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0620chiffres-clés et commentaires »
transparence et ouverture
Table des matières
Avant-propos
01 | Conseil d’Administration de Febelfin et Comité Exécutif
02 | Febelfin et ses membres Membres
ABB
BEAMA
UPC
ABMB
ABL
Membres adhérents ayant un statut particulier
Banksys
Euronext Bruxelles
Conseil d’agrément des Agents de change
Isabel
Belgian Venturing Association
Fonds de Participation
»
»
»
p.3
p.4
p.7
p.12
p.15
p.18
p.19
p.22
p.22
p.23
p.23
p.24
p.24
03 | Febelfin et ses clients Enquêtes auprès des clients
Etude d’image: les clients belges et leur banque
Service de médiation Banques-Crédit-Placements
04 | Aperçu des activités financières et bancaires 2006 Le secteur bancaire et financier belge: chiffres-clés
05 | Agenda stratégique
»
»
»
p.27
p.30
p.31
p.33
Ces chiffres-clés ainsi que le rapport annuel sont également disponibles sur
Deze kencijfers evenals het jaarverslag zijn eveneens beschikbaar in het Nederlands op
These facts and figures as well as the annual report are also available in English on
Editeur responsable: Marina De Moerlooze, Febelfin | rue Ravenstein 36 | 1000 BruxellesCréation et réalisation: Link | mixed media communicatiebureau
»»»
www.febelfin.be
pour en savoir plus ?»
Febelfin | chiffres-clés et commentaires �
avant-propos En 2005, le secteur a pris l’initiative d’examiner proactivement
les facteurs qui contribuent au développement durable des activités
financières et bancaires en et au départ de la Belgique.
Dans un premier temps, une enquête indépendante - de grande
envergure - a été menée auprès du grand public et, parallèlement,
des décideurs politiques et des meneurs d’opinion. Au cours de l’année
2006, le secteur a en outre largement sondé sa propre communauté
de membres sur les priorités sur lesquelles ceux-ci souhaitaient mettre
l’accent dans les mois et années à venir.
En 2006, un exercice de réflexion stratégique a été mené au niveau
du secteur sur la position concurrentielle, l’élargissement du volet
social et l’image du secteur.
Comme vous pourrez le lire ci-après, toute la communauté Febelfin
s’est engagée à soutenir le développement durable des activités
bancaires et financières et ce, là où nécessaire ou souhaitable, en
concertation avec les instances, pouvoirs, organisations, clients ou
toute autre partie habilitée et concernée.
Au travers de la présente édition des «chiffres-clés et commentaires»,
Febelfin entend non seulement donner un aperçu des évolutions
les plus importantes qui doivent, sans cesse davantage, être
appréhendées dans un contexte européen et international, mais
aussi faire montre d’une parfaite transparence.
Febelfin souhaite plus que jamais participer de façon ouverte
et constructive à toute réflexion susceptible de contribuer au
développement durable des activités financières et bancaires en
et au départ de la Belgique.
»
»
»
»
Michel Vermaerke, Administrateur délégué Jan Vanhevel, Président
Vers une plus grande transparence, tel est l’objectif sur lequel le
secteur entend mettre plus que jamais l’accent dans les mois et
années à venir. Tel est aussi l’objectif à la réalisation duquel il
compte consacrer un maximum d’efforts.
0601 Febelfin | chiffres-clés et commentaires �
Jan Vanhevel
Hugo Lasat
Paul Hermans
Marc De Waele
Michel Vermaerke
Conseil d’Administration
Jos Clijsters Ignace Combes Stefaan Decraene
Eric Struye de Swielande
Marianne Delbrouck
Erwin Schoeters
Luc Vandewalle
Arnaud van Doosselaere
Piet Verbrugge
2006 - 2007
Jan Vanhevel (KBC Bank) – Président de Febelfin et de l’ABB, Président du Bureau Febelfin
Michel Vermaerke – Administrateur délégué de Febelfin et de l’ABB, Membre du Bureau Febelfin,
Président du Comité Exécutif de Febelfin
Jos Clijsters (Fortis) – Administrateur représentant l’ABB, succédant à Lieve Mostrey (Fortis)
depuis le 17-11-2006, succédant quant à elle à Herman Verwilst (Fortis) depuis le 19-05-2006
Ignace Combes (Euroclear Bank) – Administrateur représentant l’ABB,
succédant à Ch. M. Jacobs (JP Morgan Chase Bank, N.A.) depuis le 17-11-2006
Stefaan Decraene (Dexia Banque Belgique) – Administrateur représentant l’ABB, succédant à Axel Miller
(Dexia Banque Belgique) depuis le 01-01-2006
Luc Vandewalle (ING Belgique) – Administrateur représentant l’ABB
Piet Verbrugge (Delta Lloyd Bank)– Administrateur représentant l’ABB
Hugo Lasat (Dexia Asset Management) – Administrateur représentant BEAMA, Vice-Président du Bureau
Febelfin, succédant à Peter De Proft (Fortis Asset Management) depuis le 22-09-2006
Erwin Schoeters (KBC Asset Management) – Administrateur représentant BEAMA,
succédant à Dirk Van den Broeck (Petercam) depuis le 22-09-2006
Arnaud van Doosselaere (Capital & Finance) – Administrateur représentant BEAMA
Paul Hermans (Ethias Banque) – Administrateur représentant l’UPC , Vice-Président du Bureau Febelfin
Marianne Delbrouck (KBC Bank) – Administrateur représentant l’UPC
Marc De Waele (KBC Lease Belgium) – Administrateur représentant l’ABL,
succédant à Jan Ingelbrecht (ING Lease Belgium) depuis le 28-04-2006
Eric Struye de Swielande (Petercam) – Administrateur représentant l’ABMB, Vice-Président du Bureau Febelfin
de Febelfin(au 17/11/2006)
Comité Exécutif et responsables des services et Business Lines
Febelfin | chiffres-clés et commentaires �
Michel Vermaerke – Administrateur délégué et Président du Comité exécutif
Werner Abelshausen – Directeur «Affaires sociales», «RH» et «Formation»
Michel Billocq – Secrétaire général de l’ABL
Marc Dechèvre – Secrétaire général de l’UPC et responsable de la Business Line «Crédits aux particuliers»
Dirk De Cort – Responsable «Economie et Statistiques»
Wien De Geyter – Head of Corporate Affairs
Marina De Moerlooze – Directeur Communication
Patrick-C. Drogné – Directeur de l’ABMB et responsable de la Business Line «Marchés financiers»
Josette Leenders – Secrétaire général de BEAMA et responsable de la Business Line «Asset Management et Private Banking»
Daniel Mareels – Directeur «Fiscalité», «Normes comptables» et «Règles prudentielles»
Françoise Sweerts – Directeur «Affaires juridiques» et responsable de la Business Line «Retail Banking»
Jozef Van den Nieuwenhof – Directeur «Organisation et Informatique bancaire» et responsable de la Business Line «Payments»
Geert Van Lerberghe – Head European Desk
12
34
5
6 78
910
11 12 131 | Michel Billocq – 2 | Jozef Van den Nieuwenhof – 3 | Michel Vermaerke – 4 | Wien De Geyter 5 | Geert Van Lerberghe – 6 | Marina De Moerlooze – 7 | Daniel Mareels – 8 | Françoise Sweerts 9 | Werner Abelshausen – 10 | Josette Leenders – 11 | Marc Dechèvre – 12 | Patrick-C. Drogné 13 | Dirk De Cort
0602
Febelfin | chiffres-clés et commentaires �
Febelfin et ses membres
Membres effectifsAssociation belge des Banques et des Sociétés de Bourse (ABB)
Association belge des Asset Managers (BEAMA)
Union Professionnelle du Crédit (UPC)
Association belge des Membres de la Bourse (ABMB)
Association belge de Leasing (ABL)
Membres adhérentsLes membres des cinq associations constitutives portent
d’office le titre de «membre adhérent» de Febelfin
(cf. aperçu général en page 25)
Membres adhérents ayant un statut particulierBanksys, Euronext Bruxelles, Conseil d’agrément des Agents de change, Isabel ,
Belgian Venturing Association, Fonds de Participation
L’ABBAssociation belge des Banques et Sociétés de Bourse
Febelfin | chiffres-clés et commentaires �
L’ABB est issue du rapprochement entre l’Association belge des Banques (ABB,
fondée en 1936) et l’Association belge des Membres de la Bourse (ABMB, fondée
en 1995). Le sigle ABB désigne ainsi depuis le 1er janvier 2005 l’association
professionnelle regroupant banques et sociétés de bourse établies en Belgique.
Les quatre missions prioritaires de l’ABB sont :de défendre les intérêts du secteur bancaire et boursier et de s’en faire le
porte-parole auprès des autorités européennes, fédérales, régionales et
communautaires, des autorités de contrôle, du grand public et des syndicats ;
d’être un forum de réflexion permettant à des experts de la profession
d’échanger leurs points de vue ;
de fournir à ses membres des services, tant dans le domaine de l’information
que de la formation professionnelle ;
»
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»
de promouvoir l’image de la citoyenneté responsable du secteur, notamment
en favorisant une saine déontologie.
Fin novembre 2006, l’ABB représentait 93 banques (y-inclus 8 caisses relevant
du Crédit professionnel), 7 bureaux de représentation et 25 sociétés de bourse.
L’ABB est membre de la Fédération bancaire européenne, de la Fédération des
Entreprises de Belgique, de la Chambre internationale de Commerce et de l’UNICE.
Elle est activement impliquée dans les travaux du Forum financier belge, du CEC
(Centre d’Echange et de Compensation), de SWIFT, et du Service de médiation
Banques-Crédit-Placements.
L’an dernier, de nouveaux membres ont rejoint l’ABB : Binckbank, Banque ENI,
Banque Habib, Mizuho Corporate Bank Nederland N.V. Brussels Branch, ProCapital,
et la Rothschild & Cie Banque GCV.
»
Membres
Conseil d’Administration de l’ABB 2006-2007 au 17-11-2006
BureauJan Vanhevel (KBC Bank), Président de Febelfin et de l’ABB,
Président du Bureau de l’ABB
Michel Vermaerke, Administrateur délégué de Febelfin et de l’ABB, Membre
du Bureau de l’ABB, Président du Comité Exécutif de l’ABB
Lieve Mostrey (Fortis), Vice-Présidente du Bureau de l’ABB depuis le
17-11-2006 succédant à Stefaan Decraene (Dexia Banque Belgique) et
Administratrice de l’ABB succédant à Jos Clijsters (Fortis) depuis le 17-11-2006
Pierre Drion (Petercam), Vice-Président du Bureau de l’ABB
Autres membresJohan De Schamphelaere (VDK Spaarbank), Président de la section
banques d’épargne
Piet Verbrugge (Delta Lloyd Bank), Président de la section
des banques à réseau
Luc Aspeslagh (KBC Securities), Président de la section sociétés de bourse
Thierry Maertens de Noordhout (Banque Delen), Président de la section
banques d’affaires succédant à
Jacques Delen (Banque Delen) depuis
le 17-11-2006
Ignace Combes (Euroclear Bank),
Président de la section banques
étrangères et spécialisées, succédant à Ch.
M. Jacobs (JP Morgan Chase Bank, N.A.)
depuis le 17-11-2006
Frans Florquin (KBC Bank),
Administrateur de l’ABB, succédant à
André Bergen (KBC Bank) depuis le 19-05-2006
Jean-François Martin (Dexia Banque Belgique), Administrateur de l’ABB
Luc Vandewalle (ING Belgique), Administrateur de l’ABB
L’ABB est représentée au sein du Conseil d’Administration de Febelfin par des dirigeants des quatre grandes banques (Dexia Banque Belgique – Stefaan Decraene, Fortis Banque – Jos Clijsters, ING Belgium - Luc Vandewalle, KBC Bank – Jan Vanhevel) et par deux représentants des autres banques (Ignace Combes d’Euroclear Banque et Piet Verbrugge de Delta Lloyd Banque).
Jan Vanhevel
Pierre Drion Lieve Mostrey
Michel Vermaerke
� Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Présidents des sections régionales de l’ABB
Jos WalravensPrésident de la section
régionale Flandre Occidentale,
Directeur de Zone Banque
Flandre, KBC Bank.
Frank BlommePrésident de la section
régionale Flandre Orientale,
Directeur Zone Flandre
Orientale, Fortis Banque.
Paul SteppePrésident de la section
régionale Anvers,
Président du Comité de
Direction, CENTEA.
Marleen Van De VoordePrésidente de la section
régionale Louvain,
Directeur Retail & Private
Banking Limbourg-Louvain,
ING Belgique.
Jurgen CoenegrachtsPrésident de la section
régionale Limbourg,
Directeur de Siège, Van
Lanschot Bankiers België.
Philippe HugonPrésident de la section
régionale Hainaut,
Directeur Retail & Private
Banking Région Hainaut,
ING Belgique.
Philippe Van ThemschePrésident de la section
régionale Bruxelles,
Directeur Retail Banking Zone
Bruxelles, Fortis Banque.
Pierre ViatourPrésident de la section
régionale Namur-
Luxembourg-Brabant Wallon,
Directeur Succursale Namur,
CBC Banque.
Gilles Polet
Président de la section
régionale Liège-Verviers-
Eupen,
Directeur Commercial Banking
Région Liège-Namur-
Luxembourg, Fortis Banque
Febelfin | chiffres-clés et commentaires �
1993 2000 2003 2004 2005
Nombre de banques
de droit belge (1) 112 72 61 59 54
de Belgique» - 44 34 33 26
d’autres pays de l’UE» - 21 21 21 23
de pays non membres de l’UE» - 7 6 5 5
de droit étranger 39 47 48 45 50
de pays membres de l’UE» 24 34 38 36 41
de pays non membres de l’UE» 15 13 10 9 9
Nombre total de banques établies en Belgique 151 119 109 104 104
Bureaux de représentation 42 32 24 23 23
Banques notifiées sous le régime européen de la libre prestation de services 115 345 443 479 495
Nombre de personnes employées (2) 76.281 76.364 72.210 70.483 68.478
Points de contact (3)
Agences 7.890 6.693 5.175 4.800 4.564
Agences équipées d’une unité de self-banking» 1.592 4.982 4.421 4.176 4.032
Agents délégués 11.998 7.086 5.022 4.688 4.643
Agents délégués actifs dans des agences de la banque» 2.131 1.028 814 776 765
Distributeurs de billets (4) 2.636 6.673 7.114 7.286 7.256
Terminaux points de vente (5) 34.010 64.471 79.736 85.038 84.188
Comptes (6) (en milliers)
Comptes à vue 9.863 12.225 12.979 12.675 13.197
Comptes à terme 1.949 1.648 1.139 976 833
Comptes d’épargne réglementés 18.581 17.670 17.544 17.450 17.400
Total 30.392 31.543 31.662 31.101 31.430
Paiements
Opérations POS (en milliers) n.d. 402.463 601.092 625.225 674.356
Paiements Proton (en milliers) n.d. 51.267 107.290 107.025 102.016
Retraits d’argent (7) (en millions) 113,6 201,2 244,7 248,6 252,6
Virements exécutés (en millions) 383,3 619,4 610,7 665,9 688,5
Cartes de crédit (en milliers) 1.997 2.746 2.850 2.915 3.008
Cartes de débit (en milliers) 6.071 8.371 10.448 10.752 10.719
Source : ABB.(1) Les banques de droit belge sont en outre subdivisées selon la nationalité de la majorité ou la participation la plus forte au sein de l’actionnariat.(2) Estimation pour toutes les banques, sur base d’une enquête ABB et des comptes annuels publiés.(3) Les chiffres concernant les agences et les agents délégués proviennent d’une enquête ABB auprès des membres.(4) ATM de Bancontact/Mister Cash, ainsi qu’automates privatifs avec fonction de distribution de billets dans les banques.(5) Banksys. (6) Estimations.(7) Retraits d’argent aux ATM de Banksys et aux ATM privatifs.
Structure du secteur bancaire
10 Febelfin | chiffres-clés et commentaires
(en milliards d’EUR)
Fin de période 1993 2000 2003 2004 2005 6.2006
PRINCIPALESRUBRIQUESDUBILAN
Total du bilan 562,9 778,4 890,9 970,3 1.123,4 1.149,6
Crédits :
Crédits à la clientèle (1) 193,0 301,3 323,3 342,9 411,2 414,2
en Belgique» 162,9 216,2 226,7 232,5 245,3 262,5
à l’étranger» 30,1 85,1 96,6 110,3 165,9 151,7
Crédits aux pouvoirs publics belges (2) 108,2 95,0 73,3 65,9 65,2 67,0
Créances interbancaires 183,0 178,1 233,1 257,7 310,3 307,4
Portefeuille-titres 52,3 151,2 192,3 209,8 235,5 262,4
Dépôts :
Dépôts de la clientèle 283,8 375,1 420,4 443,0 473,7 490,3
dépôts à vue» 33,7 74,8 91,3 100,3 116,2 123,9
dépôts à terme» 95,8 108,2 117,0 122,3 131,6 135,0
dépôts d’épargne réglementés» 48,5 94,1 134,0 150,0 158,8 163,4
certificats de dépôt» 3,3 28,3 23,2 22,6 26,2 25,8
bons de caisse et obligations» 96,3 64,2 47,7 40,1 33,2 34,3
autres» 6,2 5,5 7,1 7,8 7,8 7,7
Dettes interbancaires 223,7 261,5 280,8 310,1 412,1 424,8
Fonds propres au sens large (3) 22,3 55,1 58,0 57,4 57,7 64,7
fonds propres (3)» 15,4 32,1 34,7 34,3 34,5 41,0
dettes subordonnées» 6,9 23,0 23,3 23,1 23,3 23,7
PRINCIPAUXPOSTESHORSBILAN
Valeurs et créances confiées 2.741,1 9.933,7 13.112,9 14.999,0 18.014,9 19.344,4
dont : dépôts à découvert 1.458,9 4.992,3 6.548,2 7.483,2 8.909,2 9.571,9
Opérations à terme 902,2 2.411,9 4.218,4 5.813,7 5.289,0 5.628,1
Garanties 416,6 1.242,6 1.539,1 1.727,6 2.151,8 2.173,9
Lignes de crédits confirmées 172,6 304,4 317,8 286,1 348,0 340,5
Opérations au comptant en voie de liquidation 73,3 65,6 90,4 89,7 96,6 170,2
Crédits d’engagement utilisés 29,5 82,4 126,9 95,0 97,6 110,9
Autres droits et engagements 21,4 46,8 68,8 45,1 67,2 74,2
Produits et charges couverts anticipativement 4,3 3,1 3,3 5,1 6,8 8,4
Source : Calculs ABB sur données BNB.(1) Y compris les créances sur les pouvoirs publics belges sous forme d’octroi de crédit direct.(2) Crédits aux pouvoirs publics belges sous forme d’obligations et de certificats du Trésor, et effets publics admissibles au refinancement auprès de la banque centrale.(3) Y compris le fonds pour risques bancaires généraux.
L’activite bancaire
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 11
1993 2000 2003 2004 2005
Structuredesrevenus(enmillionsd’EUR)
Résultat d’intérêt 6.886,4 8.149,5 8.451,9 8.713,5 8.620,7
Revenus divers 4.024,6 8.884,0 6.791,4 7.295,4 7.059,9
Total (produit bancaire) 10.911,0 17.033,5 15.243,3 16.008,9 15.680,6
Affectationduproduitbancaireetrésultatexceptionnel(2)(enmillionsd’EUR)
Charges d’exploitation 7.742,5 11.926,2 10.889,0 11.208,8 11.438,6
Corrections de valeur relatives à l’activité bancaire ordinaire (3) 1.351,0 1.015,5 597,5 228,6 -336,5
Impôts sur le résultat 587,6 1.276,9 705,0 791,4 742,7
Résultat de l’exercice 1.433,2 4.352,8 4.379,5 3.524,7 4.857,1
Ratiosderentabilitéetdesolvabilité
Marge d’intérêt (4) 1,29% 1,05% 1,03% 0,94% 0,84%
Marge bénéficiaire (5) 0,26% 0,54% 0,51% 0,37% 0,46%
Rentabilité des fonds propres (6) 8,70% 12,94% 12,50% 9,77% 13,71%
Coefficient de solvabilité (7) 11,00% 11,90% 12,80% 13,00% 11,50%
Source : ABB.(1) L’analyse des résultats des banques repose sur les globalisations des états comptables détaillés et porte sur les années civiles.(2) Résultat exceptionnel : 203 mio en 1993; 1.538 mio en 2000; 1.328 mio en 2003; -255 mio en 2004 et 1.021 mio en 2005.(3) Réductions de valeur sur créances, sur valeurs mobilières et titres de placement, provisions pour autres risques et charges, et dotation aux fonds de prévoyance pour risques.(4) Résultat d’intérêt par rapport aux moyens de tiers.(5) Résultat de l’exercice par rapport aux moyens d’action mis en oeuvre.(6) Uniquement les banques de droit belge.(7) Coefficient de risques pondérés; banques de droit belge uniquement, sur base consolidée (source : CBFA).
Résultats des banques 1
12 Febelfin | chiffres-clés et commentaires
BEAMAAssociation belge des Asset Managers L’Association belge des Asset Managers (portant le nom commercial de Belgian
Asset Managers Association, abrégé en BEAMA) regroupe depuis le 25 mars 2004
les membres des deux anciennes associations : l’Association belge des Organismes
de Placement collectif (ABOPC) et l’Association belge des Gestionnaires de Fortune
et Conseillers en Placements (ABGC).
Elle se situe au sein de la business line «Asset Management et Private Banking»
de Febelfin, la Fédération belge du secteur financier.
