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Face à l’argent-roi, il est urgent de s’indigner
Place au PeuplePlace au PeuplePlace au Peuple !!!
Vite, la révolution citoyenneVite, la révolution citoyenneVite, la révolution citoyenne !!! Par Manuel TOURBEZ
Secrétaire adjoint de la section PCF de Carvin, Conseiller Municipal communiste
Pour soutenir l’action de la section PCF de Carvin,Pour soutenir l’action de la section PCF de Carvin,Pour soutenir l’action de la section PCF de Carvin,
n’hésitez pas à participer à notre traditionnelle tombolan’hésitez pas à participer à notre traditionnelle tombolan’hésitez pas à participer à notre traditionnelle tombola
- Hors-série, Septembre 2011 -
« Vous les communistes, vous êtes des idéalistes! »
Cette phrase, je l’ai entendue sans doute plus de mille fois. À mon interlocuteur qui me lance cette affirmation telle un reproche, je formule toujours la même réponse : « Oui, nous sommes des idéalistes car c’est notre seul espoir ! »
Heureusement qu’il y a eu des idéalistes dans notre histoire ! Nous avons besoin d’imaginer le monde que nous rêvons pour pouvoir donner du sens à notre action, qu’elle soit politique ou tout simplement humaine. Sans cette boussole, saurions-nous seulement où aller ? D’ailleurs, le problème de notre époque, c’est que le capitalisme triomphant nous a privés de ce rêve. La résignation s’installe, tout est fait pour museler l’opinion, détruire ce qu’il reste de la démocratie pour construire une oligarchie, c’est à dire une société où les pouvoirs sont détenus par quelques puissants. Les riches financiers forment une classe dominante et ont à leur botte les dirigeants de ce monde… Voyez la proximité entre le monde de la finance et les plus hautes sphères de l’État pour vous en convaincre. La démocratie est moribonde, voila le constat...
Le pouvoir n’appartient plus au peuple, ils nous l’ont confisqué à leur seul profit, tout en nous faisant croire que nous sommes encore maîtres de nos destins. Il est urgent d’ouvrir les yeux sur la réalité de ce nouvel ordre du monde que nous envierait le pire des dictateurs ! Le peuple n’est bon qu’à produire, consommer, et payer les effets de la crise financière !
Face à cela, que pouvons-nous faire ? Comme le suggère Stéphane Hessel dans son Best-seller « Indignez-vous », nous devons prendre conscience de la réalité, nous en indigner et résister.
Nous sommes capables de provoquer une véritable révolution citoyenne. Il ne s’agit pas, ici, de couper des têtes, mais de faire preuve de responsabilité en rejetant ce système qui nous opprime. Quand je dis « nous », je veux dire les classes populaires, moyennes, les travailleurs, retraités, artisans, petits commerçants, agriculteurs, chômeurs… Nous en avons la capacité si nous trouvons le moyen de nous unir sans nous tromper de colère. Le problème, ça n’est ni l’immigré, ni le bénéficiaire du RSA comme on veut nous le faire croire, mais plutôt les tenants de ce système capitaliste, toujours plus avares de profits.
Cette union populaire, c’est exactement ce que le PCF propose avec ses partenaires au sein du Front de Gauche. La révolution citoyenne se fera par les urnes, en dégageant une majorité vraiment à gauche, plaçant l’humain d’abord. Voilà l’enjeu pour les scrutins de 2012. Voilà le vrai vote utile, celui qui portera votre parole !
Alors oui, nous sommes des idéalistes, et nous le revendiquons haut et fort ! Et vous ?
Une vision sans action est un rêve.Une vision sans action est un rêve.Une vision sans action est un rêve. Une action sans vision est un cauchemarUne action sans vision est un cauchemarUne action sans vision est un cauchemar...
(Haïku japonais)(Haïku japonais)(Haïku japonais)
et du Cercle du Progrès
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Par Par Régis BOUGNAS,Régis BOUGNAS,
secrétaire de la section PCF de secrétaire de la section PCF de
Carvin et conseiller municipal Carvin et conseiller municipal
«« Pour vous, avec vousPour vous, avec vous » »
Il y a 70 ans, dans le NordIl y a 70 ans, dans le NordIl y a 70 ans, dans le Nord---PasPasPas---dedede---Calais,Calais,Calais,
la grande grève des mineursla grande grève des mineursla grande grève des mineurs
> HISTOIRE
« Réveiller le peuple » Les militants communistes avaient
l’habitude de se réunir régulièrement, avec des discussions politiques et les ré-unions se terminaient par la distribution des tâches à accomplir. Dès l’été 1940, des groupes de militants se sont réunis, et comme d’habitude, les réunions se sont terminées par la question « qu’est-ce qu’on fait ? ». La résistance a commencé.
Le 1er objectif a été de « réveiller » la population assommée par la défaite de 1940 et l’occupation. C’est en partant de leurs préoccupations premières, c’est-à-dire de leur situation matérielle et des difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne que la Parti communiste va s’efforcer de mobiliser les habitants de la région. L’essentiel de leur action et de leur propagande est tourné vers cet ob-jectif. Il fustige ceux qui sont à leurs yeux les responsables du désastre : Pétain, le régime de Vichy, le grand patronat qu’il soupçonne de vouloir prendre sa revan-che sur le Front Populaire de 1936. Le Parti communiste dénonce les trafiquants qui profitent de la pénurie. Il relaye les revendications populaires, les suscite, pousse à mani-fester devant les mairies, à former des délégations auprès des autorités loca-les pour obtenir des distri-butions de vivres, à créer des comités de ravitaille-ment populaire.
Dans les entreprises, les militants communistes créent des comités populaires rapidement interdits, qui deviennent donc clandestins, mais dont l’influence grandit face aux syndi-cats légaux amorphes.
La stratégie est efficace et l’influence du Parti communiste grandit, en particu-lier dans les mines où ces comités popu-laires ont pris le nom de CUSA (Comités
d’unité syndicale et d’action). Il diffuse largement un journal clandestin : « La Voix du mineur ».
La contestation monte
Les grèves se multiplient dès le 2 jan-vier 1941 dans les mines du Douaisis. Disposant des fiches des renseignements généraux que le préfet Carles a refusé de détruire, les Allemands procèdent à des arrestations : « deux communistes par fosse ! ». Deux cents mineurs sont empri-
sonnés. Le puits Daho-mey à Montigny-en-Gohelle se met à son tour en grève le 21 janvier. Michel Brûlé est arrêté puis relâché deux jours plus tard sous la pression de ses camarades de tra-vail. Les mineurs ne se laissent pas impression-
ner. Ils résistent et multiplient les arrêts de travail en mars et en avril, « incontestablement fomentés par le Par-ti communiste » déplore le préfet Carles qui se lamente : « la production n’aug-mente pas ».
Le numéro du 22 avril de L’Enchaîné ap-pelle à faire du 1er mai 1941 « une jour-
Alors que le pays est sous le joug des Allemands « grâce à » la collaboration du régime de Vichy dirigé par Pétain avec les forces hitlériennes, des hommes et des femmes se lèvent dans notre région et déclenchent une grève durement réprimée. C’était en 1941, il y a tout juste 70 ans. Rendons hommage à ses acteurs dont beaucoup étaient communistes.
Petit rappel historique 10 Mai 1940 : les hordes allemandes d’Hi-tler déferlent sur le nord de la France. Malgré une défense héroïque des soldats français, l’armée française est mise en déroute.
25 mai-31 mai : La poche de Lille a résisté à l'encerclement de l'armée allemande, retardant celle-ci dans son mouvement vers Dunkerque.
25 mai - 3 juin 1940 : bataille de Dunker-que. Les débris des armées françaises et britanniques réussissent à réembarquer pour l’Angleterre.
10 juin : le gouvernement quitte Paris pour Tours.
14 juin : les armées allemandes investis-sent Paris.
17 juin : le gouvernement Pétain consti-tué à Bordeaux demande l’armistice.
18 juin : de Londres, le général De Gaulle lance son appel à continuer la guerre.
22 juin : signature de l’armistice mettant fin officiellement aux combats.
Pendant cette période, la panique a lancé des centaines de milliers de personnes sur les routes pour fuir l’avance des troupes allemandes. Le chaos est total.
Le Parti Communiste a été mis hors la loi dès le début de la guerre en 1939 et ses dirigeants sont déjà dans la clandestinité.
La France est occupée par les Alle-
mands, avec à sa tête le gouverne-
ment de Pétain, installé à Vichy, qui
se plonge dans la collaboration.
Dans le journal communiste
clandestin « L’enchaîné » qui
paraît en février 1941 on peut
lire cette citation de Karl
Marx : « Un peuple qui
opprime d’autres peuples, ne
saurait lui-même être un
peuple libre ».
