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RAPPORT D’ACTIVITE 2014 Editorial 29 000 jeunes diplômés sont aujourd‘hui en recherche d’emploi à Paris 1 . Cette période de transition, de plus en plus fréquente dans des parcours professionnels, génère de l’isolement, de la perte de confiance en soi, du découragement… Elle est aussi synonyme pour nous de « gaspillage de compétences ». C’est la raison pour laquelle nous avons créé COJOB – Collectif Jobeurs en janvier 2014, une structure qui rassemble ces jeunes, qui développe leur réseau, les encourage dans leur recherche et leur permet de rester actifs et utiles. COJOB- Collectif Jobeurs est une association loi 1901 qui a pour but de valoriser et de dynamiser la période de recherche d’emploi des Jobeurs : jeunes diplômés d’un niveau bac + 3 et plus, de moins de 35 ans. Début 2014, nous étions deux dans l’aventure, soutenue par nos amis membres de notre premier Conseil d’Administration. En décembre 2014, nous avions accompagné 80 jobeurs ; rassemblé autour de nous 40 partenaires éclectiques et impliqué une vingtaine de bénévole au sein de COJOB. L’année 2015 est celle du développement et de la croissance par le biais de l’autofinancement, de la création d’autres antennes et du renforcement de l’activité de cosearching (décrite ci-dessous). Clémentine Bouyer et Marie Grimaldi 1 Etude AFIJ Jeunes Diplômés 2013

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RAPPORT D’ACTIVITE 2014

Editorial

29 000 jeunes diplômés sont aujourd‘hui en recherche d’emploi à Paris1. Cette période de

transition, de plus en plus fréquente dans des parcours professionnels, génère de

l’isolement, de la perte de confiance en soi, du découragement… Elle est aussi synonyme

pour nous de « gaspillage de compétences ». C’est la raison pour laquelle nous avons créé

COJOB – Collectif Jobeurs en janvier 2014, une structure qui rassemble ces jeunes, qui

développe leur réseau, les encourage dans leur recherche et leur permet de rester actifs et

utiles.

COJOB- Collectif Jobeurs est une association loi 1901 qui a pour but de valoriser et de

dynamiser la période de recherche d’emploi des Jobeurs : jeunes diplômés d’un niveau

bac + 3 et plus, de moins de 35 ans.

Début 2014, nous étions deux dans l’aventure, soutenue par nos amis membres de notre

premier Conseil d’Administration.

En décembre 2014, nous avions accompagné 80 jobeurs ; rassemblé autour de nous 40

partenaires éclectiques et impliqué une vingtaine de bénévole au sein de COJOB.

L’année 2015 est celle du développement et de la croissance par le biais de

l’autofinancement, de la création d’autres antennes et du renforcement de l’activité de

cosearching (décrite ci-dessous).

Clémentine Bouyer et Marie Grimaldi

1 Etude AFIJ Jeunes Diplômés 2013

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SOMMAIRE

1- ACTIVITES

Les Rendez-vous COJOB avant octobre 2014

La Promotion COJOB

- Description

- Objectif

- Réalisations 2014

- Impact

Le Cosearching

- Description

- Objectif

- Réalisations 2014

- Impact

Evénements

- Apérotafs

- Soirée d’inauguration

Formations

- Offre de formation

- Calendrier 2014 des formations

2- VISIBILITE

Forums

Prix

Articles

3- NOS PARTENARIATS

Entreprises (mécénat de compétences et/ou financement)

Acteurs de l’emploi et de l’insertion professionnelle

Acteurs institutionnels

Acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire

4- PERSPECTIVES 2015

5- ANNEXES

Le Dico Cojob

Les articles

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1- ACTIVITES

Les « rendez-vous COJOB » avant octobre 2014

Dans l’attente d’un local, nous avons déployé notre activité dans différentes Maisons des

Associations de Paris. Tous les mardis, nous organisions des Rendez-vous COJOB pour

développer et rassembler une communauté de Jobeurs.

De mai 2014 à Septembre 2014 : 17 journées organisées dans les Maisons des

Associations du 2ème, 11ème et 18ème arrondissements. Participation de 55 jobeurs dont

30 golden Jobeurs (c’est-à-dire qui ont retrouvé un emploi depuis)

La promotion COJOB depuis le 21 octobre 2014

Depuis le 21 octobre 2014, COJOB est installé à Jourdain (19ème) dans des locaux de

95m2.

- Description de l’activité

Une dizaine de jobeurs sont reçus à plein temps pendant un mois, du mardi au vendredi

de 9h45 à 18h. Durant cette période, ils continuent leur recherche d’emploi bénéficient

d’ateliers collectif et participent par groupe de 2 ou 3 à des « Prestations de Service

Solidaire » (PSS).

Une PSS est une mission de bénévolat de compétences au service d’un Jobooster (une

association, un jeune entrepreneur ou une TPE locale).

Programme du mois :

Semaine 1 : cohésion du groupe, ateliers collectif sur le réseau, la motivation et la

présentation, création des groupes pour chaque PSS.

Semaines 2,3,4 : recherche d’emploi le matin et Prestations de Services Solidaires

(bénévolat de compétences) l’après midi

Une simulation d’entretien et un rdv de coaching individuel par mois avec deux

professionnels bénévoles.

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- Objectifs

Ce mois booster permet aux Jobeurs de lutter contre l’isolement, d’organiser sa

recherche d’emploi, d’améliorer se outils, d’acquérir de nouvelles compétences en les

mettant au service de la société, de développer son réseau, afin de mieux vivre cette

période de transition.

Les PSS permettent également d’aider les joboosters dans leur développement et leur

rayonnement local.

- Réalisations 2014

Nombre de promotions : 2

Promotion 1 : « Les Pionniers » du 21 octobre au 14 novembre

Promotion 2 : « Les Cosmonautes » du 25 novembre au 19 décembre

Critères de sélection : Bac +3 et plus, Moins de 35 ans, Motivation

Nombres de Jobeurs reçus pendant les deux promotions: 25

Formation des Jobeurs :

80% des jobeurs ont un niveau Bac+5 et plus.