ObjetBEAMA a pour objet la promotion et le développement de l’«Asset
Management» en Belgique, ainsi que la défense des intérêts professionnels et
moraux de ses membres. Par Asset Management, on entend de manière non
limitative la promotion, la gestion, la distribution et l’administration d’Organismes
de Placement collectif (OPC), la gestion institutionnelle, la gestion de la clientèle
privée et le conseil en placements. En cette qualité, l’Association représente
ses membres auprès des autorités et institutions compétentes, tant belges
qu’étrangères ou supranationales.
»
FonctionnementDes sujets et questions concernant les différents aspects de la gestion de fortune
sont soumis à l’étude de groupes de travail spécialisés. Chaque groupe de travail
est dirigé par un membre du Comité de Direction.
Fin 2005 et début 2006 ont surtout été placés sous le signe du lobbying concernant
la mesure fiscale du gouvernement visant certains OPC de capitalisation dans
le cadre du budget fédéral de 2006. D’intenses concertations sur les aspects
techniques ont été menées avec l’autorité de contrôle, la CBFA, dans le domaine
de la réglementation comptable et statistique pour les OPC et les sociétés de
gestion d’OPC.
Des positions importantes pour l’Association ont pu être inscrites dans les
propositions politiques. Ainsi BEAMA a pu contribuer à éviter l’implication dans le
financement des mines anti-personnel, les consultations sur les investissements
socialement responsables et durables et la corporate governance. Après des années
d’insistance de la part de notre Association, la première phase d’exécution du
dossier consacré au Securities Lending pour les OPC a enfin débuté.
»
Hugo Lasat Erwin Schoeters Arnaud van Doosselaere Josette Leenders
Comité de Direction de BEAMAL’Association est dirigée par le Comité de Direction qui est renouvelé tous
les deux ans. Le Président et de un à trois Vice-Président(s) sont également
choisis tous les deux ans dans leurs milieux respectifs.
Le Comité de Direction se compose comme suit :
Président Hugo Lasat (Dexia Asset Management) *
Vice-présidents Erwin Schoeters (KBC Asset Management) *
Arnaud van Doosselaere (Capital & Finance) *
(*) Membres du Conseil d’Administration de Febelfin
Membres du Comité de Direction Peter De Proft (Fortis Investments)
Eric Nols (Degroof Institutional Asset Management)
Jean Sonneville (ING Investment Management)
Dirk Van den Broeck (Petercam)
Myriam Vanneste (Dexia Asset Management)
Marc Vermeiren (ABN AMRO Asset Management)
Secrétaire général Josette Leenders
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�
Des thèmes sont traités en collaboration avec Febelfin, comme la directive MiFID
(Markets in Financial Instruments Directive), la directive CRD (Capital Requirements
Directive), la proposition de droit comptable sectoriel pour les entreprises
d’investissement, la nouvelle législation belge sur la dématérialisation des titres et
la réponse à la consultation de la CBFA sur la bonne gouvernance.
Au cours du prochain exercice 2007, l’accent sera mis sur la mise en œuvre au niveau
belge de la directive MiFID européenne. Afin de satisfaire aux nouvelles prescriptions
de cette directive, les prestataires de services financiers ne devront pas seulement
revoir scrupuleusement une bonne partie de leur management, mais il leur faudra
aussi, dans bon nombre de domaines d’ordre stratégique et organisationnel, parvenir
à une mise en œuvre et à des réalisations concrètes, et ce, en peu de temps.
Chiffres-clésTotal des actifs dans la gestion de fortune :
Le total des actifs en Asset Management des clients belges et étrangers atteignait
451,2 milliards d’euros à fin 2005, contre 362,3 milliards d’euros à fin 2004. Cette
hausse tient dans une large mesure aux bénéfices de change des titres repris dans
les portefeuilles-titres.
»
Total des actifs en gestion de fortune en milliards d’EUR au 31.12.2005 Gestion discrétionnaire 1 118,5
Gestion collective 1 305,4
Conseil en placement 27,3
TOTAL 451,2
Secteur des OPCL’encours total des OPC de droit belge s’élevait à 103,17 milliards d’euros au
31 décembre 2005, hors fonds de fonds. L’ensemble du marché belge des OPC de
droit belge et étranger commercialisés sur le marché belge représentait fin 2005
un actif net total de 166,91 milliards d’euros, hors fonds de fonds.
Au cours du premier semestre de 2006, l’actif net des OPC belges et étrangers
offerts publiquement sur le marché belge, hors fonds de fonds, a diminué de
1,5 milliard d’euros, soit de 1%. Au 30 juin 2006, il s’élevait à 165,4 milliards
d’euros. Cette diminution est principalement due à la baisse des cours des titres
dans les portefeuilles des OPC au cours du deuxième trimestre de 2006. Cet effet
négatif du marché a été corrigé à la hausse par le redressement des cours boursiers
durant l’été 2006.
»
Actif net des OPC de droit belge et étranger offerts en Belgique, hors fonds de fonds (milliards d’EUR)31.12.2002 31.12.2003 31.12.2004 31.12.2005 30.06.2006
OPC d’obligations 31,22 29,93 31,12 43,05 42,89
OPC à moyen terme 1,75 1,81 1,74 1,47 1,26
OPC monétaires 6,29 5,25 4,94 5,84 6,09
Sous-total OPC à revenu fixe 39,26 37,00 37,80 50,36 50,24
OPC d’actions 24,71 26,66 27,70 39,16 39,22
OPC avec protection de capital 31,77 35,71 40,77 41,70 41,71
OPC mixtes 15,94 16,48 17,50 19,18 17,70
Fonds d’épargne-pension 6,40 7,42 8,69 10,32 10,41
OPC immobiliers 3,39 3,85 4,42 5,59 5,43
PRICAF 0,07 0,08 0,09 0,14 0,14
Divers 0,02 0,02 0,10 0,47 0,55
Sous-total OPC à revenu variable 82,30 90,21 99,26 116,56 115,15
TOTAL 121,56 127,21 137,06 166,91 165,40
Source : BEAMA
1 Tant pour les investisseurs institutionnels que pour les clients privés.2 Les fonds de fonds sont des OPC qui investissent essentiellement dans d’autres OPC. Pour éviter les doubles emplois, seuls les fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de fonds investissent sont pris en considération.
OPC qui investissent principalement en valeurs à revenu fixe
Ce groupe rassemble les OPC d’obligations, les OPC à moyen terme et les OPC
monétaires. Leur actif net est demeuré pratiquement constant durant le premier
semestre de 2006. Au 30 juin 2006, ils représentaient 30,4% du marché total.
OPC qui investissent, en tout ou en partie, en valeurs à revenu variable
Ce groupe rassemble les OPC d’actions, les OPC avec protection de capital, les
OPC mixtes, les fonds d’épargne-pension, les OPC immobiliers, les PRICAF et divers.
Leur valeur a baissé de 1,4 milliard d’euros au cours du premier semestre de 2006.
Au 30 juin 2006, ils représentaient 69,6% du marché total.
Augmentation du nombre d’OPC et/ou de compartiments
Au cours du premier semestre de 2006, 228 nouveaux (compartiments d’) OPC
(139 de droit belge, 89 de droit étranger) ont été lancés sur le marché. Par ailleurs,
91 (compartiments d’) OPC (54 de droit belge, 37 de droit étranger) ont cessé
d’être commercialisés sur le marché belge.
Au 30 juin 2006, ces nouveaux (compartiments d’) OPC représentaient
5,17 milliards d’euros en capital. 122 de ces nouveaux compartiments figuraient
dans le segment des OPC avec protection de capital, représentant ensemble 3,33
milliards d’euros (64%).
OPC belgesAu 30 juin 2006, les OPC de droit belge commercialisés en Belgique
représentaient un actif net de 100 milliards d’euros (hors fonds de fonds).
Leur part couvrait ainsi 60,5% du marché global des OPC en Belgique.
»
»
»
»
Investissements socialement responsables et durables (ISRD)La Belgique joue un rôle de pionnière en ce qui concerne les OPC qui procèdent à
des investissements socialement responsables et durables (ISRD). Avec une part
de marché de 2,4%, la Belgique est dans le peloton de tête européen en ce qui
concerne la part des OPC ISRD dans le marché total.
On trouvera la définition et la méthodologie utilisées par BEAMA, ainsi que la liste
complète des OPC ISRD sur le site internet de BEAMA, à l’adresse suivante :
www.beama.be.
1� Febelfin | chiffres-clés et commentaires
PartsdemarchédescatégoriesOPCseloninvestissement(au�0juin200�)
» OPC immobiliers : 3,3%» Fonds d'épargne-pension : 6,3%
» Divers : 0,3%
OPC mixtes : 10,7% «
» OPC d'obligations : 25,9%
» OPC à moyen terme : 0,8%
» OPC monétaires : 3,7%» OPC d'actions : 23,7%
OPC avec protection
de capital : 25,2% «
» PRICAF : 0,1%
UPCUnion Professionnelle du CréditMission
L’UPC est l’association professionnelle représentative du secteur du crédit
aux particuliers : crédit à la consommation et crédit hypothécaire.
Les 66 membres de l’UPC couvrent plus de 95% du marché belge du crédit à la
consommation et quelque 90% du marché belge du crédit hypothécaire.
Les institutions financières affiliées à l’UPC sont :
des banques ;
des compagnies d’assurances ;
des établissements financiers, dont certains pratiquent en outre le leasing ;
des entreprises hypothécaires ;
des entreprises d’assurance-crédit ;
des entreprises ou filiales d’entreprises de distribution agréées en vue
de consentir des crédits à la consommation ;
des entreprises émettrices de cartes accréditives et de cartes de crédit.
»
»»»»»»
»
Comité de Direction de l’UPC
BureauPaul Hermans*, Président (Ethias Bank)
Marianne Delbrouck*, Vice-présidente (KBC Bank)
Rainer Stoffels, Vice-président (Euler Hermes Credit Insurance)
Bernard Beyens, Secrétaire du Bureau (Citibank Belgium)
Joanna Van Bladel, Trésorière (Dexia Banque)
Autres membresLuc Adriaenssen (Krefima)
Inge Ampe** (ING Belgique)
Dominique Charpentier ** (Atradius Credit Insurance)
Eric de Crombrugghe (AXA Banque Belgium)
Jean Louis De Valck (Agricaisse)
Jean-Claude François (Cofidis)
Paul Heymans (AGF Belgium Insurance)
Martine Mannès (Lanbokas)
Luc Salus (Cetelem Belgium)
Philippe Van Hellemont ** (Fortis Banque)
Dirk Waterschoot (PSA Finance Belux)
Marc Dechèvre, Secrétaire général
* Membres du Conseil d’Administration de Febelfin.** Membre suppléant.
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�
Rainer Stoffels Bernard Beyens Joanna Van Bladel Marc DechèvreMarianne DelbrouckPaul Hermans
1� Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Grâce à son ouverture et à la diversité de ses membres, l’UPC constitue tout
naturellement une plate-forme de rencontre privilégiée des différents acteurs et
observateurs du marché belge des services financiers aux particuliers.
L’UPC est un interlocuteur reconnu auprès des autorités de tutelle, des pouvoirs
publics, des autres associations et fédérations professionnelles du secteur financier,
des organisations de consommateurs et des médias.
Elle occupe un siège au sein du Conseil de la Consommation, de la Commission
des Assurances, du Comité d’accompagnement de la Centrale des Crédits
aux Particuliers et du Comité d’accompagnement du Fonds de Traitement du
Surendettement. L’UPC est membre de la Fédération belge du secteur financier
(Febelfin), de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), de la Fédération
européenne des Associations des Instituts de crédit (EUROFINAS) et de la
Fédération hypothécaire européenne (FHE). Elle est représentée au Conseil
d’Administration de l’ASBL Observatoire du Crédit et de l’Endettement. Elle est
également représentée au Collège de Médiation et au Comité d’accompagnement
du Service de Médiation Banques-Crédit-Placements.
OrganisationL’Union est dirigée par un Comité de Direction, comprenant au minimum huit et
au maximum seize membres élus pour une durée de quatre ans, et qui se renouvelle
par moitié tous les deux ans.
»
Marchéimmobilieretcrédithypothécaire(montantsmoyens–enEUR)
0
20.000
40.000
60.000
80.000
100.000
120.000
140.000
160.000
1998 2000 2002 2004 2006S11996
Prix appartements Prix maisons d'habitation
» Montant moyen crédithypothécaire » achat
Créditàlaconsommationetcrédithypothécaire:encours(enmilliardsd’EUR)
200 40 60 80 100
» + 90%Crédit hyp.
Ouverture de crédit
Crédits-bail
Ventes à tempérament
Prêts à tempérament
31/12/200531/12/2005 31/12/199531/12/1995
» + 57,5%
» + 131,2%
» + 92%
» + 55%
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�
DossiersChaque année, à l’occasion de son Assemblée générale qui se tient fin janvier,
l’UPC publie son rapport annuel, qui contient entre autres la synthèse des dossiers
principaux qui ont retenu l’attention des professionnels du crédit aux particuliers,
ainsi qu’un chapitre relatant l’évolution du marché.
Chiffres-clésA fin 2005, on dénombrait 7,4 millions de contrats de crédit souscrits par
des particuliers en Belgique, crédit à la consommation et crédit hypothécaire
confondus. 54% de la population adulte a ainsi recours au crédit. Ce chiffre monte
à 80% pour le groupe des 35-44 ans. C’est dire l’importance du crédit hypothécaire
et du crédit à la consommation pour l’économie … et pour les particuliers qui en
bénéficient. Exprimé en euro, le portefeuille en crédit hypothécaire (98 milliards
d’euros à fin 2005) est plus de six fois plus important que celui en crédit à la
consommation (15 milliards d’euros). On note également que la croissance du
crédit hypothécaire (+ 90% sur 10 ans) dépasse celle du crédit à la consommation
(+ 59% sur 10 ans), tandis que l’inflation sur la même période s’est élevée
à quelque 20%. Parmi les différentes formes que peut revêtir le crédit à la
consommation figurent les ouvertures de crédit, dont la part de marché en valeur
est toujours restée en dessous des 20% au cours des 10 dernières années (sur la
base des chiffres d’encours, c’est-à-dire des montants réellement prélevés).
La forte hausse qu’a connue le portefeuille en crédit hypothécaire (+ 90% sur 10
ans) provient plus de la hausse des montants octroyés que de la hausse du nombre
de dossiers (+ 30,6%). Comme l’illustre le graphique ci-dessus, cette hausse des
montants moyens octroyés n’est en fait que l’exact reflet de la hausse des prix sur
le marché immobilier.
»
Créditàlaconsommation:encours(membresUPC)(enmillionsd’EUR)
0
2.000
4.000
6.000
8.000
10.000
12.000
14.000
16.000
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 06/2006
Prêt à tempérament + vente à tempérament + crédit-bail
Ouverture de crédit
1� Febelfin | chiffres-clés et commentaires
ABMBAssociation belge des Membres de la Bourse L’Association belge des Membres de la Bourse (ABMB) a été constituée en
1995 par un groupe d’agents de change précédemment rassemblés au sein de
l’«Association des Jeunes Agents de Change de Belgique» et la «Beroepsvereniging
van Effectenmakelaars bij de Beurs van Antwerpen».
Depuis 1996, l’ABMB est également ouverte aux autres intermédiaires financiers
(établissements de crédit) membres de la Bourse de Bruxelles et, depuis 2002, les
entreprises de marché agréées peuvent devenir membre adhérent de l’Association.
Le rapprochement intervenu en 2004 entre l’Association belge des Banques et
l’Association belge des Membres de la Bourse a été un des points d’ancrage de
Febelfin, permettant le développement d’une ligne Marchés financiers efficace.
L’ABMB a conservé quelques fonctions spécifiques dans le cadre desquelles elle
défend les intérêts de ses membres, principalement les sociétés de bourse.
Dans le cadre social de la CP 309, l’ABMB, représentante des intérêts patronaux,
et les représentants syndicaux ont eu de nombreux et fructueux contacts tout
au long de l’année, lesquels ont permis la signature de plusieurs conventions
collectives ayant trait notamment au pouvoir d’achat des travailleurs, à la
prépension, à la sécurité de l’emploi et au crédit-temps. Des pourparlers sont
encore en cours quant à la gestion du Fonds paritaire servant à financer la
formation des groupes à risque. Les négociations menées au sein du FIF (Fonds
de protection des dépôts et des instruments financiers) ont permis d’effectuer un
» nouveau remboursement au profit des sociétés de bourse. En collaboration avec le
Conseil d’agrément des Agents de change, l’ABMB étudie l’impact de la loi Willems
sur les agents délégués. Une session d’information a d’ailleurs été organisée à ce
sujet.
Eric Struye de Swielande Jean-Pierre de Buck van Overstraeten
Véronique Leleux
Conseil d’Administration de l’ABMB
Bureau Eric Struye de Swielande, Président (Petercam) *
Jean-Pierre de Buck van Overstraeten, Vice-Président
Véronique Leleux, Secrétaire (Leleux Associated Brokers)
Jean-Paul Mélice Trésorier(Mélice & Cie)
(*) Membre du Conseil d’Administration de Febelfin.(**) Membre du Conseil d’Administration de l’ABB.
Autres administrateursLuc Aspeslagh (KBC Securities) **
Jeroen Dossche (Delta Lloyd Securities)
Laetitia Rolin (DMR Finance)
Patrick-C. Drogné (Administrateur-Directeur)
Patrick-C. Drogné
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�
MissionL’Association belge de Leasing (ABL) a été créée en 1972. Elle a pour objet,
à l’exclusion de toute opération commerciale :
la protection et le développement des intérêts professionnels de ses membres ;
l’étude des problèmes susceptibles d’intéresser ses membres, tant au plan
national qu’international ;
la stimulation des contacts entre ses membres, de manière à faciliter l’examen
de toute question se rattachant au domaine de la location-financement
(leasing) ;
le suivi de l’évolution des travaux préparatoires et des lois et règlements relatifs
au leasing, ainsi que l’étude des effets de l’application de ces lois et règlements ;
l’intervention proactive auprès des instances belges, tant fédérales que
régionales ;
l’information des membres ;
la recherche de solutions bénéfiques au leasing et à la pratique de la profession.
»»
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OrganisationAfin de pouvoir réaliser ses objectifs, l’ABL dispose de plusieurs commissions
permanentes qui se chargent spécifiquement des aspects les plus importants
du leasing, notamment la commission leasing voitures, la commission leasing
immobilier, la commission juridique et la commission comptabilité.
L’ABL est aussi membre et cofondatrice de Leaseurope, la Fédération européenne
des associations nationales de leasing. Elle est représentée au sein du Conseil
d’Administration et des différents comités techniques.
Dossiers importantsL’ABL a négocié avec la Sowalfin une convention pour accorder la garantie de
la Région wallonne aux sociétés de leasing. Une telle convention est encore en
discussion avec la Région flamande.
»
»
ABLAssociation belge de Leasing
Marc De Waele Guy Vanhauteghem Michel Billocq
Comité de direction de l’ABL
l’ABL est dirigée par un Comité de Direction composé d’un Président,
d’un Vice-Président et de sept membres au maximum.
Actuellement, la structure est la suivante :
Marc De Waele, Président (KBC Lease Belgium) *
Guy Vanhauteghem, Vice-Président (Dexia Lease)
Autres membresKurt Allaert (Hewlett Packard Belgium)
Rudi Blondeel (Amstel Lease Belgium)
Jacques Cornette (Fortis Lease)
Marc Dierckx (De Lage Landen Leasing)
Jan Ingelbrecht (ING Lease Belgium)
Raf Ramaekers (BNP Paribas Lease Group)
Michel Billocq, Secretaire général
(*) Membre du Conseil d’Administration de Febelfin
20 Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Production totale des membres de l’ABL
(en millions d’EUR ) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2005/2004
Typedebiensd’équipement
Machines et équipements industriels 780,29 684,41 803,12 916,25 937,43 994,49 6,09%
Ordinateurs et matériel de bureau 600,37 821,96 577,73 818,12 860,61 695,77 -19,15%
Véhicules utilitaires 464,92 472,69 433,30 504,70 542,24 627,14 15,66%
Voitures de tourisme 657,76 684,70 720,11 579,40 676,81 770,59 13,86%
Bateaux, avions, matériel ferroviaire roulant 14,28 34,98 12,56 6,81 3,14 16,21 416,24%
Autres 211,40 194,79 179,06 146,07 83,23 96,71 16,20%
TOTAL 2.�2�,0� 2.���,�� 2.�2�,�� 2.��1,�� �.10�,�� �.200,�1 �,1�%
Typedeclient
Agriculture 48,74 22,62 24,25 22,00 18,44 27,84 50,98%
Industrie 882,53 876,47 724,96 712,17 745,68 913,08 22,45%
Services (dont professions libérales) 1.159,67 1.424,15 1.179,48 1.375,81 1.699,61 1.597,23 -6,02%
Etat - régions - Instit. internationales 85,15 71,13 36,53 75,27 94,25 142,74 51,45%
Clientèle privée 3,57 30,64 36,48 77,19 51,68 37,77 -26,92%
Autres 549,38 468,52 724,19 708,91 493,80 482,25 -2,34%
TOTAL 2.�2�,0� 2.���,�� 2.�2�,�� 2.��1,�� �.10�,�� �.200,�1 �,1�%
Leasing immobilier 351,91 325,43 672,96 480,48 397,93 643,97 61,83%
Totalgénéral �.0�0,�� �.21�,�� �.���,�� �.��1,�� �.�01,�� �.���,�� �,�1%
L’ABL a pris connaissance avec inquiétude et étonnement de la circulaire
n° Ci.RH.242/569.066 du 23 août 2005 concernant les plus-values à l’occasion de
l’aliénation de véhicules d’entreprise. L’ABL a fait connaître sa position au ministre
des Finances ainsi qu’à l’Auditeur général des Finances. La circulaire qui prétendait
se baser sur la loi du 14 janvier 2003 et sur l’AR du 3 avril 2003 stipulait que le
remploi devait se faire sous la forme de véhicules d’entreprise acquis exclusivement
en propriété. Or, le but de la loi de 2003 est de favoriser le renouvellement
de la flotte automobile par des véhicules plus écologiques et non d’exclure le
leasing comme remploi possible. La circulaire a été retirée. En matière de leasing
immobilier, l’ABL a poursuivi sa réflexion avec l’Administration des Finances sur
certains aspects relatifs au leasing immobilier visé à l’article 44, §3, 2b, du code
TVA et son AR n°30 modifié.
