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:'.V.W'V (Cliché AFIP' Pli. TAS) TOUTE LA TERRE.. Après l’Europe, l’Asie et l’Afrique l’Amérique et l’Océanie C. C. Postaux : Paris 689-21 Deuxième année - N\67 SA M ED DÉCEMBRE IV4I Prix i 1 fr. Hebdomadaire dïaioraiatioasÿË’anaoncesIégaleii & commerciales /le l’Oise 6, Rue Rougemaille, SENLIS Ihone : 0,04 ou 4.49 Un immense Les Nipp ons Champ aux Philippines de bataille Après de longs pourparlers et de multiples conférences pour écarter ou tout au moins reculer le conilit dans le Pacifique, Tokio et Was hington sont depuis dimanche en guerre. L’enjeu du nouveau et formida ble conilit, est la maitrise du Paci fique, dont l’étendue est plus grande que la superficie de toutes les terres de la planète et qui com mande les routes asiatiques, l’ar chipel océanien et les rives occi dentales du continent américain. Pour expliquer la rivalité nippo- américaine, 1 exposé chronologique des faits n’est point inutile. A la lin du mois d’août, le premier nip pon, le prince Konoye, adressait un message personnel , au président Hoosevclt pour lui soumettre des propositions tendant à régler aimablement la question du Paci- lique. Tokio revendiquait comme zones d’iniluence la Chine du Nord et les ports de Canton et de Tien- Tsin. Si cette proposition était fa vorablement accueillie, les Japo nais évacueraient l’Indochine et renonceraient à s’étendre en direc tion du Thaïland,' des Indes et des Indes Néerlandaises. Avant de répondre, Washington .pose comme condition, l’abandon du pacte tripartite. Tokio repousse celte condition. Les négociations stagnent. C’est alors que se formé le cabinet nippon du . général llideko Tojo. Son programme est de faire aboutir les négociations avec les U. S. A. ou d’enregistrer leur échec et d’en tirer les conclusions. M. Kurusu, envoyé extraordinaire du Mikado, part pour Washington où secondé par M. Nom lira, ambas sadeur du Japon, il entame de laborieuses négociations avec Maison Blanche. Celle-ci tarde * remettre sa réponse. Enfin le 26 novembre, M. Cordell Hull remet aux négociateurs nippons les con ditions américaines. Le lendemain, le président Hooscvelt, réclamait l’évacuation de l’Indochine. Aucune conciliation n’était pos sible et huit jours après, l'inévita ble était consommé. Le Japon entre en guerre, soutenu par le bloc du Yen, c’est-à-dire par le Mantlchou- kouo, le gouvernement de Nankin el la Mongolie. Les Etats-Unis ont à leurs côtés la (irande-Uretagne el les Dominions, les Indes Néerlan daises, la Chine de Tchoung-King, les républiques de l’Amérique cen trale. Le Mexique a rompu les re lations avec Tokio. Sept étals sud-américains ont dé claré la guerre au Japon. Dès le premier jour les forces nipponcs ont attaqué toutes les ba ses anglo-saxonnes de l’Asie et du Pacifique, débarqué en Malaisie cl franchi la frontière du Thaïland, pour couper la route de Birmanie. Les forces en présence parais sent devoir s’équilibrer et c’est ce qui fait redouter une guerre longue d difficile. Elle ne peut pas ne pas avoir de retentissements sur le conflit euro péen. Désormais, il sera difficile aux Etats-Unis de continuer leurs fournitures d’armes et de muni- ‘ lions aux belligérants Anglais et Dusses. D’autre part d’importants éléments de la flotte britannique seront immobilisés dans les lointai nes possessions asiatiques, dont la présence userait si nécessaire pour sauvegarder les routes maritimes vers la Métropole. I.-L. PRÉVOST la route de débarquent et menacent Birmanie MANILLE. — On mande à l’agen ce Reuler que les troupes japonai ses ont débarqué dans Pile de Lu- bang, au sud-ouest de Manille. TOKIO. — Le Grand Quartier Général impérial de la marine ja ponaise annonce ce mâtin, à 10 h. 40, les succès obtenus par l’aviation japonaise au cours des attaques ef fectuées hier sur les bases aérien nes de Iba et de Clerkcüchl, aux Philippines. Ces succès se chiffrent ainsi : avions ennemis abattus : 25; avions ennemis détruits au sol : 71. En revanche, seuls' cinq avions ja ponais sont manquants. De nouvelles attaques ont été ef fectuées uu cours de la nuit sui des postes de commandements aériens et sur d’autres objectifs mi litaires importants. Tous'les avions qui ont participé à ces derniers raids sont rentrés indemnes à leur base. D’après des informations venant ! Manille, le contre-torpilleur américain « Presto» *• a été coule au cours d’une attaque aérienne ja ponaise contre Davao, dans les Phi lippines. Le bombardement déclenché sur Manille a été si violent que 60.061) t que habitants ont commencé leu parai ifs «l’évacuation. Vers Singapour SINGAPOUR. La radio de Singapour a annoncé que les trou pes nipponcs avaient de nouveau «lébarqué dans plusieurs endroits ilans 1a presqu’ile de Malaisie. Des bombardiers japonais ont, de nouveau, attaqué Singapour, les 9 et l(i décembre. Les troupes japonaises alta«|uent actuellement la région de Singa pour, tandis que l’aviation nippone effectue des raids audacieux sur les bases aériennes de Malaisie, «létrui- sant un gràmi nombre d’appareils ennemis. Bangkok est occupée par le> troupes nippones TOKIO. - L'agence Domeï corn- mimique Les troupes nipponcs sont entrées à Bangkok, capitale «lu Tbaïlaml, le H décembre, à 21 heu res. Le Japon a invité officiellement le Thaïland à se ranger «lans le nouvel ortlre d’Extrême-Orient et a* garanti sôn indépendance. Combats navals et bombardements aériens WASHINGTON. — Le communi qué officiel du 9, annonce ique les forces navales el aériennes des Etats-Unis sont entrées en contact avec l’ennemi. Le porte avioqs américain > Landley > coulé au large a’Hawaf C’est le porte-avions américain « Landley » «pii aurait été coulé, hier, au large d’Hawpï. Le « Landley » est un «les pre- iniers portc-âviou.s «le la flotte amé ricaine. Il fut hniénngé en 1920-21. L’Ile Midway bombardée TOKIO. — Des unités de la Hotte japonaise ont soumis l’île «le Mid way a un intense bombardement. Des hangars et «les dépôts de buranls ont été incendiés. Deux des plus belles unités anglaises coulées devant Singapour à L’aviation de marine japcnai.se a coulé au large «le la côte orientale «le jo péninsule «le Malaisie, les cuirassés britanniques Prince nf W'nles et Hepnlse. - L’hiver russe amène une accalmie sur le front de l'Est Le front germano-sovièt'que Didis le nord, la l.ufwalïc a tlé- Iruifjflcs importantes installations ferroviaires de Mourmansk. Les troupes finlandaises ont oc cupé le port «l’Hangoe. Au cours «le la retraite des soldats soviétiques, le transport «le troupes « Staline » jaugeant 12.000 tonnes a été cap turé avec 6.000 soldats à bord. D’autLes bâtiments soviétiques ont été pris. De nouvelles tentatives de sortie «le Léningrad ont été repoussées. Dans le secteur «le Moscou, les troupes allemandes ont de nouveau progéessé en direction «le la capi tale. 'Le système défensif «les So viets a été percé sur «le udmbrrux points. A «llostov et dans la région du Donctz, <Jcs attaques massives «les troupes'soviétiques ont été repous sées. f L'aviation allemande a bombardé différents points stratégiques cl à plusieurs reprises. Moscou el Lé- llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll Une nouvelle étape vers la paix A sa descente de voiture, le Maréchal PETAIN est aooueilll par le Maréchal présence de MM. SCHMIDT, BODENBCHATZ, de l'Amiral DARLAN et de M. de BRINON Le Parti Pepulaire Français demande la saisie des biens juifs au bénéfice des victimes de la guerre Le Juif, responsable de la guerre et de nos maux a, pendant que l’xusemble de la communauté fran çaise souffrait de la défaite, gardé aatacl Lacté sa puissance financière et •son pouvoir malfaisant. Le Parti Populaire Français ré clame justice pour les Français qui n’ont pas voulu cette guerre, il exi ge la saisie des cinq cents mil liards qui constituent la fortune \iive en France et il en demande la r ipartition entre toutes les victi- m es de la guerre. A cet .effet, le P. P. F. organise à travers tous le pa-. V> une immense campagne d’agi- tafi on où ses orateurs exposeront les modalités de cette mesure faci- lemt tôt réalisable et que le gouver nent vnt de la Révolution Nationale se de tft de prendre rapidement. Le gouvernement prend des mesures exceptionnelles pour réprimer les attentats Le secrétariat général (le la nice-.\ centres de la zone non occupée, présidence dn Conseil commun!- sein «les milieux communistes et q Ue : terroristes. Ces arrestations s’ajou tent nux 11.001) arrestations effee- « Les attentats commis contre les tuées depuis six semaines dans les officiers cl soldats de l’armée d oc- mèmcs milieux. Les opérations «l’é- cupation constituent, pour 1a bran- punition continuent, ce, un danger national. Le Maré chal n’a cessé de le dire et «le le proclamer dans ses messages com me dans ses télégrammes. Le gouvernement rend aujour d’hui publiques des mesures excep tionnelles de répression qu’il vient d’édicter pour atteindre non seu lement les auteurs immédiats «les attentats, mais encore les respon sables, directs ou indirects, «le cet te fièvre de meurtre. « D’incessantes recherches, sui vies d’arrestations massives, ont formellement établi que ces res ponsables étaient à la fois «les juifs, des communistes et «les étrangers (parachutistes, détenteurs d’cxplo- sifs, -hommes de main de l’ancienne tchéka espagnole). Les mesures décidées par le gou vernement sont les suivantes : 1* Pour les étrangers pris en lia- grant délit d’excitation uu crime, cour martiale et mort ; LE JOURNAL DE LA SEMAINE 2* Pour tous les juifs résidant sur l’ensemble du territoire et en trés en France depuis le 1" janvier 1936, groupement, selon le*cas, dans les compagnies de travailleurs ou dans les camps ; 3* Pour les communistes, 1.850 arrestations sont venues couronner les opérations massives entreprises ____________ depuis trois jours dans les grands l’ancien ministre. L’HEURE DU COUVRE-FEU AVANCÉE A PARIS Paris, 7 décembre.- Le 6 et le 7 décembre, deux nou veaux lâches attentats ont été com mis à Paris contre des membres de l’armée allemande. Le commandant du Qrand-Paris a, en conséquence, décidé que, dans tout le département de la Seine, le couvre-feu serait fixé à 18 heures. AU TEMPS PRESENT Les vieilles dames qui voudraient rajeunir Pour réparer des ans l'irrépa rable outrage, certaines vieilles dames qui se croient Jonjonrs jenjies, ont pris l’habitude de se barbouiller la figure avec des poudres, des crèmes el des on guents dont l’amas voile et cache lés rides, mais ne les efface fias. I)e même, certaines vieilles erreurs semblent faire, à présent, une cure de rajeunissement et nous reviennent affublées d’une étiquette nouvelle. Il y a des mots à la mode.. Dn en prend un, on le colle sur une stupidité antérieure à la création ou au renversement du régime défunt et l’on sert chaud on du moins réchauffé. On parle beaucoup de « socia lisme des temps non beaux » on du moins certains personnages ayant occupé naguère, des char ges ministérielles el parlemen taires voudraient que l'on en parle beaucoup. Mais si l ’o n prend nn masque ,’ c’cst que l’on éprouve le. besoin de se cacher le visage ! On n'ose plus vanter la démocratie ou louer le com munisme ; mais comme on re vient toujours à ses premières amours, anciens élus et militants sans emploi s'efforcent de re vendre leurs marchandises usa- ■es sous une étiquette neuve. L'ancien parti socialiste ame na au pouvoir, pour la première fois en France, un juif qui servit de 'trait d’union entre les démo- rates radicaux et les commu nistes dans le trust électorat qu'on décora dn nom de Front populaire. Le capitalisme libéral avait des vices, des excès, des défauts. Veux qui s’en plaignaient étaient loin d avoir tort. La migraine est un mal, mais on ne la guériI pas en coupant la tête du patient. Le remède alors serait pire que le mal. Or, le socialisme faillit remplacer le libéralisme jmr le communisme. Gribouille se noya parce qu’il se jeta dans la rivière par crainte d être mouillé. L L'œuvre, sociale du Maréchal abattra les trusts, nous défendra contre « la fortune anonyme el vagabonde » des financiers juifs et internationaux et rendra an travail ses libertés corporati ves. Gardons-nous de retomber dans les vieilles erreurs qui nous ont fait tant de mal si nous vou lons retrouver la prospérité el la douceur de vivre dn bon vieux temps. ARISTE uingrail, ainsi «pic «tes routes de ravitaillement «lans le nord et le ■entre. Le front britannique Des vedettes rapi«les allemandes ont attaqué ' un convoi. Elles ont coulé 9.000 tonnes de navires et eu- ilommagé de nombreux bâtiments. L’aviation allemande a bombardé des installations portuaires britan niques. Signalons <|uc devant la côte aus tralienne, un combat a eu lieu entre le croiseur auxiliaire allemand Kormoran # et le croiseur aus tralien «i Sydney ». Ce dernier a été coulé. Les pertes navales britauniipies pour le mois de novembre, s’élè vent ô 231.870 tonnes : 39 bâti ments endommagés, un porlc- avion, un croiseur, trois contre- torpilleiirs, quatre volettes rapides, un aviso et un- bateau patrouilleur uni été coulés. Le front d'Afrique <|ues front «le Toh'êook. lue tentative d’attaque sur flir-el-Gobi a été re poussée. En Méiliterrauée. «les avions lia liens ont t-îïulé uu croiseur britan n i q u e <l<- 5.01)0 t o n n e s . DIX MILLIONS «le Bolcheviks hors de.eombat en quatre mois Berlin, 9 «léecmbr Aii cours du mois «l’octobre, 118 «livi'ions soviétiques ont été truites. parmi lesquelles 25 divi sions «l’infanterie. 10 divisions d ’e n g i n s hlimlés et 11 brigades complètes. Les pertes totales s’élèvent donc a la fin «lu quatrième mois «le la guerre â l’Est a 401 divisions el 20 brigades soviétiques, représentant 10 millions d’hommes. Un du Maréchal Pétain au Führer VICHY, 8 décembre. Le Ma- réohal Pétain a fait parvenir au Chanoelier Hitler le télégramme que voici : Je prie votre Excellence d’a- grésr l’expression de mes condo léances personnelles et celles du gouvernement français, pour les odieux attentats qui se sont re nouvelés oontre des membres do l’armée d’occupation. Nous réprou vons tous de tels agissements et nous nous efforçons par les moyens qui sont en notre pouvoir de découvrir et d’arrêter les au teurs de Ces agissements dont la lâcheté fait horreur à tous les Français. • L’A N G L E T E R R E déclare la guerre à la Finlande la Hongrie et à la Roumanie Depuis sumctli 7 décembre, à (I heure 1 minute, l’état «le guerre existe entre la Grande-Bretagne, «l’une part, la Einlnmlc, la Rouma nie et la Hongrie d’autre part. Est- ce â «lire que cette «lécision de Londres aura une influence sur If- sort des armes, autrement «lit, dé lermincra-t-elle une orientation nouvelle dans l’évolution de la ba taille bistoriipic en cours. ? l’oint n’est besoin «Pètrc stratège pour \ répondre. Renversement <liplomati«|ue oui, mais il existait déjà à l’état latent. Intervention militaire : non. Les «|uel«pies apports «l’armes aux troupes s«>viéti«|ucs ont été jetés sur le front russe sans qu'on ail attendu le moment présent. Cela li’il' pas empêché les Irodpes finlandaises, hongroises et roumaines de. sc bat tre victorieusement. An reste, Londres ne sc fait pus d'illusions sur l’issute «le sa manœu vre «l’intimidation. Autrement, il ne resterait «pi’une hypothèse ac ecptablc. c’est que la diplomati* britanniipic a perdu le sens des réa lités en se flattant de l’espoir d’une survivance de son influence sur h- contincnl. Cet état d’esprit n’est dn reste pas à exclure à priori : l’An glctcrre ne fut-elle pas une manière «le -grande «lame palronessc «lans la société européenne d’hier ? (A. F. I. 1\» Illllllllllllllllllillllllllllilllllillllllilllllllllllli LiUtt/ons eontre le terrorisme iUtt/o 1 T EST PATRIOTE qui comprend la nécessité du maintien à tout prix de l’unité nationale. Secrétariat Général à l'Infor mation communique Dans un «liscours à la radio «le Moscou, on a annoncé qu’un deu xième front allait être créé en Eu rope. qu’il existait dès maintenant, grâce aux attentats et aux sabota- «cs- , . . Nous avobs ainsi, une fois «le plus, si cela était nécessaire, la si gnature des'meurtres. Il est secon daire que ce soit plus précisément des gaullistes on «les staliniens qui se fassent les instruments de cette politique. L’essentiel, c’est quelle exprime très précisément VENDREDI 5 DECEMBRE . ♦ Dans l’est, les Allemands s’em- - On prépare à Riom, le procès parent «l’importants nœuds de com- «les responsables «le la guerre et de I niunication. la défaite. Les débats commence raient vers le 15 janvier. ♦ Par 326 voix contre 10 et près de 200 abstentions, la Ghambre des Communes donne pleins pouvoirs à M. Churchill, pour la mobilisation de la nation. Les Etats-Unis étendent leur aide financière à la Turquie. 8AMEDI 6 DEOEMBRE ♦ L’Angleterre déclare la guerre à la Hongrie, la Roumanie et la Finlande. ♦ Les volontaires frunçais de la légion contre le Bolchevisme mon tent en ligne devant Moscou. ♦ Le ministre des finances déci de la conversion d’une série d’em prunts â taux élevé des réseaux «le chemins de fer. DIMANOHE 7 DEOEMBRE ♦ Le roi des Belges s’est remarié avec Mlle Mary-Lilian Baels, fille de LUNDI 8 DEOEMBRE à M. Louis Bertrand, de l'Acadé mie Française, est mort dans sa villa du Cap-d’Antibcs. La rencontre iPétain-Gocring n’est «pic le début d’un entretien franco-allemand. ♦ M. Pierre Puchctt, ministre de l’Intérieur, visite les populations sinistrées de la Somme. ♦ Les Etats-Unis, la Grande-Bre tagne et scs 'Dominions entrent en guerre avec le Japon. MARDI 8 DEOEMBRE ♦ Les troupes et la marine nippo ncs sont déjà en action sur mer, contre les Américains, sur terre contre les Britanniques. ♦ L’hiver ralentit les opérations militaires sur plusieurs secteurs du front russe. ♦ La R. A. F. bombarde Calais 27 morts et 20 blessés parmi la po pulation civile, Notre premier souci est de vous rendre vos maisons », décla re M. Pucheu. ministre de l'Inté rieur, aux sinistrés de la Somme. ♦ Dans son discours radiodiffusé, le général Tojo, président du Con seil, a déclaré : « I-c Japon gagnera la guerre. Les Etats-Unis nous ont posé «les conditions iilucccp,-‘,‘,‘'*’ Le peuple japonais doit «pi’unc longue guerre sera nécessai re pour anéantir l’adversaire MERCREDI 10 DEOEMBRE . Plus de 80.000 personnes éva cuent Manille, à lu suite du bom bardement japonais. ♦ La route «le Birmanie est déjà menacée par l’avance japonaise à travers le Thaïland. Tokio annonce que scs soldats ont pris pied nux Philippines. JEUDI 11 DECEMBRE ♦ Des avions inconnus survolent San-Francisco. ♦ Un entretien a eu lieu hier ma tin à Turin, entre l'amiral Darlan et le comte Ciano. - ,rès . . orientation formulée Moscou. En réalité, nous assistons ici une prolongation de la guerre qui atteint les Français dans leur chair vive, et de telle façon qu’il leur est très «liflicite de se défendre. 11 est non moins clair que des fanatiques, s’ils s’emploient a ces meurtres, travaillent finalement contre eux-mêmes. Mais leur propre faillite peut comporter de nouvelles blessures graves contre le pays. Il ne sera possible de mettre fin a cette série d'assassinats «pie si la population se regroupe activement autour du gouvernement. I.c pays n’a pas voulu lu guerre. Il a tout entier approuvé le Maréchal lors que le chef de l’Etat a demande la suspension «les hostilités. Il a suivi le Maréchal «lans son effort pour maintenir la France et l’Empire en dehors de l’extension dn conflit. Il l’a approuvé lors«iuc le Maréchal u expliqué que l’unité de l'Empire et la préservation de l’avenir français dépendaient de l ’a p a i s e m e n t « es luttes internes et «l’une union «les forces vives de la nation. Aujourd’hui c’est le même com bat qu’il s’agit de mener contre le terrorisme. Il menace 1 unité inté rieure du pays ; il s’efforce de rui ner les nouvelles possibilités de vie que la France trouve en Europe. La lutte contre le terrorisme est donc essentiellement un combat po litique que le pays doit mener aux côtes «le son gouvernement. I La paix et la renaissance du I pays dépendent de l'effort «pii sera fourni «lans cette voie. Est patriote qui comprend la né cessité «lu maintien à tout prix de l'unité nationale. C ’e s t donc un devoir éminemment patrinthpic «pie «le briser l'aventure tragmiic où «pielques-uns se sont lancés. En ef fet, les possibilités françaises à la fin «les hostilités dépendent essen licitement de cette unité intérieure et du renforcement qu’elle amène. Il serait impossible à «piicompu- «le jouer un rôle «piclconque sur le .plan international si la France est aujourd’hui livrée à la guerre civile el nu putsch. De même «pi’il a été décisif «pû tes Français se regroupent au inn ment de l’armistice autour «lu Mu réchal, il est aujourd’hui capital «pie le même effort se rcprn«luisc onlrc lest menées terroristes. La chasse aux « bobards t rumeur publique cotte rumeur dont il ost Impossible de déceler l’origine prétond que dos Français porteurs do vête ments de ouir ou do « canadien nes • seraient, on pleine rue, ac costés par des membres do l’ar mée d’occupation et sommés d'a bandonner leurs « cuirs » ou leurs • canadiennes •. Un « bobard ■ do plus destiné à provoquer l’indignation et le res sentiment ! 81 par extraordinaire dos es crocs - - tout est possibio — pré textaient do la qualité — usurpée —■ do mombro de l’armée d’ocou- patlon pour praUquer oes exac tions, Il est recommandé aux In téressés de reoourir aux gendar mes ou aux agents de police pour faire appréhender oos singuliers • agents do réquisition >.

