Upload
others
View
26
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université Larbi Ben M’Hidi * Oum El Bouaghi *
Faculté des Sciences et Sciences appliqué
Département D’Hydraulique
Mémoire De Fin d’Etude Pour l’Obtention Du Diplôme
Master en Hydraulique
OPTION : HYDRAULIQUE URBAINE
Thème :
Présenté par :
KHENFOUF OMAR.
LALOUANI ABD ELBASSIT.
Devant le jury :
Président : Mme
. FEMMAM HADJIRA
Examinateur : MR. LOUKEM IMAD.
Encadreur : MR. AMIRECHE MOHAMED.
Promotion : 2014-2015
ETUDE DU TRANSFERT
BOUSSIABA (JIJEL) -BENI HAROUN(MILA)
Nous remercions ALLAH le tout puissant, pour nous avoir donné la santé, le courage,
et la volonté d’étudier et pour nous avoir permis de réaliser ce travail dans les meilleures
conditions.
Nous aimerions exprimer notre gratitude pour la patience, le soutien et l’aide qu’a pu
nous apporter notre encadreur Mr : AMIRECH MOHAMED
Pour le personnel de le bureau d’étude de la nouvelle ville, remerciements particuliers
pour Mr Abd Elmalek et Mohamed et chef bureau Mr Halim pour nous avoir aidés.
Tous les enseignants du département d’hydraulique qui ont contribué à notre
formation jusqu’au le fin cycle universitaire
Je dédie ce travail à tous ceux que j’aime mais surtout :
Mes parents : Chaffai et Halima pour tous leurs sacrifices et leurs
soutiens moraux et matériel dont ils ont fait preuve pour que je réussisse
et à qui je serais éternellement reconnaissant. qu’ALLAH puisse leur
accorder longue vie afin qu’ils puissent trouver en moi toute gratitude et
l’attention voulue.
Spécial à ma famille, à ma fille ROFAIDA, à mes frères et à mes sœurs
pour tout le soutien durant ma carrière pédagogique.
Mes amis : HOSIN, HAMZA, NABIL, FOUZI, DJAMEL, et tous mes amis
sans exception qui n’ont cessé de me soutenir et de m’encourager au
cours de mes années d’études et de m’avoir plus d’une fois remonté le
moral.
Mes enseignantes HELLAL AOUATEF et MEROUCHI qui m’ont
accompagné durant mes études.
Et mes collègues de la promotion 2015.
OMAR
Je dédie ce travail à tous ceux que j’aime mais surtout :
Mes parents : ALI (Rabi yarhmou) et S pour tous leurs sacrifices et
leurs soutiens moraux et matériel dont ils ont fait preuve pour que je
réussisse et à qui je serais éternellement reconnaissant. qu’ALLAH
puisse leur accorder longue vie afin qu’ils puissent trouver en moi toute
gratitude et l’attention voulue.
Spécial à ma famille, à mes frères et à mes sœurs pour tout le soutien
durant ma carrière pédagogique
Mes amis : tous mes amis sans exception qui n’ont cessé de me soutenir
et de m’encourager au cours de mes années d’études et de m’avoir plus
d’une fois remonté le moral.
Et mes collègues de la promotion 2015.
ANOUAR
:ملخص
ه 82.8 حجم مع(. ميلة ولاية )هارون بني والسد( جيجل ولاية )بوسيابى السد بين نقل نظام دراسة الحالية المذكرة فإن
.سنة /3م
.الأنسب البديل تحديد والعقبات. الأنابيب أبعاد إلى تمرير قبل المتغيرات اختيار في نشرع أن شيء كل وقبل أولا
.المائية المطرقة تحليل خلال من المنشآت تؤمين وسنقوم المضخات اختيار طريق عن التحويل تصميم نكمل وسوف أخيرا
.التجويف -المطرقة الهيدروليكية –والاقتصادية الفنية الدراسة - الأنابيب أبعاد :البحث كلمات
Résumé :
Le présent mémoire portera sur l’étude du système de transfert entre le barrage de Boussiaba
(Wilaya de Jijel) et le barrage de Béni Haroun (Wilaya de Mila). Avec un volume de 82.8
hm3/an.
Tout d’abord, on procédera au choix des variantes avant de passer au dimensionnement des
conduites. Les obstacles permettront de dégager la variante la plus adéquate.
Enfin, nous compléterons le dimensionnement du transfert par le choix des pompes et nous
sécuriserons les installations à travers l’analyse de coup de bélier.
Mots clés : dimensionnement des conduites – étude techno-économique – coup de bélier –
phénomène de cavitation.
Summary:
The present memory will study the transfer system between the dam Boussiaba (Wilaya of
Jijel) and the dam of Beni Haroun (Wilaya of Mila). With a volume of 82.8 hm3 / year.
First of all, we proceed to the choice of variants before passing to the dimensioning of pipes.
The obstacles will determine the most suitable variant.
Finally, we will complete the design of the transfer by the selection of pumps and we will
secure installations through the water hammer analysis.
Keywords: dimensioning of pipes - techno-economic study - ram cutting - Cavitation.
Notations principales
A : Section de la conduite [m²]
c : Célérité d’une onde de pression dans une canalisation [m/s]
D : Diamètre de la conduite [m]
e : Epaisseur de la conduite [m]
g : Force de pesanteur [m/s²]
J : Perte de charge unitaire [m/m]
k : Coefficient de rugosité absolu de la conduite [m]
L : Longueur de la conduite [m]
NPSHd : Charge nette à l’aspiration disponible [m]
NPSHr : Charge nette à l’aspiration requise [m]
Ns : Vitesse spécifique [tr/mn]
Q : Débit [m3/s]
Re : Nombre de Reynolds [-]
T : temps [s]
V: Vitesse d’écoulement [m/s]
Z : Altitude [m]
n : Rendement de la pompe [%]
𝜌 : Masse volumique [kg/m3]
PMS : la pression maximale de service [bar]
PN : la pression nominale [bar]
Liste des figures
Figure 1.1 : Carte de situation de la zone du projet ……………………………………………………………4
Figure1.2: barrage Beni Haroune (Google earth)………………………………………………………………5
Figure 1.3 : Photo du barrage beni haroun …………………………………………………………………….6
Figure 1.4: Barrage Boussiaba (Google earth)………………………….……………………………………………………………………7
Figure 1.5 : Barrage Boussiaba ……………………………………………………………………………………………………………………..8
Figure 1.6 : situation géographique de la wilaya de Mila……………………..………………………………9
Figure 1.7: situation de la ville d’El Milia………………………………………...…………………………10
Figure 2.1 : vue en plan du tracé de la conduite – partie refoulement (entre station de pompage et le réservoir
d’équilibre)……………………………………………………………………………………………………15
Figure 2.2 : vue en plan du tracé de la conduite variante 1 – partie gravitaire (entre réservoir d’équilibre et la
retenue de Béni Haroun)………………………………………………………………………………………18
Figure 2.3 : le tracé de la variante 1 sur Google Earth………………………………………………………..19
Figure 2.4 : tracés de la variante 2 sur Google Earth…………………………………………………………21
Figure 2.5 : tracé de la variante 3 ...………………………………………………………………………..…23
Figure 2.6 : Profil en long de la partie refoulement (Barrage boussiaba-BE1)……………………………….24
Figure 2.7 : Profil en long de la variante 1 (entre BE1 et retenue de Béni Haroun)………………………….25
Figure 2.8 : Profil en long de la variante 2(entre BE1 et retenue de Béni Haroun)…………………………..26
Figure 2.9 : Profil en long de la variante 3 partie 1(entre réservoir d’equilibre1 et réservoir de col)……...…27
Figure 2.10: Profil en long de la variante 3 parti 2 (entre le réservoir de col BE2 et la retenu de Béni
Haroun)………………………………………………………………………………………………………..28
Figure 3.1 : simulation partie refoulement …...………………………………………………………………39
Figure 3.2: schéma de profil en long et de la ligne de charge (retenue de barrage boussiaba –BE1)………..42
Figure 3.3 : simulation partie gravitaire…...…………………………………………………………………46
Figure 3.4 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (BE1-retenue de barrage Béni Haroun) (variante
1)…………………………………………………………………………………………………………..…..53
Figure3.5 : simulation partie gravitaire(variante 2)…..……………………………………………………54
Figure 3.6 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (BE1-retenue de barrage Béni Haroun) (variante
2)…………………………………………………………...………………………………………………….60
Figure3.7 :simulation partie gravitaire(variante 3)(partie 1)…...……………………………………………61
Figure 3.8 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (BE1-réservoir BE2 du col)(variante 3 partie
1)………………………………………………………………………………………………………..……..66
Figure3.9 :simulation partie gravitaire(variante 3)(partie 2)…...……………………………………………67
Figure 3.10 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (réservoir de col BE2– la retenus de barrage
béni Haroun)(variante 3 partie 2)…………………………………………………………………….……….69
Figure 4.1 : phases de propagation de l’onde………………………………………………………...……….74
Figure 4.2 : droite de Bergeron………………………………………………………………..………………79
Figure 4.3 : Soupapes de décharge ………………………………………………………….………………..81
Figure 4.4 : Cheminées d’équilibre…………………………………………………………………….……..82
Figure 4.5 : réservoir d’air……………………………………………………………………………….……84
Figure 4.6 : anti-bélier à régulation d’air automatique………………………………………………….…….85
Figure 4.7 :Epure de Bergeron ………………………………………………………………………………89
Figure 4.8 : Les enveloppes de pressions……………………………………………………………….…….90
Figure 4.9 : courbe enveloppe de pression en régime permanent variante 2…………………………………………..…..91
Figure 4.10 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de fermeture 100s) variante 2 …...92
Figure 4.11 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de fermeture 200s) variante 2…...93
Figure 4.12 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps d’ouverture 100s) variante 2……..94
Figure 4.13 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps d’ouverture 200s) variante 2 ……95
Figure 4.14 : courbe enveloppe de pression en régime permanent (variante 3 partie 2) ………...………...…96
Figure 4.15 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de fermeture 100s) (variante 3 partie
2)……………………………………………………………………………………………………………....97
Figure 4.16 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de fermeture 200s) (variante 3 partie
2)……………………………………………………………………………………………………………....98
Figure 4.17 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps d’ouverture 100s) (variante 3 partie
2)………………………………………………………………………………………………………...…….99
Figure 4.18 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps d’ouverture 200s) (variante 3 partie
2)………………………………………………………………………………………………...………….100
Liste des tableaux
Tableau 3.1 : résultats des nœuds de la partie refoulement…………………………………………………...40
Tableau 3.2 : l’état des arcs de la partie refoulement ………………………………………………………...41
Tableau 3.3 : les calcules de NPSH d………………………… …………………………………………………………………………………........45
Tableau 3.4 : résultats des nœuds de la variante 1…………………………………………………………….47
Tableau 3.5 : l’état des arcs de la variante 1…………………………………………………………………..49
Tableau 3.6 : résultats des nœuds de la variante 2…………………………………………………………….55
Tableau 3.7 : l’état des arcs de la variante 2……………………………………………………..……………57
Tableau 3.8 : résultats des nœuds (variante 3 (partie1))……………………………………………………...62
Tableau 3.9 : l’état des arcs (variante 3 (partie1))………………………………………………………...…..64
Tableau 3.10 : résultats des nœuds (variante 3(partie 2))…………………………………………………..…68
Tableau 3.11 : l’état des arcs (variante 3(partie 2))…………………………………………………………...68
Tableau 4.1 : pour déterminer le coup de bélier (programme Excel)…………………………………………88
Tableau 4.2 : Détermination le volume d’air du réservoir (programme Excel)……………………………... 89
Tableau 4.3 : les calculs de régime permanent (variante 2…………………………………………………... 90
Tableau 4.4 : les calculs de la variante 2 en régime transitoire (temps de fermeture 100s)…………………. 91
Tableau 4.5 : les calculs en régime transitoire (temps de fermeture 200s)…………………………………...92
Tableau 4.6 : les calculs de la variante 2 en régime transitoire (temps d’ouverture 100s)……………………93
Tableau 4.7 : les calculs de la variante 2 en régime transitoire (temps d’ouverture 200s)……………………94
Tableau 4.8 : les calculs de régime permanent (variante 3 partie 2)………………………………………… 95
Tableau 4.9 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps de fermeture 100s)…………96
Tableau 4.10 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps de fermeture 200s)………...97
Tableau 4.11 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps d’ouverture 100s)………….98
Tableau 4.12 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps d’ouverture 200s)…………99
Sommaire
Introduction générale …………………………………………………………………………………...…..1
Chapitre 1 présentation de la zone d’étude ……….. ……………………………………...….2
1. Situation géographique …………………………………………………………………………… ..3
2. Situation géologique et géotechnique de la région…………………………………………………...4
3. Barrage de béni Haroun ……………………………………………………………………..……….5
4. Le barrage Boussiaba …………………………………………………………………………….…..7
5. Présentation de la wilaya de Mila…………………………………………………………………….8
6. Présentation d’El Milia…………………………………………………………………………...…10
Chapitre 2 Tracé des variantes…………………………………………………………………………....11
1. Types de transfert ………………………………………………………………………………...…12
2. Critères de tracé de la conduite de transfert ………………………………………………….……..12
3. Variantes proposées ………………………………………………………………………...………14
3.1 Variante 1 ………………………………………………………………………………….………..16
3.2 Variante 2 ……………………………………………………………………………………….…..20
3.3 Variante 3 …………………………………………………………………………………..……….22
Chapitre 3 Calcul et dimensionnement des conduites……………………………...……………..……29
1. Introduction………………………………………………………………………………...………..30
2. Paramètres de transfert………………………………………………………………………..……..30
2.1 Le débit ……………………………………………………………………………………...………30
2.2 Le choix de diamètre ………………………………………………………………………………..30
2.3 La vitesse …………………………………………………………………………..………………..30
2.4 La pression …………………………………………………………………………………………..30
3. Choix du type des conduites…………………………………………………………...…………….31
4. Calcul des paramètres du transfert ………………………………………………………….………31
4.1 Le logiciel de calcul (Epanet) ……………………………………………………………………….32
4.2 Partie refoulement………………………………………………………………………………..….33
4.2.1 Calcule de diamètre économique…………………………………………………………………….33
4.2.2 simulation sur le logiciel Epanet…………………………………………………………………….39
4.3 Partie gravitaire de la retenue Boussiaba vers la station de pompage …………………………..…42
4.3.1 Choix des pompes …………………………………………………………………………………..42
4.3.2 Courbe caractéristique de la pompe ……………………………………………………………...…43
4.3.3 Cavitation – notion de NPSH…………………………………………………………………….….43
4.3.3.1 Les calculs de NPSHd ……………………………………………………………………………..45
4.4 Partie gravitaire………………………………………………………………………………….…..45
4.4.1 Simulation sur le logiciel Epanet…………………………………………………………………….45
4.4.1.1 variante 1 (passage par les galeries)…………………………………………………….….45
4.4.1.2 variante2 (passe par le col)……………………………………………...….54
4.4.1.3 variantes 3 (passe par le réservoir BE2 du col)………………………….....61
5. Conclusion ………………………………………………………………………………………....70
Chapitre 4 Protection de système contre le coup de bélier……….....……………………………….....71
1. Théorie des phénomènes transitoires ……………………………………………………………….72
1.1 Description physique du phénomène …………………………………………………………...…73
1.2 Equations générales ……………………………………………………………………………...…74
1.2.1. Equation de continuité…………………………………………………………………….74
1.2.2. Equation de la dynamique ………………………………………………………….……..75
1.2.3. Oscillation en masse …………………………………………………………………...….75
1.2.4. Propagation par onde élastique (coup de bélier)……………………………………..……77
1.2.4.1 Equation d’Allievi …………………………………………………………………...……77
2. Dispositifs anti-bélier……………………………………………………………………………….79
2.1 Protection basée sur des systèmes sans stockage d’énergie………………………………….……..79
2.2 Protections avec système de stockage d’énergie ……………………………………………..……81
3. Etude des régimes transitoires du transfert …………………………………………………………85
3.1 Etapes de calcul …………………………………………………………………………...………..86
3.2 Présentation du logiciel Cebelmail………………………………………………………………….86
3.2.1 Hypothèses de calcul …………………………………………….....………………………….……86
3.2.2 Paramètres essentiels de la modélisation ………………………….………………………….…….87
4. Programme de calcule le réservoir d’Air (programme EXCEL)….………………………….……..87
5. Dimensionnement ……………………………………………..…………………………………….87
6. Choix des canalisations (variante 3) ………………………………………………………….……100
7. Conclusion ……………………………………………………………………………………...….101
Conclusion générale……………………………………………………………………………………..….102
Références bibliographiques…………………………………………...…………………………………. 103
Annexes ………………………………………………………………..…………………………..………..104
1
Introduction générale
Depuis l’antiquité, l’homme au recours aux transferts d’eau interbassins, ces transferts ont
été principalement mis en œuvre pour l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation et
même dans certains cas pour la prévention des inondations.
