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L’Hoplocampe du poirier (Hoplocampa brevis) K. Leleu-Wateau 1 , A. Porez 1 , L. Jamar, L. Tournant 1 1 : FREDON Nord-Pas de Calais ; : CRA-W L’hoplocampe du poirier (Hoplocampa brevis) est un insecte hymnoptre qui appartient la famille des tenthrdinids. Rava- geur secondaire spcifique au poirier, il ressemble morphologiquement beaucoup l’hoplocampe du pommier (Hoplocampa testudinea) et cause des dgts similaires. Malgr son caractre pisodique et localis, il est capable d’induire d’importantes pertes de fruits. Comment le reconnatre ? L’adulte ressemble une petite mouche, mais avec quatre ailes, contrairement la mouche domestique qui n’en a que deux (photographies n 1 et 2). Sa tte est jaun- tre, la face dorsale de son thorax et de son abdomen sont assombries, et une partie de son exosquelette dorsal prsente des taches noires. Il possde des yeux arrondis et ses ailes sont transparentes avec des reflets iriss, et fortement nervures. Ses pat- tes sont jaunes et hyalines (avec un aspect vitreux). Il mesure 1 cm d’envergure et 4 5 mm de long, soit 1 4 mm de moins que l’hoplocampe du pommier. Sa dure de vie est de une deux semaines en moyenne et sa fcondit est de 30 œufs environ. L’œuf est brillant, voire translucide, de forme allonge, et mesure environ 1mm de long. Il est insr dans le calice des fleurs. Sa dure d’incubation est de 10 13 jours. La larve a une tte jauntre avec des taches brunes sur la face dorsale. Son corps est jaune-gristre. C’est une fausse chenille car elle possde sept paires de fausses pattes abdominales et trois paires de pattes thoraciques. Elle mesure 8 12 mm de long, soit jusqu’ 6 mm de moins que celle de l’hoplocampe du pommier. Elle mue quatre fois et sa dure de dveloppement est de 20 jours. Quelques lments de biologie Le cycle de dveloppement de l’hoplocampe du poirier est troitement li aux stades phnologiques du poirier. Il n’y a qu’une gnration par an. Le dbut de l’activit de l’hoplocampe du poirier adulte concide avec le tout dbut de la floraison des poiriers (stade D3-E), soit en gnral fin mars, dbut avril. Son apparition varie en fonction de la temprature du sol. Les mles apparaissent plus tt que les femelles mais ils sont rares car la reproduction est surtout parthnogntique (sans fcondation). Le vol peut s’chelonner sur une priode trs variable, allant de quatre jours plusieurs semaines, en fonction des annes, des zones gographiques et des varits. Les adultes butinent les fleurs du poirier (car ils se nourrissent de pollen) lors des journes ensoleilles, mais se rfugient sous divers abris par temps froid ou venteux. La femelle pond en pntrant le rceptacle floral avec sa tarire, faisant une petite incision oblique jusqu’au dessous de la couronne des spales (au stade E-F2 du poirier). L’œuf est dpos sous l’pider- me, entre deux spales. L’insertion et le retrait de la tarire laissent le plus souvent une dcoloration bruntre sur le spale ou le rceptacle, ce qui aide la dtection des fleurs infestes. Lorsque les insectes sont abondants, il n’est pas rare de trou- ver plusieurs œufs par fleur (2 ou 3 œufs dans une mme fleur). L’incubation des œufs dure de 10 13 jours. Aprs son closion (qui dbute souvent au stade G du poirier), la larve creuse une galerie circulaire sous-pidermique sur le pourtour du jeune fruit la base des spales qui se fltrissent. Puis, elle se dirige vers le centre du fruit, o elle ronge les p- pins. Cela constitue l’attaque primaire. Elle sort ensuite du fruit et s’attaque un autre (attaque secondaire). Une troisime attaque est rarement observe. Ces attaques provoquent l’arrt de la croissance de la poire, son noircissement, son pourris- sement et sa chute. En ouvrant la poire, une forte odeur de punaise est perceptible, caractristique de la prsence d’hoplo- campe. Une fois son dveloppement termin, la larve se laisse tomber au sol et s’enfonce quelques centimtres de profon- deur pour tisser un cocon. Elle reste en repos ou diapause jusqu’au printemps suivant au cours duquel elle achve sa nym- phose, permettant l’mergence d’un nouvel adulte. Fiche technique réalisée dans le cadre du projet TransBioFruit, mis en place au sein du programme Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen, avec le soutien du FEDER, du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, du Conseil Général du Nord, du Conseil Général du Pas-de-Calais et de la Région Wallonne. Fiche technique 2013/24 Photographie n1 : Hoplocampe du poirier adulte (vue de la face dorsale) Photographie n2 : Hoplocampe du poirier adulte dans une fleur Union Europenne – Fonds Europen de Dveloppement Rgional Europese Unie – Europees Fonds Voor Regionale Ontwikkeling

