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1 EXPRESSION DE LA VARIABLILITE CLIMATIQUE ABRUPTE SUR LE CONTINENT: NOUVELLE APPROCHE APPLIQUEE A UNE SEQUENCE LACUSTRE EN EUROPE DE L’OUEST (LES ECHETS, FRANCE) PROPOSANTS: Guillemette Ménot (CEREGE, [email protected], 04 42 50 74 17) Valérie Andrieu-Ponel (IMBE, [email protected], 04 42 90 84 4) 1. CONTEXTE DE LA DEMANDE En raison de la rareté des enregistrements des températures continentales haute-résolution disponibles, l’amplitude et l’étendue spatiale des anomalies de température associées aux évènements climatiques abrupts restent mal connues en l’Europe pendant la dernière période glaciaire. Seules quelques archives fournissent des reconstructions de température sur le continent à une résolution suffisante pour décrire les variations à l’échelle des évènements de Heinrich et Dansgaard-Oeschger [Fletcher et al., 2010; Hemming, 2004; Voelker and workshop participants, 2002], contrastant avec les nombreux enregistrements disponibles en Atlantique Nord (voir par exemple [Kucera et al., 2005]). Parmi les archives continentales, les spéléothèmes via la composition isotopique en oxygène permettent la reconstruction à haute résolution des variations climatiques sur le continent eurasiatique [Fleitmann et al., 2009; Genty et al., 2003; Wang et al., 2001]. Cependant l’interprétation de ce signal est compliquée par les influences conjointes sur le signal isotopique de la température, de l’origine et la quantité des précipitations [LeGrande et al., 2006]. Les séquences polliniques dans les lacs, tourbières ou marges continentales permettent une reconstruction quantitative des températures par fonction de transfert ou inverse modelling, mais distinguer les influences respectives des précipitations et des températures n’est également pas toujours aisé [Grimm et al., 1993, 2006]. Des synthèses des enregistrements disponibles ont été réalisées pour des périodes clés comme le Younger Dryas ou le Dernier Maximum Glaciaire (entre autres par [Kageyama et al., 2006; Kuhlemann et al., 2008; Peyron et al., 1998; Schmittner et al., 2011; Wu et al., 2007]), cependant aucune synthèse quantitative n’est disponible pour les événements abrupts pendant le glaciaire. Les reconstructions quantitatives sur le continent, pour cette période de temps, sont donc rares, spécialement pour l’Europe centrale et de l’est [Ampel et al., 2010; Fletcher et al., 2010; Voelker and workshop participants, 2002]. Elles permettraient pourtant de contraindre la répartition spatiale des anomalies et donc de mieux contraindre les mécanismes de déclenchement des évènements abrupts par comparaison avec les sorties de modèle récemment proposées. Dans le cadre de ce projet déposé à l’appel d’offre ECCOREV 2013 en suivant l’Axe 1. Morphogénèse, risques naturels et variabilité climatique, nous proposons de contribuer à la reconstitution quantitative des températures continentales et des paléoenvironnements en utilisant les carottes sédimentaires de la séquence lacustre prélevée aux Echets (alt. 267 m, Ain, France) dans le sud-ouest de l’Europe. L’originalité de notre démarche est de proposer une double approche reposant sur les marqueurs polliniques d’une part et

EXPRESSION DE LA VARIABLILITE CLIMATIQUE … · carothèque du Lamont-Doherty Earth Observatory Columbia University). Le sommet de la carotte centrale EC1 a été prélevé une deuxième

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EXPRESSION DE LA VARIABLILITE CLIMATIQUE ABRUPTE SUR LE CONTINENT: NOUVELLE APPROCHE APPLIQUEE A UNE SEQUENCE LACUSTRE EN EUROPE DE

L’OUEST (LES ECHETS, FRANCE)

PROPOSANTS: Guillemette Ménot (CEREGE, [email protected], 04 42 50 74 17) Valérie Andrieu-Ponel (IMBE, [email protected], 04 42 90 84 4) 1. CONTEXTE DE LA DEMANDE