De nos jours, la raison principale qui motive la réalisation d’un transfert est l’assurance de
la sécurité en eau. Une ressource limitée dans le temps et dans l’espace, souvent répartie
inégalement et excentrée par rapport aux pôles de demande et est souvent source de
conflits.
L’utilisation équitable des ressources en eau est un principe moral. Les transferts
contribuent à établir un équilibre entre les besoins au sein des bassins déficitaires et les
ressources des bassins excédentaires. Dans ce sens, il a été prévu un système de transfert
d’eau vers la région de Mila à partir du barrage Boussiaba.
La présent mémoire portera sur l’étude du système de transfert entre le barrage de
Boussiaba (Wilaya de Jijel) et le barrage de Béni Haroun (Wilaya de Mila). Avec un
volume de 82.8 hm3/an dont 11 hm
3 destinés à l’AEP d’ El Milia, et reste transféré à la
retenue de Béni Haroun pour améliorer l’Alimentation en eau potable et l’irrigation du
Constantinois et des Aurès et ainsi consolider de développement social et économique de
toute la région.
Un dimensionnement des conduites viendra compléter par la suite le tracé en vue de leur
chois.
Au final, nous analyserons le système en régime transitoire ce qui nous permettra de
parfaire le dimensionnement des installations hydrauliques et concevoir des moyens de
protections adaptées.
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
2
Chapitre 1
Présentation de la zone d’étude
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
3
1. Situation géographique :
Le projet du barrage de Boussiaba et du transfert « Boussiaba – BéniHaroun » se situent
dans les wilayas de Jijel et Constantine. La (figure1.1) ci-après montre la situation
géographique des deux barrages ainsi que l’itinéraire du transfert.
Le but de ce transfert est d’utiliser les ressources naturelles de l’Oued Boussiaba pour
satisfaire les besoins en eau potable de la région d’El Milia et compléter les apports dans la
retenue de BENI HAROUNE, dans le cadre de l’alimentation en eau potable et d’irrigation
du Constantinois et des Aurès et le renforcement de l'AEP de Mila.
Le barrage de Boussiaba est situé sur l’oued de même nom, à une distance à vol d’oiseau
d’environ 7 km au Nord-Est de la ville d’El Milia. L’oued Boussiaba est un affluent rive
droite de l’oued kebir.Le site de l’ouvrage se trouve environ 3 km en amont de la
confluence entre l’oued Boussiaba et son affluent rive droite:l’oued M’chat (parfois
dénommé sur carte oued Demana di Kouider).
L’accès au site se fait depuis El Milia par la route de Wilaya n°39 qui relie, sur la rive
droite de l’oued Boussiaba, El Milia à Collo dans la wilaya de Skikda. Cette route longe la
rive droite du site de la cuvette.
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
4
Figure 1.1 :Carte de situation de la zone d’étude.
2. Situation géologique et géotechnique de la région :
Le tracé est situé entre El Milia et le barrage Béni Haroun (wilaya de Mila), la région entre
El Milia Et Mila est caractérisée par :
Des zones montagneuseset talus : le relief montagneux est très accidenté, les montagnes
et les talus occupent la majoritéde la zone d’étude.
Un réseau hydrographique important :on distingué principalement oued el KEBIR et
d’autre cours d’eaux qu’ils sont le plus souvent guidé par les failles affectant la région.
Des zones plaines :situées dans la vallée et les terrasses d’oued el KEBIR et des autres
cours d’eaux.
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
5
3. Barrage de béni Haroun :
Figure1.2:barrage BeniHaroune (Google earth)
Le barrage de Béni Haroun est un grand complexe hydraulique stratégique en Algérie,
situé dans la wilaya de Mila au nord-est de l'Algérie. Le barrage de 120 m de hauteur, est le
plus important et le plus grand barrage en Algérie avec une capacité de 960 millions de
mètres cubes. Le barrage proprement dit est constitué d’une digue renforcée de 1,5 million
de mètres cubes de béton roulé compact Avec sa grande station de pompage d'eau brute,
dont la puissance est de 180 MW, le barrage alimente en eau potable plusieurs régions
limitrophes de la wilaya de Mila, notamment les wilayas de Jijel, Constantine, Oum el
Bouaghie, Batna etKhenchela. Le barrage fournit également une quantité importante d'eau
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
6
d’irrigation pour quelques centaines d'hectares d'exploitations agricoles dans les régions
voisines,En juin 2011, le barrage a atteint un niveau des plus élevés depuis le début de son
remplissage graduel en 2005 en atteignant le volume de 851 millions de mètres cubes.
Au 12 février 2012, le barrage a atteint un pic historique jamais réalisé depuis sa mise en
service à ce jour: 1 milliard de mètres cubes, dépassant ainsi de 40 millions de mètres
cubes sa capacité théorique (960 millions de mètres cubes).Voire (Figure 1.2 et 1.3).
Figure1.3 : Photo du barrage beni haroun
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
7
4. Le barrage Boussiaba :
Figure 1.4: Barrage Boussiaba (Google earth)
Le barrage de Boussiaba, du nom de l'oued qui l'alimente, se situe à une dizaine de
kilomètres de la ville d'El Milia, dans la wilaya de Jijel, à près de 400 kms à l'est d'Alger.
Petit barrage, si on le compare à celui de Ben Haroun, il ne manquera pas de constituer
une sérieuse réserve de la précieuse eau dans la région.
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
8
Le barrage Boussiaba d'une capacité de 150 hm3 pour un volume régularisé de 80 hm3 est
destiné essentiellement pour le transfert vers le barrage de Béni Haroun dans la wilaya de
Mila qui est lui aussi connu pour assurer des transferts vers différentes wilayas de l'est du
pays, notamment Constantine et Batna. Pour rappel, le barrage de Kissir, qui sera érigé sur
le cours de l'Oued, qui sépare les communes de Jijel et à El Aouana à une dizaine de
kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya, aura une capacité de 68 hm3 pour un volume
régularisé de 48 hm3. Ce futur ouvrage hydraulique devrait assurer l'alimentation en eau
potable de près de 250 000 habitants du centre de la wilaya, soit entre El Aouana et Chekfa
en passant bien sûr par Jijel. (Voire Figure 1.4 et 1.5)
Figure1.5 :Barrage Boussiaba
5. Présentation de la wilaya de Mila
La wilaya de Mila se situe au Nord Est de l'Algérie et occupe une superficie totale de
3480 , 45 Km² soit 0,14 % de la superficie du pays , la population de la wilaya est
estimée dans l’année 2011 par 810370 .le chef lieu de wilaya est distant de 50 km de
Constantine, de 100 km de Jijel et de 450 km de la capitale -Alger-. (VoireFigure 1.6)
Limites territorialesau nord par la wilaya de Jijel ,au sud par la wilaya de Batna, au l’ouest
par la wilaya de Sétif, au sud – Est par la wilaya d’Oum El Bouaghie,a l’est par la wilaya
de Constantine, au nord-Est par la wilaya de Skikda
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
9
Le climat de la wilaya est caractérisé par des étés secs et chauds et des hivers froids et
humides.
La pluviométrie varie entre 700mm/an dans la zone montagneux, 350mm/an au sud et 400
à 600mm/an dans la partie centrale.
L’hydrographie est caractérisée par un réseau dense constitué de cours d’eau alimentant
l’oued Endja, l’oued El kebir et l’oued El Rhumel.
Figure1.6 :situation géographique de la wilaya de Mila
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
10
6. Présentation d’El Milia
La ville d’El-Milia se situe au Nord-est de l’Algérie dans le nord constantinois. El Milia
fait partie de la Wilaya de Jijel (18000). Elle se trouve aux croisements des routes de
Constantine, Jijel, elle est à 72 km de Constantine au Sud, 80 km de Skikda à l’Est, 57 km
de Jijel à l’Ouest et à 15 km de la mer méditerranée, et ça Population est de 83 931
habitants (recensement 2007). (Voire Figure 1.7)
La région d'El-Milia se caractérise par un relief montagneux très accidenté, les montagnes
occupent 82% de la superficie totale, elles se tiennent jusqu'à 1200 m. Caractérisé par un
littoral vierge et des petites montagnes couvertes par des végétations assez denses et des
sources d'eaux.
Figure 1.7:situation de la Daïra d’El Milia
Conclusion
Voila dans ce chapitre on à vu généralement les situations géographiques des zones
d’étude, ces situations on utilise dans les autre chapitre comme des données.
CHAPITRE 1 PRESENTATION DE LA ZONED’ETUDE
11
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
11
Chapitre 2
Tracé des variantes
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
12
Les transferts peuvent être envisageables dans le cas de bassins versants avec des
potentialités hydrologiques importantes mais présentant des difficultés d’exploitation liées
à la morphologie ou au degré d’occupation de leur sol. Nous citerons le cas des oueds
sahel et Soummam faisant partie du bassin versant de la Soummam : malgré les débits
importants d’eau transitant par ces cours d’eau, la topographie et le degré de
développement de la vallée rendent impossible l’implantation d’ouvrages de régulation et
de stockage. Seule la solution d’un transfert vers une retenue d’un bassin versant voisin
constitue une option envisageable.
Pour EL MILIA, le barrage de Boussiaba contrôlant le sous bassin de la région se révèle
insuffisant et l’existence d’un important volume d’eau superficielle au sud de la localité
constitue une ressource intéressante à exploiter pour appuyer le développement de la
région.
Au cours de ce chapitre, nous allons essayer de définir certains critères essentiels au tracé
d’un transfert et étudier les différentes variantes possibles pour le transfert des eaux du
barrage Boussiaba jusqu'à la retenue de barrage Béni Haroun.
1. Types de transfert
Un transfert d’eau consiste à user de la technique la plus appropriée pour transporter l’eau
de sa source jusqu’aux lieux de demande à travers un réseau de conduites ou d’ouvrages.
