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www.dvsm.fr Numéro 103 Edition numérique – Juin 2012 – 8,90 euros Créez de la valeur grâce à l’excellence de l’image Philips ARGUMENTS ET ATOUS VENDEURS DE L’ÈRE DU TOUT NUMÉRIQUE Dossier TÉLÉVISEURS ELECTRONIQUE EMBARQUEE Ce qu'il reste dans les rayons TELECOMS ET DISTRIBUTION Une nouvelle époque a commencé LES HAUTES GAMMES Travailler la vraie valeur HYPERS ET PRODUITS NUMERIQUES De nouvelles hésitations à prévoir ?

Dossier TÉLÉVISEURS · Distribution, Ventes & Services Magazine n° 103 3 DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N°103 numérique.Parutionde juin2012. Prixdunuméro:8,90euros

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www.dvsm.fr

Numéro 103 Edition numérique – Juin 2012 – 8,90 euros

Créez de la valeur grâceà l’excellence de l’image Philips

ARGUMENTS ET ATOUSVENDEURSDE L’ÈRE DUTOUT NUMÉRIQUE

Dossier

TÉLÉVISEURS

ELECTRONIQUEEMBARQUEECequ'il restedans les rayons

TELECOMSETDISTRIBUTION

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HYPERSETPRODUITSNUMERIQUES

Denouvelleshésitationsàprévoir?

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 1033

DVSM, Distribution, Ventes & Services MagazineN°103 numérique. Parution de juin 2012.Prix du numéro : 8,90 euros.

Abonnements : un an (10 numéros) : 89 eurosDeux ans (20 numéros) : 178 euros.

RÉDACTION, PUBLICITÉ, ADMINISTRATION, ABONNEMENTS :BP 50119 - 93271 Sevran Cedex. Tél. : 01 43 83 41 24

Fax : 01 43 83 26 33 - Email : [email protected]ÉDACTEUR EN CHEF : Yves Dupré.ASSISTANTE : Véronique Duhamel.

DIRECTEUR ARTISTIQUE, 1ER RÉDACTEUR GRAPHISTE :Max Pagis.COORDINATION : Elvire Legras.

PUBLICITÉ : au support. Imprimé en France. Dépôt légal : à date deparution. ISNN, 1626-7702.

* DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine est une publication éditéepar Retail Dynamik France* SARL. 73-75, rue de la Plaine. 75020 - Paris.

GÉRANT, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : B. Sailliard.Reproduction, même partielle, interdite. Tous droits réservés pour tous pays * Marques déposées.

S O M M A I R E

52 ALCATEL DANS LA COURSEAlcatel One Touch raconté par son pilotepour l’Hexagone

LA NOUVELLE IMAGE

54 LES NOUVELLES PISTES VENDEUSESHybrides, super-zooms : les appâtsd’aujourd’hui

58 RENCONTRE :MATTHIEU LANIER, CANONDes ambitions clairement définies : l’offensiveest au programme !

DOSSIER TELEVISEURS

62 LES NOUVELLES ARMES DU MARCHÉTous les arguments pour donner envie auxclients ne sont pas épuisés. Exploration...

67 ORDINATEURS DOMESTIQUE :QUEL AVENIR ?Des volumes en baisse et quand même debonnes perspectives : l’ordinateur reste unproduit solide en rayon

70 L’ÉLECTRONIQUE EMBARQUÉEEN 2012Que reste-il dans les rayons d’électronique pourl’automobile ?

74 LES POMMES, LES POIRES...Questions à propos de quelques rapportsde force

8 DVSM INFOSLe multimédia, les télécoms, l’EGP, le numériqueet leur actualité

22 QUAND L’HYPER GRANDIRALe véritable avenir de l’hyper sera plus grand ouil ne sera pas

28 JOUONS LE JEUL’étrange contraste du jeu, qui ne va pas si bien,et pas si mal à la fois

32 HAUTES GAMMESIl y a du nouveau au royaume de la belle facture

DOSSIER SPECIAL MEDPI 201235 QUAND VIENNENTLES BEAUX JOURSAvec le MedPi, revient peut-être un climatmeilleur pour le numérique

36 LE NUMÉRIQUE,LE MEDPI ET VOUS...Depuis 15 ans, le MedPi rythme la saisondes professionnels.

40 LA VITRINE DU MEDPIDéjà des produits en quantités, best sellersdes prochains mois

43 MEDPI : TOUS LES PARTICIPANTSQui expose au Forum Grimaldi cette année ?

DOSSIER : TELECOMS44 LE GRAND CHAMBARDEMENTLes télécoms mobiles ont désormaischangé d’ère

49 UN OPÉRATEURDANS UN JEU DE QUILLESVues sans détour sur les répercussionsd’une arrivée spectaculaire

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Qualité visuelle et sonoreexceptionnelle combiné à un design ultra fin.

PUBLI COMMUNIQUÉ

Pour profiter pleinement de vos films et des scènes les plus intenses, ces téléviseurs sont équipés de la technologie 800Hz Perfect Motion Rate. Parailleurs, la dalle brillante viendra, non seulement intensifier la perception descontrastes et des couleurs,mais contribuera également, à faire des vos séries7000 et 8000 un objet au design exceptionnel. Enfin, la technologie Sound -stage, disponible sur les séries 7000 et 8000, viendra compléter idéalementvotre expérience visuelle en vous apportant une qualité de son ultime grâceaux basses profondes intégrées dans le pied du téléviseur.

Une qualité d’image 3D d’exceptionL’expérience 3D sera au rendez-vous pour ces trois séries. Alorsque la série 6000 embarquera la technologie 3D polarisée, les séries 7000 et 8000 seront équipées de la technologie 3D active.Tous nos téléviseurs disposeront de la conversion 2D-3D, une fonction qui permet de transformer instantanément tous vos programmes préférés en 3D !

Full screen Gaming pour les amateurs de jeux vidéo

Ces nouvelles séries de téléviseurs offrirontune expérience totalement innovante pourles amateurs de jeux vidéo en permettant àdeux joueurs de s’affronter l’un contre l’autreen disposant chacun d’une vue en plein écran !

Smart TV pour accéder en toute simplicité à tout l’univers d’internet et bien plus encore Les séries 6000, 7000 et 8000 intègrent le meilleur de Smart TVpour vous offrir l’accès à tous les services internet dont vous avezbesoin. Avec le WiFi intégré, le téléviseur se connecte facilement au réseau internet de votre maison. Avec ses nombreuses applications, la télévision de rattrapage ou encore la vidéo à la demande, vous disposez d’un accès instantané àl’information et au divertissement. Grâce à la compatibilité Skype quiutilise à merveille notre savoir-faire en matière de son et d’image,vous pouvez échanger avec votre famille et vos amis de manièreconviviale.Des fonctionnalités additionnelles telles la télécommande avec pointeur (pour les séries 8000), qui facilite la navigation sur Smart TV,et WiFi Smart Screen, qui vous permet de transférer le programme que vous êtes en train de regarder vers votre iPad, viendront enrichir l’expérience Smart TV.

La qualité d’image est le 1er critèred’achat des consommateurs

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Créez de la valeur grâce à l’excellence de l’image Philips

Nouveau ! Grâce à la réalité augmentée, vos clients peuvent essayer virtuellement un ou tous les téléviseurs Philips chez eux !Pour vous aider à choisir le design qui convient le mieux àvotre intérieur et la tailled'écran optimale pour votrepièce, Philips vous propose detélécharger l'application gratuite« Guide d'achat TV ». L’application, totalement gratuite, est disponible pour les smartphones et tablettes fonctionnant sous Android et iOS.

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UN STYLE UNIQUE. TROIS MOBILES. QUEL SERA LE VÔTRE ?

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QU’EST-CE qui fait marcher le monde ? Et plusprécisément notre monde, celui des élec-trons domestiqués ?Alors que le Festival de

Cannes vient de se clôturer et que de nombreusesfois, ce terme « moteur » y a été entendu ou évoqué,c’est à propos du rythme et de la nature des ventesqu’il convient de regarder qui anime les marchés desfilières exposées dans nos linéaires, et dont beaucoupexploitent ce qui a été créé pour le 7e Art. Bien sûr,au premier chef, viennent les industriels. Et commed’année en année,mille et une occasions de regarderle casting de chaque segment nous sont offertes, uneconstatation s’impose. Les rangs des grands fournis-seurs majeurs, ceux qui dans les compilations depanélistes s’octroient les parts dominantes desdomaines dans lesquels ils offrent des produits, sesont singulièrement éclaircis.Nombreuses sont les lignes d’équipements où trois àquatre acteurs concentrent l’essentiel des ventes.Or,ce sont aussi ces acteurs qui, notamment grâce àleurs stratégies de communication, tirent les marchés.Moins ils sont nombreux, plus l’impact sur le public

devient limité. Parlons ici de vraie commu-nication, et oublions un instant tout ce quise véhicule sur le Net, les réseaux sociauxet autres buzz, dont l’efficacité, aux dires dequelques bons spécialistes, serait loind’avoir l’impact qu’on leur accorde. « Rien ne vaut une bonne campagne en 4 x 3 » résume unprofessionnel qui n’a sans doute pas tort. Le nombre d’acteurs est déterminant pour l’impactmédiatique qu’ensemble ils engendrent, mais il conditionne aussi un autre moteur de l’activité,qui se traduit par la différenciation. C’est elle qui emmène tout chaland sur le terrain du choix,prélude à la motivation d’achat. L’univers de la photo en est une démonstration palpable au quo-tidien. Avec toujours non pas trois ou quatre, mais une petite dizaine de « gros couteaux »,l’actualité est nourrie et ne laisse que rarement tomber le régime.Ce secteur de la prise de vue,sans aucun doute plus touché que d’autres par les catastrophes naturelles de l’année dernière,a pu constater au concret les effets nocifs d’une communication ralentie.D’une manière quasi unanime, les observateurs assidus de cet univers ont relevé les consé-quences d’une mise en veille momentanée de la communication, imposée par les ruptures dansla production.Au nombre des acteurs moteurs, l’univers très peuplé des tablettes s’avère sur un

pied de guerre qui ne sera certainement pas sans des retombées très positives à l’automne, tout commele segment des smartphones, lui aussi comptant des troupes actives abondantes. Dans ce sens, le marchédes produits techniques n’est pas sans rappeler le propre de la motocyclette. Sans une propulsion francheet énergique, l’équilibre de l’engin devient vite incertain, jusqu’à se perdre. Ce qui est également vrai pourla distribution. Quand on regarde dans les archives de DVSM ce que certaines enseignes savaient diffuserdans les boîtes aux lettres de leurs zones de chalandise, et que l’on contemple ce que ces documents sontdevenus, comment s’étonner de certains reflux déplorés de-ci de-là. Pour tous, revendeurs comme four-nisseurs, ce métier est une « activité ». Moteur ! �

[email protected]

YVES DUPRÉrédacteur en chef

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 1037

E D I T O

Moteurs!

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 1038

D V S M - I N F O SD V S M - I N F O S

L’ÉNERGIE

champ ». Combien de

mails, de SMS, et même de

conversations en mode

Face Time ou équivalent

évitent de déplacements

courts ou longs ? Et

même les nombreux

documents commerciaux,

bons de commandes,

factures et autres, qui

transitent par la voie

numérique, participent à

cette économie

d’ensemble, en réduisant

les allées et venues des

camions de la Poste, les

trains et les avions

véhiculant les archaïques

sacs de courrier. Enfin,

parce que si des

économies doivent être

faites, il y a bien plus à

gagner en puisant dans

une énergie solaire

généreuse, au moins dans

la moitié sud de la France,

pour chauffer l’eau du

bain et de la douche pour

C’est vrai, les petits

équipements qui

fonctionnent avec de

l’électricité se sont glissés

partout. Il y a dans chaque

foyer et dans chaque

bureau des petits blocs

d’alimentation qui

« pompent » même quand

l’équipement qui leur est

dédié est au repos. Des

quantités d’appareils sont

en veille, et, comble du

comble, un nombre

inimaginable de précieux

instruments ou de beaux

joujoux sont en

permanence en

fonctionnement. Bref,

assez pour que, dans l’axe

de quelques courtes vues,

ce panorama soit

quelquefois qualifié

d’orgie énergétique.

Vision erronée qu’il faudra

prendre soin de repousser

avec vigueur. D’abord

parce qu’en électronique,

les gains en rendements

ont d’ores et déjà été

considérables. La

consommation des plus

beaux écrans plats est

infiniment plus réduite

que celle du plus banal

des petits cathodiques qui

trônaient dans les séjours

de l’ensemble de

l’Hexagone. Les

équipements mobiles, ne

serait-ce que pour des

raisons d’autonomie, ont

réalisé des prouesses au

moins aussi

spectaculaires. Ensuite

parce que cette

électronique

omniprésente à qui

certains reprocheraient

une possible gourmandise

évite d’autres

consommations « hors

Ce sont les pays

occidentaux, et plus

particulièrement l’Europe

de l’Ouest et le Japon,

qui devraient exercer

l’influence la moins

favorable à la diffusion

du petit écran

dans le monde, toutes

catégories confondues,

au cours de l’année 2012

qui devrait simplement

se maintenir dans une

tranquille stabilité,

à environ 241 millions

de pièces, les prévisions

pour 2013 étant sur le

même registre. Fortement

impactées par la crise

économique et disposant

de forts taux

l’heure confiée au ballon

électrique ou la chaudière

au fioul, qu’en arrêtant

la veille des écrans plats.

Et dans notre conquête

des watts préservés,

n’oublions pas l’apport de

l’éclairage cuisiné

aux recettes de

l’industrie électronique.

Là aussi, la chute est

immense. Chassons les

mauvaises réputations

injustifiées. �

MARCHÉMONDIAL : LES TÉLÉVISEURSEN STABILITÉ, LE LCD PROGRESSE

Après bien des thèmes de discussions soulevés durant les mois écoulés se rapportant à la consommation,la crise, les revenus, les impôts, l’emploi, nous voici à nouveau dans une ambiance plus « normale », ce quisignifie pas pour autant apaisée.Une atmosphère dans laquelle devrait revenir au premier plan tout ce quiconcerne l’énergie, celle que l’on consomme, celle que l’on économise, celle que l’on gaspille… Un sujet oùl’électronique de loisirs est souvent victime de tous les préjugés possible. Et pourtant… !

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METRONIC : PLEIN LA LAMPE !

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 1039

��

d’équipements des

ménages en écrans plats,

ces régions devraient voir

en 2012 les ventes de

téléviseurs se replier

globalement de 11 %.

Mais le remplacement

des modèles à tubes

cathodiques, qui ont

disparu sous nos latitudes

mais sont encore

exploités dans bien des

pays, et dans une moindre

mesure le déclin du

plasma, assurent une

excellente progression au

créneau des LCD. Ce

ne dépassant pas 5,3 %.

Au cours de la présente

année, il devrait se

diffuser dans le monde

L’innovation,

Metronic

en connaît

un rayon !

Celui-ci est

lumineux.

Il nous arrive de la société

tourangelle et passera

peut-être aux yeux de quelques

observateurs blâââsés pour une

innovation d’une assez grande

banalité. Dans une élégante lampe

de bureau (ou de chevet), voici la

réunion de la lumière et du son.

Dotée d’une lampe Led de 1 watt,

cet objet au design sympathique

se raccorde à n’importe quelle

source sonore, comme

par exemple un baladeur.

Et pourtant, derrière

cet objet, on aperçoit une autre

révolution technique. La puissance

dédiée au son est deux fois plus

importante que celle

qui fait jaillir la lumière.

Une proportion totalement

inversée par rapport à ceux dont

nous avons l’habitude. Dans une

habitation, fonctionnait aisément, il

n’y a pas si longtemps encore, une

petite panoplie d’ampoules

classiques consommant chacune

60, 75 ou 100 watts. Et dans les

séjours du terroir, combien

d’halogènes ou de lampes à quartz

ont absorbé 300, 500, voire

1000 watts pour bien... voir ! Aurait-on pu

imaginer de telles puissances en audio,

dans le cadre d’un simple logement ? Les

ruptures technologiques avancent à

petits pas. Mais elles ont des

conséquences colossales. �

En dépit de ce qui se dit le plus souvent à propos des

écrans plasma, ceux-ci ont toujours des adeptes et

plusieurs firmesenpoursuivent laproduction. Le leader

sur le plan planétaire sur ce créneau était Panasonic,

mais Samsung depuis janvier 2012 a dépassé son

concurrent nippon.

En février, il a encore été fabriqué 1,07milliond'unités,

un total en repli de 21%par rapport à lamêmepériode

d'il y aunan. Samsungaproduit 400 000pièces, contre

260 000 pour l'ex-Matsushita, au cours du secondmois

de l'année présente. En guise de repère, Samsung et

LG, qui maintiennent des niveaux de production

stables par rapport à l'an dernier, avaient en 2011 fait

sortir de leurs unités de production respectivement

5,2 et 4,3millions de PDP, alors que Panasonic en avait

fabriqué 5,7 millions. Mais il est vrai que cette société

a pris la décision voici déjà plusieursmois de réduire la

cadence sur ce créneau, fermant plusieurs lignes de

fabrication. A l'heure où la bataille s'engage avec les

premiers Oled, le plasmavit probablement ses ultimes

saisons. (Chiffres : Display Bank).s �

SAMSUNGDÉTRÔNEPANASONIC

SUR LE PLASMA

dernier devrait dès 2012

s’octroyer 88,5 % de parts

de marché (contre 82,5 %

il y a un an), le plasma

220 millions de TV LCD, et

241 millions en 2013.

Si les Oled démarrent

cette année, les prévisions

mondiales en volumes

pour les ventes

de ceux-ci ne dépassent

pas 50 000 pièces.

(A noter que dans

les LCD, figurent

bien sûr les versions à

éclairage arrière classique,

et celles qui relèvent

de l’éclairage à LED,

dont de nombreux clients,

et même quelques

vendeurs mal informés,

croient que ce ne sont pas

des dalles LCD, ou Liquid

Crystal Display. (Chiffres :

Display Search) �

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10310

D V S M - I N F O S

épouvantable. Selon le

Jeita, équivalence

japonaise de notre

Simavelec, les ventes

aux circuits grand public

pour les téléviseurs à

écrans plats ne

représentent que 38 % de

ce qu’elles étaient début

2011 ! Bien rares sont les

produits qui connaissent

Si en France, les ventes en

EGP ont accusé des reculs

relativement importants

début 2012, il ne s’agit

quand même que

d’évolution négatives très

mesurées par rapport

à ce que connaît l’Empire

du Soleil levant,

qui vit une période

« post-catastrophe » Le smartphones et les

tablettes sont bien,

comme on pouvait

l’imaginer, des

équipements sur lesquels

les utilisateurs s’adonnent

avec une assiduité

grandissante aux jeux

vidéo. Une étude de New

Zoo citée par l’AFJV

mettait récemment en

évidence le fait que plus

de 14,3 millions d’individus

désormais jouent en

France sur des appareils

mobiles. La progression de

ce phénomène est malgré

tout assez modeste, et ne

reflète pas l’envolée des

smartphones et des

tablettes. Les joueurs qui

payent seraient environ

3,5 millions, (les autres

utilisent du gratuit), en

progression nettement

plus marquée, de 35 % en

un an. Les joueurs qui

utilisent des téléphones

mobiles classiques sont

nombreux : près de 5

millions. Mais les

smartphonistes « les

dépassent déjà,

de la croissance.