En raison de la rareté des enregistrements des températures continentales haute-résolution disponibles, l’amplitude et l’étendue spatiale des anomalies de température associées aux évènements climatiques abrupts restent mal connues en l’Europe pendant la dernière période glaciaire. Seules quelques archives fournissent des reconstructions de température sur le continent à une résolution suffisante pour décrire les variations à l’échelle des évènements de Heinrich et Dansgaard-Oeschger [Fletcher et al., 2010; Hemming, 2004; Voelker and workshop participants, 2002], contrastant avec les nombreux enregistrements disponibles en Atlantique Nord (voir par exemple [Kucera et al., 2005]). Parmi les archives continentales, les spéléothèmes via la composition isotopique en oxygène permettent la reconstruction à haute résolution des variations climatiques sur le continent eurasiatique [Fleitmann et al., 2009; Genty et al., 2003; Wang et al., 2001]. Cependant l’interprétation de ce signal est compliquée par les influences conjointes sur le signal isotopique de la température, de l’origine et la quantité des précipitations [LeGrande et al., 2006]. Les séquences polliniques dans les lacs, tourbières ou marges continentales permettent une reconstruction quantitative des températures par fonction de transfert ou inverse modelling, mais distinguer les influences respectives des précipitations et des températures n’est également pas toujours aisé [Grimm et al., 1993, 2006]. Des synthèses des enregistrements disponibles ont été réalisées pour des périodes clés comme le Younger Dryas ou le Dernier Maximum Glaciaire (entre autres par [Kageyama et al., 2006; Kuhlemann et al., 2008; Peyron et al., 1998; Schmittner et al., 2011; Wu et al., 2007]), cependant aucune synthèse quantitative n’est disponible pour les événements abrupts pendant le glaciaire. Les reconstructions quantitatives sur le continent, pour cette période de temps, sont donc rares, spécialement pour l’Europe centrale et de l’est [Ampel et al., 2010; Fletcher et al., 2010; Voelker and workshop participants, 2002]. Elles permettraient pourtant de contraindre la répartition spatiale des anomalies et donc de mieux contraindre les mécanismes de déclenchement des évènements abrupts par comparaison avec les sorties de modèle récemment proposées.

Dans le cadre de ce projet déposé à l’appel d’offre ECCOREV 2013 en suivant l’Axe 1. Morphogénèse, risques naturels et variabilité climatique, nous proposons de contribuer à la reconstitution quantitative des températures continentales et des paléoenvironnements en utilisant les carottes sédimentaires de la séquence lacustre prélevée aux Echets (alt. 267 m, Ain, France) dans le sud-ouest de l’Europe. L’originalité de notre démarche est de proposer une double approche reposant sur les marqueurs polliniques d’une part et

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d’autre part sur des indices moléculaires qui n’ont encore jamais été utilisés sur des séquences continentales, bien qu’ayant fait leurs preuves ailleurs (par exemple [Ménot and Bard, 2012; Sanchi et al., 2013b; Weijers et al., 2007]). Cela passe par un partenariat étroit à asseoir entre les chercheurs travaillant sur les paléoenvironnements des deux équipes de l’IMBE et du CEREGE. 2. OBJECTIFS DE LA DEMANDE INCLUANT LA DESCRIPTION DE LA SUITE PREVUE POUR LE PROJET

L’étude de la séquence lacustre des Echets a montré des résultats prometteurs [Ampel et al., 2010; Andrieu-Ponel et al., 2006; Veres et al., 2009; Wohlfarth et al., 2008] et, comme précisé précédemment, c’est l’une des seules en Europe Occidentale permettant de retracer la variabilité climatique à l’échelle millénaire pendant le dernier glaciaire. Une exploitation de cette séquence en utilisant de nouveaux outils moléculaires présente donc un fort potentiel pour résoudre les questions nombreuses portant sur l’expression sur le continent des évènements abrupts froids (de Heinrich) ou chauds (de Dansgaard Oeschger) sur le continent. Des diagrammes polliniques simplifiés montrent en effet une variabilité climatique abrupte (Figure 1).

Figure 1. Diagramme pollinique simplifié des phases glaciaires OIS 4 et 3 du profil EC1 des Echets. Les valeurs polliniques sont exprimées en pourcentages qui sont calculés sur la somme de l'ensemble du pollen de plantes vasculaires identifié dans un échantillon.

Les algues, les champignons, les palynomorphes végétaux et animaux sont exclus de la somme pollinique. La représentation graphique des échantillons est faite selon une

échelle équidistante, et non relative aux profondeurs, une méthode qui a l'avantage de mieux exprimer les événements étudiés en haute définition et enregistrés par une faible

épaisseur de sédiment.

Quatre sondages ont été effectués à l'automne 2001, trois au centre du

paléolac (EC1, EC1a et EC2) et proches de la carotte G étudiée par Beaulieu et Reille (1984) et une sur le paléolittoral (EC3) (Figure 2). La carotte EC1 mesure 43.77 m de long et la base est contemporaine de la fin de la glaciation rissienne. L'autre carotte centrale (EC1a) a été prélevée entre 45 m et 36 m de profondeur afin de disposer d'un deuxième enregistrement des OIS 6 et 5 (conservé dans la carothèque du Lamont-Doherty Earth Observatory Columbia University). Le sommet de la carotte centrale EC1 a été prélevé une deuxième fois (carotte EC2) pour disposer de la section perdue entre 121 et 235 cm du sondage de EC1. La carotte paléolittorale EC3, de 22 m de long, a été prélevée pour que des études

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de macrorestes biologiques (feuilles, graines, restes d’Arthropodes…) y soient effectuées (la liste des carottes prélevées dans les sondages EC1, EC2 et EC3 ainsi que les participants au projet sont fournis en annexe à ce projet).