Transfert à écoulement gravitaire : la ressource présente une charge supérieure
au point d’arrivée, l’écoulement peut se faire soit à surface libre dans des
canaux ou aqueducs(le tracé doit présenter des faibles pentes, convient surtout
pour des grands débits à transporter tous en minimisant les pertes de charge),
soit en charge dans des conduites forcées.
Transfert par refoulement : l’écoulement s’effectue à pleine section en utilisant
un système de pompage fournissant l’énergie nécessaire à l’élévation de l’eau et
vaincre les pertes de charge. L’écoulement en charge entraine des pertes de
charge non négligeables.
Un transfert mixte peut facilement être envisagé suivant la nature des terrains et de la
topographie traversée.
2. Critères de tracé de la conduite de transfert
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
13
La faisabilité et la rentabilité d’un projet de transfert dépend essentiellement de l’étude
technico-économique qui justifiera le bon choix des investissements à réaliser. Cette étude
portera sur une comparaison entre plusieurs variantes présentant des caractéristiques
optimales.
Afin de définir les variantes les plus technico-économiques. Il est essentiel d’appuyer nos
choix et méthodes de tracés sur des critères définissant la bonne conduite à avoir lors de la
conception et la projection du tracé{Dupont, 1979 ; Godart , 2000 ;ESHA , 2005}.
Critères techniques
Les critères techniques sont comme suit :
- Avoir des vitesses d’écoulements raisonnables dans les conduites en charge afin de
minimiser les conséquences des phases transitoires et d’éviter l’érosion interne.
- Dans le but de protéger la conduite contre toute dégradation volontaire ou
involontaire, de minimiser sa maintenance et réduire l’effet de la dilatation
thermique ainsi que son impacte environnemental, une pose enterrée de la conduite
devrait être envisagée dans la mesure du possible en évitant les excavations
importantes de roche.
- Eviter les zones d’instabilités qui peuvent conduire au déboitement des joints et à
des déformations excessives de la conduite.
- Eviter l’entrée de polluants par fonctionnement en dépression (points hauts).
- Rechercher un profil en long aussi régulier que possible de tel sorte qu’il ne puisse
pas se former des poches d’air au moment du remplissage. Ces dernières peuvent
êtres très dangereuses lors de phénomènes transitoires (coups de bélier)
- Faciliter la collecte de l’air en des points hauts de façon naturelle ou artificielle.
Pour cela, il se doit de réaliser une montée lente suivie par une descente rapide : les
pentes minimales pour un grand diamètre sont de 1/1000 pour les profils ascendants
et de 1/500 pour les profils descendants.
- Projeter le tracé de la conduite prés des routes et chemins pour faciliter le transport
des matériaux et de la main d’œuvre.
- Chercher à couper les courbes de niveau aux sections les moins accentuées.
Critères économiques
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
14
Les critères économiques sont comme suit :
- Limiter la vitesse d’écoulement de telle sorte à minimiser les pertes de charge,
réduisant ainsi le système de pompage et les couts d’énergie lors de l’exploitation.
- Avoir un tracé aussi rectiligne et aussi court que possible.
- Recenser les propriétés publiques susceptibles d’être traversées et éviter dans la
mesure du possible les zones d’habitations et les propriétés nécessitant des
indemnisations.
- Minimiser les ouvrages conduisant à des surcouts de réalisation : traversée de rail,
de chaussée, passages aériens et conduites autoportées pour la traversée de
thalwegs profonds, tunnels, butées et contre butées lors de changements brusques
de direction…
- Avoir le moins de pièces spéciales possible en adoptants un profil régulier optimal
(purges, ventouses, protection anti bélier…).
- Eviter les terrains rocheux et zones instables nécessitant des frais de pose plus
importants.
3. Variantes proposées
Tout d’abord, nous sommes tentés de réaliser un tracé direct entre le prise située sur la rive
sud de la retenue face au barrage de Boussiaba et la retenue de Béni Haroun
Après étude de carte topographique de la région de projet au 1/25000 (voir annexe 1 ), nous
retenons les points particuliers du tracé nécessitant le plus d’attention :
- Le passage des premiers reliefs à traverser de la région de Ramdan Djamel (Jijel)
au sud de la retenue de Boussiaba ainsi que le contournement des localités
existantes.
- La traversé deux oueds (oued Bazir et oued Damti) qui présente des sections
importantes influencées par la retenue du barrage.
- Le contournement de Djebel Tasslat
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
15
Figure 2.1 : vue en plan du tracé de la conduite – partie refoulement (entre station
de pompage et le réservoir d’équilibre)
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
16
3.1 Variante 1 :
Ce tracé correspond à celui de la variante 1 étudiée au stade des études de variantes de
tracé. Les figures 2.1 et 2.2 présentent schématiquement la vue en plan du tracé de la
conduite.
L’adduction commencée par une partie de refoulement qui traverse ensuite la terrasse
alluviale et le lit de l’oued Boussiaba pour franchir le col topographique de l’axe aval du
barrage à la cote 51.
L’adduction longe une piste, traverse l’oued Bazir et passe au sous le pont de la voie ferrée
« Jijel – Ramdane Djamel ». L’adduction est en pied de talus en suivant une étroite piste
existante.
Au-delà l’adduction reprend la traversée de la terrasse de l’oued Bazir dans une zone
colonisée par un maquis très dense.
l’adduction commence à remonter avec une pente de plus en plus forte vers le col à la cote
211 (croisement des routes reliant El Milia à Constantine et Skikda).
Au-delà l’adduction descend très fort dans un vallon de Mechtat el Krouz à la cote 88 pour
remonter également avec une forte pente pour rejoindre la nouvelle route menant vers
Constantine (cote 216), en contournement la ville d’El Milia par l’Est. Le fond de vallée
est occupé par un grand nombre d’habitations. A partir de ce point, la conduite remonte
pour rejoindre la zone du réservoir d’équilibre (Cote 258), En ce point le profil en long est
ascendant c’est pour ça en a choisie cette cote.
A partir du réservoir d’équilibre ça commence la partie gravitaire, la conduite descend vers
la nouvelle route de contournement d’El Milia, pour descendre dans la vallée de l’oued
Damti (cote 34)
Après la conduite traverse l’oued Kebir dont le lit est très large; elle reste ensuite sur sa
terrasse en rive gauche. Après environ 1 km , la conduite traverse l’oued Bouhertout et
remonte dans le versant jusqu’à la cote 140 pour rejoindre l’oued Kebir qu’elle retraverse
l’adduction remonte sur le coté oued. Ensuite elle traverse la route pour aller rejoindre le
remblai de l’ancienne voie de chemin de fer. Elle pénètre dans le tunnel ferroviaire puis
ressort par une petit rameau de galerie (passage en galerie n°1) (cote 71) percé à la fin de
l’alignement droit.
La conduite suivra le tracé de la RN 27, coté montagne. Une fois franchie l’oued Kebir le
tracé suit la terrasse alluviale en longeant l’alignement de la route nationale pour aller
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
17
refranchir encore une fois le lit de l’oued Kebir. Au-delà la conduite suit la RN27 coté
falaise jusqu’au un autre franchissement de l’oued.
Après avoir traversé l’oued la conduite remonte franchement pour aller contourner par le
haut les zones instables relevées dans cette zone. Elle suit une courbe de niveau pour
atteindre la tête nord de la galerie n°2(cote 107 m).
Après avoir franchi en tunnel la rive gauche de l’oued Kebir, la conduite traverse la gorge
de Hammam Béni Haroun en aérien et rejoint la RN 27.
L’adduction longe ensuite la RN 27 coté montagne jusqu’à elle pénètre dans la galerie n°3
(cote 106 m) d’une longueur de 700 m environ.
A partir de ce point la conduite est placée en bordure de la route nationale cotée talus pour
rejoindre l’oued Dib dans la retenue de Béni Haroun à cote de 174 m.
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
18
Figure 2.2 : vue en plan du tracé de la conduite variante 1 – partie gravitaire (entre
réservoir d’équilibre et la retenue de Béni Haroun)
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
19
Figure 2.3 : le tracé de la variante 1 sur Google Earth
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
20
3.2 Variante 2 :
La différence entre la première variante et la deuxième réside essentiellement sur la
deuxième partie du transfert (aval) (partie gravitaire).
Dans cette variante la partie de refoulement sera la même que la première variante mais on
remplace le tracé qui passe par les galeries (galerie n°1 et 2 et 3) par un autre qui passe par
le col de Hammam Béni Haroun, alors les cotes des pointes sera comme suite :
La première cote est 140m au lieu la galerie n°1, la deuxième cote est 189 au lieu la
galerie n°2, et enfin le passage par le col 223m au lieu la galerie n°3
On aura pour la seconde variante une longueur totale sur plan de 22234 m, avec 19 purges
aux points hauts du tracés et 17 vidanges aux pointes bas (figure 2.4).
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
21
Figure 2.4 : tracés de la variante 2 sur Google Earth
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
22
3.3 Variante 3 :
Dans cette variante on a un seul changement par rapport à la deuxième variante, ce
changement situé au point de col, On a ajouté un réservoir d’aération BE2 au col (223 m).
On aura pour la variante 3 le même tracé de la deuxième variante ainsi que (la longueur
totale, nombre des purges et des vidanges).
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
23
Figure 2.5 : tracé de la variante 3
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
24
Représentation des profils en long.
Figure 2.6 : Profil en long de la partie refoulement (Barrage boussiaba-BE1)
0
50
100
150
200
250
300
Alt
itu
de
(m)
Distance (m)
profil en long
profil en long
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
25
Figure 2.7 : Profil en long de la variante 1 (entre BE1 et retenue de Béni Haroun)
0
50
100
150
200
250
300
20
81
,27
55
64
,4
68
99
,91
77
77
,36
93
20
,74
10
23
3,0
6
11
18
4,6
4
12
24
6,7
8
12
94
7,8
5
13
37
7,0
2
13
66
0,6
9
15
47
8,6
9
16
38
2,2
1
17
62
8,1
19
09
7,7
4
21
98
2,6
3
Alt
itu
de
(m)
Distance (m)
profile en long
profile en long
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
26
Figure 2.8 : Profil en long de la variante 2(entre BE1 et retenue de Béni Haroun)
0
50
100
150
200
250
300
27
70
,66
50
19
,44
83
35
,06
93
59
,66
99
19
,31
10
54
8,0
2
11
84
1,0
6
12
52
6,6
13
00
3,7
2
13
43
9,5
7
14
28
6,2
3
15
01
7,4
4
15
47
8,5
4
15
72
0,4
1
16
14
7,6
8
16
25
2,1
6
17
05
1,5
7
18
24
9,3
5
18
75
3,6
19
74
9,6
8
20
39
8,7
6
20
64
4,3
1
21
97
2,6
3
Alt
itu
de
(m)
Distance (m)
Profil en long
Série1
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
27
Figure 2.9 : Profil en long de la variante 3 partie 1(entre réservoir d’equilibre1 et
réservoir de col)
0
50
100
150
200
250
300
20
81
,27
37
64
,49
63
09
,83
68
99
,91
75
31
,26
87
86
,72
93
20
,74
98
94
,87
10
56
8,8
11
18
4,6
4
11
69
6,9
8
12
49
6,2
7
12
94
7,8
5
13
22
6,7
5
13
38
2,2
9
13
66
0,6
9
15
05
9,3
3
15
93
5,1
6
19
70
5,8
2
Alt
itu
de
(m)
Distance (m)
Profil en long
Série1
CHAPITRE 2 TRACE DES VARIANTES
28
Figure 2.10: Profil en long de la variante 3 parti 2 (entre le réservoir de col BE2 et
la retenu de Béni Haroun)
Conclusion
Dans ce chapitre on a tracés les variantes par l’utilisation de Google Earth et on a remarqué
les difficultés dans le tracées de la première variante.
0
50
100
150
200
250A
ltit
ud
e(m
)
Distance (m)
Profil en long
Série1
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
29
Chapitre 3
Calcul et dimensionnement des conduites
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
30
1. introduction
Ce chapitre est consacré au dimensionnement des différents ouvrages hydrauliques du
transfert pour chaque variante envisagée en vue de leur comparaison.
Nous allons utiliser le logiciel Epanet pour le dimensionnement des conduites, trouver les
pressions et les vitesses d’écoulement pour qu'ils soient dans les normes en vigueur.
2. Paramètres de transfert:
2.1 Le débit :
Les conduites doivent supporter les plus grands débits, ce dernier déjà fixé par l’ANBT
(Agence National des Barrages et Transferts). Le débit nominal de pompage à partir de la
retenue du barrage de Boussiaba pris en compte est de 3,3 m3/s.
Le piquage destiné à l’AEP d’El Milia, étant considéré au droit du réservoir d’équilibre
BE1, avec un débit nominal de 0,5 m3/s. Il reste donc 2,8 m
3/s à transférer vers la retenue
de Béni Haroun.
2.2 Le choix de diamètre :
Après avoir calculé le diamètre économique de la partie refoulement, il faudrait se référer
aux catalogues ou on trouve les diamètres normalisés et commerciaux.
2.3 La vitesse :
Sachant que les fortes vitesses d’écoulements qui sont supérieurs à 4 m/s favorisent la
dégradation des parois internes de la conduite, et que les faibles vitesses qui sont inferieur
à 0.5 m/s favorisent la formation des dépôts dans les conduites, il est nécessaire donc que
la vitesse d’écoulement dans les conduites doit être dans la limite du possible entre 0.5 et 4
m/s, toute fois, certains cas font l’exception.
