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The magazine for canadian drummers and percussionists Le magazine des batteurs et percussionnistes canadiens FREE GRATUIT VOL 24 N O 6 DEC 2012 JAN 2013 Jeff SALEM

Drums Etc [v24-n6] December 2012 / January 2013

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Cover: Jeff Salem / Theme: Sticks (please note: following the 20th anniversary of our Montréal Drum Fest, we skipped November altogether this year. see editorial in this issue for details)

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The magazine for canadian drummers and percussionistsLe magazine des batteurs et percussionnistes canadiens

freegratuit

VOL 24 No 6

dec 2012jan 2013

Jeff SALEM

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Franck Camus

David Cronkite

Aaron Edgar

Marc-André Mongrain

Edito + Agenda

Montréal Drum Fest 2012

New Products

Drum Stick Selection:Four Factors You May Not Have Considered

Steve Caron’s Story

Perception of Time or Technique?

Start With a Stick

Volume 24, No. 6December 2012 — January 2013 /

décembre 2012 — janvier 2013

Editor in Chief / Rédacteur en chefRalph Angelillo

[email protected]

Managing Editor / Coordonnatrice à la rédaction

Sofi [email protected]

Editorial Assistant / Assistant à la rédaction

Tara Wittet Manko

Contributing Writers / JournalistesJim Angelillo, Ralph Angelillo,

Franck Camus, David Cronkite, Aaron Edgar, Marc-André Mongrain

Translation / TraductionJim Angelillo, Geneviève Hébert

Layout / Mise en pageKarine Wolfe, Janam Publications Inc.

Cover Photo / Photo du couvertNeal Burstyn (www.ntbcreative.com)

Soon! / Bientôt!

www.drumsetc.ca

Distribution [email protected]

Advertising / PublicitéRalph Angelillo (Founder/fondateur 1989)[888/450] 928-1726 / [email protected]

Publisher / ÉditeurSerge Gamache

[866] 834-4257 / [450] [email protected]

Printer / ImprimeurNorecob

© Copyright 2012

Drums Etc is published 5 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 13 000 copies in 380 distribution

points (circulation certified by Canada Post).

Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235

Return Address / Adresse de retour: MUZIK ETC / DRUMS ETC

753 rue Ste-Hélène, Longueuil (QC) J4K 3R5 CanadaFax: (450) 670-8683

Drums Etc est publié 5 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 13 000

copies dans 380 points de distribution (circulation certifiée par Postes Canada).

Nouveaux produits

La sélection de baguettes:quatre facteurs que vous n’avez peut-être pas considérés

L’histoire de Steve Caron

La perception du temps ou la technique?

À commencer par la baguette

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8 jeff salemBy/Par: T. Bruce Wittet

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Some of you will remember our first edition of Drums Etc, the January/February 1997 issue with Rick Gratton as our first cover story. From day one, our mission was to promote Canadian drummers and percussionists from coast to coast.For many years, we’ve combined Drums Etc and Muzik Etc, with back to back covers, creating a magazine for all Canadian musicians. Well, good news for drummers: starting with the February/March 2013 issue, Drums Etc will be published as a dynamic drum magazine on its own once again! Over the years, the Montréal Drum Fest/Drums Etc duo has proven to be a great combination to promote drumming in Canada.

New BloodWelcome our new Editor-in-Chief, Winnipeg’s Aaron Edgar, and Montréal’s Franck Camus who will assist Aaron in bringing you all of the latest tendencies in the Canadian drumming world. Sofi Gamache will be ever-present as managing editor, coordinating the many collaborators in this vast Country of ours. A great task on its own, I might add! And finally, Jeff Knowles will be joining me on the sales team.We welcome your ideas in making Drums Etc a better publication. From our team, we wish you a Happy and Prosperous New Year for 2013.

Canada’s Drum Magazine: Important Changes

Le magazine de batterie du Canada: changements importants

Ralph AngelilloDrums Etc Représentant des ventes senior

Montréal Drum Fest Directeur de la programmation

Ralph AngelilloDrums Etc Senior Account Manager

Montréal Drum Fest Programme Director

Certains parmi vous se rappelleront notre première édition de Drums Etc, soit le numéro janvier/février 1997 avec Rick Gratton en couverture. Dès la première journée, notre mission a été de faire la promotion des batteurs et des percussionnistes canadiens, d’un océan à l’autre.Pendant des années, nous avons combiné Drums Etc et Muzik Etc, dos à dos, créant un magazine pour tous les musiciens canadiens. Eh bien, il y a de bonnes nouvelles pour les batteurs! Drums Etc sera publié séparément, comme magazine de batterie à part entière, à partir du numéro février/mars 2013! Au fil des ans, le duo Drum Fest de Montréal Drum Fest/Drums Etc s’est avéré une puissante combinaison pour faire la promotion de la batterie au Canada.

Du sang fraisSouhaitez la bienvenue à notre nouveau rédacteur en chef Aaron Edgar, de Winnipeg; Franck Camus, de Montréal, assistera Aaron afin de vous faire connaître toutes les nouvelles tendances dans le monde de la batterie au Canada. Sofi Gamache demeurera une présence indispensable en tant que directrice de la rédaction, coordonnant les nombreux collaborateurs du magazine partout au pays… une tâche plus qu’essentielle! Enfin, Jeff Knowles se joindra à moi dans l’équipe des ventes.N’hésitez pas à nous faire part de vos idées afin de faire de Drums Etc une meilleure publication. De toute l’équipe, nous vous souhaitons une année 2013 heureuse et prospère.

edito agendaNAMM SHOW 2013Anaheim, CAJanuary 24-27 / 24 au 27 janvier 20131-800-767-6266

www.namm.org/thenammshow

MIDEM 2013Cannes, FRJanuary 26-29 / 26 au 29 janvier 2013www.midem.com

CANADIAN MUSIC WEEK 2013Toronto, ONMarch 20-24 / 20 au 24 mars 2013(905) 858-4747www.cmw.net

MUSIKMESSE 2013Frankfurt, GermanyApril 10-13 / 10 au 13 avril 2013www.messefrankfurt.com

NXNE 2013Toronto, ONJune 10 - 16 / 10 au 16 juin 2013(416) 863-6963www.nxne.com

MONTRÉAL DRUM FEST 2013Montréal, QC October 26-27/26 - 27octobre 2012www.montrealdrumfest.com

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Montréal Drum Fest 2012Audience celebrates the 20th anniversary edition with incredible artists, sponsors and festival team!

On October 20-21, the Montréal Drum Fest produced one of its most memorable weekends in years, presenting a super line-up of artists from around the globe! Smiles lit up the Pierre-Mercure Hall in downtown Montréal as crowd favourites gave some of their best performances incorporating different styles of drumming and percussion. Many drummers played with bands which added musicality to the stage. And adding to the excitement, the Roland V-Drum contest final presented three great young drummers and presented a special guest performer, Tony Royster Jr. The Yamaha ‘Rising Star’ Showcase proved to be an important part of the festival, presenting 5 of the best student drummers from Québec colleges.Here are some of the photos shot on this 20th anniversary by Jim Angelillo. Because of the lack of space in this issue, please check out our web site for more photos: www.montrealdrumfest.com.The Montréal Drum Fest team would like to thank the many sponsors (see logos), and the Montréal Drum Shops (Archambault, Italmélodie & Steve’s Music Store) for their precious support. Without them, it would be impossible to present such a great event!

