DU 19 ET

20 OCTOBRE 2013

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Robert Pattinson Parcours Mode Charlotte Perriand

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Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail : llb.essentielle@saipm.com / Ont colla boré à ce numéro : Raoul Buyle, Pierre Dragomirov, Céline Pécheux, Nina Van Pallandt. / Direction artistique et mise en page mpointproduction (Julie Joseph) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - Dominique.flamand@saipm.com / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 delphine.guillaume@saipm.com / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

édito

La mode s’amuse, le design se décrispe, la déco se désembourgeoise, et c’est la bonne nouvelle de la saison. Après plusieurs années d’austé-rité chic et de minimalisme zéro défaut, il fallait bien que les créateurs nous trouvent un remède au syndrome de l’uniforme et à la névrose de la non-couleur. Mission accomplie à grand renfort de vaccin anti-gris et de doses d’extravagance. L’hiver qui approche nous donne toutes les per-missions et nous invite à toutes les audaces, à l’image de cette économie que l’on dit «  en relance  ». La preuve de ce nouvel élan d’opti-misme ? Le vert, couleur de l’espérance, donne le ton des collections et le foisonnement des mélanges promet toutes les inventions. Sans oublier les multiples références à l’histoire de la mode et du design  : une pincée de culture pop, un zeste de désinvolture hippie, quelques grains de folie bourgeoise, des couleurs dopées à la vitamine C, sur fond de modernisme en noir et blanc. Moralité  : il va falloir être à la hauteur de cette explosion fantaisiste. Et ce n’est pas gagné, car oser être rebelle veut dire bousculer ses classiques, chahuter les harmonies et jouer les contrastes envers et contre tous les clichés. Une épreuve à haut risque ? Pas si sûr ! Car la faute de goût érigée comme principe d’élégance semble être le dernier rempart face à la barbarie des diktats. Vue sous un certain angle, la mode, c’est la liberté maximale. Et le maximalisme est le dernier plaisir.

—Par Raoul Buyle

Mode D’EXPRESSION

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S OM M A I R E03 Edito04 Robert Pattinson06 Mode Parcours 07 Annemie Verbeke 08 Sacs à main 10 Ungaro Home 12 Charlotte Perriand 14 Jean-François D’or 16 Johan Muylle18 Carlo Bonte 20 Montres mécaniques 22 Cures Martine Fallon 26 Spa Sofitel Agadir28 Prix littéraire de La Mamounia 30 Pêle-Mêle

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icône

Robert Pattinson est un (jeune) acteur anglais en pleine lumière. Aussi séduisant que complexe. De lui, on retient la fulgurance d’un regard dont l’intensité le révèle autant qu’il signe son mystère. Interview.—Par Raoul Buyle

Gentleman NEW WAVE

coup plus sophistiqué que le mien. J’ai toujours rêvé que cela déteigne un peu sur moi (rires) !À propos de sophistication, Dior véhicule une certaine idée du luxe et de l’élégance naturelle. Que vous évoquent ces idées  ? Le mot qui me vient à l’esprit est « désinvolture. » Je pense que le vrai luxe, c’est de ne pas avoir à se soucier de quoi que ce soit. C’est exactement ce que j’ai ressenti pendant le tournage avec Dior. Et l’élégance naturelle ? Pour moi, l’élégance n’a rien à voir avec l’esthétique. Comme le luxe, elle se doit d’être désinvolte. C’est une allure, une énergie que l’on dégage quand on est bien dans sa peau. L’élégance, c’est aussi d’être à l’écoute plutôt que de tout ramener à soi. Parlons cinéma, quels sont les réalisateurs qui vous inspirent ? Chris Cunningham, adepte [de la subversion] depuis des années. Jacques Audiard est un autre réalisateur avec qui je rêve-rais de travailler, pour une raison parfaitement égoïste  : c’est tout simplement le meilleur réa-lisateur pour les acteurs de mon âge. Je trouve qu’il comprend… il a une certaine idée de la mas-culinité qui est vraiment contemporaine. Quand j’ai vu Romain Duris jouer dans De battre mon cœur s’est arrêté, je l’ai trouvé très proche de ma propre vision de la masculinité, bizarrement. Son personnage est en lutte perpétuelle, et pourtant, il n’a pas peur de donner libre cours à toutes ses émotions. Pour lui, la sensibilité n’a rien d’une fai-blesse. Il apprend à être à l’écoute. Ce film est un incroyable récit sur le passage à l’âge adulte. Quels sont vos projets du moment  ? Je vais tourner un autre film avec David Cronen-berg  : Maps to the Stars avec Julianne Moore et John Cusack.

Dior Homme Un « iris » au masculin, boisé, épicé, un peu animal, qui dévoile une facette sensuelle et sexy. Avec lui, le cuir, le cèdre de Virginie et le vétiver réinventent des accords virils. L’ambre, la lavande et la cardamone interpellent sans envahir et semblent nous dire « suis-moi, si tu veux ! » La signature olfactive d’une allure racée.

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Endroit préféré ? La campagne anglaise. Un livre préféré ? Toute l’œuvre de Martin Amis. Groupe rock préféré ? Van Morrison et Led Zeppelin (qui signe la bande-son du spot Dior Homme) Un moment de la journée ? Ça dépend de ce que j’ai fait la veille (rire) Votre passe-temps ? Si j’en avais, ce serait sans doute en rapport avec la musique. Animal préféré ? Mes deux chiens Votre mot préféré ? « Oui ! »

Vous êtes le nouvel ambassadeur des par-fums Dior Homme. Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette collaboration ? Robert Pattinson : Lorsque la maison Dior m’a contacté, j’ai été sincèrement étonné. Le nom «  Dior  » a une aura quasi mythique, l’image de la marque est ultrasophistiquée et sans conces-sions. J’aime ce que représente la maison Dior et il y avait quelque chose de très naturel dans nos premiers contacts. Le moment aussi était idéal, je terminais la saga Twilight. Je me souviens de ma rencontre avec l’équipe créative, leur ouver-ture d’esprit a renversé ma vision des choses. Ce qui m’a séduit, c’est leur envie de travailler en collaboration avec des artistes, à rebours des campagnes publicitaires du monde du luxe aux-quelles nous sommes habitués. Dior Homme : deux mots puissants qui cap-turent l’essence même de la fragrance. Com-ment percevez-vous Dior et l’esprit français ? Dior est un nom iconique et j’adore ce qu’on appelle la French touch. Dès que je joue dans un film, j’espère toujours qu’il ira à Cannes parce que, là-bas, on atteint un tout autre niveau. Beau-

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La mode déboule dans la rue, et c’est très bien ! Elle quitte l’ambiance un peu guindée des boutiques pour se montrer aux yeux de tout le monde. Quand ? Les 24, 25, 26 et 27 octobre prochains. Un parcours (infor-mel) qui montre la mode telle qu’elle est : foisonnante, plurielle, moderne, à suivre. —Par Raoul Buyle