2.4 La pression :
Il est nécessaire de vérifier les pressions au sol en chaque nœud, de ce fait la valeur
maximale de la pression au sol ne doit pas aller au delà de 6 bars ni au dessous de 1 bars.
Pour déterminer la pression au sol on
𝑃𝑠 = 𝐶𝑝 − 𝐶𝑇𝑁
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
31
utilise la formule suivante :
Ps : Pression au sol (m) ;
CTN : cote du terrain naturel ;
Cp : cote piézométrique du point considéré avec :
𝐶𝑝 = 𝐶𝑃 𝑎𝑚 − ∆ 𝐻
CP am : cote piézométrique amont (m) ;
H : La somme des pertes de charge du tronçon (m)
3. Choix du type des conduites:
Le choix de type de conduite s’établit suivant des critères technique et économique telle
que :
disponibilité sur le marché.
Comportement vis-à-vis des phénomènes transitoires.
Resistance a la pression interne externe et la flexion.
Frais de fournitures et de poses.
Nature des terrains traversés.
Pertes de charge et vitesse d’écoulement.
Poids et contraintes de pose.
Dans ce projet, nous disposons d’un débit important de 3.3 m3/s (partie refoulement) et 2.8
m3/s (partie gravitaire) imposant de gros diamètre, un profil en long très accidenté
engendrant des pressions au sol élevées et des hauteurs géométriques provoquant des
phénomènes transitoires importants.
Les terraines traversés par les conduites sont de type varie (roches calcaires, marne…).
Touts ses contraintes nous conduisent à opter pour une conduite en acier soudé en spirale
d’épaisseur uniforme répondant au critère de résistance mécanique.
4. Calcul des paramètres du transfert :
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
32
4.1 Le logiciel de calcul (Epanet)
a. Présentation :
EPANET est un logiciel de simulation du comportement hydraulique et qualitatif de l'eau
sur de longues durées dans les réseaux sous pression. Un réseau est un ensemble de tuyaux,
nœuds (jonctions de tuyau), pompes, vannes, bâches et réservoirs.
EPANET calcule le débit dans chaque tuyau, la pression de chaque nœud, le niveau de
l'eau dans les réservoirs, et la concentration en substances chimiques dans les différentes
parties du réseau, au cours d'une durée de simulation divisée en plusieurs étapes. Le
logiciel est également capable de calculer les temps de séjour et de suivre l’origine de
l’eau.
EPANET a pour objectif d’avoir une meilleure compréhension de l'écoulement et de
L’usage de l'eau dans les systèmes de distribution. Il peut être utilisé pour différents types
d'application dans l'analyse des systèmes de distribution.
EPANET fournit un environnement intégré pour l'édition de données de réseau, pour
l’exécution de simulations hydrauliques et de simulations qualité, et pour l'affichage des
résultats sous plusieurs formats (des cartes avec des codes couleurs, des tableaux et des
graphiques).
b. Modélisation hydraulique :
Les principaux facteurs de la modélisation sont :
- Les nœuds de demande : sont les points du réseau ou les arcs se rejoignent. Ce sont
des points d’entrée ou de sortie d’eau et peuvent également ne pas avoir de débit.
Les données d'entrée minimales exigées pour les nœuds de demande sont:
• L’altitude au-dessus d'un certain plan de référence (habituellement le niveau de la mer).
• La demande en eau (débit prélevé sur le réseau).
Les résultats calculés aux nœuds de demande, à chacun des intervalles de temps d'une
simulation sont:
•La charge hydraulique (ou hauteur piézométrique): énergie interne par poids spécifique de
fluide ou bien somme de l'altitude avec la hauteur de pression.
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
33
- Les tuyaux : sont des arcs qui transportent l'eau d'un point du réseau à l'autre.
EPANET suppose que tous les tuyaux sont pleins à tout instant. L’eau s’écoule de
l'extrémité qui a la charge hydraulique la plus élevée (altitude + pression, ou
énergie interne par poids d'eau) à celle qui a la charge hydraulique la plus faible.
Les données de base pour les tuyaux sont:
• Le nœud initial et final;
• Le diamètre;
• La longueur;
• Le coefficient de rugosité (pour déterminer la perte de charge);
Les valeurs calculées pour les tuyaux incluent :
• Le débit ;
•La vitesse d'écoulement ;
• La perte de charge ;
La perte de charge ou charge hydraulique perdue à cause du frottement de l'eau avec les
parois du tuyau peut être calculée en utilisant une de ces trois formules :
• Formule de Hazen-Williams ;
• Formule de Darcy-Weisbach ; (c’est la formule utilisée dans notre cas)
• Formule de Chezy-Manning ;
4.2 Partie refoulement
4.2.1 Calcul de diamètre économique
Pour le cas des conduites de refoulement le principe du dimensionnement technico-
économique consiste à évaluer les frais d'amortissement et d'exploitation de plusieurs
diamètres (respectant la condition de vitesse requise), le bilan minimal de ces frais
détermine le diamètre technico-économique de la conduite de refoulement.
Afin de dimensionner cette adduction en refoulement, nous avons établi une comparaison
technico-économique entre trois (03) diamètres.
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
34
RETOUR
LES DIAMETRES CHOISIS
LE DEBIT DU PROJET : Q = 3,3 m3/s
D1 = 1,4 M
LA VITESSE MINIMALE : Vmin = 0,5 m/s
D2 = 1,6 M
LA VITESSE MAXIMALE : Vmax = 2 m/s
D3 = 2,2 M
LE DIAMETRE MAXIMUM : : D max = 2,67090958 M
LE DIAMETRE MINIMUM : D min = 1,33545479 M
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
35
RETOUR
SUIVANT
LA LONGUEUR DE L'ADDUCTION : L = 7146,62 M
LA HAUTEUR
GEOMETRIQUE : Hg = 205 M
LA RUGOSITE DE LA CINDUITE : K = 0,0001 M LE DEBIT DU PROJET : Q = 3,3 m3/s
Re D(m) V (m/s) j (m/m) L (m) ΔH (m) Hmt (m) Λ ƒ
3002729,75 1,4 2,14480697 0,002005158 7146,62 17,1961239 222,1961239 0,011972897 -2,73514E-05
2627388,54 1,6 1,64211783 0,001018991 7146,62 8,738810115 213,7388101 0,011862623 3,34968E-05
1910828,03 2,2 0,86855819 0,000205355 7146,62 1,761115955 206,761116 0,011749783 0,000290238
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
36
RETOUR
SUIVANT
LE RENDEMENT DE LA POMPE : η = 70 %
PRIX DU Kwh : e = 4,67 Da
LE TEMPS DE POMPAGE : T = 20 heures
D (m) P (Kw) E (Kwh) Fexp (Da)
1,4 8534,479591 62301701,01 290 948 944
1,6 8293,781226 60544602,95 282 743 296
2,2 8094,720823 59091462,01 275 957 128
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
37
LE TAUX D'INTERET : i = 7 % L'AMORTISSEMENT ANNUEL : A = 0,08581052
n = 25 Ans
D (m) Prix ml (Da) L (m) Fraix amort (Da) 1,4 57000 7146,62 34955544
LE BILAN GENERAL
1,6 68000 7146,62 41701351 2,2 108000 7146,62 66231557
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
38
RETOUR
SORTIR
1,4 1,6 2,2
Frais exp,(Da) 290948944 282743296 275957128
Frais amts,(Da) 34955544 41701351 66231557
Bilan (Da) 325 904 488 324 444 647 342 188 685
LE BILAN MINIMUM EST DE : 324444647 Da
LE DIAMETRE ECONOMIQUE CORRESPOND AU BILAN MINIMUM 1,6
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
39
4.2.2 simulation sur le logiciel Epanet
Figure3.1 : simulation partie refoulement.
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
40
Les résultats de la simulation sont résumés dans les tableaux suivants :
Tableau 3.1 : résultats des nœuds de la partie refoulement
Altitude Charge Pression
ID Nœud m m m
Nœud 2 41 343 302
Nœud 3 53 342,7 289,7
Nœud 4 40 341,84 301,84
Nœud 5 81 339,82 258,82
Nœud 6 70 339,63 269,63
Nœud 7 203 337,18 134,18
Nœud 8 108 336,53 228,53
Nœud 10 258 335,68 77,68
Nœud 11 258 261,12 3,12
Nœud 12 255 259,99 4,99
Réservoir 1 45 85 40
Réservoir 9 258 260 2
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
41
Tableau 3.2 : l’état des arcs de la partie refoulement
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse Pert.Charge Unit.
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau 2 294,35 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 3 834,37 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 4 1971,91 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 5 183,3 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 6 2391,8 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 7 635,08 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 1 835,81 1600 0,1 3300 1,64 1,02
Tuyau 11 100 1600 0,1 3300 1.64 11,22
Tuyau 8 100 1200 0,1 500 0,44 0,12
Pompe P Sans Valeur Sans Valeur Sans Valeur 3300 0 258
Vanne 10 Sans Valeur 1600 Sans Valeur 3300 1,64 74,55
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
42
Figure 3.2: schéma de profil en long et de la ligne de charge (retenue de barrage boussiaba –
BE1).
4.3 Partie gravitaire de la retenue Boussiaba vers la station de pompage :
La station de pompage est situé a l’aval de barrage de Boussiaba à une longueur de L = 291
m, et ça cote de 41m.
4.3.1 Choix des pompes :
a) Vitesse spécifique
Supposons l’utilisation de trois (3) pompes identique en parallèles.
Pour un débit Q = 1.1 m3/s, une HMT = 205 MCE, on calcule la vitesse spécifique
correspondante à une vitesse de rotation n = 1000 tr/mn :
𝑁𝑠 =𝑛 𝑄
12
𝐻3
4
0
50
100
150
200
250
300
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000
Profil en long
pièzo
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
43
𝑁𝑠 =1000 1.1
12
2053
4
Ns = 19.36 tr/mn
Cette vitesse spécifique est caractéristique à une famille de pompes géométriquement
semblables de type centrifuge.
b) Type de pompe :
Nous optons pour 4 quatre pompes identiques en parallèles, dont une secours, de type KSD
RDLP. Chaque pompe devra fournir un débit Q = 1.1 m3/s pour une HMT = 205 m.CE à
partir d’une bâche d’aspiration dont le niveau minimal du plan d’eau assurant la mise en
charge à l’aspiration de la pompe est surélevé de 4m par rapport à l’axe d’aspiration de la
roue.
4.3.2 Courbe caractéristique de la pompe :
On utilise les courbes caractéristiques de la pompe KSB RDLP [Annexe 7]
On obtient Pour chaque groupe de pompage :
Une HMT = 205 M.CE pour un débit Q = 1.1 m3/s.
Un rendement optimal n = 82%
La puissance du groupe avec une majoration de 10 % nous donne :
P = 1.1 𝑔 𝐻𝑀𝑇 𝑄
𝑛 [kW] P = 1.1
9.81 ∗ 205∗ 1.1
0.82
P = 2967,525 kW
La puissance totale installée de la station est :
Pt = 8902.575 kW
NPSH r = 5 m
4.3.3 Cavitation – notion de NPSH:
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
44
La vitesse de rotation des groupes de pompages et le niveau du radier du bassin d’aspiration
sont des paramètres influant du cout de réalisation et d’exploitation de la station de pompage.
Ces deux paramètres ont une relation directe avec le phénomène de cavitation d’où
l’importance primordiale de l’étude de ce phénomène lors de la conception et la réalisation
d’une station de pompage [DUINARD/NATHAN, 1985].
La cavitation est un phénomène très bruyant engendré par la formation de poches d’air dans la
zone de faible pression à l’entrée de la roue d’une pompe. Les bulles d’air sont repressurisées
par les aubes et implosent brusquement prés des parois causant une chute de la hauteur
manométrique, des instabilités, des vibrations et une forte érosion du métal.
La vaporisation du fluide à l’entrée de la roue survient lors d’une baisse de pression à ce
niveau en de ça de la pression d’ébullition appelée tension de vapeur.
Pour éviter ce phénomène, la pression totale à l’entrée de la pompe PA doit dépasser la
tension vapeur d’une quantité minimale représentée par la charge nette à l’aspiration requise
NPSHr.
NPSHr = 𝑃𝐴 𝑚𝑖𝑛
𝜌𝑔 - hv [m]
Avec,
hv: Tension de vapeur [m].
𝑃𝐴 𝑚𝑖𝑛
𝜌𝑔 : Pression totale à l’entrée de la pompe provoquant le début de cavitation [m.CE].
Le NPSH requis dépend uniquement de la conception de la pompe. Il est défini
expérimentalement comme étant la valeur qui limité la chute de la hauteur manométrique à un
certain pourcentage pour un débit constant.
La condition de non cavitation se traduit par la vérification de la condition suivante :
NPSHd > NPSHr
Ou, le NPSHd représente la charge nette à l’aspiration disponible dépendante de l’installation.
NPSHd = 𝑃𝐴
𝜌𝑔 – hv [m]
NPSHd = 𝑃0
𝜌𝑔 - (Ha + ja+ hv)
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
45
Avec, 𝑃0
𝜌𝑔 : Pression atmosphérique [M.CE], Ha : hauteur d’aspiration [m], ja : perte de charge
à l’aspiration [M.CE].
