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Plan de l’exposition

Le propos de l’exposition L’objectif de cette exposition n’est pas une simple présentation et étude d’animaux nocturnes. Ils occuperont certes une place prépondérante, mais il s’agit aussi de traiter « la nuit dans la nature » dans toute sa globalité en proposant une vision transversale et pluridisciplinaire de ce phénomène naturel. C’est une exposition immersive proposant une visite sensorielle aux ambiances fortes (lumineuses, sonores...) pour chacune des parties.Elle propose un voyage à la rencontre du ciel étoilé, d’une forêt avec ses habitants nocturnes en pleine activité, d’un espace de quiétude sur le sommeil et le rêve... avant de finir par les mythes et monstres de la nuit.

De nombreuses ressources et jeux sont disponibles en scannant les QR codes présents sur les panneaux de l’exposition ou sur le site internet : nuit.mnhn.fr

EXPOSITION ‘‘ NUIT’’ENSEIGNANTS DU 2ND DEGRÉ

ACTION PÉDAGOGIQUE ET CULTURELLE DÉPARTEMENT DES GALERIES PÔLE FORMATION DES ENSEIGNANTS DEPF

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PARTIE 1 - UNE NUIT À LA BELLE ÉTOILE Dans cette partie, il s’agit de redonner les bases d’une astronomie visible à l’œil nu : qu’est-ce que la nuit ? Comment reconnaitre les étoiles ? Pourquoi la lune change-t-elle de forme ? Mais aussi de découvrir la nuit sous un angle mystérieux et inquiétant pour certaines cultures.

1.1. Après le jour vient la nuitOù va le Soleil lorsqu’il se couche et disparaît derrière la ligne d’horizon ? Les Incas pensaient qu’après avoir plongé dans la mer à l’ouest, il nageait toute la nuit sous la terre pour se lever le matin à l’est. En réalité, le Soleil ne va nulle part, c’est la Terre qui tourne sur elle-même, entraînant cette alternance du jour et de la nuit qui rythme nos vies. Cet espace est illustré par certaines représentations mythologiques de la nuit et fournit les éléments scientifiques qui permettent de comprendre ce phénomène naturel.

Supports muséographiques : �Mobile Terre-Soleil illustrant la rotation de la Terre sur elle-même et autour du Soleil. �Vitrine d’objets représentants différents mythes illustrant l’alternance jour/nuit : Un Papyrus avec

Nout, déesse égyptienne / Une Allégorie de la Nuit évoquant Nyx, déesse grecque de la Nuit / Un Masque de Nuit africain / Chandra et Surya sur leurs chars, dieux de la Lune et du Soleil dans l’hindouisme /Rahu dévorant le Soleil, démon indou des éclipses.

�Deux dispositifs mécaniques permettent de comparer la durée de la nuit : -Selon la date (équinoxes et solstices) -Selon l’axe d’inclinaison.

1.2. Au clair de la luneComment expliquer que la Lune croît et décroît au fil des nuits ? Au Gabon, on racontait que le dieu Lune avait deux épouses : l’une oubliait de lui préparer ses repas et le faisait maigrir, puis l’autre, bonne cuisinière, le faisait grossir. Et ainsi de suite… A nouveau dans cette partie de l’exposition les mythes entrent en scène. Puis la lune, ses faces, ses phases et quelques uns de ses effets sont présentés.

Supports muséographiques : �Vitrine d’objets représentants différents mythes : Osiris / la vierge à l’enfant debout sur le croissant de Lune / Nalikateq, la

femme de la lune / Séléné / Chang’e déesse de la Lune. �Un morceau de Lune (de la Nasa) : fragment de 109 g provennant d’une roche de plus de 2 kg ramassée lors de la mission

Apollo 15. �Représentation graphique de la distance Terre-Lune à l’échelle et le temps nécessaire pour parcourir cette distance par

différents moyens (à pied, en voiture, en avion, en fusée). �Film d’animation sur l’origine de la Lune. �Surprise audiovisuelle : extrait du Voyage dans la Lune (1902) de Méliès. �Photos bannière des phases de la Lune. �Dispositif mécanique expliquant les phases de la Lune. �Photos grand format des deux faces de la lune aux apparences bien différentes. � Interactif : identifier et dessiner les taches de la face visible (cratères, plaines de basalte, etc.). �Vidéos sur les effets de la lune : Lune et marées, les effets de la lune sur les coraux.

©RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Les frères Chuzevillle

©Creative Commons / Tomruen

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Pollution lumineuse :L’homme a peur du noir. Il a donc cherché, au fil

des progrès techniques, à le faire disparaître… Depuis l’invention du réverbère, les éclairages urbains et

au bord des routes prolifèrent. Les astronomes sont les premiers à s’inquiéter : il y a de moins en moins d’étoiles visibles dans le ciel. On commence alors à

parler de pollution lumineuse.

1.3. Etoiles & CoDes milliers et des milliers d’étoiles : un spectacle magique qui a donné naissance à de nombreuses croyances et légendes. Pour les Navajos, tous ces petits points brillants étaient des galets que les animaux, à la demande du Grand Esprit, avaient placés dans le ciel lors de la création du monde.Les étoiles sont d’énormes boules de gaz qui brûlent pendant des milliards d’années. La plus proche de nous est le Soleil. Les autres étoiles de notre ciel sont bien plus loin, mais tout ce qui brille dans le ciel n’est pas forcément une étoile : l’étoile du Berger est une planète, c’est Vénus. Les étoiles filantes, n’en sont pas non plus, alors comment s’y retrouver ?Encore ici sont abordés des mythes, ceux du ciel étoilé. Dans ce ciel astronomique sont aussi décryptées quelques étoiles de notre galaxie, constellations, et planètes remarquables de notre système solaire.

Supports muséographiques : �Vitrine d’objets et de représentations de différents mythes sur les étoiles : Codex de Paris, Mexique / Kin’yô (Vénus), Japon/

Xolotl, divinité aztèque Doyô (Saturne), Japon/ Sothis, Egypte/ Amulette divinatoire batak, Sumatra, Indonésie/ Sommet de kudurru, Mésopotamie.

�Dispositif : grande projection issue du Stellarium.org pour voir la voute céleste. �Dispositif électro-mécanique : portion de ciel en LED montrant les étoiles à connaître. � Interactif : Comment retrouver les principales constellations ? � Interactif « Qui suis-je ? » : reconnaître les passagers du ciel : avion, satellite, étoile filante, soucoupe volante ! �Vitrine avec différentes météorites : sous loupe, et visibles à l’œil nu dont une à toucher ! �Ecran tactile sur l’image de Serge Brunier de la Voie lactée avec possibilité de cliquer sur différents objets célestes : constellations,

étoiles, planètes, galaxie, nébuleuse, amas, etc. contenant des photos de la Nasa sur ces objets. �Graphisme : la carte d’identité des planètes du système solaire �Vidéo : la taille des étoiles

©MNHN / B.Faye

LIENS AVEC LES PROGRAMMES SCOLAIRESSVT - Seconde - Thème 1 : La Terre dans l’UniversLa Terre est une planète rocheuse du système solaire. (Système solaire, étoile, planète, astéroïde, comète).

Physique - Collège et Seconde5° : Description simple des mouvements pour les sytème Soleil-Terre-Lune (Phases de la lune, éclipses)3° : Présentation succinte du système solaire2nde : Descrption de l’Univers : La Terre, le système solaire, la galaxie, les autres galaxies

Lettres - Collège6° - textes de l’Antiquité

- contes et récits merveilleux- initiation à la poésie (récits cosmogoniques, travail étymologique : nox/noct-, stella, hélios,...)