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(Cliché A FIP'Pli. TAS)

TOUTE LA TERRE..Après l’Europe, l’Asie

et l’Afrique

l’Amérique et l’OcéanieC . C . Postaux : Paris 689-21

D eu x iè m e année - N \ 6 7

S A M E D

D É C E M B R E I V 4 I

Prix i 1 fr.H e b d o m a d a i r e dïaioraiatioasÿË’anaoncesIégaleii & commerciales / l e l ’O is e

6 , Rue Rougemaille, SENLISIh o n e : 0 ,0 4 o u 4 .4 9

Un immense Les Nipp onsChamp aux Philippines

de batailleA p rè s d e lo n g s p o u rp a r le r s e t de

m u ltip le s c o n fé re n c e s p o u r é c a r te r o u to u t a u m o in s re c u le r le c o n ilit d a n s le P ac if iq u e , T o k io e t W as­h in g to n so n t d e p u is d im a n c h e en g u e rre .

L ’e n je u d u n o u v e a u e t fo rm id a ­b le co n ili t , e s t la m a it r is e d u P a c i­fique, d o n t l ’é te n d u e e s t p lu s g ra n d e q u e la su p e rf ic ie d e to u te s les te r r e s de la p la n è te e t q u i co m ­m an d e le s ro u te s a s ia tiq u e s , l ’a r ­c h ip e l o c é a n ie n e t le s r iv e s o c c i­d en ta le s d u c o n tin e n t a m é ric a in .

P o u r e x p liq u e r la r iv a li té n ip p o - a m é ric a in e , 1 ex p o sé c h ro n o lo g iq u e d es fa its n ’e s t p o in t in u tile . A la lin d u m o is d ’a o û t, le p r e m ie r n ip ­p o n , le p r in c e K o n o y e , a d re s s a it u n m essage p e rs o n n e l , a u p ré s id e n t H oosevclt p o u r l u i so u m e ttre des p ro p o s itio n s te n d a n t à ré g le r a im a b le m e n t la q u e s tio n d u P a c i- liq u e . T o k io r e v e n d iq u a it co m m e zo n es d ’in ilu e n c e la C h in e d u N o rd e t le s p o r ts d e C a n to n e t d e T ie n - T s in . S i c e tte p ro p o s itio n é ta it fa ­vo rab lem en t ac c u e ill ie , le s J a p o ­n a is é v a c u e ra ie n t l ’In d o c h in e e t r e n o n c e ra ie n t à s ’é te n d re en d ir e c ­tio n d u T h a ïla n d ,' d e s In d e s et d e s In d e s N é e rla n d a ise s .

A van t d e r é p o n d re , W ash in g to n .p o s e com m e c o n d itio n , l ’a b a n d o n du p a c te t r ip a r t i t e . T o k io re p o u sse c e lte c o n d i t io n . L es n é g o c ia tio n s s ta g n e n t. C ’e s t a lo rs q u e se fo rm é le c a b in e t n ip p o n d u . g én é ra l l l id e k o T o jo . Son p ro g ra m m e e s t de fa ire a b o u tir le s n é g o c ia tio n s avec le s U. S. A. o u d ’e n re g is t r e r le u r é c h e c e t d ’e n t i r e r les co n c lu s io n s . M. K urusu , e n v o y é e x tr a o rd in a ir e d u M ikado, p a r t p o u r W ash in g to n o ù seco n d é p a r M. N om lira , a m b a s­sa d e u r d u J a p o n , i l e n ta m e de la b o rie u se s n é g o c ia tio n s avec M aison B lan ch e . C elle-ci t a rd e

* r e m e ttre s a ré p o n se . E n fin le 26 n o v em b re , M. C o rd e ll H ull rem e t a u x n é g o c ia te u rs n ip p o n s le s c o n ­d itio n s a m é r ic a in e s . L e le n d e m a in , le p ré s id e n t H ooscvelt, ré c la m a it l ’é v a c u a tio n d e l ’In d o c h in e .

A ucune c o n c ilia tio n n ’é ta it p o s­s ib le e t h u it jo u r s a p rè s , l 'in é v i ta ­b le é ta it co n so m m é. L e Ja p o n e n tre e n g u e r re , s o u te n u p a r le b lo c d u Yen, c ’e s t-à -d ire p a r le M antlchou- kouo , le g o u v e rn em en t d e N an k in e l la M ongolie. L es E ta ts -U n is o n t à le u rs cô té s la (iran d e -U re ta g n e el les D om in io n s, le s In d e s N é e rla n ­d a ise s , la C h in e d e T ch o u n g -K in g , les rép u b liq u e s d e l’A m érique c e n ­tra le . L e M exique a ro m p u le s r e ­la tio n s avec T o k io .

S ep t é ta ls s u d -a m é r ic a in s o n t d é ­c la r é la g u e r re a u J a p o n .

D ès le p r e m ie r jo u r le s fo rc e s n ip p o n c s o n t a tta q u é to u te s le s b a ­se s an g lo -sax o n n es d e l’Asie et d u P ac ifiq u e , d é b a rq u é e n M alaisie cl f r a n c h i la f ro n t iè re d u T h a ïla n d , p o u r c o u p e r la ro u te d e B irm an ie .

L es fo rc e s e n p ré s e n c e p a ra is ­se n t d e v o ir s ’é q u i l ib r e r e t c ’e s t ce q u i fa it re d o u te r u n e g u e r r e longue d d iffic ile .

E lle n e p e u t p a s n e p a s a v o ir de re te n tis s e m e n ts s u r le co n flit e u ro ­p é e n . D éso rm a is , i l se ra d iffic ile a u x E ta ts -U n is d e c o n t in u e r le u rs fo u rn itu re s d ’a rm e s e t d e m u n i-

‘ l io n s aux b e llig é ra n ts A ng la is et D usses. D ’a u tre p a r t d ’im p o r ta n ts é lém en ts d e la flo tte b r i ta n n iq u e se ro n t im m o b ilisé s d a n s le s lo in ta i­ne s p o sse ss io n s a s ia tiq u e s , d o n t la p ré sen ce userait s i n é c e s sa ire p o u r sau v e g a rd e r le s ro u te s m a rit im e s vers la M étropo le .

I .-L . PR É V O S T

la route de

débarquent et menacent Birmanie

M ANILLE. — On m a n d e à l ’ag e n ­ce R eu le r q u e les t ro u p e s ja p o n a i­ses o n t d é b a rq u é d a n s P ile d e Lu- b an g , au sud -ouest d e M anille.

TO K IO . — Le G ran d Q u a r tie r G énéral im p é ria l d e la m a r in e ja ­p o n a ise a n n o n c e ce m â tin , à 10 h. 40, le s su c c è s o b ten u s p a r l’a v ia tio n ja p o n a ise au c o u r s d e s a tta q u e s e f­fec tu ées h ie r s u r le s b ase s a é r ie n ­n es d e Ib a e t d e C le rk c ü c h l, au x P h ilip p in e s . Ces su c c è s se ch iffre n t a in s i : av io n s e n n e m is a b a ttu s : 25; av io n s e n n e m is d é tru i ts a u sol : 71. E n re v a n c h e , seu ls ' c in q av io n s ja ­p o n a is so n t m an q u an ts .

De no u v e lle s a tta q u e s o n t é té e f­fec tu ées uu c o u rs de la n u it su i­des p o stes de c o m m a n d e m e n ts a é r ie n s e t s u r d ’a u tre s o b je c tifs m i­l i ta ire s im p o rta n ts . T o u s 'le s av io n s q u i o n t p a r tic ip é à c e s d e rn ie r s ra id s son t r e n tré s in d e m n e s à le u r base.