»L’ABL a fait part au ministre de la Mobilité, Renaat Landuyt, de sa préoccupation
concernant le vide juridique qui résulte de l’annulation par le Conseil d’Etat
de l’AR du 10 décembre 2003 fixant les conditions d’accès à la profession de
transporteur de personnes par route. Le leasing ne faisait pas partie des possibilités
de financement pour les autobus et autocars, étant donné qu’en vertu de l’AR du
5 septembre 1978, le transporteur devait être propriétaire de son autobus/autocar.
De cette obligation de propriété, il n’était plus question dans l’AR du 10 décembre
2003, publié au MB le 2 décembre 2003 et entrant en vigueur le 1er janvier 2005.
Le feu vert était donc donné pour des formules de leasing. L’annulation de l’AR du
10 décembre signifiait donc un retour en arrière. Un nouvel arrêté a été approuvé
par le Conseil des Ministres et suit la procédure de consultation requise.
»
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 21
L’ABL a adopté une nouvelle présentation des statistiques par groupe :
les 4 grandes sociétés de leasing, les autres sociétés de leasing bancaire, les
captives auto et les autres sociétés de leasing.
L’ABL a intensifié ses contacts avec Renta, principalement pour aborder ensemble
la question de la lutte contre la fraude en matière automobile. Les sociétés de
leasing membres de l’ABL sont moins concernées par ces moyens anti-fraude, car
les véhicules sont très souvent inscrits au nom de l’utilisateur. L’ABL continuera
cependant à suivre les évolutions.
L’ABL a organisé au mois de novembre une après-midi d’étude jugée très positive
et appelée à être rénouvelée.
Au niveau européen, l’ABL a approuvé la fusion entre Leaseurope et ECATRA,
l’Association européenne des loueurs de véhicules. En pratique pour l’ABL, ce sera
là l’occasion de développer la coopération avec Renta, membre belge d’ECATRA,
dans les dossiers communs. Aucun projet de rapprochement entre Renta et l’ABL
n’est encore évoqué.
Enfin, l’ABL a activement participé, avec Leaseurope, Eurofinas, l’UPC et nos
collègues hollandais, au succès du congrès de Leaseurope qui a eu lieu à Anvers
début octobre 2006. Le thème de ce congrès a été «Mobilité et croissance».
Un accent particulier a été mis sur l’intérêt des sujets traités et sur la qualité
des orateurs.
En conclusion, en 2005 notre secteur a confirmé à nouveau son dynamisme
et sa progression. Le leasing offre de plus en plus une alternative au financement
bancaire traditionnel.
»
»
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»
Chiffres-clésL’ABL compte à ce jour 33 membres qui ont une production totale de
3,84 milliards d’euros en 2005 dont 3,2 milliards d’euros pour les biens
d’équipement et 644 millions d’euros de leasing immobilier.
Le degré de pénétration de la production de leasing par les membres de l’ABL, qui
se calcule en comparant la production de leasing au volume d’investissement basé
sur la constitution brute des capitaux des entreprises, se maintient aux environs
de 10%.
»
22 Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Membres adhérents ayant un statut particulier
Créée en 1989, par les banques belges, Banksys est issue de la fusion des réseaux
Mister Cash et Bancontact. La mission principale de Banksys est l’autorisation, la
sécurisation et la garantie des paiements électroniques en Belgique. Parallèlement
à ces activités de processing, Banksys utilise son expérience et son savoir-faire afin
de développer des terminaux, des applications de paiement comme banxafe et
«Mobile banxafe». Banksys gère également une large palette de services comme
la maintenance des terminaux et CardStop pour les commerçants et porteurs de
cartes. Banksys compte aujourd’hui près de 1.000 collaborateurs. En 2005, Banksys
a opéré plus de 986 millions de transactions dans un réseau d’acceptation de
120.000 commerçants.
Activités principalesDéveloppement et gestion des systèmes de paiement de détail à l’intention
des banques, des commerçants et des consommateurs belges. Il s’agit
notamment de la gestion et du développement de moyens de paiement tels
que Bancontact/Mister Cash et Proton, et du traitement des transactions de
paiement électroniques.
Développement de solutions technologiques de pointe pour les paiements
électroniques, destinées aux marchés belge et international.
»
»
Les produits et services proposés par Banksys bénéficient d’un vif intérêt à
l’étranger également. Pour les activités internationales, Banksys collabore
étroitement avec différents partenaires, distributeurs et institutions financières.
Les terminaux de paiement de Banksys, dont le C-ZAM/SMASH, XENTA et
C-ZAM/OPT, font désormais partie du paysage quotidien partout en Europe, que
ce soit dans les grandes surfaces, les stations-service ou les commerces. En outre,
les institutions financières du monde entier protègent leurs transactions grâce aux
outils technologiques d’encryptage (comme le DEP/T6) mis au point par Banksys.
Depuis juillet 2006, Banksys fait partie du groupe Atos Origin, l’une des premières
sociétés de services informatiques internationales. Ce nouveau partenariat lui
permettra de s’élever à un niveau prééminent sur la scène internationale, telle
qu’elle se dessine actuellement.
plus d’info: www.banksys.be»
Banksys
EuronextEuronext est la première bourse paneuropéenne, née en septembre 2000 de la
fusion des marchés actions et dérivés des bourses d’Amsterdam, Bruxelles et Paris.
En 2002, BVLP, la bourse portugaise et LIFFE, la bourse internationale de produits
dérivés, ont rejoint Euronext.
Euronext offre une large gamme de services comprenant la cotation d’instruments
financiers, la négociation sur actions et dérivés, la distribution d’informations
financières et le support technique.
Euronext est le plus grand marché des actions en Europe, sur la base du nombre
et de la valeur des transactions traitées via le système central.
Euronext.liffe, l’activité dérivés d’Euronext, est la deuxième bourse de produits
dérivés en Europe en termes de volumes et de capitaux échangés.
plus d’info: www.euronext.com»
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�
Conseil d’agrément des Agents de changeL’existence du Conseil d’agrément des Agents de change est définie par un arrêté
royal qui précise son mode de fonctionnement. Le Conseil d’agrément jouit de la
personnalité juridique et a pour objet :
de conférer le titre d’agent de change ou d’agent de change honoraire aux
personnes qui remplissent les conditions et qui en font la demande ;
de veiller à l’honneur de l’exercice de la profession et de maintenir les principes
de dignité, d’honnêteté et de loyauté sur lesquels se fonde le port du titre ;
de retirer ou de suspendre le titre d’agent de change si les conditions d’octroi
ou de maintien ne sont plus remplies ;
d’exercer la discipline sur les agents de change.
Activités 2006Loi Willems : Loi du 22 mars 2006 relative à l’intermédiation en services
bancaires et en services d’investissement et à la distribution d’instruments
financiers
Remises des décorations honorifiques à 12 agents de change
Examens scientifique + professionnel
Suivi de la carrière des agents de change (= vie de l’association)
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»»»
Le Conseil d’agrément est composé de huits membres, agents de change
élus par leurs pairs :
Jean-Pierre de Buck van Overstraeten, Président
Patrick-C. Drogné, Secrétaire
Michel Vermeulen, Trésorier
Philippe Costermans, Damien Courtens, Joël Duysan, Véronique Leleux et Christian Reyers, Membres
Le Conseil d’agrément est sous la tutelle du ministre des Finances.
Marc Monbaliu, Commissaire du Gouvernement, veille à l’application des
lois et règlements et au fonctionnement du Conseil d’agrément conformément
à l’intérêt général. Il a le droit d’assister, avec voix consultative, aux réunions
de l’Assemblée générale et du Conseil d’agrément. Il peut soumettre à leur
délibération toute question qui relève de leur compétence.
»
»
»
IsabelIsabel est un spécialiste du développement d’applications et un prestataire
de services en matière de télématique bancaire et de facturation électronique.
Ses solutions sont utilisées par un grand nombre d’institutions financières et
d’associations de banques à travers l’Europe.
En Belgique, 25 banques et 110.000 entreprises ont déjà adhéré à ses services en
ligne. Spécialiste de la sécurité, Isabel est également le canal de prédilection de
sociétés pour l’accès aux applications e-Government.
Isabel est aussi le partenaire idéal pour l’échange de documents via l’Internet
Banking grâce à sa solution ZOOMIT. La facturation électronique est ainsi mise
à la disposition de millions de consommateurs et de PME.
Isabel a été fondée en 1995 et compte 110 collaborateurs.
De plus amples informations sont disponibles sur www.isabel.eu
et www.zoomit.eu.
»
2� Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Belgian Venturing AssociationL’association professionnelle Belgian Venturing Association, en abrégé, la BVA,
a été créée en 1986. Elle poursuit les objectifs suivants :
assurer la promotion du capital-risque en Belgique;
être l’interlocuteur du gouvernement dans les matières juridiques et fiscales,
en présentant vis-à-vis de l’extérieur un visage unique;
assurer la communication avec des associations comparables à l’étranger,
et plus précisément avec la European Venture Capital Association (EVCA);
traiter les données statistiques concernant le secteur du capital-risque;
promouvoir le sens de l’entreprise en Belgique.
»»
»
»»
Fonds de ParticipationSuite à la réorientation stratégique concernant les initiatives de formation
nationales et internationales, les organes de Febelfin ont approuvé le transfert de
la Belgian Bankers Academy au Fonds de Participation en mars 2006.
En vue de promouvoir la continuité dans le cadre du transfert des responsabilités
opérationnelles de Febelfin au Fonds de Participation, différentes mesures ont été
prises :
Le personnel en place de BBA/Febelfin a été repris par le Fonds de Participation.
Le Fonds de Participation est devenu membre de Febelfin.
Febelfin a été invitée à reprendre deux mandats d’administration au sein du
nouveau CA. Ces mandats resteront en vigueur tant que la BBA sera concernée,
au plan opérationnel, par des projets autrefois passés sous la responsabilité
de Febelfin.
»»»
Les mandat d’administration sont repris par M. Michel Vermaerke, en tant
qu’Administrateur délégué de Febelfin, et M. Johan Van den Branden, en tant
qu’ancien Managing Director de la BBA et actuel Managing Director de la Febelfin
Academy.
plus d’info: www.fonds.org»
plus d’info: www.bva.be»
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�
Membres adhérents de Febelfin 1
Aachener Bank Aareal Bank AG - Brussels BranchAB Lease ABN Amro Asset ManagementAedifica ABN AMRO Bank - Belgian BranchAGF Belgium Insurance Agfa FinanceAgricaisse AlenaAlpha Card Alpha CreditAmerican Express InternationalAmstel Lease België Aremas Atradius Credit InsuranceAttijariwafa BankAuxifina Axa Bank Belgium AXA IM BeneluxAxitisBanca di Roma (rep. office)Banca Intesa (rep. office)Banca Monte Paschi Belgio Banca Nazionale del Lavoro (rep. office)Banco Bilbao Vizcaya Argentaria Bank Card Company Banco Santander Central Hispano Bank J. Van Breda & C’ Bank of AmericaBank of BarodaBank of ScotlandBanque Belgolaise Banque Chaabi du MarocBanque CPHBanque ENI Banque de La PosteBanque Degroof Banque Delen & de Schaetzen Banque Diamantaire Anversoise Banque Privée Edmond de Rothschild
Europe Banque Transatlantique Belgium Banque Triodos BearbullBelgian BankBelstar Assurances Beursfondsen-BeheerBHW Bausparkasse BinckBank BMW Financial Services BelgiumBNP Paribas Lease Group BNP Paribas Private Bank - Succursale de
BelgiqueBNP Paribas Securities ServicesBNP Paribas, Succursale de BelgiqueBocklandt Buttonwood VermogensbeheerdersByblos Bank Europe CALYON - Succursale de BruxellesCapital & Finance Asset Management
Capital@WorkCaterpillar Financial Services BelgiumCBC Banque.CENTEA Centrale Kredietverlening (CKV)Cetelem BelgiumCIC Banques (rep. office)Citibank Belgium Citibank International CofidisCofinimmoCommerzbank AktiengesellschaftCommerzbank Belgium Compagnie de Gestion PrivéeComputers Services & Leasing Confederacion Española de Cajas de Ahorros
(CECA) (Belgique) (rep. office)Cortal Consors - Succursale de BelgiqueCredibeCredimo Crédit Professionnel (2)Daimlerchrysler Financial Services Damien Courtens & Cie de Buck BanquiersDe Lage Landen Leasing Degroof Institutional Asset ManagementDelande et Cie Delta Lloyd Asset Management Delta Lloyd Bank Delta Lloyd SecuritiesDeutsche Bank AktiengesellschaftDexia Asset ManagementDexia Banque BelgiqueDexia LeaseDexia Société de CréditDHB Bank - Brussels BranchDierickx, Leys & Cie EffectenbankDMR Finance Dresdner Bank AG - Brussels BranchDWS Investments BelgiumEB-LeaseEconocom Lease Ethias Banque Euler Hermes Credit Insurance Euroclear EuropabankExtensa GroupF.Delcour-A.Vancrayebeck-E.Ernould Fastnet BelgiumFCE BankFidelity Capital ManagementFidelity Investments InternationalFides Asset ManagementFidexis FidusudFimaser Finansbank (Holland) - Bijkantoor BelgiëFinaref BeneluxFonds du Logement Wallon Fortis Insurance BelgiumFortis Banque
Fortis InvestmentsFortis Lease Fortis Real Estate Asset ManagementF. Van Lanschot Bankiers BelgiëG.E. Capital General Motors Acceptance
Corporation,ContinentalGoffin Banque Goldwasser Exchange & CyGroupe Crédit AgricoleHabib BankHewlett-Packard Belgium Home Invest BelgiumHoratius VermogensbeheerHSBC BankHSBC FranceING Belgique ING Car (financial) Lease Belgium ING Insurance ING Investment ManagementING Lease BelgiumING Private Portfolio ManagementIntervest OfficesInvesco Asset ManagementJ. Quatannens & Co JPMorgan Chase Bank Brussels BranchJPMorgan Chase BankJPMorgan International Bank LimitedKBC Asset ManagementKBC BankKBC Lease Holding KBC Pinto Systems KBC SecuritiesKempen Capital ManagementKey Equipment Finance BelgiumKeytrade Bank Komatsu Financial EuropeKrefima Lanbokas Lawaisse Leasinvest Real Estate ManagementLeleux Associated BrokersL’Entraide Financiere du Tournaisis Leo Stevens & CieL’IntégraleLloyds TSB BankLocinvestLombard Odier Darier Hentsch & Cie
(Belgique) L’Union Hypothecaire Maxitruck Finance & Lease MCC (rep. office)Mélice & CieMizuho Corporate Bank Nederland Brussels
Branch Merciervanderlinden Asset ManagementNeckermann Postorders Neofin NIBC Bank Nissan Finance Belgium P&V Assurances
Petercam Pire & Cie Priv-GestProcapital Securities Services Belgium PSA Finance BeluxPuilaetco Private Bank Puilaetco Dewaay Private Bankers Quaestor VermogensbeheerQuest for GrowthRabobank International Antwerp BranchRBS (rd europe) RBC Dexia Investor Services Belgium Record Bank Record Credit ServicesRetail EstatesRobecoRobeco Bank BelgiumRothschild & Cie Banque GCVRouws en CeulenSaint-brice Sambrelease SanPaolo IMI (rep. office)Santander BeneluxSarelco Scania Finance Belgium SG Private BankingSG Equipment FinanceShizuoka Bank (Europe) Société Générale (Succursale de la
SociétéGénérale France)Societe Patronale HypothecaireState Bank of IndiaState Street Bank Europe (UK) - Brussels
BranchSumitomo Mitsui Banking Corporation
(SMBC)The Bank of New YorkThe Bank of New York (Luxembourg) -
Brussels BranchThe Bank of Tokyo – Mitsubishi UFJTrustinvestUBS Belgium UniCredito Italiano (rep. office)United Taiwan Bank Van Bauwel & Co Van Breda Car Finance van de Put & C` EffectenbankVan Glabbeek en C` Van Goolen & C` Van Moer Santerre & CoVDK spaarbankVolkswagen BankVolvo Car Finance Belgium Warehouses De PauwWeghsteen & Driege WereldhaveWinterthur Europe Xerox Credit
(1) Pour les membres adhérents ayant un statut particulier, voir p.22(2) «Y compris les caisses suivantes : Antwerps Beroepskrediet (ABK), Banque de Crédit Professionnel (CP-Banque), Banque du Brabant, Crédit Professionnel Interfédéral, Caisse Fédérale pour le Crédit Professionnel (CFCP), Onderling Beroepskrediet (OBK), BKCP Noord et West-Vlaamse Bank (WVB).
06
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�
Febelfin et ses clients
03
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�
Febelfin et son service aux clientsFebelfin est une fédération professionnelle coupole qui existe pour et par
ses membres. A ce titre, le service à ses clients est l’une de ses préoccupations
fondamentales. La prestation de services est une mission essentielle aux multiples
aspects et facettes touchant la diffusion d’informations, le conseil et la formation.
Elle doit permettre de formuler des recommandations concrètes reflétant les idées
des membres, de donner forme et substance à leurs opinions. Dans l’optique de
renforcer ce service au client, Febelfin a lancé en 2006 des enquêtes de satisfaction
auprès de ses clients.
Car mesurer permet de savoir et d’améliorer au besoin le service aux membres.
» Febelfin tient à mener ces enquêtes sur une base périodique, à publier les résultats
en toute transparence et à assurer le suivi nécessaire.
Les membres du staff de Febelfin sont ainsi responsabilisés et encouragés à ajuster
leurs efforts et leurs méthodes de travail aux souhaits et aux besoins, en perpétuelle
évolution, des clients de Febelfin, c’est-à-dire de la vaste communauté des 245 1
instances financières liées à Febelfin.
Car Febelfin est là pour et par ses membres. Vous trouverez ci-dessous un bref
aperçu des études de qualité menées en 2006 concernant les services de Febelfin.
Les enquêtes complètes sont disponibles sur le site Internet.
Evaluation des prestations de service
Membres(91 participants au sujet de 13 comités + 236 part. au sujet de 9 circulaires)
Formations(> 7000 jours de formation) Année académique 2006
Communication(74 participants)Revue de presse
Comités
Activités avant/après
(agenda, staff, rapport
et logistique)
»3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
Cours
Contenu, qualité technique
de la formation
»
3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
Valeur ajoutée par rapport à d’autres sources d’information
3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
Processus de décision»
3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
Circulaires
Pertinence du contenu,
diffusion et caractère
complet de l’info
»3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
Formateurs
Qualité technique et
didactique
»
3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
Contenu3,2
12 4 5
3
3,3
12 4 5
3
3,4
12 4 5
3
3,5
12 4 5
3
5,6
1 2 57643
3,6
12 4 5
3
3,7
12 4 5
3
3,8
12 4 5
3
3,9
12 4 5
3
4
12 4 5
3
4,3
12 4 5
3
4,4
12 4 5
3
1 Membres de Febelfin et ses associations constitutives, y inclus 6 membres adhérents ayant un statut particulier et 8 Caisses faisant partie du Crédit Professionnel.
2� Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Enquête auprès des membresUne première enquête portait sur le fonctionnement des comités de Febelfin.
Cette enquête, menée en avril 2006, touchait tous les aspects du fonctionnement
de ces comités : du planning aux comptes rendus des réunions. 198 personnes
ont été sondées sur le fonctionnement de 13 comités. 91 personnes (ou 46%) ont
participé à l’enquête.
Le score général est très positif : 66% des répondants estiment que le fonctionne-
ment des comités est bon ou excellent. Sur une échelle de 1 à 5, le score moyen
est de 3,8. Les activités «avant et après» (agenda, travail du staff, procès-verbaux
et logistique) obtiennent un score particulièrement élevé. Les résultats relatifs au
processus décisionnel ont été légèrement moins bons, à savoir 3,4.
Scores par question
Question Score
Annoncées suffisamment à temps
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Timing envoi de l’ordre du jour
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Travail préparatoire de Febelfin
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Rôle de Febelfin dans déroulement réunions
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Prise en compte de toutes les positions
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Processus décisionnel
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Contenu compte rendu
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Reflètent correctement les décisions
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Timing envoi compte rendu
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Suivi des points d’action
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Organisation logistique
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
SCORE GENERAL
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Une deuxième enquête de satisfaction a été consacrée aux circulaires envoyées
par les services de Febelfin à ses membres. Au total, 1.227 utilisateurs ont été
sondés. 236 d’entre eux (ou 19,2%) ont effectivement participé à l’enquête, qui
portait sur neuf circulaires de neuf services ou départements de Febelfin.
Le score général a été ici aussi très positif : 63,4% des répondants trouvent que les
circulaires sont très bonnes à excellentes. Le score moyen sur une échelle de 1 à 5
est de 3,7. On enregistre surtout un excellent score pour la pertinence du contenu
des circulaires, la diffusion par l’extranet et l’exhaustivité de l’information.
L’évaluation des deux enquêtes ainsi que les commentaires des participants
ont donné lieu à la formulation de plusieurs points de focalisation qui doivent
contribuer à améliorer encore le fonctionnement des services aux clients de
Febelfin. Tant les résultats que les points de focalisation des deux enquêtes ont été
communiqués aux participants.