Mai - juin 1941, 100 000 mineurs faisaient face à l’occupant allemand. La grande grève patriotique s’est bâtie au fil des mois pour devenir un immenseélan et un événement essentiel de la Résistance Française
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née de lutte contre le double joug de la domination capitaliste et étrangère ». Cet appel sera largement entendu et au matin du 1er mai, fleurissent, dans tout le bassin minier, une multitude de petits drapeaux rouges accrochés aux fils élec-triques, ainsi que des inscriptions sur les murs des usines et des fosses.
Le 27 mai au matin, le Dahomey don-
ne le signal En ce mois de mai 1941, à la fosse 7
de la compagnie de Dourges, dit « Le Dahomey », un nouveau sujet de mé-contentement vient s’ajouter aux habi-
tuels sujets de mécontentement portant sur le ravitaillement et les salaires : la compagnie a décidé d’imposer la paye par équipe. Les abatteurs y sont très hostiles, ce mode de calcul leur étant très défavorable. La compagnie le sait et met son projet à exécution avec précau-tion, puits par puits. Elle termine par le Dahomey qui pour elle est la plus « mauvaise fosse », c’est-à-dire celle où l’extraction est la plus difficile et où la compagnie a l’habitude de muter les mineurs les plus revendicatifs. La situa-tion se tend.
Le dimanche 25 mai, les principaux
militants du Dahomey réunis au domicile de Brûlé jugent la situation assez mûre pour lancer un mot d’ordre de grève. Le 27 mai au matin, quand les porions re-viennent à la charge pour imposer le travail en équipe, Michel Brûlé prend l’initiative de fermer les vannes des com-presseurs, ce qui a pour effet d’arrêter les marteaux piqueurs de fonctionner. Le jeune militant appelle à la grève les mi-neurs qui s’y joignent aussitôt. Le mou-vement s’étend. Michel Brûlé et son équipe se rendent sans perdre de temps dans les autres puits de la concession pour les mettre en grève. Le Parti com-muniste s’est organisé pour faire circuler l’information parmi les mineurs de la région, avec, en particulier la traduction des tracts aux mineurs polonais, particu-lièrement nombreux et solidaires de leurs camarades français.
Réunis à Lens le mercredi 28 mai, les principaux responsables communistes décrètent la grève générale, « au nom du comité central des CUSA ». Des militants en tenue de mineur sont envoyés dans tous les puits, avec consigne de pénétrer sur les carreaux de fosse et d’argumen-ter auprès des ouvriers en faveur de la grève. Ils disposent de cahiers-modèles de revendications. Ils sont couverts par des groupes de protection et ne vont que là où ils ne risquent pas d’être re-connus.
La grève s’étend comme une trainée de poudre. Les mines de Carvin se met-tent en grève le vendredi 30 mai.
Le 4 juin, 80 % des mineurs ont cessé le travail.
Le 5 juin, le mouvement gagne d’au-tres secteurs comme les Tuileries de Pha-lempin. La police craint que l’agitation se répande désormais « comme une tache d’huile ».
Il y a 70 ans, dans le NordIl y a 70 ans, dans le NordIl y a 70 ans, dans le Nord---PasPasPas---dedede---Calais,Calais,Calais,
la grande grève des mineursla grande grève des mineursla grande grève des mineurs
La grève des mineurs sous l’occupation allemande
3,5 grammes de matière grasse par jour et par personne !
Le Nord–Pas-de-Calais est isolé du reste de la France jusqu’en dé-cembre 1941. Les récoltes et l’élevage ont considérablement soufferts des combats et de la mobilisation des agriculteurs (beaucoup sont prisonniers). Le rationnement est mis en œuvre. Il n’y a plus de vian-de, de pommes de terre, etc. Les rations des mineurs atteignent à pei-ne la moitié de celles d’avant-guerre. La situation devient dramatique au printemps 1941. Le préfet du Nord signale qu’il n’a pu être servi que l’équivalent de 3,5 grammes de matière grasse par personne et par jour en avril 1941. Avec le travail et la sous-alimentation, l’état de santé des mineurs se dégrade. Les enfants sont les premiers touchés : en 1941, on compte 124 bébés décédés pour 1000 naissances.
Tickets de ravitaillement pour « travailleurs de force.
> DOSSIER : la grève des mineurs de 1941 (suite et fin)
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Les femmes au premier rang L’aspect le plus spectaculaire
de ce mouvement est l’entrée dans l’action des femmes. Ce sont elles qui « incitent les mi-neurs à rester à la maison ». Elles manifestent souvent par centai-nes, à Liévin, Calonne, Hénin-Liétard. La plus importante mani-festation a lieu l’après-midi du 4 juin à Billy-Montigny. Elles sont environ 600 à se rendre à la mai-rie où la police française débor-dée fait appel à la Feldgendar-merie allemande. Rejointes par des manifestantes d’Hénin-Liétard, de Fouquières, de Mon-tigny-en-Gohelle, elles se retrou-vent 1500 à faire face aux policiers fran-çais et aux soldats allemands devant le siège de la compagnie. Elles seront finale-ment violemment refoulées.
Une répression impitoyable
Les premières arrestations ont lieu le 27 mai à Hénin-Liétard. Les Allemands disposent de listes de noms que leur ont remis les directions des compagnies mini-ères auxquelles s’ajoutent celles des ser-vices préfectoraux qui ciblent les commu-nistes connus. Des policiers français les guident. Mais des planques ont été pré-vues et les principaux animateurs de la grève échappent aux coups de filet. L’or-dre de faire des arrestations massives est donné. La grève continuant, il est interdit de circuler à deux dans les corons. Le ravi-taillement est interrompu. Les arresta-tions se multiplient, 500 personnes arrê-tées dans les seules journées des 6 et 7 juin.
Au final, entre 350 et 400 arrestations seront maintenues. 270 mineurs seront
transférés à la mi-juin à la Citadelle de Huy en Belgique puis déportés en Allema-gne. 130 ne reviendront pas. De plus, 9 grévistes emprisonnés à Loos seront fusil-lés comme otages en septembre 1941 et avril 1942.
Plus que la répression, ce sont les re-présailles alimentaires et le manque d’argent qui conduiront à la reprise du travail à partir du samedi 7 juin.
Le dimanche 8 juin, les CUSA en prennent acte et décident de lancer un appel à arrêter la grève. Le mardi 10 juin, le travail a repris partout.
L’occupant et les compa-gnies minières obligés de lâcher du lest
Le 18 juin 1941, le général Niehoff pu-blie un « avis » à destination des mineurs pour les menacer « des mesures les plus
rigoureuses » en cas de nouvelle grève. Cet avis traduit la crainte que cette grève a fait naître chez l’occupant. Mais au-delà des menaces, l’oc-cupant et les compa-gnies minières sont obli-gés de lâcher du lest : augmentation générale des salaires, attribution supplémentaire de pain, des suppléments alimen-taires, des vêtements de travail, des chaussures, du savon. Il faut dire que la grève a
fait perdre quelque 500 000 ton-nes de charbon à l’occupant !
La lutte a continué « Le déroulement de la grève a administré la preuve que dans le bassin industriel du Nord de la France, il continue d’exister un mouvement communiste comba-tif et bien dirigé, qui a la volonté et la capacité de causer des diffi-cultés à la puissance d’occupa-tion allemande chaque fois que l’occasion s’en présentera », écrit dans un rapport interne daté du 12 juin, le capitaine Von Schiber, le Kreiskommandant de Béthune. « Il faut en tirer les conclusions,
poursuit-il. Dans l’intérêt de la sécurité militaire du secteur et de son exploitation pour l’économie de guerre allemande, il apparaît absolument indispensable de détruire l’organisation communiste illéga-le ».
Quelques jours plus tard, dans l’Avant-Garde, journal de la jeu-nesse communiste, on pouvait lire : « l’occupant a pu se rendre compte de ce que pensent les jeunes travailleurs et les masses laborieuses de la « Kollaboration » qu’il veut nous imposer. Qu’il se le tienne pour dit : no-tre jeunesse n’admettra jamais l’oppression natio-nale et sur la question de l’indépendance de notre
pays, il n’y a qu’un même et unique senti-ment dans les rangs juvéniles, c’est d’être débarrassé au plus vite de la domination étrangère ».
Environ 150 mineurs recherchés par la police, la plupart communistes, passeront le mois de juin dans la clandestinité. Ils formeront l’essentiel de la première gé-nération de résistants armés et fourniront les cadres des futurs FTP. Très peu survi-vront.
Michel Brûlé qui lança la grève au Da-
homey sera arrêté en novembre 1941
après de nombreuses actions armées.