4.3.3.1 Les calculs de NPSHd :
Tableau 3.3 : les calcules de NPSH d
Q(m3/s) D(m) V (m/s) j (m/m) L (m) ΔH (m) Hmt (m) NPSH(m) ha(m)
3,3 1,6 1,64211783 0,00101888 291 0,35579253 205,355793 13,6442075 -4
3,3 1,8 1,29747582 0,00056225 291 0,19633931 205,196339 13,8036607 -4
3,3 2 1,05095541 0,00033104 291 0,11559969 205,1156 13,8844003 -4
A partir de tableau 3.3 on a : NPSHd max = 13.88 m alors on a choisi le diamètre qui
correspondant a cette valeur de NHPSd est D = 2000 mm.
Finalement on vérifier la condition de non cavitation
NPSH d = 13.88 m
NPSH r = 5 m NPSH d > NPSH r pas de risque de cavitation.
4.4 Partie gravitaire
4.4.1 Simulation sur le logiciel Epanet
4.4.1.1 variante 1 (passage par les galeries)
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
46
Figure3.3 : simulation partie gravitaire (variante 1)
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
47
Les résultats de la simulation sont résumés dans les tableaux suivants :
Tableau 3.4 : résultats des nœuds de la variante 1
Altitude Charge Pression
ID Nœud m m m
Nœud 1 33 257,93 224,93
Nœud 2 64 256,38 192,38
Nœud 3 56 256,26 200,26
Nœud 4 134 255,13 121,13
Nœud 5 51 253,78 202,78
Nœud 6 85 253,23 168,23
Nœud 7 73 253,02 180,02
Nœud 8 79 252,79 173,79
Nœud 9 74 252,6 178,6
Nœud 10 81 252,32 171,32
Nœud 11 71 252,13 181,13
Nœud 12 71 251,38 180,38
Nœud 13 63 251,17 188,17
Nœud 14 71 250,98 179,98
Nœud 15 64 250,66 186,66
Nœud 16 70 250,55 180,55
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
48
Nœud 17 61 250,3 189,3
Nœud 18 66 250,05 184,05
Nœud 19 66 249,98 183,98
Nœud 20 73 249,59 176,59
Nœud 21 72 249,34 177,34
Nœud 22 75 249,21 174,21
Nœud 23 68 248,8 180,8
Nœud 24 79 248,43 169,43
Nœud 25 76 248,12 172,12
Nœud 26 82 247,77 165,77
Nœud 27 82 247,77 165,77
Nœud 28 88 247,36 159,36
Nœud 29 85 247,14 162,14
Nœud 30 85 247,14 162,14
Nœud 31 90 246,99 156,99
Nœud 32 73 246,73 173,73
Nœud 33 144 245,82 101,82
Nœud 34 107 244,68 137,68
Nœud 35 107 244,06 137,06
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
49
Nœud 36 138 243,4 105,4
Nœud 37 136 243,33 107,33
Nœud 38 154 242,74 88,74
Nœud 40 154 241,87 87,87
Nœud 41 155 241,39 86,39
Nœud 42 142 240,91 98,91
Nœud 43 145 240,71 95,71
Nœud 44 144 240,55 96,55
Nœud 45 144 240,41 96,41
Nœud 46 174 238,61 64,61
Nœud 47 174 214,08 40,08
Réservoir 01 258 260 2
Réservoir 02 174 214 40
Tableau 3.5 : l’état des arcs de la variante 1
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse Pert.Charge Unit.
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau 2 2081,27 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 3 167,51 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 4 1515,71 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
50
Tuyau 5 1799,91 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 6 745,43 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 7 279,17 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 8 310,91 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 9 248,74 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 10 382,61 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 11 246,1 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 12 1009,36 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 13 283,68 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 14 250,34 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 15 435,2 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 16 138,93 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 17 338,19 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 18 335,74 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 19 100,11 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 20 515,73 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 21 330,93 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 22 181,41 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 23 549,8 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 24 249,49 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 25 211,61 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 26 239,97 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 27 1,9 1400 0,1 2800 1,82 1,46
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
51
Tuyau 28 277 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 29 150,27 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 30 5,27 1400 0,1 2800 1,82 1,46
Tuyau 31 99,21 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 32 179,19 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 33 620,22 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 34 778,42 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 35 419,36 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 36 456,47 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 37 47,78 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 38 399,27 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 39 596,81 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 40 324,57 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 41 324,51 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 42 141,32 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 44 97,89 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 45 1230,43 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 43 104,23 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 1 2770,66 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 47 10 1000 0,1 2800 3,57 8,13
Vanne 46 Sans Valeur 1400 Sans Valeur 2800 1,82 24,53
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
52
Figure 3.4 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (BE1-retenue de barrage Béni
Haroun) (variante 1).
0
50
100
150
200
250
3002
08
1,2
7
15
15
,71
74
5,4
3
31
0,9
1
38
2,6
1
10
09
,36
25
0,3
4
13
8,9
3
33
5,7
4
51
5,7
3
18
1,4
1
24
9,4
9
23
9,9
7
27
7
5,2
7
17
9,1
9
77
8,4
2
45
6,4
7
39
9,2
7
32
4,5
7
14
1,3
2
12
30
,43
27
70
,66
San
s V
aleu
r
profil en long
ligne piezométrique
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
53
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
54
4.4.1.2 variante2 (passe par le col)
Figure3.5 : simulation partie gravitaire (variante 2)
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
55
Les résultats de la simulation sont résumés dans les tableaux suivants :
Tableau 3.6 : résultats des nœuds de la variante 2
Altitude Charge Pression
ID Nœud m m m
Nœud 2 33 257,93 224,93
Nœud 3 64 256,38 192,38
Nœud 4 56 256,26 200,26
Nœud 5 134 255,13 121,13
Nœud 6 51 253,78 202,78
Nœud 7 85 253,23 168,23
Nœud 8 73 253,02 180,02
Nœud 9 79 252,79 173,79
Nœud 10 74 252,6 178,6
Nœud 11 81 252,32 171,32
Nœud 12 140 252,13 112,13
Nœud 13 71 251,38 180,38
Nœud 14 63 251,17 188,17
Nœud 15 71 250,98 179,98
Nœud 16 64 250,66 186,66
Nœud 18 70 250,55 180,55
Nœud 19 61 250,3 189,3
Nœud 20 66 250,05 184,05
Nœud 21 66 249,98 183,98
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
56
Nœud 22 73 249,59 176,59
Nœud 23 72 249,34 177,34
Nœud 24 75 249,21 174,21
Nœud 25 68 248,8 180,8
Nœud 26 79 248,43 169,43
Nœud 27 76 248,12 172,12
Nœud 28 82 247,77 165,77
Nœud 29 82 247,77 165,77
Nœud 30 88 247,36 159,36
Nœud 31 85 247,14 162,14
Nœud 32 85 247,14 162,14
Nœud 33 90 246,99 156,99
Nœud 34 73 246,73 173,73
Nœud 35 144 245,82 101,82
Nœud 36 189 244,68 55,68
Nœud 37 107 244,06 137,06
Nœud 38 138 243,4 105,4
Nœud 39 136 243,33 107,33
Nœud 40 223 242,74 19,74
Nœud 41 183 241,87 58,87
Nœud 42 155 241,39 86,39
Nœud 43 142 240,91 98,91
Nœud 44 145 240,71 95,71
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
57
Nœud 45 144 240,55 96,55
Nœud 46 144 240,41 96,41
Nœud 47 172 238,61 66,61
Nœud 1 172 216,04 44,04
Réservoir 01 258 260 2
Réservoir 02 174 214 40
Tableau 3.7 : l’état des arcs de la variante 2
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse Pert.Charge Unit.
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau 2 2081,27 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 3 167,51 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 4 1515,71 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 5 1799,91 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 6 745,43 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 7 279,17 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 8 310,91 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 9 248,74 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 10 382,61 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 11 246,1 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 12 1009,36 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
58
Tuyau 13 283,68 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 14 250,34 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 15 435,2 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 16 138,93 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 17 338,19 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 18 335,74 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 19 100,11 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 20 515,73 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 21 330,93 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 22 181,41 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 23 549,8 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 24 249,49 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 25 211,61 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 26 239,97 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 27 1,9 1400 0,1 2800 1,82 1,46
Tuyau 28 277 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 29 150,27 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 30 5,27 1400 0,1 2800 1,82 1,46
Tuyau 31 99,21 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 32 179,19 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 33 620,22 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 34 778,42 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
59
Tuyau 35 419,36 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 36 456,47 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 37 47,78 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 38 399,27 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 39 596,81 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 40 324,57 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 41 324,51 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 42 141,32 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 44 97,89 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 45 1230,43 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 43 104,23 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 1 2770,66 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 46 251 1000 0,1 2800 3,57 8,13
Vanne 47 Sans Valeur 1400 Sans Valeur 2800 1,82 22,57
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
60
Figure 3.6: schéma de profil en long et de la ligne de charge (BE1-retenue de barrage Béni
Haroun) (variante 2).
0
50
100
150
200
250
300
20
81
,27
15
15
,71
74
5,4
3
31
0,9
1
38
2,6
1
10
09
,36
25
0,3
4
13
8,9
3
33
5,7
4
51
5,7
3
18
1,4
1
24
9,4
9
23
9,9
7
27
7
5,2
7
17
9,1
9
77
8,4
2
45
6,4
7
39
9,2
7
32
4,5
7
14
1,3
2
12
30
,43
27
70
,66
San
s V
aleu
r
profil en long
ligne piezometrique
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
61
4.4.1.3 variantes 3 (passe par le réservoir BE2 du col) :
a) Sous variante 3 (BE1- réservoir de col)
Figure3.7 : simulation partie gravitaire (variante 3 (partie1))
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
62
Les résultats de la simulation sont résumés dans les tableaux suivants :
Tableau 3.8 : résultats des nœuds (variante 3 (partie1))
Altitude Charge Pression
ID Nœud m m m
Nœud 1 33 257,93 224,93
Nœud 2 64 256,38 192,38
Nœud 3 56 256,26 200,26
Nœud 4 134 255,13 121,13
Nœud 5 51 253,78 202,78
Nœud 6 85 253,23 168,23
Nœud 7 73 253,02 180,02
Nœud 8 79 252,79 173,79
Nœud 9 74 252,6 178,6
Nœud 10 81 252,32 171,32
Nœud 11 140 252,13 112,13
Nœud 12 71 251,38 180,38
Nœud 13 63 251,17 188,17
Nœud 14 71 250,98 179,98
Nœud 15 64 250,66 186,66
Nœud 16 70 250,55 180,55
Nœud 17 61 250,3 189,3
Nœud 18 66 250,05 184,05
Nœud 19 66 249,98 183,98
Nœud 20 73 249,59 176,59
Nœud 21 72 249,34 177,34
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
63
Nœud 22 75 249,21 174,21
Nœud 23 68 248,8 180,8
Nœud 24 79 248,43 169,43
Nœud 25 76 248,12 172,12
Nœud 26 82 247,77 165,77
Nœud 27 82 247,77 165,77
Nœud 28 88 247,36 159,36
Nœud 29 85 247,14 162,14
Nœud 30 85 247,14 162,14
Nœud 31 90 246,99 156,99
Nœud 32 73 246,73 173,73
Nœud 33 144 245,82 101,82
Nœud 34 189 244,68 55,68
Nœud 35 107 244,06 137,06
Nœud 36 138 243,4 105,4
Nœud 37 223 241,93 18,93
Nœud 38 223 225,08 2,08
Réservoir 01 258 260 2
Réservoir 02 223 225 2
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
64
Tableau 3.9 : l’état des arcs (variante 3 (partie1))
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse Pert.Charge Unit.
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau 2 2081,27 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 3 167,51 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 4 1515,71 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 5 1799,91 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 6 745,43 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 7 279,17 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 8 310,91 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 9 248,74 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 10 382,61 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 11 246,1 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 12 1009,36 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 13 283,68 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 14 250,34 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 15 435,2 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 16 138,93 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 17 338,19 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 18 335,74 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 19 100,11 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 20 515,73 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 22 330,93 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 23 181,41 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
65
Tuyau 24 549,8 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 25 249,49 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 26 211,61 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 27 239,97 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 28 1,9 1400 0,1 2800 1,82 1,46
Tuyau 29 277 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 30 150,27 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 31 5,27 1400 0,1 2800 1,82 1,46
Tuyau 32 99,21 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 33 179,19 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 34 620,22 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 35 778,42 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 36 419,36 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 37 456,47 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 1 2770,66 1600 0,1 2800 1,39 0,75
Tuyau 38 1000 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 40 10 1000 0,1 2800 3,57 8,13
Vanne 39 Sans Valeur 1400 Sans Valeur 2800 1,82 16,85
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
66
Figure 3.8 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (BE1-réservoir BE2 du
col)(variante 3 partie 1).
0
50
100
150
200
250
300
20
81
,27
15
15
,71
74
5,4
3
31
0,9
1
38
2,6
1
10
09
,36
25
0,3
4
13
8,9
3
33
5,7
4
51
5,7
3
18
1,4
1
24
9,4
9
23
9,9
7
27
7
5,2
7
17
9,1
9
77
8,4
2
45
6,4
7
10
00
profil en long
ligne piézométrique
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
67
b) variante 3 (réservoir de col -la retenus de barrage béni Haroun)(variante 3 partie 2).