 Figure 2. A. Situation du paléo-lac des Echets en Europe. B. Le paléo-bassin des Echets avec la localisation des sites de forage indiqués par des rectangles (EC1 et

EC3) et un cercle (carotte G; de Beaulieu & Reille 1984) [Veres et al., 2009]

La carotte EC1, qui a été la plus utilisée dans le cadre des études menées par les chercheurs des « Echets Working Group » [Andrieu-Ponel et al., 2006; Wohlfarth et al., 2008], a été partagée entre les Université d’Aix Marseille (IMBE), d’Orléans (ISTO) et de Stockholm (Department of Physical Geography and Quaternary Geology), il reste donc très peu de matériel disponible. De plus, la carotte littorale EC3 n’a été que très peu échantillonnée et la corrélation stratigraphique avec le plus long forage EC1 doit être confirmée. Nous souhaitons donc par ce projet :

o établir une 1ère chronologie de la séquence voisine EC3, afin d’avoir une séquence sédimentaire complète sur l’ensemble de la série, cela peut être permis rapidement par des mesures XRF qui pourront être ensuite comparées à celle déjà obtenues sur EC1 (Kylander et al., 2011, JQS),

o tester les marqueurs organiques comme les tétraethers (MBT/CBT, BIT) sur les sédiments de cette séquence, ainsi que les n-alkanes à longues chaînes comme traceurs de végétation (C29/C31, CPI…),

o augmenter la résolution des mesures polliniques afin de proposer une reconstruction environnementale à la résolution décennale.

Cette étude est un préliminaire à une étude plus vaste qui s’attachera à la reconstruction quantitative des températures et pH à l’aide de marqueurs organiques nouvellement développés (les indices MBT/CBT) et la comparaison aux reconstructions environnementales obtenues grâce aux diagrammes polliniques dans les même échantillons. Il est envisagé d’intégrer cette étude à un projet de thèse dont le financement sera demandé auprès du Ministère. Les

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données préliminaires acquises lors de ce projet ECCOREV serviront de base à une demande ANR qui concernera à l’étude des reconstitutions de températures en milieu continental à partir de séquences lacustres, de tourbières et de sédiments aux embouchures des fleuves. 3. REALISATIONS PREVUES, PLAN FINANCIER SUCCINCT, DESCRIPTION COURTE DU MODE D’INTERACTION PREVU ENTRE LES EQUIPES.

Lors de ce projet, nous prévoyons :

o d’établir des profils XRF sur l’ensemble du forage EC3 et sur la carotte EC2 afin de transposer les chronologies établies sur EC1 sur les forages voisins,

o de préparer les échantillons et de déterminer les pollens et les échantillons afin d’augmenter la résolution temporelle des analyses existantes,

o d’échantillonner la séquence EC1 en fonction de la disponibilité des échantillons, d’extraire les lipides totaux du sédiment, d’analyser des rapports de n-alkanes (C29/C31, CPI…) sur les mêmes extraits en chromatographie gazeuse couplée à un spectromètre de masse et de fractionner ensuite ces extraits afin de mesurer les indices MBT,CBT et BIT par chromatographie liquide couplée à un spectromètre de masse,

Le plan financier est donc le suivant :

o Mesures par XRF sur l’ensemble de la séquence EC3 (coût unitaire : 50 euros/h) : 1 300 euros.

o Préparation d’échantillons et détermination pollens et charbons : 2 400 euros.

o Préparation d’échantillons et mesure des indices MBT, CBT et BIT (coût unitaire : 100 euros/échantillon) :2 300 euros.

Le site des Echets est étudié par le groupe de l’IMBE depuis plus de 20 ans1 et les interactions entre les équipes de l’IMBE et celle du CEREGE concernées par ce programme seront étroites. En effet le choix des profondeurs utilisées pour les analyses organiques reposera sur les analyses polliniques qui ont été conduites par Valérie Andrieu-Ponel et collaborateurs, ces diagrammes polliniques permettront d’identifier les évènements climatiques susceptibles d’offrir des contrastes de température important. De même l’interprétation des données nouvellement acquises, pollen et biomarqueurs organiques se fera de manière croisée puisque les paramètres environnementaux reconstruits sont identiques.

1 Programme EUROMAAR de la Commission de la Communauté Européenne (C.C.E.) : "L'enregistrement du dernier cycle climatique (140 000 ans) par les lacs de maars d'Europe de l'Ouest", n°SCI-0295-C(EDB).