Interné à Loos, sauvagement torturé, il
sera fusillé le 14 avril 1942 au fort du Vert
-Galant à Wambrechies.
Aux environs du puits n°10 de Billy-Montigny
Dans les mines de Liévin, sous la surveillan-ce des soldats allemands
Environ 150 mineurs
recherchés par la police, la
plupart communistes,
passeront le mois de juin
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> L’œil de Babouse
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> C’EST DANS L’ACTU
Dirigeants capitalistesDirigeants capitalistesDirigeants capitalistes : comme les : comme les : comme les
médecins de Molièremédecins de Molièremédecins de Molière !!! L’exemple de la Grèce.
Les remèdes que l’on a fait ingurgiter au malade grec, il y a 18 mois, sous la houlette de l’Union européenne, la Banque centra-le européenne et le FMI, ont plongé le patient dans le coma. Les baisses nettes de salaires, des retraites et les coupes dans les dépenses publiques en échange d’une aide de 110 milliards d’euros n’ont pas résolu, mais au contraire ont accentué les difficultés. La super austérité a étouffé l’activité. Une récession d’au moins 3% est prévue pour 2011, ce qui réduit mécanique-ment les rentrées fiscales du pays et ne permet pas de réduire sa dette de 350 milliards d’euros, d’autant que le taux d’intérêt du prêt est élevé (5%).
Le surendettement n’est dû que dans une part modeste par les dysfonctionnements de l’État grec (difficulté à faire rentrer la TVA, clientélisme,…). L’essentiel de la dette vient de ce que la Grèce s’est massivement endettée pour sauver ses banques et son système financier en 2007-2008.
Le peuple grec a raison de refuser de payer l’addition sous forme de plans d’austérité. D’autant que les privatisations de-mandées à la Grèce la priveront de revenus et appauvriront
l’État au profit des financiers.
Le peuple grec a raison de dire non aux responsables capita-
listes européens qui, comme les médecins de Molière veulent
imposer des saignées à des pays déjà affaiblis, au risque de les
tuer !
MoyenMoyenMoyen---Orient : la fin d’un monde,Orient : la fin d’un monde,Orient : la fin d’un monde,
le début d’un espoirle début d’un espoirle début d’un espoir Ainsi, Ben Laden est mort le 2 mai. Responsable de nombreux
attentats qui ont faits des milliers de morts innocents, il a été débusqué par les américains et a été froidement exécuté. Nous n’avons pas de larmes à verser pour ce sinistre personnage. Toutefois sa mort fait se poser des questions. Pourquoi n’a-t-il pas été capturé pour être jugé ? Peut-être qu’un procès de Ben Laden aurait pu dévoiler des choses gênantes pour l’administra-tion américaine. Il est vrai qu’au début de sa carrière, ce milliar-daire saoudien a été aidé par les américains, dans son activité en Afghanistan. D’autre part, Ben Laden s’appuyait sur un large mécontentement des populations arabes engendré par les USA et les régimes corrompus et tyranniques qu’ils soutenaient.
Mais rappelons-nous l’effet bénéfique du procès de Nurem-berg, après la 2ème guerre mondiale, qui a mis au grand jour l’ef-
froyable politique de l’extrême-droite nazie allemande. Doit-on accepter l’exécution sommaire en lieu et place de la justice ?
Il est à noter que le chef des commandos de marines a annon-cé la mort de Ben Laden en disant : « Géronimo est out », du nom de ce chef apache qui a résisté à la fin du 19ème siècle. Ce fait nous rappelle que les Etats-Unis d’Amérique se sont cons-truits sur la base de deux crimes contre l’humanité : le génocide des Indiens et l’esclavage des noirs.
Mais la plus grande défaite de Ben Laden est venue d’un sim-ple citoyen arabe : Mohamed Bouazizi, ce jeune tunisien de 26 ans qui s’est immolé par le feu le 17 décembre dernier parce qu’on lui avait confisqué sa charrette de vendeur ambulant et qu’il avait été humilié par des fonctionnaires de la dictature
tunisienne. Sa mort a déclenché les révolutions tunisienne, égyptienne, libyenne, syrienne,…
Les populations de ces pays ont courageusement combattu, ou combattent encore pour certaines, les dictatures qui les opprimaient. Elles ont exprimé leur volonté de vivre digne-ment, dans la liberté. Elles ont tourné le dos au fanatisme religieux, au retour à un moyen-âge représenté par les pro-jets de Ben Laden.
Ces révolutions ne sont pas terminées, mais elles soulèvent l’espoir et l’enthousiasme.
Aidons ces peuples dans leur quête.
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Les assistés ne sont Les assistés ne sont Les assistés ne sont
pas ceux qu’on croitpas ceux qu’on croitpas ceux qu’on croit !!! Une personne seule, sans
emploi, bénéficiaire du RSA, touche 467 euros par mois. Cela lui laisse 15 € par jour pour payer son loyer, man-ger, s’habiller, se déplacer,…
Le patron de PSA reçoit 9 000 € par jour !!
Peugeot a versé aux héri-tiers 37,7 millions d’euros en 2010, soit deux fois plus qu’en 2009 !
Le fardeau pour les finances publiques, ce n’est ni le chômeur qui touche le RSA, ni le malade dont les soins sont remboursés à 100% par la Sécu, ni le retraité qui a bossé toute sa vie pour pouvoir vieillir en paix… Le boulet du déficit public est à chercher du côté des « assistés patronaux ». Les seules exonérations de cotisations patro-nales représentent un trou de plus de 21 milliards d’euros dans les caisses de l’État en 2011.
Pendant que le gouvernement organise la chasse aux pauvres, la quarantaine de dirigeants des grands groupes français se sont fait verser par leur société plus de 100 millions d’euros de rémunération en 2010 !!
Le pompon est pour le dirigeant de Danone qui a reçu 5,9 millions d’euros en 2010, suivi du dirigeant de Carrefour avec 5,2 millions d’euros,…
Le vrai scandale est que pour obtenir des bonus, ces dirigeants doi-
vent augmenter les profits de l’entreprise en comprimant la masse
salariale et l’emploi.
DSK:DSK:DSK:
Ira? Ira? Ira?
Ira Ira Ira
pas?pas?pas?
> Échos de carvin par Odette DAUCHET, José COGET et Régis BOUGNAS
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Personnes à mobilité réduite :
une priorité de la municipalité ? E n 2 0 1 5 t o u s l e s
établissements recevant du public devront pouvoir recevoir les personnes à mobilité réduite. Dans une ville ancienne comme Carvin, les travaux de mise en conformité sont nombreux et seront coûteux. Un exemple, le Centre Effel nécessite une rénovation qui doit prendre en compte l’accès des personnes à mobilité réduite à la galerie d’exposition qui se trouve au 1er étage, ainsi qu’aux salles où se déroulent les ateliers. Il apparaît que la volonté de cette mise aux normes de l’ensemble des bâtiments municipaux par notre municipalité manque de fermeté : peu de choses semblent bouger en faveur des personnes à mobilité réduite. Par exemple, les bureaux qui ont été alloués aux groupes d’opposition municipale pour y travailler et recevoir les Carvinois qui voudraient leur soumettre des questions se trouvent au 1er étage, sans ascenseur. Et de toute façon, il y a une marche pour accéder au rez-de-chaussée.
Les choses doivent avancer dans le domaine de la circulation des personnes à mobilité réduite, au-delà des réunions « Handicap dans la ville », qui sont peu suivies d’effet. Une action qui ne coûterait pas énormément mais qui serait utile, serait la mise en sécurité de la piste à la fois cyclable et accessible aux piétons qui mène de la rue Zola au centre commercial Leclerc, pour empêcher les stationnements intempestifs sur cette piste, et protéger les piétons et les cyclistes de la circulation intense sur ce trajet.
Un autre regard sur notre villeUn autre regard sur notre villeUn autre regard sur notre ville
Infos, infos…
On manque d’infos !
De nombreux cambriolages ont eu lieu en juillet chez des familles carvinoises... Ah bon ? Pas vu dans la presse !
Si personne ne prévient la presse, celle-ci ne peut informer… Donc, pas d’infos = pas de mise en garde de la population !
Prévenir… Prévention… Une vraie communication, quoi ! voilà ce dont ont besoin les Carvinois !
LES LES LES JEUNESJEUNESJEUNES S’EXPRIMENTS’EXPRIMENTS’EXPRIMENT !!!