4

1

19

1

Niveau de Formation des Jobeurs

Bac+3 Bac+4 Bac +5 >bac+5

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Prestations de Services Solidaires (PSS) Réalisées : 9

Joboosters (bénéficiaires des PSS) : 5 associations et 3 jeunes entrepreneurs

Description des PSS :

- Recherche de partenariat (Tout Benv : Association Œuvrant pour le développement du Bénévolat)

- Plaquette de communication (ci-dessous) (Nenufar : Start Up Concepteur de couvertures de fosses à lisier)

0

1

2

3

4

5

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7

No

mb

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Formation des Jobeurs

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- Plan de communication/Plaquette et Prospection Commerciale (Lendosphère : start up de financement participatif pour des projets d’énergies

renouvelables)

- Supports de communication / Refonte de Site internet (Prometerre : TPE Production de vin biodynamique, www.prometerre.com)

- Création Base de Données / Elaboration d’un dossier de Crowdfunding (Prometerre : TPE Production de vin biodynamique)

- Traductions d’articles / Rédaction Newsletter / Proposition flyer (InfoBirmanie : Association pour information et plaidoyer sur les droits de

l’homme en Birmanie)

- Etude d’Impact/ Conseils et Propositions sur les outils d’évaluation (Cresus : Fondation Education Budgétaire)

- Prospection Ecoles pour Appel à Projet / Rédaction de courriers de présentation / Suivi de la communication pour un événement (Mind The Gap : Association Lutte contre la précarité Etudiante)

- Stratégie Commerciale : Conseils et plaquette à destination des grandes entreprises (COJOB : Association pour valoriser et dynamiser la Recherche d’emploi des

Jeunes diplômés)

- Impact

Retour à l’emploi accéléré

Nombre de Golden Jobeurs (Jobeurs ayant retrouvé un emploi) au 15 janvier 2015 : 12

soit 48%

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Pour les Golden Jobeurs, le temps de recherche d’emploi après leur intégration à COJOB

est divisé par 7, comme l’indique le graphique ci-dessous.

Taux de satisfaction des Jobeurs : 100% !

A la fin de chaque Promotion, les jobeurs remplissent un questionnaire de satisfaction et

peuvent laisser des commentaires. En voici quelques uns :

« COJOB c'est un peu une deuxième famille. C'est se serrer les coudes quand la

motivation n'est pas là. C'est pouvoir partager ses joies et peines avec des

gens qui comprennent ce qu'on ressent. C'est retrouver une vie sociale entre

8h et 18h, quand tous tes potes sont au boulot et que t'es tout seul à galérer

sur ton modèle de lettre de motivation. »

« COJOB c’est avoir des journées de travail structurées. Prendre un

engagement vis à vis des autres jobeurs et de la structure, ça me redonne la motivation de me lever le matin. »

« COJOB m'a enrichi: j'ai plus d'amis, plus de confiance, plus de motivation! »

0 100 200 300 400

2

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11

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Nombre de jours de recherche

No

mb

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e G

old

en J

ob

eurs

Temps de recherche d'emploi

A partir de l'intégration COJOB

Temps de recherche d'emploiavant COJOB

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« Je ne vois que du positif. J'ai vraiment passé un mois super. L'accueil était

très agréable, l'ambiance toujours positive et dans l'entraide ».

« L'ambiance "promo" est un

vrai atout! On se suit et on se

réseaute encore et toujours »

« COJOB permet d'élargir son réseau et ses horizons.

S'investir dans cette association permet de justifier et de valoriser sa période de "transition" auprès

des recruteurs mais c'est aussi un moyen de ne pas perdre le fil en continuant à mettre ses compétences au service de projets : c'est stimulant !

Pour résumer, je dirais que COJOB, c'est joindre l'utile (la recherche d'emploi, les PSS) à

l'agréable! »

Le cosearching

Le cosearching a pris forme en novembre 2014 suite à la fin de la promotion 1 et au

constat du nombre de jeunes intéressés par COJOB. C’est une activité hors-les-murs qui

nous permet de toucher un public plus large que la promotion.

- Description

Tous les quinze jours, des groupes de cosearching sont formés : ces groupes autonomes

sont constitués de 6 personnes dont un référent. Le référent se charge d’organiser des

temps de cosearching (8 matinées pendant 15 jours) dans des tiers lieux (cafés,

bibliothèques…).

Création des groupes de Cosearching au sein du COSPACE

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Cosearching au sein de la Maison des Associations du 2ème arrondissement

- Objectifs

En plus de lutter contre l’isolement, de trouver un cadre, ces groupes facilitent les échanges

de « bons plans », de bonnes pratiques et l’organisation d’activités communes autour de la

recherche d’emploi ou du bien être (forums, conférences, sports, musées etc.)

- Réalisations 2014

Nombre de Cosearchers : 24

Profils : 90% bac+5

- Impact

Une émulation collective, de l’entraide, le développement d’un réseau et un partage

d’expériences entre Cosearchers.

85% des Cosearchers s’engagent à nouveau après une première session.

Nombre de Golden Cosearcher : 2

Taux de Satisfaction des Cosearchers : 100%

« Je voulais vous remercier pour ce super concept de co-searching co-boosting que vous avez mis en place. Après vous avoir rencontrées lors d'une aprèm ESS, j'avais fait partie d'un petit groupe de

chercheurs pendant 15 jours en novembre dernier...

C'était sympa et efficace et c'est dans cette période que j'ai trouvé du boulot! »

« Je ne vois que des points positifs. Je n'ai pas été une cosearcheuse pendant

longtemps et c'était avant les premières promo. Mais j'ai beaucoup apprécié

de pouvoir être dans un cadre avec d'autres jeunes dans la même situation »

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« L'ambiance est excellente, ce que j'ai adoré dans le co-searching c'est le rythme : matinée

rigoureuse à postuler et après-midi culture et conférence pour réseauter. »

Evénements

- Les Apérotafs

Tous les mois, la promotion de Jobeurs organise une soirée qui rassemble tout le réseau

des Jobeurs (Golden Jobeurs, Cosearchers, futurs Jobeurs), ainsi que des personnes

extérieures, contacts réseau intéressants, pour les autres Jobeurs.

Deux apérotafs ont été organisés en 2014 le 13 novembre et le 11 décembre 2015. Ces

deux événements ont rassemblés 60 personnes (Jobeurs, Golden Jobeurs et Contacts

Réseau).

