EXERCICES Sciences DEVOIRS Seconde Sociales...Sciences Economiques Sociales, Cours de Sciences Economiques et Sociales, Seconde, Trimestre 1 Année scolaire 2016 / 2017. 2ème Partie

Sciences Economiques Sociales, Cours de Sciences Economiques et Sociales, Seconde, Trimestre 1 Année scolaire 2016 / 2017

ENSEIGNEMENT À DISTANCE

76-78 rue Saint-Lazare

75009 Paris

Tél. : 01 42 71 92 57

COURS

EXERCICES

DEVOIRS

1 e r T R I M E S T R E

Classe de

2nde

Sciences

économiques et

sociales

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© Cours Legendre à Distance contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

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Présentation générale

Le cours de seconde de Sciences économiques et so cia les entre dans le cadre d’un

enseignement d’explorat ion .

Les élèves y découvrent les grandes not ions de la d isc ipl ine et son objet . La durée

de son enseignement est d’une heure et demie par semaine .

Ce cours est composé de hui t sér ies (soit huit semaines de cours) par tr imestre. I l

est composé d’un cours et d’exerc ices d’appl icat ion. Toutes les deux séries ou deux

semaines, un devoir est à renvoyer à la correct ion.

Le programme se découpe en cinq grandes part ies : - les ménages

- les entreprises

- le marché

- l ’emplo i

- la socia l isat ion

Dans sa défin it ion première, l ’économie est l ’étude des ressources rares. C'est -à-

dire la manière dont les hommes produisent , échangent et répart issent des

r ichesses créées ou t ransformées.

L’économiste s ’ intéresse au comportement d ’un « agent », qu’ i l so it consommateur,

salar ié , producteur, qu’ i l soit une entreprise ou un é tat . I l s ’ intéresse aussi à

l ’ensemble de ces agents qui forment un tout, et étudie donc la r ichesse créée dans

une nat ion, les d if f icu l tés rencontrées par les gouvernements, le b ien-fondé ou non

de leurs act ions. On parle d’a i l leurs désormais d’« économie pol it ique ».

De son côté, la Socio logie étudie les comportements des ind iv idus et des groupes

sociaux, qu’ i ls s ’appel lent famil les, habitants d’un quart ier , membre d’une classe

socia le ,…

L’Economie et la Socio log ie appart iennent aux Sciences Humaines : on peut dresser

des lois générales, les appuyer par de savants ca lculs , e l les dépendent toujours des

comportements humains, donc ne présentent pas de vér ités absolues.



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Introduction générale

(À lire absolument)

Ce premier tr imestre nous servira à d ist inguer les « agents économiques ».

Chaque acteur a sa p lace, son rôle, ses object i fs , dans le circuit économique e t dans la v ie de la société. I l recherche son intérêt personnel tout en servant

l ’ intérêt général , a ins i fonct ionne l ’économie.

Est considéré comme un ménage l 'ensemble des personnes (qu’e l les a ient un l ien

de parenté ou non) qui partagent de manière habi tuel le un même logement et qui ont un budget en commun. Un couple avec un ou p lusieurs enfants const i tue donc

un ménage, mais une personne seule également. Ce qui imp orte, c’est qu’un ménage dispose d’un budget .

Pour combler ses besoins, le ménage va s’adresser à « l ’agent économique » qui peut les sat is fa ire : l ’entrepr ise . Cet acteur produit des b iens matér ie ls ou d es

services (voir chapi tre II) .

De son côté, l ’Éta t organise le cadre léga l de l ’act iv ité économique, i l régule le

marché, c'est-à-d ire d icte la règle du jeu : i l ve i l le à ce que les entrepr ises n’a ient pas un pouvoir trop grand mais qu’e l les puissent prospérer le plus faci lement

possible . L’État pré lève des impôts afin de f inancer des infrastructures (routes, écoles,

universi tés) et organiser la v ie socia le (sécurité socia le , assurances c hômage, al locat ions famil ia le) .