D’a p rè s d e s in fo rm a tio n s v en an t! M anille, le c o n tre - to rp ille u r

a m é r ic a in « P re s to » *• a é té coule a u c o u rs d ’une a tta q u e a é r ie n n e ja ­ponaise c o n tre D avao , d a n s les P h i­lipp ines.

Le b o m b ard em en t d é c le n c h é s u r M anille a é té si v io len t q u e 60.061)t q ueh a b ita n ts o n t com m en cé leu p a ra i ifs «l’évacu a tio n .

Vers SingapourSINGAPOUR. — L a ra d io de

S in g a p o u r a a n n o n c é q u e les t r o u ­p es n ip p o n c s a v a ie n t d e nouveau «lébarqué d a n s p lu s ie u rs e n d ro its ila n s 1a p re s q u ’ile d e M alaisie.

D es b o m b a rd ie rs ja p o n a is o n t, de n o u v eau , a tta q u é S in g ap o u r, les 9 e t l(i d écem b re .

L es tro u p e s ja p o n a ise s a lta« |uent a c tu e lle m e n t la rég io n de S in g a ­p o u r , ta n d is q u e l’a v ia tio n n ip p o n e e ffec tu e d es r a id s au d a c ie u x s u r les b a se s a é r ie n n e s de M alaisie, «létrui- sa n t un g ràm i n o m b re d ’a p p a re ils en n em is .

Bangkok est occupée par le> troupes nipponesTOKIO. - L 'agence D om eï corn-

m im iq u e Les tro u p e s n ip p o n cs son t e n tré e s à B angkok, ca p ita le «lu T b a ïla m l, le H d écem b re , à 21 h e u ­res.

Le Ja p o n a in v ité o ffic ie llem en t le T h a ïla n d à se ra n g e r «lans le nouvel o r tlre d ’E x trêm e-O rien t et a* g a ra n ti sô n in d ép en d an ce .

Combats navals et bombardements

aériensW A SHINGTON. — L e co m m u n i­

q u é o ffic ie l d u 9, a n n o n c e ique les fo rc e s n av a le s el a é r ie n n e s des E ta ts -U n is so n t e n tré e s en c o n ta c t av ec l ’en n em i.

Le porte avioqs américain > Landley >

coulé au large a’HawafC ’e s t le p o rte -a v io n s a m érica in

« L an d ley » «pii a u ra it é té cou lé , h ie r , au la rg e d ’H aw pï.

Le « L an d le y » e s t un «les pre- in ie rs po rtc-âv iou .s «le la flotte am é­r ic a in e . Il fu t hn iénngé en 1920-21.

L’Ile Midway bombardéeT O K IO . — D es u n ité s d e la Hotte

ja p o n a ise o n t so u m is l’île «le M id­w ay a u n in te n se b o m b ard em en t. Des h a n g a rs e t «les d é p ô ts de b u ra n ls o n t é té in cen d ié s .

Deux des plus belles unités anglaises coulées

devant Singapourà L’av ia tio n d e m a r in e japcnai.se

a c o u lé a u la rg e «le la cô te o r ie n ta le «le jo p é n in su le «le M alaisie, les cu ira s sé s b r i ta n n iq u e s P rin ce n f W'nles et H epnlse.

- L’hiver russe amène une accalmie

sur le front de l'EstLe fron t germ ano-sovièt'que

Didis le n o rd , la l .u fw a lïc a tlé- Iru ifjflc s im p o r ta n te s in s ta lla tio n s fe r ro v ia ire s d e M ourm ansk .

L es tro u p e s f in la n d a ise s o n t oc­cu p é le p o r t «l’H angoe. A u c o u r s «le la r e tra ite d es so ld a ts so v ié tiq u es , le t ra n s p o r t «le tro u p e s « S ta lin e » jau g ean t 12.000 to n n es a é té c a p ­tu ré avec 6.000 so ld a ts à bo rd . D’autLes b â tim e n ts so v ié tiq u e s o n t é té p r is .

De no u v e lle s te n ta tiv e s d e so r tie «le L én in g rad o n t é té rep o u ssées .

D ans le se c te u r «le M oscou, les tro u p e s a lle m a n d e s o n t d e nouveau progéessé en d ire c tio n «le la c a p i­ta le . 'Le sy s tè m e d é fe n s if «les So­v ie ts a é té p e rc é s u r «le u d m b rru x po in ts .

A «llostov et d a n s la ré g io n du D onctz, <Jcs a tta q u e s m assiv es «les tro u p e s 's o v ié tiq u e s o n t é té rep o u s ­sées. f

L 'av ia tio n a llem an d e a b o m b ard é d iffé ren ts p o in ts s tra té g iq u e s c l à p lu s ie u rs re p r is e s . M oscou el Lé-

llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll

Une nouvelle étape vers la paix

A sa descente de voiture, le Maréchal PETAIN e s t aooueilll par le Maréchal présence de MM. SCHMIDT, BODENBCHATZ, de l'Amiral DARLAN e t de M. de BRINON

Le Parti Pepulaire Français demande la saisie

des biens juifs au bénéfice des victimes

de la guerreLe Juif, responsable de la guerre

e t de nos m aux a , pendant que l ’xusemble de la communauté fran­çaise souffrait de la défaite, gardé aataclLacté sa puissance financière et •son pouvoir m alfaisant.

Le P arti Popula ire F rançais ré­clam e justice p o u r les F rançais qui n ’ont pas voulu cette guerre, il exi­ge la saisie des c in q cen ts m il­lia rd s qui constituent la fortune ■ \iiv e en F rance e t il en dem ande la r ip a rtitio n en tre toutes les victi- m e s de la guerre. A cet .effet, le P. P. F . organise à travers tous le pa-. V> une im mense cam pagne d ’agi- tafi on où ses o ra teurs exposeront les m odalités de cette m esure faci- lemt tôt réalisable et que le gouver­n e n t vnt de la Révolution Nationale se de tft de p re n d re rapidem ent.

Le gouvernem ent prenddes mesures exceptionnelles

pour réprimer les attentats

L e secré ta ria t g én éra l (le la n ice-.\ c e n tr e s d e la zone n o n occu p ée , p ré s id e n c e d n C onse il co m m u n !- s e in «les m ilieu x co m m u n is te s et q Ue : te r ro r is te s . C es a r re s ta tio n s s ’a jo u ­

ten t nux 11.001) a r re s ta tio n s effee- « L es a tte n ta ts co m m is c o n tre les tu ées d e p u is s ix sem a in es d a n s les

o ffic ie rs c l so ld a ts d e l ’a rm é e d oc- mèm cs m ilieu x . Les o p é ra tio n s «l’é- cu p a tio n c o n s titu e n t, p o u r 1a b ra n - p u n itio n co n tin u e n t, c e , un d a n g e r n a tio n a l. L e M aré­c h a l n ’a cessé d e le d ir e et «le le p ro c la m e r d a n s se s m essag es c o m ­m e d an s ses té lég ram m es.

L e g o u v e rn em en t r e n d a u jo u r­d ’h u i p u b liq u e s d es m e su re s e x c e p ­tio n n e lle s d e ré p re s s io n q u ’il v ien t d ’é d ic te r p o u r a t te in d re non seu ­lem en t les a u te u rs im m é d ia ts «les a tte n ta ts , m a is e n c o re les re s p o n ­sab le s , d ire c ts o u in d ire c ts , «le c e t­te fièv re d e m eu rtre .

« D’in c e ssa n te s re c h e rc h e s , su i­v ies d ’a r re s ta tio n s m assiv es , o n t fo rm e llem en t é ta b li q u e ces r e s ­p o n sa b le s é ta ie n t à l a fo is «les ju ifs , d e s co m m u n is te s e t «les é tra n g e rs (p a ra c h u tis te s , d é te n te u rs d ’cxp lo - s ifs , -hom m es d e m a in d e l ’an c ie n n e tc h é k a espagno le).

L es m esu re s d éc id é e s p a r le g o u ­v e rn e m e n t so n t le s su iv a n te s :

1* P o u r les é t ra n g e rs p r i s e n lia- g ra n t d é li t d ’e x c ita tio n uu c r im e , c o u r m a rtia le e t m o r t ;

LE JOURNAL DE LA SEMAINE

2* P our tous les juifs résidant su r l ’ensemble du terr ito ire et en­trés en France depuis le 1" janvier 1936, groupement, selon le*cas, dans les compagnies de travailleurs ou dans les cam ps ;

3* P our les com m unistes, 1.850 arrestations sont venues couronnerles opérations massives e n t r e p r i s e s ____________depuis tro is jours dans les grands l’ancien m inistre.

L’HEURE

DU COUVRE-FEU

AVANCÉE A PARIS

Paris, 7 décem bre.- Le 6 e t le 7 décembre, deux nou­

veaux lâches a tten ta ts on t é té com­mis à P aris contre des membres de l’arm ée allemande. Le commandant du Q rand-Paris a , en conséquence, décidé que, dans to u t le départem ent de la Seine, le couvre-feu serait fixé à 18 heures.

AU T E M P S P R E S E N T

Les v ie illes d am es q u i v o u d ra ie n t

ra je u n irP o u r ré p a re r des a n s l'ir r é p a ­

rab le o u trage , ce r ta in es v ie illes d a m es q u i se c ro ie n t Jo n jo n rs jen jies , o n t p r is l ’h a b itu d e d e se b a rb o u ille r la f ig u re a vec des p o u d res , d e s c rèm es e l d e s o n ­g u en ts d o n t l ’a m a s v o ile e t cache lés r id es , m a is n e les e ffa c e fias.

I)e m ê m e , ce r ta in es v ie illes e rreu rs s e m b le n t fa ire , à p ré sen t, u n e cu re d e ra je u n isse m e n t et n ous r e v ie n n e n t a ffu b lé e s d ’une é tiq u e tte n o u ve lle . I l y a des m o ts à la m ode.. D n e n p re n d un, o n le co lle s u r u n e s tu p id ité a n té r ie u re à la créa tio n ou au re n v e r se m e n t d u rég im e d é fu n t e t l ’o n se r t ch a u d on d u m o in s réch a u ffé .

On p a r le bea u co u p d e « so c ia ­lism e d es te m p s n o n b ea u x » on d u m o in s c e r ta in s p erso n n a g es a ya n t o c c u p é naguère, d e s ch a r­ges m in is té r ie lle s e l p a r lem en ­ta ire s v o u d ra ie n t q u e l'o n en p a rle bea u co u p . M ais s i l’on p r e n d n n m a sq u e ,’ c ’c s t q ue l’on é p ro u ve le. b e so in d e se ca ch er le v isage ! O n n 'o se p lu s va n te r la d é m o c ra tie ou lo u e r le co m ­m u n ism e ; m a is co m m e o n re­v ie n t to u jo u rs à ses p re m iè re s a m o u rs, a n c ie n s é lu s e t m ilita n ts sa n s e m p lo i s 'e ffo rc e n t d e re ­v e n d re leu rs m a rch a n d ise s usa-

■es so u s u n e é tiq u e tte n eu ve .L 'a n c ie n p a r ti so c ia lis te a m e­

na au p o u v o ir , p o u r la p rem ière fo is en F ra n ce , u n ju i f q u i s e rv it d e 'tra it d ’u n io n e n tre les dém o-

ra tes r a d ic a u x e t les c o m m u ­n is te s d a n s le tru s t é le c to ra t q u 'o n d éco ra d n n o m d e F ron t pop u la ire .

L e c a p ita lism e lib é ra l a va it des v ices, d e s e x c è s , d e s d é fa u ts . V eux q u i s ’en p la ig n a ien t é ta ien t lo in d a v o ir to r t. L a m ig ra in e est u n m a l, m a is on n e la g u ériI pas e n c o u p a n t la tê te d u p a tie n t. L e r em èd e a lo rs se ra it p i r e q ue le m al. Or, le so c ia lism e fa il l i t r em p la cer le lib é ra lism e jm r le c o m m u n ism e . G rib o u ille se no ya parce q u ’il s e je ta d a n s la r iv iè re p a r c ra in te d ê tre m o u illé .

L L 'œ u vre , so c ia le d u M aréchal a b a ttra les tru s ts , n o u s d é fe n d ra co n tre « la fo r tu n e a n o n y m e el va g abonde » des fin a n c ie r s ju ifs e t in te rn a tio n a u x e t ren d ra an tra va il ses lib e r té s co rp o ra ti­ves. G ardons-nous d e re to m b er d ans les v ie ille s e rreu rs q u i nous o n t fa it ta n t d e m a l s i n o u s v o u ­lons re tro u v e r la p ro sp é r ité el la d o u c e u r d e v iv r e d n bon v ie u x tem p s .

A R IS T E

u in g ra il , a in si «pic «tes ro u te s de ra v ita illem en t «lans le n o rd e t le ■entre.

Le front britanniqueD es v ede ttes rap i« les a lle m a n d e s

o n t a tta q u é ' un c o n v o i. E lles o n t co u lé 9.000 to n n e s de n a v ire s et eu - ilom m agé d e n o m b re u x b â tim en ts .

L’a v ia tio n a lle m a n d e a bo m b ard é d e s in s ta lla tio n s p o r tu a ire s b r i ta n ­n iques.

S ig n a lo n s <|uc d e v a n t la c ô te au s­tra l ie n n e , u n c o m b a t a e u l ie u e n tre le c ro ise u r a u x ilia ire a llem an d

K o rm o ran # et le c ro is e u r a u s ­t r a lie n «i S y d n ey ». Ce d e rn ie r a é té cou lé .

Les p e r te s n av a le s b r ita u n iip ie s p o u r le m o is de n o v em b re , s ’é lè ­ven t ô 231.870 to n n e s : 39 b â t i ­m en ts endom m agés, un p o rlc - av io n , un c ro ise u r , tro is c o n tre - to rp ille iirs , q u a tre v o le tte s ra p id e s , un av iso e t un- ba teau p a tro u ille u r u n i é té coulés.

Le fron t d'A frique

<|uesfro n t «le Toh'êook. l u e ten ta tiv e d ’a tta q u e su r flir-e l-G obi a é té re poussée.

En M é ilite rrau ée . «les a v io n s lia lie n s o n t t-îïulé u u c ro is e u r b r ita n n iq u e <l<- 5.01)0 to n n es.

DIX MILLIONS «le Bolcheviks

hors de.eombat en quatre mois

B erlin , 9 «léecm br Aii c o u rs du m o is «l’o c to b re , 118

« liv i'io n s so v ié tiq u es o n t é té d é ­tru ite s . p a rm i le sq u e lles 25 d iv i­s io n s «l’in fa n te r ie . 10 d iv is io n s d ’e n g in s h lim lés et 11 b r ig a d e s com plètes.

L es p e r te s to ta le s s ’é lèv en t d o n c a la fin «lu q u a tr iè m e m o is «le la g u e rre â l’Est a 401 d iv is io n s el 20 b r ig a d e s so v ié tiq u es, re p ré se n ta n t 10 m illio n s d ’hom m es.