- La soirée d’Inauguration du COSPACE

Cette année nous avons pu rassembler nos partenaires et nos bénéficiaires au cours

d’une soirée d’Inauguration de nos locaux le 18 décembre dernier. L’occasion de

permettre à chacun des acteurs de se rencontrer et de développer son réseau. Nous

étions une centaine. La fondation Accenture, la Fondation TOTAL (nous remettant le Prix

TOTAL Survey en tant qu’association ayant eu le plus de vote de la part de leurs

collaborateurs), l’Atelier Ile-de-France, la mairie du 18eme arrondissement, la

délégation interministérielle de l’Outre-Mer et la Maison des Associations du 2ème

arrondissement étaient représentées.

Soirée d’Inauguration 18 décembre 2014

Formations

- Offre de formation

Nous avons développé 3 ateliers en 2014 que nous avons construits grâce à notre

expérience dans COJOB et que nous adaptons en fonction de nos publics :

Atelier Présentation - Savoir se présenter dans différents contextes et capter l’attention de son interlocuteur

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Atelier Réseau - Développer son réseau pour se rendre visible, mieux connaitre le marché et découvrir les offres cachées Atelier Organiser ma recherche d’emploi - Dynamiser et valoriser sa période de recherche d’emploi

- Calendrier des Formations 2014

7 Mai 2014 : Organiser sa Recherche d’Emploi Maison des Entreprises et de l’Emploi

du 14e

10 juin 2014 : Organiser sa Recherche d’Emploi L’Atelier (Centre Régional de

l’Economie Sociale et Solidaire)

19 juin 2014 : Se présenter Forum Emploi des Jeunes au 104

2. VISIBILITE

Forums

Juin 2014 : Stand et animation d’un brainstorming Forum JEUN’ESS du CIDJ

Juin 2014 : Forum des Jeunes Diplômés au 104

Octobre 2014 : Stand Forum Paris Pour l’Emploi Place de a Concorde

Novembre 2014 : Stand Forum Pro Jeunesse au CIDJ

Forum Emploi des Jeunes Diplômés au 104

Prix

Lauréat 2014 Appel à Projet Région Ile-de-France « Projets Innovants Economie

Collaborative »

Coup de Pouce 2014 – Fondation Accenture « Skills to Succeed »

Prix du Projet Solidaire de l’Année – Fondation TOTAL

Prix TOTAL Survey – TOTAL

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Articles – Interviews

« La Gen’ Y s’engage » en mai 2014

http://lagenysengage.blogspot.fr/2014/05/rencontre-avec-clementine-bouyer-

et.html

« L’assoc du mois » en décembre 2014 sur Paris.fr

http://www.paris.fr/associatifs/associations/l-assoc-du-mois-cojob-collectif-

jobeurs/rub_9225_actu_151711_port_22517

Le collaboratif pour dynamiser et Valoriser la période de recherche d’emploi des

jeunes

https://www.keycoopt.com/blog/2014/07/01/parcours-de-coopteur-marie-

grimaldi-co-fondatrice-de-cojob-le-collaboratif-pour-dynamiser-et-valoriser-la-

periode-de-recherche-demploi-des-jeunes/

Défi-métiers

http://www.defi-metiers.fr/temoignages/cojob-lassociation-qui-dynamise-la-

recherche-demploi-des-jeunes

Youphil

http://www.youphil.com/fr/article/07862-concours-crearif-entreprendre-autrement-

entrepreneurs-sociaux-ile-de-france?np=0&ypcli=ano

L’Atelier

http://www.atelier-idf.org/ressources/breves/2015-02-16,clementine-et-marie-

trouver-un-job-en-collectif-cojob.htm

(Les articles se trouvent en annexe)

Page Facebook : 500 likes

3- PARTENARIATS

Entreprises (mécénat de compétences et/ou financement)

- EDF (Mécénat de Compétences) - ACCENTURE (COJOB Lauréat Coup de Pouce pour la Fondation « Skill to Succeed ») - TOTAL (Coup de Pouce Collaborateur + Prix TOTAL Survey, COJOB Lauréat du vote

des collaborateurs) - GENERALI (Mécénat de Compétences) - ACCURACY (Mécénat de Compétences)

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Acteurs de l’emploi et de l’insertion professionnelle

- Maison des Entreprises et de l’Emploi (14ème arrondissement) - Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle (BAIP) Paris Descartes et BAIP Nanterre - IMS-Entreprendre pour la Cité - NQT (Nos quartiers ont des talents) - Fondation Face - CIDJ (Animation d’Ateliers et mise à disposition de locaux) - Jobmakers - Institut du Service Civique

Acteurs institutionnels

- Ministère de l’Egalité des Chances Outre Mer (Convention en cours) - Région IDF (COJOB Lauréat de l’appel à Projet Economie Collaborative/ Subvention

de 25000 €) - Mairie de Paris (soutien financier et opérationnel) - Maisons des Associations du 2ème, du 18ème, du 20ème - Mairie du 18ème - Mairie du 11ème

Acteurs de l’Economie sociale et solidaire

- Paris Initiative Entreprendre (Apport de fonds associatif : prêt de 10000€) - L’Atelier (Centre de ressources IDF Economie Sociale et Solidaire – soutien

opérationnel) - Couveuse EPICEAS – Projets 19 (Accompagnement) - Pro Bono Lab (Mécénat de Compétences) - MakeSense - Planète d’Entrepreneurs (en coworking dans nos locaux)

4- PERSPECTIVES 2015

La promotion COJOB

Continuer l’activité de l’antenne Paris 19. Nous souhaitons accueillir 120 jobeurs en 2015. Ouverture d’une Seconde antenne à Paris ou en province en fonction de la communauté de potentiels Jobeurs développée à partir du cosearching.

Cosearching

Développement de la méthodologie afin d’autonomisation les groupes de Cosearching.

Création une plateforme web

Implantation nationale (tour de France des grandes villes)

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Evénements

Continuer les Apérotafs.

Réalisation d’événements de plus grande échelle « GOCOCO PARty » (GOlden Jobeurs,

COsearchers, COjobeurs, PARTners)

Formations

Démultiplication d’animations d’ateliers

Développement d’une offre de formation auprès des professionnels (en cours avec le

CIDJ)

Professionnels, Responsables et Solidaires

In Jobeurs We Trust !

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5- ANNEXES

- Le Dico COJOB

Apérotaf : afterwork entre jobeurs et les collaborateurs d’entreprise, d’associations… un

moment informel et convivial!