Parmi les pr inc ipa les ressources, l ’É tat perçoit l ’ impôt sur les revenus des ménages,

sur les bénéfices des sociétés, les taxes sur le travai l , a insi que la TVA, perç ue lors des achats des ménages.

Outre la régulat ion, son autre rô le est de mener une pol i t ique de redistr ibut ion des

r ichesses. I l doi t s ’assurer que chacun ait les mêmes chan ces de progresser dans la

hiérarchie socia le (voir chapitre V). Selon les pays, les pér iodes, l ’ État interv ient davantage dans l ’Economie, pour résoudre des cr ises, par exemple, ou la isse les

entreprises et les ménages se rencontrer , sur le marché. (voir c hapitre III) . L’État est const itué des administrat ions publ iques et off ic ie l les (Sécuri té socia le ,

ministères, autorités pol i t iques) . De nos jours, les Régions ont un rôle économique

important , de même que l ’Union Européenne.



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Subventions

Impôts Impôts

Revenus de transfert

Crédits Intérêts

Ressources Placements

Demande

Prix

Offre

Prix

Demande

de travail

Offre

de travail

Salaires Salaires

Marché

du travail

Marché des biens et

services

Marché des capitaux,

financements

Entreprises

Ménages

État

Le circuit économique

Flux réels

Flux monétaires



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SOMMAIRE

SECONDE

SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES

1er TRIMESTRE

1èr e Partie : Les acteurs de l ’économie

Série 1

1èr e Leçon Les ménages.

2èm e Leçon Les besoins des ménages.

Série 2

1èr e Leçon L’effet du prix.

2è m e Leçon Les habitudes de consommation.

Série 3

1èr e Leçon Quelques outils statistiques

2èm e Leçon Les tableaux statistiques.

Série 4

1èr e Leçon Méthode.

2èm e Leçon Méthode.



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2èm e Partie : Les entreprises

Série 5

1èr e Leçon Les entreprises, une organisation.

2èm e Leçon Produire.

Série 6

1èr e Leçon Les facteurs de production.

2èm e Leçon La recherche de productivité.

Série 7

1èr e Leçon L’investissement.

2èm e Leçon La valeur ajoutée.

Série 8

1èr e Leçon L’entreprise, une organisation parfois agitée.

2èm e Leçon Le progrès technique.



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SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES

Classe de 2nde

1ère Série

PREMIÈRE LEÇON

Les ménages

DEUXIÈME LEÇON

Leurs besoins



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1ère série

PREMIÈRE LEÇON

Les ménages

Un ménage regroupe un ensemble de personnes (qu’el les aient un l ien de parenté

ou non) qui partagent de manière habitue l le un même logement et qui ont un

budget en commun.

Par exemple, un couple avec un ou plusieurs enfants const itue un ménage, une

personne seule également . Ce qui importe, c’est qu’un ménage dispose d’un

budget .

Les revenus :

Le ménage perçoit des revenus primaires , c 'est-à-d ire les sala ires, les revenus de

la propriété ( loyers) , des produits d’épargne…, de tout ce qui part ic ipe d e son

act iv ité dans l ’Économie.

Les membres d’un ménage offrent leur travai l aux entreprise s, en échange d’un

salaire (revenu du t ravai l) ; i ls placent une part ie de leur revenu en banque (Livret

d’Épargne, par exemple) et reçoivent un revenu supplémentaire nommé intérêt . Les

banques et Caisses d’Épargne aff ichent le taux d’ intérêt en v igueur. Un taux de 2%

signi f ie qu’un épargnant qui a déposé 1.000 euros recevra 20 euros en f in d’année.

Un ménage paye des impôts à l ’État, mais peut aussi recevoir des aides ( assurance

chômage, al locat ions famil ia les) . Cette redistr ibut ion des r ichesses, qui dépend de

la pol i t ique de l ’É tat, contr ibue à la just ice socia le .

Parfo is , le ménage est endetté car i l a demandé un prêt pour acquérir une maison,

une voiture… I l lu i faut donc rembourser chaque mois une certaine somme , un

intérêt , à son banquier.

