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RURAL !
Etienne, Jean-Claude et Olivier sont agriculteurs. En 1997 ils ont décidé de convertir leur exploitation de 120 ha à l’agriculture biologique. Conviction personnelle, calculs économiques et malaise physique en utilisant des désherbants, sont un ensemble de raisons qui les ont poussés à faire ce choix. Et en accord avec leur mode d’exploitation non intensif, ils militent à la confédération Paysanne pour que leur modèle de développement combatte l’image de l’agriculteur toujours à se plaindre de son sort…
RESUMME DU LIVRE :
Pendant un an, Etienne Davodeau a suivi les trois associés dans leurs travaux, leurs discussions et surtout leur désarroi face au passage de l’A87. Car en 2000, l’autoroute Angers-Cholet qu’ils ont combattu de toutes leurs forces va couper leur exploitation en deux et même détruire la maison de leur plus proche voisin.
PRÉSENTATION DE L’AUTEUR :
Etienne Davodeau est né dans les Mauges le 19 octobre 1965.
En 1984, après son bac, il commence à Rennes des études d'arts plastiques. C'est là qu'il rencontre les cinq amis avec lesquels il fonde le studio BD PSURDE. Cette association leur permet d'éditer leurs travaux et surtout de confronter en permanence leurs conceptions de la bande dessinée.
Parallèlement, il décroche une licence d'Arts Plastiques puis élabore un projet d'album.
En 1992, Etienne est un des trois jeunes auteurs qui inaugurent la nouvelle collection "Génération Dargaud" avec l'album L'homme qui n'aimait pas les arbres,
1er tome d'une série de 3 titres : Les amis de Saltiel.
Il reçoit le prix de l'album le plus original de l'année au Festival de Koksijde (Belgique).
En janvier 1993, sort le 2ème tome Les naufrageurs,
puis en 1994, Faux Frères.
PRÉSENTATION DES TROIS AVIS SUR LA CONSTRUCTION DE L’A87
Dans ce « reportage » nous pouvons observer qu’Olivier, Etienne et Jean-Claude, trois agriculteurs associés luttent contre la construction de l’autoroute Angers-Cholet qui va couper leur exploitation en deux, et en conséquence polluer leurs terres qu’ils avaient converties à l’agriculture biologique.
Catherine et Philippe Soresi
sont un couple vivant
à la campagne, « chez qui »
l’autoroute passera
désormais, après destruction
totale de leur maison,
de leurs souvenirs,…
On observe que leur
expropriation ne se
passera pas comme la loi
l’aurait voulu, puisque
malgré le temps de travail qu’ils
auront consacré à la construction
de leur maison, ils ne seront
Remboursés qu’à 60% .
Le fait d'être exproprié vous donne droit
à une indemnisation dite « juste et préalable ».
L’article L. 13-13 du code dit que l'indemnité
que le juge allouera doit couvrir
« l'intégralité du préjudice direct,
matériel et certain causé par l'expropriation »
et que l’on doit pouvoir se retrouver dans un
état matériel semblable.
Une estimation est faite par le Service des Domaines,
non opposable aux expropriés,
notamment s’il s’avère que cette estimation est
largement inférieure aux prix du marché.
source: Hakim BERRAH, avocat au barreau de Paris, expert en
droit immobilier. Or, on peut observer dans cette bande-
dessinée, que la loi n’est pas du tout appliquée…
LOI SUR L’EXPROPRIATION
PRESENTATION DU TROISIEME AVIS : LES ELUS LOCAUX
On peut en conclure que les élus locaux disent préférer la construction de l’autoroute plutôt que celle de la nationale, puisque l’autoroute, détournant une partie du trafic, dégraderait moins la nationale. Cela reviendrait donc moins cher aux collectivités territoriales, en terme d’entretien.Or, on apprend dans la dernière vignette que non seulement l’autoroute détruira les exploitations agricoles, mais qu’elle reste en partie à la charge des contribuables, l’Etat en étant actionnaire à 45,22% .
On comprends donc que l’auteur a mené ici un réel travail de reporter. Etienne Davodeau prend ici le parti des « victimes » de cette histoire, en espérant faire réagir ceux qui empruntent l’autoroute habituellement, sans forcément être au courant des dégradations causées par de la construction de ce moyen de communication pourtant si utilisé…
Ecrire un livre est-ce peut-être une des meilleures solutions, pour faire parvenir un opinion et défendre des droits.
CONCLUSION