BigBoosters : entreprises, donateurs, mécènes qui supportent COJOB

COJOB : collectif jobeurs (voir « Jobeur »)

COSPACE: THE local

Cosearcher: Membre adhérent de l’association qui appartient à un groupe de cosearching

Cosearching (groupe de ): Groupes de maximum 6 personnes, créés à partir du

COSPACE, qui durent 15 jours. Chaque groupe organise des échanges d’expériences, des

temps de recherche (dans des cafés, bibliothèques, chez des partenaires), des challenges

réseaux, des activités.

Golden Jobeur : jobeur qui a trouvé un travail

(co)Jobeur : jeune en recherche d’emploi, niveau bac+3 et plus, moins de 35 ans, motivé,

compétent et bon esprit

Jobooster : associations, jeunes entrepreneurs ou petite entreprise, de moins de 5

salariés, ayant besoin d’un coup de pouce dans leur activité.

PSS : Prestation de Service Solidaire, mission réalisée par un ou deux jobeurs, à partir

des locaux de COJOB pour mobiliser ses/ leurs compétences au profit d’une association

ou une petite entreprise.

Silver Jobeur: jobeur qui a repris une formation , a trouvé un CDD de courte durée ou

trouvé un stage

- ARTICLES

GEN’Y BLOG – Le 21 mai 2014

Rencontre avec Clémentine Bouyer et Marie Grimaldi : Fondatrices de Co-Job

Pour vous, j'ai rencontré Marie Grimaldi et Clémentine Bouyer, les fondatrices de Co-Jo.

Elles sont revenues sur leurs parcours professionnels et la naissance de leur projet : Collectif Jobeurs.

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Vous pourriez vous présenter et retracer votre parcours avant la création de Co-Job.

Je m'appelle Clémentine j'ai été diplômée de l'école de psychologues praticiens. Je suis donc psychologue clinicienne depuis 2010. J'ai travaillé dans l'accompagnement: auprès de personnes handicapées, de jeunes dans un projet au Liban. J’ai aussi travaillé dans le milieu de la justice et dernièrement pendant un an et demi au Service d’Aide aux Victimes En Urgences (l'ADAVIP). J’ai monté mon cabinet de psychologue clinicienne à côté de ça à temps partiel. Et puis j'ai eu envie de me tourner vers l'accompagnement vers l'emploi, je me suis formée au coaching.

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Je m’appelle Marie, j’ai été diplômée de Sciences Po en 2008, je voulais devenir programmatrice télé et après un stage finalement j’ai découvert que ce n’était pas ce qui me plaisait. J'ai changé plusieurs fois d’orientation... j’ai cherché longtemps ! Finalement je me suis spécialisée dans les ressources humaines et je me suis intéressée de très près aux missions handicap dans les entreprises, j’ai fait un stage de 6 mois chez Bouygues et après j’ai travaillé pendant 2 ans et demi dans une association qui accompagnait les jeunes élèves et étudiants handicapés dans la définition de leur projet et leur insertion professionnelle. Ce qui était intéressant c’est qu’on travaillait autour de la RSE (Responsabilité Sociétale de l'Entreprise) puisqu’on était financé et on travaillait main dans la main avec des grandes entreprises. J’ai eu envie d'autre chose, de travailler à nouveau dans l'accompagnement dans un cadre différent donc je suis partie.

Comment vous vous êtes rencontrées ?

On se connaît depuis qu’on est en 6ème, 17 ans ! On s’est retrouvées en période de recherche d’emploi toute les 2 en même temps et à postuler au même poste. On s’est dit qu’on pourrait aller rencontrer les RH ensemble. Finalement on s'était trompées d'endroit et on s’est retrouvées dans un café en train de discuter de la recherche d’emploi, de ses difficultés. On a réalisé que nous avions des profils vraiment différents mais complémentaires. Surtout, on a fait le constat qu’il y avait plein de jeunes comme nous et qu’il manquait clairement de structures attirantes pour les jeunes ! On aimerait que cette période de transition soit plus « utile », permette de développer des compétences, de mieux définir son projet professionnel et de rester actif.

Comment est née l’idée Co-Job ?

CoJob est justement né de ce constat là (évoqué dans la question précédente). La petite anecdote c’est qu’on était à un forum sur l’économie sociale et solidaire (forum Convergences). On c’était dit : « bon on se bouge, on va essayer de trouver un boulot là-bas ! » Résultat, on s’est retrouvées, on ne sait toujours pas comment au sein d’un atelier pour jeunes entrepreneurs et on était les 2 seules à ne pas avoir de projet et on nous a demandé de participer toute une après-midi. On a donc participé à cet atelier et on est rentrées chez nous en continuant notre recherche d’emploi et puis après un entretien un peu difficile on se retrouve autour d’une bière un peu déprimées en se disant que ce n’était pas possible d'être nulles comme ça du jour au lendemain alors qu’il n’y a pas si longtemps que ça on avait un bon poste, on était respectées dans notre boulot, on avait des choses à se dire le soir.

C’était surtout le gaspillage de compétences et la perte de confiance en soi qui était frustrant et on s’est dit que ce n’était pas possible et qu’il fallait faire quelque chose.

On a donc rappelé Pierre M. qu’on avait rencontré pendant l’atelier du forum et on lui a présenté notre idée de structure d’accompagnement pour les jeunes diplômés, il ne nous a pas vraiment donné son avis mais nous a orienté vers plein d’autres personnes et c’est comme ça que la machine s’est lancée ! Au début on a continué à chercher un travail et puis on s’est vite rendu compte que si on voulait que ça fonctionne il fallait s’y mettre à temps plein, un mois plus tard c’était devenu notre job : on est des entrepreneurs sociales.

Quel est le principe de Co-Job ? Comment ça fonctionne ?

Pour l’instant c’est encore à l’état de projet car on n’a pas de local mais ça ne saurait tarder !

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Le principe est de recevoir 10 à 12 Jobeurs par mois (jeunes en recherche d’emplois, minimum bac +3 et moins de 35 ans) et de leur proposer un rythme d’entreprise: de 10h à 18h du lundi au vendredi. Il y aura 30 heures d’ateliers collectifs par mois, 38 heures de recherche d’emploi individuelle, (on appelle ça du co-searching) et des Prestations de Services Solidaires, c’est à dire que ce sont des petites missions faites pour des associations ou des jeunes entrepreneurs locaux.

On veut que les Jobeurs puissent s’engager dans CoJob et d’une certaine manière montrer leur motivation et tout ce qui n’est pas sur le CV. C’est à dire montrer à un recruteur que durant la période de recherche d’emploi, il a été utile pour une association, une petite boite…

Pourquoi créer ça sous la forme d’une association et non d’une entreprise ?

