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Edifices selectionnés à Paris
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Ier-II-III-IVème arrondissements
Chambre de Commerce (rue de Viarmes)
Bien que fortement remaniée à la fin du XIXème siècle, les
anciennes halles au blé conservent une partie de la structure
métallique d'origine, l'une des plus anciennes de France, réalisée
par Bellanger en 1808.
Eglise de l'Assomption (place Maurice Barrès)
Eglise à plan centré, à coupole dont les fresques sont d'origine.
Eglise Jésuite (99 rue Saint-Antoine) (1)
Façade ornementée combinant apports de la renaissance
française et contre-réforme italienne. Richement décorée à
l'intérieur malgré avoir été vandalisée durant la révolution.
Eglise des Blancs Manteaux (12 rue des Blancs-Manteaux) (2)
Eglise classique dont la chaire rocaille est l'élément de plus
grande valeur.
Eglise Saint-Eustache (place du Jour) (3)
Eglise aux dimensions de cathédrale réputée pour son caractère
hybride gothique/renaissance et ses vitraux.
Eglise Saint-Germain l'Auxerrois (2 place du Louvre) (4)
Eglise gothique certes remaniée mais préservant un important
retable du XVIème siècle. La place de l'entrée donne sur la
célèbre colonnade de Perrault.
Eglise Saint-Gervais Saint-Protais (place Saint-Gervais) (5)
Façade maniériste réalisée par Salomon de Brosse au début du
XVIIème siècle avec gradation des ordres antiques; intérieur
gothique.
Eglise Saint-Louis en l'Ile (19bis rue de Saint-Louis en l'Ile) (6)
Bon exemple de l'architecture de transition entre influence
baroque et classicisme, avec une décoration abondante.
Eglise Saint-Merri (76 rue de la Verrerie)
Eglise du gothique finissant avec du mobilier du XVIIème siècle.
Eglise Saint-Roch (296 rue de Saint-Honoré) (7)
Eglise aux dimensions de cathédrale, dépositaire de nombreuses
oeuvres religieuses du XVII et XVIIIème siècles.
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Eglise de la Visitation (17 rue Saint-Antoine) (8)
Eglise à plan centré, réalisée par François Mansart, où il
"pyramide" les volumes en les hiérarchisant et les théatralisant.
Tout près, l'hôtel de Mayenne (début XVIIème siècle).
Grands magasins de La Samaritaine (19 rue de la Monnaie)
L'ensemble est composite : des façades Art Nouveau
metalliques, et celle donnant sur la Seine des années 1930
réalisée par Frantz Jourdain et Henri Sauvage. L'intérieur
possède le dernier grand escalier de magasin, mais il est en
restauration actuellement.
Eléments architecturaux du Louvre (9)
Au delà de l'immense collection artistique, certaines parties de
l'ancien palais sont dignes d'intérêt : l'aile Lescot considérée
comme l'archétype de la Renaissance Française, contenant à
l'intérieur des caryatides de Jean Goujon, la cour Carrée
légèrement plus tardive. La galerie d'Apollon du XVIIème siècle
et les appartements Napoléon III qui ont été en partie conservés
marquent la splendeur de la décoration intérieure.
Fontaine des Innocents (square des Innocents)
Fontaine renaissance réalisée par Jean Goujon au milieu du
XVIème siècle.
Hôtel de Ville (place de l'hôtel de ville)
Restitution partielle de l'édifice originel du XVIème siècle
construit par un architecte italien et incendié par les
Communards.
Hôtel d'Aumont (7 rue de Jouy)
Immeuble dont la décoration classique joue uniquement sur les
bossages et cadres de fenêtres.
Hôtel de Beauvais (68 rue François Miron) (10)
L'une des grandes réalisations d'Antoine le Pautre qui confère
une monumentalité et une unité à la cour intérieure alors que la
forme de la parcelle est ingrate.
Hôtel Donon (8 rue Elzevir) (11)
Hôtel maniériste relativement simple abritant une collection
d'art du XVIIIème siècle provenant d'une famille de
collectionneurs du XIXème siècle.