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mode à bruxelles

L’esprit

1. La Cambre Mode [s]

@ Kartell

2. Louise Leconte @ Maison Martin

Margiela

Du 24 au 27 octobre prochain, le 13ième Parcours Mode va rythmer la respiration du centre de Bruxelles. Une « fashion week » sans Anna Wintour, une vitrine sans front row ni défilés. Quatre jours pendant lesquels jeunes diplômés des Écoles de mode et profession-nels reconnus se côtoient en investissant les boutiques du quartier de la Bourse et de la rue Dansaert. Des invités qui n’en font qu’à leur guise, transformant décor et atmosphère au gré de leur inspiration. A la clé  : une belle visibilité et une crédibilité offerte aux nouveau et anciens noms qui présentent les pièces les plus emblématiques de leur collection. Rappelons que l’équipe de

Style Icon Le « Mode Parcours #13 » nous invite à réfléchir à la thématique du style et des icônes qui l’influent. Entre personnalités inspirantes, cinéma, radicalité, glamour, humour et toutes sortes d’autres vocabulaires, les créateurs nous proposent les secrets des coulisses de leur imagination. Style Icon, ce sont aussi des personnes sans histoire. Ari Seth Cohen, l’homme à l’origine du blog Advanced Style (www.advancedstyle.blogspot.com) interprète le concept d’une manière qui interpelle. En se bala-dant à New York, il a photographié des seniors dont le style hype imprègne la ville d’originalité. A voir au Meeting Point, 10 Marché aux Grains - 1000 Bxl

CRÉATEURS

Modo Brussels, à l’initiative du Parcours Mode, a intégré depuis le 1er janvier 2013 le Centre Bruxellois de la Mode et du Design (MAD Brussels). Rappelons aussi que la scène créa-tive bruxelloise est devenue au fil des ans une référence pour l’international en termes d’ou-verture d’esprit, d’originalité et de talent. Pour répondre à la une demande du secteur, la Ville de Bruxelles et la Région de Bruxelles Capi-tale (avec le soutien du programme euro-péen  FEDER) ont créé un centre de référence bruxellois pour les pros de la mode et du design. Ceci n’est pas donc une fin mais bien le début d’une nouvelle aventure !

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> Surbooking mondain Du 24 au 27 octobre, découvrez les nouvelles collections en primeur, rêvez devant des vitrines atypiques et vibrez pendant des performances où la mode, l’art et le design ne sont jamais très loin. Au menu du Mode Parcours # 13 : plus de 60 participa-tions, des nouvelles collections de mode, des nocturnes, des perfor-mances, des défilés happenings, des concerts, ou encore des fashion partys. Plus d’infos 02 880 85 62 www.madbrussels.be

> Nouveaux talents A découvrir : des boutiques inédites et les « derniers nouveaux stylistes » bruxellois. Ex. : « Control » le nou-veau label homme d’Ann Bruggeman et Mansour Badjoko ; « Akinto » le concept flambant neuf de Caroline Hiernaux et Margaux Bolle ; ou la joyeuse collection pour enfants « La Petite Gervaise » de Gervaise Gournay, tous ex-étudiants de La Cambre Mode[s].

> L’esprit d’entreprise La marque d’accessoires Niyona ouvre son nouveau Craftman Ship Store « Hello James », rue de Laeken ; le Concept Store « Siblings Factory » s’installe au Vieux Mar-ché aux Grains ; et le food & good concept « Fork » ouvre dans la rue Léon Lepage.

Son parcours mode est atypique. Annemie Verbeke fait des études de graphisme à Gand, devient mannequin, puis journaliste et assistante photographe. De 1987 à 1990, elle présente 6 collections d’un prêt-à-porter créatif, puis colla-bore avec d’autres marques belges (on lui doit notamment une ligne de cachemires pour Martin Margiela), et enseigne la mode à La Cambre. En 1998, elle crée sa propre marque avec son compagnon Michel Durant et un partenaire commercial, et s’installe 64, rue Dansaert. Son inspiration  ? Elle la puise dans la vie de ses héroïnes qui la guident dans l’élaboration de ses collections : Suzanne Lenglen, tenniswoman des années 20  ; l’actrice Françoise Dorléac, sœur défunte de Catherine Deneuve  ; les écri-vaines Sylvia Plath, Marguerite Duras, Carson McCullers ; la designer Charlotte Perriand. Des femmes au caractère bien trempé qui ne res-semblent à aucune autre. Annemie Verbeke sera distribuée jusqu’au Japon où sa vision exigeante de la mode connait un franc succès (dixit Suzy Menkes du New York Herald Tribune). Plus tard, elle ouvre une autre boutique à Anvers, exporte aux Pays-Bas, en Russie, France, New-York (chez Bergdorf & Goodman), Suisse, Allemagne, Hong Kong.

Cette flamande passionnée par la mode vit et travaille à Bruxelles. Son truc, c’est la maille ! Et une mode intemporelle et très moderne à la fois. Gagnante, l’année der-nière, d’un exceptionnel Prix Modo de la Créa-tion, Annemie Verbeke brille au firmament de la constellation Bruxelles-sur-mode. 15 ans que ça dure !—Par Pierre Dragomirov

« J’adore la mode, avoue cette toute jeune sexa-génaire. Mais aujourd’hui, c’est certainement un défi de se lever encore et encore. Le succès commercial est une chose, mais la pression de garantir chaque saison la même qualité tech-nique et artistique est le plus grand défi pour un designer. » Le regard lucide, intelligent et généreux qu’An-nemie Verbeke porte sur la mode « donne l’envie aux femmes de se dépasser et de regarder plus loin que le bout de la manche d'un pull. Exacte-ment le genre de vêtements avec lesquels on se concocte un dressing ‘‘durable’’. »Cette année, la créatrice fête les 15 ans de sa Maison, avec une collection affûtée subtilement colorée. « 15 ans, c'est le temps de (re)venir à l'essence même de ce qu'est une collection en termes de couleurs, de matières et de formes, confie-t-elle. Cet hiver, je décline le mérinos en silhouettes bicolores légères comme un bisou, le mohair en petits pulls ébouriffés, le tout écla-boussé par les nouvelles couleurs de la saison : jaune absinthe, vert eucalyptus, orange tange-rine, rose, chocolat et bleu encre qui est la cou-leur phare de ma collection. » À découvrir, durant le Parcours Mode # 13, dans le bel espace de la boutique Annemie Verbeke, 64 rue Antoine Dansaert - www.annemieverbeke.be