La forme associative nous correspondait plus, il y avait quelque chose d’intéressant qui était la gestion désintéressée et le côté gouvernance partagée. On s’est entourée d’un conseil administration de 13 personnes qui sont principalement des amis, on est une vingtaine et ce qui est génial c’est qu’ils ont leurs mots à dire.

Comment faites-vous pour vous financer du coup ?

On veut à terme, dans 2 ans, s’autofinancer. Aujourd’hui on demande surtout des subventions publiques, notamment avec un appel à projet de la région qui pourrait beaucoup nous aider, il y a également la mairie qui nous soutient énormément. Nous avons également des subventions privées, par des fondations d’entreprises qui seraient des partenaires pour faire des conférences métiers, des rencontres entre Jobeurs et collaborateurs.

On aimerait que les prestations de services solidaires s’ouvrent vers les PME quand on connaîtra mieux les Jobeurs après un an d’expérience et dans ces cas-là on pourrait demander aux PME de participer aux frais de gestion de l’association.

Dans une optique similaire, on pense à devenir un canal de sourcing intéressant pour les entreprises et pourquoi pas, sans devenir chasseur de tête, faciliter le recrutement, proposer des profils intéressants.

Quel est votre valeur ajoutée par rapport à d’autre plate-forme de recherche de travail ?

L’environnement, le lieu, le cadre et la philosophie: être actif ! On est la seule structure proposant d’accueillir les gens pendant un mois en temps plein, de garder l’esprit « entreprise », de s'organiser dans sa recherche et surtout de créer une cohésion avec un engagement autour de causes communes.

On est parti du constat qu’on a fait, c’est à dire qu’on ne veut plus être isolé, on ne veut plus avoir de rendez-vous toutes les 3 semaines. Il y a des structures qui existent déjà mais nous finalement on est jeunes et on propose ce qu’on aimerait avoir.

Est ce que vous songez à étendre CoJob sur le plan national en créant des antennes en province ?

Oui ça on y a beaucoup pensé ! Dès qu’on arrive à trouver un système d’autofinancement satisfaisant. L’année qu’on va vivre va servir d’ajustement et si on y arrive, on a déjà des gens sur-motivés pour monter des antennes à Nantes, Lyon et Bordeaux aussi.

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L’autre idée c’est les pépinières d’entreprises et les incubateurs. Ce sont des jeunes entrepreneurs qui ont besoin de coups de pouce et s’il y avait une petite antenne Co-Job dans chaque pépinière et incubateur ça serait génial. On travaillerait tous dans ces cas là pour donner un nouveau souffle à notre pays, un nouveau souffle jeune !

Mais avant tout il faut avoir notre local, se créé une identité, se faire connaître et reconnaître.

En un mot définiriez vous la génération Y ?

On peut en mettre 2 ?! Solidaire et Innovante ! Erwann Brion

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PARIS.FR - Le 17 décembre 2014

L'assoc' du mois : COJOB - Collectif Jobeurs

Cojob (pour "Collectif Jobeurs") est une jeune association parisienne qui a pour mission de

valoriser et dynamiser la période de recherche d'emploi de jeunes diplômés de moins de 35

ans. Elle le fait de manière innovante. La plus visible est l'utilisation d'un vocabulaire

spécifique mais ce n'est pas le plus important... car elle prône aussi le donnant-donnant entre

chercheurs d'emploi et associations ou petites entreprises.

L'association Cojob est née du projet de Marie Grimaldi et de Clémentine Bouyer qui ont

décidé de créer une structure qui accompagne les jeunes diplômés en recherche d'emploi. Idée

qui a germé au moment de leur propre recherche et qui a mûri pour se concrétiser en janvier

dernier. Toutes deux ont des expériences professionnelles complémentaires, l'une est

notamment spécialisée dans les RH (Ressources Humaines), l'autre est psychologue

clinicienne.

Elles ont imaginé ce qu'elles auraient bien voulu avoir, savoir et rencontrer quand elles

cherchaient du travail.

L'idée de Cojob est simple : rendre la période de recherche d'emploi - qui peut être longue,

isolante et engendrer parfois des situations compliquées - valorisante, dynamisante et créatrice

de liens.

Pour qui et avec qui ?

Dans l'aventure Cojob, on compte trois acteurs principaux en plus de l'association :

- les Jobeurs (jeunes en recherche d'emploi, niveau bac+3 et plus, moins de 35 ans). Ils

deviennent ensuite des Golden Jobeurs quand ils ont trouvé un emploi.

- les Joboosters (petites associations, jeunes entrepreneurs ou très petites et moyennes

entreprises ayant besoin d'un coup de pouce dans leur activité le temps d'une mission de

bénévolat de compétence de courte durée).

- les BigBoosters : entreprises, donateurs, mécènes qui supportent Cojob.

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Comment ?

En rassemblant par groupe de 8 à 12 personnes en recherche d'emploi du lundi au vendredi de

10h à 18h durant un mois dans un local convivial appelé Cospace.

Ils bénéficient ainsi :

- de temps de recherche individuelle dans un espace de "coworking".

- d'ateliers collectifs et individuels autour de la recherche d'emploi. Par exemple, des "ateliers

réseaux" avec des challenges organisés chaque semaine.

- de temps de rencontres et d'échanges avec des collaborateurs d'entreprises partenaires.

- de Prestations de Services Solidaires (PSS) auprès de petites associations et petites

entreprises locales afin de mobiliser les compétences des Jobeurs.

Cette dernière activité proposée est du donnant-donnant : le Jobeur réalise pour le Jobooster,

petite association ou petite entreprise, une mission de courte durée en faveur d'un projet

solidaire. Cela permet au Jobeur de découvrir le secteur non-marchand ou de l'entreprenariat,

de développer des contacts, de mobiliser ses compétences, de développer son savoir-faire et

de rester actif.

A la sortie de ce mois "Cojob", les Jobeurs sont accompagnés jusqu'à leur retour à l'emploi.

Un Jobeur qui a trouvé un emploi devient Golden Jobeur et continue à faire partie de la

communauté Cojob. Il peut parrainer un Jobeur et participer aux évènements.