Les 20 et 21 octobre derniers, le Drum Fest de Montréal a présenté l’une de ses fins de semaine les plus mémorables depuis des années, présentant une superbe sélection d’artistes venant de partout dans le monde! Au centre-ville de Montréal, dans une Salle Pierre-Mercure remplie d’un public joyeux, les artistes ont offert d’excellentes performances, démontrant différents styles de jeu à la batterie et aux percussions. Plusieurs batteurs étaient accompagnés de musiciens, ce qui ajoutait beaucoup de musicalité au spectacle. La finale du concours Roland V-Drum nous a présenté trois superbes jeunes batteurs et un invité spécial, Tony Royster Jr. La présentation des « étoiles montantes » Yamaha s’est avérée une partie importante du festival, offrant à 5 des meilleurs étudiants des collèges du Québec de démontrer leur talent.Voici une sélection de photos du 20e anniversaire prises par Jim Angelillo. À cause du manque d’espace dans ce numéro, veuillez vous rendre sur notre site Web pour voir plus de photos : www.montrealdrumfest.com.Le Drum Fest de Montréal aimerait remercier les nombreux commanditaires (voir les logos) et les boutiques de batterie montréalaises (Archambault, Italmélodie & Steve’s) pour leur appui précieux. Sans eux, il serait impossible pour nous de présenter un événement si important!

Keith

Carlock

Magella

CormierStanton

MooreJoel

Rosenblatt

Joey

HerediaTony

Royster Jr

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Audience celebrates the 20th anniversary edition with incredible artists, sponsors and festival team!

Drum Fest de Montréal 2012 Le public a célébré le 20e anniversaire du festival avec des artistes, des commanditaires et une équipe extraordinaires!

Horacio ‘El Negro’

HernandezDave

Weckl

Damien

Schmitt

Gergo

BorlaiEric

BoudreaultRichard

IrwinMagella

CormierBrad

Parks

Pedrito

MartinezDrumbassadors

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coverstoryen couverture

Living, Breathing, Communicating Rhythmic Know How

“I feel that I deliver successfully largely due to years

of playing. I have an interest based on an affinity for

music, for rhythm—it’s not something you just jump into

to make cash.”

It has been a particularly rousing drum circle tonight in Dallas for facilitator Jeff Salem and his audience. Everybody is leaving the room with a smile. Each has experienced something deep.

A savvy drummer whose tracks you’ve heard on Canadian Idol, among other national credits, Salem has worked hard to get to know rhythms, play them, and disseminate them in a way both drummers and civilians understand.

Tonight he justifiably happy. Tomorrow will be a special day for those whose day job requires beating rhythms into a PC. For a precious few others, there will be greater changes. Their lives will change as a result of the rhythms of tonight.

On their way to the parking lot, participants approach Jeff gratefully, some less shy than they were entering the room. They give him the thumbs-up and that’s the motion, and the notion, that’s kept Jeff going for 20 years.

Tonight one guy hangs back until his peers are out of earshot. He’s been moved for a different reason. He’s got to talk to Jeff Salem.

“I want to get into this drum circle facilitator thing,” he confides. “I know drums pretty well and I think I can make a lot of money.” Jeff, who sweats the details in order to nurture drummers of all ages, gets a little hot under the collar but holds his tongue. He’s heard this sort of thing before and he knows that it takes more than a drum hobbyist and dancing dollar signs to mobilize individuals and groups in service of the pulse. It takes a great drummer mixed with a percussionist conversant in all world rhythms combined with a preacher of evangelical proportions — and a specialist in collective behavior. That’s a healthy set of requirements and it doesn’t necessarily pay big bucks.

Jeff’s cools down a little. Would that the triple-threat spices he concocts using all-natural ingredients would let you off so quickly. As I discovered with even the meekest of the three bottles, it’ll pervade your food, turn your mouth into a cauldron, and clean the dishes in one fell swoop.

He facilitates, he burns, he speaks of the globe. The man has washed ashore on Easter Island and felt the earth rumble underneath those statues. As you will see, his ship has docked in ports afar where he’s disembarked and investigated local cultures—including the food!

You can understand his wariness when he hears about someone seeking to capitalize on drum circles and Jeff’s other educational/recreational initiatives. “There are people out there doing it for the wrong reasons”, Jeff says. “They think it’s easy to do. I feel that I deliver successfully largely due to years of playing. I have an interest based on an affinity for music, for rhythm—it’s not something you just jump into to make cash.

“I think touring in North America with Fist, and in Europe with another band, helped me think beyond the local scene,” he continues. “Often when doing clinics it’s the remote areas. I did a clinic in Rimouski, Quebec. That was a learning experience. I had a vision of 15 people showing up. Turned out it was a huge theater with my name huge on the marquee and half the town, not just musicians, in attendance!”

Global is putting it mildly, says Jeff on reflection: “Drumming for me has been an ongoing growth and a journey to over 70 countries. I’ve done arena shows with my hair down to my waste in past and I’ve done school kindergartens. And on the flip side drumming, there’s a memorable retirement home where I met my friend Winfred—drumming at age 109!”

Jeff’s encircled the globe learning how people feel rhythms. Riding the high seas on a cruise ship gig helped enormously. Jeff recalls a special circumstance circa 1990: “I was on a boat that had a weekly stop in Cozumel. A great Cuban band played a regular gig in town. The band would let other musicians sit it. I recalled playing a mambo on kit and somebody else got a pair of clavés. Within the first 30 seconds he was playing the wrong clavé: It was supposed to be a 2:3 son clavé but he was playing 3:2. The Cuban singer crossed his arms with a big X indicating the guy had crossed the clavé, a no-no. Later on, I asked how to learn what clavé to use. He told me you learn by listening and studying Cuban music,

Jeff Salem

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Vivre, respirer et transmettre le rythme

«J’ai un intérêt pour ce que je fais et j’entretiens un rapport particulier avec la musique et le rythme. Ce n’est pas un truc que l’on fait dans le but unique de faire de l’argent.»

C’était un atelier de percussion particulièrement entraînant ce soir-là, à Dallas, pour le facilitateur Jeff Salem et son assistance. Tout le monde est sorti de la salle avec le sourire aux lèvres puisqu’ils avaient tous vécu quelque chose de puissant.

Ce batteur, que vous aurez notamment entendu sur les enregistrements de Canadian Idol, a travaillé dur pour apprendre les rythmes, pour les jouer et pour les transmettre de façon intelligible à la fois aux batteurs et au citoyen commun.

Ce soir, il est heureux, à juste titre. La journée de demain sera toute spéciale pour les gens qui retournent au bureau taper le rythme sur leur clavier. Pour une poignée d’entre eux, les changements seront plus grands. Leurs vies seront transformées par les rythmes de ce soir.

En route vers le stationnement, les participants, plein de gratitude, approchent Jeff, certains d’entre eux laissant de côté la gêne qu’ils avaient en entrant dans la salle. Ils lui lèvent le pouce en signe d’appréciation. C’est à ce genre de geste que Jeff carbure depuis 20 ans.

Ce soir-là, un gars reste derrière jusqu’à ce que ses pairs soient hors de portée de voix. Il a été touché d’une autre façon. Il sent qu’il doit parler à Jeff.

« J’aimerais donner des ateliers de percussion comme vous le faites, » confie-t-il. « Je me débrouille bien à la batterie et aux percussions et je pense que je pourrais faire beaucoup d’argent avec ça. » Jeff, qui revoit chaque détail afin de pouvoir alimenter des batteurs de tous les âges, sent la colère lui monter aux oreilles, mais il retient sa langue. Celle-là, il l’a déjà entendu et il sait que ça prend plus qu’un batteur occasionnel et quelques signes de piastres qui dansent pour mobiliser des individus et des groupes autour du rythme. Il faut être à la fois un grand batteur qui s’y connaît en percussion de tous les genres, un prédicateur de proportion évangéliste et un spécialiste des comportements collectifs. Voilà qui n’est pas anodin comme profil et l’emploi ne rapporte pas des millions.

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which is what I did. Ten years later, I stopped in Cozumel at the same club and sat in. We played a guaguanco tune and there was a foot cowbell. I played a 3:2 rumba clavé on it and everybody in the group smiled back at me.”

For Jeff Salem drumming is about playing music authentically and communicating sincerely. Drums, he tells people, are musical instruments, not fitness machines at the gym. “There’s nothing wrong,” he says, “with setting a goal to have fast feet—but first you need fundamentals. I mean, I’m always working on chops but these days I find myself more involved in learning songs that I’m going to be playing live; or getting comfortable with some new style. I’m always prioritizing learning things that will make me hireable.”