Undu M arécha l Pétain

au F ü h re rVICHY, 8 décembre. Le Ma-

réohal Pétain a fait parvenir au Chanoelier Hitler le télégramme que voici :

Je prie votre Excellence d’a- grésr l’expression de mes condo­léances personnelles e t celles dugouvernem ent français, pour lesodieux a tten ta ts qui se sont re ­nouvelés oontre des membres do l’arm ée d’occupation. Nous réprou vons tous de tels agissem ents e t nous nous efforçons par lesmoyens qui sont en notre pouvoir de découvrir e t d’a rrê te r les au­teu rs de Ces agissem ents dont la lâcheté fait horreur à tous lesFrançais. •

L’A N G LETER RE déclare la guerre

à la Finlande la Hongrie

et à la RoumanieD ep u is sum ctli 7 d écem b re , à

(I h e u re 1 m in u te , l ’é ta t «le g u e rre e x is te e n tr e la G rande-B re tagne , «l’un e p a r t , la E in lnm lc, la R oum a­n ie et la H ongrie d ’a u tre p a r t . Est- ce â «lire q ue ce tte «lécision de L o n d re s a u ra u ne in flu en ce s u r If- so rt d e s a rm e s , a u tre m e n t «lit, dé le rm in c ra - t-e lle u ne o r ie n ta tio n no u ve lle d a n s l’év o lu tio n de la b a ­ta il le b is to r iip ic en c o u rs . ? l ’oint n ’e s t b e so in «Pètrc s tra tèg e p o u r \ rép o n d re .

R e n v e rsem en t <liplomati«|ue o u i, m a is il ex is ta it d é jà à l ’é ta t la te n t. In te rv e n tio n m ilita ire : non. Les «|uel«pies a p p o r ts «l’a rm e s aux t ro u p e s s«>viéti«|ucs o n t é té je té s su r le fro n t ru sse san s q u 'o n ail a tten d u le m om en t p ré sen t. Cela li’il' pas e m p êch é les Iro d p es fin landa ises, h o n g ro ise s e t ro u m a in es de. sc bat t r e v ic to rieu sem en t.

An re s te , L o n d re s n e s c fa it pus d 'i l lu s io n s s u r l ’issute «le sa m a n œ u ­v re «l’in tim id a tio n . A u trem en t, il ne re s te ra it «pi’une h y p o th è se ac ec p ta b lc . c ’est q ue la d iplom ati* b r ita n n iip ic a p e rd u le se n s d e s réa lité s e n se fla ttan t d e l’e s p o ir d ’une su rv iv a n c e d e son in flu en ce s u r h- c o n tin c n l. Cet é ta t d ’e s p r i t n ’est dn re s te p a s à e x c lu re à p r io r i : l’An g lc tc rre n e fu t-e lle p a s u n e m an ière «le -grande «lame p a lro n e s sc «lans la so c ié té e u ro p é e n n e d ’h ie r ?

(A. F . I. 1\»

I l l l l l l l l l l l l l l l l l l i l l l l l l l l l l i l l l l l i l l l l l l i l l l l l l l l l l l l i

LiUtt/ons e o n tre le te r ro r is m eiUtt/o

1TEST PATRIOTEq u i co m p ren d la n écessité d u m ain tien à to u t p r ix d e l’u n ité n a tio n ale .

Secré ta ria t G énéral à l 'I n fo r ­m a tio n co m m u n iq u e

D ans un «liscours à la r a d io «le M oscou, on a a n n o n c é q u ’un d e u ­x ièm e fro n t a lla it ê tre c ré é en E u ­ro p e . q u ’il e x is ta it d è s m a in te n a n t, g râce aux a tte n ta ts et aux sab o ta -«cs- , . .

N ous a v o b s a in s i , u n e fo is «le p lu s , si c e la é ta it n é c e ssa ire , la s i ­g n a tu re d e s 'm e u r tr e s . I l es t s e c o n ­d a ir e q u e ce so it p lu s p ré c isé m e n t d e s g au llis tes on «les s ta lin ie n s q u i se fa ssen t les in s tru m e n ts d e c e tte p o litiq u e . L’e s se n tie l, c ’e s t q u e l le ex p rim e trè s p ré c isé m e n t

VENDREDI 5 DECEMBRE . ♦ D a n s l ’e s t, le s A llem ands s ’em -- O n p ré p a re à R iom , le p ro c è s p a re n t «l’im p o r ta n ts n œ u d s de com -

«les re sp o n sab le s «le la g u e rre et de I n iu n ic a tio n .la d é fa ite . L es d éba ts co m m en ce ­r a ie n t v e rs le 15 jan v ie r.

♦ P a r 326 vo ix c o n tre 10 e t p rè s de 200 ab s te n tio n s , la G h am b re des C om m unes d o n n e p le in s p o u v o irs à M. C h u rc h ill , p o u r la m o b ilisa tio n d e la n a tio n .

Les E ta ts-U n is é te n d e n t leu r a id e fin a n c iè re à la T u rq u ie .

8AMEDI 6 DEOEMBRE♦ L ’A n g le te rre d é c la re la g u e rre

à la H ongrie , la R o u m an ie e t la F in la n d e .

♦ Les v o lo n ta ire s f ru n ç a is de la lég io n c o n tre le B o lchev ism e m o n ­te n t e n lig n e d ev a n t M oscou.

♦ L e m in is tre d e s fin an ces d é c i­d e la co n v e rs io n d ’u n e s é r ie d ’em ­p r u n ts â ta u x élevé d es ré seau x «le c h e m in s d e fe r.

DIMANOHE 7 DEOEMBRE♦ Le ro i d e s B elges s’e s t re m a rié

av ec M lle M ary -L ilian B aels, fille de

LUNDI 8 DEOEMBREà M. Louis B ertrand, de l'Acadé­

mie Française, est mort dans sa villa du Cap-d’Antibcs.

La rencontre iPétain-Gocring n ’est «pic le début d ’un entretien franco-allemand.

♦ M. P ie rre Puchctt, m inistre de l’In térieur, visite les populations sin istrées de la Somme.

♦ Les Etats-Unis, la Grande-Bre­tagne et scs 'Dominions entrent en guerre avec le Japon.

MARDI 8 DEOEMBRE♦ Les troupes et la m arine nippo­

ncs sont déjà en action su r mer, co n tre les Américains, sur terre con tre les Britanniques.

♦ L’h iver ra len tit les opérations m ilitaires su r plusieurs secteurs du front russe.

♦ La R. A. F . bom barde Calais 27 m orts e t 20 blessés parm i la po­pulation civile,

N o tre p re m ie r so u c i est de vous r e n d re vos m a iso n s » , d é c la ­re M. P u c h e u . m in is tre d e l 'In té ­r ie u r , a u x s in is tré s d e la Som m e.

♦ D ans so n d is c o u rs ra d io d iffu sé , le g é n é ra l T o jo , p r é s id e n t d u C on­se il, a d é c la ré : « I-c J a p o n gag n e ra la g u e rre . L es E ta ts -U n is n o u s o n t posé «les c o n d itio n s iilu cccp , -‘,‘, ‘'*’ Le p eu p le ja p o n a is d o it «pi’u n c lo n g u e g u e rre s e ra n écessa i­r e p o u r a n é a n t i r l ’a d v e rsa ire

MERCREDI 10 DEOEMBRE . P lu s d e 80.000 p e rso n n e s év a ­

c u e n t M an ille , à lu su ite d u bom ­b a rd e m e n t ja p o n a is .

♦ L a ro u te «le B irm a n ie e s t dé jà m en acée p a r l ’av a n c e ja p o n a ise à t r a v e r s le T h a ïla n d . T o k io a n n o n c e q ue sc s so ld a ts o n t p r is p ie d nux P h ilip p in e s .

JEUDI 11 DECEMBRE♦ D es av io n s in c o n n u s su rv o len t

S an -F ran c isco .♦ U n e n tre tie n a e u l ie u h ie r m a­

t in à T u r in , e n tre l 'a m ira l D a rlan et le c o m te C iano .

- , r è s . .o r ie n ta tio n fo rm u lée

M oscou.E n réa lité , n o u s ass is to n s ic i

u ne p ro lo n g a tio n d e la g u e rre qui a tte in t les F ra n ç a is d a n s le u r c h a i r vive , e t de te lle fa ç o n q u ’il le u r est trè s «liflicite d e se d é fe n d re .

11 est non m o in s c la i r q ue d es fan a tiq u es , s’ils s’em p lo ie n t a ces m e u rtre s , trav a ille n t f ina lem en t c o n tre eux-m êm es. M ais le u r p ro p re fa illite p eu t c o m p o r te r d e no u v e lle s b le ssu re s g rav es c o n tre le p a y s . Il ne s e ra p o ss ib le d e m e ttre fin a ce tte sé rie d 'a s sa s s in a ts «pie s i la po p u la tio n se re g ro u p e ac tiv e m e n t a u to u r d u g o u v e rn em en t. I.c p ay s n ’a p a s voulu lu g u e rre . Il a tou t e n t ie r ap p ro u v é le M arécha l lo rs ­q ue le c h e f d e l ’E ta t a d e m a n d e la su sp en s io n «les h o s tilité s . Il a su iv i le M aréchal «lans son e ffo rt p o u r m a in te n ir la F ra n c e et l’E m p ire en d eh o rs d e l’e x te n s io n d n co n flit. Il l’a ap p ro u v é lors«iuc le M arécha l u ex p liq u é q ue l’u n ité de l 'E m p ire et la p ré se rv a tio n de l ’a v e n ir f ra n ç a is d é p e n d a ie n t d e l ’ap a ise m e n t « es lu tte s in te rn e s et «l’u ne u n io n «les fo rces v ives de la n a tio n .

A u jou rd ’hu i c ’est le m êm e c o m ­bat q u ’il s’a g it de m e n e r c o n tr e le te rro r ism e . Il m en ace 1 u n ité in té ­r ie u re d u p a y s ; il s’e ffo rce d e r u i ­n e r les nouve lles p o ss ib il i té s d e v ie q u e la F ra n c e tro u v e en E u ro p e .

L a lu tte c o n tre le te r ro r is m e est d o n c e ssen tie llem en t u n co m b a t p o ­litiq u e q ue le p a y s d o it m e n e r aux cô te s «le so n go u v e rn em en t.

I La p a ix e t la re n a is sa n c e du I p ay s d é p e n d e n t de l 'e f fo r t «pii sera

fo u rn i «lans ce tte voie.E s t p a tr io te q u i c o m p re n d la n é ­

ces s ité «lu m a in tien à to u t p r ix de l 'u n i té n a tio n a le . C’est d o n c un d e v o ir é m in em m en t p a tr in th p ic «pie «le b r is e r l 'a v e n tu re trag m iic où «pielques-uns se son t lan cés . En ef fe t, les p o ss ib ilité s f ra n ç a ise s à la fin «les h o s til i té s d é p e n d e n t essen lic item en t de ce tte u n ité in té r ie u re e t d u re n fo rc e m e n t q u ’elle am ène. Il s e ra it im p o ssib le à «piicompu- «le jo u e r un rô le «piclconque s u r le

.p lan in te rn a tio n a l si la F ra n c e est a u jo u rd ’hu i liv ré e à la g u e rre civ ile el nu p u tsch .

De m êm e «pi’il a é té d éc is if «pû­tes F ra n ç a is se re g ro u p e n t au inn m en t de l ’a rm is tic e a u to u r «lu Mu ré c h a l, il est a u jo u rd ’hu i cap ita l «pie le m êm e effo rt se rcprn«luisc o n l r c lest m enées te rro r is te s .

La chasse aux « bobards

t rum eur publique cotte rum eur dont il ost Impossible de déceler l’origine prétond que dos Français porteurs do vête­m ents de ouir ou do « canadien­nes • seraient, on pleine rue, ac­costés par des membres do l’a r­m ée d’occupation e t sommés d 'a ­bandonner leurs « cu irs » ou leurs• canadiennes •.

Un « bobard ■ do plus destiné à provoquer l’indignation e t le res­sentim ent !

81 pa r extraordinaire dos e s ­crocs - - to u t e s t possibio — pré­tex taien t do la qualité — usurpée —■ do mombro de l’arm ée d ’ocou- patlon pour praUquer oes exac­tions, Il e s t recommandé aux In­té ressés de reoourir aux gendar­mes ou aux agents de police pour faire appréhender oos singuliers• agents do réquisition >.

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Le plan de reconstruction et d’aménagement est approuvé

par le Conseil Municipala passé les commandes

au Père Noël pour le s enfants ' des prisonniers e t des sin istrés

4éeè# de Mme veuve Nicolas, leur m ère, rem ercient toutes les person­ne* ayant assisté aux obsèques, cel­les qu i,on t apporté des fleurs, et en particu lie r M. le Sous-Préfet, le Personnel d e la Sous-Préfecture, les am is du Sport Vélocipédique Sen- lisien.

Ds s’excusent auprès des person­nes qui, p a r oubli involontaire, n ’auraient pas re ç u .d e faire-part.

Caisse 1P Epargne

Tous les quotidiens du 1 " no­vem bre, ont annoncé que, à com p­t e r de ce tte dern ière date, une ma­joration de l ’indem nité spéciale tem poraire allait ê tre allouée aux re tra ité s e t en particu lie r aux che­m inots.

L’action tenace de nos organisa­tions ne s ’est donc pas exercée d an s le vide.

D epuis des m ois nous appelons la bienveillante attention de IL le M aréchal Pétain su r l ’urgente né­cessité d ’am éliorer les pensions, à m aintes reprises nous sommes in ­tervenus auprès des hautes person­nalités des F inances, par tro is fois nous avons délégué l’un des nôtres & Vichy, enfin ce n’est pas en vain q ue nous engageons les plus hum ­b les d ’en tre nous à s’adresser avec confiance au Chef de l ’E tat pour lui exposer leurs souffrances.

Certes, l’augm entation qui leu r a é té accordée reste modeste, trop m odeste, elle ne ré tab lit pas, et de lo in , le pouvoir d ’achat des pen­s ions, puisque la m ajoration perçue p a r certains re traités, se lim itera à u ne cinquanta ine de francs par m ois, m ais des espérances restent toujours possibles.

Le M inistre des Finances a re­connu lé carac tère insuffisant de la nouvelle indem nité et, à ce p ro­pos, une délégation a été reçue le S novem bre p a r M. Pinop, sous-di­recteur du budget qu’elle a entre­tenue s u r les questions suivantes : m ajorations, en trée en compte des services m ilitaires de guerre, re­tra ité s rappelés à l ’activité ou m aintenus, péréquation, indemnité d e bom bardem ent, etc., les répon­ses qui nous ont été faites repré­sentant nne promesse pour un pro-

Les re traités on t travaillé en des temps où les lois sociales n ’étaient pas intervenues p o u r lim iter les heures de trava il, leur labeur a c réé la prospérité d e la France.

L a société a contracté envers eux une dette qui doit être ac­quittée.

Le Secrétaire Pénéral de l ’Union N ord, re tra ité :

Albert Collet.