Parmi eux, figurent

les lecteurs de Blu-ray

(+ 44 %), et les lecteurs

de BR en 3D qui explosent,

tout comme les

téléviseurs 3D (mais leur

progression n’est pas

exprimable, car leurs

volumes étaient très

modestes au premier

trimestre 2011). Les

systèmes de navigation

embarqués (à mémoires

internes comme à disques

durs) s’envolent de plus

de 40 %. Les « maillons »

audio-vidéo tiennent à

peu près la cadence,

les amplificateurs

progressant de

pratiquement 10 %. �

��

Double motif de satisfaction au Japon pour les ventes d'APN : celles-ci ont pro-

gressé, modestement, certes (+ 1,2 %) en volumes, au cours du 1er trimestre 2012,

et sont stables en valeur, au cours des trois mêmes mois. Ce sont les versions à

objectifs interchangeables qui sont à la source de cette progression : + 9,5 % en

volumes, et + 25,1 % en valeur. Ce qui tend à prouver que ces modèles « mordent »

sur les autres segments, dont bien sûr les compacts. Mieux, au mois de mars, la

progression est sur l'ensemble du marché de près de 17 % en volumes, de plus de

26 % en valeur, et même de plus de 82 % en valeur sur les hybrides et reflex. �

PHOTO : LES APNÀOBJECTIFSINTERCHANGEABLES SAUVENT

LEMARCHÉNIPPON

JAPON : PREMIER TRIMESTRETRÈS COMPLIQUÉ

LE JEU VIDÉO S’INSTALLESUR LESMOBILES

à 8,8 millions d’individus,

dont 2,8 jouant sous iOS

(Apple). Sur tablettes,

le jeu ne concerne

encore que 1,9 million

de joueurs, dont 1,1

million sous iOS. Si

l’univers Apple est donc

minoritaire dans ce sens, il

permet en revanche de

s’octroyer une position

ultra-dominante en

recettes pour les éditeurs

de jeux. 56 % sont tirées

des applications ludiques

pour iPhone, 33 % de

celles pour iPad. Il faut

cependant prendre ces

repères comme des

images instantanées d’une

situation en forte

évolution. Les rangs des

utilisateurs

d’équipements sous

Android s’accroissent sans

cesse. Le système

d’exploitation de Google,

qui est en train de devenir

« le » standard pour

smartphones et tablettes,

devrait attirer

de plus en plus

de recettes. A suivre. �

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10312

D V S M - I N F O S

Nous n’en sommes pas là.

L’opérateur qui vient

d’arriver sur le marché et

diffuse ses services à la

téléphonie mobile sans

avoir recours à un réseau

de distribution avait début

mai 2,6 millions d’abonnés.

Rapide aux premières

heures, sa cadence

d’abonnement s’est

probablement ralentie

d’autant que des clients

l’ont même quitté,

compte tenu des soucis

de couverture qui ont

entraîné de sérieux

problèmes de qualité. A

terme, Illiad, le groupe

dont Free fait partie,

indique viser entre 10 et

20 millions d’abonnés. La

bataille est loin de

s’apaiser. Bien sûr, bon

nombre des clients de

Free sont des

consommateurs venus du

parc des autres

opérateurs. Et comme le

taux de pénétration de la

téléphonie mobile est de

plus de 100 %, on ne peut

qu’imaginer une suite à ce

qui est aujourd’hui qualifié

d’évasion, et qui sera

certainement décrit dans

l’avenir comme un

« rééquilibrage ». ���

Toujours réalisée sous la conduite de Jacques Hémon,

journaliste et expert reconnu de l’univers de la pho-

tographie, la dernière édition en date de l’Observa-

toire des Professions de l’Image est parue. Ce docu-

ment est un superbe outil de référence, où l’on

retrouve tout ce qui concerne lemarché et les activi-

tés liées à la photo : ventes, évolutions,matériel, ten-

dances, utilisateurs, métiers de la photo, etc. Edité

par l’API, (Association pour la Promotion de l’Image) il

est possible de le télécharger sur les sites du SIPEC et

du SNSII. Il est aussi consultable librement sur

www.dvsm.fr. �

PHOTO : LA BIBLE DES PROS

Le marché des ordinateurs

en Europe de l’Ouest s’est

émoussé au premier

trimestre 2012. Avec 15,5

millions d’appareils

vendus en 3 mois, son

repli est de 3,1% par

rapport au premier

trimestre 2011. Cette

statistique concerne les

créneaux professionnel et

grand public. Sur le

segment des entreprises,

la période n’a pas été trop

mauvaise, frôlant la

stabilité. Les desktops ont

enregistré une tendance

au renouvellement,

avec progression de

Windows 7. Pour le grand

public, c’est une période

influencée par la

consommation en général

qui ressort. Le recul est

toutefois limité à 3,8%.

Les notebooks se replient

à - 5,1 %. En France,

les ventes au grand public

s’érodent de 7,1 %,

alors que le segment

professionnel

se maintient, avec une

légère progression

de 0,8 % (Gartner) �

ORDINATEURS :UNDÉBUT 2012MOROSE

FREEMOBILE VISE JUSQU’À20MILLIONS D’ABONNÉS

126 000 abonnements supplémentaires ont été enre-

gistrés par Canal Plus, indique la SEPC, société d’édi-

tion de la chaîne cryptée, précisant que cette pro-

gression porte le nombre d’abonnements (individuels

et collectifs) à 5,5 millions, fin mars 2012. Il s’agit seu-

lement des abonnés aux chaînes de Canal, excluant

CanalSat de ce décompte. �

CANAL PLUS : ABONNEMENTSEN PROGRESSION

Entrée libre !

A chaque instant, le jour, la nuit,la semaine, le week-end, des informations

importantes tombent sur

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DVSM a consacré plusieurs

dossiers au fil des mois

dans lesquels apparaissait

une certaine inquiétude à

propos du terrain et des

structures diffusant de

l’électronique grand

public (et des

équipements

« numériques »). Fondées

sur les analyses de

professionnels et sur une

observation constante de

la distribution, ces visions

quelques peu pessimistes

sont dans une large

mesure reprises par un

analyste californien (1)

qui a porté son regard sur

de nombreuses enseignes,

dont certaines sur notre

sol. Son constat prend la

forme d’une prévision qui

fait froid dans le dos :

d’autres grandes

entreprises de

distribution sont appelées

à disparaître. Voilà qui

nous rappelle la

conviction que nous

confiait Francis

Cordelette, DG de

Boulanger, quelques mois

avant la reprise par

l’enseigne nordique des

magasins Saturn : « il va y

avoir de morts ! » Le

phénomène n’est pas,

hélas propre à notre seul

territoire. Hélas, car s’il se

limitait à l’Hexagone, les

remèdes seraient à portée

de main. Citant par

exemple Circuit City ou

CompUSA, des enseignes

du territoire de l’Oncle

Tom, ou encore PC-City

(du groupe britannique

Dixons) ou... Surcouf,

l’étude met le doigt sur un

élément fondamental : les

équipements techniques

ne dégagent plus des

profits suffisants pour

équilibrer l’économie

d’enseignes qui leurs sont

exclusivement ou en trop

grandes proportions

dédiées. Il ne s’agit pas,

d’une sorte de

malédiction qui toucherait

ce domaine d’une manière

imparable. C’est plutôt

l’univers des produits et

ce qu’en font les

enseignes qui crée les

conditions d’un

déséquilibre préoccupant.

La rencontre entre le

consommateur et l’offre

est souvent mal

construite. « Les points de

vente physiques ont le

plus souvent des locaux

bien adaptés et des

conditions de parking

excellentes, ce qui les

prédispose à optimiser les

ventes sur du matériel de

taille conséquente »,

souligne notamment

l’étude, qui montre du

doigt les efforts faits sur

les prix promotionnels

supposés attirer du trafic.

Alors que les bonnes

dispositions matérielles

devraient êtres mises à

profit pour mettre en

valeur et vendre du

matériel dégageant une

bonne profitabilité.

Les promotions ayant

mieux à gagner dans

les ventes en ligne, pour

du plus petit matériel.

L’étude met aussi en

exergue des points plus

« intimes », comme le

recours à la garantie

longue durée, ficelle

maladroite pour asseoir la

profitabilité. Cette

martingale s’émousse en

Europe avec la

généralisation de la

garantie obligatoire de

deux ans. La montée en

puissance d’Internet a

également droit à son

chapitre. « Les tenants du

commerce physique ne

peuvent considérer cette

arrivée comme une

surprise, ce canal étant en

développement depuis

quinze ans. Mais les

enseignes les plus

connues physiquement,

qui ont désormais des

équivalences en ligne, ne

sont venues que trop

tardivement sur ce sujet.

Elles apparaissent comme

des suiveurs sur cette

facette indispensable.

Aujourd’hui, les positions

sont établies. Difficile de

les modifier, on ne refait

pas l’histoire.

Accessoirement, l’étude

porte aussi un regard

intéressé, mais

extrêmement prudent,

sur les boutiques de

marques, et notamment

les Apple Stores. Ces

établissement semblant

recueillir un bon succès,

mais est-ce par leur

concept, ou plus

simplement grâce à la

forte attractivité du

produit d’Apple et à sa

notoriété hors normes ?

En clair, est-ce un schéma

qui peut durer

éternellement ? La

réponse est presque dans

la question. �(1) Canalys

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10314

��

D V S M - I N F O S

DISTRIBUTION, ENSEIGNES : UNE ÉTUDE INQUIÉTANTE

Au cours du premier

trimestre 2012, un peu

plus de 20 millions de

consommateurs sur la

planète sont devenus des

adeptes des tablettes.

C’est trois fois plus qu’il y

a un an. Cet équipement

tactile et à la mode

décolle ! Mais c’est sur le

continent nord-américain

que l’envolée est la plus

vigoureuse, puisque

presque la moitié des

modèles vendus l’ont été

entre USA et Canada.

L’Europe va plus

doucement. Pas moins de

5 millions d’unités ont été

vendues sur la région

Asie-Pacifique, ce qui lui

permet d’afficher un taux

de croissance de 232 %, et

d’être la seconde région

mondiale se « tablettisant ».

Avec seulement 4,7

millions de pièces, le Vieux

Continent (avec le Moyen

Orient et l’Afrique) est

donc troisième, à la traîne

commentent déjà certains

observateurs. Mais

certainement pas pour

longtemps. Le réveil est

attendu pour la saison

2012-2013. �

Il y a un an, l’iPad dominait

largement le segment

des tablettes du haut

de ses 74 % de parts

de marché (mondial).

Au cours du premier

trimestre de l’année 2012,

la firme créée par Steve

Jobs reste toujours en

tête, mais l’inéluctable

est en marche. Sa

suprématie se limite

désormais

à « seulement » 58 %.

Les prévisions

les plus souvent

émises s’accordent pour

envisager que Cupertino

deviendra minoritaire

dès la fin de la saison

en cours. �

L’ADHÉSIONDUPUBLICAUX TABLETTESMOINSRAPIDE EN EUROPE

TABLETTES : LES PARTSD’APPLE S’AMENUISENT

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10316

��

D V S M - I N F O S

Phénomènequi se propage : les offres de reprise. Elles

se rencontrent sous formedepanneaux, qui semblent

symboliser certains aspects de notre période de crise,

où se multiplient aussi, pour d'autres raisons, les

offres de rachat d'or sous toutes ses formes. Les pro-

duits concernés sont principalement les smartphones

et les tablettes. En général, quand une entité com-

merciale ou autre cherche à racheter un produit

ancien (rien à voir avec le recyclage dans les meubles

de collecte pour DEEE) c'est qu'elle y trouve une pro-

fitabilité. Il reste que cette tendance provoque des

interrogations chez les consommateurs. �

UNMARCHÉQUI A DE LA REPRISE

ORANGE ET LA TÉLÉVISION :RECOMPOSITION

AUTOURDU SPORTUn peu sèche, l’annonce

véhiculée par les médias

sur « l’arrêt d’Orange sport »

est incontestablement un

changement de cap pour

l’opérateur, mais pour les

clients de la LiveBox, il

s’agit plutôt d’une sorte

d’accélération sensible sur

le thème de l’activité

sportive, dans le cadre de

ce que l’opérateur affirme

vouloir être : un

distributeur et agrégateur

de contenus. Les abonnés

vont donc pouvoir, dès

leur lancement, profiter

des chaînes sport

d’Al-Jazeera, beIN Sports1

et beIN Sport 2. Orange

diffusera aussi la future

chaîne d’informations

sportives Media 365,

positionnée haut de

gamme. Ajoutons

qu’Orange et Canal Plus

sont en discussion pour

le partage de certains

contenus. En clair,

la TV d’Orange n’a pas

l’ombre d’un projet

d’abandon du sport. �

Confirmation : la saison

des escapades

mouvementée est là, et

celle des ventes d’APN

tout temps et tout terrain

aussi. Olympus profite de

cette opportunité pour

proposer son TG1, appareil

qui ne donne pas que

dans la secousse et le

plongeon. Par exemple, il

hérite de l’autofocus

ultra-rapide Fast-AF,

conçu initialement pour la

gamme Pen. Il est animé

pour le traitement de

l’image par un processeur

bi-cœur associé,

comme sur les PEN et OM-

D à un capteur C-MOS de

12 Mp, rétro-éclairé.

L’aventure ne vaut que si

l’on en rapporte quelque

chose (retenez ça, c’est un

bon argument à énoncer

face aux clients !) : le

mode macro permet de

prendre des photos à

seulement

1 cm du sujet. Voilà la

combinaison idéale d’un

APN ultra protégé, qui

permet des prises de vues

dans la lignée de ce que

font des appareils

compacts experts, et

d’autres dans un esprit

fun, aventure et

découverte. Vidéo Full HD

au programme, bien

entendu. �Olympusoptimisel'aventure

Focal,la passionet l'autoGuy Bonneville (photo),

qui pilote de main de

maître l’électronique

embarquée de chez Focal

(électronique et haut-

parleurs), sera à nouveau

très probablement l’un

des animateurs du

prochain Focal Sound

Meeting, 5e édition et

nouvelle formule. Ce

rassemblement fait

converger (les 9 et 10 juin

2012 cette année) de

nombreux passionnés de

haute fidélité pour

l’automobile, qui pourront

bénéficier de l’expérience

des techniciens et

ingénieurs de cette

entreprise qui cultive sans

complexe et avec réussite

un Made in France choisi

non pas pour

la couleur de son

passeport, mais bien

pour ses performances. �

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Revoilà les beaux jours, les

balades, les randonnées,

bref, une vie au grand air

ou au contact des eaux,

qui peuvent être calmes,

agitées, profondes

tumultueuses... Le XP 170

arrive là où on l’attendait !

Sous une robe pimpante

et néanmoins largement

caoutchoutée pour éviter

les chocs, il combine trois

atouts : une véritable

aptitude à la vie la plus

trépidante qui soit, des

qualités photo qui ne sont

pas celles des petits

gadgets habillés façon 4x4

pour ne plonger que dans

les bidets ou les lavabos,

et «la» connectivité Wi-Fi,

ouvrant la voie au partage

intégral. Armé d’un

capteur de 14,4

mégapixels, il dispose d’un

zoom optique en

équivalence 24x36 de 28-

140 mm, capture de la

vidéo en Full HD, fait aussi

des séquences vidéo en

haute fréquence (80, 160

ou 240 images/seconde),

offre un authentique

mode rafale (jusqu’à 12

images/seconde). Côté

virilité, il accepte de

descendre à 10 mètres

sous l’eau, résiste à des

chutes de 2 mètres, est

stoïque dans le froid

jusqu’à - 10 degrés, est

protégé de naissance

contre le sable et la

poussière. Ultime

précaution : le logement

de sa batterie (longue

durée) est doté d’une

double étanchéité. �

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10320

��

D V S M - I N F O S

Les communiqués qui se suivent en provenance de Kesa, holding et

maison mère de Darty ont, qu'on le veuille ou non, des accents au

minimum inquiétants. L'un des plus récents, d'il y a seulement

quelques jours, fait état de ventes en repli (-10 % à surface compa-

rable, - 8,6 % en CA brut), notamment expliquées par le mauvais pas-

sage dumarché des téléviseurs. « Darty va dans lemur » nous confiait,

il y a déjà près de deux ans, un ancien

cadre de l'enseigne parti dans l'univers

des fournisseurs. Et de se lancer dans

l'évocation de choix qui, avec le recul,

pourrait se révéler d'une criante vérité.

Selon nos constations, nous avons au fil

des saisons remarqué quelques fai-

blesses qui, si elles sont jugées secon-

daires ou de l'ordre du détail par les

managers de l'enseigne, ne le sont cer-

tainement pas par les clients : vendeurs

trop souvent introuvables (nous

sommes nous-mêmes restés - à deux,

anonymement, comme de vrais clients - plus de 40 minutes dans le

rayon TV d'une belle implantation sans voir aucune veste rouge

s'approcher ou seulement nous observer), rayons affichant bien trop

souvent une tenue moyenne, voire impardonnable pour des établis-

sements de ce niveau, décor qui vieilli farouchement, etc. « Qu'est-ce

que c'est que cette co…ie ? » s'interroge en notre présence le PDG

d'un fournisseur connu, contemplant les équipements de sa marque

et qui ajoute « Ca c'est de la gamme de l'année dernière, là, le prix,

c'est n'importe quoi, et il n'y a même pas telle et telle référence ».

« Que faut-il pour connecter un iPhone 4S à votre téléviseur ? » Notre

question est simplement posée (en novembre dernier). « Oh là là !

Nous, on ne peut pas répondre à une question comme ça, il faut que

vous vous adressiez à un centre technique ! » répond sans rire (mais

alors pas du tout !) un vendeur confortablement installé sur son

siège, au rayon téléphonie d'un autre magasin Darty, en région pari-

sienne. N'en rajoutons pas, et pourtant, nous en avons un belle pro-

vision, de ces « détails » qui ne peuvent, à terme, que refroidir l'ardeur

de certains clients. Mais outre cette facette, des options plus fonda-

mentales peuvent réveiller des sentiments d'inquiétude. Le nombre

de magasins, 226, constitue un maillage du territoire très efficace.

Mais il est fondé sur une chaîne d'établissements d'une surface

moyenne (environ 1 400 mètres carrés) qui est inférieure de moitié à

celle des concurrents comparables. Si

ce canevas peut trouver ses équilibres

en logistique et en ressources hu-

maines, il impose en revanche des sacri-

fices importants dans la mise en place

de certaines familles de produits, et

notamment les équipements de forte

valeur. Les rayons TV de l'enseigneméri-

teraient une véritable et urgente

remise à plat (et une tenue rigoureuse),

la photo numérique devrait sortir de sa

vitrine et les haut de gammes bénéfi-

cier d'une véritable mise en place digne

de ce qu'ils sont, sans parler des produits encore plus nobles, que la

notoriété et la confiance encore chaudement manifestée par une

clientèle fidèle (notamment les seniors). Cette belle enseigne vient

d'essuyer l'échec de son offensive sur le front des télécoms, et une

question reste d'actualité : parvient-elle enfin à conquérir des cibles

plus jeunes, dont Serge Amiard, l'ex-président du directoire, regret-

tait il y a déjà plusieurs années de ne pas capter suffisamment. A

l'heure présente, les évolutions dumarché sont d'ampleur et rapides.