»
»
Scores par question
Question Score
Exhaustivité
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Pertinence (contenu)
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Lisibilité
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Service a posteriori
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Valeur ajoutée
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Lay-out
1 2 3 4 5 6 7
5,6
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3,8
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3,9
1 2 3 4 5
3,5
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3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
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3,7
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3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Moment
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
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3,2
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3,3
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3,7
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4,3
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4,4
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4
Diffusion
1 2 3 4 5 6 7
5,6
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3,8
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3,4
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3,3
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3,7
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3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
SCORE GENERAL
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�
Enquête «Formations»Le département Formation attache également beaucoup d’importance au
suivi (et si nécessaire à l’amélioration) de la qualité de son offre. C’est pourquoi
une évaluation permanente est réalisée à l’aide d’indicateurs de performance, tant
qualitatifs que quantitatifs, appliqués par les participants qui évaluent ainsi les
formateurs et les cours.
Pour les résultats d’évaluation de 2006 – mesurés sur base de plus de 7.000 jours
de formation – chaque participant a été invité à évaluer l’offre sur la base des
critères de qualité suivants (sur une échelle de 1 à 7) :
Qualité du contenu/technique de la formation
(en moyenne : 5,6 sur 7) : 1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Qualité didactique/technique des formateurs
(en moyenne : 5,6 sur 7) : 1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Le résultat de ce sondage est transmis aux formateurs et communiqué aux
participants par le biais de la communication interne.
»
»
»
Enquête communicationLa quatrième enquête de qualité a trait à RIO, la revue de presse électronique
de Febelfin. Celle-ci n’est pas uniquement destinée à un usage interne, mais est
également envoyée à toutes les banques membres et aux médias. L’enquête
portait tant sur le contenu de la revue de presse que sur sa valeur ajoutée et
sa présentation. Le mode et le moment de diffusion de la revue de presse ont
également été analysés.
Au total, 203 utilisateurs ont été interrogés et 74 ont participé à l’enquête.
Le score est en général positif avec un résultat moyen de 3,7 sur une échelle
de 1 à 5.
»
Scores par question
Question Score
Valeur ajoutée
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Contenu
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Équilibre langues
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Présentation - navigation
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
3,9
1 2 3 4 5
3,5
1 2 3 4 5
3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
1 2 3 4 5
3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
Diffusion par courriel
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
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3,5
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3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
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3,7
1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
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4,4
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Moment
1 2 3 4 5 6 7
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3,4
1 2 3 4 5
3,2
1 2 3 4 5
3,3
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1 2 3 4 5
3,6
1 2 3 4 5
4,3
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4,4
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4
SCORE GENERAL
1 2 3 4 5 6 7
5,6
1 2 3 4 5
3,8
1 2 3 4 5
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1 2 3 4 5
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1 2 3 4 5
3,2
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3,3
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4,3
1 2 3 4 5
4,4
1 2 3 4 5
4
�0 Febelfin | chiffres-clés et commentaires
Que pensent les clients belges de leur banque ?
Febelfin a réalisé fin 2005 une enquête sur l’image du secteur financier auprès
de 800 Belges. Cette étude montre clairement que les clients témoignent à
leur banque une confiance croissante. Dans les prochaines années, Febelfin et
ses membres continueront à investir dans une communication transparente
concernant des produits et services souvent complexes.
Investir dans la satisfaction du clientLes clients des banques belges comptent sans aucun doute parmi les personnes
les plus sondées de Belgique. Selon des estimations, 1 000 clients sont interrogés
chaque jour. Le grand nombre d’enquêtes effectuées est un bon signe. Il signifie
en effet que les banques sont disposées à se mettre à l’écoute de leurs clients et
à répondre à leurs besoins.
Dynamique et innovantUne récente enquête de Febelfin sur l’image du secteur financier a d’ores et
déjà révélé une tendance positive. Ainsi, les clients belges trouvent leur banquier
compétent (79%) et professionnel (80%). Moins de 10% ne partagent pas cet
avis. 84% des personnes sondées estiment que les banques utilisent les toutes
dernières technologies. Un tout petit pourcentage seulement (7%) pensent que ce
n’est pas le cas. Le PC-banking et les services connexes sont dès lors bien implantés
en Belgique.
Choix et accessibilitéEn Belgique, les particuliers ont le choix parmi plus de 50 banques retail.
Pratiquement la moitié des Belges sont dès lors clients d’au moins deux banques.
Cependant, 71% d’entre eux recommanderaient leur banque à des amis. Les
clients belges sont également satisfaits de l’accessibilité de leur banque (73%).
La disponibilité des call centers, le soir et le week-end, est donc appréciée, tout
comme l’accès aux self-banques.
Répondre à la demandePlus de la moitié des personnes interrogées (56%) ont répondu positivement à
l’affirmation «ma banque me comprend». Un résultat encourageant, qui montre en
même temps que rien n’est encore gagné. Febelfin et ses membres entendent dès
lors intensifier leurs efforts dans les années à venir pour dispenser des informations
plus nombreuses et plus transparentes sur leurs services – souvent complexes –,
via tous les médias possibles.
»
»
»
»
Chiffres-clés enquête secteur 2005
Secteur
Cadre général moyenne 55%18 – 24 ans 65%
Joue un rôle important dans la société D’accord 90%D’accord + neutre 96%
Est accessible D’accord 73%D’accord + neutre 85%
Est dynamique D’accord 72%D’accord + neutre 87%
Est fiable D’accord 70%D’accord + neutre 86%
Comprend les besoins de ses clients D’accord 56%D’accord + neutre 73%
Est d’importance capitale pour l’économie D’accord 86%D’accord + neutre 90%
Applique la technologie la plus récente D’accord 84%D’accord + neutre 93%
Importance de l’application de la Très important 81%technologie la plus récente Très important + neutre 86%
Fiabilité et valeur ajoutéeLa raison principale évoquée par le consommateur dans le choix d’une
institution financière est la fiabilité. Ceci confirme la raison pour laquelle tant de
clients restent fidèles à la même banque. 70% ont pleinement confiance en leur
banque (seul 14% disent l’être en moindre mesure) et estiment que le secteur a un
rôle important à jouer dans la vie économique (86% contre 10% qui ne sont pas
d’accord).
»
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 31
Service de Médiation Banques-Crédit-Placements
Nouvelle diminution du nombre de plaintesLe nombre de plaintes soumises au Service de Médiation Banques-Crédit-
Placements a une nouvelle fois baissé en 2006. Cette baisse, de 17%, indique
clairement que le secteur financier parvient de mieux en mieux à trouver,
en concertation avec le client, une solution aux problèmes de ce dernier,
ce dont nous nous félicitons.
Le Service de Médiation Banques-Crédit-Placements est composé de
l’Ombudsman et d’un représentant permanent des intérêts des consommateurs.
Le Service de Médiation a été créé pour traiter les plaintes auxquelles aucune
solution ne peut être trouvée entre l’institution financière et le client.
»
Evolutiondesplaintes2005-2006–RapportintérimairePlaintesparthème–Plaintesrecevablesclôturées
2005 % 2006au30/9 %
Comptes et placements 80 15,0% 74 16,7%
Paiements 100 18,8% 96 21,7%dont cartes 37 6,94% 32 7,22%
Crédits 101 18,9% 75 16,9%dont crédits hypothécaires 56 10,5% 37 8,3%
Valeurs mobilières 165 31% 141 31,8%
Service de base 4 0,7% 2 0,4%
Autres 83 15,6% 55 12,4%
TOTAL 533 100% 443 100%
06
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 32
Aperçu des activités financières et bancaires2006 04
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 33
Le secteur bancaire et financier belgefacts & figures 2005-2006
Febelfin, la Fédération belge du secteur financier, qui a vu le jour en 2003,
rassemble en son sein cinq associations professionnelles financières :
l’Association belge des Banques et des Sociétés de Bourse (ABB), l’Association
belge des Asset Managers (BEAMA), l’Union Professionnelle du Crédit (UPC),
l’Association belge de Leasing (ABL) et l’Association belge des Membres de la
Bourse (ABMB)1. En unissant volontairement leurs forces, ces associations ont
fait de Febelfin un partenaire qui représente davantage que la simple addition
de ses membres. Cette brochure présente, sur la base d’une sélection de chiffres
et de graphiques, une «photographie» des types d’activités réunis sous la
bannière de Febelfin, et souvent très étroitement liés.
En 2005, le secteur financier représentait dans l’économie belge 5,6% de la
valeur ajoutée, 3,3% de l’emploi, 5,4% des rémunérations versées et 3,8% de
»
la formation de capital fixe. La partdusecteurdansl’ensembledesservicesmarchandsétait,pourcescritèresrespectifs,de11%,7,5%,13,8%et5,5%
(graphiques1et2).
Ces données mettent en évidence le rôle essentiel du secteur financier dans le
développement de notre économie. Elles montrent aussi clairement dans quelle
mesure son expansion peut contribuer à notre bien-être futur. Le défi consiste à
tirer effectivement parti des chances ainsi offertes. La réussite, dans le contexte
européen et mondial de concurrence exacerbée, passe par des efforts constants,
ainsi qu’une vision et une action communes. Tout interlocuteur disposé à concevoir
et à mettre en œuvre une approche et une politique constructives dans cette
optique trouvera toujours en Febelfin un collaborateur loyal et un partenaire créatif.
S’il existe une volonté commune de tirer parti des occasions qui se présentent,
il sera possible de développer une «place financière» qui apporte une contribution
1 Ces fédérations professionnelles constituent les «membres effectifs» de Febelfin. Les entreprises membres des fédérations sont automatiquement «membres adhérents» de Febelfin. A cela s’ajoutent quelques membres ayant un statut particulier. En ce qui concerne l’ABB, les membres adhérents sont les banques (établissements de crédit) et les sociétés de bourse établies en Belgique; Febelfin compte en outre plusieurs «membres associés» (ce sont les bureaux de représentation de banques étrangères présents en Belgique).
Graphique 1 : Importance du secteur financier dans l’économie (en %, 2005)
0 3 6 9 12 15
Valeurajoutée
brute7,5%
Emploi
Rémunérationdes salariés
Investissements bruts dans du
capital fixe
Secteur financier (1) dans l'ensemble de l'économieSecteur financier (1) dans l'ensemble du secteur tertiaire (2)Secteur financier (1) dans les services marchands (3)
Secteur financier (1) dans l'ensemble de l'économieSecteur financier (1) dans l'ensemble du secteur tertiaire (2)Secteur financier (1) dans les services marchands (3)
11,0%
5,6%
3,3%
4,2%
7,5%
5,4%
7,3%
13,8%
3,8%4,7%
5,5%
Source : Calculs Febelfin sur données des comptes nationaux (ICN, comptes détaillés et tableaux 1995-2005). (1) Pour les critères de valeur ajoutée brute et de rémunération des salariés, il s’agit du secteur financier institutionnel. Pour les deux autres critères, il s’agit de la branche activités financières.(2) Secteur tertiaire : l’ensemble des services marchands (voir note 3), le secteur public (administration publique, défense et assurances sociales obligatoires), l’éducation et les autres activités de service (santé, action sociale, services collectifs, socio-culturels et personnels, services domestiques).(3) Services marchands : l’ensemble du commerce, des transports et communications, des services financiers, de l’immobilier, de la location et des services aux entreprises.
Graphique 2 : Répartition de la valeur ajoutée brute entreles sous-secteurs financiers (en % du total, période 2003-2005)
» Sociétés d'assurance et fonds de pension (4) : 22,8%
» Auxiliairesfinanciers (3) :14,3%
» Autres intermédiairesfinanciers, à l'exclusion dessociétés d'assurance et desfonds de pension (2) : 12,6%
«Institutionsfinancières
monétaires (1) :50,3%
Source : Calculs Febelfin sur données des comptes nationaux (ICN, comptes détaillés et tableaux 1995-2005).(1) Etablissements de crédit, organismes de placement collectif (OPC) monétaires et banque centrale.(2) Sociétés qui pratiquent le crédit-bail, le crédit à la consommation, le crédit hypothécaire, ou toute autre distribution de crédit, holdings financiers, sociétés de bourse, sociétés d’affacturage, OPC (à l’exclusion des OPC monétaires), etc.(3) Sociétés qui s’occupent de l’administration de bourse (e.a. Euronext), sociétés de gestion de portefeuille, de gestion de fortune, de conseil en placement, courtiers en crédit hypothécaire, bureaux de change, agents et courtiers d’assurance, experts en dommages et risques, etc. (4) Sociétés d’assurance, sociétés de réassurance, fonds de pension, Office du Ducroire.
34 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
réelle et croissante à l’assise économique et sociale de notre société. L’industrie
desservicesfinanciers dispose en outre d’un potentiel qu’il s’agit de valoriser
pour renforcernotrepositionconcurrentiellestructurelledanslecadredelamondialisationactuelledel’économie. De nombreux éléments donnent à penser que la demande de services financiers
continuera, dans un futur proche, à connaître une expansion significative. Le
développement de ces services repose dans une large mesure sur la disponibilité
de la seule matière première dont notre pays est riche, à savoir le capital humain. Il
s’agit, de surcroît, d’emplois de haute qualité, visant proportionnellement une hau-
te valeur ajoutée, et mettant l’accent sur l’exploitation et la valorisation des talents.
Après l’introduction de l’euro et la réalisation du Financial Services Action Plan
européen (FSAP), en 2005, le processus d’intégration du marché européen des
services bancaires et financiers franchira ces prochaines années de nouvelles étapes
«révolutionnaires» dans un processus d’approfondissement et d’accélération.
Parmi ces étapes, l’entrée en vigueur prochaine de la nouvelle législation
européenne relative aux exigences en matière de capital pour les établissements
de crédit (Capital Requirements Directive) et de la directive MiFID (Markets in
Financial Instruments Directive), ainsi que le projet de réaliser un espace unique de
paiements en euros (SEPA, Single Euro Payments Area). Au long de ces diverses
étapes, il s’agit de discerner et d’exploiter les potentialités en dépit du poids des
obligations et des coûts d’investissement qui y sont liés 2. Il importe également de
se positionner à temps et intelligemment, de manière à pouvoir bénéficier des first
mover advantages. Rater le (premier) train dans la phase préparatoire et liminaire
de projets de cette envergure revient bien souvent à laisser passer définitivement
une chance unique.
La présente brochure examine les aspects suivants de l’activité financière :
le secteur bancaire, l’octroi de crédit aux ménages, la location-financement
(leasing), les organismes de placement collectif (OPC) et les entreprises
d’investissement (dans cette catégorie figurent notamment les sociétés de bourse
et les sociétés de gestion de fortune). Elle évoque ensuite l’imposante réalité des
marchés financiers, en particulier les marchés des actions, des titres de créance
et des produits dérivés, qui constituent pour chacun des acteurs précités et pour
l’ensemble des acteurs économiques (ménages, entreprises et pouvoirs publics)
une plate-forme incontournable pour développer leurs activités (investissements,
financement, couverture de risque, gestion financière, etc.).
I. Le secteur bancaire A. La dimension internationale et européenne
Toutes proportions gardées, compte tenu évidemment de sa taille et des »
volumes concernés, la Belgique doit être considérée comme une place financière
et bancaire significative. En 2005, letotaldubilandusecteurbancairereprésentait3,5foislavaleurduproduitintérieurbrut(PIB)du pays
(graphique3). Avec ce résultat, notre pays n’est précédé dans la zone euro
que par les places financières du Luxembourg (qui enregistre un résultat «hors
catégorie» de 27,0) et de l’Irlande (5,9). Le Danemark et les Pays-Bas talonnent la
Belgique, chacun avec un multiplicateur d’environ 3,4 fois la valeur du PIB. Pour
l’ensemble de la zone euro, le total du bilan bancaire revient à environ 2,8 fois la
valeur du PIB. Notre pays enregistre donc un résultat supérieur d’un quart à celui de
la moyenne de la zone euro. Les deux principales places financières européennes
situées en dehors de la zone euro, à savoir la Suisse et le Royaume-Uni, obtiennent
évidemment pour ce critère des valeurs supérieures à celle de la Belgique,
respectivement 6,2 et 4,7.
Bien que le bilan bancaire constitue une indication utile, il ne représente qu’une
mesure partielle (surtout à une époque où le commerce des dérivés et des produits
financiers structurés est en pleine expansion et où la désintermédiation ne cesse de
gagner du terrain) pour illustrer l’importance de la «place». Le fait que la Belgique
héberge également d’importantes «plate-formes» financières internationales pour
la communication (comme SWIFT) et la compensation et la liquidation (comme
Euroclear), indique aussi que notre pays est bien présent sur la carte financière
européenne. On peut clairement parler d’un «cluster» d’activités et d’entreprises
financières dans notre pays. Il importe à présent de créer les conditions et le
cadre permettant de conférer à cette formation de clusters un attrait et un effet
d’entraînement.
La population bancaire belge se caractérise par une forte composante étrangère
(graphique4). Sur les 103 banques établies 3 dans notre pays fin juin 2006, il y
en a 77(soitpratiquementtroisquarts)d’origineétrangère. Il s’agissait de
51 succursales de banques étrangères (c’est-à-dire des banques selon le droit d’un
autre pays, appelées branches en anglais) et 26 filiales d’institutions étrangères
(c’est-à-dire des banques de droit belge mais dont la majorité du capital actions
est en des mains étrangères ; celles-ci sont appelées subsidiaries en anglais).
Parmi les banques étrangères, on note une présence européenne particulièrement
importante. 63 banques d’autres Etats membres de l’UE ont une implantation en
Belgique. Les «colonies» françaises et néerlandaises sont les plus importantes,
avec respectivement 24 et 14 implantations, suivies de loin par 9 banques d’origine
allemande et 7 d’origine britannique.
Dans le groupe des 15 «anciens» Etats membres de l’UE, la Belgique arrive au troi-
sième rang des pays à la population bancaire la plus internationalisée (graphique5).
»
2 Il ressort d’une enquête que plus ou moins 70% des budgets informatiques des banques sont consacrés à du matériel destiné à satisfaire aux obligations en matière de réglementation et de contrôle.Source : Accenture 2006.3 Ces derniers mois, trois nouvelles banques de droit étranger se sont encore implantées en Belgique. Le nombre total de banques atteignait ainsi 106 à fin octobre 2006.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 35
Seuls le Luxembourg (à considérer à cet égard comme un cas «exceptionnel») et
l’Irlande précèdent notre pays, avec un taux d’internationalisation (banques étran-
gères dans la population bancaire totale) de respectivement 97% et 82%.
En outre, on compte parmi les banques étrangères établies dans notre pays de
grandes«pointures»mondialesspécialisées, comme The Bank of New York,
State Street Bank, etc. Dans la mesure où celles-ci développent en Belgique un cen-
tre d’excellence international, l’intérêt de leur présence outrepasse bien entendu
largement la dimension nationale, et elles peuvent apporter des avantages plus
que proportionnels à la place financière et à l’ensemble de l’économie.
Du fait de l’importante présence étrangère, il est prioritaire d’accorder une attention
permanente à la position concurrentielle internationale de la Belgique en tant que
centre d’implantation et d’investissement. Les centres décisionnels des entreprises
concernées se situent majoritairement en dehors de nos frontières. Par ailleurs, les
activités financières, ainsi que les fonctions logistiques y afférentes (par exemple
traitement back office, domaine dans lequel la Belgique s’est forgé une certaine
réputation), présentent un caractère de plus en plus «nomade». Une place qui veut
avoir quelque chance de succès doit donc œuvrerenpermanencepourfairepartiedesmeilleursettoujoursfigurersurlashortlistdesdécideurs.
Graphique 3 : Comparaison européenne de l’importance du secteur bancaire dans l’économie – Total des actifs de l’ensemble des établissements de crédit par rapport au PIB (en %, 2005)
0 200 400 600 800 2.700
LuxembourgSuisse
IrlandeRoyaume-Uni
BelgiqueDanemark
Pays-BasAllemagne
FranceAutriche
UEM-12 (1)PortugalEspagne
SuèdeItalieGrèce
Finlande
Source : Calculs Febelfin sur données BCE, Banque Nationale Suisse (pour la Suisse) et BNB (cours du change CHF).(1) Moyenne pondérée des 12 Etats membres de l’UE.
Graphique 4 : Nombre de banques établies en Belgique (fin juin 2006)
» Banques de droit belgeà majorité étrangère : 26
» Banquesde droitbelge àmajoritébelge : 26
Banques dedroit étranger :
51 «
Source : Calculs Febelfin sur propres données et données CBFA.
Graphique 5 : Internationalisation de la population bancaire –Comparaison européenne (nombre de banques étrangères (1) dans le nombre total de banques, en %, 2005)
LuxembourgIrlande
BelgiqueRoyaume-Uni
GrèceEspagne
FrancePortugalUE 15 (2)
SuèdeDanemark
ItaliePays-BasFinlande
AllemagneAutriche
0 20 40 60 80 100
Source : Febelfin pour la Belgique et calculs Febelfin sur données BCE pour les autres pays.(1) Les banques de droit étranger («branches») ainsi que les banques de droit de l’Etat membre concerné, mais à majorité étrangère («subsidiaries»). (2) Données pour les 15 «anciens» Etats membres de l’UE.
36 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
L’internationalisation est un phénomène à double sens. Si plusieurs dizaines
d’acteurs européens et internationaux s’implantent en Belgique, lesbanquesbelgesdéveloppentellesaussileurprésenceendehorsdesfrontièresnationales(graphique6): fin 2005, 17 d’entre elles étaient représentées dans
51 pays, au travers d’un réseau de 238 implantations comptant 62 succursales,
48 filiales bancaires et 79 filiales financières. Les banques belges opèrent surtout
dans d’autres pays européens. A la fin de l’année dernière, elles possédaient 155
implantations, dont 147 au sein de l’Union européenne.
