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DEPARTEMENT : Tronc Commun
Présenté par :ANDRIAMBAHOAKA Lydie ChantaleRABEMANANORO Zo NomentsoaRAMALASON Felana NantenainaRAMARLINA Malalasoa NirinaRATOMBOTSOA Mirana Omega VololomboahangyRAZAFIMANARIVO Harisolo HerimanantsoaRAZAFINARIVO Ravo Nantenaina Gabriella
PROMOTION: KINGATSAAnnée Universitaire: 2011
Table des matièresIntroduction
I. Provenance de l’eau......................................................................................................................3
1. Eau atmosphérique...................................................................................................................3
2. Eau dans le sol...........................................................................................................................3
II. Absorption de l’eau par la plante............................................................................................3
Les mécanismes d’absorption au niveau des racines..........................................................................3
1. Succion...................................................................................................................................3
2. Osmose...................................................................................................................................4
Mécanisme d’absorption par les feuilles.............................................................................................4
III. Eau dans la plante....................................................................................................................5
1. Les liaisons de l’eau..................................................................................................................5
2. Rôles de l’eau............................................................................................................................5
3. Transit de l’eau.........................................................................................................................6
4. Equilibre hydrique...................................................................................................................8
5. Teneur en eau des plantes........................................................................................................8
6. Stress hydrique.........................................................................................................................8
IV. Emission d’eau..........................................................................................................................9
1. Evapotranspiration...................................................................................................................9
2. Guttation ou sudation.............................................................................................................10
Conclusion
1
Introduction
L’eau recouvre environ 71 de la surface de la terre soit 1,4 milliard de Km3 en
volume. Chez les organismes vivants, elle est une composante majeure et primordiale.
Indispensable à la vie, aucun être vivant ne peut s’en passer. Chez les végétaux, plus
particulièrement, elle occupe 90 à 95 en proportion. Si l’eau est présente en si grande
quantité c’est qu’elle est essentielle. Dans notre domaine d’étude physiologique de la plante,
cette relation plante-eau nous amène à poser la question : en quoi l’eau est-elle vitale pour la
plante? Explicitons cette question dans cet exposé intitulé « l’eau dans les plante ». En
premier lieu, voyons d’où provient l’eau que la plante absorbe. Ensuite, étudions les
mécanismes d’absorption d’eau et l’eau dans la plante proprement dite. Enfin, analysons
l’émission hydrique de la plante.
2
I. Provenance de l’eau
1. Eau atmosphérique
L’eau atmosphérique constitue un apport non négligeable, surtout dans les environnements où
la rosée et les brouillards sont fréquents. Certaines plantes n’aiment pas trop ce type d’apport
mais d’autres au contraire en sont très friandes comme les orchidées tropicales. Mais l’eau
atmosphérique peut aussi provenir des pluies ou des condensations surtout dans les régions
semi-désertiques (à pluie rare). Dans ce cas l’absorption s’effectue par les feuilles.
2. Eau dans le sol
La teneur en eau du sol varie selon plusieurs facteurs comme l’altitude, le climat, la
température… Mais généralement environ 1 /4 du volume du sol est constitué d’eau.
Cependant seul 2/3 de cette réserve est disponible à la plante, cette partie correspond à l’eau
libre, le reste adhère à des particules du sol de tel sorte que la plante ne peut l’extraire.
La capacité de la racine à prélever de l’eau dans le sol dépend des propriétés des différents
constituants du sol. En effet le sol est constitué de :
Phase liquide ou eau du sol ou solution du sol constitue le milieu immédiatement
accessible aux racines.
Phase gazeuse : atmosphère interne assurant les échanges d’eau entre le milieu
extérieur, la solution du sol et la racine.
Particules solides : définissent la texture du sol
Colloïdes : déterminent la structure du sol (floculation et dispersion) (cf annexe)
II. Absorption de l’eau par la plante
Chez les végétaux non vasculaires l’absorption d’eau s’effectue le long de toute la surface des
appareils végétatifs ou par les rhizoïdes.
Chez les plantes vasculaires cette absorption s’effectue au niveau de l’appareil
radiculaire (poils absorbants, racines mycorhizées) ou au niveau des parties aériennes comme
les feuilles.
Les mécanismes d’absorption au niveau des racines
1. Succion
La plante et le sol entrent en jeu dans le phénomène de succion.