5° - récit d’aventures (De la Terre à la Lune de Jules Verne, ...)- poésie, jeux de langage (forme et signification)

3° (Latin) - Maîtriser le monde, science et superstition : art et sciences de la nature (l’astronomie)

Histoire - Collège et Seconde6° : La grèce des savants : Eratostène, Ptolémée5° : La révolution de la pensée scientifique : la vie et l’oeuvre de Galilée4° : Le mouvement des lumières : éclairer toute chose à la lumière de la raison2nde : Un nouvel esprit scientifique 16-18eme siècles, Galilée, pionnier de l’astronomie moderne

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PARTIE 2 - UNE NUIT DANS LA NATURECette partie, la plus importante spatialement, a pour objectif de mettre en valeur les collections du Muséum en montrant la diversité des animaux, mais aussi leurs différentes adaptations à la vie nocturne. Des îlots présentent de façon ludique et interactive les diverses adaptations selon différents sens : la vue, l’ouïe, l’odorat et les sixièmes sens… Elle permet également de révéler les enjeux de la pollution lumineuse.

La forêt de la diversitéLes animaux naturalisés sont disposés dans une forêt, au sol ou dans les arbres. Des cartels, vidéos et dispositifs ludiques donnent des informations sur leur mode de vie.

Quelques familles représentées : �Les rapaces nocturnes (chouettes et hiboux) : leur ouïe très fine, leur très bonne vision et leur vol parfaitement

silencieux les rendent particulièrement adaptés à la chasse nocturne. Pelote de réjection et panneau explicatif.

�Les marsupiaux : thylacine sous une vitre (sensibilisation aux espèces disparues) ; dispositif mecanique simple pour illustrer la notion de convergence entre marsupiaux et placentaires.

�Les reptiles nocturnes (serpents, crocodiles, tortues, geckos) : ils ont une mauvaise vue mais un bon odorat. Les serpents sont spécialement bien équipés pour ce mode de vie : ils détectent les vibrations, ils ont un deuxième nez - l’organe de Jacobson - et certains d’entre eux peuvent percevoir à distance la chaleur dégagée par les proies.

�Les engoulevents : ils chassent les insectes la nuit, aidés par leur très bonne vision. Ils les capturent en plein vol, leur large bec grand ouvert - d’où le nom d’engoulevent, « avaleur de vent ».

�Les chauves-souris : attention, elles ne pratiquent pas toutes l’écholocalisation !

�Les hérissons, musaraignes et compagnie : la vue n’est pas leur sens le plus développé, mais ils se rattrapent avec leur ouïe, leur odorat et leur sens du toucher. Des musaraignes ou des tenrecs pratiquent même l’écholocation ! Tandis que les hérissons et quelques autres se protègent par des piquants, les tatous et les pangolins ont adopté carapace ou écailles comme moyen de défense.

�Les rongeurs : C’est le groupe de mammifères nocturnes le plus important. En plus d’un odorat développé, ils ont souvent une bonne ouïe et de longs poils tactiles sur le museau. Autant d’outils pour se repérer dans l’obscurité et détecter l’ennemi à temps !

�Les poissons de nuit : il s’agit en général de poissons carnivores, solitaires et discrets, se cachant le jour. La nuit, ils détectent leurs proies en percevant à distance, grâce à leur ligne latérale, les plus infimes variations de pression ou mouvements de l’eau. Beaucoup ont également de grands yeux qui améliorent leur vision dans la pénombre, et certains sont capables d’utiliser les champs électriques pour trouver leur nourriture ou communiquer avec leurs congénères.

�Les primates nocturnes : les primates nocturnes sont habituellement solitaires, discrets et de petite taille, comparés à leurs cousins diurnes. Ils communiquent beaucoup par les odeurs et certains emettent des des ultrasons tandis que d’autres ont des yeux énormes...

�Les amphibiens de la nuit : certains amphibiens se repèrent aussi dans l’obscurité grâce à l’odorat et même grâce au champ magnétique terrestre. Trois objets à toucher (moulages) permettent de différencier crapaud, grenouille, rainette.

©MNHN / B.Faye

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�Les oiseaux migrateurs nocturnes : les deux-tiers des oiseaux migrateurs, habituellement diurnes, voyagent de nuit. Ils se repèrent à partir de la lumière du couchant, des odeurs, des étoiles, du paysage et même, pour certains, du champ magnétique terrestre.