Entre-temps, certaines banques belges ont réussi à s’implanter solidement sur un
certain nombre de marchés d’Europe centrale ou de l’Est (quelquefois considérés
comme un «deuxième marché national»). D’autres ont quant à elles réalisé
récemment quelques reprises bancaires remarquées en Turquie. Ces évolutions
témoignent de ce que les institutions concernées mettent en œuvre une stratégie
d’expansion internationale délibérée. Une telle approche, audacieuse mais mûre-
ment réfléchie, est une ambition incontournable dans la réalité européenne et
mondiale d’aujourd’hui.
Lesservicesfinancierstransfrontaliersdirects (libre prestation de
services dans un autre Etat membre de l’UE sans y être implanté) sont une autre
conséquence typique de l’estompement des frontières au sein de l’Europe. Ainsi, fin
2005, 29 banques de droit belge avaient signalé qu’elles souhaitaient disposer de
la possibilité de proposer directement leurs services dans d’autres Etats membres
(principalement les pays voisins). Au même moment, pas moins de 495 banques
d’autres Etats membres de l’UE avaient fait savoir à l’autorité de contrôle qu’elles
souhaitaient disposer de la même possibilité en Belgique (dont 327 pour la collecte
de dépôts). A nouveau, l’intérêt, en l’occurrence pour le marché belge, émane
surtout des banques des pays voisins.
La forte internationalisation touche non seulement la population bancaire mais
aussi l’activité du secteur (graphique7). Fin juin 2006, pratiquement 60%dubilantotaldusecteurbancairebelgeprésentaituncaractèreinternational(opérations avec des non-résidents et/ou en devises). Cela valait aussi pour
31% des dépôts de la clientèle, 38% des crédits à la clientèle, 74,5% du
portefeuille-titres et 88,6% des opérations interbancaires. Les banques étrangères
établies en Belgique représentaient à la fin de l’an dernier environ 1/5ème du
volume d’activités (total des actifs) de l’ensemble du secteur bancaire. Selon des
calculs réalisés sur la base de données de la BCE pour 2005, la Belgique (avec une
part de 23,3% des banques étrangères dans le total des actifs du secteur) dépassait
nettement sur ce point des pays comme la France (11,6 %), l’Espagne (11,5%),
l’Allemagne (10,7%), l’Italie (9,5%) et les Pays-Bas (à peine 2,3%).
»
»
»
Graphique 7 : Part des opérations internationales (1) dans les activités des banques établies en Belgique (en %, fin juin 2006)
0 20 40 60 80 100
Total du bilan (2)Dépôts de la clientèle
Crédits à la clientèlePortefeuille-titres (3)
Opérations interbancaires
58,8%31%
38%
88,6%74,5%
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Opérations en EUR avec l’étranger et opérations en devises.(2) Moyenne de l’actif et du passif.(3) Ensemble des valeurs mobilières et des participations, à l’exclusion des effets publics belges.
Graphique 6 : Répartition géographique des implantationsà l’étranger (1) des banques belges (fin 2005)
» Amérique du Nord : 18
» Amérique latine : 7
» Afrique : 15
» Asie : 40
» Océanie : 3
» Autres payseuropéens : 8
UE (2) : 147 «
Source : ABB.(1) Il s’agit de succursales, filiales bancaires et financières, bureaux de représentation et participations qualifiées dans des banques et institutions financières.(2) UE des 25 Etats membres.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 37
Dans le classement international des mille plus grandes banques (sur la base
des fonds propres) que publie chaque année la revue The Banker, on trouve (dans
l’édition 2005) troisbanquesbelgesdansletop-50mondial(Fortis à la 33ème
place, Dexia à la 41ème et KBC à la 45ème). Ces trois banques figurent également dans
le top-30 européen (respectivement aux 20ème, 24ème et 27ème places) (tableau1).
B. Quelques facettes socio-économiques Le secteur bancaire belge demeure l’une des pierres angulaires du financement
de l’économie nationale (graphique8). Fin juin 2006, l’encoursdescréditsàdécaissementbancairesàl’économiebelges’élevaità321,2milliardsd’euros. Ces crédits, qui représentent plus de 100% du PIB aux prix du marché,
étaient destinés pour 33,9% aux entreprises, 37,3% aux ménages et 28,8% aux
pouvoirs publics. Par ailleurs, les banques détenaient un encours de 41 milliards
d’euros en crédits d’engagement aux résidents (surtout cautions et crédits
documentaires).
Fin juin de cette année, lesdépôtsrécoltésauprèsdesclientsbelgesreprésentaient348,9milliardsd’euros(en ce compris les bons de caisse et les
obligations émises par les banques elles-mêmes) (graphique9). Fin 2005, ce
volume de dépôts correspondait à 114% du PIB de cette même année. Bien que
»
»
Graphique 8 : Financement de l’économie belge par des créditsoctroyés par les banques (encours crédits à décaissement, en % du total, fin juin 2006)
» Créditsaux entreprises : 33,9%
» Crédits auxpouvoirs publicsbelges : 28,8%
Crédits auxparticuliers et
indépendants : 37,3% «
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.
Tableau1:Classementdestrenteplusgrandesbanqueseuropéennesd’aprèslesfondspropres(en2005)
Rang Dénomination Pays1
Fondspropres2(enmillionsd’USD)
Europe Monde
1 2 HSBC Holdings GB 74.403
2 6 Crédit Agricole Groupe FR 60.599
3 7 Royal Bank of Scotland GB 48.585
4 10 Santander Central Hispano ES 38.377
5 12 HBOS GB 35.584
6 13 UniCredit IT 34.030
7 14 Barclays Bank GB 32.533
8 15 ABN-AMRO Bank NL 32.302
9 18 UBS CH 30.391
10 20 Rabobank Group NL 29.326
11 22 ING Bank (3) NL 27.614
12 23 Deutsche Bank DE 25.832
13 24 BNP Paribas FR 25.146
14 25 Crédit Mutuel FR 23.130
15 26 Société Générale FR 22.750
16 27 Groupe Caisses d’épargne FR 22.407
17 28 Credit Suisse Group CH 20.047
18 29 Lloyds TSB Group GB 19.762
19 31 Banco Bilbao Vizcaya Argentaria ES 19.204
20 33 Fortis Banque BE/NL 18.515
21 34 Banca Intesa IT 17.808
22 36 Groupe des Banques Populaires FR 17.263
23 40 Commerzbank DE 14.346
24 41 Dexia BE/FR 14.031
25 43 Nordea Group SE 13.493
26 44 Dresdner Bank DE 13.125
27 45 KBC Group BE 13.053
28 46 San Paolo IMI IT 12.903
29 48 Landesbank Baden-Württemberg DE 12.408
30 53 Bayerische Landesbank DE 11.433
Source : Présentation Febelfin sur données extraites de “The Top 1000 World banks 2006” du “The Banker”, juillet 2006.(1) D’après les codes ISO : BE (Belgique), CH (Suisse), DE (Allemagne), ES (Espagne), FR (France), GB (Royaume-Uni), IT (Italie), NL (Pays-Bas), SE (Suède).(2) Tier one capital. Exercice 2005, données consolidées.(3) Groupe international ING dont fait partie ING Belgique..
38 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
le taux d’épargne (épargne en pourcentage du revenu disponible) des ménages
belges ait sensiblement diminué depuis la fin de la dernière décennie, une
comparaison internationale indique que la Belgique enregistre toujours dans ce
domaine un résultat relativement élevé (graphique10). Cette donnée constitue
traditionnellement un atout du marché bancaire «domestique». Le niveau élevé
de l’épargne financière des ménages suscite l’intérêt de tous ceux qui proposent
des produits d’épargne et de placement, qu’ils soient belges ou étrangers. Ceci
contribue au développement d’un environnement concurrentiel dont épargnants
et investisseurs tirent bien entendu avantage. Pour les banques belges, le solide
marché de l’épargne belge représente une base de funding importante susceptible
aussi de servir, directement ou indirectement, d’assise à leur développement
international. Les agences de notation, notamment, considèrent souvent ce facteur
comme un point positif lorsqu’elles évaluent la solvabilité des banques belges.
Le secteur bancaire belge possède en outre une capacité exceptionnelle à mobiliser
des moyens destinés à l’octroi de crédits, via la collecte de dépôts, ainsi qu’en
témoigne une comparaison avec d’autres pays européens. Sur la base d’une
comparaison entre le volume total des dépôts auprès des banques et d’une part
le PIB ou d’autre part le volume total de crédits (voirgraphiques11et12),
la Belgique se situait, en 2005, à chaque fois en deuxième position (après le
Graphique 9 : Dépôts de la clientèle des résidents auprès des banques établies en Belgique selon la forme(encours, en % du total, fin juin 2006)
» Bons de caisseet obligations : 8,9%
» Certificats de dépôt : 1,3%
» Autres : 1,9%
» Dépôts à vue : 24,1%
Dépôts d'épargneréglementés :
45,3% «
Dépôts à terme : 18,5% «
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.
Graphique 10: Taux d’épargne des ménages (1) – Comparaison européenne (en %, 2005)
0 5 10 15 20
IrlandeItalie
AllemagneFrance
AutrichePays-BasBelgiqueUE 14 (2)
SuèdeEspagnePortugalFinlande
GrèceRoyaume-Uni
Danemark
Source: Institut national de la Statistique (INS), se référant à la BNB et à la Commission européenne.(1) Taux d’épargne brut des ménages, en tant que pourcentage du revenu disponible.(2) Moyenne arithmétique non pondérée des 15 «anciens» Etats membres de l’UE, hors le Luxembourg.
Graphique 11: Total des dépôts auprès des banques (1) par rapport au PIB – Comparaison européenne (en %, 2005)
0 50 100 150 200 250 800
LuxembourgBelgique
IrlandeRoyaume-Uni
Pays-BasEspagne
AllemagnePortugalUE 15 (2)
GrèceAutriche
FranceDanemark
ItalieFinlande
Suède
Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Il s’agit du volume total des dépôts que détiennent les secteurs non-bancaires auprès de l’ensemble des établissements de crédit.(2) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 39
4 Les distributeurs automatiques de Banksys (fin 2005 on en comptait 1.057) ont été transférés aux banques à la mi-2005. Si l’on ajoute ces distributeurs aux unités de banque en self-service ouvertes à tous, le nombre de lieux où il est désormais possible de retirer de l’argent est passé à environ 5.500 (ce qui inclut les points de retrait des agents bancaires indépendants). Dans les unités en question, on estime à 12.500 le nombre de distributeurs automatiques, dont environ 6.200 possèdent la fonction de retrait d’argent. Actuellement, il y aurait donc plus de 7.000 ATM en service qui sont accessibles à un large public. 5 Cette donnée ne prend pas en compte les agents bancaires indépendants qui exercent leurs activités dans une agence propre. Si l’on ajoute ces agents bancaires, le nombre de lieux où des services bancaires ont été commercialisés en 2004 serait d’environ 965 par million d’habitants.
Luxembourg) dans le groupe des 15 «anciens» Etats membres de l’UE. En ce
qui concerne le premier critère, la Belgique dépassait la moyenne européenne
de pratiquement 45%, et pour le second, d’environ 55%.
Lesbanquesrationalisentetdiversifientleurréseaudedistribution. Bon nombre d’institutions mènent une «politiquemulticanale» afin d’être en
mesure, dans des situations évolutives, de répondre de manière optimale aux
besoins différenciés des clients. Ces dix dernières années, le nombre de points de
vente bancaires traditionnels (agences et agents) a diminué de plus de la moitié.
Les banques ont réalisé des synergies dans le cadre des diverses fusions et reprises
qui ont eu lieu notamment au sommet du secteur. En 2005, plus de 90% des
agences étaient équipées d’unités de banques en self-service, contre moins d’un
quart en 1993. Ces équipements contribuent à une amélioration opérationnelle
et qualitative permanente du réseau. Au printemps 2006, la fonction de retrait
d’argent des unités de banques en self-service a en outre été ouverte aux non-
clients, ce qui a bien entendu fait progresser de façon exponentielle la disponibilité
de ce «services de base»4.
Même si son paysage bancaire a été redéfini, laBelgiquepossèdetoujoursunréseaud’agencesbasésurlaproximitéetl’accessibilité. Fin 2004, on y
»
dénombrait encore 461 agences bancaires par million d’habitants. Si on y ajoute
les bureaux de poste (où il est également possible d’effectuer des opérations
bancaires), ce chiffre passe à 5915. Cette dernière donnée peut être comparée
avec les chiffres suivants pour les pays voisins (graphique13): 643 pour la France,
578 pour l’Allemagne et 253 pour les Pays-Bas. La moyenne des 15 «anciens» Etats
membres de l’UE était de 552.
Labanqueparinternetest en plein essor. Pour 2005, 62 banques ont
indiqué avoir attribué à leurs clients plusde3millionsd’abonnements (soit
presque 600.000 de plus qu’en 2004 !) leur ouvrant l’accès à des sites internet
transactionnels. Plus de 80% de ces abonnements ont été effectivement utilisés
(contre environ 70% en 2004). Toujours en 2005, plus de 150 millions de
virements nationaux ont été effectués par internet.
Fin 2005, lesecteurbancairebelgecomptait68.478emploisdirects
(abstraction faite des quelque 5.300 agents indépendants et de leur personnel).
D’une part, ceci représente une baisse qui doit toutefois être relativisée du fait
notamment de glissements d’emplois au sein des groupes financiers suite aux
filialisations et aux modifications internes de structure, ainsi qu’à la sous-traitance
»
»
Graphique 12 : Total des dépôts auprès des banques (1) par rapport au total des crédits bancaires (2) (en %, 2005)
LuxembourgBelgique
GrèceRoyaume-Uni
AllemagneEspagne
UE 15 (3)France
PortugalAutricheFinlandePays-Bas
IrlandeItalie
SuèdeDanemark
0 50 100 150 200
Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Il s’agit du volume total des dépôts que détiennent les secteurs non-bancaires auprès de l’ensemble des établissements de crédit.(2) Il s’agit de l’encours total des crédits du secteur bancaire aux secteurs non bancaires.(3) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.
Graphique 13 : nombre d’agences bancaires par million d’habitants (2004)(1)
0 200 400 600 800 1.000
EspagneLuxembourg
ItalieFrance
AutrichePortugalBelgique
AllemagneMoyenne UE (2)
IrlandeRoyaume-Uni
DanemarkGrèce
FinlandeSuède
Pays-Bas
Source : Présentation Febelfin sur données BCE.(1) En principe, bureaux de poste inclus (dans la mesure où ils proposent des services bancaires). (2) Union européenne (UE) des 15 “anciens” Etats membres (moyenne arithmétique non pondérée).
40 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
Graphique 14 : Emploi – Comparaison intersectorielle (nombre de personnes occupées, en milliers, 2005)
0 200 400 600 800
0 500 1.000 1.500 2.000
1.831,5
626,5
239,6
87,4
652,2
600,7
292,4
148,7
140,7
137,5
101,9
95,8
95,1
46,5
42,5
31,3
24,3
14,2
Services marchands
Secteur secondaire (hors construction)
Echelle supérieure
Echelle inférieure
Construction
Secteur primaire
Immobilier, location, services aux entreprises
Commerce de gros et de détail
Transport, stockage, communication
Hôtels et restaurants
Machines, appareils, moyens de transport
Institutions financières
Métal et produits métalliques
Produits alimentaires et denrées de luxe
Produits chimiques, fibres synthétiques, caoutchouc, matières synthétiques
Pâte à papier, papier, éditions, imprimries
Textile et cuir
Autres produits non minéraux
Electricité, gaz et eau
Industrie du boisSource : Calculs Febelfin sur données de l’Institut des Comptes nationaux (ICN), Comptes nationaux, Partie 2, comptes détaillés et tableaux 1995-2005.
Graphique 15 : Répartition du personnel bancaire selon le diplôme (en % du total, fin 2005)
» Secondaire supérieur : 32,3%
» Universitaire : 23,4%
» Autresdiplômes : 6,3%
Supérieurnon-universitaire : 38,1% «
Source : Febelfin (uniquement banques membres).
Graphique 16 : Répartition des collaborateurs nouvellement engagés dans le secteur bancaire, selon le diplôme (en % du total, engagements courant 2005)
» Supérieur non-universitaire : 42%
» Secondairesupérieur : 14,3%
» Autresdiplômes : 3,9%
Universitaire : 39,8% «
Source : Febelfin (uniquement banques membres).
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 41
au niveau national. L’emploidansl’ensembledusecteurfinancierreprésenteprèsde140.000unités (graphique14). D’autre part, avec quelque 5000
recrutements en 2005 et plusieurs milliers de recrutements en 2006 (les données
définitives ne seront disponibles qu’en fin d’année), le secteur est le segment
(du secteur privé) qui engage le plus de nouveaux collaborateurs. Une attention
particulière est accordée à la rotation d’emplois tant au sein du secteur financier,
qu’entre les banques et la fédération ou encore entre les différentes fédérations.
Le personnel bancaire est caractérisé par un niveaudeformationélevé et
encore croissant (graphiques15et16). Début 2005, 61,5% des travailleurs
du secteur bancaire possédaient un diplôme de l’enseignement supérieur : pour
23,4%, il s’agissait d’un diplôme universitaire et pour 38,1%, d’un diplôme d’une
école supérieure. Les membres du personnel bancaire nouvellement engagés en
2005 étaient presque 82% à posséder un niveau de formation élevé (universitaire
39,8 % et enseignement supérieur 42%).
Les banques belges sont àlapointeenmatièredepaiementsélectroniques.
Le nombre total de paiements effectués en 2004 peut être réparti comme suit
(graphique17) : 38,8% par virements; 37,5% par cartes (de débit, de crédit ou
»
»
privatives); 11,8% par domiciliations ; 6% par porte-monnaie électronique ; 4,8 %
par un autre moyen. Dans notre pays, le chèque fait partie de l’histoire (à peine 1 %
des paiements ont été effectués par chèque en 2004). Le secteur bancaire belge
adopte une position proactive face au grand défi européen à relever dans les pro-
chaines années, à savoir la mise au point du Single Euro Payments Area (SEPA).
C. Principaux développements et tendancesCes dix dernières années, lemarchébancairebelge,defragmentéqu’il
était,aévoluéversunensembleplusconcentré. Les cinq plus grandes
banques représentent environ 85,2% du total des actifs du secteur (selon des
chiffres de la BCE pour 2005 ; graphique18). Sur ce plan, la situation en Belgique
est comparable à celle des Pays-Bas et de la Finlande, où ce pourcentage est
respectivement de 84,8% et de 83,1%. Dans une comparaison des 15 «anciens»
Etats membres de l’UE, l’Italie et l’Allemagne sont lanterne rouge, avec
respectivement 26,7% et 21,6%. Dans ces deux pays, la «consolidation» nationale
du secteur bancaire en est encore à ses débuts.
L’indice Herfindahl est un instrument un peu plus sophistiqué qui permet de
mesurer le degré de concentration (il s’agit du carré cumulé des «parts de
marchés» individuelles de toutes les entreprises au sein du secteur). En Belgique,
»
Graphique 17 : Estimation de l’utilisation des instruments de paiement (1) en Belgique (en % du total, 2004)
» Domiciliations : 11,8%
» Porte-monnaie électronique : 6%
» Chèques : 1,1%
» Autres : 4,8%
Virements : 38,8% «
Cartesde débit,
de crédit etprivatives : 37,5% «
Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Ensemble des utilisateurs (particuliers, entreprises). Certains instruments (espèces, traites commerciales, retraits ATM) ne sont pas pris en considération.
Graphique 18 : Part des cinq principales banquesdans le total des actifs de l’ensemble des banques (en %, 2005)
0 20 40 60 80 100
BelgiquePays-BasFinlandePortugal
DanemarkGrèce
SuèdeUE 15 (1)
FranceIrlande
AutricheEspagne
Royaume UniLuxembourg
ItalieAllemagne
Source : Présentation Febelfin sur données BCE.(1) Les 15 «anciens» Etats membres de l’UE. Moyenne arithmétique non pondérée.
42 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
La «désintermédiation» est un phénomène qui caractérise tant les marchés de
l’épargne que du financement en Belgique. Elle implique que le financement par
les investisseurs des demandeurs de capitaux ne passe plus par l’intermédiation des
banques proprement dite (octroi de crédits), mais s’effectue d’une manière plus
directe (directement sur les marchés financiers, ou via des véhicules institutionnels
comme par exemple les organismes de placement collectif). Dans le cadre de
cette évolution, l’octroi de services par les banques opère un glissement vers
l’accompagnement des flux financiers et des acteurs du marché, ce qui implique
évidemment une adaptation profonde de l’offre de services et d’instruments
(qui passe souvent par des innovations).
Le marché belge des placements se caractérise par unrenforcementdelapo-sitiondesorganismesdeplacementcollectif(OPC),ainsiquedesproduitsd’assurances (dans la traditionnelle «branche 21» et la plus récente «branche 23»,
et à présent également dans la «branche 26»)6. Dans sa Financial Stability Review
2006, la BNB signale que la part de l’épargne des ménages qui passe par les entre-
prises d’assurances a augmenté de 8 à 19% entre 1995 et 2005, alors que la part
des banques a reculé de 41 à 32%. Lesgraphiques20et21 illustrent également
ces phénomènes de diversification dans le patrimoine financier des ménages bel-
ges. Ainsi, sur le marchédufinancementpourlesentreprises, l’octroi de créditbancaireconstitue une composantecertessignificative,maisquiestloind’êtredominante (graphique22).
Ces dernières années, l’octroi de crédit bancaire aux ménages belges est
en relative expansion. Depuis 2000 (jusque fin juin 2006), l’encours des prêts
hypothécaires a augmenté de pratiquement 72% (pour atteindre 94,1 milliards
d’euros). En revanche, le crédit bancaire à la consommation est en stagnation (son
encours fluctue, depuis le début de la décennie, aux alentours de 8 à 9 milliards
d’euros). Par tradition, le Belge est moins enclin à acheter à crédit. Cela est sans
doute à mettre en rapport avec deux autres stéréotypes évoqués à propos du
«Belge», à savoir que, d’une part, il a une «brique dans le ventre» et, d’autre part,
qu’il est un fervent épargnant, même si, comme il a été dit plus haut, le coefficient
d’épargne a diminué ces dernières années.