How does Jeff teach that to students inundated with demands to play blast beats? He responds, “The problem is that students want quick results. They don’t have the patience to practice slowly. So I try to draw examples they may recognize from outside drumming. For example I have a student who plays amazing double-bass but who needs to work on dynamics and hand technique. He is a big hockey fan so I tell him, ‘You play drums like a professional hockey skater; I need to change your flow to be like an Olympic figure skater’. I get him thinking about playing gracefully.

“Also, students who want to play jazz standards at 320 bpm must put in the necessary time on exercises, learning the free stroke, Moeller strokes, and finger control. Often they choke up on the stick and try and burn on the ride cymbal cymbal but it falls apart. I tell them it’s like driving a vehicle with 5 speeds. In a local residential area you can stay in 2nd or 3rd gear. Get out on the highway in 3rd gear, though, and you kill the engine!”

It’s one thing to instruct students blessed with able bodies and sound minds. Jeff is a specialist at working with physically, mentally, and emotionally challenged students. “I’ve worked with kids with Down Syndrome, who have been told they’ll never play drums. Give me a few months and I will have them all drumming with confidence. I once had a girl with no arms take a class with me. I set up a snare so a pedal could hit it and had grooving, on snare and kick, to the track “Billie Jean”. You should have seen the look on her face!”

Salem Initiatives

Significant activities include a solid relationship with smooth jazz artist Rob Tardik, with whom he’s recorded. www.robtardik.com

Then there’s his maze of interactive drum circles and percussion workshops held at schools, corporate headquarters, and retirement homes. www.drumsinu.co

“This dovetails into the work I’m doing with Roland Canada,” Jeff adds. “I’m using the Hand Sonic as well as V-Drums in electronic drum circles.

“I founded the group Enviro Drum. We play to schools and corporations and create an awareness of the importance of recycling.” www.envirodrum.org

You’ve seen Jeff Salem’s books. He’s an acclaimed writer who can cite two books published by Hudson Music: Messin Wid Da Bull and A Rhythmic Twist. Jeff is excited a recent collaboration with Matt McFarland, The Kit: A Modern Drum set Curriculum, which implements performance and testing standards based on the 9-levels, and color system, of the martial arts. In Salem’s private practice, Jeff’s found it useful and motivational. Incidentally, if you take lessons with Jeff, you get to see yourself on video and take home a DVD. Might as well get a glimpse of what audiences see. www.drumkitmethod.com

Jeff’s also a blogger for Canadian Musician magazine and a member of the Modern Drummer magazine educational team. www.salemdrum.com

Gear makes it all happen, in a very real sense. “The most common question asked by students,” Jeff says, “is how they can get endorsements and free gear. If free gear is the first thing you are thinking about then please don’t contact anybody. The gear that you use and believe in are the companies you should approach!” Jeff endorses Yamaha drums, Sabian cymbals, Vic Firth drumsticks, Evans heads, LP percussion, Kick Port for bass drums, and Roland electronics.

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Jeff se calme un peu. Qui aurait cru qu’il s’apaiserait aussi vite, lui qui carbure à la sauce piquante qu’il concocte lui-même à partir d’ingrédients entièrement naturels. Même sa version la moins épicée transforme la bouche en volcan.

Faciliteur incendiaire, Jeff sait raconter le monde. Il a même déjà marché sur les rives de l’Île de Pâques où la terre a tremblé sous ses pieds et sous les statues. En effet, son bateau a accosté dans bien des ports et il en a profité pour s’imprégner des mœurs, de la musique et de la nourriture locales.

On comprend donc sa méfiance lorsqu’il n’est question que de profit quand on lui parle de ses ateliers ou de toutes autres initiatives pédagogiques de son cru. « Il y a des gens qui font ça pour les mauvaises raisons, » précise Jeff. « Ils pensent que c’est facile. Je crois pour ma part que je réussis dans ce que je fais en grande partie parce que j’ai des années de répétition derrière moi en tant que musicien. J’ai un intérêt pour ce que je fais et j’entretiens un rapport particulier avec la musique et le rythme. Ce n’est pas un truc que l’on fait dans le but unique de faire de l’argent. »

« Je crois que d’être parti en tournée en Amérique du Nord avec Fist et en Europe avec un autre groupe m’a aidé à voir au-delà de la scène locale. Souvent, lorsque je donne des ateliers, ça se passe dans les régions éloignées. Je me souviens d’un atelier que j’ai donné à Rimouski, au Québec et qui fût une expérience des plus enrichissantes. Je croyais que mon public allait être composé d’une quinzaine de personnes. Mais l’atelier était donné dans un théâtre et on avait écrit mon nom en grosses lettres sur la marquise. La moitié du village devait être présent et la majeure partie d’entre eux n’étaient pas des musiciens! »

« J’ai un public assez varié et c’est bien peu dire, » ajoute Jeff, après réflexion. « Le travail de musicien est pour moi une évolution perpétuelle qui m’a amené à visiter plus de 70 pays. J’ai donné des concerts dans des arénas avec les cheveux aux fesses, mais j’ai aussi donné des ateliers à des élèves de maternelle. Je me suis même pris d’amitié pour Winfred, un batteur de 109 ans lors d’une visite dans une maison de retraite! »

Jeff a ainsi parcouru la planète pour apprendre comment les gens vivent le rythme. Traverser les hautes mers sur un bateau de croisière a beaucoup aidé. Jeff se souvient d’un voyage qu’il a fait en 1990 : « j’étais sur un bateau et nous faisions escale pour une semaine à Cozumel. Il y avait un groupe cubain qui jouait là toutes les semaines et qui invitait d’autres musiciens à se joindre à eux. Je me souviens que j’étais en train de jouer un mambo à la batterie lorsque quelqu’un s’est mis à jouer des claves. Dans les premiers instants, il jouait en 3:2 lorsqu’il aurait dû jouer en 2:3. Le chanteur cubain s’est croisé les bras en indiquant au gars qu’il transgressait une règle de base. Plus tard dans la soirée, je lui ai demandé comment connaître les subtilités des claves. Il m’a répondu qu’il fallait écouter et étudier la musique cubaine et c’est ce que j’ai fait. Dix ans plus tard, je suis retourné au même endroit à Cozumel et je me suis joint au groupe. J’ai joué un clave en 3:2 sur une rumba guaguanco avec une cloche à vache que je jouais avec le pied. Tous les musiciens se sont tournés vers moi en me décrochant un large sourire. »

Pour Jeff Salem, l’important à la batterie, comme aux percussions, est de jouer de la musique de façon authentique et sincère. Il aime dire qu’on ne devrait pas aborder la batterie et les percussions comme on aborde l’équipement sportif dans un gym. « Il n’y a rien de mal à se fixer des objectifs pour acquérir une certaine rapidité, mais il faut commencer par maîtriser les principes de base. Je travaille toujours sur ma technique, mais aujourd’hui, je mets davantage de temps à répéter les pièces que je vais jouer en concert, ou à apprendre à jouer un nouveau style de musique avec aise. Je priorise la matière qui fera de moi un meilleur candidat à l’embauche. »

Comment est-ce que Jeff enseigne ça à ces élèves qui sont assaillis de demandes pour jouer des rythmes explosifs? Il me répond : « le problème est souvent que les élèves veulent des résultats immédiats. Ils n’ont pas la patience de pratiquer lentement. Alors, j’essaie de trouver des exemples qui leur parleront. Par exemple, j’ai un élève qui joue vraiment bien de la double grosse caisse, mais qui a besoin de travailler sa dynamique et ses techniques de main. Comme il est un grand amateur de hockey, alors je lui dis qu’il joue de la batterie comme un joueur de hockey professionnel, lorsqu’il devrait en jouer comme un patineur artistique de niveau olympique. Je l’incite à mettre plus de grâce dans son jeu. »