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4. DESCRIPTION DU CONSORTIUM : LISTE DES PARTICIPANTS, COURT CV DU PORTEUR DE CHAQUE EQUIPE INCLUANT LA LISTE DE TROIS PUBLICATIONS LES PLUS PERTINENTES POUR LE PROJET.

Participants

La liste des participants à ce projet est la suivante (par ordre alphabétique):

o Valérie Andrieu-Ponel, Maître de Conférence AMU, IMBE, 25%

o Edouard Bard, Professeur au Collège de France, CEREGE, 5 %

o Jacques-Louis de Beaulieu, DR1 CNRS émérite, IMBE (consultant)

o Dahvya Belkacem, technicienne CNRS, IMBE, 15%

o Yoann Fagault, Ingénieur d’étude Collège de France, CEREGE, 5%

o Marta Garcia, Assistante Ingénieur CNRS, CEREGE, 5%

o Guillemette Ménot, Maître de Conférence AMU, CEREGE, 25%

o Frauke Rostek, Ingénieur de recherche CNRS, CEREGE, 5%

o Kazuyo Tachikawa, Chargé de recherche CNRS, CEREGE, 5 %

CV des porteurs par équipe (incluant la liste de 3 publications sur le domaine)

Valérie ANDRIEU-PONEL, 50 ans (née le 24-1-1962)

Maître de Conférences (6ème échelon) à la Fac. des Sciences et Techniques Paul Cézanne Université d'Aix-Marseille IMBE, UMR 7263 CNRS et IRD 237, Europôle Méditerranéen de l'Arbois Bâtiment Villemin, BP 80, F-13545 Aix-en-Provence Cedex 04 Tél. labo: (33) (0)4 42 90 84 43; Tél. portable: 06 26 15 54 36 Fax labo: (33) (0)4 42 90 84 48, e-mail labo: [email protected] 1991: Docteur de l'Université de Toulouse 2 1992 - 1993: Post-Doctorant au département de Botanique de l'Université de Galway, Irlande. 1993 - 1997: Chercheur contractuel à l'I.M.E.P. (UMR 6116 du CNRS, Marseille) Depuis 1997: ATER puis MCF stagiaire (en 1999) et titulaire (en 2000) rattachée à l'IMEP (= IMBE)

• Responsabilités actuelles Responsable du Master2 R SBEM (MASTERSET), AMU depuis 2012 Membre élue de la Section 30 (ex S20) du Comité National du CNRS de 2012 à 2017 Membre élue du Conseil Scientifique de l’INEE (CNRS) de 2011 à 2014 Vice-Présidente de l’AFEQ (Association Franç. pour l’Etude du Quaternaire), fin en octobre 2012

• Recherche Thème: Reconstruction paléoécologique et paléoclimatique des anciens environnements

pendant les 450 000 dernières années: histoire de la végétation et du climat, impact de l'action humaine sur le milieu naturel, dynamique des glaciers de vallées, reconstruction des environnements de dépôt lacustre à partir d'indicateurs sédimentaires et géochimiques

Spécialité: Paléoécologie, Palynologie, Dynamique de sédimentation, Géomorphologie Démarche: pluridisciplinaire, fondée en particulier sur les disciplines de la paléoécologie.

Les changements des anciens environnements sont désormais perçus dans leur

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intégralité en tenant compte des interconnections entre les principaux acteurs: la biosphère et la géosphère

Terrain: Monde paléarctique: Europe occidentale non méditerranéenne (Pyrénées, Massif Central, Bretagne, Irlande), Europe nord-orientale (Russie), pourtour méditerranéen: Provence, Pyrénées Orientales, Afrique du Nord (Algérie), Moyen Orient (Iran)

Période étudiée: Pléistocène moyen et supérieur

• H Index (juin 2012) : 19

• Direction de recherche Direction/co-direction de Postdoctorat: 5 Direction/co-direction de thèse: 6 Direction/co-direction de stage de DEA/MASTER2R: 10 Direction/co-direction de stage de Maîtrise/M1R: 4

• Organisation de colloques, workshops, symposiums : 8

• Publications et congrès

- 92 articles dans des revues nationales et internationales à comité de lecture dont 67 articles dans des revues à comité de lecture, répertoriées au « Citation

Index » de l’ISI dont 25 articles dans des revues à comité de lecture, non répertoriées au

« Citation Index » de l’ISI - 25 articles dans des ouvrages, actes de congrès et livrets-guides - 2 articles dans des revues sans comité de lecture - 155 abstracts (manifestations scientifiques nationale et internationale) - 32 rapports de contrat - 3 mémoires dont la thèse - Participation à 133 manifestations scientifiques en France et à l'étranger

• Programmes de recherche

- Participation à 55 programmes de recherches nationaux et internationaux (Industrie-Privé, Europe, USA)