Il convient toutefois de relativiser cette «pierre dans l’estomac» ou l’endettement
des ménages sous la forme de crédit bancaire hypothécaire dans le cadre d’une
comparaison européenne. Sur la base de données de la BCE, l’encoursauprèsdesbanquesdescréditshypothécairesparhabitantatteignait9.045euros. Avec
ce résultat, notre pays ne se place qu’en dixième position au sein du groupe des 15
«anciens» Etats membres de l’UE (graphique23).
Il est clair qu’en ce qui concerne le crédit bancaire à la consommation, la Belgique
»
»
6 «Branche 21» : les assurances-vie classiques individuelles. «Branche 23» : les assurances-vie individuelles liées à des fonds de placement. «Branche 26» : instruments de capitalisation.
cet indice (sur la base du total des actifs bancaires, pour 2005 à nouveau) est
légèrement supérieur à 2.000 (graphique19). Dans l’UE (les 15 Etats membres
d’avant l’élargissement en 2004), seule la Finlande enregistre un chiffre plus élevé,
suivie de près par les Pays-Bas.
Les indicateurs de concentration plus élevés caractérisent plutôt les petits Etats
membres de l’UE et sont également la conséquence d’uneconsolidationsectorielledynamiquepluslargeauniveaueuropéen. La concentration
relativement marquée en Belgique est le résultat des reprises et des fusions
qu’a connues le secteur bancaire belge ces dix dernières années. Cette évolution
était bien entendu inspirée par des motifs micro-économiques, mais s’imposait
aussi pour améliorer la position du secteur dans la perspective de la poursuite de
l’intégration du marché européen des services financiers. Ces dernières années,
ce projet d’intégration a fait l’objet de réalisations déterminantes et il figure pour
la période à venir, en tête des priorités au niveau européen. La réalité européenne
veut au demeurant que les chiffresdeconcentrationnationauxperdentprogressivementdeleursignificationéconomique,danslamesureoùlemarchépertinentcorresponddemoinsenmoinsauxfrontièresnationales,
et que les frontières entre les diverses «professions financières» deviennent de plus
en plus floues.
Graphique 19 : Indice de Herfindahl sur la base du total des actifs (1) (2005)
0 500 1.000 1.500 2.000 2.500 3.000
FinlandeBelgiquePays-BasPortugal
DanemarkGrèce
UE 15 (2)SuèdeFrance
IrlandeAutricheEspagne
Royaume-UniLuxembourg
ItalieAllemagne
Source : Présentation Febelfin sur données BCE.(1) Somme des carrés des parts de marché de tous les établissements de crédit individuels concernant le total des actifs.(2) Les 15 “anciens” Etats-membres de l’UE. Moyenne arithmétique non pondérée.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 43
se situe loin derrière dans une comparaison européenne similaire (graphique24).
Fin2005,l’encoursducréditbancaireàlaconsommationparhabitantenBelgiques’élevaità815euros.Avec ce montant, notre pays se situait à l’avant-
dernière place dans le groupe des 15.
En dépit de la «désintermédiation» précitée du financement des entreprises,
les banques avaient, fin juin 2006, unencoursdeprèsde103milliardsd’eurosdecréditsauxsociétésbelges (selon des données de l’Observatoire du crédit
aux sociétés, auprès de la BNB). Durant la période 2002–mi-2005, l’évolution
des crédits bancaires aux entreprises belges a été hésitante, après une expansion
exceptionnelle au cours des trois années précédentes (1998-2001). Cette évolution
hésitante était essentiellement imputable à une diminution de la demande de
crédit de la part des grandes entreprises (qui ont réduit leur degré d’endettement
et opté pour un financement direct auprès du marché).
L’encours des crédits bancaires aux PME a poursuivi sa progression au cours de
la période écoulée. En conséquence, la part des crédits aux PME dans l’ensemble
de l’encours des crédits bancaires aux entreprises belges a également augmenté
sensiblement(graphique25). D’ailleurs, en automne 2005 et durant le premier
»
Graphique 20 : Patrimoine financier brut des ménages belges(en milliards d’EUR, fin juin 2006)
0 200 400 600
En BelgiqueA l'étranger
Dépôts auprès d'institutions financièresTitres de créances d'institutions financièresAssurances et pensionsActions (et titres assimilés)Participations dans des OPCTitres de créances des pouvoirs publics et de sociétés non financièresAutres
Dépôts auprès d'institutions financièresTitres de créances d'institutions financièresAssurances et pensionsActions (et titres assimilés)Participations dans des OPCTitres de créances des pouvoirs publics et de sociétés non financièresAutres
« (1) »
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Total des actifs financiers des ménages auprès des institutions financières belges sous la forme de dépôts et de titres de créances émis par ces institutions.
Graphique 21 : Part dans le patrimoine financier brut des ménages belges respectivement des dépôts auprès d’institutions financières nationales (titres de créances inclus), participations OPC et actifs d’assurances (en % du total du patrimoine financier, fin 1995, 2000, 2005 et juin 2006)
0 5 10 15 20 25 30 35 40
1995
2000
2005
06.2006
Dépôts et titres de créances institutions �nancières nationales (1)OPC (2)Assurances (3)
Dépôts et titres de créances institutions �nancières nationales (1)OPC (2)Assurances (3)
38,6%8,7%
9,9%
27,9%15,3%
13,6%
30,6%17,2%
22,2%
31%16,9%
22,5%
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) L’ensemble d’une part des dépôts détenus auprès des institutions financières nationales et d’autre part des titres, à l’exception des actions émises par ces institutions et détenues par les ménages belges.(2) Participations dans des OPC.(3) Réserves techniques pour les assurances (en particulier pour les assurances pension et vie).
Graphique 22 : Dettes financières des sociétés non financières belges (en % du total, fin 2005)
» Crédits octroyés parles établissements de crédit : 10,3%
» Autres engagements : 3,2%
» Autrescrédits (1) : 25,9%
» Titres à revenu fixe : 3,1%
Actions et autresparticipations :
57,5% «
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Principalement prêts d’autres sociétés non financières (notamment au sein des structures de groupe existantes).
44 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
Graphique 23 : Comparaison européenne concernant les crédits-logement bancaires (1)(encours des crédits par tête d’habitant, en EUR, fin 2005)
0 5.000 10.000 15.000 20.000 25.000 30.000 35.000 40.000
DanemarkRoyaume UniLuxembourg
IrlandePays-BasUE 15 (2)
SuèdeAllemagne
EspagneFinlandeBelgique
FrancePortugalAutriche
GrèceItalie
Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Selon la BCE : ”Total loans of credit institutions for housing purchase”.(2) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.
Graphique 24 : Comparaison européenne des crédits bancaires à la consommation (1)(encours des crédits par tête d’habitant, en EUR, fin 2005)
0 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000
Royaume UniIrlande
AutricheLuxembourg
DanemarkFrance
UE 15 (2)Allemagne
GrèceFinlandeEspagnePays-Bas
SuèdePortugalBelgique
Italie
Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Selon la BCE : “Total loans of credit institutions for consumer credit”.(2) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.
Graphique 25 : Crédits des banques établies en Belgique aux sociétés belges selon la dimension des entreprises (en % de l’encours total des crédits bancaires utilisés; fin juin 1999, 2000, 2002, 2005 et juin 2006)
0 10 20 30 40 50 60 70 80
06.1999 (1)
2000
2002
2005
06.2006
PMEGrandes sociétésPMEGrandes sociétés
53,7%46,3%
56,1%43,9%
61,5%38,5%
64,4%35,6%
63,9%36,1%
Source : Calculs Febelfin sur données de l’Observatoire du crédit aux sociétés auprès de la BNB.(1) Date où les données sont disponibles pour la première fois.
Graphique 26 : Importance des banques dans le financement de la dette publique belge (encours, fin de la période, en milliards d’EUR)
50
100
150
200
250
300
Dette publique belge (1)
Encours des crédits accordés par le secteur bancaire belge aux pouvoirs publics (2)
1996 20001998 2002 2004 06/2006
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Dette brute consolidée (Définition «Maastricht»).(2) Sous la forme tant de titres de créances que d’octroi de crédit directs.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 45
semestre de 2006, la demande de crédits bancaires émanant de l’ensemble du
secteur belge des entreprises a enregistré une augmentation sensible (dans une
large mesure en raison de l’amélioration de la conjoncture économique).
Lapartdusecteurbancairebelgedanslefinancementdespouvoirspublicsdupaysn’acessédediminueraucoursdesdixdernièresannées(graphique26). Le volume des crédits bancaires à ces derniers a diminué de plus
d’un tiers depuis la fin de la dernière décennie.
Différentes raisons expliquent cette évolution : l’assainissement des finances
publiques, qui a ramené la dette publique à 91,5% du PIB en 2005, contre
pratiquement encore 107,8% il y a cinq ans à peine; la politique de diversification
menée par les pouvoirs publics au niveau des détenteurs de sa dette; la
diversification également réalisée par les banques dans leur portefeuille de titres
publics, surtout après l’introduction de la monnaie unique européenne. Depuis
la fin de la dernière décennie, le montant du portefeuille de titres de créance
d’émetteurs publics étrangers auprès du secteur bancaire belge a plus que doublé.
Ce montant est d’ailleurs à présent sensiblement plus élevé (environ 15%, fin juin
2006) que l’encours des crédits bancaires aux pouvoirs publics belges.
LesbanquesétabliesenBelgiqueontaussicontinuéàdévelopperleursactivités«horsbilan». Le volume du «hors bilan» (en montants «notionnels»)
correspond à plus de 21 fois le total du bilan du secteur (hors Euroclear Bank qui
occupe en la matière une position particulière). Cesontsurtoutlesopérationsàtermesurtauxd’intérêtquiontconsidérablementaugmenté (graphique27).
»
»
7 La «titrisation» suppose que des banques extraient du bilan certains de leurs actifs bilantaires, comme des prêts hypothécaires et des crédits à la consommation, et les négocient sur le marché sous forme de titres. La tarification bancaire serrée appliquée aux crédits en Belgique a probablement contribué, ces dernières années, à réduire les possibilités d’organiser rentablement des opérations de titrisation. 8 Source : Financial Stability Review 2006 de la BNB.9 Source : Assuralia. Les canaux bancaires sont réunis par Assuralia sous la rubrique Bancassurance : “réseaux exclusifs en assurance avec activités bancaires”. La définition correspondante est la suivante : “Commercialisation de contrats d’assurance par un employé de banque, généralement non rémunéré à la commission, et pour lesquels des liens de participation unissent l’entreprise d’assurance et l’établissement de crédit”.
Dans cette catégorie d’opérations, ce sont les swaps d’intérêt qui ont la prépon-
dérance (ils représentaient environ 2/3 des opérations, fin juin 2006), mais ces
dernières années, ce sont toutefois les options sur taux d’intérêt qui ont connu
l’expansion la plus marquée (leur part a augmenté de plus de 10 points de pour-
centage au cours des cinq dernières années, pour atteindre 28,2% fin juin 2006).
Il faut cependant souligner dans ce contexte que la «titrisation»7 n’a pas
véritablement percé en Belgique (contrairement à ce qui se passe dans certains
autres pays). Le projet législatif visant le lancement de covered bonds (mieux
connues sous le nom allemand de Pfandbriefe) n’a lui non plus pas abouti dans
notre pays, alors que d’autres pays européens enregistrent des volumes importants
et croissants en la matière.
Lesecteurfinancierbelgefaitfiguredepionnierencequiconcerneledéveloppementdumodèledebancassurance. Les quatre principaux groupes
de bancassurance en Belgique représentent 82% du marché bancaire (données
2005, sur la base des dépôts de résidents) et 44,3% du marché des assurances
(données 2004, sur la base des primes d’assurance perçues)8. Une fraction
importante de la distribution d’assurances s’effectue en outre via les banques. La
part des canaux bancaires dans la distribution des produits d’assurance, mesurée
sur la base des primes encaissées, aurait été d’environ 33% en 2004. Dans le
domaine des assurances-vie, cette part aurait été de 44,7%, et pour les assurances-
vie individuelles, elle a même atteint 54,6%9 .
»
Graphique 27 : Evolution et composition des opérations à terme (encours, fin de la période, en milliards d’EUR)
1.000
2.000
3.000
4.000
5.000
6.000
7.000
8.000
» Total des opérations à terme
12.95 12.97 12.99 12.01 12.03 12.05 6.06
» Sur devises : 518
» Autres : 255
» Sur taux d'intérêt : 5.110
juin 06
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.
46 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
conclusion vaut dans d’autres domaines, par exemple l’effectif qu’ils occupent (donc
l’emploi qu’ils représentent) ou leurs cotisations à la sécurité sociale, etc.
Le niveau élevé de ces montants absolus en matière de bénéfice ne doit
toutefois pas nous leurrer. Jeterunregardsurcequisepasseau-delàdesfrontièrespermetdéjàderelativiser(graphique28). Sur la scène
internationale, de très nombreux acteurs bancaires enregistrent un bénéfice
individuel plus élevé ou comparable au résultat consolidé de l’ensemble des
banques établies en Belgique. A titre d’exemple : le bénéfice du groupe américain
Citigroup représentait, en 2005, 3,5 fois le bénéfice consolidé de l’ensemble du
secteur bancaire belge. Mais même par rapport à diverses banques européennes, le
»
D. Replacer le bénéfice du secteur bancaire dans une juste perspective Lebénéficenetdu secteur bancaire paraît assez impressionnant. En 2005, le
résultatconsolidédesbanquesétabliesenBelgiqueatteignait6,61milliardsd’euros(source : BNB).
Lorsque les grands groupes de services financiers belges communiquent leurs résul-
tats annuels, il se trouve toujours quelque observateur pour faire état de «montants
astronomiques». De plus, pour ces entreprises de bancassurance, les bénéfices sont
évidemment encore plus élevés que les résultats des composantes bancaires prises
séparément. En soi, ces chiffres élevés n’ont d’ailleurs rien d’anormal. Les groupes
de services financiers font en effet partie des plus grandes entreprises du pays.
Le volume de leurs activités et leurs résultats sont donc proportionnels. La même
»
Graphique 28 : Bénéfice consolidé de l’ensemble du secteur bancaire belge, par rapport au bénéfice individuel des grandes banques étrangères (en millions USD, 2005)(1)
0 5.000 10.000 15.000 20.000 25.000 30.000
CitigroupBank of America Comp
HSBC HoldingsRoyal Bank of Scotland
Mitsubishi UFJ Financial GroupJPMorgan Chase & Co
Wells Fargo & CoCrédit Agricole Groupe
BNP ParibasUBS
Warchovia CorporationBarclays Bank
Santander Central HispanoHBOS
Secteur bancaire belge (2)Société Générale
Deutsche BankCrédit Suisse Group
Lloyds TSBABN AMRO
ING Bank
Source : BNB pour chiffre du secteur bancaire belge et cours du change EUR/USD; The top 1.000 world banks, The Banker, July 2006 (pour les banques individuelles).(1) Pour les banques individuelles, ‘Pre-tax Profit’ (en millions USD), tel que publié dans The Banker. Pour le bénéfice consolidé du secteur bancaire belge, «résultat brut d’exploitation» publié par la BNB (cours du change : 1 EUR = 1,1797 USD).(2) Les trois grands groupes de services financiers belges figurent dans le top 50 (selon les fonds propres) dans la liste de The Banker. Leur bénéfice avant impôts est également mentionné, mais dans deux des trois cas, il s’agit d’un chiffre pour l’ensemble du groupe (donc pas uniquement pour la banque, mais par ex. aussi pour les assurances). Les chiffres de «pre-tax profit» mentionnés sont les suivants (en millions USD) : 3.750 pour Fortis (uniquement la banque); 3.179 pour Dexia (groupe complet); 3.974 pour KBC (groupe complet).
Graphique 29 : Evolution de la marge d’intérêt et de la margebénéficiaire auprès de toutes les banques établies en Belgique (sur base sociale, en %)
0,0 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Marge d'intérêt (1)Marge béné�ciaire (ROA) (1)Marge d'intérêt (1)Marge béné�ciaire (ROA) (1)
1,27
1,26
1,11
1,17
1,13
1,05
1,04
1,02
1,03
0,94
0,84
1,27
1,26
1,11
1,17
1,13
1,05
1,04
1,02
1,03
0,94
0,840,460,46
0,21
0,26
0,26
0,3
0,36
0,54
0,47
0,3
0,51
0,37
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Marge d’intérêt : résultat d’intérêt par rapport aux moyens d’action de tiers.Marge bénéficiaire : résultat de l’exercice par rapport au total du bilan.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 47
résultat du secteur bancaire belge est bien plus modeste qu’il n’y paraît à première
vue. Il ne faut donc pas perdre de vue que les banques belges doivent se mesurer
quotidiennement à des institutions qui ont une capacité bien supérieure à la leur
en matière de bénéfice et de capital (voir également les rapports en matière de
chiffres relatifs aux fonds propres dans le tableau1).
Deplus,lebénéficeréaliséparuneentreprisedoitêtrecomparéauxmoyensqu’ellemetenoeuvreàceteffet. En 2005, le rendement sur l’actif
moyen (le ROA, ou return on assets) pour le secteur bancaire belge s’élevait
à 0,53% (base consolidée). Cela signifie que 100 euros de moyens d’action
rapportaient aux banques un bénéfice net de 53 cents en moyenne.
»
Le rendement sur fonds propres (ROE, ou return on equity) s’élevait, l’année
dernière, à 18,5% (pour l’ensemble des banques de droit belge, également sur une
base consolidée), ce qui est loin d’être décevant (pour le ROA et le ROE sur base
non consolidée, voir graphiques29et30). D’unpointdevueinternational,lesecteurbancaireconjugueunROAmédiocreetunROErelativementfavorable.Cette contradiction apparente s’explique en grande partie par le fait
que lesecteurbancairebelgesecaractériseparunebasedefondspropresrelativementétroite (tableau2). Par rapport au volume de risque pondéré, la
position en matière de fonds propres est à nouveau satisfaisante. Fin 2005, le Risk
assets ratio (RAR) réglementaire des banques de droit belge s’élevait à 11,5%
(graphique30). Le minimum réglementaire européen est de 8% 10.
10 Début de l’année prochaine, un cadre réglementaire profondément rénové en matière de fonds propres, mieux connu sous le nom de «Bâle II» (transposé dans la réglementation européenne par le biais de la Capital Requirements Directive, CRD), entrera en vigueur pour les banques.
Graphique 30 : Evolution du rendement des fonds propres et du risk assets ratio auprès des banques de droit belge (sur base sociale, en %)
0 3 6 9 12 15
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Rendement fonds propres (ROE) (1)Risk assets ratio (RAR) (sur base consolidée) (1)
7,79
9,47
9,91
8,49
9,86
12,94
11,7
7,69
12,5
9,77
13,71
11,9
11,7
11,4
11,3
11,9
11,9
12,9
13,1
12,8
13
11,5
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Rendement fonds propres : résultat de l’exercice par rapport aux fonds propres.Risk assets ratio: rapport entre les fonds propres réglementaires des banques et le volume pondéré des risques également défini en fonction de la réglementation.
Tableau2:Comparaisoneuropéennedesratiosderentabilitéetdesolvabilité(en%)(moyenne2002-2003)
Bénéficeparrapportaux
moyensd’action(ROA)
Bénéficeparrapportaux
fondspropres(ROE)
Fondspropres/totaldubilan
Belgique 0,41 10,9 3,8
Allemagne -0,01 -0,1 4,4
Finlande 1,13 12,9 10,4
France 0,47 9,5 5,2
Grèce 0,56 7,8 7,0
Irlande 0,74 12,8 5,5
Italie 0,49 7,2 7,1
Luxembourg 0,42 11,0 4,3
Pays-Bas 0,38 10,3 3,9
Autriche 0,32 6,5 5,2
Portugal 0,60 4,9 12,6
Espagne 0,72 8,1 9,0
Zone euro 0,52 8,5 6,5
(0,57) (1) (9,3) (1) (6,7) (1)
Source : Calculs Febelfin sur données de l’OCDE.(1) Entre parenthèses, la moyenne de la zone euro sans l’Allemagne..
48 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
Un autre constat est que lesbanquesbelgesréalisentunepartimportanteetcroissantedeleurbénéficevialeursfilialesàl’étranger. C’est l’évolution qui
ressort d’une comparaison d’indicateurs d’une part sur une base consolidée (c’est-
à-dire incluant les filiales à l’étranger) et d’autre part sur une base non consolidée
(uniquement l’activité des sièges belges, donc essentiellement le «marché bancaire
domestique» belge). L’année dernière, le rapport non consolidé/consolidé s’élevait
à 82% pour le total du bilan, mais seulement à 73,5% pour le bénéfice net et à
60,6% pour le bénéfice brut opérationnel (avant résultat exceptionnel, corrections
de valeur et impôts). Le ROE consolidé était de 18,5%, par rapport à un ROE non
consolidé de 13,7%, et la marge d’intérêt était de 1,20% sur une base consolidée
et de 0,84% sur une base non consolidée.
L’observation de l’évolution des bénéfices du secteur bancaire belge au cours
de ces dernières années incite certes à nouveau à l’optimisme. En 2005, le bénéfice
tant consolidé que non consolidé avait à peu près doublé par rapport à 2002.