Cette enseigne leader que le métier comme de nombreux consom-

mateurs aiment bien - DVSM aussi - n'est-t-elle pas en train de tarder

pour épouser à sa façon les impératifs d'une époque qui n'a plus

grand chose de comparable avec ce que nous avons connu dans un

passé même assez récent ? Il a parfois des fissures peu visibles dans

les structures de surperbes édifices qui, brutalement, provoquent

malgré leur insignifiance apparente l'effondrement auquel on ne

croyait pas. Après l'heure, ce n'est plus l'heure ! �

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10322

��

A l’évidence, la période n’estpas excellente. Surtout pourl’hypermarché, une créationtypiquement française. Cetteconception originale d’unpoint de vente née auconfluent des années 50 et60 a confirmé une aptitudespécifique à notre pays. Il esten la matière ( ou était ) l’undes plus inventifs de laplanète. La création deshypermarchés s’inscrit dansla tradition qui avait jadis faitsurgir celles des grandsmagasins. De l’époquehéroïque d’AristideBoucicaut à nos jours, àtravers toutes les formules, ycompris les sites marchands,les brocantes et les marchés,une constante subsiste. Ellese résume par le choix leplus large possible. L’allianceentre une bonne accessibilitébien adaptée à son époque, laproposition d’une quantité etd’une variété de produits( dans laquelle le

consommateur a lesentiment de pouvoir puiserdans tout ce qui existe oupresque, après avoircomparé ) et le plus grandconfort pour faire ses achatsconstitue le trioincontournable ducommerce réussi. Ce n’estpas parce que le nouveaumillénaire vient decommencer que cet attraitde choix le plus vastepossible serait en passe des’effacer des penchantsintimes et quasiphysiologiques de l’individu.

Les hyperssont plus généralistesqu’alimentaires

Aujourd’hui, toutobservateur oucommentateur commet ainsiune erreur fondamentale enaffirmant que les grandessurfaces, qu’il est d’ailleurspréférable de qualifier de

généralistes plutôt qued’alimentaires, auraientconquis le public par le seulattrait des prix bas. Ceux quiont vécu les ouvertures despremières grandes surfaces

se souviennent quel’impression la plus fortepour les visiteurs d’alors neprovenait pas despromotions mises bien enévidence, mais du côté

L E C O M M E R C E

Grandes surfaces :

Quand l’hyper grandira !Quand l’hyper grandira !

Les hypermarchés sont aucœur de la plupart des chro-niquesconsacréesaux fluctua-tions dont le commerce, ausens le plus large,est l’objet encettepériode.Concurrencedesventes en ligne, renaissanced’unegénérationdespointsdevente de proximité, et surtoutgigantisme, sont le plus sou-vent énumérés comme lescauses des hésitations de lagrande surface généraliste. Etsi, plus logiquement, l’hypersouffrait surtoutdeneplusêtreassez grand ?

D’apparence immense, l’hyper paraît surtout démesuréparce qu’il est le plus souvent établi sur un seul niveau.Maismêmeles plus grandes unités développentmoins de surface que bien des

grandsmagasins de centre ville, notamment parisiens.

La taille reste l’unedes voies éternellesdu développement

pour l’activitécommerciale.A

l’époque d’AristideBoucicaut et du BonMarché, la grandetaille permettait

d’offrir des quantitésimpressionnantes de

produits.

L’hypermarchéest roi dansles produits

alimentaires,maisla proximité et sagrave défaillanced’image pour la

qualité sur ce planlui créent sans doutebien plus de tort que

ses responsablessemblent l’imaginer.

Page 23: Dossier TÉLÉVISEURS · Distribution, Ventes & Services Magazine n° 103 3 DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N°103 numérique.Parutionde juin2012. Prixdunuméro:8,90euros

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10324

��

caverne d’Ali Baba queprésentaient ces nouveauxespaces de commerce, quitransposaient un peude ce que les clientset clientes percevaientdes grands magasins.Le côté « discounter » desgrandes surfaces était àl’origine bien pluscirconstanciel qu’onl’imagine, avec plus d’undemi-siècle de recul. Dans lesannées 50, les séquelleséconomiques de la guerre39-45 étaient innombrables.

L’hypermarchéest né dansune autre époque

Le pays souffrait de surcroîtd’une double ponctionéconomique qui entravaitson redressement, avec saguerre d’Indochine suivie parle conflit algérien. De 1946 à1962, l’Hexagone a subi plusde 16 années de guerres dedécolonisation, certes moinspénibles que le conflitmondial et loin du territoirenational, mais laminant lesopportunités deredressement économique.Sans oublier la crisepétrolière (déjà) survenantvers 1956-1957, avecrationnement pour uneautomobile qui n’était, il estvrai, pas aussi présentequ’aujourd’hui dans

l’équipement des ménages.La France souffre alors d’unemanière aiguë, avecnotamment une pénuriede logements d’une immensegravité. L’idée de certainsintervenants dans ladistribution se résumait alorsà des concepts qui tendent à« supprimer lesintermédiaires », trèsnombreux quand le petitcommerce dominait, pourvendre en masse dans desétablissements de la plusgrande simplicité possible.Un certain épicier bienconnu de Landerneauréussira même à bâtir sonempire sur cet énoncé. Lapauvreté des uns a toujoursservi la richesse des autres.Mais en revanche, leshypermarchés d’alorscultivent une sorte dedouble langage, mettant enavant ce qui est très réduitcôté étiquettes, afin dedonner aux chalands lameilleure consciencepossible, tout en proposantl’abondance. Si les chalands« craquent » pour denombreux produitsdécouverts dans ces rayonsqui brillent, ils achètent enfaisant de bonnes affaires,donc en gérant au mieux lesressources du ménage. Est-ceimmoral ? Difficile à dire,mais tout se situe, tant ducôté vendeur que du côté

acheteur, dans la nature del’homme. La comparaisonentre ce que l’on pouvaittrouver dans une petiteépicerie du quartier et lesgrandes surfaces suffit à toutexpliquer.

En 2012, l’hypermarché esttoujours là, et même s’ilconnaît des momentsdifficiles, son destin n’est pasforcément aussi compromisque le prétendent lesadeptes du pire. D’une

L E C O M M E R C E

LES HYPERSOn dénombre environ 1 872 hypermarchés en France, autrement dit, des points de vente généralistes à dominante théorique-ment alimentaire, de plus de 2 500 mètres carrés. Cette surface était celle du premier hyper (Carrefour) ouvert à Sainte Geneviève-des-Bois en 1963. Carrefour possède les plus grandes unités, dont le classement est devenu un peu plus compliqué ces dernierstemps, du fait des évolutions de tailles dont certains ont fait l’objet. Portet-sur-Garonne (près de Toulouse), Vitrolles (13), Villiers-en-Bière (77), Claye-Souilly (77), Aulnay-sous-Bois (centre commercial O’Parinor, 93) font partie des plus vastes, avec des sur-faces situées entre 20 et 25 000 mètres carrés. Les établissements les plus vastes sous l’enseigne Auchan se situent plutôt dansdes calibres de l’ordre de 15-17 000 mètres carrés (Val d’Europe frôle 20 000 mètres carrés). Mais il y a aussi sur le territoirede nombreux établissements nettement moins vastes, dans lesquels les produits techniques sont travaillés sur des largeurs degammes relativement restreintes, par rapport à ce que peuvent désormais proposer de nombreux multispécialistes. Illustrant cequi est développé dans ce dossier, il est clair qu’en comparaison avec un des établissements de Boulanger, dont les superficiessont désormais le plus souvent de l’ordre de 4 000 mètres carrés, et donc entre 1500 et 2 000 mètres carrés pour de l’électroniquegrand public, un hyper de 6 à 8 000 mètres carrés ne peut offrir un choix comparable. �

Le confort desclients à

longtemps étéinsuffisammentpris en compte,

avec enparticulier

l’attente auxcaisses.

La très grandesurface sait

quandmêmetraiter desproduits

techniques avecune certaine

réussite.

Pourl’habillement,

plus grossegment

commercial aprèsl’alimentaire, la

surface déployéemême dans les

grands hypers estdésormais en

porte-à-faux faceà des grandes

surfacesspécialisées

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10326

manière ponctuelle, sesperformances semblents’émousser, mais est-il sifacile de distinguer ce qui,dans les replis, constitue lapart liée à la conjoncture, etce qui est lié à au concept ?Les commentaires font enoutre allusion à un regain ducentre ville, mais celui-cireste handicapé par desfacteurs intangibles :accessibilité, parking, etc. Enrevanche, 75 % de lapopulation résidant enpériphérie des zonesurbaines, l’équation de laGSA reste pertinente, avecune semi-proximité et unaccès gratuit illimité (sanshorodateur). En revanche,curieusement, d’authentiqueshandicaps de ces grandessurfaces sont rarementévoquées. Le premier est àcoup sûr le trop fortcentrage de leurcommunication sur les prixbas. Ils ne s’expriment plusque par «moins cher, moinscher, moins cher...», argumentréducteur, qui ne flatte pasles envies, et en périodedifficile, rappelle même àchaque client qu’il s’agitd’être sage dans sesdépenses. Une bonne blaguedécrivait un fou se donnantdes coups de marteaux sur latête et se plaignant ensuitede quelques douleurs.

La marque dedistribution m’a tuer

Ne serions-nous pas enprésence de sa transpositiondans la réalité ? Car l’hyperne cesse de promouvoir sesprix les plus bas, et se plaintde voir son CA se réduire.Certains décisionnairesdevraient-ils être prisrapidement conduits àl’infirmerie ?Les stratégies de prix bas sefont au détriment des vraiesmarques, alors que les

consommateurs français lesaiment et leur fontconfiance. Le recours auxMDD est certainementexcessif. La qualité n’est plusassez présente, notammentdans les denrées alimentaires(fruits et légumes). Lechaland estime ses chancestrès faibles de trouver cegenre de produits avec laqualité qu’il souhaite.

La largeur d’offreen question

Nous avons eu l’occasion desouligner à quel point leshypers ont trop tardé pourréagir face à des inconfortséloignant aussi des clients deleurs rayons commeles attentes trop longuesaux caisses.Mais le plus gros deshandicaps de l’hypermarchéaujourd’hui tient dans sataille qui a, d’une manièreinexplicable, cessé des’optimiser. Bien sûr,comment ne pas avoirconscience de ce que ce typede remarque estinévitablement perçu commeétant à contre-courant desidées les plus répandues ? Etpourtant : ce qui a changé aufil des années n’est pasl’hypermarché en lui-même,mais ce qui se trouve autour.Des quantités de surfacesspécialisées qui font de sesoffres sur les vêtements, leschaussures, le bricolage, lejardinage, etc. desassortiments devenus tropcourts pour satisfaire laclientèle. Cette thèsesoutenue par quelques rares« originaux » selon laquellel’hypermarché ne devrait passe rétrécir, mais au contraire,voir encore plus grand, n’arien de farfelu. Elle est mêmeinéluctable, mais il faudra dutemps, et encore quelquessérieux revers, pour qu’elles’applique. En passant à 30 ou

40 000 mètres carrés(approximativement lasurface du magasin principaldu BHV à Paris), au lieu de15 ou 20 000, cette grandesurface pourrait à nouveaudissuader le chaland d’allerchercher ailleurs ce qu’ilpeut trouver sur place.Surfaces disposées en étages,naturellement, avec une bellebatterie d’escalators etd’ascenseurs : seul moyenpermettant à un client quivieillit, et marcheeffectivement moinsfacilement, d’aller d’ununivers à un autre sansparcourir ces fameuxkilomètres à pied, qui n’usentpas que les souliers ! Il estprobable que cet avenir, sanslequel l’hyper courreeffectivement de risque

d’entrer dans une lentedégénérescence, devrapasser par une optimisationencore meilleure deséléments de confort, incluantl’ouverture tous les jours,dimanche inclus (comme laplupart des grandes surfacesspécialisées là où cetteouverture est permise) et unrepli de cet unique argumentde compétitivité qui colletrop à l’image de cemonument de la distribution.lequel n’est certainement pasmoribond, mais qui se doitd’évoluer autrement que pardes concepts qui passentsurtout aux yeux de laclientèle pour des liftingsde la décoration, et nonpour une offre qui setransforme au pointde valoir le détour.�

L E C O M M E R C E

La présence des équipements numériques en hyper, produits quiimposent beaucoup de formation et sont peu profitables, a parfois été sur

la sellette.Rien n’est garanti pour le futur.

Le bricolage,famille

consommée àhaute dose par lepublic, est aussisous une offretrop courte en

hyper.

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A l’heure où se bâtit cedossier, le repli est estimé à25 % en France sur les troispremiers mois de cetteannée (par rapport à lamême période en 2011), etde... 25 % aux États-Unis.Assez pour inquiéter lesdistributeurs...

Vers une évolutionstructurelle

Les plates-formes de venteen ligne profitent pleinementde ce nouveau mode dedistribution qu’est ladématérialisation pourrécupérer une bonne partiedes parts de marché.Electronic Arts estime à cesujet que les ventes de jeux

sur sa plate-forme en lignecontribueront à hauteur de30 % dans son résultat globalpour 2012, contre seulement10 % en 2009. Dans le mêmetemps, l’éditeur américainmise sur les jeux sociaux,multijoueurs ou encoremobiles, pour limiter lescoûts de développementimportants. Electronic Artsne prévoit ainsi que 21 jeuxpour 2012 contre 68 en2009. Une politique qui nepeut qu’accélérer la chute dumarché du jeu vidéophysique au profit du toutdématérialisé.Le secteur des jeux vidéooffre l’un des rares exemplesde marché hyperconcurrentiel.Théâtre de

vive compétition dans sonmatériel et sur les softs, ill’est aussi dans son mode deconsommation, qui desurcroît connaît une extrêmevolatilité. Ainsi, Nintendoannonçait récemment avoirfinalement cédé à la pression.En effet, dès cet été, il serapossible d’acheter des jeuxde la marque endématérialisé via le NintendoNetwork, le premier titre àouvrir le bal n’étant autreque New Super Mario Bros 2sur 3DS, dont la sortie estprévue pour le mois d’aoûtde cette année. À terme, ilsera possible de choisir entrela version boîte oudématérialisée pour tous lestitres de la firme de Kyoto etce dès leur sortie surWii Upar exemple. Nintendoadmet qu’il était impératif dese lancer dans ce modèleéconomique, pour desraisons de concurrence. Enrevanche, la Mario Companyn’entend pas pénaliser les

revendeurs, et leurproposera donc de vendreen plus des jeux en boîtesdes codes de téléchargementpour les versionsdématérialisées, avec lapossibilité de fixer leurpropre tarif.La chute des ventes de jeuxsur supports physiques faitaussi écho à la baisse de18 % (25 % en valeur) duvolume des ventes deconsoles. L’apparition desdernières consoles de salon(XBox 360,Wii et PS3)remonte en effet aux années2005/2006 et sont déjà bienimplantées dans les foyers,tandis que la PlayStationVitaa bien du mal à décoller dansle secteur des consolesportables depuis sa sortie, finfévrier. Parallèlement,Newzoo dévoile dans sondernier rapport que lenombre de joueurs mobilesen France a augmenté pourpasser de 12,8 à 14,3millions. 62 % d’entre eux

JEUX VIDÉOSLOISIRS INTERACTIFSJEUX VIDÉOSLOISIRS INTERACTIFS

ONNE nouvelle : l'industrie du jeu vidéo est en pleineexpansion et les perspectives n'ont jamais sembléaussi bonnes. L’arrivée de nouvelles consoles et l’ex-patriation du jeu sur tablette ont redonné un coup de

fouet salvateur à ce marché. Et pourtant, cette vérité est à doubletranchant, car si d’un côté la dématérialisation se porte commeun charme, de l’autre, la vente physique continue de souffrir.

B

Moitié bien ou moitié mal ?Jeu vidéo :

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10329

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jouent sur des smartphoneset 14 % sur tablettes. La plusforte croissance s’observechez les joueurs non payantsdevenant des joueurspayants. Le nombre dejoueurs payants a ainsiaugmenté de 35 % et atteint3,5 millions de français, soit25 % de l’ensemble desjoueurs mobiles. Ce chiffremontre à lui seul que le jeumobile est destiné à générerune croissance à deuxchiffres dans l’hexagone,pendant encore un an. Bienque les préférences enmatière de jeux mobilesdiffèrent assez largemententre les États-Unis et lespays européens, la part desrecettes penche nettementdans tous les pays du globeen faveur des jeux iOS. Lesjoueurs français dépensentainsi au total huit fois plussur les jeux iOS que sur lesjeux Android.Et cela va plus loin. L’Idatequant à lui estime que mêmeles consoles de salonpourraient bien, trèsprochainement, perdre leurrôle central. D’après cet

organisme, l’avènement deFacebook comme plate-forme de jeu, l’émergenceprochaine de la TVconnectée ou encore leCloud Gaming font courir ungrave péril au jeu vidéotraditionnel. L’étude Idaterenvoie aussi à un chiffre quiparle de lui-même : en 2011,un euro sur deux de CAprovient de ladématérialisation et desrecettes liées à des pratiquesen ligne... Un chiffre enprogression qui se constatepartout dans le monde, maisprincipalement en Asie etplus particulièrement enChine. L’ex-Empire du Milieudevrait ainsi représenter à luiseul 8,6 milliards d’eurospour les jeux mobiles et enligne à l’horizon 2015.