• HDR : soutenance prévue avant l’été 2013

WOLHFARTH B., VERES D., AMPEL L., LACOURSE T., BLAAUW M., PREUSSER F., ANDRIEU-PONEL V., KERAVIS D., LALLIERS-VERGES E., BJORK S., DAVIES S., BEAULIEU J.L. (de), RISBERG J., HORMES A., KASPER H.U., POSSNERT G., REILLE M., THOUVENY N., ZANDER A., 2008. Rapid ecosystem response to abrupt climate changes during the last glacial period in Western Europe, 40-16 ka. Geology, 36, 5, 407-410.DJAMALI M., BEAULIEU J.-L. (de), ANDRIEU-PONEL V., BERBERIAN M., MILLER N. F., GANDOUIN E., LAHIJANID H., SHAH-HOSSEINI M., PONEL P., SALIMIANE M., GUITER F., 2009. A late Holocene pollen record from Lake Almalou in NW Iran: 1 Evidence for changing land-use in relation to some historical 2 events during the last 3700 years. Journal of Archaeological Sciences, 36, 1364-1375.

STEVENS L., DJAMALI M., ANDRIEU-PONEL V., BEAULIEU J.L. (de), GASSE F., 2012. Hydroclimatic variations over the last two glacial/interglacial cycles at Lake Urmia, Iran. J. of Palaeolimnology, 47, 645-660. Guillemette Ménot 39 ans (née le 08/06/73) Maître de Conférences Aix-Marseille Université (depuis 2005) CEREGE, Europôle Méditerranéen de l'Arbois Bâtiment Villemin, BP 80, F-13 545 Aix-en-Provence Cedex 04 Tél. labo: +33 (0)4 42 50 74 17 Fax : +33 (0)4 42 50 74 21 E-mail: [email protected]

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PROFESSIONAL EXPERIENCE

2004-2005 Gary Comer fellow - Chaire d'évolution du climat et de l'océan at Collège de France (France)

2003-2004 ATER (temporary teaching and research associate) Chaire d'évolution du climat et de l'océan at Collège de France (France)

2002-2003 ATER (temporary teaching and research associate) Chaire d'évolution du climat et de l'océan at Collège de France (France)

Guest investigator in the Geology and Geophysics Department at Woods Hole Oceanographic Institution (United States)

2001-2002 Swiss National Science Foundation Postdoctoral Fellow at the Geology and Geophysics Department,Woods Hole Oceanographic Institution, United States

Research projects: • Development of new analytical methods for the generation of highly resolved records of the carbon isotopic composition of primary lipids in marine sediments

Radiocarbon ages of individual organic compounds from the Antarctic Margin and from the Iberian Margin

Supervision: J. M. Hayes (National Ocean Sciences Accelerator Mass Spectrometry and Woods Hole Oceanographic Institution)

Collaboration: E. Bard (Collège de France/ CEREGE), A. L. Sessions (WHOI), D. Norris (Scripps)

Methodology: extraction and purification of organic compounds, GC-MS, determination of stable carbon isotopic ratios using a prototype of moving-wire interface to IRMS, sample preparation for radiocarbon dating (LC-prep).

EDUCATION

Ph.-D. PhD - student at the Geological Institute, University of Bern, Switzerland Swiss National Science Foundation PhD grant (1997-2001) Research project: Calibration of the relationships between

environmental parameters and the H, C, and O isotopic ratios of peat bog plants and application to Holocene paleoclimate analysis

Supervision: S. J. Burns (Geological Institute, University of Bern), W. Shotyk and B. Amman (Geobotanical Institute, University of Bern)

Methodology: determination of stable isotopic ratios (carbon, oxygen and deuterium) in organic matter by EA-IRMS.

3 PUBLICATIONS PERTINENTES QUANT AUX LES THEMATIQUES DU PROJET Ménot, G., and E. Bard (2012), A precise search for drastic temperature shifts of the past

40,000 years in southeastern Europe, Paleoceanography, 27(2), PA2210, doi:10.1029/2012PA002291.

*Sanchi, L., G. Ménot, and E. Bard (2013a), An automated purification method for archaeal and bacterial tetraethers in soils and sediments, Organic Geochemistry, 54(0), 83–90, doi:10.1016/j.orggeochem.2012.10.005.

*Soulet, G., G. Ménot, V. Garreta, F. Rostek, S. Zaragosi, G. Lericolais, and E. Bard (2011), Black Sea “Lake” reservoir age evolution since the Last Glacial — Hydrologic and climatic implications, Earth and Planetary Science Letters, 308(1-2), 245–258, doi:doi: 10.1016/j.epsl.2011.06.002.