Mais en marge de cette constatation, quelquesobservationss’imposent quant à
l’obtention de ce résultat et celles-ci invitent à la prudence :
a) Les résultats exceptionnels ont représenté, ces dernières années, une part
relativement importante dans les chiffres du bénéfice. Pour la période 2001-
2005, ces recettes exceptionnelles représentaient environ 15% du résultat
cumulé de l’exercice avant impôts (sur une base non consolidée).
b) En outre, on a constaté que le bénéfice non consolidé courant (avant impôts)
était avant tout le résultat de lamaîtrisedescoûtsd’exploitationetd’unediminutionsensibledesamortissementsetprovisions(y compris pour le
risque de crédit) (graphique31). Certes, il s’agit là d’éléments positifs, même
s’il n‘est pas à exclure que l’évolution future de la situation en matière de risque
»
»
exige davantage de corrections de valeur, et si le cost/income-ratio se situe
encore toujours à un niveau élevé (plus de 70%) en 2005. Le grand défi pour les
banques sur le marché intérieur belge consiste évidemment en priorité à parve-
nir à relever structurellement leur capacité de générer des revenus. Compte tenu
de la forte concurrence actuelle (qui a comme conséquence une marge d’intérêt
historiquement faible), ce ne sera pas une sinécure.
Des banques rentables sont essentielles pour garantir les objectifs primordiaux
de stabilitéfinancièreetdeconfiancedans le secteur et ses institutions. Dans
ces conditions, les banques sont aussi en mesure, au travers de leurs activités, de
contribuer au mieux au développement économique et social du pays.
En outre, un secteur bancaire rentable apporte également unecontributionplusdirecteausystèmesocialbelge. En 2005, le bénéfice net non consolidé
du secteur bancaire atteignait environ 4,9 milliards d’euros. Parallèlement, les
banques ont payé 2,1 milliards d’euros de taxes et de cotisations patronales à
la sécurité sociale. Si l’on ajoute à cela les cotisations de travailleurs à la sécurité
sociale et les recettes de l’impôt des personnes physiques sur les rémunérations
brutes du personnel bancaire, le flux de moyens dont bénéficient les pouvoirs
publics en conséquence directe des activités bancaires en Belgique peut être estimé
à quelque 4 milliards d’euros. Et encore, cette estimation ne tient-elle pas compte
des autres taxes que les banques perçoivent pour le compte des pouvoirs publics
(par ex. précompte mobilier libératoire, etc.).
II. Octroi de crédit aux ménagesSelon les données de la BNB, les ménages belges avaient, fin mars 2006, des
obligationsfinancièrespourunencoursde139,9milliardsd’euros par
rapport à 800,7 milliards d’euros d’actifs financiers. Le volume de ces obligations
a augmenté d’environ 30% depuis 2000 (graphique32). A la fin du premier
trimestre de 2006, les prêts hypothécaires représentaient plus de 72% des
obligations financières totales des ménages et ces prêts ont constitué de loin le
poste de croissance le plus important de l’ensemble de ces obligations au cours des
cinq dernières années. Les crédits à la consommation représentaient à peine plus
de 8 % de l’ensemble des obligations visées et leur contribution a été négligeable
(à peine 2%) dans l’augmentation de ces dernières depuis le début de la décennie.
Fin 2005, les particuliers avaient conclu 7,4 millions de contrats de crédit en
Belgique. Ce chiffre couvre à la fois les crédits à la consommation et les prêts
hypothécaires. Au total, ce sont quelque 54% de la population adulte qui ont eu
recours au financement par crédits, et 80% si l’on ne considère que le groupe de
population des 35-44 ans.
»
»
»
Graphique 31 : Résultats de l’ensemble des banques de droit belge sur une base sociale : différence entre 2004-2005 et 2001-2002 (en millions d’EUR)
-1.000 -500 0 500 1.000 1.500 2.000 2.500
Bénéfice net courant (1) » Produit bancaire (2) »
Charges d’exploitation (3) » Corrections de valeur activités »
bancaires ordinaires (3)
2.040,5
689,92.122,8
-772,2
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Hors résultat exceptionnel, après corrections de valeur, avant impôts.(2) Ensemble du résultat d’intérêt et d’autres revenus.(3) Contribution positive à l’augmentation du bénéfice, par la réduction respectivement des charges d’exploitation et des corrections de valeur.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 49
Le nombre de crédits présentant des retards de paiement est plus élevé pour
les crédits à la consommation que pour les prêts hypothécaires : respectivement
390.663 et 26.489 «contrats non régularisés enregistrés», à fin septembre 2006
(source : BNB). Pour les crédits à la consommation, il s’agit d’environ 7% de
l’ensemble des contrats de crédit. Ces dernières années, lenombredecréditsà
» problèmeestentraindeseréduiresensiblement : de fin 2002 à septembre
2006, le chiffre a diminué de près de 9% pour les crédits à la consommation et de
plus de 20% pour les prêts hypothécaires.
Outre les banques, d’autres institutions financières (sociétés de crédit, de
financement et de leasing) et vendeurs opèrent aussi dans le créneau du finan-
cement des prêts à la consommation. Sur la base des encours fin 2005, les «parts
de marché» respectives étaient de 80,4% (banques), 19,4% (autres institutions
financières) et 0,2% (vendeurs). Plusde70%del’encourstotaldescréditsàlaconsommationàcettedateconcernaientdesprêtsàtempérament(graphi-que33). L’utilisation de lignes de crédit ouvertes représentait 18,7%. Beaucoup de
gens disposent d’une ligne de crédit (par ex. couplée à une carte de paiement ou
de crédit). Fin 2005, plus de 68% des plus de 5,5 millions de contrats de crédit à la
consommation en cours portaient sur des lignes de crédit ouvertes, mais ils en font
relativement peu usage dans la pratique. Enfin, les ventes à tempérament repré-
sentaient un bon 10% de l’encours total des crédits à la consommation.
Sur le marché beaucoup plus volumineux et plus expansif des prêts
hypothécaires (durant les premiers mois de 2006, l’encours de ces prêts a dépassé
pour la première fois les 100 milliards d’euros, pour atteindre, fin juin, le chiffre
»
»
Graphique 32 : engagements financier des ménages belges (encours, fin de période, en millions d’EUR)
0 40.00020.000 60.000 80.000 100.000 120.000 140.000
1996200020042005
03/2006
Prêts hypothécairesCrédits à la consommationAutres prêts à plus d'1 anPrêts à 1 an maximumDivers
Prêts hypothécairesCrédits à la consommationAutres prêts à plus d'1 anPrêts à 1 an maximumDivers
86.630107.960
124.222135.980
139.931
Source : Présentation Febelfin, sur données BNB.
Graphique 33 : Crédit à la consommation selon le type de crédit (1) (en % de l’encours total, fin 2005)
» Ouvertures de crédit : 18,7%
» Ventesà tempérament : 10,9%
» Crédits-baux : 0,2%
Prêts à tempérament : 70,2% «
Source : Calculs Febelfin sur données de l’Institut National de Statistiques (INS).(1) Contrats régis par la loi du 12 juin 1991 sur le crédit à la consommation (uniquement crédit à la consommation des particuliers); contrats conclus auprès de l’ensemble des prêteurs.
Graphique 34 : Crédits hypothécaires selon l’affectation(crédits réalisés en 2005, en % du montant total des crédits réalisés)
» Construction : 14,9%
» Transformation : 7,6%
» Achat +transformation : 6,9%
» Autre butimmobilier : 5%
» Refinancements : 18,4%Achat : 47,2% «
Source : Calculs Febelfin sur données BNB.
50 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
de 104,1 milliards d’euros), divers groupes d’institutions proposent leurs produits.
Fin 2005, le marché était couvert pour 89,2% par les banques, pour 4,6% par
les sociétés de logement, pour 4% par les compagnies d’assurances, pour 1,7%
par les sociétés hypothécaires, et pour 0,5% par les autres prêteurs. Prèsdelamoitiéduvolumedesprêtshypothécairesconclusen2005portaientsurl’achatdelogementsexistants(graphique34). Le financement de nouvelles
constructions représentait environ 15%, et un peu plus d’un cinquième concernait
le refinancement d’«anciens» prêts (pour permettre aux emprunteurs de bénéficier
de la baisse des taux intervenue entre-temps).
III. Location-financement (leasing)L’Association belge de Leasing (ABL) compte 32 membres (situation au
31 octobre 2006). L’Association est l’une des associations constitutives de Febelfin.
Dans la production de leasing, on peut établir unedistinctionentreleasingmobilieretimmobilier(graphique35). En 2005, les membres de l’Association
belge de Leasing (ABL) ont couvert le leasing mobilier à concurrence de 3,2
milliards d’euros (dont 994 millions en machines et équipements industriels;
696 millions en ordinateurs et matériel de bureau; 327 millions en véhicules
»
»
Graphique 35 : Composition de la production de leasing (2005, en % du total) (1)
» Voitures de tourisme : 20%
» Véhicules utilitaires : 16,3%
» Leasing immobilier : 16,7%
» Autres : 3,1%
Ordinateurs et matériel de bureau :
18,1% «
Machines et équipements
industriels : 25,8% «
Source : ABL (Febelfin).(1) Membres ABL uniquement.
Graphique 36 : Actif net des OPC de droit belge et étrangerdiffusés publiquement en Belgique (1) (fin de période, en milliards d’EUR)
0 50 100 150 200
19951996199719981999200020012002200320042005
06/2006
47,1954,61
68,2694,22
117,86128,57
133,15121,56
127,21137,06
166,91165,40
Source : BEAMA (Febelfin).(1) Hors fonds de fonds.
Graphique 37 : Actif net des OPC de droit national par rapport au PIB dans divers pays européens (en %, fin 2005)
0 10 20 30 40 50 60 70 80
FranceAutriche
DanemarkAllemagne
Belgique A (1)Belgique B (2)
SuisseSuède
Royaume UniEspagne
ItalieFinlandePortugalPays-Bas
70,5%60,7%
48,4%40,9%
39,1%61,8%
37,5%34,8%
34,1%28,9%
27,5%26,9%
23,5%17,7%
Source : BEAMA (Febelfin).(1) Uniquement les OPC de droit belge.(2) Le marché belge complet des OPC, c’est-à-dire le total d’une part des OPC de droit belge et d’autre part des OPC de droit étranger commercialisés en Belgique.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 51
utilitaires; 770 millions en véhicules de tourisme). Pour le leasing immobilier,
la production de ces institutions a été de 644 millions d’euros.
IV. Organismes de placement collectif (OPC) Fin 2005, le nombre d’OPC proposés publiquement en Belgique était de 374
(à titre de comparaison, en 1990, ils étaient 155). Fin 2005, le nombre d’OPC de
droit belge était de 158 (dont 108 sicav, 12 sicafi, 12 fonds d’épargne-pension,
17 fonds de placement ordinaires, 7 organismes de placements en créances et
2 pricaf). Le nombre d’OPC de droit étranger était quant à lui de 216.
Letotaldel’actifnetdesOPCdedroitbelgeetdedroitétranger(hors
fonds de fonds) commercialisés publiquement en Belgique afortementprogressé
ces dernières années (graphique36), passant de 47,2 milliards d’euros fin 1995, à
128,6 milliards d’euros fin 2000 et 165,4 milliards d’euros au 30 juin 2006.
Mi-2006, les encours étaient respectivement de 42,9 milliards d’euros pour les OPC
d’obligations, de 39,2 milliards d’euros pour les OPC d’actions, de 41,7 milliards
d’euros pour les OPC assortis d’une protection du capital, de 17,7 milliards d’euros
pour les OPC mixtes et de 10,4 milliards d’euros pour les fonds de pension.
Le marché belge des OPC est évidemment de taille beaucoup plus modeste
que ceux des deux places financières européennes qui se sont spécialisées dans
l’«industrie des fonds», à savoir le Luxembourg et l’Irlande. Fin 2005, l’actif
net total des OPC (de droit national) y atteignait respectivement 1.525,2 et
»
»
»
584,5 milliards d’euros. Maiscomparativementàdouzeautrespaysd’Europe,lapositionbelgeenmatièred’OPCpeutêtrequalifiéederelativementsolide(proportionnellementàl’importancedeséconomiesconcernées)(graphique37).
V. Les entreprises d’investissementFin 2005, 57entreprisesd’investissementdedroitbelge(31 sociétés de
bourse, 23 sociétés de gestion de fortune, un courtier en instruments financiers et
deux sociétés de placement d’ordres en instruments financiers) étaient enregistrées
dans notre pays. Par ailleurs, on y comptait 14 entreprises d’investissement de droit
étranger (tableau3).
Fin 2005, les sociétésdebourse détenaient 345,9 millions d’euros de
fonds propres et avaient reçu en dépôt 41.140 millions d’euros de titres. Au
même moment, leurs positions communes sur valeurs mobilières s’élevaient à
249,8 millions d’euros.
Fin 2005, les sociétésd’«assetmanagement» géraient un total de
32,4 milliards d’euros. Leurs fonds propres représentaient alors un montant de
51 millions d’euros. Ces montants constituaient une forte baisse par rapport à ceux
de fin 2004 (respectivement 191,71 milliards et 698 millions d’euros). Ce recul
s’explique par le fait que l’année dernière,cinqgrandessociétésdegestiondefortuneontoptépourle(nouveau)statutde«sociétédegestiond’OPC».
»
»
»
Tableau3:Nombred’entreprisesd’investissementétabliesenBelgique
Findepériode 1996 2000 2004 2005
Entreprises d’investissement de droit belge 82 84 70 57
Sociétés de bourse 62 46 36 31
Sociétés de gestion de fortune (1) 15 31 30 23
Sociétés de courtage en instruments financiers 5 4 1 1
Sociétés de placement d’ordres en instruments financiers - 3 3 2
Entreprises d’investissement de droit étranger 2 10 14 14
Nombre total d’entreprises d’investissement établies en Belgique 84 94 84 71
Source : Calculs Febelfin sur données CBFA. (1) En 2005, 5 grandes sociétés de gestion de fortune ont adopté le nouveau statut de société de gestion d’organismes de placement collectif.
52 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
Fin 2005, ces cinq sociétés de gestion géraient un total de 211.390 millions d’euros,
soit plus que l’ensemble du segment des 23 sociétés de gestion de fortune.
VI. Les marchés financiers : actions, titres de créance et produits dérivésUne des caractéristiques principales des marchés financiers est leur dimension
transfrontalière. Il est frappant de constater que celui qui veut circonscrire ces
marchés sous un angle purement belge se retrouve presque instantanément aux
niveaux européen et mondial qui déterminent fortement les évolutions et les
perspectives. Plus encore que les autres segments financiers, les marchés financiers
font l’objet d’uneintégration,d’uneconsolidationetd’unaccroissementd’échellequirendentlesfrontièresnationalescomplètementaccessoires.
En Europe ou en tout cas dans les 12 pays faisant déjà partie de l’UEM, les marchés
des changes nationaux ont déjà disparu depuis 1999 à la suite de l’introduction de
l’euro. L’arrivée de la monnaie unique (précédée par l’élimination des barrières fai-
sant obstacle aux mouvements de capitaux) a également contribué dans une large
mesure à l’intégration des marchés financiers européens, soutenue par la politique
volontariste des institutions européennes : le FSAP (2000-2005) et prochainement
(automne 2007) l’entrée en vigueur de la MiFID (Markets in Financial Instruments
Directive). Mais, l’intégration et l’imbrication toujours plus étroite des marchés
financiers vont plus loin que l’intégration européenne proprement dite. La tech-
nologie de l’information et l’internationalisation de l’économie elle-même (entre
autres l’intégration des BRIC 11 et des autres régions émergentes dans le système
économique et financier mondial) font de plus en plus des marchés financiers un
phénomène mondial. Dans le même ordre d’idées, l’on notera les positionnements
intercontinentaux récemment intervenus dans le paysage boursier.
LaBelgiquen’estqu’unmodestemaillondanscetensemble, comme
l’indiquent clairement les chiffres ci-après. Cependant, la «modestie» de cette
position n’enlève rien aux trois éléments suivants : premièrement, les marchés
financiers sont importants pour les entreprises belges et les investisseurs étrangers
dans notre pays en ce sens qu’ils leur permettent de trouver des moyens de
financement suffisants (à l’aide de fonds propres et de fonds de tiers) et de tirer
profit des possibilités offertes par des instruments financiers supplémentaires et
nouveaux; deuxièmement et entre autres en raison de la désintermédiation dont
la croissance prend désormais un caractère structurel, les institutions financières
belges se trouvent également face au défi de mettre à profit les potentialités
de ces marchés afin d’assurer leur propre développement de manière rentable;
enfin, la Belgique a développé en matière d’activités de back office une position
relativement solide, qui peut lui permettre de briguer une position encore meilleure
en ce domaine.
A. Les marchés financiers dans une perspective mondiale et européenneFin2005,lemontanttotaldestitresdecréanceinternationauxs’élevait
à12.413,5milliardsd’euros (graphique38). Ce montant correspond à plus
d’une fois et demie la valeur du PIB de la zone euro pour cette année. La majeure
partie de ce montant (environ 45%) était constituée de titres de créance en euros.
La part des instruments libellés en USD était de plus de 38%, contre à peine 3%
pour les instruments libellés en JPY. Les obligations à long terme (plus de 95%)
représentaient de loin la partie la plus importante du volume total. Par ailleurs, la
majeure partie des titres de créance est émise par des institutions financières. Fin
2005, ceux-ci représentaient plus de trois quarts de l’encours total. Les entreprises
non financières et le secteur public représentaient chacun environ 10% du total, le
reste des titres de créance étant émis par des organisations internationales.
Auniveaueuropéenégalement,lemarchédestitresdecréancereprésenteunvolumetrèsimportant. Fin 2005, l’encours était de 10.250
milliards d’euros (graphique39). La part des institutions financières était de
49,1%, celle du secteur public de 44,9% et celle des sociétés non financières
de 6%.
Encequiconcernelacapitalisationdumarchéauniveaudesmarchésd’actions,laBoursedeNewYorkoccupedeloinlapremièreplace
(graphique40). Fin 2005, et toujours selon le même critère, elle représentait à
peu près le triple de la Bourse de Tokyo (en deuxième position) et 5 fois Euronext
(en cinquième position, après la Bourse de Londres). En ce qui concerne le nombre
d’entreprises cotées, le Nasdaq arrive en tête de la liste reprise dans le graphique41, suivi de près par la Bourse de Londres.
Pour ce qui est du rapport entre le marché des actions et le volume de l’économie
(capitalisation du marché exprimée en pourcentage du PIB), deux petits
pays européens possédant une place financière internationale (la Suisse et le
Luxembourg) occupent les premières places dans le classement international
(graphique42). D’une manière générale, les marchés des actions dans les pays
anglo-saxons sont plus développés qu’en Europe. Dans le paysage boursier,
la Belgique, également membre d’Euronext, enregistre un résultat légèrement
supérieur à la moyenne européenne.
Dans le cadre de cette brève exploration du paysage international, il convient
enfin de signaler lesvolumesconsidérablesenregistréssurlesmarchésdesproduitsdérivés(graphique43). Ces marchés devenus incontournables
sont devenus, ces dernières années, un modèle d’innovation financière. Leur
développement impressionnant attire immanquablement l’attention des autorités
»
»
»
»
11 BRIC : Brésil, Russie, Inde et Chine
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 53
Graphique 38 : Titres de créances internationaux (1) (encours, en milliards d’EUR, fin 2005)
0 3.000 6.000 9.000 12.000 15.000
Total
En EUR
En USD
En JPY
Autres devises
Commercial paper
Autres instruments du marché monétaire
Obligations à taux flottant
Obligations à taux fixe
Obligations liées à des actions
12.413,5
5.591,3
4.737,4
410,8
1674
397,8
152,2
3.369,1
8.220,7
273,6
Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat. (1) Eurostat fait référence à la définition de la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Les titres de créances en question couvrent les titres en devises émis par des non-résidents sur les divers marchés nationaux, ainsi que les titres dans les monnaies nationales émis par des résidents sur les divers marchés nationaux mais destinés à des investisseurs non-résidents.
Graphique 39 : Titres de créances émis par des résidents de la zone euro (encours, en milliards d’EUR, fin 2005)
0 2.000
10.249,8
4.109,3
926,7
4.601,4
609,7
4.000 6.000 8.000 10.000 12.000
TotalInstitutions financières
monétaires (IFM)Autres institutions
financièresSecteur public
Sociétésnon financières
Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat.
Graphique 40 : Les 10 principaux marchés d’actions au monde,sur la base de la capitalisation de marché (en milliards USD, 2005)
0 3.000 6.000 9.000 12.000 15.000
NYSETokyo SE
NasdaqLondon SE
EuronextTSX Group
Deutsche BörseHong Kong Exchanges
BME Spanish ExchangesSwiss Exchanges
13.310,6
4.572,9
3.604
3.058,2
2.706,8
1.482,2
1.221,1
1.055
969,9
935,4
Source : Présentation Febelfin sur données World Federation of Exchanges.
Graphique 41 : nombre des entreprises cotées sur les marchés d’actions (liste sélective de bourses, 2005)
0 500 1.000 1.500 2.000 2.500 3.000 3.500
NasdaqLondon SE
Tokyo SENYSE
EuronextDeutsche Börse
3.164
3.091
2.351
2.270
1.259
764
Source : Présentation de Febelfin sur données World Federation of Exchanges.
Graphique 42 : comparaison internationale de l’importance relative des marchés d’actions (capitalisation de marché par rapport au PIB, en %, 2005)
0 50 100 150 200 250 300
SuisseLuxembourg
Royaume-UniEtats-Unis
JaponSuède (1)
EspagneFinlande (1)
FranceEuronext (2)
BelgiqueUE 25 (3)UE 15 (4)
GrèceIrlande
Danemark (1)Italie
AllemagneAutriche
269,4147,8
145,2143,2
105,698,6
89,98987,286,2
8279,7
68,567,9
6056,5
47,746,243,7
Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat.(1) Chiffre pour 2004 (non disponible pour 2005).(2) Pays dont les marchés boursiers font partie d’ Euronext. Il n’y a pas de donnée distincte disponible pour les Pays-Bas.(3) Moyenne pondérée des 25 Etats membres actuels de l’UE.(4) Moyenne pondérée des 15 ‘anciens’ Etats membres.