L’étoile

DU NORD

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Porté sous le bras, à la main, à l’épaule, sur le dos ou sur le ventre. Chargé, investi, personnel, pro-priété privée. La femme l’emmène partout avec elle et, avec lui, son petit fourbi, quintessence de la féminité. La véritable histoire du « sac à main » com-mence en même temps que la conquête de l’identité, du travail et de l’autonomie financière par les femmes. Les nouvelles affranchies sortent, fument, se maquillent et emportent avec elle l’indispensable et le superflu. Un jardin secret fait de désordre et d’illusion. Aujourd’hui, le sac est devenu un indispensable accessoire de mode. On le griffe, on le customise, on le rend précieux, et pas question d’avoir un sac unique qui ferait les trois huit. Doit-on l’assortir à ses chaussures ? Non. Plus sophistiqué : coordon-ner son sac avec un vêtement, une jupe, un man-teau, dans la même nuance, évidemment. Mais, la plus grande erreur, pour nous les hommes, à ne jamais commettre, serait d’y mettre le nez…

1. Tempête en alligator goldfinger DELVAUX

2. Lady Dior en cuir rouge DIOR

3. Marcello Mini-Bowling en pony marron CARTIER

4. Boy en cuir brillant CHANEL

5. SC Bag by Sofia Coppola LOUIS VUITTON

6. Toolbox 33 en veau swift HERMÈS

« La première chose que je regarde chez une femme ? Son sac ! », avouait Woody Allen. Si cet accessoire révèle en effet la personnalité de chacune, son contenu la met à nu. Et vous, quel sac êtes-vous ? —Par Pierre Dragomirov

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mode design

> 1965. Formé par Balenciaga, puis Courrèges, Emanuel Ungaro fonde sa propre maison de cou-ture avenue Montaigne, à Paris. Sa marque de fabrique : des mélanges d’imprimés, des nuances vives, un art du drapé. Succès ! 2012, Ungaro racheté par le groupe italien Aeffe (Moschino, Alberta Ferretti, etc.). 2013, nouvelle collection prêt-à- porter par Fausto Puglisi. La presse, les acheteurs internationaux et le show-biz sont au rendez-vous.

> 1992. Christian Ji et Alain Lahy fondent le label JNL. Le premier, designer, se dédie à la création et à la mise au point des modèles ; le second crée l’outil de production et élabore les stratégies commer-ciales. Leur credo : la réalisation haut de gamme de meubles et d’atmosphères, du plus sobre au plus décalé, s’adressant d’abord aux décorateurs et architectes. JNL exporte 90 % de sa production, dans plus de 40 pays.

en œuvre d’un véritable « lifestyle », sophistiqué sans être tapageur, qui traduit, de la mode vers la décoration d’exception, un art de vivre exclu-sif. Ce nouveau concept global de déco dévoile des modèles de sièges, canapés, tables, gué-ridons, des meubles (cachetés, numérotés et édités en nombre limité), mais aussi des acces-soires tels que miroirs, luminaires, tapis, cous-sins. Le tout décliné dans des matériaux nobles, des essences rares de bois laqué, des finitions luxueuses, marbre, laiton poli, inox brossé, verre grenaillé, marqueterie de coquilles d’œuf et de corne de cerf, et des tissus aux imprimés exclusifs librement empruntés au dernier défilé de Fausto Puglisi pour Ungaro, velours lisse ou dévoré, épinglé de laine, satins. En accord avec l’équipe créative de JNL, la collection s’articule autour de trois grands thèmes fédérateurs : « Hol-lywood », bienvenue chez Monsieur et Madame Arthur Miller ; « Montaigne Avenue », hommage au baron Haussmann ; et « Brasilia », respect à la poésie urbaine de l’architecte Oscar Niemeyer. Parallèlement, une collection de papiers peints originaux (développée avec une autre société belge, ARTE) apporte une cohérence esthétique à l’ensemble. Que du très chic, en somme !www.jnl.be – www.ungaro.com

Voilà donc que les créateurs de mode descendent des podiums et s'invitent à la maison, revendiquant aussi leur part de canapé. À Maison et Objet, le groupe belge JNL, spécialisé dans l’édition de mobilier luxueux, dévoile la collection Emanuel Ungaro Home. —Par Raoul Buyle

Un décor COUSU MAIN 1. Emanuel Ungaro Home

2. Ungaro Collection A/H 2013

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Une esthétique contemporaine, un concept d'aménagement «  haute couture  », le choix écoresponsable des matériaux les plus nobles, c'est ce qui fait le style JNL. Le reflet d'un clas-sicisme intemporel qui sied bien au luxe discret de cet éditeur belge de mobilier. Et Alain Lahy et Christian Jy, créateurs de la marque, d’ajou-ter  : «  L'indémodable, c'est une valeur sûre !  » Aussi, quand ils décident de développer une collection de mobilier en synergie avec la mai-son de couture Emanuel Ungaro, cela n’étonne personne. Les compétences, la créativité, le «  know how  » de chacun contribuent immé-diatement à une séduction mutuelle. La Maison Ungaro, conquise, confie au groupe JNL la mise

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M.L.B.La référence depuis 1947

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star du design

Le féminisme nous avait dopé à grand renfort de «  Tu seras un homme, ma fille  !» Deux généra-tions plus tard, virage à 180°. La pirouette socio-logique est de taille  : le féminin devient valeur dominante. Mieux, une référence….jusque dans le design. Au dernier Salone del Mobile, à Milan, Cassina rendait hommage à l’architecte, urba-niste et designer Le Corbusier qui a tant décom-plexé la modernité du XXe siècle et, par voie de conséquence, à Charlotte Perriand (1903-1999) qui fut sa muse et sa principale collaboratrice. Liée aux avant-gardes françaises, allemandes, russes, japonaises et brésiliennes, la créatrice a marqué de son empreinte des années 20 à 60. Á Bruxelles, Dominique Rigo consacre régulière-ment son showroom Cassina (de l’avenue Louise) aux œuvres de ce tandem magistral rééditées dans la collection Cassina I Maestri (NDLR-la société italienne détient les droits exclusifs dans le monde entier de la production des créations de Le Corbusier, Pierre Jeanneret, Charlotte Per-riand et Gerrit T. Rietveld). Inutile de préciser que le « style Rigo », contemporain sans être minima-liste, s’accorde bien à l’esprit moderniste « made in Italy » de Cassina, « les seuls à oser éditer des modèles design hors norme, dit Dominique Rigo, quitte à ne plus les faire l’année suivante ».

�Parfum DE FEMME

Belle, elle le fut assurément. Une muse et une pionnière dont le mobilier est réédité par Cassina et mis en valeur par Dominique Rigo. Charlotte Perriand est même devenue une icône de mode (posthume) courtisée par Louis Vuitton. Portrait. —Par Raoul Buyle

Icône de mode Louis Vuitton rend hommage à Charlotte Perriand et à son allure folle. Portée par une complicité née d’une même vision de la femme, Julie de Libran pour Vuit-ton a créé la collection « Icônes » printemps/été 2014. Fraîche comme la brise des sommets, graphique comme un tracé d’ar-chitecte, ce prêt-à-porter invente une élégance féminine intempo-relle, mariant la fantaisie à la rigu-eur, la désinvolture à la fonction-nalité. A découvrir en boutique dès ce mois de novembre.