5. FINANCEMENTS ECCOREV POUR UN PROJET ANTERIEUR Participation ECCOREV au le financement de la co-organisation du colloque

international de glaciologie à Giens (IPICS) attribuée en 2012 à E. Bard (http://www.ipics2012.org/ipics-2012_sponsors.html)

Programme ECCOREV AOI 2011 Etude du paléolac de Cassis Porteur : P. Rochette (CEREGE). Programme de 7 ke dont 1 ke pour les études paléoécologiques (charbons et pollen) (V. Andrieu-Ponel).

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Références Ampel, L., C. Bigler, B. Wohlfarth, J. Risberg, A. F. Lotter, and D. Veres (2010), Modest summer

temperature variability during DO cycles in western Europe, Quaternary Science Reviews, 29, 1322–1327.

Andrieu-Ponel, V. et al. (2006), Analyse multidisciplinaire de la nouvelle séquence climatique (EC1) du marais des Echets (alt.: 267 m, Ain, France)., Rapport D2 C.CC.ASMG.03-012/A de l’ANDRA, 173.

Fleitmann, D. et al. (2009), Timing and climatic impact of Greenland interstadials recorded in stalagmites from northern Turkey, Geophys. Res. Let., 36(L19707), doi:10.1029/2009GL040050.

Fletcher, W. J. et al. (2010), Millennial-scale variability during the last glacial in vegetation records from Europe, Quaternary Science Reviews, 29(21-22), 2839–2864.

Genty, D., D. Blamart, R. Ouahdi, M. Gilmour, A. Baker, J. Jouzel, and S. Van-Exter (2003), Precise dating of Dansgaard–Oeschger climate oscillations in Western Europe from stalagmite data, Nature, 42, 833–837.

Grimm, E. C., G. L. Jacobson, W. A. Watts, B. C. S. Hansen, and K. A. Maasch (1993), A 50,000-Year Record of Climate Oscillations from Florida and Its Temporal Correlation with the Heinrich Events, Science, 261(5118), 198 –200, doi:10.1126/science.261.5118.198.

Grimm, E. C., W. A. Watts, G. L. Jacobson Jr., B. C. S. Hansen, H. R. Almquist, and A. C. Dieffenbacher-Krall (2006), Evidence for warm wet Heinrich events in Florida, Quaternary Science Reviews, 25(17-18), 2197–2211, doi:doi: 10.1016/j.quascirev.2006.04.008.

Hemming, S. R. (2004), Heinrich events: Massive late Pleistocene detritus layers of the North Atlantic and their global climate imprint, Rev. Geophys., 42(1), RG1005, doi:10.1029/2003RG000128.

Kageyama, M. et al. (2006), Last Glacial Maximum temperatures over the North Atlantic, Europe and western Siberia: a comparison between PMIP models, MARGO sea–surface temperatures and pollen-based reconstructions, Quaternary Science Reviews, 25, 2082–2102.

Kucera, M., A. Rosell-Melé, R. Schneider, C. Waelbroeck, and M. Weinetl (2005), Multiproxy approach for the reconstruction of the glacial ocean surface (MARGO), Quaternary Science Reviews, 24, 813–819.

Kuhlemann, J., E. J. Rohling, I. Krumrei, P. Kubik, S. Ivy-Ochs, and M. Kucera (2008), Regional Synthesis of Mediterranean Atmospheric Circulation During the Last Glacial Maximum, Science, 321(1338-1340).

LeGrande, A. N., G. A. Schmidt, D. T. Shindell, C. V. Field, R. L. Miller, D. M. Koch, G. Faluvegi, and G. Hoffman (2006), Consistent simulations of multiple proxy responses to an abrupt climate change event, PNAS, 103(4), 837–842.

Ménot, G., and E. Bard (2012), A precise search for drastic temperature shifts of the past 40,000 years in southeastern Europe, Paleoceanography, 27(2), PA2210, doi:10.1029/2012PA002291.

Peyron, O., J. Guiot, R. Cheddadi, P. E. Tarasov, M. Reille, J.-L. de Beaulieu, S. Bottema, and V. Andrieu-Ponel (1998), Climatic Reconstruction in Europe for 18,000 YR B.P. from Pollen Data, Quaternary Research, 49, 183–196.

Sanchi, L., G. Ménot, and E. Bard (2013a), An automated purification method for archaeal and bacterial tetraethers in soils and sediments, Organic Geochemistry, 54(0), 83–90, doi:10.1016/j.orggeochem.2012.10.005.

Sanchi, L., G. Ménot, and E. Bard (2013b), Distribution of branched tetraether lipids in a Black Sea sediment core: insights into continental temperature evolution in Central Europe during the middle to late Pleniglacial, in prep.