« L a L ia iso n » , 200 f r .; M. L. T a c a il , d ire c te u r , 100 f r .; M. I s id o re P ré v o s t, ré d a c te u r e n c h e f , 100 f r .; V ille de S en lis , 500 f r a n c s ; M. D um ou lin , so u s-p ré fe t, 100 f r . ;

W arifciel, s é n a te u r , 100 f r . ; M. B onaïuy , 200 f r . ; M me G ira rd , h ô te l d u C o m m erce , 100 f r . ; Le P e rso n n e l des Im p r im e r ie s R éu­n ie s ̂ de S en lis, 100 f r . ; M. M oquet, 100 fr . ; M. C e r r i , e n tre p re n e u r de fu m is te r ie , 100 f r . ; Mme G ra n ie r , 50 fr . ; M. C h ev a llie r, p ré s id e n t d u T rib u n a l, 50 f r . ; M. V arag n a t, 50 f r . ; M. B o u rd o n , 50 f r . ; u n g ra n d coeu r d e la ru e S a in t-E tie n n e , 50 f r . ; M. P ie r r a rd , 50 fr . ; M. B leuet, 50 f r . ; M. C o u rtie r , 100 f r .; un a n o n y m e , 100 f r .; a i. B u re l, 50 f r .; C om pagn ie d ’A rc d u B a s tio n , 50 f r . ; M. G an d o n , c a p i ta in e , 50 f r . ; Mkne M oquet, 50 fr . ; M. D isch g an d , 20 f r .; M. P a tr ia , 100 f r . ; u n a n o ­n y m e , 20 f r .; M. Bo,ugon, ad jo in t, 50 f r .; M. e t M me Sagny , 50 fra n c s .

T o ta l d e la p re m iè re lis te : 2.690 fran cs .

Les d o n s c o n tin u e n t à ê t r e reçu s d a n s n o s b u re a u x , 9, p lace H en ri-

Que peut-on offrir pour les ETRENNES T...

D B S L I V R E Spour tous leB Ages

j à tous les prixchez PAUL

P aul-Iu llcn , libraire 20. rue Hougcmaille, SENLISA travers Senlis

♦ E n v e r tu d ’u n m a n d a t d ’a m en e r d u Ju g e d ’in s tru c t io n d e C hateau - d u n , la je u n e F . B ..., 15 an s , a ide c u is in iè re , ru e d u M oulin S t-R ieu l, in c u lp é e d ’afbus d e c o n fian ce , a é té tra n s fé ré e à la d isp o s itio n de ce m ag is tra t.

♦ L a p o lic e lo ca le e n q u ê te au su ­je t d ’fin v o l d ’u n p a in c o m m is & la b o u lan g e rie L u c a s , p a r u n e m én a ­gè re senlï& ienne q u i se d é fe n d é n e r ­g iq u e m e n t c o n t r e l’a c c u sa tio n q u i pè se s u r elle .

Le c o u p o n n* 2 d e la c a r te de c h a rb o n , s e r a m is e n c ir c u la tio n à p a r t i r d u 12 d écem b re .

La célèbre opérette moderne « Phi-Phi »

lundi soir, au Théâtre municipal L es p ro d u c t io n M. M énager q u i

o n t d o n n é a v ec su c c è s i l y a q u e l­q u e te m p s u n e r e p ré s e n ta tio n de la « V euve Jo y e u se » , r e v ie n d ro n t au th é â tre d e n o tre v ille , lu n d i p r o ­ch a in 15 d é c e m b re , o ù i ls d o n n e ­ro n t e n s o iré e , l a c é lè b re o p é re tte m o d e rn e P h i-P h i, q u e to u t le m o n ­d e v o u d ra re v o ir .

N oua ra p p e lo n s q u e ce g ra n d s u ccès e s t d û a u co m p o s ite u r C h ris ­t in e , d o n t le s a i r s so n t e n c o re d a n s to ü te s le s m é m o ire s i L e s p e tits p a ïen s e t C e s t u n e g a m in e char- m a n tc, e tc ,

L a tro u p e , t r è s h o m o g èn e , ré u n it le s n o m s d e s a r t is te s d e p r in c ip a u x th é â tre s p a r is ie n s : le jo y e u x co m i­q u e P o p in o a n , le f a n ta is is te Max B erg e r e t le b a ry to n R o b e rd y . Mme P h id ia s s e r a in c a rn é e p a r la g ra ­c ieu se A nn e -M arie R éa l, A spasie se rq jo u ée p a r la d é lic ie u se C lau­d e tte B e rn a rd , e n to u ré e des c h a r ­m a n ts m o d è le s q u i c o m p lé te ro n t c e tte d is t r ib u t io n d e c h o ix .

L e sp e c ta c le s e r a acco m p ag n é p a r l ’en sem b le m u s ic a l m o d e rn e de M au rice B ë sn a rd .

L a p ré s e n ta t io n im p e c c a b le se ra fa ite av ec d es jo l i s c o s tu m e s du T h é â tre d e P a r t s e t d a n s d es d é ­c o rs sp éc iau x .

L lo ca tio n comme d ’usage.

Dons en ' natureT o u s le s e n fa n ts a u ro n t d es p a r ­

r a in s d é sig n és d a n » la lis te d e s do -

PRÊTS AMORTISSABLES■ Paris constitue ta tê te de la na­tion, oetté tête e s t devenue trop lourde par rapport au reste du pays. Paris ne doit p lus s 'étendre, au contraire, sai densité construite doit diminuer. 11 fau t a ttire r la po­pulation ouvrière vers de nouveaux oadres, en créan t des villes sate l­l i t e s .• Nous entendions, Jusqu 'à m ainte­nant! PWâSioJHWr Paris,, d 'cxtcntlon radio-cincom rique. Il ne fau t plus y épngcr, L 'extension réelle es t rayonnante e t elle e s t axée s u r les grandes rou tés e t s u r les lignes de ohemln • de fe r qui divergent

• de Paris. Dortb. les lim ites adminis­tra tiv e s-p e peuvent p lus ê tre blo­quées par dés frontières départe­mentale*. » .M. Gutton aborde ensuite le pro-

èmo sous son aspect profond. • L 'ad­ministration .Mè Paris e t de sa ré­gion, — écrit-il — a tou jou rs été

. dom iné» ,par,|0 souci politique. De­puis leSTprigMcs d« noire unité Jus­q u 'à noddouHI, Paris a tou jou rs été une qattetréif: Jfrnalt résolue, a cause de ce la lai capitale a toujours eu uAe renne adm inistrative pefson-? nelle. Ç’é s t «nJouAl'huI la région

Que peut-on offrir pour les ETRENNES T„.

D B S L I V R E Spour tous les âges

à tous les prix ohes PAUL

Pau l-Ju llen , libraire 20. rue Rougcmaille, SENLIS

• la division recherchée, les masses■ ouvrières des faubourgs et do la « banlieue immédiate é tan t nmalga-• méeo aveo les populations rurales• des nouveaux départem ents. ■ Ainsi en réalisant' une région ml-urbaino, m i-rurale on n 'aura p lus à redouter la prépondérance d 'une agglomération m onstrueuse presqu’exolusivement ou­vrière e t industrielle.

Le plan Joint à l'é tude de M. Gut­ton indlqtlc los tracés des trois dé­partem ents cein turan t Parte. • Lès » lim ites ex térieures seraient les• mêm es que par le passé, toutefois,■ l'arrondissem ent de Senlis, déjà■ ra ttaché à la région parisienne par■ le plan d'am énagem ent, serait Inté-• g ré à la fu ture Selne-et-OIse », li­m itée au sud par le cours de la Seine, le canal de l’Ourcq e t la Marne, e t au ­ra it p ou r capitale Saint-Dénis; le nou­veau départem ent de la Seine, compre­nan t tou te la région sud-ouest entro la Selno en am ont e t la Seine «n aval de Paris au ra it pour chef-lieu Versailles, la Seine-et-M arne enfin comprendrait tou te la région comprise entre le canal do l’Ouroq e t la Seine. Sa capitale se­ra it une Ville satellite orééc à la oon-, vergence des lignes de chemin de fer. M. Outton estim e même que les ad­m inistrations préfectorales pourraient A re installées dans P a n s fc proximité de la gare desservant le département.

Ce p ro je t In téressadt à plus d 'un titre rotlendrart-ll l'attention des au g u ­res de la Cpmmlssibn Vlohyssoiso t C 'est l* scoret de demain.

9 , ru e de Vlllcvert

E c r ir e p o u r renseignem ents

Le m ontant to tal des recettes efT fectuéés à Senlis au cours des Jour­nées' de Solidaritéi nationale, s’élè­ve ù 10.800 francs.

Le m aire de Senlis rem ercie vi­vement les enfants des écoles, le personnel enseignant e t lea jeunes filles de la l ig u e des « Jeûnes Ur­baines » p o u r leu r dévouem ent et leu r activité durant ces journées.

Théâtre Municipal OinémaTél. 360 1 .

Soirée à 2 0 h . -15 Dimanche 1 4 décembre

deux m atinées à 14 e t 17 heures Soirée à 20 h . 15 HARRY BAUR

i« PRnio»NT*H<iùocoanmaveo T

BETTY STOCKPELD

p,T ,j c » M ,ALta'A »t'“

Que peut-on offrir pour les m t a m i B S ?...

D B S L I V R E S, pour tou# >ès âgeé

. à tous les prixTS&rcrîiUm»« f . ï ’K Æ r -

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ULiatom

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' Rédaction, Im prim erie :8 , ptaM Mattri-IV, SKNU8

Téléph. 4

Attention a u chient errant* !

Audience du 4 décem breJu ins dangereuses, qui a jou te ra deux nouveaux hu is , a lors que les Verls sauveront l'honneur quelques m inu­te s avant la fin. P artie jouée co rrec­tem ent. Bon arbitrage.

La reoette, qui a a tte in t la som ­me «le 1.300 francs, a é té versée h la caisse «les prisonniers de la ville de Chamlily.

Le Vélo-Club e t le C. O. Chamhlv rem ercient' vivement tous ceux qui, à quelque lllre que ce soit» ont -as­su ré le suocèa flnanoler de cette Journée . de solidarité en faveur de nos cam arades prisonniers. J e ne vou­drais pas. .term iner sans s ignaler le g este do l 'arb itre , M. Itozin, qui a fait don .du m ontant do se s frdls d'ar- bitrago p our nos oamarades.

A. L.U. S. Chantilly (1 ) b . Gouvleux

(1 ) , par 3 à 1. Les deux équipes avaient accusé un net re to u r de for-, inc et la partie fut chaudem ent dis-

Fiutée. m alheureusem ent, le mauvais emps nuisit beaucoup à cotte ren­

contre. Chantilly au repos m enait par 2 & 0 ; à ce moment la pluie redou­blait. rendant le terrain g lissant et su r une descente de Cou vieux, le goal qui avait m anqué la réception, la balle roulait devant les filets sem blant ne

Cas pénétrer e t Naudé, qui fit une onne partie, dégageait mais l'arb itre

avait sifflé bu t. Chantilly repartit à l'a ttaque o t dominait assez souvent, enfin su r corner tiré par Cambron, ce flomier logeait la balle directem ent, m arquant ainsi le troisième b u t. A Chantilly, Burger remplaçait Dupille qui se ressen tait d’un choc du diman­che précédent. A Gouvleux, équipe a thlétique e t ardente. Auparavant les minimes avaient b a ttu leu rs p e tÿ s camarades de Coye, par 2 à 0. Partie très intéressante.

Présidence de M.* .Chevallier, a s ­sisté de M.U. fiurfehx e t Pcythleu, Juges ; M. Giviy, p rooureur de la République ; M. Douls, greffier. H uis­sier auulenclcr, M* Lcnoir.

ABONNEMENTS :Un an : 60 fr. ; 6 mois : 26 fr.

CREIL. —- Deux garnem ents de 13 et 10 ans ont soustra it un sac & main au préjudice do Mme Quilhao, un

fiortemonnaie ot divers ob jets au pré- Udlcc d’au tre s personnes. Le prem ier

est confié à une adm inistration péni­tentiaire, l 'au tre & l'assistance publi­que. Recueillis à l'hOpilal de SenliS en attendan t le Jugom ent du tribunal pour enfants, l ’aîné avait trouvé le moyen de dérober 500 francs à un malade, M. Atnar D aufrêne. M* Bolot avocat, assu rait la défense de oes petits vauriens.

NOQENT-8UR-OIEE. — Hubert Berly, 25 ans, éburbeur, 10, rue de Beauvaisis, a récolté des haricots, des navets, des caro ttes, appartenant aux époux Bom bart-H urle. M* W arusfel. qui (o défend, explique les circons- tantés de ce tte e rre u r . Berly n 'est condamné qu’à 25 francs d’amende aveo su rs is .

8AINT-MAXIMIM. — Un différend a m is aux prises le nommé Ctiouquet Hoche, 35 uns, ouv rie r agricole, et le garde Sadousty, a u service du MM. Ouaohéc e t Corpechot. C tiouquet p ré ­tend qu 'il a é té frappé. Le garde a f­firme que non. 600 francs d ’amende à Chouquet qui devra payer en outre 200 francs uc dom m ages-in térêts au garde.

OOUVIEUX. — La «lame Yvonne Ju lliard a eu une main légère v is- à-vis de sa grand 'm ère, Mme Rasse, âgée «le 89 ans. T ro is m ois de prison aveo su rsis lui rappelleront qu 'on doit re s jlio lc r sc s vieux paren ts.

CHANTILLY. — P o u r vol de tic­kets d 'uliinentation, 30 francs e t d i­vers effets, au préjud ice de M. Achil­le Celbat, lu daine Héouajri, née .Mi­reille T lssier, 20 ans, 6, rue de l’Em­barcadère, e t la demoiselle S. L., 16 ans, do Cbumbly, feront chacune six mois de prison.

— Mme Innocent, commerçante, rue dè Crcil, a livré des paquets de Malzcna le 5 octobre, contre des tic­kets de la deuxième quinzaine. M* Chastaing ram ène l ’affaire à ses Jus­tes proportions e t sa cliente n 'es t oondamnée q u 'à 200 francs d'am ende avec su rs is . Elle a der la chance dans son m alheur, ca r depuis le 6 octobre le su rs is n ’est plus applicable à ce genre de délit.

BETHI8Y-SAINT-MARTIN. — Six mois de prison avec su rs is au bûche­ron Adolphe M argucrez, 38 ans, qui a frappé sa femme, née Marcelle Durjon, 33 ans, au trem en t qu’avec une fleur.

D es n o u ve lle s so c ié té s s ç c r é e n t e t n o n sa n s é to n n e m e n t on. les vo lt R a p p e le r S p orting -C lub , ^ th lé t ic -

M ais p o u rq u o i tafias A sso c ia tio n S p o r tiv e , U nion o p à r tlb è .

U n le c te u r n o u s é c r it ! » L es m a tc h é s d e b o xe c o n tin u e ro n t- ils à n o u s fa ir e en ten d re ' « tlm e s » au c o u p d e g o n g et. « o u i » (co m m e au te n n is ) la d ix iè m e seco n d e éco u ­lée s u r u n k n o c k -o u t ?

« L e vo cà b u là lre fra n ç a is e s t p o u r ta n t su ff isa m m e n t r ic h e d e m o ts sa n s q u 'i l fa il le a v o ir recours à d e s m o ts é tra n g ers » .

C ’e s t to p t à [a it n o ir e a v is .: L . T .