Figure3.9 : simulation partie gravitaire (variante 3(partie 2))
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
68
Les résultats de la simulation sont résumés dans les tableaux suivants :
Tableau 3.10 : résultats des nœuds (variante 3(partie 2))
Altitude Charge Pression
ID Nœud m m m
Nœud 2 183 224,13 41,13
Nœud 3 155 223,65 68,65
Nœud 4 142 223,17 81,17
Nœud 5 145 222,97 77,97
Nœud 6 144 222,81 78,81
Nœud 7 144 222,67 78,67
Nœud 8 174 220,87 46,87
Nœud 9 174 214,08 40,08
Réservoir 01 223 225 2
Réservoir 02 174 214 40
Tableau 3.11 : l’état des arcs (variante 3(partie 2))
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse Pert.Charge Unit.
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau 2 324,57 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 3 324,51 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 4 141,32 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 6 97,89 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
69
Tuyau 7 1230,43 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 5 104,23 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 1 596,81 1400 0,1 2800 1,82 1,47
Tuyau 9 10 1000 0,1 2800 3,57 8,13
Vanne 8 Sans Valeur 1400 Sans Valeur 2800 1,82 6,79
Figure 3.10 : schéma de profil en long et de la ligne de charge (réservoir de col BE2– la
retenus de barrage béni Haroun)(variante 3 partie 2).
0
50
100
150
200
250
profil en long
ligne piézométrique
Chapitre 3 CALCUL ET DIMENSIONNEMENT DES CONDUITES
70
5. Conclusion :
Dans ce chapitre on a calculé les diamètres économiques pour la partie refoulement par
l’utilisation d'un programme Excel, ensuite, on a dimensionné les conduites de la partie
gravitaire par le logiciel Epanet. Finalement on a écarté la première variante car la vétusté
de ces galeries et la nature sismique de la région risque des effondrements et des instabilités
dans ces passages en galeries sachant que la durée de vie du transfert est de 50 ans en
moyenne.
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
71
Chapitre 4 :
Etude de phénomène de coup de bélier
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
72
Au cours de l’exploitation du transfert, les conduites et les équipements sont soumis à des
variations transitoires et brusques de la pression de l’eau transportée suit à des
changements de régime d’écoulement. Ce phénomène est connu sous le nom de coup de
bélier.
Le fonctionnement en régime transitoire des installations hydrauliques peut provoquer des
ruptures de conduites et des détériorations importantes des organes traversés. Les origines
possibles des perturbations induisant ces phénomènes transitoires sont diverses, elles
peuvent résulter d’une action externe, interne et même sans aucune action sur les organes
installés [Matringe].
- Actions externes
Ouverture et fermeture des vannes ;
Démarrage et arrêt des pompes,
- Actions internes
Réservoirs en fin de remplissage ;
Fermeture de clapets anti-retours ;
Entrées et purges d’air.
- Sans action
Cavitation dynamique ;
Turbulence de l’écoulement.
L’étude des phénomènes transitoires permettra de parfaire le dimensionnement des
installations hydrauliques et de concevoir des moyens de protections adaptées minimisant
les phénomènes transitoires.
Pour l’analyse des phénomènes transitoires, nous allons recourir a une simulation sur le
logiciel Cebelmail basé sur la méthode des caractéristiques que nous présenterons par la
suite. et le programme Excel reposant sur la méthode de Bergeron
1. Théorie des phénomènes transitoires :
L’étude des écoulements dans un réseau est généralement basée sur la considération d’un
état d’équilibre. Lors de régimes transitoires, l’étude passe par la pose de nombreuses
hypothèses simplificatrices permettant d’aboutir a des équations relativement simples.
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
73
Les premières méthodes d’analyse d’écoulement en régimes transitoires étaient des
méthodes dites graphiques à l’exemple de la méthode de Bergeron, applicable pour des
réseaux de faible nombre de conduites avec des conditions aux limites simple.
Avec le développement de l’informatique, des nouvelles méthodes analytiques et
numériques ont vu le jour permettant l’analyse de réseaux complexes en régimes
transitoires, et en régimes d’équilibre comme condition particulière de l’écoulement.
1.1 Description physique du phénomène :
Considérons une pompe munie d’un clapet et refoulant dans une conduit horizontale de
longueur L alimentant un réservoir de grande dimension (niveau constant). Les pertes de
charge sont supposées nulles.
Lors d’un arrêt brusque du group de pompage, le clapet se ferme instantanément annulant
la vitesse d’écoulement en ce point.
La colonne d’eau, du fait de son inertie, poursuit son mouvement à la vitesse initiale
provoquant une dépression à l’avale du clapet. La perturbation se propage de proche en
proche jusqu’à l’extrémité de la conduite.
Nous somme en présence d’un phénomène de propagation d’ondes caractérise par une
vitesse de propagation c et comportant quatre phases de durée L /c
Phase 1 : l’onde de dépression se propage vers le réservoir en laissant derrière elle une
conduite contractée dans laquelle l’eau est immobile. A l’instant t = L /c, toute la
longueur de la conduite est en dépression.
Phase 2 : lorsque l’onde attient le réservoir, il y a réflexion avec changement de signe
provoquant une onde de surpression qui repart vers le clapet. La conduite reprend sa
section initiale induisant un retour d’eau. A l’instant t = 2L/c, la conduite a repris sa
forme initiale et l’onde de surpression est réfléchit sur le clapet.
Phase 3 : la réflexion de l’onde de surpression entraine une nouvelle onde de même
signe annulant le débit d’écoulement sur son passage et dilatant la conduite.
Phase 4 : à l’instant de t = 3L/c, une onde réfléchit sur l’extrémité libre du réservoir
repart repart vers le clapet en annulant la dilatation de la conduite et provoquant un
écoulement dans la direction du réservoir. Lorsque l’onde attient le clapet à t = 4L/c, la
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
74
conduite et l’écoulement deviennent identique à ce qu’ils étaient à l’instant t = 0 et les
quartes phases se répètent une nouvelle fois.
Le coup de bélier dans une conduite simple est donc un phénomène périodique de période
4L/c comportant une succession de phases de dépression et de phases de surpression.
Figure 4.1 : phases de propagation de l’onde
1.2 Equations générales :
1.2.1 Equation de continuité :
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
75
L’équation de continuité pour un écoulement unidimensionnel dans une conduite est
donnée par la relation [frelin, 2002] :
𝜕(𝜌𝐴)
𝜕𝑡+
𝜕(𝜌𝐴𝑉 )
𝜕𝑠= 0 (1)
En phases transitoires, on admet une variation de la masse volumique en fonction du
temps :
𝜌𝜕𝐴
𝜕𝑡+ 𝐴
𝜕𝜌
𝜕𝑡+ 𝑉𝜌
𝜕𝐴
𝜕𝑠+ 𝐴𝜌
𝜕𝑉
𝜕𝑠= 0 (2)
1.2.2 Equation de la dynamique :
L’équation générale de la dynamique pour un fluide visqueux s’exprime par la relation :
𝜌𝑑𝑉
𝑑𝑡= 𝐹𝑣 + 𝑑𝑖𝑣𝜏 (3)
Pour un fluide parfait en écoulement unidimensionnel, on trouve l’équation d’Euler :
𝜌𝑑𝑉
𝑑𝑡= 𝐹𝑉 − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝
𝜕𝑉
𝜕𝑡+ 𝑉
𝜕𝑉
𝜕𝑠+ 𝑔
𝜕𝑍
𝜕𝑠+
1
ρ
𝜕𝑝
𝜕𝑠= 0 (4)
En posant p = P-𝜌 𝑔 𝑍, on trouve :
𝜕𝑉
𝜕𝑡+ 𝑉
𝜕𝑉
𝜕𝑠+
1
𝜌
𝜕𝑃
𝜕𝑠= 0 (5)
1.2.3 Oscillation en masse :
Lors d’un changement progressif du régime d’écoulement, la masse volumique du fluide
reste pratiquement constante. La variation de pression dans ce cas n’est pas importante et
on peut considérer la conduite comme indéformable. Ce phénomène est appelé oscillation
en masse.
Dans ce cas, pour une conduite de section constante, l’équation de continuité(2) devient :
𝑑𝑉
𝑑𝑠= 0 (6)
En remplaçant dans l’équation da la dynamique(5) , on trouve :
𝜕𝑉
𝜕𝑡+
1
𝜌
𝜕𝑃
𝜕𝑠= 0 (7)
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
76
En intégrant l’équation à une date t, on obtient :
∆𝑃 = −𝜌∆𝑆𝑑𝑉
𝑑𝑡 (8)
Pour une conduite de longueur L et d’extrémités 1 et 2, la relation(8) devient :
𝐿𝑑𝑉
𝑑𝑡+
𝑃2
𝜌+ 𝑔𝑍2 +
𝑉2²
2 −
𝑃1
𝜌+ 𝑔𝑍1 +
𝑉1²
2 = 0
Cette expression est valable pour un fluide incompressible s’écoulant dans une conduite
indéformable et sans frottement. La détermination des conditions aux limites entraine la
résolution de cette équation.
Pour les petites installations anti-bélier, le traitement simplifié du problème comme étant
une oscillation en masse peut aboutir à de bonnes estimations. La vitesse d’écoulement
dépend uniquement du temps t et non de l’espace.
Si un phénomène transitoire réduisant la vitesse d’écoulement du fluide de ∆𝑉, se propage
à une vitesse c sur une distance ∆𝑠 en un temps ∆𝑡 égale à ∆𝑠/𝑐. On trouve [fox, 1984] :
∆𝑃 = −𝜌∆𝑠 −Δ𝑉
Δ𝑠/𝑐
ΔP
ρg= 𝑐
Δ𝑉
g
Ce qui nous donne, lors d’un arrêt brusque de l’écoulement, la formule d’Allievi (parfois
attribuée à Joukowski) :
Pour t<2L/c ∆𝐻 = 𝑐𝑉0
𝑔 (9a)
A tout instant, la pression se repartit linéairement le long de la conduite, c’est la une
propriété caractéristique des oscillations en masse.
On constate que l’amplitude du coup de bélier est proportionnelle à la vitesse d’écoulement
dans la conduite et non de la pression statique qui y règne.
Afin de minimiser la valeur du coup de bélier, le temps d’arrêt de l’écoulement doit être
supérieur à un aller et retour de l’onde.au temps t=2L/c, il subsistera encore une vitesse
d’écoulement v.
∆𝐻 = 𝑐𝑉𝑔 − 𝑉
𝑔
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
77
Si on a t= n2L/c et que débit varie linéairement Q0-q=Q0/n, on retrouve la formule de
Michaud [Dupont, 1979] :
Pour t>2L/c ∆𝐻 =2𝐿𝑉0
𝑔𝑡 (9b)
Pour des installations importantes, il est nécessaire de prendre en compte la compressibilité
de l’eau et l’élasticité de la conduite. Il est question d’un phénomène transitoire dit coup de
bélier.
1.2.4 Propagation par onde élastique (coup de bélier) :
1.2.4.1 Equation d’Allievi :
Afin de simplifie les équations fondamentales, Allievi décide de négliger les termes non
linéaires et celui de la dissipation d’énergie.
Suite à un ébranlement, supposons la propagation d’une onde d’amplitude modérée au sein
d’un fluide parfait.
Formule de la célérité C= 1
𝜌(2𝑘
𝐸+
1
𝜀) / k=0.5 pour une conduite en acier
A partir de la relation P= 𝜌𝑔ℎ et des développements précédant, on trouve les équations
simplifiées d’Allievi [fox, 1984] :
𝜕𝑉
𝜕𝑠= −
𝑔
𝑐²
𝑑𝐻
𝑑𝑡 Équation de continuité
𝜕𝑉
𝜕𝑡= −𝑔
𝜕𝐻
𝜕𝑠 Équation de la dynamique
En dérivant la première équation par rapport à t, et la deuxième par rapport à s, on trouve :
𝜕2𝑉
𝜕𝑠𝜕𝑡= −
𝑔
𝑐²
𝜕²𝐻
𝜕𝑡² et
𝜕2𝑉
𝜕𝑠𝜕𝑡= −𝑔
𝜕²𝐻
𝜕𝑠²
D’où : 𝜕²𝐻
𝜕𝑡²= 𝑐²
𝜕²𝐻
𝜕𝑠²
Riemann donne la solution de cette équation sous la forme suivante :
H=H0+F(t+ 𝑠
𝑐)+f(t-
𝑠
𝑐) (10)
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
78
V = V0 - 𝑔
𝑐[F(t+
𝑠
𝑐 )- f(t-
𝑠
𝑐 )] (11)
F et f sont des signes fonctionnels.
Pour un observateur se déplaçant à vitesse constante c dans le sens contraire de
l’écoulement de tel sorte qu’à un instant on a :
s(t) = s° - (t-t°)c et F(t+𝑠(𝑡)
𝑐) = F(t+
𝑠0−(𝑡−𝑡0)𝑐
𝑐) = F (t0+
𝑠0
𝑐)
on remarque que la valeur F reste constant. Elle représente des ondes se propageant dans le
sens inverse du courant à l’inverse du second terme f.
la valeur du coup de bélier étant représentée par b, les équations (10) et (11) deviennent :
b = H-H0 = F (t+ 𝑠
𝑐)+f(t-
𝑠
𝑐) (12)
-c(𝑣−𝑣0)
𝑔= F (t+
𝑠
𝑐) - f(t-
𝑠
𝑐) (13)
L’addition de deux équations (12) et(13) donne :
B- 𝑐
𝑔 (V-V0) = 2F
La soustraction des deux équations (12) et(13) donne :
B+ 𝑐
𝑔 (V-V0) = 2f
En termes de débit, on trouve :
b = 𝑐
𝑔𝐴 (Q-Q0) + 2F (14)
b = - 𝑐
𝑔𝐴 (Q-Q0) + 2f (15)
Pour un observateur se déplaçant dans le sens inverse de l’écoulement, la valeur de F reste
constante. La relation (14) représente donc une droite caractéristique de la conduite en
régime transitoire de pente +c/gA.