« Quant aux élèves qui veulent jouer du jazz à 320 bpm, ils doivent mettre le temps nécessaire sur les exercices, en apprenant la technique du Free-Stroke, la technique Moeller et le contrôle du pouce et des doigts. Leur baguette est souvent trop raide et lorsqu’ils martèlent la cymbale « ride », ils perdent leurs moyens. Je leur dis que c’est comme de conduire un véhicule à 5 vitesses. En zone résidentielle, on peut rester en 2e ou en 3e. Mais lorsqu’on embarque sur l’autoroute en 3e, on risque de brûler le moteur! »

C’est une chose d’enseigner à des élèves qui ont été bénis par les dieux, physiquement et mentalement. Mais Jeff est également un spécialiste lorsqu’il s’agit de travailler avec des élèves qui ont un handicap physique, une déficience mentale ou un trouble émotionnel. « J’ai travaillé avec des trisomiques qui se sont fait dire qu’ils ne joueraient jamais de la batterie. En quelques mois, ils jouaient de la batterie avec confiance. J’ai même déjà enseigné à une fille qui n’avait pas de bras. Je lui ai installé une pédale afin qu’elle puisse jouer à la fois de la caisse claire et de la grosse caisse. Elle a joué le groove sur “Billie Jean” et vous auriez dû voir son sourire! »

Les projets de Salem

Parmi ses projets d’importance, Jeff Salem entretient une solide relation avec l’artiste de jazz suave Rob Tardik, avec qui il a déjà enregistré. www.robtardik.com

Puis, il donne aussi des ateliers de batterie et de percussion interactifs dans les écoles, les entreprises et les maisons de retraite. www.drumsinu.co

« Je travaille notamment avec Roland Canada puisque j’utilise le Hand Sonic et le V-Drums dans mes ateliers de percussion électronique, » précise Jeff.

« J’ai aussi fondé le groupe Enviro Drum. Nous jouons dans les écoles et les entreprises afin de sensibiliser les gens à l’importance de recycler. » www.envirodrum.org

Vous avez sûrement déjà vu les livres de Jeff Salem. C’est un auteur salué par les critiques qui a publié deux livres chez Hudson Music: Messin Wid Da Bull et A Rhythmic Twist. Jeff est aussi très heureux d’avoir collaboré avec Matt McFarland pour le récent The Kit: A Modern Drum set Curriculum établissant des standards de performance et des examens se basant sur les systèmes de grades et de couleurs des arts martiaux. Jeff a trouvé cette expérience enrichissante et motivante pour sa pratique personnelle. Au fait, si vous suivez des cours avec Jeff, vous aurez la chance de vous voir sur vidéo et de repartir avec un DVD. Car il faut bien se voir avec l’œil du public. www.drumkitmethod.com

Jeff est également blogueur pour le magazine Canadian Musician et membre de l’équipe de soutien pédagogique pour le Modern Drummer. www.salemdrum.com

D’ailleurs, Jeff croit que l’équipement aide à se concrétiser, littéralement. La question que posent le plus souvent ses élèves : comment obtenir des commanditaires et de l’équipement gratuit. « Si vous cherchez à obtenir de l’équipement, n’approchez que les marques que vous utilisez et en qui vous croyez. » Jeff est commandité par les batteries Yamaha, les cymbales Sabian, les baguettes Vic Firth, les peaux Evans, LP percussion, Kick Port pour les grosses caisses et par Roland pour l’électronique.

By/Par: T Bruce WittetTraduction: Geneviève Hébert

Photos: Neal Burstyn (www. ntbcreative.com)

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Si le batteur de Sept-Iles Steve Caron gagne sa vie depuis des années à accompagner des artistes tels que Pierre Lapointe, Radio Radio, Amylie ou encore Alexandre Désilets, il le doit en partie au courage et à la persévérance qu’il a acquis à la suite d’un lourd accident survenu il y a près de 15 ans.

“If I hadn’t been run over by a bus, I wouldn’t be a professional musician today,” he admits, without hesitation.

Having moved to Montreal to study at CÉGEP de Saint-Laurent, 22-year old Steve shared a practice space in Longueuil with famed fusion drummer Magella Cormier, who gave him private lessons. But shortly thereafter, in 1998, Steve Caron’s life abruptly changed and nearly ended. “It happened on May 5, the day the Colocs’s Dehors Novembre was launched,” remembers Steve. He wasn’t able to make it to the record launch, so he decided to go practice, riding his bike to Longueuil. “That’s when the accident happened, at Pie-IX and Notre-Dame.” He was riding on the side of the road when the bus, rolling along beside him, turned towards the sidewalk. “I found myself under the bus, feet behind my head.” It took 45 minutes to get him out from under the bus. “I asked God one thing: that He take me if I was going to be paralyzed, but if not, I’d take care of things if He let me live. In the end, I fought for my life…”

The outcome was quite heavy: pneumothorax, and cervical, lumbar, rib, sternum, and four femur fractures. After four days in intensive care, a dozen specialists worked with him on his rehabilitation. At the time, no one knew the long-term effects of his injuries. They told him he would spend at least six months in hospital, but Steve stayed there only two and a half weeks. “I wanted to play drums again. It’s all I had in mind. This is what prevented me from staying at the hospital for six months.”

Once he got out of intensive care, his passion pushed him to surpass himself, to learn to walk again. Six weeks after the accident, he was behind the drumset, and a month after that, on July 31 1998, he was already playing a first gig. “I walked on stage with crutches.”

“It was the only physical activity, with cycling, that I could do without it being painful. It enabled me to move my legs and my arms, all the while remaining seated, without putting too much pressure on my pelvis. It really helped me recover.”

Steve Caron

« Si je n’étais pas passé sous un autobus, je ne serais pas musicien professionnel aujourd’hui », admet-il sans hésiter.

Nouvellement débarqué à Montréal pour étudier au CÉGEP de Saint-Laurent, à l’âge de 22 ans, Steve partageait un local à Longueuil avec Magella Cormier, le fameux batteur de jazz fusion, qui lui offrait des cours privés. Mais peu après, en 1998, la vie de Steve Caron bascule, après être passée à un cheveu de s’éteindre. « Ça s’est passé le 5 mai, la journée du lancement de Dehors Novembre des Colocs », se rappelle-t-il vivement. À défaut de pouvoir assister au lancement comme il le souhaitait, il avait entrepris de se rendre à Longueuil à vélo afin de pratiquer. « C’est en me rendant que l’accident est arrivé, coin Pie-IX et Notre-Dame ». Il roulait en bordure de la route lorsque l’autobus qui circulait à ses côtés a entrepris de se ranger vers le trottoir. « Je me suis retrouvé sous l’autobus, les deux pieds en arrière de la tête. » Il a fallu 45 minutes avant qu’on le sorte de cette position. « J’ai demandé une chose au bon Dieu : si j’étais pour être paralysé, qu’il vienne me chercher; sinon, qu’il me laisse ici, je vais m’arranger avec le reste. Finalement, je me suis battu pour rester en vie… ».

Le verdict était lourd : pneumothorax et fractures cervicales, lombaires, des côtes, du sternum et du fémur à quatre endroits. Après quatre jours aux soins intensifs, une dizaine de spécialistes ont entrepris avec lui sa réhabilitation. Personne ne savait encore à ce moment s’il vivrait avec de graves séquelles. Informé qu’il passerait au moins six mois à l’hôpital, Steve Caron n’y est demeuré que deux semaines et demi. « Moi, dans ma tête, je voulais jouer du drum à nouveau. Je n’avais que ça en tête. C’est vraiment cette envie qui m’a permis de ne pas rester là six mois ».

Dès sa sortie des soins intensifs, sa passion le poussait à se dépasser, à s’obliger à marcher de nouveau. Six semaines après l’accident, il était de retour derrière une batterie. Un mois plus tard – le 31 juillet 1998, se rappelle-t-il – il donnait déjà son premier spectacle. « Je suis arrivé en béquilles sur le stage ».

Sept-Iles drummer Steve Caron has earned a living for years playing for artists like Pierre Lapointe, Radio Radio, Amylie, and Alexandre Désilets, and he owes it in part to the courage and perseverance he acquired after a horrible accident that happened nearly fifteen years ago.

