour la Recherche et l’Innova-tion en Elevage et Médecine Vétérinaire, pour le Kazakhstan, et a bénéficié du soutien financier de la Direction Générale du Trésor du Ministère français des finances. Ce projet a débuté en novembre 2015 pour se con-clure par la restitution de l’étude à Astana, le 23 juin 2016. Le présent rapport intègre les échanges avec les partenaires kazakhstanais au cours des 2 jours qui ont suivi, dans le cadre du salon AGRIANIMALS.

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FGE Info est éditée par l’Interprofession France Génétique Élevage

D RECTEUR DE LA PUBLICATION : Laurent Journaux - CRÉDITS PHOTOS : FIEA, P. Amé, Races de France, V. Frappreau , Fotolia (Vladimirs Koskins) V. Frappreau

, REDACTEUR EN CHEF/PAO : Véronique FRAPPREAU - N° PUB : 00 16 2000 13

CONTACT : Véronique Frappreau - france-genetique-elevage@france-genetique-elevage.fr 149, rue de Bercy - 75012 Paris - Tél. : 33(0)1 40 04 52 02 - Fax : 33(0)1 40 04 52 99

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AGENDA

Juillet 2016

8 juillet >>> Comité de Direction de FGE

Septembre 2016

9 septembre >>> Comité de Direction de FGE

13 au 18 septembre >>> Space

19 au 20 septembre >>> Global Forum

21 au 22 septembre >>> Colloque rustique à St Flour

27 septembre >>> Commission SSI

Octobre 2016

5 au 9 octobre >>> Sommet de l’Elevage

18 octobre >>> Conseil de FGE

24 au 28 octobre >>> Congrès ICAR à Puerto Varas