D’une part, la plante exerce sur l’eau une certaine succion c’est-à-dire action rapportée à la
surface. Cette succion est due à la différence de pression osmotique des vacuoles. Tandis que
d’autre part, le sol ou la substance nutritive en exerce aussi, de sens opposé à celle de la force
attractrice de la plante.
3
Ainsi, la succion nette est définie comme la différence entre ces deux succions, succion
interne (Si) ou succion de la plante et succion externe (Se) ou succion du sol :S=Si-Se
Et l’absorption d’eau ne peut se réaliser que si la succion d’eau est positive (S>0). Autrement
dit la force de succion des racines est supérieure à celle du sol, contrairement à leur potentiel
hydrique. Donc, la circulation d’eau se fait vers le sens décroissant du potentiel hydrique.
Dans la succion de la plante interviennent 3 composants principaux :
Les poils absorbants :
La pression osmotique des poils absorbants est supérieure à celle du sol et cette hypertonie
crée un appel d’eau d’où la succion de ces poils de l’eau du sol.
Les tissus internes et l’appareil aérien
La transpiration de l’appareil aérien et la succion des tissus internes de la plante provoquent
aussi un appel d’eau. Cet appel d’eau a un double effet : il exerce directement sur l’eau des
racines une tension vers le haut et il diminue le gonflement des cellules des poils absorbants.
C’est donc une contrepression de la turgescence.
La physiologie de la plante
L’aération de la racine est indispensable pour que la plante puisse convenablement absorber
l’eau.
2. Osmose
Il est à rappeler que l’osmose est la diffusion d’eau à travers une membrane hémiperméable
du milieu moins concentré ou hypotonique vers le milieu plus concentré ou hypertonique.
Lorsqu’une cellule est placée dans un milieu hypotonique, il y a entrée d’eau ou endosmose
jusqu’à équilibre osmotique des deux milieux ou isotonie.
Les poils absorbants sont hypertoniques par rapport à la solution du sol. Ceci s’explique par la
présence des ions comme K+, NO3- ou Cl- ou d’acides organiques, issus de la respiration ou
des glucides solubles, dans les cellules absorbantes. Du fait de cette hypertonie, elles
deviennent turgescentes par endosmose. Et grâce à la membrane pectocellulosique, il n’y a
pas hémolyse ou éclatement des cellules.
Mécanisme d’absorption par les feuilles
L’eau pénètre dans la feuille grâce à la force de succion des cellules épidermiques. Cette
absorption se fait surtout au niveau des cuticules que des stomates. Elle est très rapide quand
les cuticules sont minces et discontinues, mais lente lorsqu’elles sont épaisses. Le Coton, la
Tomate, en période de fanaison commençante (cf. annexe), peuvent récupérer leur
turgescence uniquement grâce à l’humidité de l’air. (P.BINET J.-P.BRUNEL, 1967)
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III. Eau dans la plante
1. Les liaisons de l’eau
Même si toute l’eau absorbée est à l’état libre, la totalité de l’eau existant dans la plante ne
peut être considérée comme de l’eau libre. Dans ce cas, l’eau existant à l’intérieur de la plante
se présente sous deux états :
-l’eau libre : Eau de réserve que l'on peut perdre par dessiccation. Elle est en grande
proportion dans la plante, et peut se présenter sous forme liquide (suc vacuolaire, sève brute)
ou gazeuse (dans les méats, dans la chambre sous-stomatique).
-l’eau liée : la partie de l’eau correspondant à l’imbibition des colloïdes cellulaires comme le
protoplasme et les membranes, et celle correspondant aux hydrates. Cette eau non libre
possède des propriétés distinctes : par effet aspirant, les molécules d'eau qui quittent le
xylème tirent sur les molécules suivantes, qui à leur tour tirent sur les suivantes, etc. C'est ce
qui entraîne la colonne d'eau vers le haut de la plante. Ce phénomène est possible à cause de
certaines caractéristiques physico-chimiques des molécules d'eau, soit la cohésion et
l'adhérence (cf annexe). Elle peut être aussi liée par force osmotique, par force d’imbibition
ou par force capillaire (cf annexe).
2. Rôles de l’eau
En relation avec ses caractéristiques, l’eau exerce un certain nombre de rôles distincts au sein
de la plante, à l’occurrence :
- rôle de constitution : le contenu des cellules végétales est un milieu toujours riche en eau.