Hôtel d'Hallwyll (28 rue Michel Le Conte)(12)
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Seule demeure réalisée par Nicolas Ledoux qui se distingue du
reste du bâti par sa volumétrie. Composition équilibrée jouant
avec les bossages.
Hôtel Lambert
L'une des grandes oeuvres de Le Vau, actuellement objet d'une
rénovation controversée. L'ile de Saint-Louis possède de
nombreux hôtels particuliers de transition vers le classicisme ou
classiques, mais non accessibles.
Hôtel Lamoignon (24 rue Pavée) (13)
Hôtel maniériste à pilastres colossaux et lucarnes mises en
valeur.
Hôtel de Sens (14)
Bien que restauré, un des meilleurs exemplaires de l'architecture
palatiale de la fin du gothique à Paris.
Hôtel de Sully (15)
Souvent considéré comme l'un des plus beaux hôtels particuliers
de Paris; construit par Androuet du Cerceau, l'auteur des Plus
Excellants Bastiments de France.
Hôtel de Soubise (16)
Le plus important des hôtels particuliers parisiens, dont la
décoration intérieure rocaille de Germain Boffrand est
particulièrement réputée (XVIIIème siècle). Possibilité (sans
garantie) de visiter le dimanche après-midi en visite guidée
l'hôtel de Rohan adjacent, dont le cabinet des singes est rare.
Immeuble 124 Rue Réaumur (17)
Original immeuble de bureaux à façade entièrement métallique,
unifiée par le travail de ce matériaux, réalisé par Chédanne en
1903.
Musée des Arts Décoratifs (107 rue de Rivoli) (18)
Annexe proche du Louvre, peu connue, mais présentant de
belles restitutions d'intérieurs à partir d'éléments d'origine, et
une importante collection Art Nouveau et Art Déco.
Musée des Arts et Métiers (60 rue Réaumur) (19)
L'aménagement de l'ancienne chapelle de l'ensemble, qui abrite
les machines aéronautiques, est impressionnante.
Musée Carnavalet (23 rue de Sévigné) (20)
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Comme le musée des Arts Décoratifs, ce musée relatant
l'histoire parisienne fonctionne par des restitutions d'intérieurs
ou des décors de pièces de palais qui ont disparus.
Musée Picasso (5 rue de Thorigny) (21)
L'hotel Salé, qui est monumentalisé par ses tables et bossages, a
été aménagé par Simounet pour abriter une vaste collection de
Picasso.
Passages (22)
Ce sont les ancêtres des grands magasins. Les plus connus sont
les passages Vivienne (rue et des Panoramas; le plus pittoresque
par son accent égyptien celui du Caire (rue d'Aboukir).
Palais de la Bourse (place de la Bourse)
Il se caractérise par des façades unifiées par des colonnades
colossales. Construit à partir de 1808 par l'architecte Brongniart
(constituant sa principale oeuvre).
Palais Royal (place du palais Royal)
Ce palais construit pour des proches de la famille royale abrite
maintenant le ministère de la Culture. Les arcades, les
plantations renforcent la grandeur de l'ensemble. Lieu où se
situent les colonnes de Buren.
Place des Vosges (23)
L'un des premiers ensembles urbains uniformes, réalisé au début
du XVIIème siècle, se voulant un ilôt dans la ville.
Place des Victoires
Un bon exemple de place recherchant une unité et
monumentalité urbaine, réalisée par Hardouin-Mansart en 1685.
Place Vendôme
Trois ans plus tard, le même architecte réalise cette opération
d'urbanisme, dont la colonne inspirée de celle Trajane à Rome
sera rajoutée sous l'Empire.
Sainte-Chapelle (2 boulevard du Palais) (24)
Edifice généralement considérée comme un modèle de gothique
rayonnant (XIVème siècle), avec des vitraux particulièrement
réputée, ne laissant qu'une structure de pierre. Duban tenta au
XIXème siècle de réaliser l'une des premières restitutions
totales, avec rajout de la polychromie (peintures) censée suivre
celle d'origine.