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By/Par: Marc-André Mongrain (www.sorstu.ca)Translation: Jim Angelillo

Back in Montreal, in August 1998, he becomes a student of Denis Courchesne, who incites him to attend the Drummers Collective, the well-known New York academy.

It must be noted that Steve had transformed his difficult experience into an advantage. He got SAAQ (Société de l’assurance automobile du Québec) indemnities for five years because of his physical condition, but refused to take this free time for granted. “As soon as I got back to Montreal in the summer of 1998, I practiced 12 hours a day, 6 days a week, with my good friend Stéphane Bergeron, who later became Karkwa’s drummer. We would get to our practice space at 7AM, in the Cité 200 building, and we would end around 11PM. We pushed our limits like that for five years…”

“I needed that, because the Drummers Collective was intense. For three months, it was intensive drumming from 8AM to midnight, seven days a week.”

This is what made Steve’s current career possible. “At every gig, I remember the accident,” he says, pensive and grateful.

His story is a great lesson of passion and determination that he likes to pass on to younger musicians. “Today, there are so many resources available, good teachers, and music to listen to. You have to take advantage of this. If and when you can spend all your time doing what you love, whether it is music or something else, you have to put everything you have into it. No one is going to do it for you. I had to be run over by a bus to understand it…”

« C’était la seule chose physique, à part le vélo, que je pouvais faire sans douleurs. Ça me permettait de bouger mes jambes, mes bras, tout en étant assis, sans que ça fasse trop de pression au niveau du bassin. Ça m’a vraiment aidé à me remettre debout. »

À son retour à Montréal, en août 1998, il devient l’élève de Denis Courchesne, qui le pousse à entrer au Drummers Collective, une académie réputée de New York.

Il faut dire que Steve avait transformé son expérience difficile en avantage. Indemnisé par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) pendant cinq ans en raison de son état de santé, Steve avait refusé de prendre tout ce temps libre pour acquis. « À partir de mon retour à Montréal à l’été 1998, je pratiquais 12 heures par jour, 6 jours par semaine, avec mon bon ami Stéphane Bergeron, qui est devenu le batteur de Karkwa. On arrivait à 7h00 le matin, à l’édifice Cité 2000, et ça finissait souvent vers 23h00. On s’est poussé, les deux, pendant cinq ans, à pratiquer à fond… »

« Il fallait ça, parce que le Drummers Collective, c’était intense. Pendant trois mois, c’était du drum intensif de 8h00 le matin à minuit, sept jours par semaine ».

Tout ce cheminement a rendu possible la présente carrière de Steve Caron. « Il n’y a pas un show où je ne me remémore pas cet accident », admet-t-il, songeur et visiblement reconnaissant de son sort.

Il en retient toutefois une leçon de passion et de détermination, qu’il aime bien inculquer aux plus jeunes musiciens. « Aujourd’hui, il y a tellement de ressources, de bons professeurs, de musique à écouter. Tu ne peux pas ne pas en profiter. Quand t’as la chance de pouvoir juste te concentrer sur ce que t’aimes, que ce soit la musique ou autre chose, il faut foncer. Personne ne va le faire pour toi. Moi, j’ai dû passer sous un autobus pour le comprendre… »

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Let’s go back to the beginning of your career for a moment. What was the thing you needed most to play live with a band?

Personally, I thought that having an excellent technique would save me from any misstep on stage. I would relentlessly practice my classics to develop solid strokes and good stick handling. This is something I still work on with my students, and when I ask them the question, they answer that it is technique or good equipment… Few among them talk about developing a good ear, one that is sensitive to tempos and rhythm. In the beginning, I work on their technique, but I also try to make them aware of precision. To often, it isn’t the lack of technical ability that causes fills to fall out of time, it is rather their ear, which isn’t sensitive to the pulse and its subdivisions. You will agree that this is a major issue for anyone that wants to play in a band. When I evaluate a student’s playing, and I see that he has trouble playing a roll, I ask him why. He answers by talking about technique.

Even though you can always improve it, the problem isn’t technique so much as it is related to tempo. To evaluate this phenomenon and make it clear, I have my students play a rhythm exercise on the snare drum, for example, 4 bars of quarter notes, then four bars of eighth notes, and then sixteenth notes, without a metronome. What happens? When the student accelerates, he instinctively doesn’t know how much to accelerate. So, when he plays an eighth-note rhythm and his fills are in sixteenth-notes, the acceleration is too abrupt, and he ends before coming back to beat 1. If the tempo is high-paced, then he doesn’t have the time to play doubles, and so he finds himself lagging behind. If you go from eighth to sixteenth to thirty-second-notes, you need to double (2x) your speed each time, not 1.8x or 2.25x.

It is then crucial that you understand where the basic pulse is (which is often quarter-notes) and know how many subdivisions will be played. An exercise I like to have students do is, over a slow click, to have them play a “pyramid” of single-stroke quarter-notes, eighth-notes, sixteenth-notes, and thirty-second-notes. The metronome is set very slow so that there is ample space to play 8 subdivisions (thirty-second-notes), and be able to come back on the pulse. If the metronome is too fast, then few are able to play thirty-second-notes. Students often ask me “how do I know whether I play all the subdivisions correctly and at the right tempo?” They realize that their roll doesn’t fall on the pulse, but they don’t always know where the gap is, because perception of the pulse is not natural, and they are concentrated on their technique.

Perception of time or technique?

The brain has trouble processing these elements, technique and pulse, at once. This is one of the reasons why, early on in my teaching process, I have students learn how to read a drum chart. They can then link both sight and sound, thus more easily building a bridge in the coordination of their movements. So that they can assimilate this more easily, I make them practice the following exercise:

Play each quarter-note as single-strokes, right-left-right-left, and then continue on the pulse with the right hand only, playing several bars until you add the left had on the “and”, which means you are now playing single-stroke eighth-notes. When you are comfortable with the speed, keeping the same tempo, play the pulse and the “and” with the right hand only. You are now playing single-stroke eighth-notes with one hand. Again, when you are comfortable, add left-hand strokes to play sixteenth-notes. It’s simple, and it becomes easier to know exactly how to play each subdivision. Obviously, it is essential that the exercise be played on both sides so as not to create a weaker side, meaning that you also play the exercise with the left hand on each pulse. This will rapidly strengthen your playing… as long as you practice the exercises outside of classes!

By/Par: Franck CamusTraduction: Jim Angelillo

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Rappelez-vous un instant le début de votre carrière. Quelle était la chose dont vous aviez le plus besoin pour pouvoir monter sur scène avec un groupe?

Personnellement, je pensais à ce moment qu’une excellente technique me sauverait de tout mauvais pas sur scène. Je travaillais donc essentiellement mes classiques pour développer une frappe solide avec une bonne prise de baguette. Je travaille cela encore beaucoup avec mes élèves et quand je leur pose la question ils me répondent que c’est la technique ou du bon matériel… Peu d’entre eux me parlent de développer une bonne oreille, c’est-à-dire celle qui est sensible aux tempos et au rythme. Au début, je suis porté à travailler leur technique, mais aussi à les sensibiliser au fait d’être précis. Bien souvent, ce n’est pas le manque de technique qui fait que les passes sortent du temps, mais bien une oreille qui n’est pas encore sensible à la pulsation et à ses subdivisions. Vous en conviendrez, c’est un enjeu majeur pour toute personne qui veut jouer dans un groupe. Lorsque je fais jouer un élève devant moi pour l’évaluer et que je vois qu’il a de la misère avec un roulement, je lui demande pourquoi et c’est à ce moment qu’il me parle de sa technique.

Même si on peut toujours l’améliorer, souvent il s’agit plus d’une erreur de tempo que de technique. Pour évaluer ce phénomène et le rendre évident, je fais jouer un exercice de rythme sur la caisse claire. Par exemple, 4 mesures de noires à 80 à la noire, puis 4 mesures de croches et ensuite de doubles croches, sans métronome. Que se passe-t-il? Quand l’élève accélère, il ne sait pas naturellement de combien il doit augmenter sa vitesse. Donc lorsqu’il joue un rythme en croches et que ses passes sont en doubles croches l’accélération est trop franche et il finit avant la pulsation du temps 1. Si le tempo est rapide au contraire il n’a pas le temps de jouer des doubles et se trouve en retard. Si on passe de croches à doubles à triples, c’est qu’à chaque fois on multiplie la vitesse par 2 et non par 1,8 ou 2,25.