Elle entre dans la constitution de la sève brute et des matières organiques.
- rôle de solvant : l’eau dissout les ions, les substances polaires (petites molécules
organiques), disperse les substances hydrophobes qui entraînera l’augmentation des surfaces
réactionnelles.
- rôle de transport : l’eau présente un mouvement permanent qui lui assure une fonction
véhiculaire à l’égard des substances dissoutes, en particulier les éléments minéraux présents
dans la solution du sol. Elle assure également le transport des substances nutritives,
d’éléments issus du métabolisme, des facteurs de croissance comme les hormones ainsi que
des déchets.
- participation aux réactions métaboliques : l’eau constitue un milieu réactionnel
permettant les rencontres et les intéractions entre les molécules. Elle est la principale source
d’hydrogène dans la synthèse des substances organiques de la plante verte par suite de
diverses réactions chimiques comme l’hydrolyse, l’oxydoréduction, etc. Elle intervient dans le
métabolisme végétal tel la photosynthèse en tant qu’espèce chimique. De part et d’autre, la
5
proportion de CO2 pur, par les feuilles sous la pression atmosphérique, augmente avec la
quantité d’eau. De plus, étant donné que la plante est un être autotrophe, l’eau est utilisée pour
la fabrication de l’énergie lors de l’assimilation chlorophyllienne.
- rôle dans la conformation des protéines : il ya réplication de la chaîne à cause de
l’intéraction de l’eau, l’eau se présente sous forme d’eau de constitution de certaines
molécules à savoir les protéines.
- rôle mécanique : l’eau assure l’état de turgescence des cellules végétales par sa pénétration
tant que les cellules restent vivantes (déplasmolyse). Les phénomènes d’osmose qui se
produisent dans certaines conditions constituent un mécanisme régulateur de la nutrition
minérale aux dépend des sels dissous par l’eau.
- rôle thermique de l’eau : à cause de sa chaleur spécifique élevée, l’eau permet de lutter
contre le refroidissement rapide de l’atmosphère. L’eau permet de rendre plus favorable la
température interne de la plante face aux changements thermiques externes.
- autres : l’eau peut avoir une action indirecte et importante dans la nutrition de la plante, en
agissant à la fois sur les dissolutions du sol et sur l’activité des phénomènes microbiens tels
que la nitrification.
3. Transit de l’eau
Une fois que l’eau est rentrée dans les cellules
du rhizoderme, elle passe à travers la racine
pour arriver aux vaisseaux du xylème. Ce
vaisseau conducteur monte dans les parties
aériennes telles que les feuilles. Le
mouvement ascendant du xylème correspond
à la montée de la sève brute dans la plante.
L’eau dans la plante peut circuler de 2 façons
différentes :
a. Circulation d’eau suivant le rayon de la racine ou circulation horizontale
1Coupe transversale d’une racine *100 Image : www.snv.jussieu.fr
6
Ce type de passage d’eau se fait au niveau des racines allant des poils absorbants au cylindre
central de la racine c'est-à-dire que l’eau est transportée jusqu’à l’endoderme. Généralement,
on distingue 3 types de trajets possibles de l’eau dans la racine :
L’apoplasmique ou transmembranaire ; l’eau passe dans des parois, dans des
lacunes et dans les méats aérifères (apoplasme : c’est un espace extracellulaire dans
les tissus végétaux formé des parois et des espaces vides)
La sympoplasmique : l’eau passe dans la cellule par voie paroi-cytoplasme-
paroi (symplasme : c’est une espace intracellulaire formé de cellules végétales par le
biais du plasmodesme. Elle assure le passage de l’eau vers le cylindre central où se
situent les faisceaux conducteurs de sève)
Le cadre de Caspary (cf annexe) constitue une barrière pour le passage de l’eau vers
les cellules endodermiques par voie apoplasmique mais grâce à la voie
sympoplasmique l’eau peut quand même passer.
La transcellulaire : l’eau passe en « ligne droite » dans la cellule de vacuole à
vacuole.
b. Circulation en longueur de la plante ou circulation verticale
Aspiration
Lors de la transpiration des parties aériennes (feuilles, tiges), ses cellules deviennent
plasmolysées, ceci crée un appel hydrique qui incite la montée d’eau. C’est le phénomène
d’aspiration.