1. Charlotte Perriand ;

1928

2. Tables basses Petalo

Colours (1951) ;

collection Cassina I

Maestri

MUSE MODERNE Lorsqu'en 1927 Charlotte Perriand rejoint l'agence de Charles-Édouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier et de son cousin Pierre Jeanneret, elle rompt définitivement avec l'académisme et adopte des théories qui prennent en compte les matériaux, la fonctionnalité et le bien-être. Elle sera responsable de «  l'équipement de l'habita-tion ». Après la guerre, elle découvre le Japon, officiellement invitée par le ministère du Com-merce à l'Hôtel Impérial (construit par Frank Lloyd Wright). Bien que ce pays soit pour elle «  le bout du monde », elle découvre une nation émergente et moderne mais qui, paradoxalement, préserve des coutumes d'un autre temps. En architecture, elle y trouve l'illustration in situ des théories apprises avec Le Corbusier : harmonie et cohésion entre l’intérieur et l’extérieur, espace modulable, standardisation des éléments. On lui doit notamment le concept de modularité qui consiste en l'emploi de cloisons coulissantes afin de découper le logement selon les mouvements de ses occupants. Cassina rend hommage au design épuré et avant-gardiste de la créatrice, en rééditant notamment les tables basses Petalo (1951), la chaise Ombra Tokyo (1954) et la biblio-thèque Plurima (1983). www.dominiquerigo.be – www.cassina.com

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Cabane chic Lors de la foire d’art Art Basel Miami, la « Maison au bord de l’eau » dessinée en 1934 par Charlotte Perriand mais jamais construite, sera édifiée pour la première fois grâce au mécénat de Louis Vuitton. Exposée et visitable, à South Beach du 3 au 8 décembre 2013, elle sera alors mise en vente et remontée à l’identique sur le terrain de son acquéreur par le même artisan.

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M.L.B.La référence depuis 1947

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designer

…Et quand le Grand-Hornu Images décide d’organiser une Expo consacrée à ses créations, on est séduit d’emblée. Dans son atelier bruxel-lois où il collectionne des centaines d’objets «  pense-bêtes  », ce «  grand enfant émerveillé de tout » s’inspire de ce qui l’entoure pour nous faciliter le quotidien. Souvenir d’une possibilité technique, chaque objet est pour lui une source d’inspiration. Sorti de la Cambre en 1996, Jean-François D’Or n’a pas attendu qu’on vienne le chercher pour se lancer à pieds joints dans le métier. Après avoir enfoncé plusieurs portes, il travaillera d’abord comme designer industriel dans un bureau d’étude spécialisé dans le lumi-naire. « Plus concret que ça, il n’y a pas », nous dit-il. Cette première expérience mêlant réalité commerciale, technique et économique repré-sentera un beau tremplin pour lui et la suite de sa carrière. Ce que l’objet ordinaire a d’extraordinaire ? «Après trois années dans ce bureau d’étude, je voulais me concentrer sur la création d’objets », nous explique-t-il. D’où la nécessité pour lui de devenir indépendant, d’ouvrir son propre studio, Loudordesign, et de dessiner pour l’industrie. Il refuse de se spécialiser et s’amuse à remettre chaque objet en question, quel qu’il soit. Plu-sieurs grands éditeurs belges et internationaux sont très vite séduit par l’approche de l’essen-tiel, la rigueur, la générosité, le talent du desi-gner et lui donnent carte blanche. C’est le cas en autres de Domani, Ligne Roset, Cinna, Interni Edition, pour lesquels Jean-François D’Or crée des objets simples et fonctionnels. Au salon du meuble de Milan 2010, le Belge a attiré l’atten-tion du public avec plusieurs de ses créations comme les boîtes de rangement superposables « Arlequin » et les lampes vide-poches « Oscar » éditées par Ligne Roset ou encore le divan « The book » distribué par Jong Form… Des créations réalisées pour nous faciliter la vie et qui sont à découvrir jusqu’au 15 décembre au Grand-Hornu Images. L’occasion de découvrir les sources d’inspiration et l’univers mental fait de rigueur et de poésie de ce designer « mine d’or ».

Exposition « Moodboards » jusqu’au 15 décembre sur le Site du Grand-Hornu. Info : www.loudordesign.be

La mine

d’Or

En tête-à-têteDe quel monde venez-vous ? Un monde d’émerveillement, de naïveté, de légèreté, de nonchalance, de maladresse et de faux-pas. Un monde à la croisée de Monsieur Hulot de Jacques Tati et Buster Keaton.Les concurrents pour lesquels vous avez le plus d’admiration ? Ques-tion piège ! Je pourrais citer du monde en Belgique, en France, au Japon, au Danemark... Pour moi, les plus grands concurrents des designers restent les fourmis et les cigales.Vos livres de chevet ? « Eloge de l’ombre » de Junichirô Tanizaki ; « Samarcande » d’Amin Maalouf ; et « Disegnare un albero » de Bruno Munari.Un métier que vous ne pourriez pas exercer ? Je pense que je pourrais faire beaucoup de métiers. Jacques Brel disait « Le talent n’existe pas. Le talent, c’est d’avoir envie de faire

quelque chose ». Par contre, je ne pour-rais pas faire un métier qui ne demande aucune implication (créative) personnelle.Le cadeau que vous offrez le plus souvent ? Des sourires et des rires.Ce qui vous ruine ? Le manque de temps...Votre mauvais goût ? Tous les goûts sont dans la nature.Une destination pour le week-end ? Le Lac de Côme.Vos cantines à Bruxelles et ailleurs ? L’Estaminet de Louise, Namasthé, Osteria delle Stelle, Gusto, Lou, Gaudron, La Piola...Votre signe astrologique ? Lion ascendant (trop) perfectionniste et rigoureux de nature.Ce qui vous inspire ? Les choses du quotidienVotre objet fétiche ? Un carnet de notes Moleskine qui m’accompagne partout

Il est le designer de l’année. Jean-François D’Or…on l’adore ! Et quand il parle de sa passion pour le design on ne peut plus l’arrêter. —Par Céline Pécheux

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Début des années 90. Johan Muyle se rend pour la première fois en Inde, à Chennai (ancienne-ment Madras), où il découvre le travail des « Ciné banners painters », peintres spécialisés dans la conception d’affiches pour l’industrie du cinéma de Bollywood. Inspiré par ces peintures géantes et fasciné par leur langage pictural subversif, l’artiste belge réalise des installations monu-mentales qui seront montrées à Sao Paulo, à la Biennale de Venise, à Marseille, à La Havane ou à Brighton. Il se consacre notamment à des commandes publiques d’envergure. La fresque de 1600m² (visible dans la gare du Nord de Bruxelles), œuvre intitulée  «  I Promise you a miracle  » (2003), est un témoin de cette colla-boration avec les peintres affichistes indiens dont le savoir-faire a aujourd’hui quasiment dis-paru. Depuis, son travail s'est enrichi d'une série de «  sculptures électroniques  » d’assemblage motorisées utilisant les nouvelles technologies

ARTY SHOW

Johan Muyle (vu de dos),

dans son atelier de Chennai

(anciennement Madras) ; 2008

Dans la cadre d’Europa-lia India, l’artiste belge Johan Muyle donne à voir une vingtaine d’œuvres picturales XXL et de sculptures motorisées dont une grande partie a été réalisée dans son atelier indien, à Chennai. Invitation au voyage. —Par Raoul Buyle

> Bio ExpressJohan Muyle nait à Charleroi en 1956, vit et travaille à Liège et à Bruxelles. Ses expos dans des galeries privées ou des centres d’art situés en Belgique et à l’étranger, la présence de ses pièces dans des collections publiques et privées euro-péennes et nord-américaines et sa participation à des foires internationales d’Art contempo-rain (Sào-Paulo en 1998, Milan en 2001, Poznan en 2010 et Szczecin en 2012) en font un artiste représentatif de la scène de l’art actuel en Belgique.