C E T T E S E M A IN E

LES' FETE8 A SOUHAITERSamedi 13 : S ia Lucie.IHmariçtfe 14 : S t Nlcalso.Lundi ! 5 ';j ftt ' M ésmin.Mardi 16 : S te Adélaïde. M eroredi 17 : S te Olympe.Jeudi 18 : S t Catien.Vendredi 19 : S t TImoléon.

PHARMA0IEN8 DE 8ERVIOE Dimanche 1 4 décembre

Chantilly : M. des Bouillons. C lerm ont : M. Guéry.Compiègne : M. Vauclin.Creil. : M. B erger-P lus.Grépy : M. B ertaud.Noyon : M. Delbccque. Pont-Sté-M axence : Mme Ribaud. Sentis : M. Bardou.

Nouvelle réduction du trafic voyageurs de I 0 ° / o

M. Berthelot, secrétaire «l'Etat aux Communications, a prononcé une allocution dans laquelle il a déclaré que le « gouvernem ent a « décidé de supprim er tem poraire- « ment 10 % environ des tra in s de « voyageurs A p a r tir du 15 décem- « b re prochain ».

« J e dem ande donc aux Français « de s’absten ir de tout déplacem ent « d’agrém ent à Noël et au Nouvel' * An et je recom m ande A tous ceux « qui ont besoin de voyager de < louer leurs places ou tout au « moins de se fa ire in scrire dans « les gares ».

—■ MM. Lepape, Fiez e t Som­maire Bont réé lu s ou élus Juges au Tribunal de Commerce.

A la salle de l'H orticulturese tien t l ’assem blée annuellè do la Société de gym nastique ■ Le Réveil ».

Pour quand l’huile 7— Au Conseil municipal qui se réunit sous (a présideuoe de M. Ju le s Uhry; M. Narbonne deman- Jo qu ’il so it fait, application de la loi municipale aux conseillers qui, sans m otifs valables, ont manqué à tro is séances.A c h a n t il L y

— A la Société d'archéologie, M. Maçon parlan t su r l'h isto ire de Chantilly, évoque l'enfance e t le m ariage de Louis-Joseph de Bour­bon, prince de Condé.A AVILLY-8 1-LEONARD

— Le C. S . Avilly bat le Stade Français (Ilir) p a r 3 bu ts à 1. Le prem ier but . e s t m arqué p a r le reg re tté Pubrouille t.A CREPY-Efl-VALOI8

— Le Comité d u bal des com ­m erçants réu n it les noms de Mme Lorgùe. MM. G. M eunier-Pingret, Pillan e t Lovesque.

N o u s s o m m e s e n d é c e m b re e t les m én a g ères n ’o n t p a s e n c o re to u ch é le u r p ro v is io n d ’h u i le d ’o c to b re e t de n o v e m b re .

P o u r ta n t, s i n o u s s o m m e s b ien ren se ig n és , les é p ic ie rs , o n t p o u r la p lu p a r t é té ra v ita illé s .

A lo rs q u 'a tten d -o n p o u r d o n n e r l’o rd re d e la d is tr ib u tio n ?

L e/ rencon trer du 14 Décembre

Prem ière Série — Groupe A

Béthisy - T«rgnier. (M. Rocher).La Croix - Chnuny. (M. Bonnard). Compiègne-Chnntcreine. (M. D ubois).

Groupe B Breleuil - Rénovais. (M. Joseph). Mouy - Etouy. (M. Delannoy).

Groupe O Lnigneville - Ctinmbly. (M. lib ertin ). Villcns-Ricux - Sandricourt. (M. Bra­

q u e t).M ontataire - Gouvleux. (M. Bazin). Chantilly - Creil. (M. V ieuhlcd).

Deuxième S é r i e — Groupe AAtlichy - Mnrgny. (M. L ucas).Eslrées - Compiègno (2 ) . (M. Le

G all).Groupe B

V illers-St-Sépulcrc - St-Hllaire-M illy.(M. Chaulot).

Hernies - B resles. (M. B ertrand).Groupe D

Coye - Avilly. (M . Gauchez).St-Ricul Scn |is - Senlis. (M. Castclla).

Groupe E Vauriennes - Silïÿ. (M. B âton).

Groupe F Bélhisy-St-M artin - A. Béthisy (2 ) .

(M. Humez).Snintines - S t-Sauvcur. (M. Snau-

w e e rt) . _E. Béthisy - Verbcrlc. (M. C oupé).

Groupe G Chanlereinc (2 ) - Ressons. (M. Hen-

neron).Rihéoonrt -^Guiseard. (M. V arlo t). Choisy - Rcauliru. (M. C olhran t).

Groupe H Ereuis - Aridcvilte. (M. B ernard). Sandricourt (2) - Chamlily (2 ) . (M.

U inrlz).Borne) - Cires. (M . Dam arel).

G roupe I 1GrôveoœuV - St-M nur.O m écourt - Grandvilliers. (M. Poix). Crillon - Feùquières. (M. M ontay). Songeons - Formerie.

G ro u p e JEtouy (2) - Clermont (2 ) . (M. De

Bléeoker).Maignelay - S t-Ju s t. (M. T h ierry ).

Equipes sooondes — Groupe AMargny (2) - Vcrbcrio (2 ) . (M. T ros-

sc l) .Groupe B

Guiscard (2 ) - Noyon (2 ) .Groupe O

S t- J u s t(2 ) - E s lrée s (2 ) . (M. M asse).Groupe D

Vincuii (2 ) - Crcil Cheminots (2 ).(M. H oubart).

Précy (2) - Avilly (2 ) . (M. Flcury). Juniors

Compiègne - M ontataire. (M. Collas). (A 13 h. 3 0 ).

♦ D éso rm ais il f a u d ra d e s b o n s p o u r l ’a c h a t d e s p a n to u fle s d e c u ir , d e s c h a u sso n s d e la in e e t d e s ch a u s su re s d e sp o r t .

♦ L es c o u p o n s d ’a ch a t d e c h a u s ­s u re s d e s tin ées a u x en v o is a u x p r i ­so n n ie rs d e g u e r r e s e ro n t d é s o r ­m a is a ttr ib u é s p a r les so in s d u Co­m ité c e n tr a l d A ssis tan ce a u x P r i ­so n n ie rs d e G u e rre , 3 , b o u le v a rd de I.a to u r-M au b o u rg ). L es d e m a n d e s d ’a ttr ib u tio n n e d e v ro n t d o n c p lu s ê tre p ré se n té e s a u x m a ire s , m a is d ire c te m e n t A c e t o rg a n ism e .

♦ P a r a r r ê té d e M. le P ré fe t de l’O ise , e n d a te d u 29 n o v e m b re , le t ic k e t n* 2 d es c a r te s d e c h a rb o n p o u r fo y e rs d o m es tiq u es e s t m is e n v ig u eu r A d a te r d u 1*’ d é cem b re .

♦ L a d is t r ib u t io n d es püm m es d e te r r e p o u r d é c e m b re , a u ra l ie u c h a ­q u e sem a in e e n éc h a n g e d es t i c ­k e ts d e 1 A 5. L es t ic k e ts 6 e t 7 so n t s a n s v a leu r.

La contribution des Assurés sociaux

à l’œuvre du Secours National

Les C aisses d ’a ssu ra n c e s so c ia le s de l ’O ise o n t d é c id é d ’a s so c ie r le u rs e ffo r ts A ce u x d u S eco u rs N a tio n a l p o u r le d é v e lo p p em en t d e s c a n tin e s sco la ire s .

Les C aisses c o n tr ib u e ro n t a u x ch a rg es d e s C om m unes o u œ u v re s p r iv é e s q u i o rg a n ise n t d e s c a n tin e s a c o n c u r re n c e d e 1 f r a n c p a r re ­p as , 0 -fr. 50 p a r d é je u n e r o u g o û te r s e rv is a u x e n fa n ts des éco les.

C ette p a r t ic ip a t io n p o u r r a ê t re m a jo rée e t m êm e d o u b lée d a n s les co m m u n es s in is tré e s , s u iv a n t l ’im ­p o rta n c e d es d e s tru c tio n s ré s u lta n t d e fa its d e g u e rre .

Avüly-Saint-LéonardUn voleur de roues de bioyolettes

sdus les verrousL ’a u tre jo u r , M me S u zan n e D an-

c o u r t , 44 a n s , b o u la n g è re A S a in t- L é o n a rd , c o n s ta ta i t la d isp a r it io n d e s d e u x ro u e s d e s a b ic y c le tte q u ’e lle a v a it re m isé e d a n s sa co u r. L a g e n d a rm e r ie e u t tô t fa it d e r e ­t r o u v e r le v o le u r e n la p e rso n n e du je u n e P ie r r e S a lv i, 20 an s , m a n œ u ­v r e , A P o n ta rm é , d e m e u ra n t chez s e s p a re n ts .

Il a v a i t to u t s im p lem en t vou lu fa ir e u n c a d e a u A sa f ian cée , fille d ’u n b û c h e ro n , ch ez leq u e l o n a r e ­tro u v é le s d e u x ro u es.

I l a é té é c ro u é A la p r is o n d e S en lis .

Avis des VétérinairesLes q u a n t i té s d e c a rb u ra n t a l­

louées m e n su e lle m e n t a u x v é té r i­n a ire s d e l ’O ise é ta n t d e p lu s e n p lu s ré d u i te s e t à p e in e su tiisa n te s a c tu e lle m e n t p o u r a s s u re r le t r a v a il d ’u n e se m a in e , u n e ré g le m e n ta tio n des v is ite s s 'im p o se , e n ra iso n des d iff ic u lté s c ro is s a n te s d u e s A c e tte ré d u c tio n .

D an s l ’in té r ê t g é n é ra l, il y a u ra i t l ie u d ’o b se rv e r le s in d ic a tio n s s u i­v a n te s :

1* L e s d e m a n d e s d e v is ite s , en d e h o rs d e s c a s d ’u rg e n c e , d e v ro n t ê tre f a ite s av u n t 9 h e u re s (h e u re a lle m a n d e ) , seu le c o n d i t io n p e r ­m e tta n t d ’o rg a n is e r d e s to u rn é e s e t d e r é d u ir e a in s i l a co n so m m atio n d e c a rb u ra n t.

2* Au c o u r s d ’u n e m êm e jo u rn é e , le v é té r in a ire n e d e v ra p a s a v o ir à p a s se r d e u x fo is d a n s la m êm e lo ­c a lité , s a u f le c a s d ’u rg e n c e ré e lle ( te ls q u e c o liq u e s , a c c o u c h e m e n t e t ses s u ite s , a c c id e n t ou m a lad ie g rav e d ’a p p a r i t io n b ru ta le , e tc .) .

Règlement des réquisitiens françaises et anglaisasIïn v ue d ’a p p u re r d é f in itiv e m e n t

les ré q u is it io n s m ili ta ire s f ra n ç a i­ses e t ang la ise s , les p r e s ta ta ire s ay an t d e s ré c la m a tio n s a fo rm u le r , do iv en t le s f a ire v a lo ir a va n t le 15 d écem b re , p a r u n e le t t r e a u M aire q u i les tra n s m e ttra a u S e rv ic e d e r ln te n d a n c e .

I ls p o u r ro n t fo rm u le r d e s d em an ­d es au ssi b ie n p o u r d e s ré q u is it io n s rég u liè re s q u e p o u r ce lle s d o n t le s p ièces a u ra ie n t é té p e rd u e s ou e n ­c o re p o u r les ré q u is it io n s n ’a y a n t p a s d o n n é lie u A u n b o n o u a u n reçu .

Un co m m unic jué d e V ichy n o u s in fo rm e q u e « le s p o in ts d e la c a r te p ro v iso ire d e te x tile s re s te ro n t va­la b le s ju sq u ’A la m ise en v ig u e u r de la c a r te d é fin itiv e . C ette d e rn iè re ne s e r a p a s d is tr ib u é e av a n t p lu ­s ie u r s se m a in e s . L e p u b lic s e r a i n ­fo rm é e n te m p s vo u lu d e la m ise en v ig u e u r d e c e tte c a r te e t d e la d a te A la q u e lle le s p o in ts d e la c a r te p ro v is o ire ce s se ro n t d ’ê tre v a lab les ».

■C’es t-à -d ire — e t c ’est l ’in te rp ré ­ta tio n d u c o m ité d u tex tile — que n o u s s e ro n s c e r ta in e m e n t p rév en u s fo r t A l ’av a n c e d e la d a te A laque lle c e s se ra la v a lid ité d e s p o in ts a c ­tue ls . Il e s t m êm e p ro b a b le q ue lo rsq u e la no u v e lle c a r te s e ra in s ­ti tu é e , v ra ise m b la b le m e n t A fin ja n v ie r , le s a n c ie n s p o in ts non u tilisé s s e ro n t va lab le s e n c o re p o u r u n e p é r io d e d e • c h e v a u c h e m e n t » d o n t la d u ré e s e r a su ffisan te p o u r les u t i l is e r s a n s h â te . L es p o sse s­se u rs d e p o in ts n ’o n t d o n c p a s A s ’in q u ié te r .

RECTIFICATIF

Le charbon pour décembreDans les localités ayant un coef­

ficient de boisement de 0 A 4, le coupon 2 du feuillet b lanc C2 de la ca rte de charbon est valable pour 25 kilos.

Dans les localités ayant un coef­ficient de 6 A 10, les deux coupons 2 du feuillet blanc A et B valent 25 kilos chacun.

Le coupon 1 des différentes ca r­tes reste valable.

U n d é c re t p a ru a u Jo u rn a l O ffi­c ie l d u 8 s e p te m b re 1941 a p ré v u le rè g le m e n t d e la q u e s tio n d e l ’i n ­d e m n ité d e co m b a t. M ais les fo rm u ­le s n é c e s sa ire s n e s o n t p a s en c o re A la d is p o s itio n d es in té re s sé s d a n s tes m a ir ie s .

D’a u tr e p a r i , l ’é tab lis se m e n t d e s l is te s d e to u te s le s fo rm a tio n s a y a n t d r o i t a u x f r a c t io n s d e l ’iu - d e iu n ité fo r fa i ta i re n ’e s t p a s t e r ­m iné .

E n co n sé q u e n c e , u n c o m m u n iq u é o ffic ie l f ix era les m o d a lité s d ’a p p li­ca tio n .

Sportifs, donnez l'exem ple du travail, de l’énergie Joyoum, de la volonté et de la discipline librem ent eonsentie.

Bonneuil-en-Valois

8eoour* National

Nous sommes heureux de consta­te r que le départem ent de l’Oise est l’uh de Cétix, quj, m algré toutes j e s ruinés et ses m isères, a répondu ^vec le plus d 'em pressem ent A l’ap­pel du M arédttd pour les journées de so lidarité I du S ecourt National.

Dans notre.'petitfc v ille particuliè­rem ent, ce rtains ouvriers ont fait p lus que leu r devoir; Je» dons re­cueillis parm i eux sont m ut à leur honneur et ilous lés en félicitons

Page 4: du Maréchal Pétain au Führer Un immense Les Nipp · :'.V.W'V Pli. TAS) (Cliché AFIP' TOUTE LA TERRE.. Après l’Europe, l’Asie et l’Afrique l’Amérique et l’Océanie

mm

FOOTBALL' E8 RE8ULTAT8 DU DIMANCHE

(suite)AlLLY-SUR-NOYE. — f . A -N . ( I )

li. | i . S. Breteuil ( 1 ) . par I à 0 . Match amical conclu à la dernière m inute. Hrotc il se présente A dix tannl* qu'AIlly se trouve renforcé p a r 'lcsm ilita ire s de la C om pagn ie l é lé g r a -nhltiue. llencontre peu Intéressante. U « su r u n terrain transform é en m arécage par su ite des pluies ré -ccntes.