Poussée radiculaire
Elle contribue à alimenter en eau les parties de la plante qui ne transpirent pas comme les
bourgeons et les fleurs au début de leurs éclosions.
Dans la plante, lorsque la transpiration l’emporte, l’eau est sous-tension ; lorsque c’est la
poussée radiculaire qui l’emporte, l’eau est sous-pression (Heller et al, 1993)
4. Equilibre hydrique
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Pour un équilibre hydrique, la plante nécessite des adaptations morphologiques et des
régulations physiologiques pour que ses échanges d’eau soient adaptés aux variations des
conditions du milieu extérieur.
L’adaptation permet l’augmentation de l’aspiration racinaire. Elle réduit la transpiration et
permet la subsistance de la plante dans les sols et les conditions secs. Tandis que la régulation
consiste surtout à la fermeture des stomates. Elle assure la survie de la plante dans les
changements brusques des conditions externes. Toutefois, il peut y avoir des dérèglements
dans les systèmes de régulation.
5. Teneur en eau des plantes
En général la proportion d’eau dans les plantes est de 60 à 95. Cependant, il est à noter que
cette teneur en eau varie en fonction de l’âge, l’espèce et les organes de la plante.
- Variation selon l’âge : plus la plante vieillit plus la quantité d’eau retenue diminue
- Variation selon l’espèce : par exemple pomme de terre 79%, tomate 93%, laitue 97%
- Variation selon l’organe : l’eau est abondante dans les vacuoles qui occupent 95% du
volume cellulaire. Elle est en grande partie stockée dans les feuilles.
On peut aussi distinguer deux types de végétaux selon l’amplitude des variations de la teneur
hydrique :
Végétaux poïkilohydres caractérisés par des fluctuations d’amplitude considérable. Celle-
ci varie de 10 à 90% du poids frais. (P.Binet J.-P.Brunel, 1967)
Végétaux homéohydres : la teneur en eau se maintient relativement constante (P.Binet
J.-P.Brunel, 1967)
Chez les plantes xérophiles, qui sont souvent succulentes avec des feuilles réduites, l’eau est
stockée dans les tiges.
6. Stress hydrique
C’est le problème d’eau au niveau des plantes que ce soit manque ou excès hydrique.
a. Déficit hydrique
Le manque d’eau est exprimé par le rapport entre l’évapotranspiration réelle(ETa) et
l’évapotranspiration maximale(ETm), il est remarquable si ETa<ETm. Il est causé par
l’augmentation du rayonnement et de la transpiration, desséchement et manque d’aération du
sol.
Il se manifeste par l’apparition de taches brunes sur le pourtour des vieilles feuilles qui
finissent par jaunir et tomber. D’où le retard de la croissance des organes aériens et la
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perturbation du développement de la plante. Il peut augmenter la concentration en soluté et
peut entraîner la toxicité de la plante. La sècheresse totale arête toute l’activité vitale
végétative.
Le déficit hydrique permet la fermeture du stomate qui est une forme d’adaptation pour
résister à la sécheresse.
Les problèmes de déficit hydrique peuvent être résolus par apport d’eau comme l’irrigation.
b. Excès hydrique
C’est un apport excessif d’eau qui s’exprime par la diminution de la teneur en O2 du sol. Dans
ce cas, l’activité des bactéries fixatrices d’azotes est limitée. L’excès hydrique entraîne
également une asphyxie de la racine qui, après, devient spongieuse, brune et finira par pourrir.
Tandis qu’il y aura apparition de taches brunes sur les feuilles, après elles jaunissent et
tombent. L’excès hydrique peut diminuer la concentration en soluté de la plante ce qui
provoque la fermeture de stomates (ralentissant la photosynthèse). Les problèmes d’excès
d’eau peuvent être corrigés par les techniques de drainage.
IV. Emission d’eau
Chez les plantes, l’émission hydrique se fait par deux mécanismes qui sont
l’évapotranspiration et la guttation.
1. Evapotranspiration
Une partie de l’eau dans la plante est transpirée par les stomates des feuilles. Cette eau
transpirée s’évapore ensuite lorsque la chaleur est suffisante. L’énergie du rayonnement
solaire se répartie comme suit : 63% est absorbé par les feuilles et le reste sert à vaporiser
l’eau transpirée. Cette action combinée de la transpiration et de l’évaporation de l’eau à la
surface de la feuille est nommée par « évapotranspiration ».
a. Les voies d’émission de vapeur d’eau
La transpiration est définie comme l’émission de vapeur d’eau dans l’air non saturé.