« Permettre à tous de vivre
ses passions artistiques,
sportives et culturelles. »
Par Charles-Henry LEROY, 22 ans, musicien amateur
« Beaucoup d’entre nous pratiquent une activité artistique, sportive ou culturelle qui ne sont pas suffisamment prises en compte. Il y a beaucoup d’amateurs, comme en musique, pleins de talents qui inventent des choses bien meilleures que ce qu’on nous fait entendre à la télé ou à la radio. Malheureusement, les instruments sont chers et tout le monde ne peut pas s’en procurer, tout comme un lieu pour répéter ou des moyens d’enregistrement. Ce que je souhaiterais pour les Carvinois de tout âge, c’est d’avoir un véritable complexe culturel qui puisse accueillir les différents artistes amateurs dans des conditions correctes avec des moyens mis à disposition. Moi-même en tant que musiciens dans différents groupes, j’ai eu l’occasion de répéter dans des complexes de ce type, comme par exemple le centre Jimmy Hendrix à Wingles qui permet a tout type de groupes (Rock, Rap, Metal, Blues, Jazz…) de répéter par créneaux horaires avec le matériel mis à leur disposition. Je rêve d’un tel endroit dans chaque ville de France et par conséquent à Carvin. Chacun d’entre nous doit pouvoir vivre ses passions, s’exprimer par tous les moyens possibles dans un lieu ouvert à tous où chacun aura la responsabilité de l’organisation de la structure. »
Rue du Vieux Château : un
chantier à rallonge(s)
On a pas bâti Paris en un jour !…
Il faut être sale avant d’être propre !…
Tout vient à temps à qui sait attendre !…
C’est sûr que l’on peut traduire Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage !
Allez donc dire cela aux riverains de la rue du Vieux Château !
Après des semaines de désagréments, certes inévitables en période de travaux, le constat est : un arrêt des travaux, une reprise promise pour la semaine suivante lors de la 1ère réunion en Mairie, une entreprise en liquidation judiciaire et enfin, l’info vraie venue du technicien du Conseil Général… Des malfaçons constatées, des riverains à indemniser… un nouvel appel d’offre à faire… Plusieurs mois de retard… Bof ! ça sera sûrement terminé pour Noël… Ou Pâques… Ou… Aux dernières nouvelles, selon la Voix du Nord, une reprise n’est pas attendu avant 2012. En attendant, un nouvel enrobé provisoire a été posé, histoire de gaspiller encore un peu les fonds publics !
> Échos de carvin par Odette DAUCHET, José COGET et Régis BOUGNAS
888 999
LES LES LES JEUNESJEUNESJEUNES S’EXPRIMENTS’EXPRIMENTS’EXPRIMENT !!!
« Mieux dépenser l’argent
de notre ville. »
Par Romain LICTEVOUT, 23 ans
« À Carvin, on jette l’argent par les fenêtres ! Voyez les sommes faramineuses dépensées dans des chantiers qui n’en finissent pas (comme dans la rue du Vieux-Château où les travaux sont suspendus suite aux mauvais choix opérés par la municipalité). Autre exemple, les derniers concerts organisés à Carvin pour lesquels la ville - donc les contribuables - a dépensé des sommes colossales pour faire venir Raphaël (à ce qu’il parait, plus de 60.000 € de cachet pour cet artiste) et Sinik, concerts qui n’ont pas réuni les foules espérées ! On aurait sûrement pu faire beaucoup mieux en permettant à des groupes locaux et beaucoup moins onéreux de se produire dans le cadre d’une vraie fête de la musique, ouverte à tous les artistes dans le centre ville ! En plus, les commerçants auraient pu bénéficier d’un tel événement. Au lieu de ça, notre centre-ville se meurt, peu de bonnes adresses pour les loisirs des jeunes, et ce n’est pas le projet « gare » qui va y remédier ! Il serait temps, enfin, de penser à rendre notre ville plus dynamique ! »
Vigilance de rigueur Les élus de notre groupe sont intervenus en conseil
municipal pour dénoncer le prix de vente d'un terrain communal, bradé, en faveur d'une multinationale ! Monsieur le Maire nous a rétorqué que si nous ne cédions pas, l'entreprise ne prendrait pas l'emplacement. « Qu'à cela ne tienne » ! Nous n'avons pas cédé et la question a été reportée au conseil municipal suivant au cours duquel, Monsieur le Maire nous a informé que la question sera (ou serait) revue en commission. Comme nos élus sont minoritaires dans les différentes instances (et comme nous avons une haute opinion de la démocratie pratiquée par le groupe pseudo-socialiste, pourtant majoritaire à Carvin), nous pressentons, que ce terrain sera cédé (plus ou moins - vraiment très moins) au prix convenu entre le maire et le futur exploitant. Si tel était le cas, vous savez, d'ores et déjà, que nous dénonçons cette gabegie foncière et financière !
Nous vous tiendrons informés !
Ce n'est pas parce qu'il s'agit de l'implantation éventuelle d'une sandwicherie qu'il faut brader nos terrains pour une bouchée de pain !
Hors-la-loi !
En trois ans, il s'agit de 540 000 € en moins sur les fiches de paie des salariés de la ville de Carvin ! Certes, il s'agit d'un gel des salaires décidé par l'Etat, mais rien n'empêche, comme nous l'avons demandé au maire de se mettre « hors la loi » et de rétribuer sous forme de prime ou autre compensation financière, les employés de notre ville, qui comme tout le monde, souffrent du contexte économique et de la crise capitaliste ! De la vie quotidienne et de ses difficultés... tout simplement ! Ils subissent comme tout le monde l'inflation des prix sur les produits de consommation de tous les jours, comme tout le monde des hausses de prix de l'énergie et de l'essence, etc.
Vous l'avez voulue,
vous l'avez eue
et vous l'aurez !
De quoi s'agit-il ?
Eh bien de l'augmentation du taux des impôts locaux !
Il s'agit, comme nous l'a confirmé l'adjoint aux finances, Régis Delattre, du contrat passé entre l'équipe municipale actuelle majoritaire, et la population qui a voté pour elle ! Dont acte !
Un peu maso quand même...mais bon !
Sachez donc chers électeurs que l'année prochaine vous subirez une hausse d'imposition de 3,2 % (moyenne par rapport à 2011) ou pas... C'est vrai qu'il y a des élections !
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Les 3 établissements ci-dessus étaient nos partenaires pour le Festival de la Résistance. Merci à eux !
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Ouverture: du Mardi au Jeudi: 18h00 à 1h00 Vendredi, Samedi : 18h00 à 2h00
4, rue Salvatore Allende (près de la Grand-Place)
à CARVIN
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C’était le 2 juillet dernier au siège du PCF de Carvin, dans la rue du
Progrès et dans la cour du centre Effel.
Voilà des mois qu’un groupe de jeunes Carvinois et des alentours prépare le « 2ème Festival de la Résistance » qui cette année a pris des petits airs de fête de l’Huma puisque qu’il a duré toute une journée. Concerts tout au long de la journée sonorisés et illuminés par « SONLIGHT », démonstration de Rollers avec « Vibration Street », concours de belote avec « le Bienvenu », Fléchettes avec « Le Météor », baptême de moto avec « les Beatniks », Graff avec « RFK », stand de massage, vente de vêtements ou d’objets artisanaux,
buvette… De quoi bien remplir cette belle journée ensoleillée !
Le public ne s’y est pas trompé en venant nombreux tout au long de la journée. Plusieurs centaines de spectateurs, sans doute pas loin du millier en tout et pour tout, c’est une formidable
réussite !
Le mot d’ordre de cette journée était de rendre hommage aux résistants passés et présents, de susciter le goût des luttes légitimes et prouver la force des projets collectifs quand ils sont menés sans intérêt personnel. Car ce qu’il faut savoir, c’est que tous les acteurs de ce festival (organisateurs, artistes, techniciens sons et lumières…) étaient entièrement bénévoles. Leur seul objectif était de prouver que la jeunesse sait
s’organiser, se bouger et revendiquer à sa manière.
La démonstration est faite et bien faite, il leur reste maintenant à confirmer pour 2012 pour le 3ème Opus d’un festival qui deviendra sans doute mythique à Carvin au cour des prochaines années…
Si ce n’est pas déjà le cas !
La scène 2011 du Festival de la Résistance : Genêt et son orchestre
(atelier de musique du foyer de vie pour handicapés)
Les Murmures de la rue (Punk/Rock/Ska)
Collectif Rap du 62 (composé de 3 chanteurs de Rap engagé)
Rast’Apple Vibration
Antoine Guizmo (Slam)
Mandragore (Metal/Death Metal)
Nomenclature
(reprises de titres de Rock)
Kim Rise
(Jazz/Electro)
DJ Fab’ (Mix Electro)
Ei8ht 6ix
(Rock indé/Post Hardcore)
Skanabitch
(Reggae/Ska/Flamenco)
Le festival s’est déroulé avec l’aimable participation de commerçants et d’associations carvinoises.