Il est donc crucial de comprendre où se situe la pulsation de base (souvent la noire) et de savoir combien de subdivisions on va y inclure. L’un des exercices que je fais faire est donc de mettre un métronome à un tempo lent et de jouer une « pyramide » de noires, de croches, de doubles croches et de triples croches en coups simples. Le métronome est lent pour avoir amplement d’espace pour y faire 8 subdivisions en triples croches et de se retrouver sur le temps. Si le métronome est trop rapide dès le départ, peu de gens réussissent à placer les triples croches. La question que me posent les élèves est souvent la même : « comment savoir que je joue correctement toutes les subdivisions au bon tempo? » Ils se rendent bien compte que le roulement ne tombe pas sur les temps, mais ne savent pas toujours où se situe l’écart, car la perception de la pulsation n’est pas naturelle et ils sont concentrés sur leur technique.

La perception du temps ou la technique?

Le cerveau a donc, à ce niveau, de la misère à traiter à la fois les 2 informations que sont la technique et le placement de la pulsation. Voilà l’une des raisons pour lesquelles très tôt dans mon enseignement j’apprends aux élèves à lire une partition de batterie. Ils peuvent mettre en relation la vue et l’ouïe et ainsi bâtir un pont plus facilement dans la coordination de leurs mouvements. Pour être bien certain de leur faire comprendre, je leur fais donc jouer l’exercice suivant :

On joue chaque noire en coups simples, main droite, main gauche, puis toujours sur la pulsation on suit le tempo uniquement de la main droite et on joue quelques mesures comme ça; ensuite, on intercale la main gauche et on joue des croches en coups simples. Lorsque l’élève est bien confortable avec la vitesse sans changer de tempo, on lui fait jouer chaque pulsation et le « ET » de chaque temps à une seule main. Il joue donc des croches à une main. Encore une fois, lorsqu’il est confortable, on intercale la main gauche pour jouer en doubles croches. C’est simple et cela permet de savoir exactement comment accélérer pour jouer chaque subdivision. Évidemment, l’exercice est à faire des 2 cotés pour ne pas créer de coté faible. Je fais donc faire l’exercice avec la main gauche qui est sur chaque temps. Cela renforce énormément et rapidement le jeu… ceci à condition de pratiquer les exercices en dehors des cours!

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First, consider whether your sticks are straight. More often than not, especially if you’re not buying from one of the bigger brands, your sticks can be bowed and warped. Find a flat surface such as a table, counter, or the floor, if it isn’t carpeted, and roll the sticks. Watch the tip of the stick; if it stays still while rolling, you’re good to go. If the tip moves in a circular pattern, avoid them. When sticks are warped, they’ll favour one side while you’re playing and wear unevenly, which leads to a shorter stick lifespan.

Next, check what I call the “rubber stick” aspect. Take one stick at a time and bend it with your hands. Most sticks will have a nice solid feel to them. If you’ve never done this before, take a good dozen or more pairs so you can feel what it’s like when one isn’t right. Much like the first aspect, this can affect the longevity of the sticks – a stick that bends will not last as long as a solid stick. A bendy stick means that the wood is less dense and therefore more likely to break much quicker than a solid version.

Now, check the weight of your sticks. This is important because sticks will often weigh differently due to them being a natural wood product – there’s always going to be inconsistencies with natural wood, no matter how great the company’s attention to detail is. To test for the weight, grab a practice pad and play something – singles, doubles, it doesn’t really matter, but play for ten seconds or so – then trade hands and go back and forth a few times. You’ll feel if the sticks are even or if one weighs a little less. This doesn’t affect the life of the sticks, but if you’re focusing on technique – snare drum solos and the like – these little inconsistencies can result in a more difficult time getting things to sound great.

Drum Stick Selection: Four Factors You May Not Have Considered

By/Par: Aaron EdgarTraduction: Jim Angelillo

There are four aspects to stick selection that most drummers neglect to consider when shopping for their next batch of sticks. Paying attention to these four simple things can ensure a longer stick life, comfortable playing and better attention to detail in your technique.

The final aspect to consider is the pitch of the sticks. Again, this is more of an issue for playing snare drum solos. If you’re able to hold your sticks really loose, as you should for most things on the snare drum, the pitch of the sticks can give away your sticking and take away from what could be a perfect sounding roll. This, the easiest test, can be done two ways. The first way is to start by firmly holding one stick while holding the other stick really loose. Tap them together to hear the pitch of the stick when it resonates. Repeat with the other side and compare. You can do the same thing just by hitting them individually on your practice pad. You need to be holding the stick extremely loose to hear it. It’s a good test of your technique while playing on a practice pad to see if you can hear the tone of the stick. If you can’t, perhaps you’re holding it too tight. Choking the stick can hinder speed and clarity in your notes. If you find that one stick from a pair is good and the other is not, there’s no harm in going through sticks from different pairs to find ones that match. After all, by doing this test you have proved that a “factory matched” pair isn’t always matched. This happens with even the most consistent brands in the industry, so don’t feel bad about breaking up pairs.

These tests may add time to your stick shopping, but they will also add some longevity to your purchase, potentially result in a smoother technique and, finally, hone in on your attention to detail.

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Premièrement, assurez-vous que les baguettes soient droites. Souvent, surtout si vous n’achetez pas des baguettes des grandes marques, les baguettes sont arquées et tordues. Trouvez une surface plate, comme une table, un comptoir ou un plancher sans tapis, et faites rouler les baguettes. Regardez la pointe. Si elle ne bouge pas lorsque la baguette roule, c’est bon. Mais si la pointe semble tourner en rond, rejetez la baguette. Quand une baguette est tordue, elle se tournera sur le même côté lorsque vous jouerez et s’usera de façon inégale, ce qui mènera à une vie plus courte.

Ensuite, vérifiez ce que j’appelle l’aspect « caoutchouteux ». Faites courber chaque baguette avec vos mains. La majorité des baguettes offrent une sensation de solidité. Si vous n’avez jamais fait ce test, prenez une bonne douzaine de paires de baguettes pour que vous puissiez reconnaître lorsqu’une baguette n’est pas correcte. Comme le premier aspect à vérifier, ceci peut affecter la longévité des baguettes, car une baguette qui fléchit ne durera pas aussi longtemps qu’une baguette solide. Lorsqu’une baguette fléchit, cela indique que le bois n’est pas assez dense et qu’elle risque de casser beaucoup plus rapidement qu’une baguette solide.

Troisièmement, vérifiez le poids de vos baguettes. C’est important, car les baguettes auront souvent un poids différent parce qu’elles sont faites de bois; il y aura toujours des inégalités avec le bois, peu importe le souci du détail démontré par un fabricant. Pour tester le poids, prenez un pad de pratique et jouez quelque chose pendant dix secondes, des coups simples, doubles, etc. Ensuite, inversez-les, jouez encore et répétez quelques fois. Vous sentirez si les baguettes sont inégales ou si l’une d’elles est plus légère. Cela n’affecte pas la longévité de la baguette, mais si vous vous concentrez sur la technique, comme des solos de caisse claire, une différence de poids peut rendre l’atteinte d’un bon son plus laborieuse.

La sélection de baguettes: quatre facteurs que vous n’avez peut-être pas considérés

Il y a quatre aspects que la plupart des batteurs négligent lorsqu’ils magasinent leurs prochaines paires de baguettes. Porter une attention particulière à ces quatre détails augmentera la longévité de vos baguettes et leur confort, et vous fera prendre conscience des détails dans votre technique.