Cojob propose aussi, depuis peu, des groupes de "cosearching" en dehors de ses locaux. Ils

sont destinés aux jeunes en recherche d'emploi (bac+3 ou plus, moins de 35 ans) qui veulent

être accompagnés et ne plus être seuls. Chaque groupe s'engage sur deux semaines et se réunit

quatre matinées par semaine. Ils auront lieu dans les Maisons des Associations des 2e, 18e et

19e arrondissments.

En juin dernier, l'association Cojob a été lauréate de l'appel à projets "Soutien aux projets

socialement innovants - économie locale et collaborative" lancé par la Région Ile-de-France.

Ce sont elles qui en parlent le mieux !

Clémentine Bouyer et Marie Grimaldi, co-fondatrices de Cojob

"Nous avons élaboré notre projet en novembre dernier et l'association est née en janvier. Nous

n'avons trouvé un local qu'au début du mois d'octobre. Sans les Maisons des Associarions

nous n'aurions sans doute pas pu fédérer autant de monde autour de nous ni nous lancer

sereinement dans notre action.Nous avons démarré nos activités à partir d'avril dans la Maison

des Associations (MDA) du 18e arrondissement qui nous a accueillies pendant tout le

printemps avec les MDA des 2e et 11e arrondissements. Nous avons pu organiser grâce à

elles des ateliers sur une journée entière et donner une existence concrète à Cojob. Nous

avons toujours été extrêmement bien reçues et soutenues. Leurs directeurs et la directrice

adjointe de la MDA 18 ont été à l'écoute de nos besoins et nous ont même ouvert des pistes de

réflexions quant à nos activités, nos potentiels partenaires etc. Les MDA sont un centre de

ressources intéressant et riche pour les habitants en soif de découvrir la vie associative de leur

quartier. Elles sont aussi un poumon pour les associations qui n'ont pas forcément les moyens

ou l'opportunité d'avoir un espace qui leur soit propre."

Claire Teissèdre, adjointe au directeur de la Maison des Associations (MDA) du 18e

arrondissement

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" La MDA 18 a fait connaissance avec Cojob dès la naissance de la structure. Nous avons

encouragé ses fondatrices à inscrire leur association à la MDA 18 pour bénéficier de tous les

services offerts avec un accompagnement qui s'est décliné sous différentes formes : conseils

sur le montage de projet, réservations de salles pour démarrer les actions... Cette association

très active a démontré très rapidement toute son utilité et son engagement auprès des jeunes

diplômés à la recherche d'un premier emploi. Les MDA des 18e, 2e et 11e arrondissements

ont servi de "tremplin" avec succès à l'ascension de Cojob, maintenant implantée dans le 19e

arrondissement."

Infos pratiques :

L'association Cojob vient d'emménager 11, rue Delouvain dans le 19e arrondissement de

Paris. Elle s'adresse à tous les "Jobeurs" franciliens. Si cela vous concerne :

- vous pouvez vous rendre à la prochaine réunion d'information qui a lieu le mardi 16

décembre à 16h au local de l'association.

KEYCOOPT – Le 1er juillet 2014

[Parcours de coopteur] Marie Grimaldi, co-fondatrice de Cojob – Le collaboratif pour dynamiser et

valoriser la période de recherche d’emploi des jeunes

Nouveau parcours de coopteur, consacré cette fois à Marie Grimaldi et son projet Cojob.

L’idée ? Dynamiser et valoriser la période de recherche d’emploi des jeunes. Comment ?

Grâce à un dispositif d’accompagnement collaboratif et l’utilisation de leurs talents et

compétences dans des projets solidaires. Le temps passé à la recherche n’est ainsi plus perdu !

Les explications de Marie sur ce projet qui vient d’être désigné parmi les lauréats d’Île-de-

France dans le cadre de l’appel à projets dédié aux projets socialement innovants.

Bonjour Marie. A vous jouer, présentez-vous !

Marie Grimaldi, co-fondatrice de Cojob

Je m’appelle Marie Grimaldi, j’ai 28 ans, je suis Nantaise et diplômée de Sciences Po Paris.

Comme beaucoup de jeunes, j’ai cherché longtemps ma voie. Je me suis finalement

spécialisée en ressources humaines et plus spécifiquement dans tout ce qui concernait les

missions handicap. J’ai travaillé un temps sur ce sujet dans une filiale de Bouygues

Construction, avant d’entrer en tant que salariée, chargée de mission, au sein d’Arpejeh

(Accompagner la réalisation des projets d’études des jeunes élèves et étudiants handicapés).

Cette association, fondée par SFR, LVMH, Air France et RTE, est composée de 40 grandes

entreprises. Le lien social était déjà moteur pour moi, mais c’est là, dans ce mélange entre

gens de l’entreprise, jeunes en situation de handicap et réseau de l’éducation nationale que j’ai

eu cette révélation : c’est comme ça, en rassemblant une palette de personnes et de référents,

qu’on parvient à faire avancer les choses en matière d’accompagnement individuel. Après un

break qui m’a permis de me consacrer à ma passion, le théâtre, je suis retourné sur le marché

du travail. C’est là que je me suis retrouvée confrontée à la difficulté que partagent beaucoup

de jeunes qui cherchent à l’heure actuelle. C’est long, ça prend du temps, et ça nous met dans

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des situations compliquées, isolantes, qui découragent, et ce indépendamment du background

qu’on peut avoir. C’est comme ça que j’en suis arrivé à la création de Cojob.

Parlez-nous un peu de cette idée

Mon associée, Clémentine Bouyer, et moi nous connaissons depuis la 6e. On s’est retrouvé en

recherche d’emploi au même moment, à postuler, qui plus est, sur un même poste. La

situation était assez décourageante. Ayant toutes les deux une appétence pour les questions

d’accompagnement et d’insertion professionnelle, nous avons alors imaginé ce que nous

aurions aimé avoir comme structure pour nous accompagner à ce moment-là. Pour tous les

jeunes, et ils sont nombreux, qui sont en recherche d’emploi, il y a un vrai besoin de se

rassembler, de ne plus être isolé, de continuer à mobiliser ses compétences, à être actif, pour

ne pas perdre confiance en soi et retrouver un cadre de travail. Notre idée a donc été de créer

une méthode d’accompagnement assez qualitatif, qui soit aussi du donnant-donnant.