En 2015, les jeux vidéopourraient peser plusde 60 milliards d’euros

Le secteur global qui réunittoutes les plates-formes dejeu physique ou non, connaîtune bonne croissance sur2011. Ce marché qui avait

marqué une pause en 2009et 2010, aurait généré 41,9milliards d’euros de chiffresd’affaire dans le monde en2011. Et, en 2015, il pourraitatteindre60,6 milliards d’euros, unehausse considérable qui peuts’expliquer par deuxphénomènes. D’une part,l’arrivée sur le marché d’unenouvelle génération deconsoles portables en 2011et l’arrivée d’une nouvellegénération de consoles desalon à partir de 2012. Plus,bien entendu, la progressionremarquable des segmentsdu jeu sur téléphone mobileet en ligne.Il faut à cela ajouter laformidable explosion desachats de tablettes tactiles.La tablette devient unvéritable marché de masse.C’est même le « produitphare de l’année passée etde l’année en cours » selonune étude de GfK.Aprèsavoir séduit 440 000acheteurs français en 2010,elle en a attiré 1,5 million en2011 et déjà 232 000 aucours des deux premiers

mois de l’année 2012. GfKtable ainsi sur undoublement des ventes en2012 avec quelque 3 millionsd’unités écoulées.Initialement positionnée à lacroisée des chemins entre lebaladeur vidéo, lesmartphone et le micro-ordinateur, la tablettes’inspire plutôt de ce derniersegment pour remplacerdans les foyers français unnetbook aujourd’huivieillissant. Que ce soit auniveau de la taille de l’écranou de la possibilité deconnexion au réseautéléphonique, « les choixfaits par les consommateurstémoignent d’un usageproche du PC et destinéà un cadre résidentiel »,ajoute GfK.Et si ce produit a étéinitialement présenté commeun appareil « nomade »,l’étude REC+ montre aucontraire qu’elle estessentiellement utilisée à lamaison, avec 81 % du tempsd’utilisation à domicile,contre 19 % à l’extérieur. Entermes d’usage, tous les

Le jeu, c’est pour tout le monde. S’il arrive encore àcertains observateurs d’imaginer que les rayons duludique interactif ne sont fréquentés que par desados « hard-core-gamerisés », ces quelques vues

saisies sur le vif devraient les persuader d’une réalité que les sta-tistiques sur les tranches d’âges séduites par le jeu ne cessent deconfirmer : les joueurs sont de moins en moins jeunes. Et avec le tsu-nami des baby-boomers qui devrait déferler d’ici quelques saisons,nous verrons sans le moindre doute des seniors, pas forcément trèsbranchés sur le connecté, venir s’offrir quelques belles consolespour enfin jouer à leur guise, le temps libre revenant après que lesoccupations professionnelles aient battu en retraite. �

QUI VA LÀ ?

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10330

contenus ont trouvé leurplace sur ces nouveauxappareils. On observe ainsiune répartition équilibréeentre tous les typesd’utilisation : 19 % du tempspassé est ainsi réservé au jeuvidéo, 16 % au visionnage devidéo et 15 % à l’écoute demusique.Ainsi, l’ardoisenumérique s’approprie petità petit une part nonnégligeable du segment jeuvidéo. En 2011, les jeux vidéosur tablette tactile ontgénéré 491 millions dedollars de chiffre d’affaires, cequi est déjà très significatif etdans deux ans, le chiffredevrait dépasserles 3 milliards de dollars.

Canaliser les forces

Cette croissance attendue vade pair avec celle des ventesde tablettes, qui pourraitpasser de 100 millionsd’exemplaires vendus dans lemonde (selon les estimationspour cette année) à 350millions en 2015. De quoienrichir encore un peu plusApple qui perçoit déjà 30 %des recettes générées par lesapplications sur iPad !La migration de valeur n’estpas un phénomène nouveau

et l’histoire des entreprisesmontre qu’elle se manifestedans le cas de la dynamiquede convergence entre lessecteurs d’activité. Le jeuvidéo connaît actuellementcette mutation, comme avant

lui la musique ou la vidéo...Bien sûr, cela devient un vraicasse- tête chinois (oh !pardon) pour la distributionphysique qui a tout à perdrede cette migration de massevers le cloud gaming, leonline ou encore lestreaming. Certains éditeursjoueront le jeu en n’oubliantpas leurs partenaires

historiques, d’autres aucontraire, essaieront lemieux possible et sans étatd’âme, de tirer leur épingledu jeu pendant qu’il estencore temps et se lancerontà corps perdu dans la course

à la dématérialisation.Entre temps, la distributionaura toujours un rôle aussiprofitable et important àjouer.A n’en pas douter,streamer, surfer ou« clouder » n’a jamais donnélieu à un vrai conseil, à unéchange humain. C’est encela que le magasin physiquetire sa force et conserve sa

raison d’être ! De plus,certains puristes ounostalgiques (les 35/45 anspar exemple), se tourneronttoujours vers le produitd’exception... Peut-être est-ce là la clé pour débouchersur des lendemainsmeilleurs ? Peut-être que laplace de la distribution dujeu video doit elle aussimigrer vers plus de produitsen éditions limitées, despacks collector, dumerchandising approprié ettrès ciblé ? En tout état decause, le marché du jeu vidéone cessera d’évoluer dansses chiffres comme dans sesmodes de consommation. Ilreprésente à l’heure actuelleun segment porteur pourbon nombre d’industries.L’arrivée prochaine denouvelles consoles de salonva une fois de pluscontribuer à relancer lamachine des ventes demasse. Dans ce contexte, ladistribution sera amenée àrenouer avec une clientèletoujours nombreuse etrenouvelée.Après, c’est uneautre histoire qu’il faudras’appliquer à écrire etcomposer au fil du temps,comme un scénario de jeubien ficelé...�

IL NE FAIT PAS SON ÂGE !Il n’y a encore que quelques années, les professionnels du jeu vidéoaffirmaient tous avec une conviction non feinte que leur secteur d’activitéétait une industrie jeune. Si une telle affirmation permet à ceux quil’émettent de se sentir pleins d’allant, de croire en l’avenir, en somme,d’être optimistes comme on l’est à 20 ans, pourquoi pas ? Mais nousavons en mémoire des circonstances dans lesquelles cette remarque ten-dait davantage à expliquer, à la manière d’une excuse, quelques bal-butiements ou pas mal franchis. Cette jeunesse remonte pourtant audébut des années 80 (et même un peu avant), alors que n’existaient nile CD, ni les GPS, ni les caméscopes, ni les PC, ni les téléphones mobiles,ni les écrans 16/9, ni Canal Plus, ni Google, ni les cartes à puces, nimême le bon vieux Minitel, mais déjà... la belote.Si la jeunesse n’est pas éternelle, le jeu l’est sans contestation possible. Doucement, la vie s’est entourée de mille et un accessoiresélectroniques, puis numériques, et maintenant connectés. Le jeu, qui est dans la vie, s’ébroue dans le numérique. Rien de plusnormal. Il en va des activités ludiques comme de la musique. Les supports physiques tendant à s’effacer, mais il existe toujoursun marché colossal pour des produits destinés à l’écoute de la musique. Il n’a même jamais été aussi vaste. �

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10332

Le communiqué mentionne « Revoxarrive en France ».Mauvaise formule. Labonne version consisterait plutôt à évo-quer le retour d’une marque qui a laisséson empreinte sur une période considé-rable de l’histoire du son et de son com-merce.Si les cohortes de jeunes chalands qui sepressent autour de nos rayons numé-riques à la mode ne connaissent pas

mieux ce héros de la particule (magné-tique) qu’ils ne savent qui était un certainCharles de Gaulle, il y a aussi, chez lesmoins jeunes,de nombreux amateurs quise rappellent être allés dans un point devente acheter un magnétophone Philipsou Grundig en rêvant d’un Revox.Voilàpourquoi cette réapparition est un signe.Au-delà de l’aventure d’une entrepriseet de ses fondateurs, elle intervient un

peu comme un symbole.Depuis ses ori-gines, la reproduction du son n’avait pro-gressé qu’à travers une seule rechercheservie par tout progrès technique : celleconcernant la qualité. Il en a d’ailleurs étéde même pour l’image, qu’elle soit vidéoou photographique (et même cinémato-graphique). Puis, a commencé l’aventuredu numérique dans laquelle cette qualitéa été broyée. Elle est devenue une sortede notion de second ordre. Celle-ci, quiservait à attirer les clients, et qui consti-tuait même la base de tout argumen-taire, a perdu son statut au point d’endevenir un critère presque obsolète, etpeut-être même parfois ressenti comme

Revox :le retourRevox :le retourIl revient.Etait-il doncparti ? Evocateur, le scoopn'a pas l'air franc.Suisse,on lui pardonne d'arriversur un rythme tranquille.

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10333

sont capables de donner envie à nosclients de laisser un peu plus dans lescaisses des points de vente, ce qui tombebien : il y a de grands besoins dans cesens. C’est une histoire à suivre.�

Blocs indépendants, blindage total de lapartie mécanique de lecture, extrêmerapidité de chargement des disques,réactivité élevée sur les manœuvres delecture, le nouveau lecteur de Blu-Raysigné Denon, le DBT-1713UD (à vendreenviron 599 euros) combine une concep-tion unique en son genre et des élé-ments de confort d’utilisation dignes dece niveau d’équipement.Mais de surcroît, cet appareil est compa-tible avec des contenus délivrés en strea-ming vidéo. Il s’inscrit dans la lignée desnouveaux maillons audio-vidéo de lamarque, qui les positionne en « milieu degamme ». C’est tout de même un maté-riel ouvert aux attentes de clients pas-sionnés. Le lecteur est ainsi capable delire tous les formats « laser », y comprisles Super Audio CD ou les DVD audio.

ringard. Un peu comme si, dans l’au-tomobile, on avait totalement ou pres-que occulté les atouts de confort, pourne garder comme argument que lenombre de places assises disponibles.Deplus, aujourd’hui, quand la qualité estmise en avant, comment ne pas ressentirque vendeurs comme utilisateurs se for-cent un peu à y croire, dans un contexteoù tout semble équivalent ? Il n’y a plusun bon ou un mauvais smartphone, untéléviseur fantastiquement mieux qu’unautre, etc. Il reste un iPhone 4S, mieuxque le 4 car plus récent. Il reste desgrands téléviseurs et des moins grands,les plus performants ne l’étant que parcequ’ils sont d’une génération moinsrécente. Dans le son, versant hi-fi biensûr, les choses sont quand même diffé-rentes. Historiquement, l’ascension qua-litative a été parallèle à l’ascension dusavoir et des méthodes techniques ainsique des processus de fabrication. Maiselle reste aussi associée à la volonté del’utilisateur (ou à ses possibilités écono-miques) d’investir plus ou moins pour unplaisir acoustique.Tout fabricant d’enceintes propose, dans

une même génération,du bon accessible,du mieux un peu plus cher, du très bonpour les passionnés, du sublime pourceux (clients) qui cèdent à l’appel de lapassion. La montée en gamme se fait surde vrais critères, pas seulement sur deséléments purement dimensionnels.Willy Studer a créé son entreprise (audébut des années 50) sur le thème alorstrès en vogue de l’enregistrement ma-gnétique. Son nom est associé au mar-ché professionnel, Revox, seconde mar-que du même fondateur, s’adressant aupublic. Y compris dans le champ de laminicassette, la firme ayant osé unsuperbe maillon, seulement 20 ans aprèsla création de ce petit support inventéen 1963 par Philips.Certes, la firme est suisse. Mais rien àvoir avec cette relative lenteur. La firmeStuder-Revox a depuis été scindée endeux, et Revox ne propose que du grandpublic. A son actif, un concept « multi-room » exclusif qui lui aussi remontedéjà à plusieurs décennies : tout n’a pasété inventé la semaine dernière. Cetteréapparition en France est donc celled’une véritable référence, de celles qui

B&W : NOUVEAU CASQUEComme chacun le sait au sein des professionnels, les baladeursnumériques et les smartphones ont propulsé le marché descasques et écouteurs jusqu’à des sommets que personne n’auraitosé imaginer. Outre l’immense océan de petite quincaillerie biendessinée et claquant de toutes ses couleurs mise sur broches àla disposition d’une clientèle pas trop difficile, le segment ducasque hi-fi, de qualité, bénéficie aussi d’une tendance porteusespectaculaire. De nombreuses grandes firmes de hi-fi se sontdonc engagées sur cette trajectoire, avec beaucoup de sérieux.Bower & Wilkins, qui voici bien longtemps avait fourni lesenceintes personnelles d’Herbert von Karajan, est de ces entre-prises qui ne cessent d’optimiser le rendu sonore de ces enceintesd’oreilles. Le P3, un modèle clos, vient d’être dévoilé. Il combinece que l’on attend d’un équipement orienté mobilité (solide,pliable, léger) grâce à une conception où l’aluminium et le caout-chouc unissent leurs propriétés. Techniquement, c’est un logique

héritier de ce que B&W a acquis en expérience en développantson P5. Ses écouteurs, avec positionnement spécifique, garan-tissant des débits d’air homogènes et utilisant des aimants ultra-linéaires au néodyme, sont habillés d’un tissu spécialementconçu pour eux, qui optimise confort et comportement acous-tique. A vendre dès le mois de juin, ce P3 peut être positionnéaux alentours de 199 euros. �

DENON : BELLE PANOPLIE !

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Tous les éléments dévoilés, c’est-à-direce lecteur et les amplis-tuners audio-vidéo AVR-2113, sont compatibles avecles contenus 4K (en Path-Through et enscaling vidéo). Ces amplis-tuners sontconçus en étages discrets avec des sou-cis que l’on retrouve sur les équipe-ments de grande qualité, comme celuid’assurer aux signaux le chemin le pluscourt possible, des précautions pour lesvibrations, du blindage, etc.L’AVR-2113 est un 7x125 watts, puis-sance portée à 135 watts par canal surson grand frère. Ils intègrent la techno-logie Air Play, la fonction AudysseyDynamicVolume, le traitementAudysseyDynamic EQ, et l’Audyssey MultEQXT(paramétrage automatique des correc-tions d’enceintes). Sur le 2313,on trouvemême l’Audyssey DSX, un traitementqui ouvre la voie à une évolution versAudyssey Pro. La facilité d’emploi estégalement voulue par le constructeur, etse retrouve à tous les niveaux, des misesen service ultrasimples aux prises HDMIen abondance.Il n’y a pas que les enceintes pour écou-ter des sons dans de bonnes conditions.Denon a puisé dans son expériencereconnue en la matière pour concevoirdeux nouveaux casques, les AH-D510Ret AH-d310R. L’un des éléments clés deleur conception est la technique exclu-sive développée par la marque et bapti-sée Acoustic Optimizer, qui assure unepression d’air égale de part et d’autre dela membrane de chaque écouteur.Cette recette permet d’obtenir un sonnaturel, propre, non coloré, qui donneaccès non seulement à une restitutionde grand qualité,mais aussi à un sublimeconfort même sur des écoutes prolon-gées. Pour optimiser encore davantagecette importante spécificité, un arceauqui s’adapte à la tête de l’auditeur en luiévitant toute contrainte a été mis aupoint.�

famille Bird, la transmission sans fil évo-quée se résume pour l’utilisateur à unélément que l’on pourrait qualifier dedongle.Cette technique concurrente duBluetooth vise tout simplement la trans-mission de son en qualité authentique-ment CD,et non en mode compressé, cequi devient un must en matière d’écoutenumérisée. Le résultat cuisiné par lestechniciens de Focal vaut le détour.�

Nous voici dans la ligne Direct EnergyHD. La marque vient de dévoiler pasmoins de quatre nouveaux modèles, enclasse D, trois étant en 9.2 canaux (SC-LX 86,LX 76 et LX 56) et le SC-2022, en7.2. Connectivité très étendue et com-patibilité maximale accompagnent desniveaux de performances tant en audioqu’en vidéo de très haut niveau.S’appuyant sur une base technique(Direct Energy HD) conçue pour tirerle meilleur des sources non compres-sées, cette série se prête à la configura-tion d’environnements sonores parmi lesplus évolués, allant jusqu’à la concrétisa-tion d’enceintes virtuelles. Les troismodèles supérieurs sont aptes à véhicu-ler les signaux vidéo 4K (la super hautedéfinition). La mise en œuvre de tous lesenvironnements d’écoute est accessibleà tout utilisateur grâce à une grande sim-plicité. Ouvertes aux applications multi-zones, autorisant la connexion de sub-woofers supplémentaires, ces « superbesbêtes » sont, comme on l’imagine, aptesà se connecter aux équipements numé-riques qu’utilisent les consommateurs,avec Airplay, et l’ouverture aussi biendans l’univers iOS que dans le campAndroid. Prix possibles : 1 199, 1 499,1 999 et 2 499, dans le sens de la hiérar-chie de la gamme. Ces produits serontdisponibles dès juillet (LX 56 et SC-2022) et en août pour les deux autresréférences.�

La société stéphanoise propose un sys-tème acoustique dédié aux écrans HD.Pour des pièces de 60 mètres carrés etdavantage, cet équipement est baptiséBird, et ne manque pas d’élégance. Lafamille comprend les « Little Bird », les« Bird » et les « Super Bird », une hié-rarchie d’enceintes satellites qui combi-nent un design sympathique, une com-pacité extrême et un rendu sonore hi-fid’une ampleur et d’une qualité tout sim-plement bluffantes. Power Bird, l’am-plificateur, est aussi le caisson de grave.Mérite une démonstration : séduction duclient garantie.Avec Kleer, Focal s’est attaqué à un autrethème qui est bien dans l’ère numérique :la transmission sans fil, entre les famillesde smartphones, tablettes et baladeursaudio les plus réputés. Exploitée par la

FOCAL : BIRD ET KLEER

PIONEER : NOUVEAUX AMPLIS

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É V É N E M E N TÉ V É N E M E N T Dossier Spécial MedPi 2012 :Dossier Spécial MedPi 2012 :

Quand viennentles beaux jours !Quand viennentles beaux jours !Que d'épreuves les professionnels de l'électronique numérique ont pu subirdepuis le MedPi 2011, qui s'était pourtant tenu dans une ambiance déjà bienimpactée par des événements très pénibles.Cette saison a commencé sous lesigne des restructurations, des tours de vis et des « additions qui se payent ».Cesans plus aucun facteur extérieur pour compenser les morosités.Heureusement,voici le nouveau MedPi.A lui seul, cet événement ne peut rien.Mais venantponctuer le mois de mai, il tombe à pic pour célébrer un retour que le métierpeut convertir en une phase de redynamisation. Les catastrophes ne peuventpas se multiplier à l'infini. Les niveaux très bas du marché ne peuvent qu'inciterses acteurs à accélérer, les bonimenteurs négatifs cherchant à se faire élire enont terminé, l'Euro 2012 arrive, les JO juste après. Et si tout cela ne se combine

pas pour redonner de l'allant dans les rayons, il nous restera la plage.

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MedPi 2012

LeMedPi,qui n’a pas encore 20 ans, sortpourtant de l’adolescence.D’hier (1995) à

aujourd’hui,bien des choses ont changé surlemarché, tant pour les produits que pour

la distribution.Les préoccupations desprofessionnels restent cependant

concentrées sur des thèmes bien similaires.

SpécialMedPi 2012Spécial

MedPi 2012

Le numérique, le MedPiet vous…

Le numérique, le MedPiet vous… LE MEDPI 2012 PRATIQUEDates : du mardi 29 maiau vendredi 1er juin 2012Lieu : Forum Grimaldi10 Avenue Grimaldi - MonacoOrganisateur :

Reed Expositions France

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Le temps passe vite, et c’est dans lestechniques numériques que ses effetssont probablement les plus impression-nants. Laurent Eydieu, dans notre nu-méro de février-mars, rappelait que cerendez-vous pour les professionnels avaitpris son envol en 1995. Si l’on retient

Mais sur le plan pratique, la numérisationétait encore bien compliquée à mettreen œuvre. Si, pour le son, le numériqueavait franchi sans trop d’ennui sa pre-mière décennie (avec le CD), il restaitencore beaucoup de travail dans les ser-vices de développement des industriels

mais déjà s’envole. Et puisque noussommes dans l’ambiance d’un salon pro-fessionnel, l’évocation d’un autre rendez-vous s’impose.En 1995, à Genève, s’ouvrent les portesd’un moment inoubliable et d’un tanti-net déraisonnable :Télécoms 95.Un peu

Le rapport prix/usage a faitun bon extraordinairedepuis cette proposition quidate de 2001.