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Synagogue du 10 Rue Pavée (25)
L'une des oeuvres Art Nouveau les moins connues de Guimard,
qui joue sur la verticalité et sur la forme (curviligne) de la façade
pour lui donner une certaine théâtralité baroque.
Tour de Saint-Jacques (square de la tour Saint-Jacques)
Richement ornementée dans le style gothique flamboyant.
Vème arrondissement
Ancien hôtel de Cluny (6 place Paul-Painlevé) (26)
En plus d'abriter le musée national du Moyen-Age, il contient les
plus importants vestiges romains de la ville (avec ceux de la
crypte archéologique près de Notre-Dame). L'hotel gothique
possède une salle avec une belle voûte gothique finissant.
Bibliothèque Sainte-Geneviève (place du Panthéon)
La façade du bâtiment de Labrouste constitue une tentative
d'identifier l'édifice à son programme (architecture parlante). A
l'intérieur, l'une des premières apparitions visibles du métal.
Eglise Ste.Geneviève, actuel panthéon (place du Panthéon) (27)
Au delà de contenir les restes des personnalités illustres, l'édifice
réalisé par Soufflot et Rondelet constitue l'une des plus grandes
prouesses du néo-classicisme, avec la combinaison d'une
structure métallique et du réemploi des techniques gothiques, le
tout autant que possible dissimulé.
Eglise du Val de Grace (place A.Laveran) (28)
Considéré comme le plus bel exemple de l'architecture de
transition entre baroque romain et classicisme à la française,
réalisé par François Mansart. La décoration intérieure est
abondante, avec un baldaquin, et les fresques du dôme de
Mignard sont réputées.
Eglise Saint-Etienne du Mont (place du Panthéon) (29)
Cette église contient un jubé (clôture séparant la nef du choeur)
richement décoré dans le style renaissance et des vitraux
anciens. La façade affirme son caractère manièriste.
Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet (square de la Mutualité) (30)
Eglise de style classique, décorée de fresque, et abritant le
tombeau baroque du peintre Le Brun.
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Eglise de Saint-Sévérin (1 rue des Prêtres Saint-Severin) (31)
Un bon exemple de gothique flamboyant, présentant à
l'intérieur un grand orgue et des vitraux contemporains.
Immeuble à sgraffites 134 rue Mouffetard
Dans cette rue très touristique, cet édifice se distingue de par
son décor, réalisée dans les années 1920-30 par un italien.
Institut du Monde Arabe (32)
En plus de sa réinterprétation des moucharabiehs, il comporte le
pavillon itinérant Chanel de Zaha Hadid.
Mosquée de Paris (place du puits de l'Ermite) (33)
Elle suit le style néo-mauresque très en vogue dans les colonies
à l'époque, dont la décoration a fait appel à des artisans locaux.
Ensemble du jardin des Plantes (34)
Le jardin des Plantes présente un ensemble de bâtiments à
caractère scientifique dont les plus marquants sont la Gloriette
de Buffon (1786), et la galerie de l'Evolution et de Paléontologie,
musée de l'histoire naturelle dont les espaces sont spécialement
aménagés pour l'accueil de squelettes d'animaux préhistoriques.
VIème arrondissement
Anciens magasins Félix Potin (140 rue de Rennes)(35)
Edifice Art Nouveau dont il est fait usage du béton armé.
Bouillon Racine (3 rue Racine)
Cet établissement a conservé une décoration complète Art
Nouveau d'origine. Les autres sont, dans cet arrondissement,
sont le Bistrot de la Gare et le restaurant Vagenende.
Ecole de Médecine (rue de l'Ecole de Médecine)
Un exemple représentatif de la monumentalité que peut
conférer le néo-classicisme, notamment la colonnade.
Eglise Saint-Sulpice (place de Saint-Sulpice) (36)
Un bel exemple de l'architecture classique, avec une chaire néo-
classique étonnante et quelques chapelles richement décorées.
Eglise des Carmes (70 rue de Vaugirard) (37)
Une église représentative de la transition entre l'influence du
baroque romain et le classicisme à la française.