2ème Festival de la Résistance à Carvin2ème Festival de la Résistance à Carvin
Kim Rise
Avec > Événement
> Événement
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Le Festival de tous les styles porté par Le Festival de tous les styles porté par Le Festival de tous les styles porté par
une jeunesse engagée et enragée.. .une jeunesse engagée et enragée.. .une jeunesse engagée et enragée.. .
Suggéré par le Cercle du Progrès, association proche du PCF de Carvin, le Festival de la Résistance a offert à la jeunesse du Bassin minier de dire son espérance en des lendemains qui chantent enfin .« Permettre aux jeunes de concrétiser un projet dont ils sont les acteurs de A à Z ! » Tel est le sens, selon Manuel Tourbez, du Festival de la Résistance qui a connu sa 2e édition sous un soleil de plomb. Le secrétaire adjoint de la section PCF de Carvin tient aussi à démontrer, à l’heure où la municipalité socialiste a déboursé des milliers d’euros pour la venue de Raphaël, « que l’on peut faire des choses intéressantes au moindre coût » autour du thème mobilisateur de la résistance.
Résistance de jadis quand il s’agissait de s’élever contre la Bête immonde durant la Seconde Guerre mondiale et d’aujourd’hui lorsqu’il est question de « s’indigner contre l’argent-roi, la casse du système des retraites »
La jeunesse envahit le siège du Parti !
Depuis trois mois, une dizaine de jeunes travaillent à la réussite de cet évènement qui se déroule, pour partie, dans la cour de
la maison du Cercle du Progrès dont les murs ont été bien joliment peints à la bombe par un collectif de graffeurs baptisé RFK. « Nous nous sommes inspirés des images de la propagande soviétique », souligne Jérôme en provenance de Bruxelles, mais dont la famille réside à Carvin. Servi par une typographie en cyrillique, le résultat est stupéfiant de… réalisme. Une façon peut-être d’envisager encore « la voie qui mène au communisme » ? Une imagerie qui convient tout à fait à Odette Dauchet, l’ancien maire de la ville, puisqu’elle « correspond aux idéaux du PC ». Et cette figure du communisme carvinois de s’enthousiasmer : «Il est essentiel que les jeunes puissent s’exprimer en toute liberté à travers leur art. Je n’en ai d’ailleurs jamais vu autant au siège de notre parti ! »
La musique au service de l’émancipation
Les organisateurs tablaient sur la venue de 400 visiteurs qui se sont aussi répandus dans la rue adjacente et dans une salle municipale à proximité où étaient proposés un marché artisanal, des concours de belote et de fléchettes ainsi que des baptêmes en moto ! Mathieu Allart, 21 ans, est l’un d’eux. Il souhaite faire passer un « message contre le capitalisme et ainsi l’idée d’une exigence de paix et d’amour pour tous les
gens de la terre ». Nobles perspectives qu’Antoine Bayaert tente de répercuter sur scène à travers le slam. « J’ai composé un texte en rapport avec la mobilisation des indignés », sourit cet habitant de Sailly-Labourse de 17 ans dont le discours est émaillé de références au Front populaire « dont il faut préserver les conquêtes » ou à
la guerre en Irak « faite pour le pétrole et non contre le terrorisme ». Celui qui envisage volontiers de prendre sa carte à la Jeunesse communiste, vient aussi « pour découvrir des styles musicaux ». Ici, il est servi. Ska, punk, rap, chansons françaises, hard-rock… Il y en a pour tous les goûts ! Ou « la culture populaire comme moyen d’émancipation », ose Stéphane Victor, 20 ans, de la JC départementale.
« Laisser le temps de la réflexion »
« Les groupes sont venus bénévolement », insiste Manuel Tourbez. « C’est logique, on ne va pas se faire payer pour parler de la résistance », s’amuse Djé, 30 ans, des Murmures de la Rue. Egalement composée d’Antho, Hervé, Bozo et Calli, cette formation régionale prétend dire « tout haut ce que les autres pensent tout bas ». Elle chante les grèves réprimées, l’écologie, le délit de faciès, les sentiments amoureux aussi… « Toujours avec légèreté. Il ne s’agit pas d’agresser notre auditoire. Et encore moins de le faire déprimer », sourit la belle Calli, interprète de 31 ans de textes qu’elle a composés dans la langue de Molière. Pour se faire comprendre « tout simplement car l’heure est bien à la revendication »… Et le groupe de rêver désormais « de faire la Fête de l’Huma » ! Au stand de la JC, Simon Poudroux se félicite bien naturellement de ces échanges, sources de précieux contacts. Et le secrétaire fédéral du PCF de rappeler, un brin philosophe, que bon nombre de jeunes « craignent de se sentir enfermés dans une organisation. Il faut leur laisser le temps de la réflexion». L’adage ne prétend-t-il pas que « tout vient à point à qui sait attendre » ?
Jacques KMIECIAK, journaliste à l’hebdomadaire Liberté
Contacter les groupes, gagner leur participation bénévole, faire des travaux de rénovation du siège du PCF, trouver le matériel, réunir toutes les conditions du succès… Ils n’ont pas chômé les jeunes qui ont préparé le Festival ! Et le jeu en valait tout de même la chandelle ! Pour vous en rendre compte, nous vous délivrons sur ces pages l’article écrit par Jacques Kmieciak pour l’hebdomadaire régional « Liberté » et quelques photos retraçant la préparation et le déroulement du festival.
Le festival de la Résistance avec...
Démonstration de Roller avec Vibration Street
Rast’apple Vibration
> retrouvez d’autres photos du festival sur
notre site web : www.carvinpourvous.org
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Le Festival de tous les styles porté par Le Festival de tous les styles porté par Le Festival de tous les styles porté par
une jeunesse engagée et enragée.. .une jeunesse engagée et enragée.. .une jeunesse engagée et enragée.. . Antoine Bayaert, jeune slameur de 17 ans, est monté sur scène pour la première fois. Il s’est inspiré du livre « Indignez-vous » de Stéphane Hessel pour écrire ce poème qu’il a interprété au festival.
«Si j'avais les mots pour dire ce qui m'indigne,
Je le mettrais dans mes lignes, Si j'avais les mots pour dire ce
qui ce qui m'indigne, Au Parti communiste, je ferais
signe, Maintenant, tu sais pourquoi je suis là,
Ces mots sont là, Prêts à sortir,
Faire sortir ce qui me fait souffrir, Faire sortir cette indignation,
Indigné par le racisme, Par l'égoïsme,
Indigné par les discriminations, Par la délocalisation,
Indigné par la politique actuelle, Par les flics à chaque ruelle,
Indigné par le traitement réservé aux immigrés Par les poches pleines de billets,
Oui, je suis indigné par le fait que des familles n'ont rien à se mettre sous la dent,
Par nos retraites à 70 ans, Indigné par sa villa a 35 000 euros la semaine,
Ou par nos 35 heures par semaine.
En 17 ans d'existence, j'ai trouvé tant de choses qui m'indignent dans la politique actuelle,
Maintenant, pour nos indignés du monde entier, Une citation de Stéphane Hessel,
« Aux jeunes, je dis : regardez autour de vous, vous y trouverez les thèmes qui justifient votre
indignation -le traitement fait aux immigrés, aux sans-papiers, aux Roms- Vous trouverez des
situations concrètes qui vous amènent à donner cours a une action citoyenne forte.
Cherchez et vous trouverez ! »
Le festival de la Résistance avec...
> Dernière minute : suite au vif succès du Festival de la Résistance, Ei8ht 6ix, Skanabitch, le collectif Rap,
Les Murmures de la Rue, Rast’apple Vibration et Mandragore joueront sur la scène du stand de la
Fédération PCF du Pas-de-Calais à la Fête de l’Humanité à la Courneuve le soir du vendredi 16 septembre.
Pour participer à la fête de l’Huma : contactez-nous au 06.12.69.19.91 (Manuel Tourbez)
Antoine
Les Murmures de la Rue
Une partie de la fresque réalisée
Karl Marx était
présent lui aussi !
Concours de Fléchettes du Météor
Skanabitch
Mandragore
Le foyer des Genets et son orchestre
Ei8ht 6ix Collectif Rap
Retrouvez les communistes du Pas-de-Calais sous le chapiteau de la Fédération 62 du PCF.
Restaurant, Bar, Concerts, Débats, Convivialité… Tous pour passer une bonne
fête !
Le vendredi soir, Vous y retrouverez 5 des groupes présents au festival de la Résistance : Ei8ht 6ix, Skanabitch, Rast’Aple Vibration, Les
Murmures de la rue, Le collectif Rap, Mandragore…
Prix de la vignette pour les 3 jours : 20 €
Pour réserver votre vignette d’entrée, proposer (ou rechercher) un covoiturage pour s’y rendre, contactez
Manuel Tourbez au 06.12.69.19.91.