2006 : le plat est servi,maisbeaucoup de 4/3 restent

dans le champ visuel.

En 1995,destechnologies qui se sontrépandues et banalisées

aujourd’huiapparaissaient.A

présent, il faut observerce qui sera peut-être lequotidien de demain.

Le souvenirs du MedPi permettent de contempler une évolution rapide

Il y a seulement 10 ans, les rayons TVressemblaient encore à celui-ci. En 2002, les LCDcommencent à s’installer dans les linéaires.

Les ruptures technologiques nesont pas tendresmême avec les

légendes.

pour les intervenants dans nos métiersune entrée dans la vie active le plus sou-vent située aux alentours de l’âge de 22-23 ans, il faut caresser de la tranche ducalendrier une petite quarantaine pouravoir connu professionnellement cetteépoque. Laquelle était déjà extrêmementanimée autour de l’électronique. Sur leplan technique, c’est dans une sorte depréhistoire par rapport à ce que nousconnaissons aujourd’hui que les acteursde l’EGP exerçaient leurs talents, dansun contexte déjà imprégné d’un sérieuxsouci : la perte de la valeur. En ce temps-là, le terme « numérique » était trèsabondamment utilisé dans les discours.

pour en faire une technique bien maîtri-sée et accessible à tous dans les universde l’image fixe et surtout de la vidéo.

La rupture technologique làoù on ne l’attendait pas

Pourtant, à la naissance de l’événementmonégasque, à mi-chemin entre 1990 etle toujours très impressionnant an 2000,quelques thèmes viennent d’entrer dansles défis les plus concrets, préparant desbouleversements historiques. Le plusspectaculaire de tous est cette télépho-nie mobile numérique, baptisée GSM,quia surgi voici seulement quelques saisons

partout en Europe, les réseaux de ceGSM se développent et chez les opéra-teurs, les abonnés se comptent en rangsde plus en plus serrés.Des dizaines, puisdes centaines de milliers. Incroyable !La manne devient prodigieuse car touteune chaîne d’univers complémentaires seretrouve emportée dans une croissancecommune et vertigineuse. Les fournis-seurs de réseaux déploient la couverturedes quartiers, des villes, des banlieues etdes régions, encore que pour les cam-pagnes, cela prendra un peu plus detemps.Vite parce qu’aussitôt installés, lesrelais se saturent, face aux utilisateurs quidéferlent. Les opérateurs communiquent

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sur leurs conditions d’abonnement etsur leurs couvertures. France Télécomset SFR (Bouygues arrivera un peu plustard) se partagent le terrain pour laFrance. Et parallèlement, les fabricantsproduisent des appareils à cadence infer-nale, pour répondre aux attentes. Unevéritable nouvelle ruée vers l’or !A peine débarqués dans la sympathiquemétropole helvétique, celle où le lac n’atoujours pas pris feu, les journalistesvenus couvrir ceTélécom 95, salon défi-nitivement pas comme les autres, n‘enreviennent pas. On n’y parle guère decrise, bien au contraire. Pour les profes-sionnels des médias, l’accueil est gran-diose, voire insolent. Des monceaux debrochures, dossiers, livres grands for-mats et autres documents leurs sontproposés. Et l’organisation a mêmeprévu à leur intention un service DHL100 % gratuit. 15, 20, 30 kilos de docu-ments sont accumulés par chaque jour-naliste dans la ou les valises mises à leurdisposition, lesquelles seront expédiéesen toute urgence jusqu’à leurs rédac-tions. Tout est donc préparé pour pou-voir visiter, les mains dans les poches, unévénement qu’ils ne sont pas prèsd’oublier. La plupart des stands redou-blent d’audace dans leurs décors et leursconceptions. Quelques-uns sont mêmedes stands à étages, « étages », au pluriel,vous avez bien lu. Et pour y monter, ontété mis en place d’authentiques ascen-seurs ! A quelque chose, malheur estbon, l’excès étant en général un malheur.Nous n’aurons pas la cruauté de faire laliste des marques qui portaient beau etne sont plus aujourd’hui que des atomesde fractions de souvenir.

1995 : le futurs’annonçait, grandiose !

Il y avait donc, pour une fois, presque lefeu au lac à Genève à cet instant, qui nese renouvellera jamais. Eblouis par leslumières des stands, nombreux sont lesvisiteurs dont le regard n’a pas été jusqu’àdiscerner aussi ce qui se dessinait dans desrecoins plus insolites de l’exposition. Ilconvient de préciser qu’en 1995, les uni-vers que nous connaissons toujours en2012 ne se prêtaient guère à une quel-conque convergence. Ce mot dont segargarisaient de nombreux pseudo-experts du « je vais vous le raconter »

restait très théorique. Un peu commeun mirage à l’horizon de l’électroniquegrand public, dont personne ne savait cequ’il apporterait dans un futur lui-mêmemal défini. Quel rapport avec le MedPi,outre que celui-ci prenait son envol ?Très simple : ce rendez-vous fut le pre-mier où véritablement apparurent deséléments qui aujourd’hui occupent uneplace majeure dans les échanges entreclients et fournisseurs au GrimaldiForum.Qui les avait vu ?A vrai dire, bien

pourquoi s’intéresser à des... écrans platsressemblant à une sorte de vision pré-monitoire du téléviseur du futur, doncpratiquement hors sujet, et dont lesfabricants portent des noms bien peuconnus tels que Hyundaï,Daewoo,Gold-star, Samsung…

2012 : il y a encore un futur

On ne vit pas avec l’histoire. Le passé,même examiné à la loupe, n’a pas d’autreutilité que de remettre de temps àautres la lumière sur ce qu’il faudrait nepas négliger du présent. En 17 ans, leMedPi a vécu dans un contexte où denombreuses certitudes ont été balayées,et des initiatives inattendues ont connudes bonheurs imprévisibles.Toutefois, lerendez-vous monégasque n’est pas unmoment dédié à la technologie, mais lecœur des rencontres de l’année entredes enseignes dont le métier est de dis-tribuer des équipements et des servicesque leur proposent des fournisseurs. Larencontre toujours très animée entrecette technique et les utilisateurs se pro-duira en aval. Elle va plus ou moins biens’opérer en fonction de nombreusesinfluences, celles liées à la technique,comme celles résultant de ce qui faitévoluer l’univers des enseignes. Sur ceplan, il est assez compliqué, surtout dansune période très chahutée sur le planéconomique, de discerner ce qui exercela plus grande des influences. Depuis1995, débuts du MedPi, les observateursqui se bornent aux plus banales desidées reçues résumeraient certainementles épisodes vécus par l’apparition desventes en ligne. Or, beaucoup d’autresfacettes de la distribution se sont méta-morphosées, notamment en ce quiconcerne les produits techniques.

Quand l’hyperétait conquérant

Il faut par exemple plonger dans lesarchives et les souvenirs pour mesurer àquel point l’influence de la grande distri-bution alimentaire (à laquelle nousconsacrons un petit sujet en début demagazine) était colossale. En électro-nique, tous les domaines étaient soumisà une hyperactivité à la fois d’ampleur ettrès concurrentielle dès que revenait safin d’année. En clair, l’hyper multipliait les

peu d’observateurs, si l’on en juge par cequi fut relaté de cette éphémère fêtesuisse dans les médias.Dans un contexte de ce genre, où l’eu-phorie sur le thème de la téléphoniemobile frôlait l’extase,qui songeait à ima-giner que parallèlement, des industrielsaient déjà pu avoir dans leurs bagages desconcepts avancés au point par exemplede pouvoir dévoiler des composantsexploitables dans diverses familles deproduits dont celles que nous exploitonsaujourd’hui ?Et l’exotisme, comprenez les originesgéographiques de ces produits, qu’enétait-il dans tout cela ? Dans les esprits,bien des industriels européens sont ouse croyaient encore dans la course, laconcurrence asiatique n’étant encoreidentifiée que comme japonaise. Alors,

Certains « piliers » parmi les exposants sontfidèles à l’événement depuis l’origine.

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opérations.Téléviseurs, consoles de jeu,magnétoscopes, lecteurs de CD, cas-settes vidéo (d’édition) s’installaient dansles pénétrantes, bien plus en vue que leshuîtres ou le foie gras. Génération detrafic, ventes en forts volumes : nom-breux étaient ceux qui s’interrogeaientsur les répliques pouvant être perti-nentes pour contrer cette lame de fond.Laquelle a fortement diminué. Bien sûren raison de la présence d’acteurs surInternet. Mais aussi sous un repli de laGSA face à une incroyable montée enpuissance des commerces spécialisés.Qui envisageait alors ce scénario ? Noussommes aujourd’hui dans une logiquequi met le terrain face à de nouvellesréalités, en 2012. L’hyper a du mal à semaintenir, et depuis peu, il se livre à uneauto-destruction de son trafic interne enmultipliant l’implantation de ses « drives »,dont on sait désormais qu’ils vident unpeu plus les allées des magasins, et lestiroirs-caisses d’une recette liée aux pro-duits que, faute d’entrer, le client ne voitplus. Et ce travers, récemment chiffré parGfK, se manifeste en particulier pour lesproduits techniques.

Simple comme « à vendre » !

La vague des progrès techniques qui nese brisera pas rencontre aussi en 2012plus que jamais un point de complexitéque l’industrie ne semble pas avoir vu

assez vite se dessiner. Plus performants,les équipements sont aussi plus compli-qués à vendre, du fait de la natureinsoupçonnée par le public des usagesqu’ils permettent. Une complexité quis’accompagne du revers de la médailleque constitue une qualité de design etde finition qui donne aux produits lesplus simples et les moins chers des allu-res proches à s’y méprendre des équi-pements plus perfectionnés. Seul remèdeà cette réalité : expliquer, démontrer,

faire tester. Ce qui est bien compliqué àmettre en musique sur un plan écono-mique, d’autant plus que les marges surl’électronique semblent s’être miniaturi-sées au même rythme que les micro-processeurs. Les marques se résolventdonc à prendre en main cette tâcheincontournable, et il est presque certainque ce thème se retrouvera dans denombreuses conversations au cœur duMedPi 2012.Un réflexe excellent, mais qui aura iné-luctablement un coût, et pourrait aussiproduire un effet pervers. Le public seraforcément tenté, quand il aura compris lafinalité de ce qu’on lui propose, des’orienter vers les articles d’un fournis-seur n’ayant rien expliqué, et donc apteà être plus concurrentiel. En somme, cen’est que la transposition de ce qui s’estobservé depuis longtemps dans despoints de vente, quand l’explication d’un

SpécialMedPi 2012Spécial

MedPi 2012

produit n’était pas jugée comme devantêtre assumée, pour un client qui, une foismotivé, allait l’acquérir auprès de la plusproche concurrence lamineuse d’éti-quettes. Le défi de l’électronique serad’aller au bout de l’approche des produits.Quand un « device » sera aussi facile àutiliser qu’une poêle à frire, les équilibresse retrouveront. En attendant, bien desGMS forceront un peu plus sur les...poêles à frire que sur certains produitstechniques. Comment les en blâmer ? �

L’électronique embarquée estégalement présente àMonaco.

Très « IT » il y a quelques années,le MedPi a progressivement accueilli des acteurs de l’audio etmême du haut de gamme.

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numéro avec le second épisode decetteVitrine du MedPi 2012.Lignes plus arrondies, pavé tactilenouveau concept, démarrage au quartde tour, les nouveaux VAIO queSony dévoile au MedPi sont des objetssuperbement dessinés et auxperformances extrêmes. La série Es’agrandit, avec des 15 et 17 pouces,tandis que le VAIO S se fond encoremieux dans les critères de la mobilité :moins de 2 kilos, 13,3 et 15,5 poucespour les écrans, clavier rétro-éclairé et« trackpad » sans touche. De quoi fairesaliver les chalands !Verbatim ne manque jamais l’occasionque constitue le MedPi pour dévoilerune profusion de nouveautés. En guisede mise en bouche, voici un classique,

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mais qui se vend toujours fort bien :une collection de clés USB sous labannière Store’n’GoV3 , versionultra rapide, en USB 3.0. Mécanisme deprotection, les clés de cette famillesont disponibles en 16 Go dans7 couleurs, et en gris pour les 8, 16, 32et 64 Go. Personne ne sera sans douteétonné de voir aussi, sur le même standintitulé Verbatim Freecom, lesproductions de cette marque reprise ily a quelques mois par la groupenippon.Au menu, bien sûr, des disquesdurs dont la ligne Sq, qui culmine à3To ! Pour TP-Link, la nouveauté,enfin, l’une des nouveautés, aura unecertaine portée : celle duWi-Fi. Qu’onle veuille ou non, le signal des réseauxd’intérieur est assez faible, et se situe

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Avantmême l'ouverture des

portes du ForumGrimaldi,

voici déjà des produits

phares et des orientations

révélatrices des tendances

de la saison.

Monaco : La vitrine1

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Comme chaque année, le MedPi réunitune armée de fournisseurs qui, pour denombreux domaines de l’universnumérique, représentent l’essentiel dumarché. Ce qui se traduit par laprésence de milliers de produits, tous àl’offensive envers les rayons.Autantdire qu’il est tout à fait impossible deles évoquer tous, d’autant que, commede coutume, les fournisseurs ontpréparé ce rendez-vous dans le stress,dans un laps de temps toujours tropétroit, et qui plus est, au mois de mai,parsemé de ponts qui ne facilitent pasl’activité. Bien des annonces sont ainsiparvenues à la rédaction après nosdélais techniques de mise en page.C’est pourquoi vous avez d’ores et déjàrendez-vous dans notre prochain

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dans une bande de fréquence dont tousceux qui ont quelques connaissancesen radioélectricité savent que la vuedirecte et les distances courtes sontquasi indispensables pour une bonnepropagation. Donc, murs en pierres degros calibre ou en béton armé,habitations spacieuses et impératifsd’installation dans les endroits discretsconstituent des obstacles que leTL-WA830RE saura vaincre enrépétant le signal jusque là où il doitarriver.Gear 4 donne sans réservedans la catégorie des stations d’accueil.Riche catalogue, avec entre autre unegamme so british , sans doute pourmieux célébrer le jubilée de SaGracieuse Majesté.Verrons-nous l’un des dernières

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nouveautés de Parrot, qui seraofficiellement présentée en juin ? Ils’agit d’un superbe casque , travaillésur le plan esthétique par PhilippeStark, et qui est destiné à uneutilisation musique et téléphonemobile, naturellement sans fil, et animépar les techniques propres à la firme deHenri Seydoux. Pour Adméa, c’estl’heure du partage. D’une part, lasociété s’engage sur la voie de latéléphonie mobile, avec une gammesiglée Thomson, et à son catalogue,une vedette : le Totem ,smartphone aux lignes élégantes et auxperformances au top du top,

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6 accompagné d’une offre couvrant tousles segments, des produits pour seniorsaux équipements les plus branchés.D’autre part, avec Oxygen Audio, nousrevoici dans l’EGP, facette nomade.Avecun Shock ! inévitable, belle bête,enceinte sans fil qui produit un sond’une ampleur et d’une qualitéinversement proportionnelles à sonencombrement.Soyons sans détour : la gammeprésentée au MedPi par Grundigest superbe et abondante. Difficile detout citer, comme d’y faire un choix. Il y

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MedPi 2012

a bien sûr des téléviseurs, mais aussides stations d’accueil, des petites radiosnumérique. Pour vous mettre enappétit, jetez un petit regard auCDS8000iP qui s’appelle pour lesclients station CD Ovation, et réunit lalecture CD, l’accueil iPod/iPhone, uneradio RDS, une belle puissance de 30watts et une esthétique qui permetd’avoir en magasin un style haut degamme sans pour autant être pieds etpoings liés à un fournisseur sélectif.Chez Yamaha, l’abondance est uneréalité. Elle se manifeste notammentdans le registre des stations d’accueil,avec les PDX-11, au design insolite, lesPDX-13 , de beaux objets untantinet rétro, avec fonction horloge etalarme, ou encore la ligneTSX 112,disponible en 5 couleurs.Griffin, société qui porte le nom deson fondateur propose des produitsintéressants, dont un HeloTCAssaut,

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un « autre » hélicoptère à piloter àpartir d’une tablette ou d’unsmartphone et à l’aide d’uneapplication (iOS et Android). Nousavons aussi remarquéle SmartTalk Solar ,un accessoire mains libres Bluetoothautomobile réellement sans fil, puisqu’ilest équipé d’un petit panneau solairequi le recharge... le jour. Chez Actebis,distributeur qui propose des servicestrès efficaces, sur une immense palettede produits IT, de télécoms et EGP, onnote l’arrivée des gammes SamsungPhoto et GalaxyTab. Sur le standBelkin, un spécialiste de laconnectivité, à voir des accessoires TVet leWiMo , interrupteur àdistance et détecteur de présence.Casio n’arrive pas en Principauté lesmains vides. Armé d’une nouvellestratégie pour les points de vente, sousle symbole du « prêt à vendre », il

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dévoile de nouveaux APN, dont leZR-200 et toute une gamme depetits produits intelligents, comme descalculettes et un dictionnaireélectronique à écran couleur .Tecmobile s’annonce comme unenouvelle marque de mobile et leconfirme : la firme envoie à la presse undossier sans photo et avec uncatalogue ou plutôt deux, en PDF, quine sont pas d’un grand secours pourles rédactions. D’origine britannique,elle se place sur le mobile et latéléphonie résidentielle, avec desperspectives de coûts compétitifs etune ouverture aux fournitures ODMsans grandes quantités.A suivre. Il ne luimanquait que l’obéissance à la voix, ledernier TomTom, le VIA 130répare cette grave lacune ! Le client vaenfin pouvoir répondre à cette dame(ou ce monsieur) qui ne cesse de luidonner des ordres ! �

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10343

Page 44: Dossier TÉLÉVISEURS · Distribution, Ventes & Services Magazine n° 103 3 DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N°103 numérique.Parutionde juin2012. Prixdunuméro:8,90euros

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10344

D O S S I E R T É L É C O M S

Nous étions sur une lancée qui pouvaitsembler sans limite. Encore que quelquesindices étaient de nature à éveiller la vigi-lance. Depuis deux ans, certains circuitsde distribution ne dissimulaient plusleurs difficultés à trouver un régimeserein sur le segment de la téléphoniemobile. Et il n’est pas certain que lesopérateurs étaient totalement satisfaitsde la manière dont tournait ce marché.2011 a fait entrer en ligne de compted’autres paramètres, dont le sort réser-vé aux clients anciens, parfois moins bientraités que les nouveaux abonnés, béné-ficiant de largesses exclusives. La drague,c’est la drague.Les pénuries sur quelques

smartphones vedettes ont aussi mis enévidence une évolution des attentes de laclientèle.Les approvisionnements ralentispar les conséquences des catastrophesnaturelles ont joué un rôle de révélateur.Comme il faut bien un début à toute évo-lution, celui-ci s’est traduit dès 2011 parl’amorce de l’entrée de SFR dans les maga-sins de la FNAC. Selon nos constatations,cette mise en place avance désormais àgrands pas. Bonne pioche ? L’opérateur agagné des implantations,donc c’est positif,mais côté enseigne, nous avons aussientendu des avis plus partagés. « Nosclients semblent désorientés par le faitqu’il n’y a plus qu’un opérateur visible »

L'après mobile est déjà là :

chambardement

Symbolisée en France d'une manière un peu excessive par l’arrivée

turbulente de Free,une nouvelle ère des télécommunications mobiles est

en train de naître.Au-delà des péripéties franco-françaises, le modèle

économique de cet univers est lui-même en train de changer.Une

recomposition qui ne peut pas ne pas se traduire par des changements

aussi pour la diffusion du couple mobiles et services d'opérateurs,et par

conséquent la distribution.