Le dernier aspect à vérifier est la hauteur tonale des baguettes. Une fois de plus, c’est un aspect qui affecte plus les solos de caisse claire. Si vous êtes capable de tenir vos baguettes de façon très détendue, comme vous le devriez pour jouer la caisse claire, la hauteur tonale des baguettes peut trahir votre technique et affecter un roulement qui, autrement, sonnerait parfait. Le test le plus facile peut s’effectuer de deux façons. La première est de tenir l’une des baguettes fermement, tandis que l’autre est tenue de façon très détendue. Tapez-les ensemble pour entendre la hauteur tonale lorsqu’elles résonnent. Répétez en inversant les prises et comparez. Vous pouvez faire la même chose en frappant chaque baguette sur votre pad de pratique. Vous devez tenir les baguettes de façon très détendue pour l’entendre. C’est également une bonne façon d’évaluer votre technique. Si, en jouant sur votre pad de pratique, vous ne percevez pas la hauteur tonale des baguettes, c’est probablement dû au fait que vous tenez vos baguettes trop fermement. Si c’est le cas, vous limitez votre vitesse et la clarté des notes jouées. Si vous trouvez que les deux baguettes d’une même paire sont différentes, rien ne vous empêche de continuer à chercher deux baguettes qui s’accordent bien ensemble. Après tout, avec ce test, vous avez prouvé que même une paire jumelée à l’usine n’est pas un gage de perfection. Cela arrive même avec les marques les plus constantes, donc ne vous sentez pas mal d’avoir à séparer des paires.

Certes, ces tests feront en sorte que votre magasinage de baguettes prendra plus de temps, mais votre achat durera plus longtemps, résultant potentiellement en une technique plus fluide et une attention aux détails plus affinée.

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Lorsque vous mettez une paire de baguettes dans les mains d’un nouvel étudiant, les premières minutes sont révélatrices. Il se peut que votre élève ait déjà tenu des baguettes dans ses mains et ainsi développé de curieuses habitudes. Je me souviens d’un élève qui avait toujours joué au jeu vidéo Rock Band en tenant ses baguettes à la complète extrémité. Il se peut aussi que votre élève ait eu un professeur qui enseignait une autre prise que celle que vous privilégiez. J’ai déjà eu un étudiant qui tenait sa baguette en plein centre. Dans toutes mes années d’enseignement, je n’avais jamais vu ça. Lorsque je l’ai interrogé, il m’a juré qu’un professeur lui avait enseigné cette prise. Je lui ai patiemment expliqué que la force de levier jouait ainsi contre lui et lui ai lancé le défi de trouver un batteur qui tenait ainsi ses baguettes. Depuis, il a changé sa prise et se demande maintenant comment il faisait pour tenir ses baguettes en plein centre.

Start With a Stick

À commencer par

Our drumsticks help us stand out from other musicians. We carry them in our back pocket, we drum them on tables, we twirl them into the air, and, if we’re young school students, we might use them to threaten anyone who strays into our percussion section.

Nos baguettes nous aident à nous démarquer des autres musiciens. Nous les transportons fièrement dans la poche arrière de notre pantalon, en jouons sur les tables et les faisons tournoyer dans les airs. Lorsque nous sommes de jeunes étudiants, elles nous servent aussi pour chasser ceux qui osent s’aventurer dans la section des percussions.

À mon avis, Tommy Igoe est celui qui enseigne le mieux la prise de baguette. Il demande à ses étudiants de tenir la baguette entre le pouce et l’index, de manière à ce que la paume soit tournée vers leur visage. Il leur demande ensuite de « laisser transparaître le bois » entre les doigts. Cela permet aux doigts de rester de chaque côté, la partie charnue du pouce restant appuyé sur la baguette. L’index devrait ainsi se poser sur la baguette, entre la première et la deuxième jointure. Les autres doigts, quant à eux, devraient s’enrouler amoureusement autour de la baguette. Si vous me suivez, vous devriez deviner qu’il s’agit ici de la prise timbale (matched grip). Maintenant, demandez à votre étudiant de tenir la baguette à 30 cm de son nez. Faites la même chose et demandez-lui de laisser la baguette tomber vers l’arrière. Si la baguette tombe, félicitez-les de ne pas la tenir trop fermement! Enfin, montrez à vos élèves comment ramener la baguette dans sa position initiale en utilisant les doigts. Souvenez-vous de la maladresse avec laquelle vous manipuliez les baguettes pour la première fois et ne lésinez pas sur les mots d’encouragement.

la baguette

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When you hand a pair of drumsticks to a new drummer, a lot can happen in that first ten minutes. The untrained student may have held sticks before and thus developed a strange grip out of habit. I recall one student who, having only ever played the video game Rock Band, held his sticks at the very end, near the butt.

Or, your student may have had a teacher who taught another grip; one you don’t use or one you wish to change. I had a student who held his sticks in the exact middle. In all of my years of teaching, I have never seen anyone grip their stick in the center. When asked about this unique grip, the student swore that’s how his teacher taught him. I patiently explained how the leverage worked against him and I challenged him to show me another drummer who held his sticks that way. Not surprisingly, he has since changed his grip and is amazed he ever held his sticks in the middle.

Tommy Igoe teaches one of my favourite ways to demonstrate holding a stick. He has the student hold the stick between their thumb and forefinger, turning it so the palm of the hand is facing the student’s face. Once this grip is in place, you can ask your student to “show the wood” between their two fingers. This keeps the fingers on opposite sides of the stick, with the thumb pad on the stick. The forefinger should rest against the stick, between the first and second knuckle. Finally, the remaining fingers wrap lovingly around the stick. So we are clear, I’m talking about matched grip. Now, ask your student to hold the stick in front of their nose, about one foot away. Standing by their side and mirroring their actions, ask them to allow the stick to fall back, away from them. And if they drop the stick, compliment them on not using the death grip! Finally, instruct your student to pull the stick back to its starting position, using the fingers. Remember how strange it felt to hold a drumstick for the first time? Be generous with your praise.

By/Par: David CronkiteTraduction: Geneviève Hébert

I’ve noticed some students grab a stick like they were born to it. Others cramp their hands and arms into such awkward contortions that you need to take the sticks away and start again. Holding a stick with the intention of making music is not an everyday activity, nor is it natural. Take your time and try to make your student feel comfortable.

The Drum Channel web site has several instructional videos about stick grip featuring Freddie Gruber, Murray Spivack, Chad Wackerman, Henry Adler and Louis Bellson. All have distinct ways of teaching grip, but what they teach in common is the importance of the middle and ring fingers. The biggest mistake I see with students is the reliance on the thumb and forefinger for the grip. In his DVD, “Secret Weapons for the Modern Drummer”, JoJo Mayer says, “the last three fingers of the hand are connected to some of the strongest muscles in the forearm.” I say use them!

My way of holding a drumstick has changed over the years. Now, my forefinger rests quietly alongside my stick and my ring and middle fingers do the bulk of the work. I like it that way because I have more power, endurance and speed. Everyone begins a physical skill using the strong surface muscles of the body. Those muscles produce big movements – just watch any new drummer and you will see large, ungainly stick handling. But with experience, the smaller muscles in charge of graceful and efficient movement come into play. Right from the start I encourage my students to throw their sticks at the drums. They smile and loosen their grip. And that’s exactly what I’m looking for.

J’ai vu des élèves qui étaient nés pour tenir des baguettes. D’autres qui se cramponnaient tellement fort et dans de telles contorsions qu’il fallait leur enlever les baguettes des mains avant de poursuivre la leçon. Tenir une baguette avec l’intention de faire de la musique n’est pas une activité usuelle, voire naturelle. Prenez le temps de mettre vos étudiants à l’aise.

Le site web du Drum Channel contient plusieurs vidéos instructives sur la prise de baguettes mettant en vedette Freddie Gruber, Murray Spivack, Chad Wackerman, Henry Adler et Louis Bellson. Bien qu’ils aient tous leur propre manière d’enseigner ces notions, ils enseignent tous l’importance du majeur et de l’annulaire. La plus grosse erreur que je vois chez les étudiants est de ne s’en tenir qu’au pouce et à l’index. Dans son DVD « Secret Weapons for the Modern Drummer », JoJo Mayer dit que les trois derniers doigts de la main sont rattachés aux muscles les plus forts de l’avant-bras. Alors, pourquoi ne pas en tirer profit!