Une fois tout ce la a jouté et soustrai t , le ménage dét ient un revenu disponible .

Avec lequel i l va pouvoir consommer.



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1ère série

Pour l ’économiste, le ménage est donc un « agent » dont la fonct ion principale est

de consommer ! B ien sûr, i l ne consomme pas tout , i l ga rde une part ie de son

revenu sous forme d’épargne.

Exercice 1 :

Les aff i rmat ions suivantes sont justes ou fausses, donnez la bonne réponse et

just i f iez.

1. Une femme vivant seule const itue un ménage. Vrai/Faux

2. Une famil le de deux parents et tro i s enfants vivant dans la même maison

const i tuent deux ménages, pour les économistes. Vrai/ Faux

3. Les Caisses d’A l locat ions Fami l ia les versent des revenus primaires. Vrai/Faux

4. Le revenu d isponible est la somme des achats effectués par les ména ges.

Vrai/Faux



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1ère série

DEUXIÈME LEÇON

Les besoins des ménages

I - Les besoins primaires et secondaires

Les ménages ont des besoins. On dist ingue les besoins primaires (manger,

s’habi l ler , se loger) des besoins secondaires (produits de moindre néce ssi té, lois irs,

culture…). Bien entendu, les besoins secondaires sont t rès importants. Plus un

ménage dispose d’un revenu disponible élevé, plus i l a accès aux besoins

secondaires. Le pouvoir d’achat mesure la quantité de biens qu’un ménage peut

s’acheter avec son revenu.

Un ménage r iche pourra s ’acheter davantage de b iens secondaires qu’un ménage

plus modeste qui consacre l ’essent ie l de ses revenus à sa t is fa i re les besoins

pr imaires.

Au fi l du temps, le pouvoir d’achat de s Français a progressé. Tandis qu’aux XVIII e

et XIX e s ièc les, la plupart ava it comme préoccupation de se nourr ir . Les ménages

ont accès aujourd’hui à la culture, aux lo is irs , et dépensent également davantage

pour leur santé.

II - La Loi d’Engel

Un économiste al lemand du XIX e s iècle, Ernst Engel, a résumé ce principe : la part

du revenu consacré aux dépenses a l imentaires est d’autant plus fa ib le que le

revenu est élevé .

Attent ion, i l s ’agit bien de parts. Pour simpl i f ier , un ménage qui gagne 1.000 euros

par mois pourra dépenser 300 euros pour se nourr i r , un ménage qui gagne 2.000

euros dépensera 500 euros en produits a l imentaires. Le second ménage dépense

donc davantage, mais cette dépense est plus fa ible en proport ion de son revenu.



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1ère série

Enfin, on d ist ingue, au sein de la consommation , les b iens durables (dont la durée

de vie est supérieure à un an), pr inc ipa lement les maisons, les automobi les. L’achat

de maisons est qua l i f ié d’« invest issements des ménages », mais cette express ion

peut être source de confusion avec les invest issements réal isés par les entrepr ises.

Exercice 2 :

Les aff irmations suivantes sont justes ou fausses, donnez la bonne réponse et

just i f iez.

1. Les ménages frança is consacrent une p lus grande part de leur revenu aux

dépenses de lois irs, depuis un s iècle parce que :

- le niveau de v ie a augmenté ,

- le pr ix des produits de base a diminué ,

- la publ ic i té inc ite à moins manger pour davantage se divert ir ,

- les lo is irs font désormais part ie des b iens pr imaires ind ispensables .

(Plus ieurs réponses possibles, ne répondez pas au hasard !)

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2. Un ménage pauvre économise davantage qu’un ménage aisé, car i l a peur de

l ’avenir . Vrai/Faux

3. Un ménage pauvre consacre une part moins importante de son revenu à la

nourr i ture qu’un ménage r iche, car i l ne peut pas acheter des produits de luxe.

Vrai/Faux

4. Un cadre supérieur consacre 10% de son revenu à s ’habi l ler , un ouvr ier aussi . Le

cadre dépense donc beaucoup p lus d’argent pour se vêt i r . Vrai/Faux



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