Téléphones mobiles - Marché mondialConstructeur Premier trimestre 2011 Premier trimestre 2012Samsung 17,1 % 23,5 %Nokia 26,8 % 20,8 %Apple 4,6 % 8,8 %ZTE 3,7 % 4,8 %LG 6,1 % 3,4 %Autres 41,7 % 38,7 %(Source : IDC)

Nokia se replie de près de 24% en un an, tandis que Samsung progresse de 35%.Lemarchémondial des téléphonesmobiles est en pleinemétamorphose.Apple, avec seulement dessmartphones à son catalogue, se hisse devant des firmes ayant aussi des téléphones classiques. Lechangement d’époque est incontestable, avec ses joies et ses déconvenues.

Le grand

Lemarché desmobiles est désormais dominépar les ventes de smartphones, une évolutionqui provoque bien des reclassements dans lesrangs de l’industrie.

Premier volet

Page 45: Dossier TÉLÉVISEURS · Distribution, Ventes & Services Magazine n° 103 3 DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N°103 numérique.Parutionde juin2012. Prixdunuméro:8,90euros

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10345

confie un responsable dans une FNACdu Languedoc-Roussillon. C’est peut-être un schéma auquel il suffira des’habituer.D’autant que les opérateurs vont avoir dupain sur la planche.Rarement l’actualité dudébut d’année a été aussi nourrie.L’arrivéede Free fait effet de détonateur. Nous yrevenons un peu plus loin. Mais déjà, cetteirruption a provoqué des évolutionsmajeures dans les états-majors, ce qui nepeut qu’annoncer des virages importantsdans les stratégies.Sinon,à quoi bon chan-ger ? Il fallait s’y attendre.Nous en sommes(à l’heure où nous mettons sous presse) àla phase de gestion des affaires courantes.Chez SFR, Michel Combes n’entrera dansses fonctions, en remplacement de FranckEsser, que dans le courant de l’été.Autre onde de choc : voilà que Dartyse résoud à jeter l’éponge. BouyguesTelecom reprend son activité télécoms,et va s’implanter, un peu comme SFR à laFNAC, dans les 226 points de vente dumultispécialiste, qui par ailleurs se cher-che. Et de la sorte, fusent les conversa-tions et autres hypothèses du genre decelles qui s’évoquent au comptoir duCafé de la Poste : « Orange va-t-il canni-baliser les télécoms chez Boulanger ? »

Entre nous, cela nous étonnerait. « Lesopérateurs vont-ils réduire le nombre deleurs points de vente propriétaires ? »La réponse est moins évidente. Mais enrevanche, il est indiscutable que leschoses ont bien changé. Rien dans lestélécoms ne sera plus jamais commeavant.Avant quoi, au fait ?

Une déjà longue aventure

De quand date le modèle économiquede la téléphonie ? Attention, cette ques-tion comporte des pièges ! La téléphonie

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Smartphones - Marché mondialConstructeur Premier trimestre 2011 Premier trimestre 2012Samsung 11,3 % 29,1 %Apple 18,3 % 24,2 %Nokia 23,8 % 8,2 %RIM (Blackberry) 13,6 % 6,7 %HTC 8,9 % 4,8 %Autres 24,1 % 27 %(Source : IDC)

Au premier trimestre 2012, les ventes de smartphones dans lemonde ont progressé de 42,5%,passant de 101 à 144millions d'unités. L'envolée spectaculaire de Samsung et les parts d'Apple,toujours en progression, font que désormais, ces deux leaders se partagent plus de 53% des ventesglobales.Nokia descend aux enfers et ses responsables doivent réaliser qu'ils auraient sans doutemieux fait de se joindre au peloton Android.RIM laisse aussi beaucoup d'atomes dans cette bataille,alors qu'HTC ne confirme pas ce que l'on aurait pu en attendre.

ne vit pas dans le monde en s’appuyantdans tous les pays sur des fondationsidentiques. Quand, sur notre sol, onobserve certaines boutiques spécialisées,qu’elles soient partenaires ou non d’unopérateur, celles-ci ne sont pas sans rap-peler, style et décoration mis à part,celles que l’on pouvait rencontrer dansdes villes américaines entre autres, aucœur des années 70 et 80.Outre-Atlantique, la téléphonie est his-toriquement l’affaire du secteur privé et,depuis la nuit des temps (téléphoniques),très fortement libéralisée. La distribution

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des équipements et des services a, dansune assez large mesure, suscité la créa-tion de pratiques dans lesquelles sontintégrés les courants de la téléphoniesans fil.Dans notre Hexagone et depuis l’ère deGraham Bell, cette téléphonie est aucontraire restée extrêmement verrouilléedans le périmètre d’un monopole d’Etat,dont la première brèche ne date que de1986. Dans un immense élan de libéra-lisme ( ! ), il devenait enfin possible dediffuser des téléphones dédiés aux lignesrésidentielles (les seules qui existaient àl’époque) provenant d’une autre sourceque celle des « PTT ».Et encore, cela n’était possible que si cematériel était dûment homologué par lesservices spécialisés du ministère compé-tent, privilège qui, selon de puissantesrumeurs, n’aurait pas toujours été ac-cordé que par le seul passage au cribledes caractéristiques techniques des pro-duits « candidats » à l’homologation.Quand la téléphonie cellulaire, numé-rique et paneuropéenne - autrement dit,le GSM - est arrivée, elle s’est très logi-quement propulsée à travers les res-sources que possédait le tissu de la dis-tribution. Donc, pas par le biais despécialistes en téléphonie qui, à quelquesrares exceptions près, n’existaient pas,mais via des structures en matière decommerce relevant de spécificités biende chez nous (surtout il y a 20 ans), dontles grandes surfaces alimentaires spécia-lisées. On se rappelle aussi des SCS(sociétés commerciales de services), unconcept élaboré pour alimenter la diffu-sion du GSM, formule un peu « aubergeespagnole », dans laquelle se retrou-vaient des entités aussi différentes que

Cellcorp, SCS du groupe SFR ou...Carrefour.En 2012, les structures développées àcette déjà lointaine période se sontestompées progressivement. Les réseauxd’opérateurs se sont créés, assurant uneprise en main très importante du mar-ché. Parallèlement, Internet s’est pro-pagé dans la quasi-totalité des couchesde population, donnant aux opérateursla possibilité de suivre en direct une frac-tion majeure de leurs clientèles, qui nesont plus seulement des jeunes, descadres, des défricheurs, des CSP+. Latéléphonie, c’est pour tout le monde. Etqui plus est, ce n’est plus uniquement latéléphonie mobile. Car, insolite coïnci-dence, cette période de grande muta-tion que nous avons abordée il n’y a quequelques mois, arrive au moment où enFrance, le taux de 100 % de détentionde cartes SIM a été atteint, et où un véri-

table nouvel instrument est désormaisen passe de supplanter le téléphonemobile classique. Le smartphone estentré en scène, comme sa grosse cou-sine la tablette. Avouez qu’un excellentscénariste n’aurait peut-être pas faitaussi bien.Ainsi, au-delà du vécu profes-sionnel entre fournisseurs, opérateurs etpoints de vente, le phénomène est ter-restre et provoque un profond change-

Orange estime avoir pour l’essentiel absorbé les conséquences de l’arrivée de Free.

Avec les téléphones devenus de véritables ordinateurs communicantsmobiles,la clientèle devient plus exigeante et fixe ses choix sur desmodèles précis.

Les spécialistes en téléphoniemobiles devraientvivre en assez bonne sérénité cette phase demutation. Lamontée d’une segmentationd’offres low-cost peut cependant leur imposerdes critères de gestion d’une rigueur accrue.

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ment dans le camp des industriels. Danscette traversée d’un fossé séparant l’hierdu demain mobile, nous ne sommes pasencore au milieu du gué. La fameuse 4Get le déjà célèbre LTE vont doucementprendre place. Finissons avec l’avant, etpréparons-nous à l’après.

Bouleversementsen tête de peloton

Si nous vivons aujourd’hui une périodede modifications dans l’ordre des inter-venants, nous ne devons pas oublier quecette présente phase n’est pas la pre-mière du genre dans la courte mais déjàriche histoire du mobile. Qui ne se sou-vient de leaders d’hier, soit sur le planinternational, soit sur le plan local ?Matra, Ericsson, Mitsubishi, Philips,Sagem,Alcatel, Motorola, sont autant degloires qui ont, à certains momentsinondé les linéaires. Quelques uns ontjeté l’éponge alors que d’autres grandsnoms ont changé de « maisons mères ».Motorola, le précurseur parmi les pré-curseurs, est entré dans l’orbite deGoogle. Alcatel est devenu une marqueexploitée par TCL, le même groupe chi-nois que celui qui diffuse les téléviseurssiglés Thomson.Sagem, pourtant allié de très bonneheure à un partenaire chinois, et selonune triste et récurrente tradition dansnotre haute industrie typiquement à lafrançaise (la réussite n’est au rendez-vous que sur les marchés protégés), adéserté prématurément. Cette généra-tion, pour l’essentiel, a connu des diffi-cultés qu’elle n’a pas su surmonter,entraînant il y a quelques années dessuppressions de postes massives.Tactile, capable de gérer des massesd’informations et de se doter d’appli-cations multiples, comme un ordinateurse dote de logiciels, le mobile commen-çait à doucement évoluer, la connexion àInternet ayant transformé l’essai. Laréactivité devait alors faire partie desarmes dont tout industriel devait faireun usage intensif. Celui qui a le mieuxréussi cette mutation est incontestable-ment Samsung, qui vient logiquement de« déquiller » Nokia d’une première placemondiale que ce dernier avait accaparéedepuis cette même nuit des temps (télé-phoniques et, qui plus est, mobiles).Mais derrière le numéro un, les cartes

ont été sérieusement redistribuées. Quiréussira à poursuivre en pole positioncette superbe aventure ? Même légers,les smartphones se rangent aujourd’huidans les équipements issus d’une indus-trie lourde. L’avantage est a priori, « surle papier », au profit des acteurs qui nesont pas mono-culture.Ce sont les firmes qui produisent biend’autres choses que des smarphones etdes tablettes qui semblent en mesured’occuper durablement les places lesplus en pointe. Les purs spécialistesn’ont pas droit à la moindre erreur,laquelle ne pardonne pas en cas de mau-vaise passe, dans un univers où tout va àtrès grande vitesse. Mais les grands mas-todontes puissants sont aussi menacéspar l’éternelle émergence de nouveauxvenus qui, surgissant du néant, ne sontjugés menaçants que lorsque leur avanceest devenue presque irrattrapable. C’esttrès exactement ce qui s’est produit au

moment où Apple a fait irruption aucœur d’une activité dans laquelle bienpeu d’observateurs auraient osé pro-nostiquer son succès.

Changements en haut,changements en bas

L’irruption d’un quatrième opérateur surnotre territoire n’a bien sûr aucun rap-port avec les évolutions industrielles quenous venons d’évoquer. C’est un épiphé-nomène seulement représentatif de latrès classique aptitude de notre ADNnational en ce qui concerne les initiativesteintées d’un instinct destructeur. « Unquatrième opérateur devrait, grâce à laconcurrence, bénéficier à l’abonné » ontjustifié les auteurs de cette audace, sou-tenus dans ce raisonnement par lesinévitables associations de consomma-teurs, toujours très observatrices desétiquettes, mais beaucoup moins sur les

Sur le papier, l’idée de se lancer sur lecréneau des télécoms, en passant par laDartyBox et le triple play avait un côtéséduisant. Il s’agissait de proposer du«service», et la réputation de sérieux del’enseigne extrêmement bien accrochéedans le subconscient d’une masse declients conquis au fil des décennies pou-vait sembler garantir le succès. Du papierà la pratique, il y a toute une distance.Nous avons toujours eu du mal à croire àce succès. Tout d’abord, conformément à ce que nous avions écrit peu après ledémarrage de l’initiative Darty, un service de télécommunications portant le nomd’une enseigne revêt un côté MDD, une connotation discount, surtout s’il s’agit dese placer face à des concurrents - restant dans l’offre de l’enseigne - qui sont tousdes groupes importants. Il n’était pas non plus possible dans cette aventured’occulter un aspect purement quantitatif.Avec un peu plus de seulement 200 points de vente, il était compliqué d’atteindreune taille critique, dans une activité animée par des milliers d’implantations detoutes natures, sur le territoire national. En outre, l’énergie prioritairement dépen-sée en marketing, merchandising et autres ingrédients pour la vente l’était logi-quement pour les produits maison, dans un univers où le consommateur sait qu’ilexiste, entre les opérateurs principaux et les MNVO (bien visibles dans les hypers)un vaste choix. Ce qui constitue depuis des années l’un des arguments clés déve-loppé par l’enseigne. Il reste beaucoup d’autres points, dont cette difficulté à conqué-rir avec autant d’ampleur que souhaité une clientèle jeune et branchée, que le ren-forcement de l’offre en cuisine ne peut naturellement pas corriger. Hervé Skornik(photo), en 2006, alors qu’il n’était pas encore aux commandes de l’enseigne dontil est aujourd’hui le Président du Directoire, avait lancé la DartyBox, point de départde l’offensive de l’axe télécoms. A l’heure de la cession à Bouygues Telecom,300 000 abonnés sont recensés pour le triple play, 40 000 pour les mobiles. �

DARTY : LA FIN D’UN MIRAGE

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conséquences - notamment en termesd’emploi - que leur réduction systéma-tique entraîne obligatoirement.D’ailleurs, bénéficier de quoi ? De tarifplus bas, histoire de contrer des profitsdogmatiquement jugés excessifs, et peut-être immoraux ? Mais où sera donc ceprofit tant attendu si, confrontés à descoûts au ras des pâquerettes, les opéra-teurs en place doivent avoir recours àdes réductions d’effectifs ? Si cetteconcurrence avait été initiée il y a bienlongtemps, quand les réseaux se déve-loppaient, la donne aurait pu être diffé-rente. Mais à l’heure où les taux depénétration des mobiles sont de 100 %,cela ressemble à l’expression d’une enviede mettre tout le monde dans les diffi-

cultés. D’autant que le nouveau venu n’ajamais brillé par la considération mani-festée envers les abonnés à sa box. C’estun peu comme si, pour concurrencer leTGV, il avait été imaginé de mettre enservice, pour beaucoup moins cher, destrains constitués de wagons à bestiaux,sans réservation possible, et avec lerisque que le convoi n’aille pas tout à faitjusqu’à sa destination. Ce que l’on peutattendre de cette arrivée est au mini-mum un coup de rabot sur les services.En revanche, même si dans les armes deFree pour faire moins cher, figure l’ab-sence de réseau propriétaire ou concur-rentiel, la transformation qui est enmarche sous tous les horizons est denature à ouvrir la voie à un rééquilibrage.

A cela, plusieurs raisons. La premièred’entre elles tient aux produits. Smart-phones et tablettes remplissent unnombre de tâches de plus en plus impor-tant, ce qui va donner à une proportiongrandissante d’utilisateurs l’envie des’équiper de modèles bien précis, alorsque tout mobile permettant de télépho-ner correctement pouvait suffire il n’y apas si longtemps. La nécessité pour desraisons d’équilibre financier devraitmodérer les ardeurs des opérateurspour les subventions des appareils. Lemarché « ouvert » reprend vigueur. Lematériel est plus que jamais au premierplan. L’évolution est d’ampleur, mais elleest de nature à apporter du grain àmoudre pour tout acteur dans le circuitallant jusqu’à l’utilisateur. �

Suicide mode d’emploi ? Coqueluchesdes cadres il y a quelques années, lesBlackBerry ont incontestablementendossé le rôle de précurseurs dansla génération des téléphones intelli-gents. Aujourd’hui, les smarphonesles plus évolués n’ont plus rien à leurenvier, et sont aussi bien appréciéspar les utilisateurs de la catégorie desloisirs que des professionnels cher-chant un outil de travail (les deuxaxes se complétant fort bien). RIMvient d’annoncer... un nouveau sys-tème d’exploitation, avec, pour cor-ser son défi, des incompatibilités avecses anciens OS.Ayant déjà beaucoup perdu en partsde marché, la firme canadienne est-elle en train d’ajouter la roulette russeà ses applications ? �

BLACKBERRY :LA BAIE NOIRESE VIDE ?

SFR avait commencé à investir les magasins de la FNAC.Le niveau des implantationsest désormais bien avancé.

Très net, très classe, très sobre etmalgré tout élégant, les grandes lignes du concept des pointsde vente de Bouygues vont-ils se dupliquer dans les nuances rouges desmagasins Darty ?

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Tous les fabricants de mobiles interrogésl’affirment. Il y a un avant et un après FreeMobile. « Le paysage n’est plus le même,observe le nouveau directeur général deNokia France,Philippe Baudrier. L’arrivéedu quatrième opérateur français, FreeMobile, n’a pas seulement bouleversé leslignes tarifaires, il a tout chamboulé ». Etpour certain d’entre eux, « l’état deslieux de l’impact de choc Free Mobile nefait que commencer ».Débutons donc par ce qui est quantifiépar l’Observatoire du marché mobile durégulateur des télécoms, l’Arcep.Publié le10 mai dernier, il montre que le premiertrimestre 2012 a vu « un niveau excep-tionnel » de résiliations : 6,9 millions surun parc de 69,5 millions de cartes SIM enservice, soit 10 % du marché. Le mêmeobservatoire montre aussi que les de-mandes de portabilité de numéros ontégalement explosé, pour atteindre 2,6millions.Tout comme le nombre d’abon-nés : 1,6 million de consommateurs ont

Distribution :Comme un opérateurdans un jeu de quilles !

RachatdeDartyTelecomparBouyguesTelecom,apparitiondesmarques « low

cost »,chutedumarchédes cartesprépayées,explosiondes ventes sur leweb,

boom naissant des mobiles dual sim et d’appareils nus, émergence du paie-

ment en plusieurs fois … La distribution du domaine des télécoms connaît

depuis plusieurs mois de très nombreux bouleversements. Le déclencheur

est connu de tous : l’arrivée de Free Mobile en janvier dernier.

Les opérateurs ont opté pour une amplification des services. Leur rôle se transforme,mais ils ne vont pas déserter les galeriesmarchandes.Ce qui n’exclut pas des ajustements locaux

lesquels,même si personne n’a rien annoncé, seront sans doute inévitables.

L’arrivée de Freen’a pas seulementbousculé les tarifs. Lesattitudes de la clientèlechangent, rien ne seraplus comme avant.