MONTIONY ■— t). S. Breteuil (2) b. A S Maïgnelay. par 4 à 2 En dé­placement à Monti«ny-Malgnelay. les réserves de B reteuil prirent le meil­leur su r leurs cam arades, oprés un matoii où l’a rdeu r des un» el aiilios compensa la technique qui fait défaut dans bien des équipes inférieure».

G S. Ereuis ( t ) b . *A. S . Précy < 1 ) • 8 à 0 . Les leaders du groupe ont confirmé leurs solides qualités- et ont réalisé un score moyen par suite du manque de praticabilité du terrain, en seconde ml- tem ps, ap rès une vio­lente pluie. ^

L'Etoile Sportive Cantlllenne organise un oross do propagande

le 28 décembre, en fo rê t e t surla pelouse du champ de courses

L’Etoile Sporlive Cantilicnnc orga­nise, le 28 décem bre, un oross de uropagando ouvert aux régionaux li­cenciés ou non, su r un parcours trace en forêl e t su r la pelouse du ohamp île course», circuit de 3 kilom ètres uour les cadet». C kilom ètres pour les Juniors, 0 kilom ètres pour le» seniotm

Six cents francs do prix, médailles e t breloques récom penseront le» a th -

'^E U e se déroulera sou» la présidence de M. Simiand, maire de Chantilly, et de M. Luolen Laville, p résident du Dlstrict-Oise F. F. A.

Engagements : 2 francs chez M. Léon Aubertin, président de 1 Etoile Sportive Cantillenne. 4. rue de C.reii, 4 Chantilly.

Poignée de nouvelles♦ La Commission des a rb itre s du

Distrlol-Oise de football se réunira dimanolic prochain, A 9 heu res , hôtel .du" Commerce, & Crell. <

♦ Le Distrlct-O lsc a modifié com ­me su it quelques dates du critérium : Lalgnovllïe (2)-V lller»-R leux (2 ) du 14 rem is au 21 d écem b re ; Grépy (2j-V auoienncs (1) du 21, remie au 28 décembre ; Lacroix (2)-M argny i l ) du 11 janvier, au 25 janvier ; Ghanlilly et Préoy (m inim es) du 11 janvier, ou 18 Janvier. La rencontre Gompiègne (2)-A ttlohy (1 ) du 18 janvier est avancée au 4 janvier.

nappelons que les Soolétés Spor­tive» sont priées d’ad resser dès que possible, nu Comité National des Sports. 45. rue de Clicliy, à Paris, : 9 ' ). les renseignem ents suivants :

1 ) Adresse de leu r Siège social ;2) Leurs couleurs ;3) Le nombre de Ions leur» pra-

liquauts ;4) Lu nom enclature des sports

pratiqués :5 ; L 'Indication, s 'il y n lieu, des

installations sportives dont elles d is­posent en précisant :

a} Duanil il s'agit de terra ins, si h-sdits terrain» com portent des tri­bunes pour recevoir du public et combien de spec ta teu rs , ou s 'ils ne constituent que de sim ples terrains de leux ;

b) Si ces installations sont leur propriété personnelle ou ei elles sont en location.

N'oubliez pas, d 'au tre pa rt, con­formément & la loi du 2G mal 1941 de déclarer avant le 1 " Janvier pro­chain vos installations sportives su r les modèle» de déclarations que volts trouverez dans toutes les mairies.

N o/ L oisir/LES LIVRES

Avant le OoncourlOn parlo beaucoup de Bord du

monde, do G.-F. Landry. C’est le ean- didut des jeunes. * Au milieu de tous les p e tits P roust e t (es petits Bal­zac de ma génération, Landry e s t le seu l romanoler de c lasse », écrivait récem m ent Luolen Comhelle. (C.or- réa ).

UrbanismeCelte belle revue publie lino Inté­

ressan te élude do M. André Vern su r le renouveau de l 'a r t français e t p u ­blie, en les com m entant, les lois in­té ressan t la reconstruction e t l 'é q u i­pem ent du pays. Il indique, en ou tre , ta doctrine du Commissariat à la re ­construction en matière d'urbanism e (le numérA~?2 francs).

Des Radio-Montages en librairie P our la prem ière fois eu France,

les Editions Dcbrcssc annoncent la parution d 'une su ite de radio-m onta­ges de Luc Rérimnnt e t de P ierre Hié- gcl, sous le litre : Puisque vous êtes chez vous 1

Académiciens revenus à Parts d. .bloques de Lacretelle et M .

Georges Lecnmte, de l'Académie française, sonl ren trés A Paris.LE FILM

DocumentairesOn compose, en ce m oment, quan­

tité de docum entaires, racnntc-t-on . la demande excédant l’offre. Les je u ­nes au teu rs e l réalisateurs vont tro u ­ver là le moyen idéal de parfaire leu r apprentissage. Parm i les prem iers que nous ayons eu l'oeeasion de voir, il fau t souligner la qualité de Porce­laines de Sèvres, dont l'excellent « cam eram an » Itobert Le Febvrc est l’au teu r, e t que commente, dans le sty le spirituel et docum enté qui est lo sien, Michel Arnaud, l'un des mieux outillés parmi nos jeunes poètes de l'éc ran . De belles images rapides, un com m entaire d 'un ton ju ste (dit, m al­heureusem ent, par un speaker dont la voix c«t agréable, mai» le débit m o­notone) : il n’en fau t pas plus pour fuire le tou r d 'un lieu ou d un a r t et enohunter le spectateur.LA RADIO

Le secrétaria t général à l'Inform a­tion communique :

Un nouveau poste d ’émission de T.S .F., » La Voix de France -, pand m aintenant ses ondes chaque Jour dans nos p lus lointains terrlto i- ' re s d ’o u tre -m er e t dans tous les pays •lu globe.

Le» Français qui ont des paren ts dans les colonies e t dans les territo i­res é trangers e t qui sont dans Fini possibilité de com m uniquer avec eux. pourront désorm ais Je faire dans lu m esure des possibilités quotidier — d<v« La Voix de France -.

A dresser les m essages familiaux s u r ca rte interzones en 15 mots, adresse et signature comprises, à - La Voix de France - , lladiodifTusion na­tionale, m inistère des Colonies, Vichy.

G uide de la r é p a r t i t io n des produits industriels

L e P ré s id e n t d e la C h am b re de C o m m erce d e B eau v a is e t d e l ’O ise in fo rm e les in d u s tr ie ls e t c o m m e r­ç a n ts d u d é p a r te m e n t q u ’il v ien t de r e c e v o ir d e l ’Offlce N a tio n a l de R é ­p a r t i t io n des p ro d u i ts in d u s tr ie ls , u n c e r ta in n o m b re d ’ex e m p la ire s d u « G u id e de la R é p a rti t io n des p ro d u i ts » p o u r ê t re m is à le u r d isp o s itio n .

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10.000 10.000 2 0 .0 0 0 20 .0 0 040.00040.00040.00040.00040.000

Les num éros suivants gagnen 100.000 francs :

i 96.582 317.924191.481 185.650514.326 450.113933.447 612.596826.628 760.340Gagnent 500.000 francs : 509.253 361.743 221.026Gagnent I million de franc»

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procéda #» exécteloa do te M do > d liw r tr i t H l et d . I o r r t ié du 3 décoabro I N I (Jooraol Officiel do S déeeab re 19*1).

V. »” *■ 3 1 /27 . t m * V . 193* #t d e . bon» « •/. 1934-19*9 do» droad» Béaooom do Chrate» d» for.

C ri obligation» loat «ml»#» ou prix d# 966 fr. 50 p a r 1.000 fr* nominal. |ouluanco du 1- lanrUr 19U. *oH 960 fr. compte taon do llnté- r*l da la périod* I" |anvtar.|- m on 19*1 payé d'aranco.

La *oulle rérultant da la dlH4r«nn# entra la vateur da reprisa de* titre* converti*, comprenant la* tnt*r*U couru» au 1” 1 envier 1942, el le prl* net démlMlon de» nouveaux titra*. *era po rta an a»p*ca* aux Forieur*. Toutefois fuiquaa 1“ Janvier 19«, lot titulaire* do tttre* nornl no tlf, pourront demander la remploi da cette *ouIt* en obligation* S. N. C. F. **/, 1941 nominative» éml»»* aux condttioa* ci-dessus.

Il des principaux Établissements de crédit.

reralent ei / ... mpagnée d

le cas où les porteurs de titras appelés à la conversion désl- obtenir le remboursement. Ils devraient déposer leur demande. >*• .des titres eux-mêmes, entra la 8 et la 20 décembre Indus.

du I” lanvler 1941

/.a n ni lcr concernant rémission iTobUgntlnm S. N. C. F. 4 parait dam le Bulletin des «nnonrr* légales rn date t K m l f , fais r .

Etudes de M' P ierre MICHAUX,

docteur en droit, avoué 18. rue du Chalclller, ft Glermont (Oise)

de M ' Eugène QAZEAU,notaire, 60, rue de la

République, A Senlls

Loi du 23 octobre 1884) VENTE

su r publications Judiciai

D’une Maisonaveo O so n stan ces

e t dépendancessise A SENLIS (Oise) rue de M raux. n” 45

Une MAISON sise A Senlis rue de Mcatix, n° 45. me­naçant ruines, comprenant un corps d'habitation en fa­çade su r la rue. compooé au rez-de-ehaussée d’une salle A manger, trois chambres, cuisine el couloir, au pre­m ier élage Irols chambres.

îjdemenl désignéee | plus n ci-après.

I.'adjudication aura lieu le MARDI 27 JANVIER 1942,à 14 heures, en l'étudo et par le m inistère de M ' Ga- zeau. notaire, a Senlis s e ), commis A ce t efTet.

on fait savoir A tous ceux qu 'il appartiendra qu'en vertu e t en exécution d ’un jugem ent rendu su r requê­te par le tribunal civil do Glermont (O ise). le 10 m ars 1941, enregistré.

Il sera aux requêtes, pour­su ites e t diligences de M. Plcrro Miohaux, avoué, de­m eurant à Glermont (O ise), ag issant en sa qualité d 'ad ­m inistra teur provisoire des bien» de Madame veuve CHERY, née GOMOT, alié­née non interdite Internée A la maison do san té Interdé­partem entale de Glermont (Oise).

Procédé lo mardi vingt- sept janvier 1941 , à 14 heures, en l'é tude e t par le m inistère de M* Gaseau, no­taire A Senlis (O lso), com­mis A ce t effet, & la vente su r publications judlolalres dans les form es p rescrites par la loi, au plus offrant e t dernier enchérisseur de l'Im-

la mais<A gauche de l'habitation

passage couvert aveo deux cham bres dessus. Cour der­rière l'habltalion, dans la­quelle écurie avec deux i-lin m tires nu-dessus, au tre bâtim ent A usage de m aga­sin, passage couvert don­nant accès A une deuxième cour, prem ier étage avec 3 chambre», g ren ie r au -des­sus.

Dans la deuxième droite, \y.-o., buanderie, bû- oher, escalier conduisant Jardin, caveau sou» le Jar­din, dans le fonds de la cour au tre caveau, remise écurie et gren ier au-dessus; su r le cflté gauche ... cour éouric avec grenier au- dessus, poulailler el voltè-

Pétlt jard in en terrasse A droite e t dan» lo fond de la propriété, faisant hache sortan te , auquel on aocède par un escalier de pierre, aveo sortie su r le rem part de l'Escalade.

Le tout tenant par devaitt rue do Mcaux, par der­

rière Madame de BELLE- GARDE, d ’un côté est, LKBRASSEUR, e t par ohp sorlanto au rem part do l'Escalade e t d 'a u tre cflté A Mademoiselle G érard, el ca­dastré sootlon 11, n* 870p, 872p. 813p e t 874.Mise à prix : 1 .000 franoa

La présen te Insertion re ­présente A la fois l'insertion légale prévue par l'article 960 du code de procédure civile et l'in»erlion sommai­re prévue par l'artic le 4 du décret du 29 novembre 1939 et p rescrite par ordonnance de M. le P résident du Tri- h nal civil de Glermont (Oi­s e ,. du 10 novembre 1941 enregistrée.

! En conséquence dans le mois qui suivra la présente Insertion, to u t intéressé ap ­partenant A l'uno des caté­gories visées A l'artic le i " du décret du 1 " septem bre 1939 et A l’égard duquel il ne serait pas déjA intervenu une ordonnance levant la suspension des délais, pour­ra form er opposition m oti­vée A In levée de celle »us- peiislon par sim ple le ttre re- coniiiiandée. adressée A M. le Greffier en Glief d u T ribu­nal civil de prem ière instan­ce séant A Glerm ont (O ise).

2* Loi du 16 novembre 1940. 1

Gonforinément aux dispo­sitions de la loi du 16 no­vembre 1940, les personnes désirant -porter des enchères e t »c rendre adjudicataires devront au préalable obte­n ir autorisation de M. le P réfet de l'O ise el pourront s 'ad resser A oet effet à M* Gazeau, notaire, au plus tard 15 jours avant la vente.

Fait e t rédigé par l ’avoué poursuivant soussigné.

A Clermont (O ise), le 3 décem bre 1941.

Signé : MICHAUX, e t enregistré.

S’ad resser p ou r les ren ­seignem ents :

A M* MICHAUX, avoué, poursuivant la venlc ;

Et A M* GAZEAU, notaire, vendeur el rédac teu r e t dé­positaire du cahier des char­ge».

Elude de Mr Camille PEOHEhuissier & Noyon

VENTE VOLONTAIREaux enchères publique*

A NOYON en l’éludn de M ' Camille

Pflohe, huissier, cours Druon.

LE MEROREDI24 DEOEMBRE 1941 à 1 4 heures

FONDS DE COMMERCEDE DEBIT B

ET RESTAURANT exploité à NOYON

place Arlstide-Briand, n* dénommé :

* CAFE' DU THEATREet com prenant :

La clientèle, le nom com­mercial, l’enBelgno, l’acha­landage, la lloence n* 1.

Lo m atériel servant A son exploitation.

Le dro it au bal.' des lieux où II e s t exploité e t venant à expiration lo 1” novem­b re 1953, m oyennant un loyer annuol do 2.800 franoa, plus oharges. (

Les am ateurs pourront prendre connaissance du ohiffre d 'affaires en l ’étude de l'hu issicr-vendeur.

Entrée en jouissance :1 " Janvier 1942

Faoultè de tra ite r avant l'adjudication

S’adresser, p ou r visiter s u r place, e t p ou r tous ren saignem ents e t tra ito r : i. M* Camille PECHE, huissier A Noyon. 2 bis, cours Druon. Tél. 175. 4825

Etude de M ' 8ABATIER,huissier A Crell

Vente MobdièreA N ogent-sur-Oise

34 bis, rue de Linncourt Le DIMANOHE 1 4 DE­

CEMBRE «941, à I I g o u ­res, par le m inistère if™M® Sahalier.