Schmittner, A., N. M. Urban, J. D. Shakun, N. M. Mahowald, P. U. Clark, P. J. Bartlein, A. C. Mix, and A. Rosell-Melé (2011), Climate Sensitivity Estimated from Temperature Reconstructions of the Last Glacial Maximum, Science, doi:10.1126/science.1203513. [online] Available from: http://www.sciencemag.org/content/early/2011/11/22/science.1203513.abstract

Soulet, G., G. Ménot, V. Garreta, F. Rostek, S. Zaragosi, G. Lericolais, and E. Bard (2011), Black Sea “Lake” reservoir age evolution since the Last Glacial — Hydrologic and climatic implications, Earth and Planetary Science Letters, 308(1-2), 245–258, doi:doi: 10.1016/j.epsl.2011.06.002.

Veres, D., E. LALLIER-VERGÈS, B. WOHLFARTH, T. LACOURSE, D. KÉRAVIS, S. BJÖRCK, F. PREUSSER, Val. ANDRIEU-PONEL, and L. AMPEL (2009), Climate-driven changes in lake conditions during late MIS 3 and MIS 2: a high-resolution geochemical record from Les Echets, France, Boreas, 38(2), 230–243, doi:10.1111/j.1502-3885.2008.00066.x.

Voelker, A. H. L., and workshop participants (2002), Global distribution of centennial-scale records for Marine Isotope Stage (MIS) 3: a database, Quaternary Science Reviews, 21, 1185–1212.

Wang, Y. J., H. Cheng, R. L. Edwards, Z. S. An, J. Y. Wu, C.-C. Shen, and J. A. Dorale (2001), A High-Resolution Absolute-Dated Late Pleistocene Monsoon Record from Hulu Cave, China, Science, 294, 2345–2347.

9

Weijers, J., E. Schefu[ss], S. Schouten, and J. S. Sinninghe Damste (2007), Coupled thermal and hydrological evolution of Tropical Africa over the last deglaciation, Science, 315, 1701–1704.

Wohlfarth, B. et al. (2008), Rapid ecosystem response to abrupt climate changes during the last glacial period in western Europe, 40–16 ka, Geology, 36(5), 407–410.

Wu, H., J. Guiot, S. Brewer, and Z. Guo (2007), Climatic changes in Eurasia and Africa at the last glacial maximum and mid-Holocene: reconstruction from pollen data using inverse vegetation modelling, Clim Dyn, 29, 211–229.

10

Annexes

La liste des carottes prélevées dans les sondages EC1, EC2 et EC3 apparaît dans les Tableaux 1, 2 et 3.

N° carotte

Profondeur (cm)

Incidents de sondage Lieu de stockage

I 0 - 104 Ib = 16 cm de sédiment de la trousse coupante de la carotte I

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

Ib 104 - 121 IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

121 – 235 Carotte perdue lors du sondage

2 235 – 311 (327)

311 – 327 = sédiment récupéré dans la trousse coupante

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

III 327 - 477 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

IV 477 - 627 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

V 627 - 758 Une carotte de 131 cm; 19 cm retombés dans le trou de sondage

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

VI 758 - 852 Les 19 cm de EC1 VI récupérés au sommet de la carotte VII; une carotte de 94 cm

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

VII 852 - 927 Une carotte de 76 cm/76 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

VIII 927 - 1077 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

IX 1077 - 1227 Une carotte de 150 cm + extension de 5 cm de la base de la carotte

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

X 1227 - 1377 Une carotte de 150 cm + extension de x cm de la base de la carotte

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XI 1377 - 1527 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XII 1527 - 1677 Une carotte de 150 cm + extension de 5 cm de la base de la carotte

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XIII 1677 - 1827 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XIV 1827 - 1977 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XV 1977 - 2127 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

11

XVI 2127 - 2277 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XVII 2277 - 2427 Une carotte de 150 cm + extension de 10 cm de la base de la carotte

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XVIII 2427 – 2577

Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XIX 2577 - 2727 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XX 2727 - 2877

Une carotte de 150 cm + extension de 7 cm de la base de la carotte (attention, risque de pollution de ces 7 cm qui sont tombés par terre)

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

XXI 2877 - 3027 Une carotte de 140 cm: 3027 – 3016 dans un tube indépendant + 2877 - 3016

IMEP, Arbois

XXII 3027 - 3177 Une carotte de 150 cm + 4 cm d'extension/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

XXIII 3177 - 3327 Une carotte de 150 cm + 4 cm d'extension/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

XXIV 3327 - 3477 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

XXV 3477 - 3627 Une carotte de 150 cm + 4 cm d'extension/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

XXVI 3627 - 3777 Une carotte de 150 cm + 4 cm d'extension/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

XXVII 3777 - 3927 Une carotte de 145 cm/150 cm enfoncement; 5 cm inférieurs sont retombés

IMEP, Arbois

XXVIII 3927 - 4077 Une carotte de 145 cm/150 cm enfoncement; 5 cm inf. de EC1 XXVII ont été récupérés

IMEP, Arbois

XXIX 4077 - 4227 Une carotte de 150 cm + 5 cm d'extension/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

XXX 4227 - 4377 Une carotte de 150 cm/150 cm enfoncement IMEP, Arbois

Tableau 1: Liste des carottes du sondage central EC1 des Echets. En grisé, carotte perdue lors du sondage. Carottes I à XX, une moitié de chaque carotte est stockée à

l'IMEP-Arbois, l'autre à l'Université de Stockholm.