�Les grands herbivores : glandes olfactives, tapetum lucidum, cris sonores sont autant d’atouts leur permettant de se repérer et de communiquer dans l’obscurité.

�Les suidés : leur peau nue est couverte de glandes olfactives variées et ils ont un odorat très performant.

�Les carnivores : ils ont une ouïe, une vision nocturne et un odorat bien supérieurs aux nôtres. Ils font un usage intensif des signaux odorants contenus dans leurs urines et fèces ou produits par leurs glandes anales. Les mustélidés et leurs cousines, les mouffettes, sont des champions dans ce domaine : le putois ou la mouffette puante portent bien leur nom !

�Les arthropodes : vitrines présentant papillons de nuit, «petites bêtes nocturnes» (autres insectes : blattes, sauterelles et grillons, phasmes), arachnides et myriapodes. Une diversité d’adaptations à la vie nocturne : camouflage, organes sensoriels très développés et hypersensibles (antennes, organes tympaniques sur les pattes), signaux chimiques odorants.

�Les ours : la plupart des espèces sont nocturnes et solitaires.

�Les fleurs qui s’ouvrent la nuit (vidéo) : les fleurs de nombreuses plantes s’ouvrent le soir et se referment le matin. Souvent blanches, elles se voient bien à la lumière de la lune. Les forts parfums, voire les odeurs de charogne, qu’elles diffusent attirent les pollinisateurs nocturnes, en particulier papillons et chauves-souris. Pour les fleurs du désert, s’ouvrir la nuit présente un autre avantage : elles se protègent ainsi de la chaleur et de la déshydratation.

Les pollutions lumineusesL’excès d’éclairage, qui produit du jour la nuit, envahit nos villes et nos routes. Il

entraîne des perturbations en cascades sur les animaux et même les plantes. Certains effets sont immédiatement visibles : oiseaux migrateurs et jeunes tortues désorientés, papillons tournant autour des lampadaires jusqu’à épuisement... Mais d’autres sont

plus insidieux et profonds : en modifiant l’alternance naturelle du jour et de la nuit, la lumière continuelle affecte l’ensemble des rythmes de vie journaliers et saisonniers.

Sur le plan technique, les réponses sont pourtant relativement simples. L’augmentation de la pollution lumineuse n’est pas inéluctable. La prise de conscience s’effectue et de

plus en plus d’initiatives sont prises.

Supports muséographiques : �Vitrine d’animaux de différents groupes victimes des pollutions lumineuses

�Petit dispositif multimédia pour agir simplement et individuellement

Ilot Vue - Voir ou être vu dans le noir…Même dans la nuit noire, il reste toujours un peu de lumière. Alors que nous avons le plus grand mal à distinguer quelques formes, beaucoup d’animaux nocturnes sont très à l’aise pour voir dans l’obscurité, et savent se faire voir à bon escient. Avoir de grands yeux spécialement sensibles fait souvent l’affaire et, si ça ne suffit pas, il y a toujours la possibilité de produire sa propre lumière...

Supports muséographiques : �Vitrine comparant la taille des globes oculaires sur des crânes d’animaux nocturnes ou diurnes �Dispositif visuel : comparer notre vision de nuit à celle des animaux nocturnes. � Illustration 3D facon diorama d’animaux nocturnes à tapetum à découvrir à la lampe torche. �Vitrine avec animaux (vers, poissons, coléoptères, larves) et champignons bioluminescents. �Vidéo d’espèces bioluminescentes. � Interactif sur les lucioles : retrouver son partenaire grâce à son code lumineux, en évitant de se faire

manger !

©MNHN / R.Bracco

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Ilot Ouie - Des oreilles dans la nuitDans l’obscurité et la quiétude de la nuit, l’oreille est un outil de choix pour percevoir son environnement et pour communiquer. Les animaux nocturnes, proies comme prédateurs, ont trouvé des solutions parfois étonnantes pour mieux entendre sans se faire repérer. Mais la médaille a son revers : se faire entendre attire le partenaire mais aussi le concurrent et pire, l’ennemi...