Philippe Baudrier, directeur généralde Nokia France,décrit les conséquences d’une

arrivée qui remet bien des choses à plat.

pris un nouveau forfait, le double du tri-mestre précédent et quatre fois plusqu’au premier trimestre 2011. Sans pré-ciser les parts de marché de chacun,l’Arcep indique que les quatre opéra-teurs de réseau métropolitains,Bouygues

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D O S S I E R T É L É C O M S

Telecom, Free Mobile, Orange et SFRont désormais, au total et en cumulé,59,36 millions de clients, soit 943 000 deplus que les trois historiques à findécembre 2011. A contrario, le marchédu pré-payé a souffert, (effet de l’offre à2 euros de Free Mobile), et recule de767 000 cartes, après plus d’un an deretour de la croissance sous l’impulsiondes opérateurs mobiles virtuels eth-niques. Les MVNO, justement, se confir-ment comme les victimes du nouvelentrant : leur part de marché, qui avaitbondi à 11,43 % fin 2011, se dégradelégèrement, à 11,15 %, reflétant uneperte de 90 000 clients pour l’ensemblede ces acteurs.

Explosionde l’open market et du web

Les conséquences ne se sont pas faitattendre. Darty a cédé sa brancheMVNO et FAI à Bouygues début mai. Cerachat permet à la filiale du groupe nédans les travaux public de mettre la mainsur quelques 40 000 abonnés mobiles et

300 000 abonnés Internet, et surtout degagner en visibilité et en services. Eneffet, ce rachat se double d’un accord dedistribution. Dans un communiqué com-mun, les deux sociétés ont précisé quel’enseigne de Bondy proposera la distri-bution « dans ses 226 magasins del’ensemble des offres en Fixe et enMobile de BouyguesTelecom » ainsi quele service client des offres BouyguesTelecom souscrites dans les magasinsDarty.Mais l’impact de Free ne se résume pasà un mouvement de concentration.« FreeMobile a cassé le modèle de vente his-torique du marché, observe AlainSerrand, chef produit dans la divisionmobile de LG. Celui de la vente subven-tionnée. Cela a permis un décollage del’open market, de la vente de terminauxnus débloqués : sur les 23,6 millions determinaux vendus en France en 2011, àpeine 10 % ont été vendus « nus ».

Depuis l’arrivée de Free Mobile, ce mar-ché explose. Plus 55 % en valeur d’aprèsGfK ». Une croissance qui profite auxenseignes spécialisées en télécoms(comme Phone House : les ventesauraient été multipliées par 5 selon nossources), aux GMS comme Darty,Boulanger ou la Fnac. Chez cette der-nière enseigne, les ventes de terminauxnus représenteraient aujourd’hui 50 %des ventes contre 20 % il y a un an. Maisl’affaire profite aussi aux e-retailercomme Cdiscount, Rue du commerce....« Le web n’est plus un circuit marginalaujourd’hui », note Alain Serrand. Uneposition partagée par le directeur mar-keting de Sony Mobile, Laurent La Rocca.« Ce canal a explosé. En janvier, il a vuses ventes croître de 255 % en volume.Sa part de marché a doublé. Elle est pas-sée de 8 % à 17,6 % entre décembre etjanvier, talonnant les hypermarchés. Surle seul segment des smartphones, ce cir-

La France compteun taux de pénétration dumobile de 106,5%.

LesMVNO ont quelque peuplié l’échine sous l’effet de l’arrivée de Free.

Michel-Edouard Leclerc avait promisde réunir tous les acteurs des télécomspour répondre à l’offre de Free Mobile.Sans succès pour le moment. En atten-dant, le « premier épicier de France »a décidé de changer le nom de sonopérateur virtuel Leclerc Mobile enRéglo Mobile... Mais sans change-ment de grille tarifaire. Ce MVNO uti-lisant le réseau de SFR sera toujoursvendu dans les enseignes du groupe-ment Leclerc. �

LECLERC DEVIENT RÉGLO

Les ventes de téléphones « nus » se développent sensiblement.

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cuit pesait en mars 24,3 % des volumesde ventes ».Une des conséquences du décollage de« l’open market » est le développementde nouveaux services dans les boutiques.Et plus particulièrement des services decrédit. « Les consommateurs ont décou-vert avec Free le prix réel d’un terminal,commente Laurent La Rocca. Ce qui aeu pour conséquence de modifier leurcomportement. Soit ils gardent pluslongtemps leur téléphone, soit ils achè-tent des produits d’occasion, soit ilsprennent un crédit ». Une aubaine pourla distribution d’après Alain Serrand. « Ledéveloppement des ventes de terminauxnus a été un vrai catalyseur de servicesdans les enseignes hors réseaux desopérateurs. Ils ont vu l’opportunité deproposer des modes de crédit : paie-ment trois fois sans frais, paiement endix fois, offres de reprise... ».Si, dans le cadre d’une stratégie défen-sive, la première riposte à Free Mobile aeu lieu sur le terrain des tarifs avec lelancement par les opérateurs de leursmarques low cost (Sosh pour Orange,Red pour SFR, B&You pour BouyguesTelecom), les trois opérateurs entendentbien montrer qu’ils sont capables deproposer autre chose que le serviceclient de Free. Avec un angle d’attaque,celui de la défense de leur modèle : lesservices de proximité. A l’image de SFR.Début avril l’opérateur a lancé un dispo-sitif de services gratuits destinés à sesclients mobiles Carré et à ses clientsNeufbox.Baptisé Services Carrés, il a pour objec-tif de renforcer la relation client et laproximité avec ses 860 Espaces SFR où5 000 conseillers peuvent accueillir les

consommateurs. Le dispositif réunit 16services dont la possibilité d’essayer unmobile pendant 15 jours et de l’échan-ger, le prêt d’un téléphone mobile en casde problème, la sauvegarde des donnésdu mobile, le transfert des données d’unmobile à un autre... Selon Alain Serrand,le rachat de DartyTelecom par Bouyguess’inscrit dans cette stratégie offensiveautour des services et de la proximité.

Les « doubles sim » en pointe

« Cette opération est une réponse forteà l’agressivité tarifaire de Free, analyse-t-il. Il permet à BouyguesTelecom de créerun bundle offensif autour de ses offresassociées à la notion puissante et connuedu service façon Darty ».L’onde de choc de l’arrivée de FreeMobile touche aussi un type de produit

qui n’était pas très courant en France il ya encore peu de temps : les mobiles dits« dual sim ». Lancé sur notre sol en 2008par BouyguesTelecom avec leTwinsim deGlobal High Tech, les mobiles à doublecarte Sim peinaient à convaincre. « Ilsétaient conçus avant tout pour les paysémergents, explique Philippe Baudrier.Mais aujourd’hui, on enregistre desventes performantes sur ce type de pro-duit. Certains consommateurs qui vontchez Free ont peur de se retrouver sansréseau. Avoir un téléphone dual sim lesrassure ». Une peur accentuée par lespannes de réseau de l’opérateur agita-teur. « Globalement, on constate que cetype de téléphone marche très bien dansdes pays européens où la course tarifaireentre opérateurs est importante, pour-suit-il, comme c’est le cas en Italie. Etpourquoi pas comme en France » ? �

En volume, Free Mobile aurait conquis 4,6% du marché français de la téléphoniemobile depuis le lancement de ses offres, estime une étude Kantar Worldpanelpubliée le 26 avril dernier. Avec un peu plus de 68 millions de lignes en circulationdans l’Hexagone selon l’Arcep à fin décembre 2011, le nouvel entrant compteraitdonc un parc de plus de 3 millions de lignes, (d’autres sources indiquant plutôt 2,6millions - voir DVSM infos). Au-delà du nombre d’abonnés, quid des recettes déga-gées ? Kantar Worldpanel estime qu’avec 4,6 % des lignes, le quatrième opérateurne pèse que 2,1% du marché en valeur, du fait de ses tarifs agressifs, dont l’effetest renforcé par la réduction accordée aux clients qui sont déjà abonnés Free ADSLou fibre. « Sur l’ensemble de ses clients, Free Mobile a dégagé un CA moyen parabonné inférieur de 55 % à la moyenne des autres opérateurs, opérateurs virtuelssans réseau inclus », souligne l’étude qui ajoute que « par rapport à la période pré-cédent l’arrivée de Free Mobile sur le marché, la recette moyenne par abonné (ditARPU) des Français a (...) diminué de 5 % en 3 mois ». Cette diminution dépendmécaniquement des tarifs consentis par le nouvel entrant, mais tiendrait égalementaux ajustements tarifaires opérés par ses différents concurrents dans les semainesqui ont suivi le 10 janvier. �

FREE MOBILE : 4,6 % DE PART DE MARCHÉ

La forte progression de la portabilité (des clients qui changent d’opérateurset conservent leur numéro) est un indice révélateur.

La clientèle a réagi avec promptitude :les résiliations bondissent au premier semestre 2012.

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F I R M E S

Une nouvelle identité, pour une nouvellestratégie.Créé en remplacement d’AlcatelMobile Phone en 2011, Alcatel OneTouch,au logo blanc et bleu, annonce le renou-veau de la marque et sa volonté de s’af-firmer plus novatrice, plus moderne, plusdynamique.Ceci tant au niveau de la tech-nologie, du design, du ciblage consomma-teur que de sa politique avec les distribu-teurs.

Revendiquant le titre d’initiateur dupremier GSMmobile en 1991, fournisseurOEM en plus de sa propre marque, Alcatela pourtant gagné ses galons sur le marchéde la téléphonie et, sur ces dernièresannées, affiche des résultats notables :+ 85 % de progression des ventes de ter-minaux entre 2010 et 2011. L’année 2011se solde par 22 % de croissance sur la zoneEMEA, partie du monde gérée depuisNanterre par TCT Mobile Europe (an-cienne entité de téléphonie mobile d’Al-catel). Cette société est aujourd’hui unefiliale du fabricant chinois TCL Corpo-ration qui a repris la branche « mobiles »d’Alcatel en 2005.

Réalisme face au territoireprofond et à sa clientèle

Par son histoire, Alcatel bénéficie enFrance d’une forte notoriété et d’un gagede fiabilité et de sérieux de ses produits,ceci auprès des anciens comme des plusjeunes. « A la force de la marque, nousajoutons la force de frappe du groupechinois », commente Thomas Brenac,country manager France d’Alcatel OneTouch.TCL a aussi une bonne connais-sance de la culture française, ce qui nouspermet de commercialiser des produitsbien adaptés à nos marchés. »Loin des effets d’annonce et des ten-dances trop « parisiennes »,Alcatel OneTouch entend s’imposer comme une

marque « raisonnable ».« Nous construi-sons pour durer, souligneThomas Brenac,avec des produits d’un bon rapport qua-lité/prix. Nous ciblons l’achat raisonné etnon l’achat d’impulsion. De la mêmefaçon, nous menons un travail de fondpour enrichir et entretenir nos liens avecla distribution. »Les produits Alcatel One Touch sontbien implantés en province, avec uneoffre large et une fourchette prix qui vade 15 à un peu plus de 200 euros.Présente chez les opérateurs histo-riques, la marque joue de l’étendue deses gammes auprès d’autres circuits dedistribution. « Nos produits permettent

AlcatelOneTouch :Dans

Alcatel One Touch est le visage bien de cheznous de la division télécommunications del’important groupe chinois TCL, (qui par ailleurspropose les téléviseurs auxmarque TCL etThomson).C’est une entreprise industriellemajeure, dotée de puissantsmoyens de R&Dainsi que de production, largement de quoiasseoir sa stratégie affirmée sur le long terme. LeOne Touch 995 est une belle illustration de sesaptitudes dans ce domaine.

Avec une trentaine de terminauxmobiles lancés en 2012, AlcatelOne Touch déploie une offre quicible tous les publics et fait la partbelle aux smartphones sous An-droid. Cet été encore, la marquesera sponsor du Tour de France,qui célèbre cette année son cen-tième anniversaire.

Un glamour de tactile ! Il fait le buzz, ce One Touch Glam 810,au design de poudrier, visible ensituation sur le très intéressant site Android France (qui suit l’actualité de cet OS sans la lâcher d’une

semelle), une vue elle-même puisée sur une « fenêtre » asiatique !

Cette année, le Tour de France,première épreuvesportive aumonde, toutes disciplines

confondues, en nombre de spectateurs, auraAlacatel One Touch en partenaire officiel.

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à nos partenaires, GSA, GSS, enseignesspécialisées, distributeurs grossistes,d’avoir une offre différente de celle desopérateurs et de pouvoir continuer àmarger tout en ayant un prix de venteaccessible ». Inscrite dans cette straté-gie, l’année 2012 ne compte pas moinsde 30 nouveautés annoncées, avec untiers de produits simples sous blister, untiers de produits dédiés aux seniors, etun tiers de smartphones. Du coté de lasimplicité et de l’entrée de gamme, lesproduits privilégient la fonction télé-phone ou ciblent plutôt des jeunes dis-posant de petits budgets,mais cherchant

Le One Touch 918, déjà disponible, estproposé aux environs de 120 euros.Parallèlement aux produits,Alcatel OneTouch investit sur la communication.Une façon de soutenir la distribution etde développer l’image de la marque. Lastratégie s’appuie deux grands axes : levolet numérique, avec une présenceactive sur leWeb et les réseaux sociaux :Facebook ou Twitter. L’autre volet im-portant est le partenariat avec leTour deFrance.Cette année encoreAlcatel OneTouch sera Sponsor officiel de la grandeboucle qui va fêter sa centième édition.« LeTour de France correspond à notrecible, commente Thomas Brenac. C’estvraiment la province, et le plus gros évé-nement TV gratuit qui soit. C’est aussiun événement fédérateur et trans-géné-rationnel qui, durant les vacances d’été,la course !

quand même un produit différenciant, telle très glamour et très féminin OneTouch Glam 810, style poudrier.Les consommateurs plus âgés pourronttrouver facilité d’utilisation, bonne lisibi-lité et sécurité dans le One Touch 282par exemple.La vedette 2012 d’Alcatel OneTouch estle smartphone avec pas moins de10 nou-veautés prévues. « Notre ambition est deprendre une place majeure sur le marchédes smartphones sousAndroid »,confirmeThomas Brenac.La nouvelle gamme inclutune variété d’options pouvant répondre àune large cible de consommateurs.Ainsi,seprésente le OneTouch 995,avec écran tac-tile, prise de vue photo par capteur de 5mégapixels, interface carrousel,technologieHDMI,connexionWifi,appareil qui de sur-croît embarque des applications afin d’enfaciliter d’emblée l’usage. Ce terminal estdéjà disponible sur le marché au prixconstaté de 219 euros hors abonnement.Avec le OneTouch 918, «Alcatel lance lepremier smartphone sousAndroid DualSim en France » souligneThomas Brenac.

Alimenterla visibilité de la marque

Le système permet à un utilisateur d’in-sérer dans un même terminal deuxcartes Sim, une personnelle et une pro-fessionnelle par exemple, avec la possibi-lité d’avoir deux opérateurs différents.

attire toutes les catégories socioprofes-sionnelles et réunit devant le petit écranaussi bien les grands-parents que lespetits enfants. » La présence d’AlcatelOneTouch sur la route du Tour permetde développer dans les villes étapes desopérations de proximité : découvertesdes nouveaux produits, catalogues etpublicités partagés avec les distributeurslocaux. En direction des jeunes et dugrand public, Alcatel OneTouch ajoute àla tournée des campus, une participationà divers événements (Course de l’Edhec,Rallye des Gazelles...) ainsi qu’un parte-nariat avec l’Unicef.Vaste programme.�

GB

Thomas Brenac, countrymanager Franced’Alcatel One Touch, expose la stratégie du

constructeur.

Avec le 918D, lamarque s’attaqueau créneau désormais très porteur

de la double carte Sim.

Tous les types demobiles sont au programme,les « features phones », classiques, les modèles

avec clavier, qui ont leurs adeptes dans laclientèle, aux côtés des smartphones bien dans

leur époque.

Pasmoins de 30 nouveautés apparaîtrons (pourcertaines, c’est déjà fait) au catalogue 2012.

Page 54: Dossier TÉLÉVISEURS · Distribution, Ventes & Services Magazine n° 103 3 DVSM, Distribution, Ventes & Services Magazine N°103 numérique.Parutionde juin2012. Prixdunuméro:8,90euros

« Les deux leviers du marché en 2012,

résume Elise Dupuis, chef de groupe photo

de Sony, seront les hybrides et les compacts

à zooms très puissants ». Et ce constat fait

quasiment l’unanimité auprès des marques

interrogées. Pour bien décrire l’importance

des ces deux relais de croissance, un fabri-

cant n’a pas hésité à jouer, sous le sceau de

la confidentialité, de l’allégorie grivoise en

détournant la célèbre phrase de Sully,

ministre d’Henri IV : « Les hybrides et les

zooms XXL sont désormais les deux ma-

melles nourricières du marché ». Et les

industriels en ont bien besoin. Car l’année

2011 fut « chahutée » selon l’expression de

Thibault du Roure, chef de groupe Image

Digital chez Samsung. « Perturbée » d’après

Delphine Bordes, chef de groupe photo

chez Nikon. Pour ne pas dire difficile. Après

dix années de croissance ininterrompue, le

marché français des appareils photo a

accusé une chute de 7 % de ses ventes à

4,7 millions de pièces. Un bilan inférieur à

celui à ce qu’il était en 2007 ! Même le seg-

ment du reflex numérique, « cashmachine »

du marché depuis de nombreuses années,

a enregistré son premier sérieux coup de

frein depuis qu’il est suivi par GfK, c’est-à-

dire 2004. La baisse est telle (12,5 % à

464 000 boîtiers) que le marché se situe à

un niveau inférieur à celui de 2009 ! Les pro-

fessionnels expliquent ce bilan, évidem-

ment, par la crise économique qui n’aura

Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10354

LA NOUVELLE IMAGELA NOUVELLE IMAGEL’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS

DE NOUVEAUX THÈMESVENDEURS EN RAYON

Confrontés à une année 2011 difficile et déjà quelque peu préoccupés par le succès dessmartphones, les fabricants d'appareils photo numériques cherchent de nouveaux relais decroissance. Deux tendances se confirment : l’hybride et le zoom XXL.

MARCHÉ PHOTO NUMÉRIQUE :

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10355

pas épargné le secteur de la photo. Mais

surtout par les cataclysmes naturels qui

ont frappé le Japon et la Thaïlande (deux

pays fortement impliqués dans la fabrica-

tion des appareils photos).

Déjà 72,6 % des foyerséquipés d’un compact

« Ces deux terribles catastrophes ont en-

gendré une pénurie partielle de modèles,

un report de lancement et des suspensions

de campagnes de communication, explique

Romain Chollet, qui a en charge les pro-

duits de photo numérique de Panasonic,

pénalisant ainsi le dynamisme dumarché ».

Pourtant, les raisons ne sont pas seule-

ment imputables à la conjoncture. Elles

sont aussi largement structurelles.