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> Faisons tous la fête !
Programme musical Grande Scène : Joan Baez, Yannick Noah,
Sum 41, Bernard Lavilliers, The Ting Tings, Gaëtan Roussel, Patrice, Nolwenn Leroy, Soprano, Les Percussions de Radio France, Fat Freddy's Drop, Souad Massi.
Scène Zebrock : No one is innocent, Cyril Mokaiesh, HK et les Saltimbanks, Dick Annegarn et la Compagnie Pietragalla.
Et Christophe Alévêque à l'Agora de l'Humanité.
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> Politique nationale par Régis Bougnas
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Les vieilles recettes du Les vieilles recettes du Les vieilles recettes du
Front National pour Front National pour Front National pour
relooker le capitalismerelooker le capitalismerelooker le capitalisme
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’extrême droite procède ainsi. Et à cha-que fois, cette séduction a conduit au recul de la démocratie et à la régression sociale. Sans aller jusqu’à évoquer le pire obtenu en Alle-magne dans les années 30-40, avec le parti nazi (National-socialiste) d’Hitler qui n’a pas hésité à mettre le mot « socialiste » dans le nom de son parti, on l’a vu en France quand le FN a dirigé quelques villes, comme Vitrolles ou Marignane.
Le FN reste un parti traditionaliste et sé-grégationniste. Il continue à penser que la « cohésion de la nation » repose sur quatre piliers : la famille, l’école, l’armée et la reli-gion. De plus, prétextant du « caractère sacré de la vie », le FN programme des reculs de société importants et veut, par exemple, la fin du droit à l’avortement.
Le FN a un discours opportuniste. Les mots du FN changent en fonction des circons-tances, du climat politique et social, mais les idées restent inchangées. Il veut profiter de la grande déception provoquée par les politi-
ques désastreuses du gouvernement. Mais l’insistance sur les « valeurs traditionnel-les » (famille, école, armée, religion) et la reprise des mots d’ordre des forces progres-sistes rendent incohérent son discours.
Le projet du FN est fondamentalement ancré dans le capitalisme national : « Liberté du commerce et de l’industrie à l’intérieur du pays, garantie par un État gendarme, qui lui-même sera plus protecteur vis-à-vis de l’exté-rieur. »
Il n’y a pas là une quelconque rupture avec les traditions capitalistes. Contrairement aux idées reçues, le système capitaliste n’a jamais fonctionné sans État. L’intervention de l’État a toujours été indispensable pour le maintien et le développement du système capitaliste et l’exploitation des travailleurs. Bien sûr, le contenu de l’intervention de l’État dépend aussi des luttes sociales. Et c’est bien les avancées obtenues par ces luttes qui sont aujourd’hui visées, tant par la droite que par le FN. Par exemple, à l’automne dernier, le FN a condamné les manifestations contre la ré-forme des retraites de N. Sarkozy.
Des propositions dangereuses pour les travailleurs. Le FN attribue, en définitive, les difficultés de la France à deux facteurs princi-paux : l’euro et « les étrangers » (soit les im-migrés soit les pays étrangers).
Cette vision conduit le FN à proposer trois mesures principales : sortie de l’euro, protec-tionnisme accru, préférence nationale.
Ces mesures visent à camoufler la vraie cause de nos difficultés, à savoir la stratégie de dévalorisation du travail au profit des dé-tenteurs des capitaux. Menée par les entre-prises et soutenue par l’État, cette stratégie a abouti à un développement sans précédent de la précarité et des bas salaires, à une aug-
L’écart énorme entre les promesses de N. Sarkozy candidat et le bilan de ses gouvernements, l’accumulation des difficultés pour la majorité des salariés, surtout avec la crise économique et financière depuis 2008, sont favorables au développement des idées d’extrême droite. Et ce d’autant plus que les ministres de N. Sarkozy ne ratent pas une occasion de reprendre ses thèmes favoris comme l’idée qu’il y aurait trop d’étrangers.
Marine Le Pen veut donner une image plus présentable de son parti. Le FN cherche à surfer sur les amertumes, les déceptions, les souffrances de nos
concitoyens, en donnant une apparence plus « sociale » à son discours. Mais ne nous trompons pas sur la marchandise...
L’immigration a rapporté 12,4 milliards d’euros en 2009 aux finances du pays
L’immigration a coûté : Retraites : 16,3 milliards €
Aide au logement : 2,5 milliards €
RMI : 1,7 milliards €
Allocations chômage : 5 milliards €
Allocations familiales : 6,7 milliards €
Prestations de santé : 11,5 milliards €
Éducation : 4,2 milliards
TOTAL : 47,9 milliards €
L’immigration a rapporté : Impôt sur le revenu : 3,4 milliards €
Impôt sur le patrimoine : 3,3 milliards €
Impôts et taxes à la consommation : 18,4 milliards €
Impôts locaux et autres : 2,6 milliards €
CRDS+CSG : 6,2 milliards €
Cotisations sociales : 26,4 milliards €
TOTAL : 60,3 milliards €
> Politique nationale par Régis Bougnas
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mentation des inégalités sociales, à un affai-blissement du potentiel productif du pays et au recul de la France sur la scène internationa-le.
Les propositions du FN ne permettent pas de remédier à ces difficultés. Au contraire, elles risquent de les aggraver :
Sortir de l’euro pour mieux exploiter les travailleurs français. L’euro serait remplacé par le Franc qui serait dévalué ensuite de 20% à 25% pour « donner des marges de manœu-vre au pays. », en fait pour favoriser la « compétitivité » des entreprises. Cette straté-gie correspond bien à la stratégie patronale de gains de compétitivité sur le dos des travail-leurs.
Cette proposition a au moins trois effets pervers :
1.La dévaluation signifie une dévalorisation
de la valeur de la force de travail des salariés français. Les dévaluations successives, au temps du Franc, n’ont pas empêché la hausse du chômage ou la fermeture des sites indus-triels.
2.La dévaluation conduit automatique-
ment à une hausse des prix baissant principa-lement le pouvoir d’achat des salariés.
La dévaluation alourdit le poids de la dette publique dont les deux tiers sont détenus par des « étrangers ».
Les seuls bénéficiaires seront les déten-teurs de capitaux.
Un protectionnisme accru. Pour soi-disant mieux protéger l’intérêt national, le FN préco-nise l’établissement de contingents d’importa-tions et le rétablissement de droits de douane.
Cette proposition a au moins deux effets pervers :
1.La France exporte un quart de sa produc-
tion et, inversement, un quart de ce qu’on
consomme vient de l’étranger. Si la Fran-ce met des quotas pour ses importations, les pays étrangers riposteront en faisant de même. Comment leur demander de continuer à acheter Français si on leur impose de moins vendre en France ?
2.Mettre des droits de douane conduit
généralement à une augmentation des prix, ce qui diminue le pouvoir d’achat des salariés.
Une préférence nationale pour dédoua-ner la stratégie patronale. Selon le FN, la politique d’immigration coûterait 40 milliards d’euros par an. Il suffirait de renvoyer les étrangers chez eux pour économiser cet argent et le dépenser « utilement ».
En fait, les travailleurs immigrés rappor-tent plus aux caisses de l’État et de la Sécurité sociale qu’ils n’en reçoivent (voir
encadré).
Et le FN évite soigneusement de parler de la stratégie patronale de surexploitation des travailleurs immigrés.
D’autres propositions qui remettent en cause notre modèle social. Le FN propose :
- De « Fusionner l’impôt sur le revenu, la CSG, la CRDS et les cotisations sociales sala-riales ». Cela conduit à couper le lien entre le travail et la protection sociale. Le système de protection sociale se transformerait en systè-me d’assistanat.
- D’« unifier la loi de finances et la loi de financement de la Sécurité sociale ». L’État serait le seul à décider en matière de Sécuri-
té sociale, les travailleurs n’auraient plus leur mot à dire. Les principaux bénéficiaires se-raient les compagnies d’assurances privées.
- Un capitalisme « populaire ». Distribuer des actions aux salariés (jusqu’à 10% du capital) des entreprises de plus de 50 salariés pour « avoir droit aux dividendes », mais pas au « droit de vote ». Com-prenez : pas d’augmentation de salaires, au mieux quelques miettes de divi-dendes, et, sur-tout, aucune inter-vention dans la gestion des entre-prises.
- Aucune augmentation du SMIC n’est envisagée.
- Le FN évoque l’interdiction des stock-options, retraites chapeau ou parachutes dorés, mais il s’oppose à toute forme de plafonnement des salaires des patrons !! Une belle hypocrisie !