du poirier (Hoplocampa brevis) - fredon-npdc.com · fonction des ann‡es, des zones g‡ographiques et des vari‡t‡s. Les adultes butinent les fleurs du poirier (car ils se nourrissent

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L’Hoplocampe du poirier (Hoplocampa brevis)K. Leleu-Wateau1, A. Porez1, L. Jamar�, L. Tournant1

1 : FREDON Nord-Pas de Calais ; � : CRA-W

L’hoplocampe du poirier (Hoplocampa brevis) est un insecte hym�nopt�re qui appartient � la famille des tenthr�dinid�s. Rava-geur secondaire sp�cifique au poirier, il ressemble morphologiquement beaucoup � l’hoplocampe du pommier (Hoplocampa testudinea) et cause des d�g�ts similaires. Malgr� son caract�re �pisodique et localis�, il est capable d’induire d’importantes pertes de fruits.

Comment le reconna�tre ?

L’adulte ressemble � une petite mouche, mais avec quatre ailes, contrairement � la mouche domestique qui n’en a que deux (photographies n� 1 et 2). Sa t�te est jaun�-tre, la face dorsale de son thorax et de son abdomen sont assombries, et une partie de son exosquelette dorsal pr�sente des taches noires. Il poss�de des yeux arrondis et ses ailes sont transparentes avec des reflets iris�s, et fortement nervur�es. Ses pat-tes sont jaunes et hyalines (avec un aspect vitreux). Il mesure 1 cm d’envergure et 4 � 5 mm de long, soit 1 � 4 mm de moins que l’hoplocampe du pommier. Sa dur�e de vie est de une � deux semaines en moyenne et sa f�condit� est de 30 œufs environ. L’œuf est brillant, voire translucide, de forme allong�e, et mesure environ 1mm de long. Il est ins�r� dans le calice des fleurs. Sa dur�e d’incubation est de 10 � 13 jours. La larve a une t�te jaun�tre avec des taches brunes sur la face dorsale. Son corps est jaune-gris�tre. C’est une � fausse chenille � car elle poss�de sept paires de fausses

pattes abdominales et trois paires de pattes thoraciques. Elle mesure 8 � 12 mm de long, soit jusqu’� 6 mm de moins que celle de l’hoplocampe du pommier. Elle mue quatre fois et sa dur�e de d�veloppement est de 20 jours.