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Ensemble de l'Odéon
Un exemple de la simplicité recherchée par le néo-classicisme, à
la recherche de formes urbaines unifiées. Réalisé par Chalgrin.
Fontaine des Médicis
Un beau représentant de l'architecture maniériste, situé dans le
jardin du Luxembourg. Celui-ci contient aussi le musée du
Luxembourg, dédié à des expositions temporaires intéressantes.
Immeuble à gradins 26 rue Vavin (38)
L'un des immeubles emblèmatiques de Sauvage, marquant
l'influence de l'hygiènisme et de l'Art-Nouveau géométrique.
L'immeuble 22 rue des Amiraux (XVIIIème) suit aussi ce principe.
Immeuble 14 rue Guynemer
L'édifice qui inaugure de par ses caractéristiques la série blanche
de Roux-Spitz.
Institut d'Art et d'Archéologie (8 avenue de l'Observatoire)(39)
L'un des exemples les plus subtils d'architecture parlante,
combinant des styles antiques, dans une dominante néo-
mauresque. Construit par Bigot (pas le céramiste) en 1928.
VIIème arrondissement
Ensemble des Invalides (40)
Le dôme constitue l'une des expressions les plus monumentales
du classicisme. Quant aux musées contenus dans l'ensemble, la
partie médiévale du musée de l'Armée et les plans reliefs
forment la partie la plus intéressante.
Fontaine des Quatre-Saisons (57 rue de Grenelle)
Belle fontaine de transition entre le rocaille et le néo-
classicisme; le quartier présente de nombreux hotels
particuliers, qui sont plus intéressants à visiter pendant les
journées du patrimoine car alors accessibles à l'intérieur.
Immeuble 33 rue du Champ de Mars (41)
Un exemple méconnu mais richement décoré de l'architecture
Art-Nouveau à Paris.
Immeuble 29 avenue Rapp (42)
L'un des immeubles les plus fameux de Lavirotte, qui crée un
fantasque porche Art Nouveau d'entrée.
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Maison de verre (31 rue Saint-Guillaume)(43)
Le bâtiment moderniste le plus connu de Chareau, dont la
façade ne se compose que de pavés de verre.
Pagode, 57 rue de Babylone (44)
L'une des deux constructions d'inspiration chinoise dans la ville.
Siège de l'UNESCO (7 place de Fontenoy) (45)
L'une des réussites du modernisme des années 1950, réalisée en
coordination entre Zehrfuss et Nervi. Un espace de méditation
de Tadao Ando a été par la suite ajoutée au complexe.
VIIIème arrondissement
Anciens magasins Majorelle (126 rue de Provence)
Les percements de l'édifice réalisé par Sauvage signalent des
programmes différents dans l'édifice.
Cathédrale orthodoxe Saint-Alexandre-Nevski (12 rue Daru)
Eglise construite au XIXème siècle imitant une grande église
orthodoxe russe.
Céramic Hotel (34 avenue de Wagram) (46)
Réalisation Art Nouveau de Lavirotte, recouvert de majoliques
de Bigot.
Chapelle expiatoire (square Louis XVI) (47)
Chapelle commémorative édifiée au début du XIXème, avec un
beau pavement néo-classique en marbre. N'ouvre pas le
dimanche.
Eglise de la Madeleine (place de la Madeleine) (48)
Considéré comme l'exemple le plus abouti de l'architecture
religieuse du néo-classicisme, mais d'une solennité un peu froide
à l'intérieur. Sur la place, le Palacio de la Madeleine.
Eglise Saint-Augustin (place Saint-Augustin)
Un modèle de la ponctuation monumentale des percées
haussmanniennes, construit par Baltard avec une structure
métallique.
Grand Palais (avenue Winston Churchill) (49)
Grand vaisseau d'exposition présentant une impressionnante
structure métallique et des escaliers Art-Nouveau. A proximité,
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le pont Alexandre III, le plus fastueux de Paris.
Immeuble 48 rue de Courcelles (50)
Avec la Pagode, l'autre important édifice d'influence chinoise à
ne pas avoir été excessivement modifié, occupé toujours par la
même famille d'antiquaires.