Graphique 43 : Les marchés mondiaux des produits dérivés (montants notionnels, en milliards d’EUR, 2005)
Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat.
0 50.000 100.000 150.000 200.000
Dérivés sur devisesDérivés sur taux
53.588182.451
54 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
de contrôle, notamment en vue d’assurer l’encadrement adéquat de la stabilité
financière au niveau mondial.
B. Euronext, où la bourse belge est chez elleFace au mouvement de consolidation des bourses au plan européen et interna-
tional, l’ancienne bourse de Bruxelles «BXS» (ou Brussels Exchanges) a trouvé refu-
ge auprès d’Euronext. En septembre 2000, Bruxelles est devenue, aux côtés de Paris
et d’Amsterdam, «membre fondateur» de cette première plateformeboursièrepaneuropéenne. En février 2002, la bourse portugaise les a rejointes. Peu avant
(en janvier 2002), Euronext avait repris LIFFE (London International Financial Futu-
res and Options Exchanges). LIFFE couvre à présent le commerce international des
produits dérivés de la globalité des bourses fusionnées, qui fonctionne cependant
de manière décentralisée, via des filiales locales (notamment Euronext Brussels).
Au sein d’Euronext, la place de Bruxelles est modeste, mais comme il a déjà
été souligné plus haut, cette bourse, et son intégration dans l’ensemble plus large
que constitue Euronext , est d’une réelle importance pour l’économie et la place
financière.
a) Fin 2005, 1.259entreprisesavaientdesactionscotéessurEuronext
(graphique44), parmi lesquelles 966 entreprises «nationales» (établies dans
des «pays participants») et 293 étrangères.
b) Le nombre detitrescotéssurEuronextse répartissait comme suit (le premier
chiffre est celui d’Euronext dans son ensemble, le chiffre entre parenthèses
concernant Bruxelles; graphique44) : 3.503 obligations (150); 4.913 warrants
(74); 1.400 certificats (12); 95 trackers (1).
c) Parmi les 30plusgrandesentreprisescotéessurEuronext (selon la
capitalisation du marché), on en comptait cinq belges(tableau4). Parmi les
15 principales entreprises de NextPrime, on en comptait trois belges, et parmi
les 15 principales entreprises de NextEconomy, les entreprises belges étaient au
nombre de six (tableau5)12.
d) Enjuin2006,EuronextBrusselsalancésaversionAlternext (lancée un an
plus tôt à Paris). Ce nouveau segment vise à faciliter l’accès des PME au marché
des capitaux, grâce à des règles simplifiées. Dans ce cadre, la protection des
investisseurs et la transparence à leur égard ne sont pas négligées. La CBFA
est chargée de l’approbation des prospectus, de la surveillance du marché
et du contrôle des informations à fournir par l’émetteur. Sur l’ensemble de
la plateforme de négociation Alternext (Paris et Bruxelles simultanément,
Amsterdam étant prévue pour plus tard), une septantaine d’entreprises étaient
cotées début novembre 2006. A ce moment, l’apport de Bruxelles était de
4 cotations.
»
»
Tableau4:LestrenteplusgrandesentreprisesdontlesactionssontcotéessurEuronext,d’aprèslacapitalisationdemarché(enmillionsd’EUR,fin2005)
Pointd’accèslocal NomentrepriseCapitalisation
demarché
1 Paris Total 130.278
2 Paris Sanofi-Aventis 103.656
3 Amsterdam Royal Dutch Shell A 102.476
4 Amsterdam ING Groep 64.602
5 Paris Axa 60.201
6 Paris EDF 58.273
7 Paris BNP Paribas 57.294
8 Paris France Télécom 54.593
9 Paris Schlumberger 50.315
10 Paris Société Générale 45.043
11 Amsterdam ABN Amro Holding 42.186
12 Paris L’Oréal 41.370
13 Paris Crédit Agricole 39.844
14 Paris LVMH 36.770
15 Bruxelles Fortis 35.065
16 Amsterdam Koninklijke Philips Electronics 34.547
17 Paris Suez 33.387
18 Amsterdam Unilever 33.066
19 Paris Vivendi Universal 30.514
20. Bruxelles KBC 28.819
21 Paris Carrefour 27.900
22 Paris EADS 26.048
23 Paris Gaz de France 24.361
24. Paris Danone 23.319
25 Bruxelles Inbev 22.296
26 Amsterdam AEGON 21.986
27 Bruxelles Dexia 21.369
28 Bruxelles Electrabel 20.952
29 Paris Renault 19.632
30 Amsterdam Koninklijke KPN 18.222
Source : Présentation Febelfin sur données d’Euronext.
12 Les entreprises figurant comme membres sur NextPrime ont une activité de base qui appartient au secteur de la nouvelle technologie. Pour NextEconomy, il s’agit d’entreprises des secteurs économiques “traditionnels”. Tant Nextprime que NextEconomy ont comme objectif de profiler les entreprises concernées d’une certaine façon sur le marché boursier. Euronext y contribue également de façon ciblée entre autres via le développement d’indices spécifiques dans les segments concernés.
Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 55
Tableau5:Les15plusgrandesentreprisesdontlesactionssontcotéessurNextPrimeetNextEconomy,d’aprèslacapitalisationdemarché(enmillionsd’EUR,fin2005)
NextPrime NextEconomy
Point d’accès local Nom entreprise Capitalisation de marché Point d’accès local Nom entreprise Capitalisation de marché
1 Paris Vinci 13.688 1. Bruxelles Mobistar 4.239
2 Paris Arcelor 13.403 2. Amsterdam Crucell 911
3 Paris Euronext N.V. 4.953 3. Lisbonne Sonae.com 828
4 Paris Ciments Français 4.213 4. Paris SOI Tec Silicon 827
5 Bruxelles Colruyt 4.114 5. Bruxelles Barco 796
6 Paris Klépierre 3.661 6. Paris Ubi Soft Entertainment 766
7 Paris Zodiac 2.969 7. Paris Sopra Group 702
8 Paris Neopost 2.711 8. Bruxelles Option 647
9 Bruxelles Umicore 2.571 9. Bruxelles Telindus Group 605
10 Paris Rhodia 2.130 10. Paris Boursorama 557
11 Paris Clarins 1.900 11. Paris Eurofins Scientific 518
12 Paris Maurel et Prom 1.827 12. Bruxelles Melexis 465
13 Paris Bourbon 1.820 13. Lisbonne Impresa 420
14 Paris Scor 1.763 14. Bruxelles EVS Broadcast Equipment 404
15 Bruxelles Bekaert 1.700 15. Paris Completel 396
Source : Présentation Febelfin sur données d’Euronext.
Graphique 44 : nombre de cotations sur Euronext : entreprises et titres (fin 2005)
0 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000
Entreprises aveccotations des actions
ObligationsWarrants
Certi�catsTrackers
NationalEtrangerNationalEtranger
Titre
s cot
ésTit
res c
otés
1.259
3.503
4.9131.400
95 ParisAmsterdam Bruxelles Lisbonne
Source : Présentation Febelfin sur données Euronext.
Graphique 45 : nombre de contrats négociés (1)sur le marché des dérivés d’Euronext (en millions, en 2005)
0 100 200 300 400 500 600 700
Total Euronext LIFFE
LondresAmsterdam
ParisBruxelles Lisbonne
Produits de taux d’intérêtProduits d’actions
Produits de matières premièresAutres produits
» Points d’accès locaux
» Segments de produits
605,9
415,998,9
89,51,10,5
347,2
249,78,50,4
Source : Présentation Febelfin sur données Euronext.(1) Nombre après avoir été «rebased».
56 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
e) L’an dernier, lechiffred’affairestotalsurlemarchésecondaired’Euronext(Electronic order book) atteignait 1.829,4 milliards d’euros(tableau6). Ce
montant était réparti comme suit entre les quatre marchés boursiers locaux
concernés : 61,7% (Paris); 31,5% (Amsterdam); 5% (Bruxelles); 1,8%
(Lisbonne). La plus grande part (environ 97%) du chiffre d’affaires total
d’Euronext a été réalisée sur le marché des actions.
f) En ce qui concerne les produitsdérivés, au total 605.858.193 contrats ont été
négociés en 2005 sur EuronextLIFFE. Près de 69% de ce marché se situaient
à Londres (selon le même critère). A Bruxelles, le nombre de contrats était de
1.113.241(graphique45).
Graphique 47 : Appel public au marché primaire belge des titres à revenu fixe à plus d’un an (en millions d’EUR, 2005)
0 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000
ObligationsCerti�cats subordonnés
d'établissements de créditBons d'Etat
Instruments de la dette avec risque de capital (1)
Bons de capitalisation au porteur
Sociétés belges 375Sociétés étrangères 4.591Sociétés belges 375Sociétés étrangères 4.591
4.966
1.053
577
549
131
Source : Présentation Febelfin sur données de la CBFA.(1) En 2005, l’ensemble du montant était à mettre au compte de sociétés étrangères. Il n’y a pas eu de semblables émissions de sociétés belges.
Graphique 48 : Détention d’OLO (en millions d’EUR, fin 2001 et fin juin 2006)
0 50.000 100.000 150.000 200.000
2001juin 2006
2001 juin 2006Etablissements de crédit en Belgique : 32.184 26.282Autres détenteurs en Belgique : 40.953 38.565Détenteurs dans d'autres Etats membres de l'UE : 88.560 110.989Détenteurs dans des pays non UE : 24.030 39.945
2001 juin 2006Etablissements de crédit en Belgique : 32.184 26.282Autres détenteurs en Belgique : 40.953 38.565Détenteurs dans d'autres Etats membres de l'UE : 88.560 110.989Détenteurs dans des pays non UE : 24.030 39.945
185.727
215.781
Source : Présentation Febelfin sur données BNB.
Graphique 46 : Titres à revenu fixe à plus d’un an, selon les secteurs d’émetteurs et de porteurs (encours, en millions d’EUR, fin premier trimestre 2006)
0 200.000 400.000 600.000
Secteurs d'émetteursSecteurs de porteurs
Secteurs d'émetteursEtranger : 292.883Pouvoirs publics : 238.610Institutions financières : 50.290Sociétés non financières : 29.878
Secteurs d'émetteursEtranger : 292.883Pouvoirs publics : 238.610Institutions financières : 50.290Sociétés non financières : 29.878
Secteurs de porteursInstitutions financières monétaires (IFM) : 236.548Etranger : 144.763Ménages : 98.510Entreprises d'assurances et fonds de pension : 92.369Autres institutions financières : 25.181Autres porteurs (1) : 14.290
Secteurs de porteursInstitutions financières monétaires (IFM) : 236.548Etranger : 144.763Ménages : 98.510Entreprises d'assurances et fonds de pension : 92.369Autres institutions financières : 25.181Autres porteurs (1) : 14.290
611.661
611.661
Source : Présentation Febelfin sur données BNB.(1) D’une part, sociétés non financières (6.834 millions d’EUR) et d’autre part, les pouvoirs publics belges (7.456 millions d’EUR).
C. Quelques autres facettes des marchés monétaires et des capitaux belgesDans le contexte international et européen évoqué ci-avant,quelques
élémentsd’informationpeuventencoreêtreapportésàproposdesmarchésdesvaleursmobilières,maisàportéepresqueexclusivementnationale. Des
précisions seront ensuite données à propos successivement du marché des capitaux
et du marché monétaire.
Fin du premier trimestre de 2006,l’encoursdestitresàrevenufixeémisparlesinstitutionsbelgeset/ouplacésenBelgiqueàplusd’unanreprésentait611,7milliardsd’euros (graphique46). Près de la moitié de cet encours (47,9%
pour être précis) était constitué de titres d’émetteurs étrangers placés en Belgique.
En tant que principal émetteur national, les pouvoirs publics belges étaient à
l’origine de 39% de cet encours. Les entreprises financières et non financières
représentaient respectivement 8,2 et 4,9% de l’encours.
En ce qui concerne les détenteurs de ces titres, les IMF (institutions monétaires et
financières, principalement les banques) établies en Belgique détenaient 38,7% du
volume total. Les investisseurs étrangers en détenaient 23,7%, les ménages belges
16,1%, les compagnies d’assurances et les fonds de pension établis en Belgique
15,1%, et les autres institutions financières 4,1%. Le solde était aux mains du
secteur public belge et des entreprises non financières.
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Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 57
En ce qui concerne lerecourspublicaumarchéprimairedestitresàrevenufixe, la plus grande partie du volume émis en 2005 se composait d’obligations de
sociétés étrangères (graphique47). Les certificats subordonnés d’établissements
de crédit (pour lesquels un prospectus est également obligatoire) venaient en
deuxième place.
En 2005, les pouvoirs publics ont émis pour 23,3 milliards d’euros d’obligationslinéaires(OLO). Fin juin 2006, l’encours des OLO atteignait près de 216 milliards
d’euros. Les détenteurs sont très diversifiés. La part détenue par les établissements
de crédit belges n’était plus que de 12,2% à cette période, contre encore près de
17,3 % fin 2001 (graphique48). Ces différents éléments procèdent de la volonté
de diversification du Trésor dans le cadre de sa politique d’émission et des banques
dans le cadre de leur politique d’investissement.
En 2005, des actions ont été émises pour un montant de 2,7 milliards d’euros
à l’occasion de la création de sociétés et pour 41,5 milliards d’euros dans le cadre
d’augmentation de capital. En revanche, on a enregistré 38,7 milliards d’euros de
réductions de capital.
L’appelpublicaumarchéprimairedesactions se répartissait comme suit pour
l’année 2005(graphique49) :
a) L’émission d’actions par des sociétés s’élevait à 1,8 milliard d’euros (à mettre en
fait complètement sur le compte de sociétés étrangères).
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Tableau6:Turnoversurlemarchéboursierd’Euronext(enmillionsd’EUR,montantsannuelsetmoyennesjournalières,2005)
Euronext Paris Amsterdam Bruxelles Lisbonne
Montant
annuel
Moyenne
journalière
Montant
annuel
Moyenne
journalière
Montant
annuel
Moyenne
journalière
Montant
annuel
Moyenne
journalière
Montant
annuel
Moyenne
journalière
Actions 1.783.446,01 6.939,48 1.103.351,90 4.293,20 558.693,16 2.173,90 91.048,82 354,28 30.352,13 118,10
Obligations 16.706,72 65,01 5.350,21 20,82 10.340,85 40,24 312,66 1,22 703,00 2,74
Trackers 17.781,92 69,19 16.236,98 63,18 1.510,00 5,88 34,94 0,14 - -
Warrants 5.766,40 22,44 4.559,21 17,74 37,21 0,14 64,93 0,25 1.105,06 4,30
Certificats 5.673,64 22,08 817,33 3,18 4.791,13 18,64 0,42 0,00 64,76 0,25
Total 1.829.374,70 7.118,19 1.130.315,63 4.398,12 575.372,35 2.238,80 91.461,77 355,88 32.224,95 125,39
Source : Présentation Febelfin sur données d’Euronext.
Graphique 49 : Appel public au marché primaire belge des actions(en millions d’EUR, 2005)
0 35.000 70.000
ActionsDroits de participation
et actions d'OPCWarrants (1)
OPC étrangers : 30.029OPC étrangers : 30.0291.844
67.625
316
OPC belges : 37.596
Source : Présentation Febelfin sur données CBFA.(1) Admission des warrants. La cotation boursière ne signifie pas que les montants ont été placés au cours de la période visée.
b) L’émission de parts et d’actions d’OPC représentait 67,6 milliards d’euros, dont
environ 56% dans le chef d’OPC belges et 44% d’OPC étrangers.
c) Enfin, des warrants ont également été émis pour un montant de 316 millions
d’euros (surtout indiciels et sur devises).
Pour ce qui est des titres de créance sur le marchémonétairebelge, l’attention
doit être attirée en particulier sur le circuit«dématérialisé» dont l’encours
atteignait près de 59 milliards d’euros fin juin 2006 (graphique50). Un peu moins
de la moitié de ce volume était constitué de certificats de trésorerie belges (à 3,6
et 12 mois). Les billets de trésorerie dématérialisés («commercial paper» belge)
en représentaient 43%, le solde restant étant constitué de certificats de dépôt (ou
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58 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires
certificats émis par des établissements de crédit) (environ 8%). Les détenteurs de
certificats de trésorerie (graphique51) se sont diversifiés comme dans le cas des
OLO (mi-2006, les établissements de crédit établis en Belgique ne détenaient plus
que 13,5% de leur encours, contre encore près de 25% fin 2001).
D. Clearing et settlement Le processus de compensation, de liquidation et de paiement des opérations
sur les marchés financiers est d’une extrême importance pour le fonctionnement
du marché (en ce compris les coûts des acteurs du marché). Il va sans dire que la
consolidation internationale et l’intégration européenne des marchés ont aussi des
répercussions sur ces activités de back office. A ce niveau également, d’importants
mouvements de positionnement sont en cours et l’”Europe” exerce une forte
pression politique sur le processus de réajustement, de manière à éliminer les
obstacles à une plus grande intégration.
Grâce à la présence de longue date d’Euroclear, la Belgique peut compter sur un
acteur renommé d’envergure mondiale en ce domaine. Le tout sera, ici aussi, de
tirer parti de cet atout pour le plus grand bénéfice de la place financière belge.
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Graphique 50 : Titres dématérialisés sur le marché monétaire belge(encours, en millions d’EUR, fin juin 2006)
0 5.000 10.000 15.000 20.000 25.000 30.000
Certificats detrésorerieBillets detrésorerieCertificats
de dépôt
Billets de trésorerie Certificats de dépôtEn EUR : 21.696 3.376En devises : 3.478 1.434
28.555
4.810
25.174
Source : Présentation Febelfin sur données BNB.
Graphique 51 : Détention de certificats de trésorerie dématérialisés(en millions d’EUR, fin 2001 et fin juin 2006)
0 10.000 20.000 30.000
2001juin 2006
2001 Juin 2006Etablissements de crédit en Belgique : 6.643 3.869Autres détenteurs en Belgique : 6.393 2.336 Détenteurs dans d'autres Etats membres de l'UE : 10.061 11.035Détenteurs dans des Etats non membres de l'UE : 4.658 11.314
27.75528.555
Source : Présentation Febelfin sur données BNB.
Le secteur entend offrir un maximum de chances au
développement durable de l’activité financière et bancaire en et au
départ de la Belgique, au travers de trois domaines:
1. Renforcement de sapositionconcurrentielle, afin de déployer
des activités financières rentables en et au départ de la Belgique.
Des efforts importants seront déployés dans les domaines
suivants :
Capital humain et formation (entre autres: contribuer à une
formation permanente, renforcer l’attrait du secteur financier
en tant qu’employeur et jeter des ponts entre le secteur et
le monde académique). Le centre de formation national
«Febelfin Academy» a été créé en automne 2006.
La Belgique dans l’Europe (percevoir et rapporter à temps
les évolutions sur le terrain réglementaire européen, assurer
la défense efficace des positions du secteur financier
belge et défendre les intérêts du secteur dans le cadre
de la transposition des directives européennes dans la
réglementation belge).
Développement de centres de compétence belges (proposer
des produits et services visant une connaissance ou une
expertise spécifiques).
Croissance grâce à l’innovation (développer et commercialiser
de nouveaux produits et services en fonction des évolutions
sociétales et de marchés importants).
2. Elargissement de l’agendasocialdusecteuret de ses
segments, principalement concernant :
L’emploi (continuer d’engager et mettre l’accent sur la
formation, la LifeLong Employability et la diversité);
Les accords-cadres sociaux (avec une différentiation par
segment d’activités financières);
Les salaires (tendre vers des techniques de rémunération sur
la base des prestations, parmi lesquelles l’évolution salariale
sur la base de l’expérience plutôt que de l’âge);
La flexibilité (répondre de manière souple à tous les besoins).
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3. Amélioration de l’imagedusecteurfinancieretbancaire
auprès des différentes parties prenantes (responsables
politiques, pouvoirs publics, autorités de contrôle, médias,
groupes d’intérêts et grand public).
Reconnaissance et perception du secteur comme étant
un secteur de services dynamique (agissant de manière
proactive et orienté sur l’avenir), inspirant la confiance
(faisant preuve de transparence et d’ouverture).
En tant qu’organisation-coupole, Febelfin souhaite être
reconnue comme shared voice du secteur financier et comme
une institution qui jette des ponts entre le secteur et les
instances politiques et publiques.
Le secteur souhaite en premier lieu réaliser et mettre en oeuvre
cet agenda stratégique au travers de mesures tangibles et en
concertation avec les interlocuteurs ad hoc (autorités politiques,
autorités publiques comme la BNB et la CBFA, groupes de pression
et sociétaux). L’objectif est d’offrir un maximum de chances au
développement durable des activités financières en et au départ de
la Belgique.
Par ailleurs, le secteur défend avec ardeur l’application du principe
de Better Regulation (réglementation qui est le résultat d’un
processus de qualité mûrement réfléchi, concerté et transparent).
Ce principe est déjà appliqué au niveau européen et dans quelques
Etats membres européens (comme l’Irlande, l’Italie, le Royaume
Uni, la Suède).
Enfin, le secteur plaide en faveur d’une législation fiscale et d’une
réglementation cohérente et aussi stable que possible permettant
de renforcer et de développer l’activité financière en et au départ
de la Belgique, pour répondre aux besoins et desiderata réels des
clients.
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0605 Agenda stratégique du secteur financier
Féderationbelgedusecteurfinancierrue Ravenstein 36 | 1000 BruxellesT 02 507 68 11 | [email protected] | www.febelfin.be