Quelques �l�ments de biologie

Le cycle de d�veloppement de l’hoplocampe du poirier est �troitement li� aux stades ph�nologiques du poirier. Il n’y a qu’une g�n�ration par an.Le d�but de l’activit� de l’hoplocampe du poirier adulte co�ncide avec le tout d�but de la floraison des poiriers (stade D3-E), soit en g�n�ral fin mars, d�but avril. Son apparition varie en fonction de la temp�rature du sol. Les m�les apparaissent plus t�t que les femelles mais ils sont rares car la reproduction est surtout parth�nog�n�tique (sans f�condation). Le vol peut s’�chelonner sur une p�riode tr�s variable, allant de quatre jours � plusieurs semaines, en fonction des ann�es, des zones g�ographiques et des vari�t�s.Les adultes butinent les fleurs du poirier (car ils se nourrissent de pollen) lors des journ�es ensoleill�es, mais se r�fugient sous divers abris par temps froid ou venteux.La femelle pond en p�n�trant le r�ceptacle floral avec sa tari�re, faisant une petite incision oblique jusqu’au dessous de la couronne des s�pales (au stade E-F2 du poirier). L’œuf est d�pos� sous l’�pider-me, entre deux s�pales. L’insertion et le retrait de la tari�re laissent le plus souvent une d�coloration brun�tre sur le s�paleou le r�ceptacle, ce qui aide � la d�tection des fleurs infest�es. Lorsque les insectes sont abondants, il n’est pas rare de trou-ver plusieurs œufs par fleur (2 ou 3 œufs dans une m�me fleur). L’incubation des œufs dure de 10 � 13 jours.Apr�s son �closion (qui d�bute souvent au stade G du poirier), la larve creuse une galerie circulaire sous-�pidermique sur le pourtour du jeune fruit � la base des s�pales qui se fl�trissent. Puis, elle se dirige vers le centre du fruit, o� elle ronge les p�-pins. Cela constitue l’attaque primaire. Elle sort ensuite du fruit et s’attaque � un autre (attaque secondaire). Une troisi�me attaque est rarement observ�e. Ces attaques provoquent l’arr�t de la croissance de la poire, son noircissement, son pourris-sement et sa chute. En ouvrant la poire, une forte odeur de punaise est perceptible, caract�ristique de la pr�sence d’hoplo-campe. Une fois son d�veloppement termin�, la larve se laisse tomber au sol et s’enfonce � quelques centim�tres de profon-deur pour tisser un cocon. Elle reste en repos ou diapause jusqu’au printemps suivant au cours duquel elle ach�ve sa nym-phose, permettant l’�mergence d’un nouvel adulte.

Fiche technique réalisée dans le cadre du projet TransBioFruit, mis en place au sein du programme Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen, avec le soutien du FEDER, du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais, du Conseil Général du Nord, du Conseil Général du Pas-de-Calais et de la Région Wallonne.

Fiche technique 2013/24

Photographie n�1 : Hoplocampe du poirier adulte (vue de la face dorsale)

Photographie n�2 : Hoplocampe du poirier adulte dans une fleur

Union Europ�enne – Fonds Europ�ende D�veloppement R�gional

Europese Unie – Europees FondsVoor Regionale Ontwikkeling

Cycle de d�veloppement

Nuisibilit� de l’hoplocampe du poirier

Les d�g�ts primaires et secondaires sont similaires � ceux de l’hoplocampe du pommier.

La femelle pond dans les boutons floraux du poirier du stade E (apparition des p�tales) � F2 (pleine floraison). Les fleurs blanches sont plus vis�es que les fleurs � p�tales color�s. De m�me, les vari�t�s pr�sentant plus de fleurs �panouies au mo-ment de la p�riode de vol sont plus sujettes aux attaques que les vari�t�s pr�coces ou tardives.

Les d�g�ts, caus�s par les larves, sont visibles sur et/ou dans les fruits et apparaissent plus ou moins pr�cocement, en fonc-tion du type d’attaque :

Attaque primaire Sillon superficiel sous �pidermique, sur le pourtour du jeune fruit, qui

cause le d�classement du fruit ; Progression de la larve vers l’int�rieur du jeune fruit o� elle ronge les

p�pins ; Arr�t de la croissance du fruit, noircissement, pourrissement et chute

pr�coce du fruit au stade H et � la nouaison.

Attaque secondaire Sur un second fruit, trou de 3 mm de diam�tre creus� par la larve issue du

premier fruit. Une perforation noir�tre au point de p�n�tration et des traces d’exsudation ou des d�jections fonc�es apparaissent (photographie n�3);

Arr�t de la croissance de ce second fruit, noircissement, pourrissement et chute de ce fruit.