Musée Jacquemart-André (158 boulevard Haussmann) (51)
Palais de la troisième République, connu pour son escalier
intérieur et ses collections d'art accumulées par la famille. A
inspiré l'ambassade du Brésil à Buenos Aires.
Musée Nissim de Camondo (63 rue de Monceau) (52)
Palais construit spécialement pour abriter la collection d'arts
décoratifs accumulées par la famille, par René Sergent (1912),
dans un style néo-classique.
Petit Palais (avenue Winston Churchill) (53)
Avec le Grand Palais, l'un des principaux éléments subsistant de
l'Exposition Universelle de 1900. Musée des Beaux arts
actuellement.
Parc Monceau
Ancien domaine reconverti en parc public, contenant plusieurs
vestiges historiques : un octroi de la barrière des Fermiers
généraux, une colonnade, une travée de l'hôtel de ville originel,
une folie en forme de pyramide.
Théâtre des Champs-Elysées (28 rue Montaigne)(54)
L'un des premiers édifices publics construits en béton armé, en
collaboration entre Van der Velde, et les frères Perret. Premier
bâtiment du XXème siècle classé monument historique.
IX-Xème arrondissements
Canal Saint-Martin (55)
Ensemble hydraulique du XIXème siècle comprenant des écluses,
des ponts métalliques.
Grands magasins Lafayette (place Diaghilev)
La grande coupole métallique centrale conçue par Gillet avec ses
balcons est monumentale. L'escalier a disparu dans les années
1970.
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Hôtel Bourrienne (58 rue d'Hauteville) (56)
Un bon exemple de demeure datant de la Restauration, avec des
décors d'origine et une rare salle de bains néo-classique. N'ouvre
que la première moitié du mois de juillet et le mois de
septembre.
Immeuble n°14 rue d'Abbeville (57)
Les décors de grès flammé et majolique de Bigot prennent ici
une rare exubérance, contrastant avec la composition un peu
rigide de la façade.
Musée Gustave-Moreau (14 rue de la Rochefoucauld) (58)
Propose la visite d'un atelier d'artiste du XIXème siècle, avec les
équipements d'exposition et les pièces d'habitation. Peintre
relevant du symbolisme.
Opéra Garnier (place de l'Opéra) (59)
L'une des oeuvres les plus représentatives et riches de
l'éclectisme, si bien qu'à l'époque, il était impossible de définir à
quel style il pouvait se rattacher.
Portes de Saint-Martin et Saint-Denis
Deux des portes triomphales des anciennes entrées de Paris, du
XVIIème siècle.
Rue de la Tour-aux-Dames (Nouvelle Athènes)(60)
La portion la mieux conservée de ce quartier, coeur de la
réflexion artistique et intellectuelle du début du XIXème siècle.
Hotels néo-classiques.
XI-XIIème arrondissements
Cinémathèque française
Réalisation en pierre de Gehry, avec sa volumétrie en façade
caractéristique.
Ministère de l'Economie
Le bâtiment réalise la jonction entre la ville et l'eau.
Restaurant du Train Bleu (gare de Lyon) (61)
Réputé pour la somptuosité de son décor, typique de la Belle
Epoque.
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XIII-XIVème arrondissements
Ancien studio Raspail (216 boulevard Raspail) (62)
Immeuble de rapport combinant des logements à une salle de
cinéma, d'une architecture presque puriste. Construit par
Elkouken en 1930-32.
Atelier Planeix (24 boulevard Masséna)
L'un des ateliers réalisés par Le Corbusier (1928), avec par
exemple celui d'Ozenfant (1924, 53 avenue Reille).
Quartier de la Butte-aux-Cailles (63)
Incongru par son caractère pavillonnaire. Piscine réputée.
Bibliothèque Nationale
L'édifice se veut monumental et symbolique de sa fonction de
par les formes employées.
Cité du Refuge (12 rue Cantagrel)(64)
L'une des premières utilisations des pare-soleils et de la couleur
en extérieur par Le Corbusier.