Supports muséographiques : �Vitrine : animaux nocturnes à grandes oreilles et repérage des organes tympaniques des arthropodes. �Vitrine avec loupe permettant de comparer des plumes de rapace nocturne et diurne. �Vitrine de spécimens et dispositif sonore permettant d’écouter, après avoir abaissé leurs fréquences,,

les sons de souris, microcèbes, grenouilles, sauterelles communiquant par des ultrasons. �Vitrine d’oiseaux qui chantent au crépuscule ou la nuit : rossignol, râle, merle, kakapo. �Vidéo : performances d’animaux nocturnes dans leurs vocalises : grenouilles, grillons…. �Dispositif « qui chante quoi » pour retrouver l’animal en photo et son chant : crapaud accoucheur,

brame du cerf, rossignol, grillons, etc.

Ilot Odorat - Des odeurs dans la nuitL’odorat est particulièrement efficace dans le noir. Voilà un sens intéressant pour un animal nocturne, d’autant plus que la nuit est favorable à la propagation des odeurs. La fraîcheur et l’obscurité préservent les molécules odorantes, qui se dégradent vite à la chaleur et à la lumière du jour. L’humidité favorise leur dispersion dans l’air, tandis que le vent plus faible et plus régulier permet une diffusion lente et régulière des odeurs. La nuit, faute d’utiliser ses yeux, on utilise son nez !

Supports muséographiques : �Vitrine avec un serpent tirant la langue et panneau explicatif sur l’organe voméro-nasal. � Interactif « dans la peau d’un serpent » : localiser une proie grâce aux molécules odorantes. �Vitrine de comparaison de la taille des antennes des papillons de nuit / papillon de jour. � Interactif permettant de retrouver les différentes positions des glandes olfactives sur certains de ces

animaux. �Dispositifs olfactifs variés : sentir des plumes de pétrel, le plancton, les odeurs des fleurs, le musc et

découvrir certaines odeurs perceptibles des arthropodes : odeur de vanille de la pyrale de la canne à sucre.

Ilot 6ème sens - Des sens qui nous sont étrangersCertains sens développés par les animaux nocturnes nous semblent extraordinaires : le sonar des chauves-souris, les fossettes thermiques des serpents, les organes électriques des poissons, la boussole des oiseaux, autant de « sixièmes sens » capables de performances étonnantes. Ils permettent de détecter les obstacles, localiser et capturer les proies, identifier les prédateurs, se défendre, s’orienter, communiquer, tout cela dans l’obscurité...

Supports muséographiques : �Dispositif avec caméra thermique permettant aux visiteurs de «voir» comme un serpent. �Vitrine d’animaux thermosensibles : crotale, python, vampire, punaises et moustiques. �Panneau montrant les composantes du champ magnétique terrestre. �Vitrine montrant différentes espèces d’animaux capables de détecter le champ magnétique

(saumon, papillons, petits oiseaux migrateurs, etc.) �Vitrine d’animaux nocturnes pratiquant l’écholocalisation : petites chauves souris insectivores,

guacharo des cavernes, roussette, musaraigne, tenrec zébré... �Dispositif sonore utilisant un « bat detector » pour identifier les ultrasons de quelques

chauves-souris. �Photos de tête de chauve-souris : têtes incroyables et méconnues des chauves-souris,

illustrant l’émission du son par le nez ou la bouche et la réception par les oreilles. �Panneau et vitrine sur différents animaux électro-sensibles : requin, poisson-

couteau, poisson-éléphant avec localisation sur silhouette des organes électrogènes et électrosensibles.

�Vidéos de chasse de l’anguille électrique et des communications de poissons-éléphants.