> Europalia India Pour la 24e édition du festival Europalia, l’Inde s’invite au cœur de l’Europe. Les 4 mois de festival ne sont pas de trop pour vous faire découvrir ce pays fascinant et parfois énigmatique, véritable réservoir d’inventivité où coexistent et interagissent tant de cultures.  A travers un programme multi-disciplinaire d’expositions, de concerts, de représentations de danse, de théâtre, de ren-contres littéraires et d’events dédiés au cinéma, Europalia vous ouvre une fenêtre sur l’immense richesse culturelle du sous-continent Indien. Jusque fin janvier 2014.

composées d’objets récoltés lors de ces nom-breux voyages ou commandés via internet. Ces œuvres posent un regard critique singulier, poé-tiquement distancié sur la condition humaine, la radicalisation des religions, la disparition des utopies collectives et sur l’actualité. La singula-rité de l’œuvre de l’artiste allie également la calli-graphie indienne et les typographies des ateliers publicitaires de la région de Madras. Un subtil mélange de vanité, d’humanisme et d’ambiance carnavalesque qui en fait un héritier et un digne représentant de l'art belge. Depuis 2006, Johan Muyle dirige l'atelier sculpture de L'Ecole natio-nale supérieure des arts visuels de la Cambre.

Par Raoul Buyle

Expo Johan Muyle « Indian Studio », du 7 novembre 2013 au 6 février 2014, à la Centrale For Contem-porary Art, 44 Place Sainte-Catherine, du mardi au dimanche de 10h30 à 18h. Fermé les jours fériés.www.centrale-art.be - www.europalia.be

LIVING OBJECTS 13.10.2013MADE FOR INDIA 16.02.2014

GRAND-HORNU IMAGES WWW.GRAND-HORNU.BE RUE SAINTE-LOUISE 82, B-7301 HORNU T 065 65 21 21 AN EXHIBITION CURATED AND DESIGNED BY DOSHI LEVIEN

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Cambridge, j’ai travaillé dans l’entreprise de déménagement familiale. J’aidais à emballer et déplacer des tableaux, meubles, bibelots. Petit à petit, sans avoir suivi de cours d’histoire de l’art, j’ai appris à reconnaitre les belles pièces et est né l’amour des antiquités. L’étincelle a jailli lorsque j’ai assisté pour la première fois à une vente aux enchères. Voilà ce que je voulais faire ! » Aujourd’hui, la Maison de ventes occupe un immeuble de 6000 m², à Bruges, en parfaite cohabitation avec l’entreprise de déménagement de Bonte père. À titre d’information  : comment un vendeur potentiel peut-il savoir qu’il possède chez lui une belle pièce  ? D’abord, être attentif à la qua-lité. Tant pour la porcelaine orientale qu’occiden-tale, il faut observer la finesse de la couleur et du décor.  L’état dans lequel se trouve la pièce est important : elle doit être impeccable.Vente d’Art Chinois le 12 novembre 2013 à partir de 10 h Veilinghuis Carlo Bonte nv, Kardinaal Mercierstraat 20 (Bruges) - Infos 050 33 23 55 www.carlobonte.be

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art vente

Une fois, deux fois, trois fois, adjugé  ! Récem-ment, la maison de vente aux enchères de Carlo Bonte a réalisé, en l’espace d’une seule jour-née, un chiffre d’affaires d’environ 650.000  €, presque exclusivement avec de l’art chinois. Une vieille dame, originaire de Bruges, a vu son vase Kangxi du XIXe siècle partir pour la somme de 65.000 €. Un vase (estimé à 15.000 €) qui « trai-nait » dans son grenier… Il y a encore quelques années le «  plus jeune commissaire-priseur de Belgique  » travaillait chez un antiquaire londo-nien qui a pignon sur rue, Partridge Fine Art sur New Bond Street, où il vendait principalement du mobilier XVIIIe aux rich and famous de pas-sage à Londres. « Je me souviens d’avoir vendu ma commode à Irina Abramovich. Je fis plus tard aussi des affaires avec Valentino, Donald Trump et Mohammed Al Fayed. » Il rencontre aussi beau-coup d’asiatiques férus d’antiquités. Du coup il se rendra à plusieurs reprises en Chine afin de renforcer ses contacts avec des commerçants locaux et des collectionneurs. Et afin d’entrete-nir ses contacts, il investit énormément dans la

Les trésors deLA CHINE

En matière de vente d’art et d’arts appliqués en Belgique, lorsqu’on prononce le mot « Chine », on entend (presque) immédiate-ment en écho « Maison de vente Carlo Bonte » ! Prochaines enchères : le 12 novembre.—Par Pierre Dragomirov

publicité et cela porte ses fruits. « Les Chinois fortunés rachètent en masse leur propre patrimoine. Ils se donnent beaucoup de mal pour rapatrier leur art national, répond Carlo Bonte. Ils écument le monde entier à la recherche, principalement, de porcelaine chinoise. Ils acquièrent ainsi en un rien de temps une collection impressionnante dont ils font, bien entendu, volontiers étalage. Ce que l’on appelle la ‘‘Chine de Commande’’ est bel et bien néfaste pour la porcelaine et le reste des arts appliqués qui furent réalisés sur commande pour l’Occident (chinois à emporter). Mais ils ne s’y intéressent pas ou très peu. Ce qu’ils veulent, c’est de l’Art chinois à l’état pur. Leur préférence va naturel-lement aux pièces datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Et, à l’instar des clients occidentaux, ils ne dédaignent plus les antiquités plus récentes. Pour les objets datant du XXe siècle, c’est surtout la période ‘’République chinoise’’ des années 30 qui a du succès. »D’où lui vient l’amour des beaux objets  ? «  A 24 ans, après des études en management à

Vente Hermès, Chanel et VuittonChampionne des ventes à thèmes, la maison Cornette de Saint Cyr organise des vacations autour de la mode et des acces-soires de luxe, en collaboration avec le cabinet d’expertises Chombert & Sternbach. Pour cette première vente bruxelloise, qui se déroulera le dimanche 17 novembre, le choix s’est porté sur la bagagerie vintage de luxe. Les Incontournables d’Hermès seront au rendez-vous : sacs, carrés de soie, montres, mis aux enchères à des estimations allant de 100 à 30.000 euros. Des pièces Chanel et Vuitton complèteront la sélection.Maison de vente Cornette de Saint Cyr, Chaussée de Charleroi, 89 - 1060 Bxlwww.cornette-saintcyr.be

Ouvert du mercredi au samedi de 11h00 à 18h30Avenue des Casernes 61 1040 BruxellesTel. 02/640 29 16info@frantzhemeleers.com

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Ecole anglaise. Mathew White Ridley (1837 – 1888). Portrait d’enfant.