Cité Universitaire (21 boulevard Jourdan) (65)
Il constitua un laboratoire de l'architecture dès sa création après
la première guerre mondiale. Les pavillons les plus notables sont
le pavillon suisse (icone moderniste), celui japonais (exotique),
celui brésilien (combinant modernisme corbuséen et brésilien)
et celui iranien (conçu en fonction du périphérique).
Cité du design et de la mode (25 quai d'Austerlitz)
Réalisée récemment par Jakob + MacFarlane.
Dalle des Olympiades (105 rue de Tolbiac)
Un exemple des ensembles crées à la fin des années 1960.
L'entrée s'effectue par un escalator extérieur.
Ecole 10 rue Kuss (66)
L'oeuvre majeure d'Expert, qui s'inspira de l'architecture
balnéaire pour les terrasses de l'école.
Ensemble des Hautes-Formes (rue des Hautes-Formes) (67)
La première grande oeuvre de Portzamparc (1979), qui
expérimenta une première forme d'ilôt ouvert, réconciliant
densité et rue.
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Ensemble Montparnasse (rue du Départ/ de l'Arrivée)
Se compose de la tour, très connue, de la gare, et des barres
d'immeubles construites sur dalles suivant un motif de façade
géométrique uniforme réalisés par Dubuisson en 1964.
Eglise Notre-Dame du Travail (50 rue Vercingétorix) (68)
Une église ouvrière, associant récupération d'éléments
d'ossature métallique et décors en stuc Art Nouveau, réalisée
par Astruc vers 1900. Bâtiments bofilliens à proximité.
Fondation Cartier (261 boulevard Raspail)
La paroi en verre construite par Nouvel encerrant toute la
parcelle crée au niveau des espaces extérieurs une impression
de serre et d'isolement tout en ne coupant pas entièrement le
complexe de la ville.
Hôpital de la Pitié-Salpétrière (47 boulevard de l'Hôpital) (69)
Le complexe, réalisé par Libéral Bruant au XVIIème siècle,
contient une chapelle au plan original annonçant les
panoptiques (division du plan en plusieurs "couloirs" à partir
d'un point central).
Immeuble 3 rue de la Cité Universitaire (70)
Le plus original des immeubles de la "série blanche" de Roux-
Spitz, qui combine la volumétrie des bow-windows en balcons et
de larges ouvertures. A coté, le parc Montsouris.
Immeuble 21-23 rue Froidevaux (71)
Sans doute l'immeuble présentant la plus aboutie des façades en
grès cérame des années 1920-30.
Musée Antoine Bourdelle (rue Antoine Bourdelle) (72)
Ce musée exposant l'oeuvre d'un sculpteur réputé du début du
XXème siècle, est reconnu architecturalement par l'extension de
Portzamparc (années 1990) mettant particulièrement les
sculptures en valeur.
Observatoire de Paris (61 avenue de l'Observatoire)
Réalisé par Perrault, l'auteur de la colonnade du Louvre, il se
veut fonctionnel plus que monumental.
Rue Campagne Première (73)
Rue résumant bien l'architecture de transition entre les années
1900 et 1939. Le passage d'Enfer tout proche constitue l'un des
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premiers ensembles de logements "sociaux" jamais réalisés à
Paris.
Tour 33 rue Croulebarbe (74)
Réalisée par Albert (1962), avec des fresques d'origine, cette
tour affirmant sa structure métallique extérieure est considérée
comme le premier gratte-ciel de Paris.
Villa Guggenbuhl (75)
L'une des principales oeuvres de Lurçat (1928), avec un auvent
au niveau de la toiture terrasse resté emblématique de la
modernité.
Villa (square) Seurat (76)
Ensemble caractéristique du modernisme de l'entre-deux-
guerres, avec plusieurs ateliers ou villas de Lurçat et l'atelier
Chana Orloff réalisé par les frères Perret (ouvert durant les
journées du Patrimoine).