©MNHN / J.Munier

©CreativeCommons / O.Peles

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LIENS AVEC LES PROGRAMMES SCOLAIRES LETTRES - Collège et Seconde

5° Récits d’aventure / Poésie, jeux de langage / lecture-écriture : sorties nocturnes4° - le récit au XX° (nouvelle réaliste/fantastique)

- le lyrisme en poésie -> écriture : récit de nuit, point de vue d’un animal nyctalope3° - poésie dans le monde et dans le siècle (engagée et contemporaine)

- le récit XX°/XXI° (porteur d’un regard sur le monde) : problématique de la pollution lumineuse2nde - la poésie du XIX° au XX° siècle : du romantisme au surréalisme : motif poétique de la Nuit

SVT - Collège et SecondeNiveau BO Elements de l’exposition

6° Caractéristiques de l’environnement proche et répartition des êtres vivants

Animaux naturalisés et cartels

Le peuplement d’un milieuL’influence de l’Homme peut être : (…) indirecte sur le peuplement (aménagement du territoire).

Pollutions lumineuses

Origine de la matière des êtres vivantsTous les autres organismes [non chlorophylliens] vivants se nourrissent toujours de matière minérale et de matière provenant d’autres organismes vivants.

Animaux naturalisés et cartels

Partie transversale : diversité, parentés et unité des êtres vivantsLa diversité des espèces est à la base de la biodiversité. (…)Les organismes vivants sont classés en groupes emboîtés définis uniquement à partir des attributs qu’ils possèdent en commun

Animaux naturalisés et cartels

4° Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieuxL’Homme peut aussi influer sur la reproduction sexuée et ainsi porter atteinte, préserver ou recréer une biodiversité

Pollutions lumineuses

La communication nerveuse Un mouvement peut répondre à une stimulation extérieure, reçue par un organe sensoriel : le récepteur.

« Îlots » autour des modalités sensorielles

2nde La biodiversité, résultat et étape de l’évolutionLa biodiversité se modifie au cours du temps sous l’effet de nombreux facteurs, dont l’activité humaine.

Animaux naturalisés et cartels

©MNHN / B.Faye

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PARTIE 3 - UNE NUIT DE SOMMEILLorsque la nuit tombe, alors que certains animaux commencent à s’activer, d’autres vont se réfugier dans un endroit calme et sûr pour se reposer et dormir. Le sommeil ressemble à un état d’abandon, à la fois de bien-être et de vulnérabilité. C’est une période de récupération, mais aussi d’activité insoupçonnée, indispensable pour l’organisme. L’objectif est ici de mieux faire connaître ce phénomène biologique indispensable à la vie.

3.1. Chut, on dort…A la tombée de la nuit, les animaux diurnes vont rechercher de bonnes conditions pour passer la nuit, dans un lieu ni trop chaud ni trop froid, confortablement installés et en sécurité. Petit ou grand, proie ou prédateur, solitaire ou grégaire, chacun a sa stratégie : dormir groupé, dormir en équilibre, prêt à déguerpir à la moindre alerte, dormir pour certains en volant ou en nageant ou, pourquoi pas, faire son lit ! Cette partie de l’exposition abordera ce qui provoque le sommeil et ce qui le caractérise : en effet quand peut-on dire que l’on dort ?

Supports muséographiques : �Objet phare, le dortoir : Dormir ensemble, debout ou assis en équilibre, en se déplaçant, faire son lit, une vingtaine de

spécimens en position de sommeil. �Vidéo « dormir ensemble » sur les dortoirs d’animaux : étourneaux ou babouins en groupe, nurserie chez les manchots. �Vidéo sur le sommeil en se déplaçant : dauphins, canards, loutre de mer. �Vidéo de l’expérience de Michel Siffre sur l’horloge biologique, isolé 2 mois dans une grotte. �Arbre phylogénétique représentant les caractéristiques du sommeil pour chaque embranchement. �Vitrine présentant différents animaux ainsi que des informations sur leur sommeil : drosophile, abeille, perche, rainette, gerbille,

tortue, scorpion, passereau…

3.2. Le sommeil : comment ça se passe ?On sait que le sommeil permet à l’organisme de récupérer, mais les scientifiques n’ont pas encore percé tous les mystères de son fonctionnement… Ils savent cependant que le sommeil des oiseaux et des mammifères comprend deux phases : le ‘sommeil lent’, où l’activité du cerveau est « lente », et le ‘sommeil paradoxal’, où le cerveau est « paradoxalement » très actif et que l’on appelle souvent le « temps des rêves ». Ces deux phases du sommeil correspondent à deux états aussi différents l’un de l’autre que de l’état de veille.Cette partie aborde les phases, les cycles du sommeil et leurs successions, les rythmes variés dans le règne animal, le sommeil à toutes les étapes de la vie et le rêve.