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
79
Si l’observateur se déplace dans le sens de l’écoulement, on déduit la droite caractéristique
de la conduite en régime transitoire de pente –c/gA représentée par l’équation (15).
Ces droites sont à la base de la méthode graphique de Schnyder-Bergeron. L’intersection
de deux droites caractéristiques correspond au croisement de deux ondes selon les
conditions limites et donnant ainsi la valeur du coup de bélier et la pression au point de
rencontre (figure 4.2).
Figure 4.2 : droite de Bergeron
2. Dispositifs anti-bélier :
Supposons un arrêt progressif de l’écoulement avec une réparation linéaire de la valeur du
coup de bélier le long de la conduite. Il y aura une dépression maximale prés de la pompe
pour les conduites de refoulement et une surpression maximale prés de la vanne de
régulation pour les conduites à écoulement gravitaire.
On constate que les dispositifs de protection doivent êtres installés à l’aval des stations de
pompage et à l’amont des vannes de régulation gravitaires où la variation de pression est
importante. Lors de conduite de refoulement avec profile accidenté présentant des points
hauts, il s’avère nécessaire dans certains cas de prévoir des dispositifs de protection locale
(entrées d’air, soupapes de décharge, cheminée d’équilibre…).
2.1 Protection basée sur des systèmes sans stockage d’énergie
- Vannes de régulation
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
80
De la formule de Michaud (9b) établie précédemment, on voit bien l’intérêt d’adopter une
fermeture progressive de la vanne de régulation aval pour les conduites gravitaires pour
t > 2L /c, on a : DH=2LV 0 /gt
On a vu, au cours du chapitre précédent, que l’arrêt et le démarrage des pompes étaient
généralement accompagnés par une manœuvre sur la vanne de régulation placée en aval.
Pour les installations importantes, la mise en marche des pompes s’effectue à vanne
fermée.
L’ouverture de la vanne se fait progressivement jusqu'à atteindre le point de
fonctionnement du réseau diminuant ainsi l’amplitude du coup de bélier qui en résulte. La
fermeture progressive de la vanne doit aussi précéder tout arrêt de groupes de pompage.
- By-pass
Suite à une coupure d’alimentation ou d’une disjonction d’un relais de sécurité, l’arrêt des
groupes de pompage ayant une faible inertie s’effectuer brutalement provoquant un coup
de bélier dont il est souvent nécessaire de réduire.
On dispose d’un by-pass muni d’un clapet entre l’aspiration et le refoulement de la pompe
lorsque la dépression provoquée par nu arrêt brutal de la pompe, peut devenir acceptable
en évitant les pertes de charge à travers la pompe et uniquement pour des hauteurs de
refoulement faibles.
- Clapets d’entrée d’air
Positionnées aux points hauts du profil de la conduite ou la dépression admissible est
dépassée.
Parfois associé à des ventouses : ils permettent l’entrée d’air pour lutte contre les pressions
relatives négative.
Il est nécessaire lors de l’étude de connaitre le diamètre de la ventouse : ses coefficients de
perte de charge à l’entrée et à la sortie ainsi que la cote de l’orifice par rapport à la
génératrice supérieure de la conduite.
Les ventouses et entrées d’air n’ont pas un comportement linéaire en fonction du tempe et
de la pression : le début de l’ouverture se produit après l’installation dans la conduit de
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
81
l’onde de dépression, en tenant compte du déplacement des composants mécaniques et de
la mise en débit.de plus, elles perdent leurs étanchéité avec l’âge.
Ces équipements doivent être soumis à des contrôles réguliers au risque de mal protéger
la conduite et installation du coup de bélier. L’étude et la fabrication de ces équipements
doit être confiées à des spécialiste.
- Soupapes de décharge
Faisant intervenir des composants mécaniques, elles permettent d’éliminer localement les
surpressions dépassants une valeur donnée dite pression du volume d’eau libéré en cas de
suppression peu être important
Comme pour les clapets d’entrée d’air, l’utilisation des soupapes nécessite un entretient
régulier et contrôle rigoureux
Figure 4.3 : Soupapes de décharge
2.2 Protections avec système de stockage d’énergie
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
82
- Volant d’inertie
Pour de faibles dépassements de la valeur limite de dépression à l’aval de la pompe,
l’alimentation d’une conduite en cas disjonction du groupe de pompage peut être prolongée
en augmentant l’inertie du moteur grâce un volant d’inertie.
Ce dispositif permet de protéger efficacement les petites installations de faible hauteur
manométrique avec des refoulements de courte distance .L’augmentation de la longueur de
la conduite à protéger entrainera l’utilisation de volants plus lourd, et par conséquent, un
surdimensionnement inadmissible du moteur d’entrainement.
L’utilisation des volants d’inertie reste limitée à la réduction de la dépression en aval des
pompes dans le cas de conduites n’excédant pas les centaines de mètres.
- Cheminées d’équilibre
Généralement utilisée dans les installations hydroélectriques et les conduites à écoulement
gravitaire à basse pression, elles constituent une protection complémentaire à la fermeture
progressive de la vanne de régulation aval.
L’utilisation des cheminées d’équilibre pour les conduites de refoulement se limite à de
faibles hauteurs manométrique .L’installation de ce dispositif prés de la station de
pompage exige une hauteur total supérieure a la charge donnée par les pompes.
Cependant, elles peuvent être utilisées, en combinaison à certains points hauts sur la
conduite
Elles permettent de transformer les transitoires de hautes fréquences net de pressions
élevées, en transitoires de basses fréquences et faibles pression. Le régime transitoire dans
une conduite avec cheminée d’équilibre se réduite donc à un phénomène d’oscillation en
masse entre deux surfaces jusqu’à obtention des conditions statiques.
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
83
Figure 4.4 : Cheminées d’équilibre
- Réservoir d’air
Les réservoirs d’airs sont des dispositifs simple protègent l’installation de surpression et
dépression en régime transitoire.ils sont conçus suivant le principe de la compressibilité
des gaz : les transitoires thermique étant peu en connus en détailles, en utilise généralement
une loi dite poly tropique.
P Vᵧ =constante
Ou P représente la pression du gaz, V sont volume et ᵧ un exposant entre 1(isotherme –
vidanges lentes) et 1.4 (isentropique-vidanges rapide).
Dans le cas de surpression dans la conduite, l’eau pénètre dans le réservoir et comprime le
gaz emprisonné à l’intérieur. Comme une baisse de pression survient, l’eau rissole du
réservoir à évitant ainsi de phénomène de cavitation et l’écrasement de la conduite par
dépression.
Avec le temps, le gaz contenue dans le réservoir se dessous dans l’eau et s’évacue à travers
la conduite.il est indispensable dans ce cas de prévoir un système réservoir-compresseur
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
84
permettant de réguler le volume d’air en fonction des niveaux d’eau et de la pression à
l’intérieur du réservoir.
L’utilisation de réservoirs d’air à proximité des pompes peut entrainer des coups de clapet.
Lors de l’arrêt du pompage, l’écoulement dans la conduite s’annule puis s’inverse
entrainant la fermeture du clapet situe à l’aval de la pompe.
Si la fermeture du clapet ne s’effectue pas avant l’inversement de l’écoulement, le battant
est appliqué brusquement et bruyamment sur son siège, soumettant le matériel à des
contraintes importantes. Or, l’installation d’un réservoir d’air provoquera un retour d’onde
plus rapide vers le clapet, et donc, diminuera le temps d’inversement du débit.
Il est donc préférable d’éloigner le dispositif anti-bélier du clapet de pompe et d’adopter
des clapets à fermeture plus rapide (clapets à ressort, clapets à battants multiples…)
Il existe des réservoirs d’air équipé de vessie, empêchant la dissolution du gaz. Ils sont
utilisés essentiellement pour les eaux claires et pour les eaux potables ou l’utilisation de
compresseurs est exclut. Le recourt à une vessie est déconseillé dans le cas d’une eau
chargée en particules solides ou contenant des matières fermentescibles provoquant des
poche d’air.
Figure 4.5 : réservoir d’air
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
85
- Anti-bélier à régulation d’air automatique ARAA
La conception d’un réservoir d’air pour la protection d’une conduite de faible pente
conduit souvent à adopter des volumes d’air et des cheminées d’équilibre en un duel
équipement appelé ARAA.
Lorsque le niveau d’eau dans le réservoir n’attient pas le flotteur, l’équipement fonctionne
à la pression atmosphérique d’une manière identique à une cheminée d’équilibre. Une fois
que le flotteur obstrue le tube plongeur, l’air enfermé se comprime avec l’augmentation de
la pression dans la conduite
Ce système particulièrement adapté aux refoulements d’effluents chargés avec des profils
plats permet une protection contre les dépressions à l’arrêt des pompes identique aux
réservoirs d’air, puis fonctionne à la pression atmosphérique transformant le phénomène
transitoire en oscillation en masse. Il présente l’avantage de ne nécessiter aucun control de
quantité d’air, mais il est conseillé d’effecteur un arrêt de pompage journalier afin de
renouveler l’air.
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
86
Figure 4.6 : anti-bélier à régulation d’air automatique
3. Etude des régimes transitoires du transfert :
Au cours de l’étude, nous allons déterminer à l’aide d’un logiciel de simulation les
pressions minimales et maximales le long de la conduite de transfert à la suite d’une
manœuvre ou d’un événement exceptionnel. Puis, on établira un choix d’équipement de
protection adéquat afin de réduire l’amplitude des régimes transitoires à des limites
admissibles.
L’analyse des régimes transitoires s’effectuera à l’aide du logiciel Cebelmail.
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
87
3.1. Etapes de calcul :
a) Définir le régime permanent initial. Dans le cas ou il existerait plusieurs régimes
permanents, on prendra le cas le plus défavorable pour l’étude du régime
transitoire ;
b) Déterminer les éléments susceptibles d’engendrer un phénomène transitoire ;
c) Effectuer le calcul en régime transitoire suivant les différents scenarios
envisageables sans dispositifs de protection et évaluer l’amplitude du coup de
bélier ;
d) Choisir et dimensionner les protections anti-bélier aux sections présentant des
surpressions ou dépressions excessives. Le dimensionnement s’effectue par calculs
successifs jusqu’à obtention de courbes enveloppes des pressions minimales et
maximales admissibles le long de la conduite.
3.2.Présentation du logiciel Cebelmail :
Cebelmail est un logiciel de modélisation des phénomènes transitoires par la méthode des
caractéristiques causées par une large gamme de composants. Le logiciel à été développé
dans les années 80 par une équipe du CEMAGREF, notamment par Maurice Meunier,
auteur de l’ouvrage « les coups de béliers et la protection des réseaux d’eau sous
pression », puis traduit du FORTRON au C++ et amélioré par la société DIADEME en
1993.
Les potentialités de modélisation du logiciel sont multiples :
- Simplicité de la gestion des réseaux par une combinaison de nœuds et d’arcs ;
- Analyse des régimes transitoires par la méthode de caractéristiques ;
- Traitement des réseaux ramifiés et maillés ;
- Modélisation en transitoire des pompes, vannes de régulation, soupapes de
décharge, cheminées d’équilibre et réservoirs d’air ;
- Analyse de la cavitation /séparation de liquide.
3.2.1. Hypothèses de calcul :
La réalisation des équations caractéristiques s’effectue par pas de temps sur une durée
limitée par l’utilisateur et reposant sur les hypothèses suivantes :
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
88
- Ecoulement d’un liquide unidimensionnel ;
- Pas de réactions chimiques ;
- La vitesse de propagation de l’onde reste constante pendant le régime transitoire ;
- Fluide newtonien
3.2.2. Paramètres essentiels de la modélisation
- La représentation respectueuse du profil de la conduite avec ses points hauts, ses
points bas, les nœuds correspondant aux changements importants de pente et aussi
ceux sur lesquels sont placés des équipements ;
- La schématisation du réseau de façon à retenir que les nœuds et tronçons important.
Il en résultera une simplification des calculs et une réduction du temps d’exécution
significative ;
- Bien définir les extrémités des conduites (niveaux des réservoirs, ouvertures libres,
bouts morts …) ;
- La représentation fidele du fonctionnement et des caractéristiques des équipements
suivant les données proposées par le logiciel.
4. Programme de calcul de volume de réservoir d’Air (programme EXCEL) :
C’est un programme pour le calcul de volume d’un réservoir d’Air et pour déterminer le
volume d’air du réservoir. [Programme EXCEL]
5. Dimensionnement :
- Partie refoulement :
Dans cette partie on utilise le programme Excel.