XV-XVIème arrondissements
Ancienne école du Sacré Coeur (9 rue de la Frillière)(77)
Réalisation précoce de Guimard (1895) dont l'originalité se situe
au niveau de sa structure, métallique, suivant les préceptes de
Viollet-le-Duc.
Cité L'Argentine (111 avenue Victor Hugo) (78)
Passage et édifice réalisé par Sauvage dont la structure
métallique est clairement mise en évidence.
Castel Bérenger (14 rue de la Fontaine) (79)
Considéré comme la principale oeuvre Art Nouveau de Guimard
(avec les bouches de métropolitain). Il exacerbe les éléments
supposés être structurels pour qu'ils contribuent à la
composition. Dématérialisation de l'entrée par ses matériaux.
Caserne de pompiers (8 rue Mesnil)
L'une des dernières oeuvres de Mallet-Stevens (1936). Dualité
des deux corps de bâtiments formant un certain équilibre.
Hotel Mezzara (rue de la Fontaine)
Demeure réalisée par Guimard qui a conservé une partie de son
ameublement d'origine.
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Hotel Guadet (95 boulevard Murat) (80)
Réalisé en tant que résidence d'un architecte croyant en l'avenir
du béton armé. Les frères Perret ont participé à la réalisation de
la structure.
Hotel Guimard (122 avenue Mozart) (81)
Le bâtiment qui abritait le cabinet de l'architecte utilise l'angle
pour donner de la tension à la composition de l'ensemble.
Immeuble 3 boulevard Victor (82)
Edifice réalisé par Patout sur une parcelle réputée inexploitable.
Sa physionomie, sans la rappeler littéralement, évoque
clairement un paquebot.
Immeuble 17 rue Benjamin Franklin (83)
Immeuble réinterprétant le motif de la colonne pour les bow-
windows. La fenêtre traditionnelle est répétée pour former une
ouverture à plusieurs orientations. Construit en 1926 par
Hennequet.
Immeuble 25 rue Benjamin Franklin (84)
La première réalisation importante des frères Perret, qui abrita
leur cabinet. Immeuble des innovations typologiques; apparition
de la cour ouverte, visibilité du béton, parois non porteuses...
Décors en grès flammé de Bigot.
Immeuble 2 rue Eugène-Manuel (85)
Le grès flammé donne toute la richesse décorative Art Nouveau
de cet édifice.
Immeuble 38 rue Greuze (86)
Cette construction montre la proximité de la pensée
architecturale de Guimard avec le rationalisme durant l'entre-
deux-guerres, tout en ne se démarquant pas totalement de sa
production originelle.
Immeubles 15 et 18 rue Henri Heine
Le n°15 exploite une saillie au niveau de l'angle pour le
monumentaliser. Le n°18 rejoint le même type de
caractéristique que l'édifice rue Greuze.
Immeuble 25 avenue Perrichont (87)
Immeuble à structure en béton armé (1907) et richement décoré
en majoliques.
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Immeuble 59 avenue Raymond Poincaré (88)
Edifice abondamment décoré en motifs floraux Art Nouveau
dont les toitures prennent des accents néo-gothiques.
Immeuble 51 rue Raynouard (89)
L'une des tentatives les plus efficaces des frères Perret pour
associer le rationalisme constructif et une recherche
d'architecture "à la française".
Immeubles 25 et 42 avenue de Versailles (90)
Ces deux édifices construits par Ginsberg sont devenus des
icones de la modernité possible dans un immeuble de rapport.
Plasticité suivant les points de l'architecture moderne.
Immeuble 24 place Etienne-Pernet (91)
L'immeuble Art-Nouveau qui a justifié son qualificatif péjoratif
de style "nouille" chez certains critiques.
Immeuble square Jasmin
Maison réalisée par Guimard suivant un principe de
préfabrication, devant être appliqué à l'origine dans tout le
square.
Immeuble Jassédé (142 avenue de Versailles)
Edifice de Guimard dont l'originalité réside dans l'articulation
faite au niveau de l'angle et les lucarnes.
Musée Guimet (place d'Iéna)
Dédié aux arts asiatiques; a fait l'objet d'une renovation
profonde récemment.