Ainsi, cette vapeur d’eau est émise par différentes voies dont les stomates, les lenticelles, la
cuticule.
- Les stomates sont composés de deux cellules stomatiques ou cellules
gardiennes accolés et d’un pore, ostiole, où s’effectue la transpiration.
- La cuticule permet une transpiration cuticulaire car elle est pourvue de
perforation inframicroscopiques : plasmodesmes, craquelures.
- Les lenticelles sont des craquelures ménagées dans le suber ou liège.
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b. Variation de la transpiration
La transpiration dépend du degré d’ouverture des stomates, de la succion des cellules et
des états des surfaces transpirantes. Elle varie suivant plusieurs facteurs :
- L’état du milieu où vit la plante : La sécheresse accentue la transpiration par
l’ouverture passive des stomates. Une forte sécheresse diminue la transpiration car la
plante fait intervenir ses mécanismes de contrôle et de défense pour éviter une trop
grande perte d’eau.
- La luminosité : dans l’obscurité, la plante ne transpire pas, tandis que la transpiration
est de 100 fois plus au soleil qu’à l’ombre (à l’exception de Cactées)
- La température : La transpiration est optimum à environ 30°C.
c. Les rôles de la transpiration
La transpiration, même si elle est assimilée à une perte d’eau, est importante pour la plante.
- Elle crée un appel d’eau foliaire et stimule l’absorption et la poussée radiculaire
- Elle permet de réguler la température de la plante
- Elle fait partir de l’activateur de la photosynthèse et participe donc à la croissance de
la plante
2. Guttation ou sudation
La guttation, appelée également sudation, est une excrétion d’eau liquide qui supplée la
transpiration surtout en atmosphère saturé. C’est une émission d’eau sous forme de
gouttelettes sur la marge des feuilles. Ce phénomène de sudation a surtout lieu aux
crépuscules des journées humides.
Localisation : Sur de simples déchirures du limbe, ou à travers les stomates dites aquifères ou
hydathodes à l’extrémité de la denture du limbe. Ces stomates ont la spécificité de posséder
des ostioles toujours ouverts.
Elle a lieu quand la transpiration est réduite ou nulle alors que l’absorption radiculaire est
intense. Elle consiste à une suppression d’eau de la plante afin d’éviter la turgescence des
cellules sans interrompre l’absorption.
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Conclusion
Ainsi dit, l’eau occupe un rôle important dans la nutrition, la croissance et le
développement des plantes. Comme la plante est fixée au sol, c’est l’eau du sol qui satisfait
généralement les besoin hydrique de la plante. Face à ses besoins, la plante absorbe la solution
du sol à partir des poils absorbants suivant les mécanismes de succion et de pression
osmotique. L’eau passe ensuite du rhizoderme au xylème par circulation horizontale et arrive
aux organes aériens par circulation verticale grâce à la poussé radiculaire. Agissant comme un
solvant, l’eau est aussi un transporteur de substances dissoutes, un réactif métabolique et elle
participe dans la conformation des protéines ainsi que la constitution des cellules végétales.
Enfin, l’émission hydrique se fait soit sous forme de vapeur soit sous forme de gouttelettes
d’eau.
Bibliographie
- P. Binet, J-P Brunel, 1967. Biologie végétale, physiologie végétale I. Editions Doin.
439p
- R. Heller, R. Esnault, C. Lance, 1993. Physiologie végétale 1. Nutrition. Editions
Masson. 293p
- FAO, 1983. Réponse des rendements à l’eau. Bulletin FAO. 33 :
- Vilain Michel, 1963. Les composantes de la production.
- A.Demolon, 1956. Croissance des végétaux cultivés. Edition Dunod. 576p
Webographie
- http://aadel.unblog.fr
- http://biodeug.com
- http://s1.e-monsite.com
- http://www.colvir.net
- http://www.cours-pharmacie.com
- http://www.futura-sciences.com
- http://www.plantes-carnivores.com
- http://www2.ac-toulouse.fr
- www.cnrs.fr
- www.didier-pol.net/1TRANSPI.html
- www.spectrosciences.com
- www.symbiose-nc.com
Annexe 1 :
Etat dispersé : elle est obtenue par la répulsion entre les colloïdes due à leur
charge. Le système est de ce fait homogène, boueux, plus ou moins pâteux ou
desséchée mais toujours épaisse et impropre aux échanges d’air et d’eau. On a
alors un système asphyxique et flétrissant.