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Complications horlogèresEn phase avec la lune ou avec les marées, à tourbillon, à répétition minutes ou à carillon. On appelle « complication horlogère » toute fonction autre que l’affichage de l’heure, des minutes et des secondes. Ce sont des modules mécaniques ajoutés au mouve-ment de la montre qui induisent un (très) haut savoir-faire tant dans la manufacture du calibre que dans le degré de finition du modèle.

Poinçon de Genève, 125 ansGenève fête le 125e anniversaire

de ce label érigé en standard d’excellence. Caractérisé par 3 conditions d’admission et 12 critères techniques, cet « AOC » est un gage rigoureux de savoir-faire artisanal, confirmation d’une mécanique nec plus ultra concer-nant tant le mouvement que la montre dans son ensemble.

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montres

1. Chronographe Oyster Perpetual Cosmograph Daytona Platinum ROLEX  

2. Montre Rotonde double Tourbillon CARTIER

3. Montre Ovale avec complication Panto-graphe (aiguilles télesco-piques qui se « plient » afin de suivre la forme elliptique du boîtier)  PARMIGIANI FLEURIER

4. Chronographe 5980 Nautilus en acier PATEK PHILIPPE c/o DE GREEF

5. Tourbillon Royal Oak extra-plat Squelette AUDEMARS PIGUET

Mécanique SANS LIMITES

A Genève, le Salon de la Haute Horlogerie confirme la bonne santé du marché des montres mécaniques à complications. Tant de génie humain concentré dans de si petits rouages qui acquiert, au fil du temps, une vraie valeur patrimoniale. Un « investissement » (presque) aussi rentable qu'une œuvre d'art. —par Raoul Buyle

Qu’est-ce qu’un homme demande à une montre mécanique ? Qu’elle soit un sujet d’émotion et non plus seulement un signe extérieur de richesse, répond d’emblée Jacques Wittmann (De Greef). Une montre mécanique donne tellement plus que l’heure : elle se transmet de génération en géné-ration, rythme les événements importants de la vie humaine…et contient un peu de toutes les personnes qui l'ont portée. « J'ai l'impression que quand on porte une telle montre au poignet, on est un peu éternel  », dit Jacques Wittmann. La pub pour la très prestigieuse manufacture Patek Philippe va même plus loin en exprimant cette vérité (peu commerciale) «  qu'on n'est jamais vraiment propriétaire d'une montre Patek - on en est simplement le gardien pour les générations futures ». L'outil survit à celui qui s'en sert.

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Alcool, caféine, nicotine, graisses saturées, colorants, microparticules polluantes… Toutes ces toxines accélèrent le vieillissement de nos cellules et affaiblissent nos résistances natu-relles. Résultats : fatigue, maux de tête, insom-nie, problèmes digestifs et/ou dermatologiques. D'où l'importance de mettre son corps au vert et le «décrasser» en interne avant l’arrivée de l’hiver. Pour une cure détox tout en douceur, on suit la méthode de Martine Fallon, consultante en diététique naturelle. Sa cure de 15 jours vise d’abord à amorcer un changement d’attitude ali-mentaire, histoire de retrouver illico presto ligne, vitalité…et même libido !

LES PRINCIPES DE LA CUISINE ÉNERGIE Primo, on passe au tout bio (ou aux aliments «  fermiers  » de très bonne qualité) pour arrêter de s’encrasser avec des résidus chimiques. On réduit les aliments trop acides qui oxydent notre organisme, comme les produits laitiers,

La diète cool DÉTOX

Pour se détoxifier avant l’hiver, Martine Fallon nous livre ses solu-tions et recettes pratiques, faciles et délicieuses qui nous rajeunissent les cellules, affinent notre silhouette et boostent notre énergie. En deux semaines chrono ! —Par Céline Pécheux

les sucres rapides, les graisses saturées et dénaturées, les céréales blanches, l’alcool, le café, les charcuteries, les préparations cuisinées industrielles, les fritures et protéines animales en excès, et on favorise les aliments basiques : légumes verts et graines germées, fruits de sai-son, amandes pelées, lait de riz, huîtres, œufs, riz complet, quinoa... Deuxio, on supprime le sucre, au moins pendant quinze jours, et par la suite on le limite aux seuls « jours de fêtes ».

EN PRATIQUE, ÇA DONNE QUOI ? Pour avoir la pêche toute la journée, on fait à chaque entrée de saison une diète « détox » de deux semaines en suivant les grands principes de la cuisine Energie:Au réveil : 1 verre d’eau tiède citronnée (jus de 1/2 citron bio) et 1 grand verre de jus pressé (pomme-carotte-gingembre).Au petit déjeuner  : 1 thé vert gingembre-citron et 1 crème Budwig ou 1 tartine de pain d’épeautre, avec de la purée d’amandes ou de

l’avocat écrasé + graines germées.À 10 heures  : 1 vitamine C naturelle (100 % acérola), du pollen ou encore de la spiruline d’eau douce pour rebooster l’organisme.Au déjeuner  : 1 potage de légumes vapeur et 1 assiette de riz complet ou de quinoa + des légumes cuits al dente + sauce crue à base d’huile d’olive. Attention! Toujours dissocier céréales et protéines : riz complet et légumes à midi, protéines animales et légumes le soir.À 16 heures  : 1 compote vapeur et quelques amandes.Au dîner : Potage vapeur ou velouté à l’ail.Poisson gras (3 fois par semaine), ou viande blanche (2 fois par semaine), ou 2 oeufs (1 fois par semaine), ou fromage de chèvre au lait cru, ou mozzarella de bufflonne (1 fois par semaine). Légumes al dente à volonté.À proscrire absolument  : Tous les sucres raf-finés avant, pendant ou après les repas! (On craque quand même de temps en temps pour un carré de chocolat noir 70%.) >>>