- Le FN a proposé la suppression de l’im-pôt sur la fortune.
On le voit, le Front National et Marine Le Pen sont bien du côté de ceux qui tondent la laine sur le dos des travailleurs.
Immigration, quelques vérités à rappeler : > Les flux migratoires : la France serait submergée. FAUX !
Dans les années 20, la moyenne annuelle des entrées dans le pays était de 300 000 immigrés.
D’après l’INED (Institut national d’études démographiques), la population étrangère en France est stable à 3,5 millions de personnes depuis 1982. Cela correspond à 5,8% de la population.
Maintenant, la moyenne annuelle des entrées dans le pays ne dépasse pas les 100 000 immigrés, nombre bien inférieur aux autres pays développés comme les États-Unis, le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne ou l’Italie.
> Les immigrés prennent le travail aux Français d’origine. FAUX !
Les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas : 90% des autoroutes ont été ou sont construites et entretenues par la main-d’œuvre étrangère. Plus de la moi-tié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. 42% des tra-vailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés.
> Les deux tiers des échecs scolaires concernent les enfants d’immigrés. FAUX !
Selon l’OCDE, un quart des échecs scolaires au maximum sont susceptibles de concerner ces enfants. En fait, c’est la profession des parents et leur niveau d’études plus que leur origine qui pèsent sur leur destin scolaire. À niveau social équivalent, les enfants d’immigrés, portés par une plus grande ambi-tion réussissent mieux.
Pour finir : Dans une analyse parue dans le journal Les Échos, on peut lire : « avec l’installation dura-ble de la crise économique, les immigrés ont joué un rôle d’amortisseur pour l’ensemble du marché du travail, ce qui a permis aux Français d’origine de se maintenir dans une position relativement plus favorable ».
Les propositions du FN
ne permettent pas de
remédier aux
difficultés, au
contraire, elles
risquent de les
aggraver.
Le FN se range toujours
derrière les puissants
au détriment des
travailleurs. N’oublions
pas qu’il préconise la
retraite à 65 ans...
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Crise sur crise, crise financière devenue crise économique, crise sociale, écologi-que, aujourd’hui crise de l’euro, auxquel-les crises nos dirigeants n’apportent que les remèdes du passé sans retoucher le moins du monde aux fondamentaux du système.
Pénurie de matières premières, indus-trielles, agricoles, pénurie de pétrole, les solutions proposées sont dépassées, de
plus en plus destructrices de notre cadre de vie, gaz de schiste encore plus cher, plus sale, plus dangereux pour la santé que les énergies conventionnelles, agro carburants qui concurrencent les cultures vivrières… et le bouquet final « le nucléai-re », qui devrait nous sauver, bien qu’il ne représente que 17% de notre consomma-tion énergétique, qu’on pare de toutes les vertus, malgré les aléas d’une erreur humaine, d’un « bug » informatique ou d’une catastrophe naturelle qui, tôt ou tard, reproduira le désastre de Tcherno-byl ou de Fukushima.
Gouffre financier que sont ces solu-tions, alors que devrait s’imposer la tran-sition vers les énergies du futur :
d’abord la sobriété énergétique, par l’optimisation des rendements, l’isola-tion thermique des bâtiments, la géné-ralisation du label HQE.
la promotion des énergies renouvela-bles, tels l’éolien, la photovoltaïque, la géothermie, les courants marins, la petite hydraulique, etc.
Toutes ces pistes sont susceptibles de dynamiser les petites et moyennes entre-prises avec à la clef, la créations de multi-
ples emplois potentiels.
Emplois décentralisés que sont ces emplois futurs, au même titre que sont décentralisées ces énergies, contrairement au nucléaire.
Certes la sortie du nucléai-re n’est pas possible du jour au lendemain, mais cette transition progressive vers les énergies du futur n’offre-t-elle pas l’espoir d’une nouvelle société ?
> L’INVITÉ
« Leforest Environnement » a été créé en 1992 à la suite d’abus constatés dans la gestion de la décharge de Leforest, promue par la suite « Centre d’Enfouis-sement Technique », parvenu à son terme en 2005 après de multiples avatars. Aujourd’hui, « Leforest Environnement », association Loi de 1901, apoliti-que, pérennise ses activités en réagissant à toutes les atteintes à l’environnement, d’où qu’elles viennent.
L’énergie : le défi L’énergie : le défi L’énergie : le défi
majeur de ce sièclemajeur de ce sièclemajeur de ce siècle
Par Maurice Piérard,Par Maurice Piérard,Par Maurice Piérard, Président de l’association Président de l’association Président de l’association
««« Leforest EnvironnementLeforest EnvironnementLeforest Environnement »»»
LEFORESTLEFORESTLEFOREST ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT
Association régie par la lo i du 1.07.1901Association régie par la lo i du 1.07.1901Association régie par la lo i du 1.07.1901
Il apparaît aujourd’hui que notre modèle de société est à bout de souffle, miné par le libéralisme économique aveuglé, qui se traduit par la désindustrialisation de nos territoires, synonyme de perte d’emploi et de précarisation des moyens de subsistance de beaucoup de nos concitoyens.
LES LES LES JEUNESJEUNESJEUNES S’EXPRIMENTS’EXPRIMENTS’EXPRIMENT !!!
« La nature est
notre mère à
tous ! » Par Mathieu ALLART,
21 ans, musicien amateur
« Nous devrions mettre en place de nouvelles sources d’énergie comme le solaire, l’éolien, mais aussi à partir des déchets qui peuvent être valorisés. Il faut privilégier la production de produits locaux bio peu gourmands en transports, en énergie. Ça permettrait de diminuer la pollution, donner du travail et avoir des prix plus bas. C’est le meilleur moyen de se passer du nucléaire car c’est une énergie très dangereuse pour l’Homme et les générations futures. D’une manière générale, la pollution provoque des changements sur la nature qui devient de plus en plus capricieuse. La nature est notre mère à tous et, en bonne mère, elle se rappelle à nous quand on lui fait du mal ! »
Nous invitons régulièrement dans nos pages des personnalités du monde associatif ou de la société civile pour nous apporter leur vision de l’actualité en toute liberté d’expression.
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181818 191919
• En 2011 : Le Programme européen d’aide aux plus démunis est de 480 millions d’euros pour l’Europe. Il permet d’apporter de l’aide alimentaire à 13 millions de personnes. Il correspond à 1% du budget de la PAC (politique agricole commune) et représente environ 1 euro par Européen. En France, le programme est de 72 millions d’euros. Il aide près de 4 millions de personnes à se nourrir par l’intermédiaire de quatre associations (Banques alimentaires, Croix-rouge, Restos du coeur et Secours populaire français).
• Pour 2012 : La Commission européenne a décidé que, pour l’Europe, le budget sera diminué de plus de 75% : le programme passera de 480 à 113 millions d’euros. Pour être ensuite peut-être menacé de disparition. La part de la France sera amputée de près de 80%. Elle tombera de 72 à 15 millions d’euros.
• Pour le Secours populaire qui apporte une aide alimentaire à 1,3 million de personnes, ce programme représente plus de la moitié des produits distribués. Derrière les chiffres, se cache la détresse d’enfants et de familles, de personnes âgées, de chômeurs, de travailleurs pauvres, de jeunes…
Cette restriction aurait des conséquences dramatiques sur le quotidien des personnes déjà victimes de beaucoup trop de privations. Le « Livre porte-voix de la pauvreté » édité par le Secours populaire en octobre 2010, en témoigne : des familles avec enfants dont le frigidaire est vide le 15 du mois, car il faut payer le loyer, les factures… ; les pensions de retraites insuffisantes pour s’alimenter correctement après toute une vie de travail… Une phrase revient « Heureusement, le Secours populaire m’aide pour la nourriture ». Qu’arrivera-t-il si plus de la moitié de cette aide disparaît ?
> Apportez votre soutien au Secours Populaire en apportant votre contribution au débat et en donnant votre avis par écrit à l’aide du bulletin que vous pourrez trouver à notre stand le jour de la braderie ou sur internet : www.secourspopulaire.fr
> MOBILISATION
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> Devoir de mémoire Par Odette Dauchet
La Citadelle d’Arras
Le 18 septembre, comme chaque année, le bus de la ville conduira tous ceux qui le souhaitent, à la Citadelle d’Arras, dans la carrière où ont été fusillés 228 Résistants. Un hommage sera rendu aux héros en-trés dans la légende comme à ceux qui s’acquittèrent de tâches les plus humbles, sans qui la Résistance n’aurait pas existé.