©MNHN / B;Faye

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Supports muséographiques : �Panneaux graphique sur les phases du cycle du sommeil et sur la succession des cycles au cours d’une nuit �Petite fresque légendée caractérisant le sommeil d’une proie, d’un prédateur, d’un herbivore, d’un carnivore, d’un domestique,

d’un sauvage, d’un petit, d’un grand. �Dortoir de bébés animaux en train de dormir : renardeau bébé de chien des buissons, chevreau, caneton, poussins. �Vidéo d’interview de chercheur expliquant les différentes hypothèses sur le rôle du rêve. � Illustration montrant les aires du cerveau activées ou inhibées pendant les rêves. �Panneau graphique illustré sur le sommein au cours de la vie.

3.3. Chacun son sommeilLe sommeil de chaque individu dépend de ses caractéristiques biologiques, de son histoire personnelle, de ses habitudes de vie. Cet espace traite du sommeil de l’homme d’une façon légère et ludique. Seront également abordées les pollutions lumineuses qui peuvent troubler le sommeil avant de basculer vers d’autres troubles qui trouvent racines dans l’existence de personnages fantastiques…

Supports muséographiques : �Dispositifs interactifs pour tester son sommeil : Eléments perturbateurs du sommeil/ Banque de rêves où les visiteurs pourront

raconter leurs rêves. �Panneaux questions + réponses sur le sommeil humain

LIENS AVEC LES PROGRAMMES SCOLAIRESSVT 4eme - La communication hormonaleCette partie de l’exposition peut être un prétexte pour poursuivre un travail en classe sur la notion d’hormone (ex : mélatonine, sérotonine).

LETTRES - Collège et lycée6° - textes de l’Antiquité

- contes et récits merveilleux- initiation à la poésie (diversité formelle), travail étymologique (quies/quiet ; somnos..)

5° - poésie, jeux de langage (forme et signification)4° - le lyrisme en poésie : la nuit, le sommeil comme motif poétique (rapport à l’inspiration, à l’amour)

3° - le récit XX°/XXI° (regard sur le monde) : récit dystopique où l’homme ne dort plus/ ne rêve plus

2nde - la poésie du XIX° au XX° siècle : du romantisme au surréalisme (le rêve = source d’inspiration)

Tle (Grec) - Interrogations scientifiques : la médecine, le rêve

©MNHN / R.Bracco

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PARTIE 4 - DANS LA PÉNOMBRE DE LA NUITL’objectif est ici de proposer une sortie d’exposition culturelle et poétique. La nuit et son obscurité, ses mystères, le sentiment d’insécurité qu’elle provoque ont nourri l’imaginaire de l’homme. L’exposition fait ici appel à l’humour et au jeu pour dédramatiser le sujet.

Les monstres de la NuitLe croquemitaine, monstre du placard Il existe des croquemitaines dans le monde entier sous des formes et des noms très variés. Support muséographique : panneau, vidéo et projection d’ombres au mur.

Le Vampire et la chauve-sourisLa chauve-souris n’a pas inspiré le mythe du vampire, c’est le vampire qui a donné son nom à certaines chauves-souris. En effet, au 18ème siècle, alors que la légende du suceur de sang était très à la mode, Linné et Buffon, célèbres naturalistes, baptisent deux chauves-souris « vampires ». Pourtant, toutes les chauves-souris ne sont pas des vampires ! Sur près de 1 200 espèces, 3 seulement se nourrissent de sang de divers animaux.Support muséographique :

�Grimoire : manuel de vampirologie (définition, histoires autour des vampires). �Vitrine : Chauves-souris naturalisées, fac-similé d’ouvrages, Histoire naturelle du Comte

de Buffon, le kit du tueur de vampires.