Croisières détox en Turquie Parallèlement à ses activités d’auteure (Martine Fallon a déjà trois livres à son actif), la diététicienne donne égale-ment des cours et des conférences un peu partout en Belgique. Mieux, elle organise des voyages et des « cures détox » chez elle, à Bouillon, ainsi qu’en Turquie sur un voilier magnifique litté-ralement labellisé « santé » (croisières thématiques d’une semaine). Au pro-gramme : cours de méditation, séances de yoga, bains de mer et franche décontraction à bord, sur fond de soleil et de cuisine énergie. Nirvânesque ! En une semaine, on en ressent déjà les bienfaits et on retrouve un tonus puissance 10 ! Nouveau : les cures détox de Martine Fallon sur une plage (de rêve) au Sénégal. Infos www.cuisine-energie.be

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Pour entamer une cure détox et aller droit au but dans les rayons de son magasin bio, on suit à la lettre la liste de courses de Martine Fallon : 1. Les bons acides gras : Contrairement à beaucoup de régimes minceur, la cuisine que prône Martine Fallon use et abuse d’huile d’olive bio (de 2 à 4 cuillerées à soupe par jour), pre-mière pression à froid. Et comme il est important de varier les bienfaits comme les plaisirs, on la mélange à d’autres huiles vierges bio comme l’huile de sésame, de courge et d’argan. 2. Le tamari : on booste ses sauces et caviars végétaux avec le tamari, une sauce soja fermen-tée, riche en protéines et en vitamines, sans glu-ten. Pas fous, les moines bouddhistes l’utilisaient déjà au XIIIe siècle ! Son plus ? La fermentation développe un acide lactique bénéfique pour la flore intestinale et l’assimilation efficace des nutriments. 3. Le bouillon végétal bio : pour donner de la saveur à ses potages et autres préparations, on

Trois recette « Biotiful »Oui, on peut manger détox et délicieux ! La grande « pourfendeuse belge de la malbouffe » nous le prouve avec 3 recettes faciles qui nous rendent plus belles.

> Crème Budwig aux graines germées (pour le matin)La veille, faites tremper à l’eau de source 2 cuillerées à soupe de graines de lin, 2 de pépins de courge, 2 de graines de sésame, 2 de graines de tournesol. A part, faites tremper 2 cuillerées à soupe d’amandes. Le matin, pelez les amandes, rincez les graines, mixez le tout avec 1 verre de lait de riz, 1 pomme ou 1 poire en morceaux, et 1 cuillerée à soupe de sirop d’érable.

> Sauce onctueuse au sésame et à la menthe (pour le midi)Mixer finement 6 c. à s. De jus de citron avec 6 c. à s. D’huile d’olive, 3 gousses d’ail vapeur, 6 c. à s. De purée de sésame et ½ tasse de feuilles de menthe. Servir avec des légumes grillés, une bouquetière de légumes ou une salade composée.

> Velouté détox à l’ail (pour le soir) Pelez 1 tête d’ail + 1/2, ôtez le germe. Faites-le bouillir 10 mn dans 50 cl d’eau. Ajoutez 1 oignon en rondelles + 1 coeur de fenouil en morceaux. Cuisez 5 mn. Blendez avec 2 cuillerées à soupe de crème fraîche de soja + 1/2 verre d’herbes (roquette, coriandre...).

utilise du bouillon végétal solide. « Son équiva-lent non bio, bourré de polluants, est une véri-table poubelle ! », ascène Martine Fallon. 4. Les céréales pauvres en gluten et légu-mineuses : le riz complet, le quinoa, le sarrazin et les lentilles composent la base idéale d’une lunch box pour accompagner des légumes et assurer notre apport en énergie, nutriments et protéines végétales. 5. Les oléagineux : des véritables petites bombes énergétiques que l’on dévore entières, en crème, caviar et légumaise. Avec un petit faible pour l’amande brune, la noix de cajou, la graine de lin et le sésame blond.6. Le citron : on en met partout ! Irremplaçable pour démarrer la journée et détoxifier le foie, on le déguste dans un verre d’eau chaude. Riche en calcium, cet aliment alcalin malgré son goût acide, neutralise l’excès d’acidité, source de fatigue, et vous donne un teint éclatant de santé. À condition d’être bio !

7. Les algues : fraîches conservées au sel ou déshydratées, préparées en tartare ou en accompagnement, les algues sont un concentré de minéraux, vitamines, acides aminés et oméga 3 qui fait décoller nos papilles comme notre énergie.8. Le kit d’épices aux vertus bienfaitrices : dans la cuisine, on organise un comptoir d’épices avec du curcuma (anticancer), de la coriande, du poivre rose et noir, du sel marin et du cumin pour mettre de la couleur et du goût dans tous nos plats.9. Le vinaigre : Pour rééquilibrer son PH et rehausser le goût de ses préparations, une touche de vinaigre de cidre ou de grenade, c’est tout bon!10. Les condiments : Ail, oignons, échalottes, gingembre, citronnelle et piments, sont les ingrédients “détox” indispensables à toujours avoir dans son placard.

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1. Croisière détox en Turquie

2. La crème « Budwig »

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Epuisé(e), lessivé(e), raplapla au début de l’hiver, sans compter qu’avec le printemps prochain, on a déjà envie de s’habiller plus léger. Pas de doute, c’est le moment d’une petite cure «  à fond la forme » à Agadir. Le « pampering », vous connaissez  ? Traduisez poupouning et pensez bébé pour comprendre les règles du jeu  : ça consiste à se faire chouchouter du cuir chevelu à la pointe des doigts de pied. Massages, drai-nages, détox, balnéo, relaxation, soins esthé-tiques, tonification, diététique… Il n’y a qu’à se laisser faire  ! D’abord il y a l’océan. Un soin à lui tout seul. Le spectacle de l’Atlantique est déjà un moyen de lâcher prise. Le Sofitel Aga-dir Thalassa Sea & Spa (désigné meilleur nou-veau Spa de luxe au Maroc par « Spa Awards TM) porte haut sa façade contemporaine mêlée de culture marocaine et permet d’en profiter au mieux depuis ses chambres ultraconfortables. Ici, la thalasso fait partie intégrante de l’hôtel. La déco de l’espace bien-être a été confiée, comme pour l’hôtel, à Didier Rey qui a voulu un espace

Marine, turquoise, outremer. Par chaque fenêtre, l’Atlantique dévoile un nouvel accord avec le ciel. Placée en bordure de l’océan avec pour seule lisière la plage de sable fin, le Sofitel Agadir Thalassa Sea & Spa propose une parenthèse « détox » bienfaisante. Au pays de l’or bleu. —Par Nina Van Pallandt

Parcours marin Profitez du bassin d’eau de mer chauffée à 32°C, idéal pour se relaxer, se stimuler et s’oxygéner : espace de nage à contre-courant, jets mas-sants, bassin froid, chemin de galets massant pour les pieds, etc. Prati-quez l’Aquagym ou l’Aquastretching (groupes de 5 personnes max) et Aquaforme (appareils de cardiotraining immergés pour s’entraîner en douceur sans faire souffrir ses articulations). Cours de natation aussi proposés.