La liste est longue des fusillés dont les noms sont inscrits à la Cita-delle d’Arras. Est-il possible d’évoquer comme il convient tous ces pa-triotes de tous âges, de toutes situations sociales, de toutes confes-sions qui furent sauvagement et froidement assassinés par les soldats du nazisme dont la mort était leur métier ; morts pour leur Patrie, morts pour la France !
Des réalités contemporaines, proches de nous, sont là pour attester que toujours les libertés sont en péril, que toujours se préparent de nouvelles agressions contre la dignité des hommes et leur droit au bonheur et à l’existence, que l’appétit de conquêtes, la volonté de do-mination, l’âpreté des privilèges risquent de submerger les peuples.
C’est l’honneur de notre peuple que d’avoir, durant les 4 années d’occupation écrit, et ce dès ses premiers jours, ces pages de gloire de la France avec le sang des dizaines de milliers de femmes et d’hommes arrêtés, torturés, fusillés, déportés par les nazis avec le concours de l’appareil pétainiste de répression. Des centaines de milliers d’autres ont risqué leur vie pour la Liberté de notre pays et celle de son peuple, leurs proches se trouvant souvent par là-même être la cible de la ré-pression ou mis en danger. Nous ne saurions accepter que ce combat et ces sacrifices soient oubliés et escamotés, que leur portée soit mini-misée.
Alors, vigilance et devoir de mémoire sont toujours d’actualité. C’est pourquoi notre présence à tous est nécessaire à la Citadelle d’Arras le 18 septembre.
««« Un peuple qui oublie son passé se Un peuple qui oublie son passé se Un peuple qui oublie son passé se
condamne à le revivrecondamne à le revivrecondamne à le revivre »»» Winston ChurchillWinston ChurchillWinston Churchill
Faisons nôtre cette citation de Winston Churchill. Trop de fois l’histoire se répète en marquant un recul dans le progrès de l’Humanité. Que restera-t-il de la barbarie nazie dans les mémoires des générations futures une fois que les derniers témoins directs se seront éteints ? Il nous revient de cultiver auprès d’eux le devoir de mémoire pour ne jamais oublier les atrocités qui ont été commises sur l’Homme par l’Homme. Il existe de nombreuses occasions et de nombreux lieux pour se souvenir, commémorer et éduquer les nouvelles générations. Odette Dauchet
Le mur des fusillés
La Coupole d’Helfaut
Le mémorial des déportés et fusillés du Nord – Pas-de-Calais a été inauguré à la coupole d’Helfaut, à côté de St Omer. Pendant 10 ans, le Président départemental de la F.N.D.I.R.P., Robert Vantenkyste a milité pour qu’un lieu soit choisi et retenu, pour créer ce mémorial.
Enfin, la Président du Conseil Général du Pas-de-Calais ainsi que celui du Nord ont inauguré il y a un an le mémorial des déportés et des fusillés. Désormais ceux-ci ont des noms, des visages grâce au collectif d’artistes qui ont mis en œuvre ce mémorial. Des bornes interactives permettent aussi d’en savoir plus sur ces hommes et ces femmes qui ont aimé et ont été aimés. Il fallait rendre hommage à toutes ces 7806 victimes du Nord – Pas-de-Calais qui ont été fusillées, abattues, mortes sous la torture ou déportées entre juin 1940 et sep-tembre 1944, il fallait garder vivace le souvenir des souffrances endu-rées. Par son travail riche d’éducation et de sensibilisation sur la seconde guerre mon-diale la coupole est depuis sont ouverture, l’outil indispensable pour aider à une meil-leure connaissance et compréhension de ce que vécurent les fem-mes et les hommes du Pas-de-Calais durant cette période. La cou-pole est à voir et à re-voir.
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> Devoir de mémoire Par Odette Dauchet
Le 17 juillet 2011, les associations patriotiques, ainsi que les élus, se sont recueillis, comme chaque année, devant le Monument aux Morts érigé après la seconde guerre mondiale.
Dans son discours, Odette Dauchet, Présidente de la F.N.D.I.R.P. a rappelé que « les conflits extérieurs à la France, en Lybie, en Syrie, en Egypte après le Maroc et la Tunisie avec leurs cortèges d’immigrés par milliers, de populations affamées ou décimées, d’otages abattus sans sommation, nous remettent en mémoire les atrocités vécues en France, dans notre région, à Carvin lors de cette 2ème guerre mondiale. Partout des combattants qui luttent pour une liberté prête à être payée au prix de leur vie, comme ce fut le cas pour nos 23 fusillés carvinois.
Ils n’étaient malheureusement pas les seuls ! notre bassin minier a particulièrement souffert et donné des vies pour libérer la France. Et pourtant à l’aube d’être fusillés, comme ils étaient fiers d’avoir résisté, ceux qui vont mourir… Enfin, ceux qui peuvent encore s’exprimer après les tortures subies. Tel Joseph DELOBEL, ce jeune résistant de 22 ans (de Noyelles-Godault) que rien n’arrête et qui le 24 juillet 1942 partira au peloton d’exécution en chantant l’Internationale et criera « Vive la France » avant de s’écrouler. Son frère Louis, 28 ans, sera condamné et exécuté le 23 septembre 1942, en même temps qu’Alexandre PARENT de Carvin avec pour motif d’accusation « menées bolchevistes et port d’arme non autorisé ».
Le 27 juillet 1942 avaient été exécutés : Eugène CORMONT, Maximilien TOURNANT, Camille MANGEZ, Désiré DRUART… le 23 juillet Roland et Marcel DELVAL, Roland qui écrit avant de mourir « La mort ne m’effraie pas, je suis fier d’avoir combattu pour mon idéal, le seul de demain »
Julien, le plus jeune, 17 ans, écrit « Je meurs en bon Français et je partirai au poteau la tête haute en me disant que je meurs en patriote et en défendant ma patrie ».
Qu’ils étaient courageux ces Carvinois, fiers d’être résistants, certains que leur combat mènerait à la victoire sur l’occupant nazi, fut-ce au prix de leur vie !
Aux familles des 23 fusillés carvinois, je renouvelle l’assurance de notre profond respect, de notre reconnaissance et de la certitude que jamais nous n’oublierons de rappeler le sacrifice de leurs disparus ».
Commémoration de la Commémoration de la Commémoration de la journée des fusillésjournée des fusillésjournée des fusillés
Vous vous en apercevez de jour en jour, la vie ne cesse d’être toujours plus chère alors que les salaires et les pensions stagnent… Les fins de mois sont de plus en plus dures, alors que pour certains, les profits liés à la spéculation en bourse explosent… Pas de doute, c’est nous qui payons la crise ! Le PCF propose une grande campagne nationale ‘Front uni contre la vie chère » sous forme d’interpellations, d’actions et d’une pétition que vous pourrez signer à notre stand sur la braderie le dimanche 11 septembre.
> Campagne nationale
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Pour nous L’AUGMENTATION DES PRIX :
Produits de 1ère nécessité (café, farine, pain, beurre …) + 5 à 20 % Gaz + 60% depuis 2004 Electricité + 25% annoncés Essence, gasoil, fuel, ça flambe Médicaments, consultation médicale
Pour eux LES PROFITS ENORMES :
Total : 10 milliards d’euros de bénéfices Banques françaises : profit doublé Directeurs des entreprises du CAC 40 : + 24% en moyenne. (Michel Rollier, de Michelin : + 505% , avec 4 500 000 € )
Nous demandons La baisse des prix sur les produits de première nécessité, sur l’énergie et les carburants
la taxation des entreprises qui spéculent sur nos vie L’augmentation des salaires, des allocations, des pensions
C’est insupportable, inacceptable
Les détenteurs d’actions sont de plus en plus riches tandis que les salariés s’appauvrissent. En 25 ans, le salaire moyen n’a été multiplié que par 2 tandis que les dividendes versés aux actionnaires l’ont été par 13. Du point de vue des capitalistes, l’objectif est de prendre sur les salai-res pour donner aux actionnaires. C’est un hold-up du capital sur le travail !
Augmenter les salaires : une urgence
En 2008 au début de la crise, Nicolas Sarkozy a offert 360 milliards d’euros pour soutenir les banques alors que quelques semaines aupa-ravant, il se plaignait que les caisses de l’Etat étaient vides et qu’il était impossible d’augmenter les salaires.
Soutenir le pouvoir d’achat
Il est possible de geler le montant des loyers et bloquer les prix de l’énergie. Il est possible de baisser de façon significative la taxe inté-rieure sur les produits pétroliers, qui représente plus de 63% du prix du carburant.
Il est possible de bloquer les prix des produits de première nécessité, et cela à grande échelle, pas seulement sur une dizaine de produits comme le gouvernement vient de le proposer avec les géants de la distribution et leur panier de la ménagère.
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Imprimerie Centrale Lens