Ma façon de tenir mes baguettes a changé avec les années. Aujourd’hui, mon index reste paisiblement appuyé le long de ma baguette et ce sont mon annulaire et mon majeur qui font le gros du travail. J’aime cette technique parce qu’elle me donne plus de puissance, d’endurance et de vitesse. Lorsqu’on aborde un travail physique pour la première fois, on utilise toujours les muscles de surface de notre corps. Ces muscles dessinent habituellement de grands mouvements : vous n’avez qu’à regarder un nouveau batteur à l’œuvre pour remarquer l’ampleur de ses mouvements, pas toujours élégants. Mais avec le temps, les petits muscles responsables des mouvements plus raffinés entrent en jeu. Dès la première journée, j’encourage mes élèves à jeter leur dévolu sur la batterie. Ça les fait sourire et leur prise se desserre un peu. Et c’est exactement ce que je veux qu’ils fassent!

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American Classic 5B

« Chop Out »

Les baguettes de pratique originales à pointe de caoutchouc de Vic Firth ont suscité beaucoup de réactions, dont le désir d’avoir un modèle pour les batteurs qui préfèrent des baguettes moins grosses. La baguette de pratique 5B « Chop Out » est faite à partir de noyer avec un biseau allongé afin de simuler l’équilibre d’une baguette 5B régulière. La pointe de caoutchouc offre une sensation authentique, vous permettant de jouer presque n’importe où. Elles créent aussi des timbres intéressants sur des tambours et des cymbales.www.vicfirth.com

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Regal Tip Daniel

Adair B-52 and

Session sticks

Nickelback drummer and Regal Tip endorser Daniel Adair has worked with the company to create his own signature model, the Daniel Adair B-52. Long, with a heavy taper and acorn tip, the stick is designed to take all the punishment you can throw its way. Regal Tip is also happy to announce the new Session model, created for balance and finesse. Both models are made from quality U.S. hickory and coated with Regal Tip’s P.E.F. finish, which minimizes hand fatigue and improves your grip.

Baguettes Regal Tip

Daniel Adair B-52 et

Session

Daniel Adair, batteur de Nickelback et artiste commandité par Regal Tip, a collaboré avec le fabricant pour créer son modèle signature, soit une baguette longue, avec un biseau prononcé et une pointe en forme de gland, conçue pour subir les coups les plus brutaux qui soient. Regal Tip met également en marché le nouveau modèle Session, créé afin d’obtenir équilibre et finesse. Les deux modèles sont fabriqués à partir de noyer américain de qualité et sont couverts du fini P.E.F. de Regal Tip qui minimise la fatigue manuelle et améliore la prise.

www.directmusicsupply.com

Rohema Drumsticks

Rohema is a German percussion company who manufactures its sticks from only the best American hickory. Offering a complete range of sticks and mallets, Rohema offers two different finishes, lacquer and natural, which is hand-sanded until super smooth. Take notice of their Hornwood series, which is made from beech plywood. The company says the sticks are not as flexible and have a nice high pitch, which is especially good for thinner sticks.

Baguettes Rohema

Rohema est un fabricant d’instruments de percussion allemand qui fabrique ses baguettes à partir de noyer américain sélectionné. Offrant une gamme complète de baguettes et de mailloches, Rohema propose deux finis différents, soit laqué ou naturel, sablé à la main jusqu’à l’obtention d’une surface ultra lisse. Prenez note de la série Hornwood, fabriquée à partir de contreplaqué de hêtre. Le fabricant affirme que ces baguettes ne sont pas aussi flexibles et produisent un beau timbre aigu, ce qui est particulièrement bon pour les baguettes minces.

[email protected]

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Ayotte Drumsticks

Based in Bedford, Quebec, 80 kilometres south-east of Montreal, the Ayotte drumstick company manufactures sticks from locally harvested hickory and maple. The company offers a standard line-up, which includes 7A, 5A, 5B, and 2B models, and innovating designs meant for jazz, funk, and blues/shuffle. Building upon over 30 years of refined craftsmanship, Ayotte sticks should appeal to drummers that love well-made instruments.

Baguettes Ayotte

Établie à Bedford, au Québec, à 80 kilomètres au sud-est de Montréal, la fabrique de baguettes Ayotte produit des baguettes à partir de noyer et d’érable récolté localement. Le fabricant offre une gamme de modèles standard, soit 7A, 5A, 5B et 2B, en plus de modèles innovateurs conçus pour le jazz, le funk et le blues/shuffle. Avec plus de 30 ans de métier dans les poches, les baguettes Ayotte devraient plaire aux attirés par les instruments bien faits.

www.ayottedrums.com

ProMark Neil Peart

Clockwork Angels

Collector’s Edition

Six-Pack

To commemorate Rush’s current world tour, ProMark has released the limited edition Neil Peart Clockwork Angels Collector’s Edition Six-Pack. Each pack contains six pairs of ProMark Shira Kashi oak drumsticks autographed by Neil Peart, and copper-ink branded with six Rush tour logos. Collector’s edition labels will satisfy any die-hard Rush fan.

ProMark Neil Peart

Clockwork Angels

Collector’s Edition

Six-Pack

Afin de commémorer la tournée mondiale actuelle de Rush, ProMark a mis en vente l’ensemble Neil Peart Clockwork Angels Collector’s Edition Six-Pack. Chaque ensemble comprend six paires de baguettes de chêne ProMark Shira Kashi signées par Neil Peart et décorées de six logos de tournée Rush imprimés en encre cuivrée. L’étiquette à elle seule satisfera les fans de Rush les plus obsédés!www.daddariocanada.com

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Vic Firth Keith

Carlock Signature

Stick

Described by Sting as “a creative musician who is powerful as well as sensitive”, Keith Carlock’s signature stick reflects just that. Made from hickory, the Keith Carlock Signature stick features a compressed teardrop tip whose small size creates precise and crisp sounds. The fast sloping taper contributes to effortless bouncing. “Dynamically, they’re unbelievably versatile. I’m able to play any style of music with total relaxation in the hands,” explains Keith. If you need a very versatile pair of sticks, these are for you.

Baguette Vic Firth

Keith Carlock

Signature

Décrit par Sting comme « musicien créatif aussi puissant que sensible », il est normal que la nouvelle baguette signature Keith Carlock reflète exactement cela. Faite de noyer, la baguette Keith Carlock Signature possède une petite pointe en forme de goutte dont la petitesse produit des sonorités précises et nettes. Le biseau court contribue à produire un rebond des plus aisés. « Du point de vue dynamique, ces baguettes sont incroyablement polyvalentes. J’arrive à jouer n’importe quel type de musique tout en sentant que mes mains sont totalement relaxées, » explique Keith. Si C’est ce que vous recherchez, ces baguettes sont pour vous!

www.vicfirth.com

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www.vicfirth.com

Vic Firth Gavin Harrison

Signature Stick

Playing drums for Porcupine Tree and King Crimson certainly warrants much praise and admiration. It is therefore not surprising that Vic Firth released a Gavin Harrison Signature stick. Crafted from hickory and featuring an elongated Rock Shaft with blended taper and tip, the sticks deliver a perfect combination of power and playability. “My new signature sticks are extremely balanced and versatile enough to be played at all dynamics,” says Gavin. The sticks also feature a blue Vic Grip coating, for a better grip.

Baguette Vic Firth Gavin

Harrison Signature

Jouer la batterie pour Porcupine Tree et King Crimson est un exploit plus qu’admirable. Il n’est pas surprenant que Vic Firth lance une baguette signature Gavin Harrison. Faite à partir de noyer et présentant un biseau allongé de type Rock avec une transition graduelle vers la pointe, la baguette offre une combinaison parfaite de puissance et de jouabilité. « Mes nouvelles baguettes signature sont extrêmement équilibrées et assez polyvalentes pour être jouées à tous les niveaux dynamiques, » dit Gavin. Les baguettes sont couvertes d’un revêtement antidérapant bleu Vic Grip.

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