Photographie n�3 : D�g�t d’hoplocampe du poirier sur jeune poire

D3 E F2 H JI

Mars (ann�e N) Avril Mai Juin … F�vrier (ann�e N+1)

Larve en diapause

Nymphe

Photographie n�1 : Hoplocampe du poirier adulte

Adultes

Photographie n�4 : oeuf d'hoplocampe du poirier

Œufs

Photographie n�3 : D�g�t d'hoplocampe du poirier sur jeune poire

Larves + D�g�ts

Méthodes de détection et de piégeage

Le pi�geage chromatique des hoplocampes du poirier adultes constitue l’une des m�thodes employ�es, sachant qu’une surface blanche ne refl�tant pas les UV semble la plus attractive pour ce ravageur (Owen et Prokopy, 1978) :

Utilisation de pi�ges Rebell� : ces pi�ges (photographie n�5) sont utilis�s pour d�tecter et pi�ger massivement les adultes. Ils sont constitu�s de deux plaques blanches en plastique rigide plein (L 21 x H 15 cm), entrecrois�es et englu�es sur les deux faces. Les pi�ges doivent �tre suspendus � environ 1m 80 de hauteur et � 50 cm du feuillage.

Utilisation de cylindres blancs d’environ 40 cm de diam�tre et enduits de colle. Ils doivent �tre dispos�s verticalement � proximit� des arbres.

Quels que soient les pi�ges utilis�s, leur mise en place se fait id�alement au stade bouton floral (D-E) et il est conseill� de les reti-rer d�s la chute des p�tales pour �viter d’attirer et de pi�ger les auxiliaires et les pollinisateurs. Id�alement, ils doivent �tre r�-partis dans le verger, � raison de 3 par vari�t� sur au moins 3 vari�t�s (une pr�coce, une tardive et une interm�diaire). Des ob-servations une � deux fois par semaine doivent avoir lieu.Il n’existe actuellement aucun seuil de nuisibilit� d�termin� pr�cis�ment sur base du pi�geage pour l’hoplocampe du poirier.

Etat de la présence dans la région transfrontalière franco-wallonneSuivis menés en 2009 et 2010

Méthodologie

En 2009 et 2010, un suivi des populations d’hoplocampe du poirier adultes a �t� r�alis� dans trois vergers biologiques de la zone transfrontali�re franco-wallonne sur diff�rentes vari�t�s. Les pi�ges utilis�s �taient de type Rebell�, � raison de trois pi�ges par vari�t�. Les observations �taient effectu�es de fa�on hebdomadaire. De m�me, une estimation des d�g�ts sur fruits a �t� r�alis�edans ces trois vergers, sur la base de 1000 fruits par vari�t�, soit 20 fruits par arbre sur 50 arbres.

Résultats

Les observations ont permis de mettre en �vidence la pr�sence de l’hoplocampe du poirier sur l’ensemble du bassin de produc-tion transfrontalier (carte n�1) mais avec une forte variabilit� entre les sites et les ann�es (de 15 � 32 ravageurs par parcelle en 2009 et de 0 � 62 en 2010) (graphique n�1). Entre 2009 et 2010, une augmentation globale des populations a �t� constat�e dans la grande r�gion et, depuis 2011, de nouveaux foyers de ravageurs sont r�guli�rement d�tect�s. A l’instar de l’hoplocampe du pommier, l’hoplocampe du poirier semble donc s’installer progressive-ment sur le bassin transfrontalier.

Photographie n� 5 : Pi�ge Rebell�

Graphique n�1 : Niveaux de captures d’hoplocampes du poirier adultes dans les trois vergers �tudi�s en 2009 et 2010

0102030405060708090

100

Verger 1(Picardie)

Verger 2(Nord)

Verger 3(Wallonie)

Total sur les 3 vergers

Nom

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s

2009

2010

Pr�sence d’hoplocampes du poirier observ�e ou signal�e au cours d’au moins une ann�e entre 2009 et 2013

Carte n�1 : Localisation de la pr�sence effective du ravageur sur la r�gion transfrontali�re franco-wallonne