Musée Marmottan (2 rue Louis-Boilly) (92)
Plus connu pour l'impressionnisme, il présente cependant des
collections variées et quelques pièces richement meublées dans
le style Empire.
Rue Mallet-Stevens (93)
Ancienne rue privative dont tous les immeubles (villas) ont été
réalisés par le même architecte suivant des critères modernes :
fenêtres en longueur, exploitation de la volumétrie...
Station de métropolitain Dauphine (51 avenue Burgeaud)
Considérée comme la plus aboutie des stations de métropolitain
réalisée par Guimard encore existantes.
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Studio Building (65 rue La Fontaine)(94)
Immeuble d'ateliers d'artistes entièrement recouvert par des
majoliques géométriques. Réalisation de Sauvage.
Villa La Roche (square du Docteur Blanche) (95)
L'un des grands classiques des oeuvres corbuséennes, où il
aurait inventé la "promenade architecturale".
Bois de Boulogne
Domaine de Bagatelle (96)
Ancienne folie néo-classique construite en 64 jours par Bélanger.
Le domaine est aménagé à l'anglaise, avec des imitations de
rochers et une chinoiserie; plus tard réaménagé en jardin
botanique. Visite de l'intérieur de la folie les dimanches à 15
heures.
XVII-XVIII-XIX-XXème arrondissements
Anciens Magasins Réunis (28 avenue des Ternes) (97)
Bon exemple d'édifice Art Nouveau, qui laisse apparent sa
structure en béton armé.
Cimetière du Père Lachaise (181 rue de la Roquette)
Bien que touristique, il s'agit certainement du cimetière parisien
montrant le mieux la diversité et la qualité de l'architecture et
de l'art funéraire. La partie la plus intéressante se situe au sud
(tombes monumentales Empire).
Eglise Saint-Jean de Montmartre (19 rue des Abbesses) (98)
Eglise hésitant encore Art Nouveau et néo-mauresque,
employant un procédé de béton armé nouveau (système
Cottancin). L'ensemble est très aérien avec le jeu fait sur la
structure. Construite par Baudot en 1904.
Hôtel Gaillard (1 place du Général Catroux)
Probablement l'un des exemples les plus aboutis du néo-
gothique avec influences de la Renaissance existant à Paris.
Hôpital Saint-Louis (rue Bichat) (99)
Un ensemble de même style et suivant les mêmes qualités
urbaines que la place des Vosges.
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Immeuble 185 rue Belliard (100)
Petit immeuble de 1913 réalisé en béton armé dont l'originalité
réside dans son revêtement en céramique totalement stylisé.
Maison Tzara (15 avenue Junot) (101)
La seule réalisation de Loos à Paris (1926). Emploi inhabituel de
la pierre meulière.
Parc des Buttes Chaumont
Le rocher artificiel réalisé sous le Second Empire est
particulièrement impressionnant; de fausses grottes y ont même
été recrées. A proximité, au sud, le quartier de Belleville.
Pavillon de l'Ermitage (141 rue de Bagnolet) (102)
Seul vestige d'un des plus grands domaines situés à la périphérie
de Paris, conservant des fresques en grisaille rocaille. Relate
l'histoire et les plans de ce domaine. N'ouvre que le vendredi et
le samedi, de 14 à 17 heures, sauf en aout.
Rotonde de la Villette (place de Stalingrad) (103)
L'une des oeuvres les plus réputées de l'architecte Ledoux, qui
monumentalisa par le corps central de l'édifice ce qui devait être
un simple octroi.
Station de métropolitain Abesses (place des Abesses)
L'une des plus belles stations de métropolitain réalisées par
Guimard, entièrement métallique.
Bois de Vincennes
Anciens pavillons de l'exposition coloniale de 1930 (104)
Celui de la porte Dorée, le plus important, se démarque par ses
hauts-reliefs décorant les façades et ses colonnades
monumentales (réalisé par Laprade). Un autre, à l'intérieur de la
forêt, imite un pavillon africain; il accueille actuellement un
temple bouddhique.
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