Etat floculé : dans ce cas les colloïdes sont neutre, elles finissent alors par
s’agglomérer ce qui permet la formation d’un ciment dans lequel se prennent
les autres particules du sol, d’où des agrégats. C’est pour cela que cette état
diminue la compacité et augmente la porosité. Ces conditions sont favorables à
la plante.
Annexe 2 :
Les forces de rétentions d’eau dans la cellule ou dans le milieu correspond à la définition des
divers états de l’eau dans la cellule.
Force osmotique : influence des corps dissout dans l’eau. L’eau est plus fortement
retenue par une solution que par une masse d’eau pure. Les particules dissoutes la
retiennent. Les forces qui agissent sont des forces osmotiques. L’eau qui n’est retenue
que par des forces osmotiques est dite eau osmotique ou l’eau de dissolution ou eau
osmotiquement transférable car mobilisable totalement par les forces osmotiques.
C’est l’eau libre assurant la dissolution des cristalloïdes et des colloïdes. Elle constitue
toute l’eau vacuolaire, l’eau des vaisseaux et des lacunes aquifères, mais un faible
partie seulement de l’eau protoplasmique. La libération par évaporation de l’eau des
tissus est plus difficile que celui du suc vacuolaire plus concentré.
Force d’imbibition : influence les colloïdes hydrophiles. Les cellules contiennent
d’abondants colloïdes hydrophiles : protéines, mucilages, cellulose, etc…. Ces
colloïdes se gonflent en présence d’eau et retiennent l’eau par des forces d’imbibition.
Ces liaisons physiques sont très fortes. L’eau retenue par ces forces est appelée eau
d’imbibition.
Force capillaire : elle est liée à des phénomènes de tension superficielle et retiennent
l’eau dans les interstices fins.
Annexe 3 :
Végétaux poïkilohydres : ils s’agit essentiellement de végétaux dits inférieurs : bactéries,
champignons, mousses, lichens et quelques algues terrestres. Ne possédant aucune possibilité
de limiter la dessiccation des cellules, ces végétaux présentent des alternances de période
d’activité et de vie ralentie. Dans ce dernier cas, la vie est latente mais non suspendue. C’est
l’état d’anhydrobiose permettant une survie prolongée jusqu’à la réhydratation ou
reviviscence.
Végétaux homéohydres : ce sont les végétaux vasculaires. Des mécanismes de protection
efficace réduisent au minimum la déperdition d’eau en période de sécheresse. Le bilan
hydrique de la plante fluctue selon que l’absorption ou la déperdition d’eau prédomine, mais
la teneur en eau ne descend guère au-dessous de 50% du poids frais. L’apparition de
l’homéohydrie correspond à l’apparition des vaisseaux et de racines.
Annexe 4 : cohésion et adhérence
La cohésion est due aux liaisons hydrogène entre les molécules d'eau. C'est la cohésion qui est responsable de la tension superficielle de l'eau.
Figure 10: Cohésion
L'adhérence est l'attraction mutuelle entre des molécules de différentes substances. L'adhérence de l'eau aux parois hydrophiles des cellules du xylème de la plante permet de contrer la gravité.
Annexe 5 : mécanisme d’ouverture des stomates lors de la transpiration
La transpiration stomatique varie suivant l’ouverture et à la fermeture des stomates, liées aux différences de pressions osmotiques dans les cellules de garde. Les cellules de garde (donc les stomates) s’ouvrent ou se ferment selon les forces osmotiques qui correspondent aux variations de la concentration de potassium intracellulaire. Par augmentation des concentrations potassiques il y a formation d’un milieu hypertonique qui entraîne une turgescence des cellules de gardes, et ainsi une ouverture des stomates.Les cellules de garde ont des parois renforcées du côté interne qui délimite l’ostiole, et sont souvent accompagnées de cellules compagnes épidermiques, dépourvues de chloroplastes, avec lesquelles elles sont intimement en contact par leur face externe, permettant des échanges intercellulaire plus important.
Production Chantal PROULX
http://www.cours-pharmacie.com L’eau de l’absorption à la transpiration