Au cours des suivis, les adultes ont �t� observ�s de d�but avril � fin mai, avec un pic de population et une p�riode de vol variant fortement selon les vergers et les ann�es. D’une vari�t� � l’autre, les captures ont �galement �t� tr�s h�t�rog�nes (graphiques n�2, 3 et 4). Ainsi, au cours des deux ann�es de suivi, les vari�t�s les plus tardives (Concorde, Comice) ont �t� nettement moins la cible d’attaques du ravageur que la vari�t� William, en pleine floraison au moment du pic de vol du ravageur. Les vari�t�s Conf�-rence et G�n�ral Leclerc, dont la floraison a �t� interm�diaire, ont pr�sent� des taux de captures importants mais situ�s entre ceux de la vari�t� la plus pr�coce (William) et ceux des vari�t�s les plus tardives (Comice et Concorde). A l’instar d’autres in-sectes, l’hoplocampe du poirier est pr�f�rentiellement attir� par les fleurs blanches �panouies des arbres. En dehors de tout his-torique parcellaire particulier, les variétés les plus sensibles à ses attaques seront donc celles dont le stade de pleine floraison (F2) est synchronisé avec le pic de vol du ravageur. Cette sensibilit� se traduira par des niveaux de d�g�ts plus ou moins importants en fonction des vari�t�s. Dans le cadre de nos travaux, tr�s peu de d�g�ts ont �t� observ�s durant les deux ann�es de suivi (une seule vari�t� touch�e (Conf�rence) dans un seul des trois vergers et uniquement en 2009, � raison de 0,9% de fruits endommag�s). Toutefois, l’apparition de sympt�mes � de tr�s faibles niveaux de population laisse pr�sager des pertes de production importantes, en cas de progression des infesta-tions.

Méthodes de lutte alternatives

L’hoplocampe du poirier est naturellement parasit� par des hym�nopt�res. Toutefois leur pr�sence suffit rarement � contr�ler les populations de ravageurs en culture. Des travaux men�s par une �quipe italienne en 2004 et 2005 ont d�montr� l’efficacit�de n�matodes entomopathog�nes (Steinernema carpocapsae et Heterorhabditis bacteriophora) appliqu�s en traitement de sol juste avant la descente larvaire. Jusqu’� 100% d’adultes �mergents en moins ont �t� constat�s gr�ce � cette technique. De la m�me mani�re, le travail du sol au pied des poiriers ayant �t� infest�s peut �tre mis en place afin de r�duire la pression du ravageur pour l’ann�e suivante. Une autre m�thode de lutte consiste � ramasser les fruits tomb�s � terre en avril-mai avant la sortie des larves. Ces fruits ramass�s doivent �tre conserv�s dans un contenant �tanche pendant deux semaines avant composta-ge en dehors du verger. Enfin, il est possible de mettre en place un pi�geage massif avec des seaux blancs ou pi�ges Rebell� en-glu�s r�partis dans la parcelle en quantit� suffisante (plus leur nombre sera �lev�, plus les captures seront importantes).

Références bibliographiques sur demande

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Graphique n�2 : Niveaux de captures d’hoplocampe du poirier dans le verger situ� en Picardie en fonction

des vari�t�s de poires

Graphique n�3 : Niveaux de captures d’hoplocampe du poirier dans le verger situ� dans le Nord en fonction

des vari�t�s de poires

Graphique n�4 : Niveaux de captures d’hoplocampe du poirier dans le verger situ� en Wallonie, sur la vari�t� Conf�rence

Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles

265 rue Becquerel - 62750 Loos-en-GohelleT�l : ++ 33 (0) 3 21 08 62 90http://www.fredon-npdc.com

Centre Wallon de Recherches Agronomiques

rue de Liroux, 4— B—5030 GemblouxT�l : ++ 32 (0) 81 62 03 33http://www.cra.wallonie.be

Groupement des Agriculteurs Biolo-giques du Nord - Pas de Calais

Le Paradis—59133 PhalempinT�l : ++33 (0)3 20 32 25 35

http://www.gabnor.org

Centre pilote pour le développement de l'agriculture et de l'horticulture biologiques

Rue Nanon, 98—B—5000 NamurT�l : ++ 32 (0) 81 39 06 99

http://www.cebio.be

Edition d�cembre 2013

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Concorde Comice Conf�rence

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G�n�ral Leclerc Conf�rence William

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