Equilibre et FormeProgramme innovant personnalisé. Il s’adapte à vos besoins déterminés par une consultation avec le naturo-pathe et un bilan de condition physique avec le coach sportif pour des soins et des activités hautement ciblés. Remodelage de la silhouette, travail sur la forme et le tonus, apprentissage des clés pour un équilibre et un bien-être durables. 6 jours – 5 soins par jour

Evasion et beauté BerbèreUn voyage sensoriel autour de soins inspirés des traditions marocaines. Les oligo-éléments marins sont alliés aux soins thalasso et aux vertus des éléments dont sont extraits les différents produits utilisés pour les soins de beauté : argan, figue de barbarie, eau de fleur d’oranger, eau de rose, miel.

immaculé, blanc, épuré pour un repos total de l’esprit dans une saine ambiance zen. Comment adopter de bonnes habitudes sans boulever-ser trop profondément son quotidien, quel type d’alimentation, quelle activité physique prati-quer et à quel rythme ? Le Spa propose, dans le cadre de certaines cures, des consultations avec un naturopathe en début, milieu et fin de séjour. Un encadrement établi de concert avec le chef afin de pouvoir proposer des plats bien être, y compris au restaurant gastronomique (plats sans gluten, sans produits laitiers, végéta-riens). Le thérapeute utilise aussi les médecines douces et fait adopter à ses clients une hygiène de vie permettant de renforcer leur force vitale et, par là même, vous sentir plus en forme. Le coach sportif complète ce programme avec des séances adaptées en salle, sur la plage ou dans le parcours aquatique. Dans l’eau, notre corps est dix fois plus léger et donc prêt à s’assouplir et se muscler en douceur.infos : 02 643 50 02 - www.sofitel.com

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Il y a des hôtels qui brillent, s’éteignent et retournent dans l’oubli. D’autres qui ne sortent jamais de la mémoire, parce qu’ils sont le passé, l’avenir et le présent. La Mamounia, à Marrakech, est de cette famille-là. À l’instar de l'Oriental de Bangkok, le Raffles de Singapour, le Ritz de Paris, le Bauer de Venise… Winston Churchill y peignait, Hitchcock y tourna quelques scènes de L'Homme qui en savait trop, Maurice Ravel y a joué du piano, Marguerite Yourcenar y a écrit quelques-unes de ses plus belles pages… De Chaplin à Claude Lelouch, en passant par Jean Paul Gaultier, Elton John, Jacques Brel, Barbara Hendrix ou Hillary Clinton, le Gotha planétaire y a séjourné. Sans doute ont-ils trouvé là-bas, et le trouvent-ils encore toujours, cet équilibre parfait entre palace à taille humaine, intimité et luxe bien-faisant. Une adresse mythique, lovée à 5 minutes du cœur battant de Marrakech, qui, après 90 ans d’existence, revit plus fastueuse que jamais. Pour réinventer l'esprit des lieux, Didier Picquot, ex-directeur de l’hôtel, a fait appel à Jacques Garcia. Exit la surcharge Art déco et les dorures, place au raffinement de l'artisanat marocain et aux ambiances demi-teinte. La Mamounia a retrouvé sa splendeur d'avant la grande réno-vation (ratée) des années 80. Ce qui n’a pas changé : le jardin. Un éden évanoui entre le vert et le bleu où s'épanouissent palmiers royaux, pins d’Alep, oliviers centenaires, arbres fruitiers, jaca-randas et autres bougainvilliers. Sa magnificence royale augmente un peu plus le plaisir des hôtes à le visiter, aussi par sa taille (8 ha) que pour sa flore si particulière. C’est d’ailleurs de son jardin, « al mamoun » en marocain, que l’hôtel tire son nom. Ajoutons un service aux petits soins assu-rés par plus de 750 personnes. C'est peu dire que La Mamounia maîtrise l’art et la manière de bien recevoir.

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SENTIMENTAL PALACE Il était une fois…

La Mamounia. 90 ans déjà ! Un lieu mythique, à Marrakech, qui a eu l’élégance de se réinventer. Et chaque année, depuis 4 ans, le palace de rêve organise un Prix littéraire…pour mieux s’ancrer dans la réalité. —Par Raoul Buyle

Prix littéraire de La Manounia28 septembre. Dans le grand salon du palace marocain, un jury prestigieux, présidé par Christine Orban et Douglas Kennedy, attribue son prix littéraire 2013 à Rachid O, pour son roman « Analpha-bètes », paru aux éditions Gallimard. Ce prix, qui en est à sa quatrième édi-tion, désigne le meilleur roman franco-phone marocain. Rachid O décroche le prix, face une sélection exigeante qui

réunissait six autres romans : « Le bonheur conjugal », dernier opus de Tahar Benjelloun, « Amour nomade » signé Youssouf Amine Elalamy, « Infi-dèles » d’Abdellah Taïa, « Ombres sur l’amandier » d’Amina el Alami Alaoui, « Un amour fractal » de Ghizlaine Chraibi et, enfin, « L’épreuve de la passion » signé Mamoun Lahbabi.www.mamounia.com

L’ISURU, qui forme des urbanistes depuis 1947, organise depuis 2012 un Master en Urbanisme et Aménagement du Territoire.Cette formation s’adresse aux porteurs d’un diplôme de l’enseignement supérieur (baccalauréat de transition, master) et aux professionnels (formation continuée).

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Givenchy décline l’art d’être un gentle-man au temps présent. Un cocktail boisé néo-aromatique qui mêle la masculinité assumée du vétiver, la désinvolture de la mandarine verte et la courtoisie de l’encens, du cèdre et du patchouli. www.givenchy.com

L’illustrissime Maison Petrossian ouvre sa première boutique bruxelloise, au n°418 de la rue Vanderkindere à Uccle. L’occasion d’y savourer les caviars, les saumons fumés ou encore le tarama Maviar qui ont bâtis, depuis 1920, la renommée mondiale de cette maison familiale. Venez aussi découvrir ses dernières innovations telles que la « Flzur de Caviar », le « Papierusse » ou les « Eggxitings ». Á déguster sur place ou à emporter. La direction de la boutique a été confiée à Dimitri Bourrigault, ancien directeur du restaurant Petrossian New York, formé pendant 10 ans dans la maison-mère à Paris.www.petrossian.fr

NEW STATEMENT Choisissant la superbe et emblématique Galerie de la Reine à Bruxelles pour présenter son nouveau plan retail, Delvaux opère un statement créatif fort, combinant la richesse de son patrimoine avec une dimension contemporaine. Objectif : créer une tension entre le montré et le caché. Une nouvelle théâtralité qui met les sacs Delvaux très intelligemment en valeur.

Avec de nouvelles ouvertures à Paris et Londres, ainsi qu’en Asie et au Moyen-Orient, le développement du marché inter-national est une priorité. Le concept de la Galerie de la Reine sera reproduit partout dans le monde, aussi bien dans les bou-tiques de Delvaux en nom propre que les corners de grands magasins prestigieux.www.delvaux.com

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