Désignation sommaire Tables, chaises, huffet,

ohambre A coucher comjdè- to, secrétaire dessus ippr- bre , grande arm oire pende­rie , coiffeuse, lit fer, m alo­ins, édredon, 3 pneus u sa­gé» 2 de 30x5 e t 1 de 730x 130, vaisselles, huilerie de cuisine, marmite, cassero­les. lessiveuses, nombreux petit outillage, balance avec poids fonte et cuivre, force 15 kilos.

Voiture automobile Ma­lbis 15 CV. très bon éta t.

P ostes T.R.F., accus et haut parleur, 2 bidons A pé­trole 50 lilrc», bidons huile 20 lilrcs, boite A lait 10 litres, bonbonne, phonos e t disques, bouteilles, porte- bouteilles e t de très nom­breux au tres objets.

Conditions ordinaires Au com ptant

4808

Elude de M' GAZEAU notaire A Senlis

PREMIERE IN8ERTION

Suivant p rocès - verbal d 'adjudloation dressé par M» Gazeau, no taire A Senlis, le 29 novembre 1941, enreg is­tré A Senlis, le 8 décem bre 1941, folio 72, case 565,

Madamé Yvonne-Rose JO ­SEPH, épouse do M onsieur Jèan-A dolphe FERNAND DE- NIMAL, dem eurant A-Crell, 7, avonue Julee-U hry, s 'e s t ren- duo acquéreu r A titre de II- oltatlon d ’un

FONDA DE COMMERCE«te Librairie - Papeterie

exploité A Crell, avenue Ju - les-U hry, n® 7, dépendant do la com m unauté ayant ojttaté en tra e lle e t M onsieur Raymond Poulain, son époux.

Les oppositions, s ’il y a lieu, son t reçues Jusqu 'au vingtièm e Jo u r ap rès la se ­conde publication, A Senlis en l’é tude do M» Gaseau notaire.

P our -p fù n W r, l„ ,: GAZEAU.

4881

Le MARDI 23 DECEM- IE 1941, A 14 heures, A lagendarm erie de Senlis,

Vente aux enohères

d’une. MOTOOYOLETTE

T E R R O t 7 CV (aveo slde- o n r), réform ée, en trè s bon é ta t d’entrellen, pourvue de pneumatiques.Au com ptant, 1 2 % en eus

Enlèvement aux risques e t frais do l'adjudioataire. La vento est faite -sans garantie i t les adjudicataires ne pour­ront exercer auoun recours oontre l'Administration des Domalnos, pour quelque oau-

quo co soit.Lo Receveur oontrfllour prlnolpal des Domaines,

BOURDIER.4833

Propriétaires de CAMIONSS U R BANDAGES

BASSOT A BONVILLAINS. A. R. L. Capital B0M 00 fr#

'61, ru e Gambetta C R E I L -R. C Senlis 11.1U

peuvent vous livrer et voua poser des bandages agréés de'.toutea dimensions

l’obligation o k f p » m

fouant*. i 4 m êqfj.

nous règter dès pr* U tlon 4# m fa c tu re .

O ulrc les clauses e t con­ditions du cah ier des ohar­ges, rédigé par M* Gazeau, nnlalro. e t par lui déposé on son étude où chacun peut en prendre connaissance, l'immeuble nus désigné sera mis en vente e t ad jugé sur la mise A prix sus-lndlquée, fixée par le Jugem ont du T ribunal civil de Clermont du 19 m ars 1941 sus-énfln-

Mlse A prix

- Faculté pour l’adjudjoa- talro do reprendre le* m a r­chandises au prix de f to - tu res.

Facilité p ou r faire trois cham bres d’hétel.

AVIS IMPORTANTS I* Décret du 29 novembre

Greffe de la Justice de Paix) du oanton de .OREIL

Elude de M' Jean LOIRavoué A Senlis,'lie de la République

Le 8AMEDI 20 DEOEM­BRE 1941, A 10 heures, A l'HApilal Général, il sera procédé, par M. le Maire de Senlis, assisté de deux m em bres de la Commission adm inistrative, e t en pré­sence du Receveur do l'Hô­pital e t de M. II. ODENT. architecte, A l'adjudication des travaux d 'en tre tien pour l’année 1942.

Cautionnement :1* T errasse, maçonnerie,

carrelage : 500 francs.2* Couver! lire el zingage :

500 francs.3* Plom berie : 500 fr.4“ Serrurerie, grillage :

500 francs.5° Charpente, menuise­

rie, pnrqucingc. treillages : 500 francs.

6* Fum isterie, tfllcric e t m arbrerie : 500 francs.

7* Electricité : 500 fr.8* Peinture, vitrerie, ten ­

tu re : 500 francs.L 'en trepreneur se ra sou -

A tou tes les oharges, I

après déeès, A CREIL, plaee C arnet, le 8AMEDI 20 DEOEMBF1E, M , . I, I I hcM-.'k, .lr. rn .u - s , n|il, m l]n|c du !:i bles e t objets mobiliers. j„ iibq 1941, enregistré, innsullcr les affiches. Au Kn, r„ . M„damo .Inlienne-

oomptant. Finis ordinaires. Mari(, . | (0„ |se COILLOT, 48i 2 vouve en prem ières noces de

Monsieur Gaston - Henri - PREMIERE INSERTION George» HUBIER, épouse en

secondes noocs de Monsieur MUZIO Bené-Josopli-Cons-

Suivnnl acte sou» signa- Inntin, aveo lequel elle de- tu rcs privées en date du meure de dro it A SENLIS, t " décembre 1941, enrcgls- 10. rue du Pnlts-Thiphalne, Iré A Crell, le 3 dénombre mais autorisée A résider el 1941, folio 100, case 13, résidant séparém ent chez ses M onsieur RROSSARD Jean - pnrenls, 44, place de h Baptiste, doiqiollié A Ghan- llallc. tilly, rue d ’Aumale, n vendu Et : M onsieur MUZIO Re- A Madame DESSEAUX Clau- né-.Ioscpli-Constantin, adju- \dlne, domiciliée A Chantilly, dnnl-ohcf au 4* Spahis Ma- 66, rue du Connélablo, le roenins, dem eurant A SEN- fonds do commerce d’a rtl- LIS, 10, rue du Pults-Ti- oies de Paris, exploité A phainc (actuellem ent en re- Chnnlilly, 66, rue . du C o n - ' tra ite ), o i-devant e t aotuel- nétnhle. j lement sans domicile, ni ré-

l /e n tré e en jouissance a sidenoc connus en France été fixée au 15 décem bre ' (procès-verbal de pcrqulsl- 1941. Le» oppositions, s ’il y , lion de M* Lenoir, huissier a lieu, devront ê tre , faites A Senlis, en date du 4 Juin dans les vingt jo u rs suivant 11941, en reg is tré ), la seonndo insertion, nu siè- i 11 ap p ert : gc du fonds de commerce.* Que le divorce a été pro-

Signé : Mme DESSEAUX, nonoé d 'en lrc lesdlts époux 4818 , MUZIO-COILLOT, A la re­

quête e t au profit de Mada­me MUZIO.

Pour ex trait publié con­formément A l'artic le 247 du Code Civil, en v ertu d ’une ordonnance de M. le P rési­dent du Tribunal civil dè Senlis, en date du 6 décem ­bre 1941, enregistrée, pour faire courir les délais d'op- position A l’égard de Mon­sieur MUZIO, ledit jugement n’ayant pu ê tre signifié A sa personne.

(Signé) : LOIR et enregistré.

4822

■ Conseil d'Admlnistra- llou du Foyer dès Arts, des L e ttres et des Sciences pré­cise A Imites fins u tiles que l'Assemblée générale ex­traordinaire de ses Action­naires so tiendra au siège s o ­cial <le la Soolété, A Qou- vinux, rue Hurat-M abieu,

0 , h 14 heures, le lundi 29 décem bre 1941.

CE88ION DE FOND8

Suivant contrat reçu par M ' Robert Boilet, notaire A Ponl-Sninlc-M axence, le 22 novembre 1941, enregistré A Pont-Sainte-M axcnce, le 25 novembre 1941, folio 25, case 126,

M onsieur Roger - Raoul PANNIER, chef de service oommercial, cl Madame Charlotte - Vlctorinc LE- GRAND, son épouse, demeu­ran t ensem ble A Pont-Snln- le-Maxenoe, rue de l ’Ile, n® 19,

Ont cédé A Mademoiselle M arthe-Julie PRINCE, m er­cière, dem eurant A Pnnt- Snintc-Mnxonoo,

Le fonds de commerce de Jouets, artic les de Paris, parfum erie e t papeterie, ex­ploité A Pont-Salnte-M nxen-

Charles-Lescot.

jouissance nu 1" jnn-

I.'en trée en ayant é té fixée vier 1942.

L’inscrlinn au Bulletin officiel des cessions de fonds de commerce a paru le décem bre 1941.

Les oppositions, s ’il y Hou. se ron t reçues dans les vingt Jours qui suivront la présente insertion, A Pont- Sainte-M axcnce. en l’étude

« - -« h h u u — sjr i T 1-P our seconde insertion.aies du cahier des charges

imposées aux en trepreneurs des travaux communaux, d ressé par M. lo P ré fe t de l’Oise, le 9 novembre 1923, ainsi qu 'au enhier des ohar­ges particulières annexé. Nul ne sera admis A con­courir s 'il n’e s t Français e t s 'il n 'a les qualités requi­ses pour en treprendre les travaux et en gnranlfr li parfaite exécution.

P rocédure d 'adjudication l.c samedi 20 décembre,

avant 10 heure», les sou­missionnaires déposeront su r le bureau de la Commis­sion. leur soumission sous pli cacheté.

Les soumissions seront nsuile décachetées et pro-

cès-verbal de la séanoc sc- rircsAé dans la forme ha­

bituelle.lalifs A l’a d ­

judication seront payés iplanl par l’adjndioalnl- e rs frais ne seront, nu­que ceux d 'affiches, Af­

fichage. timbres, en reg is tre ­ment. copie de» devis, ca ­hier des chnrgcs e t au tres pièces du marché.

m arché sont déposées A l’HApilal général el chez M. ODENT, a rchitecte, où tou te per­sonne peu t en prendre con­naissance tous los jo u rs , di­m anches e t fê les exceptés.

Senlis, leLe Maire,

Président de la Commission

Administrative,Luolen CIIASTAING.

Modèle de soumission

.le soussigné (nom. p ré ­nom, domicile) ap rès avoir p ris connaissance du cahier des charges, concernant les travaux d 'en tretien do l’HÛ- pilal Général pour l'année 1942, m'nhligo A exécuter nés travaux, m oyennant un rabais de s u r lasérie des prix éditée p a r la •■inniété Centrale des Archi­tectes (édition 1937) avec 'application des dernier»

coefficients parus au mo­ment de l'exéoutlon des t r a ­vaux e t •A rem plir les 'co n d i­tions du cah ier des oharges.

Senlis. le(S ignature)

4810

Robert BOILET.

Etude do M ' R. BARELLAnotaire A Verheric

Tél. 47

DEUXIEME IN8ERTION

Suivant, contrat reçu par M* Barclla, le 17 novembre 1941, enreg istré A P ont, le 2 4 novembre 1941, f" case 1518, M. Gcorgcs-Pnut MAGNIER. demeurant A Ver­heric, n vendu A Mme José­phine - Chariot le FOUSSET, sans profession, vouvi M. Emilien Joneourl. m ourant actuellem ent dans le fonds vendu :

TOUS LES ELEMENT8du Fonds de Cqmmerce

de M archand de VinsHôtelier - Restaurateur

exploité A Verberie. rue dPêcherie, n* 24.E ntrée en jouissance : |,

novembre 1941.L'inserlinn

officiel de» _dons de fonds de cnmmcr- ie n été faite dans le numé- o do 6 décembre 1941.

Oppositions reçues dans les vingt jo u rs «le la p résen­te insertion en l’é tude de M* Barelln, notaire, où domi­cile e s t élu.

P o u r deuxième Insertion, 4758 BARELLA

bulletin

Elude de M ' Noël ROUXhuissier

A Nanteuil-le-llnudouin

VENTE.par adjudication publique

e t volontairepar su ite de départ

à ERMENONVILLE, rue du Prince-Radziwlll

Le DIMANCHE 14 DE­OEMBRE, A 14 heures (heu­re légale), de différents meubles e t ob jets mobiliers.

Requête de M. le lieute­nant-colonel GAQUIERE.

P our désignation, consul­te r les affiches e t pour tous renseignem ents, s 'ad resser A M® ROUX, huissier. 4817

Elude de M ' NUQUES notaire A Meilo

A VENDREpar adjudication

Le SAMEDI 17 JANVIER1942, à 14 heures, ^ la mai­rie do MONTAT AIRE, p a r le m inistère de M® Nugucs, no­taire, t

IMMEUBLESà MONTATAIRE

Maison, rue Voltaire,

Maison, rue des Ecoles, * 35 e l 35 bis.Maison, rue des Chalets. P ropriété de rapport, rue

de lu République, n® 37.Terrain, rue des Ecoles,

d 'une contenance de 684 m2. Lavoir, lleudit le Prieuré. El différentes parcelles, de

terre e t bois.Autorisation préfectorale cessaire pour enchérir. Requête des consorts

NAZE.■ tous renseignem ents

'«dresser A M® NUGI1ES, notaire A Molln. tél. 85.

4816

OAFE gare, cham bres,km. Paris, en géranoe avec promesse de vente, sans ouulinnnement, si sérieux et capable, affaire A rem onter, libre.

Voir BATTEMBERG. 9. c Alphonsc-Roussel,

Beau mont-Bur-Olse, té l . 46.4778

Etude de I notaire A Chambly

A VENDRE . .A l’am iable

M A I S O NA PERSAN (B.-et-O .)

10, rue Carnot 7 pièooa d’habitation aveo

dépendances, cour, jardin plnnté, eau s u r évier, éleo- trloité.

A M® Fabre,4819

Etude de M* DEDIEUnotaire A Lassigny (Oise)

ADJUDIOATION8 A LA88IQNY

chez Mme Al. MOUTIEZ LE DIMANCHE

21 DEOEMBRE 1941 A 1B heures

Mobiliere t

LE MEROREDI24 DEOEMBRE 1941

à 1B heure*

M A I S O N4 pièces e t dépendances

su r 400 m ètres4827

LA L IA I80Nse charge des Insertions au Bulletin officiel des ventes e t cessions de fonds de commerce.

Demandes d ’emploisMlle BOURIN, 12, rue

Lcfrano, Noyon, demande dans institution oathollque, place surveillante. Aooepte- ra it responsabilité d’une lin­gerie e t s ’occuperait jeunes enfants auprès desquels elle a bien réussi pendant sep t années. 4823

DiversM. André Desprez, marchand de porcs, S, rue de ta Répu­blique, A Senlls, p révient la clientèle qu’il tien t A sa d is­position des poroelets de 15 A 40 kilos. Téléph. 0.55 A Senlls. 47*7

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Page 4 La Uatem