Le loup-garou On retrouve des mythes racontant la transformation de l’homme en un animal dangereux dans de nombreux pays. En Europe, le « garou » a pris la forme d’un loup, car c’est le plus féroce dans notre culture. Mais la faune n’est pas la même partout et chaque culture s’est ainsi inventé son propre « garou » en fonction de l’animal le plus craint de la région.Support muséographique : Dispositif : Grimoire : les origines du loup garou.

Les ombres de la nuit…Au coeur de la nuit, une ombre prend vite un aspect menacant.Support muséographique : Dispositif de projections et de jeux d’ombres : le visiteur pourra lui-même créer des ombres amusantes et jouer au loup-garou.

©MNHN/B.Faye

© Domaine public

LIENS AVEC LES PROGRAMMES SCOLAIRESLETTRES - Collège et 1ère

6° - textes de l’Antiquité- contes et récits merveilleux- initiation à la poésie (diversité formelle) : récits merveilleux sur le loup-garou (Ovide, Pétrone), figure du Croquemitaine

5° (Latin) - Histoires et prodiges d’animaux : monstres et métamorphoses (loup-garou)4° - le récit au XX° (nouvelle réaliste/fantastique) : les figures du vampire, du loup-garou, du croquetmitaine

1° pro - Du côté de l’imaginaire : comment l’imaginaire joue-t-il avec les moyens du langage, à l’opposé de sa fonction utilitaire ou référentielle ?

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COMMENT TRAVAILLER PAR COMPÉTENCES DANS L’EXPOSITION (SOCLE COMMUN)

Compétence 1 - La maîtrise de la langue françaiseConnaissances et capacités Élément du socle exigible Supports ou activités

possibles

Lire Dégager l’idée essentielle d’un texte lu, manifester sa compréhension de textes variés

Cartels, textes et supports vidéo de l’exposition

Ecrire Copier un texte sans erreur, Rédiger un texte bref, cohérent, construit en paragraphes, correctement ponctué, en respectant des consignes imposées

Compétence 2 - La pratique d’une langue vivante étrangère (niveau A2)Connaissances et capacités Élément du socle exigible Supports ou activités

possibles

Lire Comprendre le sens général de documents écrits, savoir repérer des informations dans un texte

Cartels, textes et supports vidéo de l’exposition

Ecrire Ecrire un message simple

Compétence 3 - Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologiqueConnaissances et capacités Élément du socle exigible Supports ou activités

possibles

Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des problèmes

Rechercher, extraire et organiser l’information utile

Cartels, textes et supports vidéo de l’exposition

Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale ou technologique, démontrer,

Formuler une hypothèse ; établir un lien de causalité ; confronter une hypothèse aux informations recueillies au cours de la visite

Savoir que le vivant présente une unité d’organisation et une diversité.

6ème et 2nde : Connaître la biodiversité des êtres vivants rencontrés dans le milieu

Partie 2 : Déterminer et classer les organismes.

Connaître les principales caractéristiques de la Terreet de l’organisation de l’univers.

Programme de 2nde Partie 1 : identifier les différents objets visibles la nuit.

Mobiliser ses connaissances pour comprendre des questions liées à l’environnement et au développement durable

Pas de précisions particulières Pollutions lumineuses : Montrer comment l’Homme peut porter atteinte ou préserver la biodiversité.

Compétence 5 : Lire et utiliser différents langagesConnaissances et capacités Élément du socle exigible Supports ou activités

possibles

Lire et employer différents langages : textes – graphiques – cartes - images

Pas de précisions particulières Cartels, textes et supports vidéo de l’expositionRestitution sous forme de texte – croquis etc…

Compétence 7 - L’autonomie et l’initiativeConnaissances et capacités Élément du socle exigible Supports ou activités

possibles

Être capable de mobiliser ses ressources intellectuelles et physiques dans diverses situations

Être autonome dans son travail Pas de précisions particulières

Faire preuve d’initiative S’impliquer dans un projet individuel ou collectif, Savoir travailler en équipeManifester curiosité, créativité, motivation, Savoir prendre des initiatives et des décisions