N° carotte

Profondeur (cm) Incidents de sondage Lieu de stockage

I 47 - 150 Les 47 cm supérieurs, composés de tourbe, n'ont pas été prélevés IMEP, Arbois

2 150 - 290 Les 10 cm inférieurs sont retombés au fond IMEP, Arbois

III 290 - 440 Une carotte de 150 cm/150cm IMEP, Arbois

Tableau 2: Liste des carottes du sondage central EC2 des Echets: double du sommet de EC1 (contemporain d'une partie de l'Holocène).

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N° carotte

Profondeur (cm) Incidents de sondage Lieu de stockage

I 20 - 170 Une carotte de 150 cm – 10 cm perdus (sables gorgés d'eau)

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

2 210 - 320 Carotte de 110 cm; le sommet, très liquide, n'a pu être récupéré

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

III 320 - 470 Une carotte de 150 cm. Sommet très fluide puis argiles silteuses fines

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

IV 470 - 620 Une carotte de 150 cm IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

V 620 - 770 Une carotte de 150 cm (3 cm de la base sont retombés au fond)

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

VI 770 - 920 Une carotte de 150 cm + une extension de 8 cm de la base de la carotte. Les 3 cm de EC3V ont été récupérés

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

VII 920 - 1070 Une carotte de 150 cm + une extension de 4 cm de la base de la carotte

IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

VIII 1070 - 1220 Une carotte de 150 cm IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

IX 1220 - 1370 Une carotte de 150 cm IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

X 1370 - 1440 Une carotte de 150 cm IMEP, Arbois; Université de Stockholm, Suède

Tableau 3. Liste des carottes du sondage littoral EC3 des Echets. Une moitié de chaque carotte est stockée à l'IMEP-Arbois, l'autre à l'Université de Stockholm

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Participant Statut Laboratoire Financement

FRANCE

Andrieu-Ponel V. MCF, Univ. Aix-Marseille 3

IMEP, Aix-en-Provence

Andra, CNRS, IMEP, CEA

Alvitre M. Technicienne IMEP, Aix-en-Provence Beaulieu J.L. (de) DR1 CNRS IMEP, Aix-en-Provence Benmamar S. DEA ISTO, Orléans Belmecheri S. Doctorante LSCE, Saclay Brulhet J. IR Andra Andra, Châtenay-Malabry Cheddadi R. CR1 CNRS ISEM, Montpellier

Gandouin E. Postdoctorant, Univ. Aix-Marseille 3

IMEP, Aix-en-Provence

Guiter F. MCF, Univ. Aix-Marseille 3

IMEP, Aix-en-Provence

Kéravis D. IR CNRS ISTO, Orléans Lalliers-Vergès E. DR1, CNRS ISTO, Orléans Ponel P. CR1, CNRS IMEP, Aix-en-Provence

Reille M. MCF, Univ. Aix-Marseille 3

IMEP, Aix-en-Provence

Texier D. IR Andra Andra, Châtenay-Malabry

Thouveny N. PR, Université Aix-Marseille 2

CEREGE, Aix-en-Provence

Vaillant A. Technicienne IMEP, Aix-en-Provence Von Grafenstein U. IR CEA LSCE, Saclay

SUÈDE

Wolhfarth B. PR

Dpt Physical Geography et Quaternary Geology, Universités de Stockholm et de Lund

Université de Lund et de Stockholm

Veres D. Doctorant Amplel L. Doctorante Bjorjk DR Digerfelt G. CR Hohl V. Bachelor Hormes A. CR Possnert G. CR Riberg J. CR Rundgren M. CR Wastegard S. CR

U.S.A

Kukla G. PR Lamont Doherty Earth Observatory, Université Columbia, New York

N.S.F.

SUISSE

Preusser F. Non financé

U.K.

14

Davies S. Doctorante Université de Swansea Non financé Field M. CR Université de

Northampton

CHINE

P. Rioual CR Université de Pékin Non financé

BELGIQUE

Seret G. Pr Université de Louvain la Neuve

Université de Lund, Columbia, CNRS Gay L. Technicien Entreprise privée

Tableau 4: Les Echets Working Group : chercheurs impliqués dans le projet multi-proxy des Echets.