Protection anti-bélier:
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
89
Tableau 4.1 : tableau des données pour la détermination du volume d’air du réservoir
d’air
Page des données sur la conduite
Diamètre (m) 1,600 Diamètre de projet
Section ( m2 ) 2,0096
Débit ( m3/s ) 3,300 Débit de projet
Vitesse ( m/s ) 1,642
Epaisseur ( m ) 0,0125
coefficient du matériaux (sans dimension) 0,500 Acier Fonte Béton
célérité de l'onde ( m/s ) 934 0,5 1 5
H0 (hauteur géométrique) ( m ) 213 Amiante-ciment
Longueur (m) 7146,6 4,4
pertes de charges ( m ) 12,82
Hmt ( m ) 225,82
aV0/g ( m ) 156
Hmax ( m ) 369,380
Hmin ( m ) 56,620
DT(s) 15,300
Diamètre de la tubulure ( m ) 0,800
Diamètre de la tuyère ( m ) 0,400
k (montée) (sans dimension) 17
m (sans dimension ) 0,212
c (sansdimension ) 0,61
Choisir au
Diagramme
V1 ( m/s ) 28,56
Delta h1 ( m ) 25,36
k' (déscente) (sans dimension ) 32,00
m' (sans dimension ) 0,125
c' (sans dimension ) 0,78
Choisir au
Diagramme
V2 ( m/s ) 52,55
Delta h2 ( m ) 109,78
a/g((m)/(m/s)) 95,23
Echelle :
Vitesse (1cm…. 0,20 m/s)
Charge (1cm… 10,00 m)
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
90
Tangente (Echelle de l'épure ) 1,90
Angle de l'épure (°) 62,30
Tableau 4.2 : Détermination le volume d’air du réservoir (programme Excel)
Uo = 44,466 (m3) Pression Max = 300,000
U cal = 76,300 (m3) pression min = 108,118
Umaj = 150,000 (m3)
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
91
Figure 4.7 : épure de Bergeron
0
50
100
150
200
250
300
350
-2,000 -1,500 -1,000 -0,500 0,000 0,500 1,000 1,500 2,000
Pre
ss
ion
s (
mc
e)
Vitesse (m/s)
L'EPURE DE BERGERON
Courbe pressions
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
92
Figure 4.8 : Les enveloppes de pressions
Conclusion sur les résultats : On opte pour un réservoir d'air de 150 m3 en capacité
totale.
- Partie gravitaire
Dans cette partie on utilise logiciel Cebelmail. Les résultats des simulations sont :
Variante 2 :
- Modélisation en régime permanent (variante 2)
Tableau 4.3 : les calculs de régime permanent (variante 2)
Temps z:R1 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:6
Distance 0 2770.66 6535.15 10548.02 13003.72 14581.59 19152.87
Zmax 260 257.9479341 255.1597965 252.1876984 250.368905 249.2002689 242.5496772
Zmin 260 257.9479341 255.1597965 252.1876984 250.368905 249.2002689 242.5496772
Zsol 258 33 134 140 61 68 223
Temps z:7 z:8 z:9 z:10 z:11 z:R2
Distance 20398.76 20540.08 21972.63 21972.63 21972.63 22223.63
Zmax 240.7370764 240.531475 238.4473093 216.0271 216.027072 214
Zmin 240.7370764 240.531475 238.4473093 216.0271 216.027072 214
Zsol 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
350
400
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000
Profil en long
ligne pièzo
ZMAX
ZMIN
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
93
Figure 4.9 : courbe enveloppe de pression en régime permanent variante 2
- Modélisation de la variante 2 en régime transitoire
- cas de fermeture de la vanne (variante 2)
a. temps de fermeture (100 s) :
Tableau 4.4 : les calculs de la variante 2 en régime transitoire (temps de fermeture
100s)
Temps z:R1 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:6
Distance 0 2770.66 6535.15 10548.02 13003.72 14581.59 19152.87
Zmax 260.0000144 333.1985819 352.826598 355.2853299 357.8935433 359.1737224 363.9006949
Zmin 259.999972 211.0403879 199.1411415 196.9227991 195.1365115 190.6655062 192.793955
Zsol 258 33 134 140 61 68 223
Temps z:7 z:8 z:9 z:10 z:11 z:R2
Distance 20398.76 20540.08 21972.63 21972.63 21972.63 22223.63
Zmax 364.9047583 364.9773006 365.5940294 364.8142851 222.4710178 214.000028
Zmin 189.8926602 189.3818792 185.3919441 211.8409063 189.2946663 213.9999998
Zsol 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
94
Figure 4.10 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de
fermeture 100s) variante 2
b. temps de fermeture (200 s) :
Tableau 4.5 : les calculs en régime transitoire (temps de fermeture 200s)
Temps z:R1 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:6
Distance 0 2770,66 6535,15 10548,02 13003,72 14581,59 19152,87
Zmax 260,000014 333,198582 352,826598 355,28533 357,893543 359,173722 363,900695
Zmin 259,999972 211,040388 199,141142 196,922799 195,136512 190,665506 192,793955
Zsol 258 33 134 140 61 68 223
Temps z:7 z:8 z:9 z:10 z:11 z:R2
Distance 20398,76 20540,08 21972,63 21972,63 21972,63 22223,63
Zmax 364,904758 364,977301 365,594029 364,814285 222,471018 214,000028
Zmin 189,89266 189,381879 185,391944 211,840906 189,294666 214
Zsol 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
95
Figure 4.11 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de
fermeture 200s) variante 2
- cas d’ouverture de la vanne (variante 2)
a. temps d’ouverture (100 s) :
Tableau 4.6 : les calculs de la variante 2 en régime transitoire (temps d’ouverture
100s)
Temps z:R1 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:6
Distance 0 2770,66 6535,15 10548,02 13003,72 14581,59 19152,87
Zmax 260 260 260 260 260 260 260
Zmin 259,999999 258,458266 257,329623 257,030234 256,95798 256,691895 255,457647
Zsol 258 33 134 140 61 68 223
Temps z:7 z:8 z:9 z:10 z:11 z:R2
Distance 20398,76 20540,08 21972,63 21972,63 21972,63 22223,63
Zmax 260 260 260 260 214,634918 214,000002
Zmin 254,981151 254,920782 254,212841 254,136888 213,678528 214
Zsol 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
96
Figure 4.12 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps
d’ouverture 100s) variante 2
b. temps d’ouverture (200 s) :
Tableau 4.7 : les calculs de la variante 2 en régime transitoire (temps d’ouverture 200s)
Temps z:R1 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:6
Distance 0 2770,66 6535,15 10548,02 13003,72 14581,59 19152,87
Zmax 260 261,252945 261,208022 261,069503 261,41061 261,208421 261,077797
Zmin 259,999995 257,710212 254,923951 251,729244 249,392962 247,496492 236,314211
Zsol 258 33 134 140 61 68 223
Temps z:7 z:8 z:9 z:10 z:11 z:R2
Distance 20398,76 20540,08 21972,63 21972,63 21972,63 22223,63
Zmax 260,983586 260,961831 260,701021 260,505519 218,550774 214,000009
Zmin 231,254264 230,561379 220,99111 218,550774 213,678528 214
Zsol 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
97
Figure 4.13 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps d’ouverture 200s)
variante 2
Variante 3 : (variante 3 partie 2 ‘’ réservoir de col – béni Haroun ‘’)
- Modélisation en régime permanent (variante 3 partie 2)
Tableau 4.8 : les calculs de régime permanent (variante 3 partie 2)
Temps z:R2 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:R3
Distance 0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax 227 225,187467 224,981873 222,897785 216,027024 216,026996 214
Zmin 227 225,187467 224,981873 222,897785 216,027024 216,026996 214
Zsol 223 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
98
Figure 4.14 : courbe enveloppe de pression en régime permanent (variante 3 partie
2)
- Modélisation en régime transitoire (variante 3 partie 2)
- cas de fermeture de la vanne (variante 3 partie 2)
a. temps de fermeture (100 s) :
Tableau 4.9 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps de fermeture
100s)
Temps z:R2 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:R3
Distance 0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax 227,000004 298,483093 301,964525 323,532584 322,247171 226,010901 214,000028
Zmin 226,999972 203,641956 203,438284 205,460965 209,204524 188,364467 214
Zsol 223 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
99
Figure 4.15 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de fermeture
100s) (variante 3 partie 2)
b. temps de fermeture (200 s) :
Tableau 4.10 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps de
fermeture 200s)
Temps z:R2 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:R3
Distance 0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax 227,000004 298,483093 301,964525 323,532584 322,247171 226,010901 214,000028
Zmin 226,999972 203,641956 203,438284 205,460965 209,204524 188,364467 214
Zsol 223 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
350
0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
100
Figure 4.16 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps de
fermeture 200s) (variante 3 partie 2)
- cas d’ouverture de la vanne (variante 3 partie 2)
a. temps d’ouverture (100 s)
Tableau 4.11 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps d’ouverture
100s)
Temps z:R2 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:R3
Distance 0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax 227 227,544678 227,508097 227,586916 227,577272 216,712815 214,000005
Zmin 226,999996 223,333786 222,8728 216,896362 216,712815 213,42641 214
Zsol 223 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
300
350
0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
101
Figure 4.17 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps
d’ouverture 100s) (variante 3 partie 2)
b. temps d’ouverture (200 s)
Tableau 4.12 : les calculs de la variante 3 partie 2 en régime transitoire (temps d’ouverture
200s)
Temps z:R2 z:1 z:2 z:3 z:4 z:5 z:R3
Distance 0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax 227 227,544678 227,508097 227,586916 227,577272 217,602001 214,000027
Zmin 226,999973 219,488911 218,969361 215,252565 215,011577 213,42641 214
Zsol 223 142 145 172 172 172 174
0
50
100
150
200
250
0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
102
Figure 4.18 : courbe enveloppe de pression en régime transitoire (temps
d’ouverture 200s) (variante 3 partie 2)
6. Choix des canalisations (variante 3) :
Partie refoulement Partie gravitaire
Tronçon
(PK)
Station de pompage - R1 R1-N25 N25-N48 N48-R2
Diamètre 2000 1600 1400 1000
PN
(bars)
30 30 25 25
PMF
(bars)
26 25.5 24.6 24.3
0
50
100
150
200
250
0 1245,89 1387,21 2819,76 2819,76 2819,76 3070,76
Zmax
Zmin
Zsol
Chapitre 4 : Etude de phénomène de coup de bélier
103
7. Conclusion :
Dans ce chapitre on a utilisé le logiciel Cebelmail pour définir la meilleure variante et on a
basé sur le régime transitoire afin d'éviter tout dysfonctionnement du système dans le cas
du non permanent. Enfin, on a conclu que pour la deuxième variante dans le régime
transitoire précisément au point de col de Béni Haroun une dépression risque de survenir
surtout en cas de fermeture de la vanne avale. les résultats du régime transitoire sont
montrés dans les courbes des enveloppes, mais dans la troisième variante et grâce au BE2
(ouvrage d'aération) ce problème n’existe plus alors on conclut que la troisième variante
est la meilleure du point de vue technique.
En ce qui concerne la première partie de transfert (refoulement) entre la station de
pompage et le bassin d’équilibre (tableau 4.2), on opte pour un réservoir de 150 m3
en
capacité globale qui peut être répartie en trois anti-béliers en 50 m3 chacun.
102
Conclusion générale
L’étude du système de transfert interbassin Boussiaba Béni Haroun a englobé diverses
disciplines :
Géologie, machines hydrauliques, étude technico-économique et analyse du coup de bélier.
Ceci nous a permis d’élargie notre champ de connaissance et de concevoir une étude
multidisciplinaire.
En premier lieu, des visites sur site ont été effectuées, ce qui a permis de dégager plusieurs
variantes sur cartes topographiques suivant des critères de sélection définis préalablement. La
nature du terrain très accidenté et la grande dénivelée du projet nous contraint à déterminer
méticuleusement des viables avec des profils en long optimums, essentiellement pour la
troisième moitié du transfert au col de hammam Béni Haroun.
Une fois ce travail effectué, il s’en est suivi un processus de dimensionnement du système de
transfert, et tout spécialement la partie conduite, une attention particulière a été accordée au
critère de vitesse d’écoulement dans les conduites ayant une influence directe sur l’amplitude
des régimes transitoire.
Au terme de la comparaison techno-économique, nous avons établi un choix technique pour la
variante 1 plus ou mois l’économique et principalement technique pour la variante 2.
Par la suite, on a déterminé le type de pompe nécessaire à la variante choisie.
En dernière étape, une analyse des régimes transitoires, à travers un développement
mathématique du phénomène du coup de bélier, à été réalisée à l’aide du logiciel Cebelmail
basé sur la méthode des caractéristiques, sécurisant ainsi les installations.
103
Références Bibliographiques
Dupont, A.(1979).<Hydraulique urbaine>. Tome II édition Eyrolles, 484 pages.
Godart, H. (2000). < Adduction et distribution d’eau>. Technique de l’ingénieur, C
5 195, 42 pages.
ESHA – European Small Hydropower Association(2005). < Petite hydroélectricité >.
Guide technique pour la réalisation de projets, 150 pages.
Pompes GUINARD/NATHAN(1985). < Les pompes centrifuges >. Encyclopédie des
sciences et technique industrielles, 93 pages.
Matringe, J. M. < les coups de bélier et la protection des réseaux d’adduction d’eau >.
CHARLATTE.
Frelin, M. (2002). < coupes de bélier >. Technique de l’ingénieur, B 4 176, 27 pages.
Fox, J. A. (1984). < Hydraulic analysis of unsteady flow in pipe networks >. Edition
The Mc MILLAN, 216 pages.
Programme EXCELE : Ce programme réalise par Mrs Mr Amireche, Annani Djamel
et Harouna maman Sabiou.
104
Annexes
Annexe 7 : Courbes caractéristiques de pompe KSB RDLP
Annexe 8 : Coefficient de perte de charge c’ dans un diaphragme.
Annexe 7 : courbes caractéristiques de pompe
Annexe 8 : Coefficient de perte de charge c’ dans un diaphragme.