Clémentine est psychologue clinicienne de formation. Nos approches sont donc très

complémentaires. Nous étions d’accord pour dire que toutes ces jeunes énergies et toutes ces

compétences qui sont laissées, entre guillemets, à l’abandon pendant ces mois dédiés à la

recherche d’un travail, c’est un vrai gaspillage. Nous avons donc réfléchi à un moyen de les

valoriser.

D’où la création de Cojob. Comment ça marche concrètement ?

Cojob (pour “Collectif jobeurs”) a donc pour but de valoriser et de dynamiser la période de

recherche d’emploi de ceux qu’on a appelés les jobeurs. Notre cible est constituée de jeunes

qui ont plus de Bac+3 et moins de 35 ans. Nous incluons les jeunes diplômés, pour peu qu’ils

aient une expérience professionnelle de moins de trois ans. L’accompagnement que nous

proposons dure un mois. L’objectif est d’ouvrir notre local en septembre avec la première

promotion de jobeurs. Une douzaine d’entre eux seront accueillis chaque mois. Les jobeurs

s’engagent à venir tous les jours de 9h à 18h pour retrouver un cadre. Au cours de ce mois

Cojob, plusieurs activités leur seront proposées. D’abord du co-searching, c’est-à-dire de la

recherche d’emploi, mais en open-space et en équipe. Il y aura aussi des temps d’atelier

collectif, pour leur donner des outils qui leur permettront d’être plus efficaces dans leur

recherche d’emploi. On parlera ici de coaching, de l’affirmation de soi. Des ateliers réseaux

assez concrets avec des challenges seront organisés chaque semaine. Le troisième axe est

constitué des prestations de services solidaires. Nous sommes là dans l’idée de mobiliser ses

compétences, dans le donnant-donnant dont je parlais plus tôt. Les jobeurs réaliseront pour

une petite association ou un jeune entrepreneur une mission qui correspond à leurs

compétences et à leur envie.

Quel intérêt ont les jobeurs à se mobiliser pour ces missions ?

Le développement du réseau ! Cela permettra aussi à certains de découvrir le secteur non

marchant, ou l’entrepreneuriat. Il y a également un quatrième axe, qui vise à développer les

contacts avec les entreprises. Chaque mois est ainsi organisée une conférence métier avec un

professionnel qui vient parler de son secteur, de son métier. Un apéro-taf est également

organisé par les jobeurs eux-mêmes – ça fait un peu partie de leur mission. Le principe : un

after-work pour les jobeurs et les différents acteurs de Cojob, à la fois des professionnels

d’entreprises partenaires, les gens des associations et les anciens jobeurs.

Quel est votre modèle économique ?

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Nous sommes une association. Pour les deux premières années nous avons recours à des

subventions publiques et des dons privés et des fondations d’entreprises. Comme beaucoup

d’associations, nous ne faisons pas payer énormément le public bénéficiaire. Un jobeur devra

ainsi régler des frais d’adhésion annuels de 30 euros, avec la possibilité de participer à deux

promotions. Notre objectif à terme est d’arriver à de l’auto-financement. Nous pourrions par

exemple devenir un organisme de sourcing, notamment pour les TPE/PME. Cela donnerait à

ces entreprises de la visibilité auprès des jeunes diplômés, et répondrait à leur besoin de

rapprochement de cette cible. Les profils des jobeurs sont intéressants. A la fois responsables,

qualifiés, compétents et assez dynamiques, les jeunes qui viennent chez nous ont une touche

particulière puisqu’ils s’engagent pendant un mois à réaliser une mission, bénévolement.

Parlons un peu de Keycoopt maintenant. Comment avez-vous découvert notre projet et

qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir coopteur ?

J’ai connu Keycoopt par une amie qui était à Sciences Po Lille, à qui on avait fait part d’un

événement organisé pour les diplômés par Keycoopt. Je suis allé voir sur le site et j’ai envoyé

un message. Je trouve le concept hyper intéressant. Il y a une étude de 2013 qui demandait

aux jeunes quel était leur premier frein dans la recherche d’emploi. Un pourcentage important

citait le manque de réseau. Nous pensons qu’il est effectivement important de pouvoir être

identifié par des pairs et de toucher des contacts qui puissent permettre d’accéder à l’emploi,

pas plus facilement mais de façon plus personnalisée. Ça nous paraît même essentiel. Ce que

je trouve génial, c’est que Keycoopt a formalisé ce qui se faisait déjà de manière informelle,

et qui touchait finalement beaucoup moins de monde. Là vous permettez à plus de personnes

de bénéficier de la recommandation. Je crois que c’est une approche assez anglo-saxonne,

essentielle pour permettre au recruteur d’avoir confiance, et au candidat de se retrouver dans

un processus de recrutement où il sera peut-être un parmi des milliers mais où il aura une

réponse et une façon d’être pris en compte plus humaines.

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Défi-Métiers- Le 10 décembre 2014

Cojob, l'association qui dynamise la recherche d'emploi des jeunes

Cojob est un "collectif de jobeurs" qui accompagne les jeunes en recherche d'emploi. Il a

accueilli dans ses locaux parisiens sa première promotion au mois d'octobre.

« Nous essayons de rendre positive la période de recherche d’emploi. »

Qu’est-ce que Cojob ?

Cojob est une association qui a vocation à dynamiser et à valoriser la période de recherche

d’emploi, destinée à des personnes de niveau bac + 3 ou plus, âgées de moins de 35 ans.

Dans le cadre de Cojob, une promotion de 12 personnes se retrouve durant un mois, du lundi

au vendredi de 10 h à 18 h, dans un cadre accueillant. Cela permet de sortir de l’isolement,

de créer une émulation de groupe, et constitue aussi une période où l’on continue à être

actif et en lien avec le monde du travail. En effet, il va être proposé aux "jobeurs"

accompagnés de mobiliser leurs compétences au service d’associations ou de jeunes

entrepreneurs.

Quelle est la spécificité de l’accompagnement proposé par Cojob ?

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Notre objectif est que les personnes enclenchent une dynamique différente dans leur

recherche d’emploi. Il s’agit notamment de reprendre confiance en soi, d’oser aller vers les

autres pour solliciter son réseau. Nous essayons de rendre positive la période de recherche

d’emploi. Nous avons un cadre accueillant, qui ressemble à une entreprise. Ce cadre est

important, met dans un état d’esprit différent, alors que les lieux dans lesquels sont accueillis

les demandeurs d’emplois sont généralement assez "tristes". De la même manière, nous

préférons parler de "jobeurs", plutôt que de chômeurs, qui est un mot horrible, ou même de

demandeurs d'emploi. Les personnes que nous avons accompagnées et qui ont trouvé un

emploi sont des "golden jobeurs". Nous en avons eu quatre dans la première promotion.

Celles qui ont repris une formation ou trouvé un stage sont désignées comme des "silver

jobeurs".

Pouvez-vous nous décrire ce que sont les "prestations de service solidaire" proposées par Cojob ?

Les membres de nos promotions doivent effectivement effectuer des "PSS". Il s’agit de

missions bénévoles, proposées par Cojob ou par les "jobeurs" eux-mêmes, au service de

petites associations, de jeunes entrepreneurs ou de start-up. La dernière promotion a par

exemple pu travailler pour le lancement d’une campagne de crowdfunding pour un

producteur de vin en biodynamie, recherché des partenariats pour une association

d’accompagnement de réfugiés, ou encore participé au lancement d’une plateforme de

financement participatif pour des projets de développement durable. Chaque mission est

effectuée par groupe de quatre. Cela permet de renforcer l’effet "réseau", de mobiliser ses

compétences, et éventuellement de valoriser ensuite cette expérience sur son CV.

Donnez-vous aussi des conseils pour la recherche d’emploi ?

Pendant tout le mois, les "jobeurs" reçoivent un accompagnement à la recherche d’emploi.

En individuel, une coach est présente, qui peut les aider par exemple à préparer des

entretiens de recrutement ou à rédiger leurs lettres de motivation. Des ateliers sont aussi

organisés en collectif, pour "booster" sa recherche d’emploi au quotidien. Il y a par exemple

des "challenges réseau", pour développer son réseau professionnel, des ateliers sur

l’affirmation de soi, et des ateliers plus classiques sur le marketing de la recherche d’emploi.

Cojob est-il gratuit et ouvert à tous ? Comment s'y inscrire ?

Nous organisons une réunion d’information une fois par mois et mettons en ligne sur notre

site un questionnaire qui permet de postuler à une de nos promotions. Hormis les conditions

d’âge et de qualification, Cojob est ouvert à tous. Il ne faut pas avoir une spécialisation

particulière ni avoir nécessairement le statut de demandeur d’emploi. L’enthousiasme et la

motivation sont les premiers critères de sélection. Les personnes retenues doivent ensuite

adhérer à l’association, pour un montant de 30 euros. Ce n’est donc pas gratuit, même si le

prix reste abordable, afin de susciter l’engagement des personnes accompagnées.

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L’ATELIER- le 5 février 2015

Ces sept entrepreneurs sociaux vont changer l'Île-de-France !

L'Atelier et ses partenaires ont remis les prix du concours CréaRîF Entreprendre autrement

2015. Les lauréats - sept entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire innovants - ont été

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dévoilés sur le Salon des entrepreneurs. Ces innovateurs sociaux apportent des solutions

originales pour mieux vivre ensemble, rendre la ville plus durable, ou encore pour faciliter

l'insertion professionnelle. Présentation de ces porteurs de projet qui vont changer l'Île-de-

France...

Les lauréats

COJOB : Innover pour favoriser l'accès à l'emploi de jeunes

Prix « BGE PARIF » : Innovation Emploi - Porteuses de projet : Marie GRIMALDI et Clémentine BOUYER

COJOB entend dynamiser et valoriser la période de recherche d'emploi des jeunes diplômés.

Cette association leur permet de se rassembler, reprendre confiance en eux, rester actifs et

développer leurs réseaux afin de favoriser leur accès/retour à l'emploi. L'action de COJOB

s'appuie sur des promotions d'un mois. Pendant cette période, un groupe de 8 à 12 jeunes

venant de 10h à 18h du mardi au vendredi, partage un espace de co-working, bénéficie

d'ateliers collectifs et individuels autour de la recherche d'emploi, s'investit dans des

prestations de services solidaires auprès de petites associations et petites entreprises locales et

rencontre des collaborateurs d'entreprises partenaires.

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L’ATELIER- Le 16 février 2015

Clémentine et Marie : trouver un job en collectif !

Elles sont jeunes, (sur)diplômées et pourtant elles ne trouvent pas de travail. Malgré tout,

Clémentine et Marie ne se laissent pas abattre et cherchent à développer une solution contre le

brutal et banal problème du non-emploi. Face à la solitude, pourquoi ne pas miser sur le

collectif ? Le défi COJOB est lancé !

Les problèmes identifiés par Clémentine et Marie

Le chômage des jeunes est une réalité. Avec ou sans diplôme, on note un allongement

significatif de la durée de recherche entre le diplôme et le premier emploi. Le découragement

gagne une jeunesse désabusée par un marché en crise. Compétentes et volontaires, ces

personnes entrent néanmoins dans le cercle vicieux du chômage : isolement, perte de

confiance en soi, éloignement du marché de l'emploi, etc. Face au gaspillage de talents et à la

solitude de ces demandeurs d'emploi, Clémentine et Marie ont décidé de prendre le taureau

par les cornes et de chercher une solution collective et active.

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La solution imaginée par Clémentine et Marie : COJOB

De cette question émerge une idée, puis un projet. Elles décident, en octobre 2013, de

rencontrer les chargés de mission de l'Atelier : pour faire le point et trouver les moyens de

mettre en œuvre ce projet. « Et tout s'enchaîne vite : l'Atelier nous encourage à continuer, les

rencontres se suivent, les conseils affluent, les premiers obstacles apparaissent, disparaissent,

réapparaissent, re... bref, COJOB avance! ».

Pour dynamiser et valoriser la période de recherche d'emploi des jeunes diplômés, qu'elles

appellent les Jobeurs (bac +3 et + et - de 35 ans), elles mettent en place COJOB. Cette

association permet aux Jobeurs de se rassembler, reprendre confiance en eux, rester actifs et

développer leurs réseaux afin de favoriser leur accès ou leur retour à l'emploi. Chaque mois,

COJOB accueille un groupe de 8 à 12 Jobeurs venant de 10h à 18h du mardi au vendredi.

Ensemble, ils partagent un espace moderne et convivial au sein duquel ils bénéficient de

soutien, d'ateliers collectifs et individuels de recherche d'emploi, d'un réseau. Ces jeunes

talents s'investissent également dans des prestations de services solidaires auprès de petites

associations et petites entreprises locales et rencontrent des collaborateurs d'entreprises

partenaires.