La photo numérique atteint déjà des taux

d’équipement en forme de record. 72,6 %

des foyers sont équipés d’un appareil com-

pact. Ensuite, il y a la percée des smart-

phones. Plus petit et plus léger qu’un

appareil compact, celui-ci a le grand avan-

tage d’être constamment présent dans la

poche de l’utilisateur. Il embarque un cap-

teur de 8 millions de pixels (chez Apple et

Samsung par exemple), de 12millions (chez

Sony) voire de 16 millions à la rentrée chez

��

Chiffre d’affaires en France en 2011 :950 Millions d’euros

(- 7 % par rapport à 2010)

Nombre d’appareils photos vendusen 2011 : 4,691 millions dont :Compacts : 3 828 000 (- 7 %)Bridges : 312 000 (- 7 %)Reflex : 464 000 (-12,5 %)

- Hybrides : 87 000 hybrides (+ 89 %).20 % des compacts vendus

ont un prix inférieur à 100 euros.20 % des compacts vendus ont un prixcompris entre 150 et 199 euros.75 % des compacts vendus

ont un prix inférieur à 199 euros.

(Source : Observatoire des Professions de l’Image 2012)

REPÈRES : QUELQUESCHIFFRES CLÉS

Dans un article publié récemment dans le WallStreet Journal, Han Myoung, responsable de ladivision imagerie numérique du constructeur co-réen, a annoncé que Samsung pourrait progressi-vement délaisser le marché des appareils photoscompacts d’entrée de gamme pour se concentrersur le marché croissant des Compacts à ObjectifsInterchangeables (COI), également appelés « hybri-des » ou « mirrorless » dans les contrées à expres-sion anglo-saxonne. Samsung représente aujour-d’hui environ 5 % du marché mondial des hybrideset projette de devenir le plus gros vendeur de COId’ici à 2015 avec plus de 20 % de parts de mar-ché. Samsung a d’ores et déjà modifié ses lignesde production de compacts dans sa principaleusine en Chine pour produire des modèleshybrides, et la firme coréenne vient justement derenouveler sa gamme NX en avril 2012 en annon-çant 3 nouveaux modèles hybrides et de nouveauxobjectifs. �

SAMSUNG VA SE CONCENTRER SUR LE MARCHÉ DES HYBRIDESPour Samsung,

les COI, c’est l’avenir.Il faut dire que la plus

récente fournée dugroupe coréen ne

manque pasd’arguments.

Samsung. Et surtout, il permet à l’uti-

lisateur de partager instantanément avec

ses proches ou sur les réseaux sociaux tous

ses clichés.

Bref, afin d’éviter un déclin que l’ont pour-

rait redouter promis, les constructeurs

tentent de s’adapter pour assurer la crois-

sance de leurs ventes cette année. Et leur

réponse se révèle protéiforme. D’un coté,

ils baissent massivement les prix, quitte à

rogner fortement les marges - enfin, ce

Le lancement des compacts à objectifsinterchangeables par Nikon a

clairement donné un élan nouveau aucréneau des hybrides.

Derrière les préoccupations marketing desfournisseurs, les techniciens redoublentd’ingéniosité. Le trio optique - capteur -

processeur est en première ligne pour obtenirdes résultats que la physique pure des

optiques ne rendait pas possible. Ce quidevient des arguments, une fois en rayon.

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10356

qu’il en reste - : 20 % des compacts sont

vendusmoins de 100 euros et 75 % àmoins

de 199 euros. Mais de l’autre, ils innovent.

Et en attendant de réinventer la chaîne de

l’image, les marques en 2012 vont revisiter

les valeurs de la photographie : design,

haute qualité de la prise de vue, polyva-

lence d’usages et compacité. « Nous pen-

sons qu’un renouvellement du design

associé à une innovation orientée vers le

confort d’utilisation devrait modifier suffi-

samment l’offre pour produire un regain

d’intérêt pour les appareils photogra-

phiques, commente Franck Portelance, de

FujiFilm. Ainsi l’appareil photographique

devrait redevenir un objet statutaire signi-

fiant une certaine conception de l’art et

même de l’art de vivre attachée à son pro-

priétaire ». Une philosophie que l’on re-

trouve pleinement dans le compact hybri-

de à objectifs interchangeables (COI).

Né en 2008 avec les lancements de l’Olym-

pus Pen et du Panasonic GF1, ce format est

supposé cumuler le meilleur de deux

mondes : l’univers du compact et le royau-

me du reflex. Au premier, il reprend la com-

pacité, le design et souvent un viseur élec-

tronique.

110 000 hybrides en 2012 ?

Au second, il emprunte les objectifs inter-

changeables et permet de jouer avec la

profondeur de champ. Le tout pour un prix

à peine inférieur à celui du reflex. « C’est le

produit idéal pour les clients qui ont

atteint les limites d’utilisation d’un com-

pact et qui recherchent un boîtier léger,

design qui propose de vidéo HD et une

qualité d’image proche d’un reflex sans

leur lourdeur et leur complexité, note

Romain Chollet, de Panasonic. C’est un pro-

duit qui intéresse une clientèle jeune,

entre 25 et 35 ans, autant masculine que

féminine ». Résultat, les COI ont pris leur

envol. Propulsés sur le devant de la scène

par l’arrivée de certains acteurs historiques

du secteur comme Fujifilm ou Nikon et la

commercialisation d’appareils salués par la

presse spécialisée comme le Fujifilm X-Pro 1,

l’Olympus E-P3, le Panasonic GX1... les

ventes en 2011 ont doublé, à plus de 65 000

unités. Encore loin, certes, des reflex...

« Mais la France est en retard sur ce seg-

ment, constate Thibaud du Roure. Il s’est

vendu l’année dernière plus de 180 000

hybrides en Grande-Bretagne ».

Pour 2012, GfK anticipe un nouveau double-

ment du marché sous l’impulsion de très

nombreux lancements : Fujifilm X-Pro 1, les

Sony Nx-7 et NX-F3, le Panasonic GF5,

l’Olympus OM-D E-M5, les Samsung NX20,

NX210 et NX1000… Quant à la société

d’étude marketing IDC, elle prédit une

envolée des ventes mondiales de 60 %

cette année, à 6,43 millions de pièces, alors

que le marché des reflex est annoncé en

croissance de 18 %, à 16,76 millions de boî-

L A N O U V E L L E I M A G EL’IMAGE NUMÉRIQUE ET SES MARCHÉS

PlayMemories Online a fait ses premiers pas en Europe. Après les USA, le Canadaet le Japon, le service de contenus et de stockage de Sony a ouvert fin avril sesportes en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Dans cet « iTunes à la modeSony », un espace de 5 Go gratuit permet de transférer les fichiers issus d’un appa-reil photo ou caméscope Sony, d’un iPad, d’une tablette Android ou d’un smart-phone via les applications Playmemories dédiées. Un système que Sony a voulu leplus simple possible pour permettre au grand public de transférer et partager sessouvenirs sans se soucier des formats ni de la technique. Les données ainsi livréespeuvent ensuite être visionnées sur n’importe quel support connecté au service, ycompris les téléviseurs Bravia, la console PS3, ordinateur Mac ou PC ou encore lescadres multimédias. �

SONY OUVRE UN « CLOUD » DÉDIÉSEULEMENT AUX PHOTOS ET VIDÉOS

Logo Alpha, capteur de plusde 2 mégapixels : les valeurs sûres

restent un must dans la photo.

Elise Dupuis, qui a en charge la photo chez Sony,fait une synthèse très réaliste des axes vendeurs

pour les mois à venir.

Si le marché est attractif, le repli de 2011pouvant être attribué à de nombreux facteurs,les prix de vente moyen impliquent quandmême un petit big-bang pour redonner de lavaleur, surtout pour les compacts.

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10357

niers modèles de Sony (HX 20), Panasonic

(TZ 30), Nikon Coolpix (9200), Pentax (Optio

VS 20) proposent tous les quatre un bloc

optique x 20. Celui de Samsung (WB850F)

présente un zoom x 21. Quant à Olympus,

avec le SZ14, il monte à x 24… Quand on se

rappelle que le premier super zoom, le

Panasonic TZ1, lancé il y a six ans, disposait

d’un zoom de seulement x10, on ne peut

rester que stupéfait par la course à la

grande focale que mènent les marques

actuellement (avec l’aide précieuse des

logiciels qui corrigent sans rien dire à per-

sonne les éventuelles aberrations nées

d’optiques auxquelles il est demandé beau-

coup et même un peu plus).

Cette dotation, longtemps réservée aux

gros boîtiers, reflex et bridges, a deux rai-

sons d’être. Elle répond à une attente

importante des consommateurs, selon

Christophe Valentin le directeur commer-

cial d’Olympus, d’avoir « plus de puissance

de zoom dans un boîtier toujours plus fin

capable de tenir dans la poche. Le consom-

mateur désire faire des macros avec la pré-

cision du détail, de la texture et avec les

couleurs radieuses et cela jusqu’à 30 cm. Il

veut également pouvoir photographier de

loin des sujets délicats à capturer comme

un papillon. Pas besoin de s’approcher, il

suffit juste de zoomer et de cadrer ».

Ensuite, parce que les smartphones ne

peuvent pas rivaliser avec ces grandes

focales. Le zoom optique est encore - pour

combien de temps ? - un domaine réservé

aux « vrais » appareils photo. « Il permet de

créer une vraie différenciation entre un

appareil photographique et un produit

photographiant comme le smartphone »,

explique Thibaud du Roure.

D’autres approches sont aussi explorées. Et

particulièrement, la connectivité Wi-Fi

pour un partage des photos. L’expérience

n’est pas nouvelle. Mais les tentatives,

notamment avec Kodak, ne furent guère

concluantes. Cette fois, c’est Samsung qui

s’essaiemassivement. Avec quatre nouveaux

compacts, trois hybrides et un caméscope.

Tous les huit embarquent une connectivité

Wi-Fi (sans ajout de dongle), qui leur vaut

l’appellation de « Smart Cameras ». Ils offrent

à ce titre plusieurs applications, à l’instar

des Smart TV du même fabricant, qui les

rendent plutôt plus polyvalents que d’au-

tres appareils photo Wi-Fi : envoi automa-

tique des photos vers Microsoft SkyDrive ou

vers son ordinateur dès qu’un réseau

approprié est à portée, partage par e-mail

ou publication sur les réseaux sociaux

(Facebook et Twitter) et services d’héber-

gement de photo (Picasa), diffusion sur

grand écran via DLNA ou sur smartphone

ou tablette Android… �

tiers. Bref, le COI apparaît comme une

planche de salut pour l’ensemble des

constructeurs, à l’exception de Canon, tou-

jours hors de ce créneau. D’autant qu’il

permet de vendre - en plus des boîtiers -

des optiques à un public captif, les objectifs

n’étant pas compatibles d’unemarque à une

autre. C’est dans ce contexte que Samsung a

annoncé il y a quelques jours (voir encadré)

qu’il allait progressivement délaisser le

marché des appareils photos compacts

pour se concentrer sur le marché croissant

des hybrides. Le coréen représente aujour-

d’hui environ 5 % du marché mondial des

hybrides et projette de devenir le plus gros

vendeur de COI d’ici à 2015 avec plus de

20 % de parts de marché.

La course à la grande focale

Longtemps décriés pour leur optique peu

puissante et leur manque de profondeur,

les compacts n’en finissent plus de voir

leur puissance de zoom grandir. Les der-

N’oublions pas le modèle !Si les super zooms sont

adoptés par le public,c’est parce que les

« vrais » téléobjectifs, quicollent à l’image du reflex

et de son utilisateur unpeu paparazzi, un peu

artiste, un peu technicien,un peu baroudeur etmême un peu hérosservent d’exemple.

Tous frais arrivé, ce reflexNikon pour utilisateurscherchant de la qualité etde la simplicité rappelleque la ligne de référencereste celle-ci. Ses déboiresen 2011 ont étéétroitement liés auxdifficultés de livraisons.

Avec son dernier-né, Panasonicparticipe à l’évolution sensible de la

famille des hybrides qu’il avait lui-même créée il y a quelques années.

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10358

R E N C O N T R E

Après une année 2011, contrastée maispositive au global, 2012 est pour Canonune année de consolidation et de recon-quête. Impactées l’année dernière par letsunami au Japon puis par les inondationsen Thaïlande, certaines productions dugroupe n’ont pas atteint les perfor-mances prévues.D’autres, au contraire, comme le sys-tème reflex ou les imprimantes jetd’encre enregistrent malgré tout unecroissance notable. « Sur le reflex nousavons progressé en valeur et en volumeet battu le record des ventes avec uneprogression de 6 points de parts de mar-ché, pour près de 250 000 boîtiers ven-dus », précise Matthieu Lanier, directeurmarketing de Canon CI France. Le sec-teur de l’impression est aussi en crois-sance avec un record d’environ 670 000Pixma vendues. Nous sommes mêmepassés numéro 2 du marché en sep-tembre, puis les inondations ont boule-versé la donne, mais sur l’année nousgagnons un point sur l’impression. »

Au premier semestre 2012, pour lesimprimantes produites dans l’usine deThaïlande, tout n’est pas complètementrentré dans l’ordre. « Cela prend plus detemps que prévu, mais depuis avril, leschoses s’améliorent. A la fin du semes-tre, nous devrions retrouver notrepleine capacité de production et pouvoirlivrer. »La reprise en main est aussi d’actualitépour les appareils photo compacts.Outre les événements de 2011, Canonreconnaît avoir eu des faiblesses sur cemarché très concurrentiel et entend

bien y remédier. 2012 s’annonce ainsicomme une année de rattrapage et lepoint de départ d’une nouvelle dyna-mique sur cette famille de produits.

Les ventes de compactsdans le viseur

« Notre ambition est de redevenir leadersur ce marché, annonce Matthieu Lanier.Aujourd’hui en France, nous représen-tons environ 9 % de parts de marché envolume et 12 à 13 % en valeur, ce qui estloin de notre position dans d’autres pays,et loin de notre niveau français d’avant2007. Avec une quinzaine de nouveautéslancées sur ce premier semestre, nousavons les produits qu’il faut pourreprendre l’offensive. »La stratégie APN compact de Canonpasse par une présence accrue sur lesegment d’entrée de gamme et par undéveloppement des produits à valeurajoutée, tels les « high zooms » ou lescompacts experts.

Canon : 2012 sous le signe

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10359

« Bien que le prix ne soit pas notremétier, nous devons être présents sur lescompacts à moins de 100 euros qui fontprès de la moitié du volume du marché,car l’ensemble des distributeurs, circuitsde photo spécialistes ou multispécialistesont une contribution importante sur cesproduits », commente Matthieu Lanier.Dès le début 2012,Canon a mis en placeune stratégie pour positionner et pilo-ter des références à des prix très

concurrentiels. La démarche va se pour-suivre tout au long de l’année.Autre axe porteur : le développementde produits à valeur ajoutée comme lacatégorie des zooms extrêmes qui, en2011, a connu une progression à deuxchiffres, tant en volume qu’en valeur. « En2011, notre gamme a été impactée parles événements et nous n’avons pu livrerque deux produits. Cette année nousarrivons avec 6 appareils couvrant une

fourchette de prix entre 150 et 350euros. » Soit, pour ce premier semestre,4 appareils PowerShot avec des zoom x14 à x 20 fois et 2 produits Ixus, dont unzoom x 12, grand angle, sur un appareilqui revendique le titre de plus petit dumonde dans sa catégorie.Troisième pilier : les compacts experts.Pour l’instant, Canon n’est pas présentsur le segment des compacts à objectifsinterchangeables. Un segment dont cha-cun peut observer la progression.Encore faut-il relativiser, avancent les res-ponsables de la marque. « En 2011 il s‘est

Des innovations produits,

des gammes structurées

et un partenariat soutenu

avec la distribution : en

2012, Canon France veut

reprendre la main sur le

compact et se conforte sur

le reflex et l’impression.

de l’offensive

vendu en France 74 000 pièces en com-pacts experts pour un CA de 33 millionsd’euros, contre 62 000 compacts àobjectifs interchangeables pour 29 mil-lions d’euros de CA. Le ratio reste enfaveur de l’expert. « Même si le produitest jugé un peu moins trendy, il estsource de profit et de marge pour la dis-tribution. Il y a sur ces produits unedemande accrue des consommateurs deplus en plus connaisseurs et exigeants

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10360

R E N C O N T R E

gie entre tous les produits relatifs aureflex.« Au global, l’ensemble du systèmereflex- boîtiers, accessoires et optiques-a progressé en valeur de 5 % sur 2011,alors que le chiffre d’affaires des appa-reils seuls est en légère baisse, ceci mal-gré une revalorisation constatée du prixmoyen des boîtiers » relève MatthieuLanier.L’ensemble de l’imagerie numériqueétant un relais important en termes dechiffres d’affaires et de profitabilité,Canon compte bien jouer sur cettesynergie tant dans sa communicationgrand public qu’avec ses partenaires dis-tributeurs. 2012 est à cet égard uneannée spéciale : elle marque le 25e anni-versaire de l’EOS qui comptabilisedepuis son lancement plus de 50 millionsde boîtiers et 70 millions d’optiques ven-dus dans le monde.Les actions prévues vont porter sur desactions avec la distribution, modules deformation, aménagements merchandisingpour mettre en avant les innovations tra-duites en termes de bénéfices d’usage.La marque développe aussi des actionsdidactiques et motivantes en directiondes consommateurs. Boîtiers plus intui-tifs, plus ergonomiques, DVD de forma-tion inclus dans des packs, accès à desinformations et conseils sur le web...Pour le deuxième semestre,et à l’occasionde Photokina, Canon devrait annoncerd’autres mesures et d’autres lancementsde nouveautés pour atteindre ses objec-tifs 2012. Après un début d’année diffi-cile, les chiffres se sont ré-orientés à laprogression en avril et chez Canon, laconfiance prime.La photo se situe globa-lement sur un marché de renouvelle-ment. Le consommateur, plus éduqué,plus averti, semble prêt à mettre un peuplus d’argent dans un boîtier, pour gagneren facilité d’usage et en qualité d’image.�

GB

tivité et grande qualité d’image, commel’Ixus 510 HS par exemple. La fonctionWi-Fi permet d’envoyer directement lesphotos sur un ordinateur, un terminalmobile, type smartphone ou tablette,comme sur les réseaux sociaux. Cesnouveaux produits vont faire l’objet decampagnes de communication et vontêtre mis en relief dans les rayons avecdes d’opération marketing menées avecles distributeurs.Outre les bridges, appareils familiaux parexcellence, bien positionnés sur le mar-

sur la photo. » Canon soutient aujour-d’hui ce segment sur lequel il est leaderavec environ 42 % de parts de marché etsouhaite approcher les 60 % de ce cré-neau en étoffant sa gamme. Ceci avec lelancement des PowerShot S100,PowerShot G12 et surtout avec lePowerShot G1X, premier compact dugenre qui intègre un grand capteur et unzoom de grande amplitude, commercia-lisé depuis mars dernier.

Sur le gâteau,les bougies scintillent !

Sur un marché aussi mature que celui dela photo, les ventes se jouent sur lerenouvellement et l’innovation. Il fautaussi compter avec les nouveaux usages,tel le partage direct des clichés, popula-risé par les smartphones. Canon a inté-gré la tendance et propose ce semestredes produits qui offrent à la fois connec-

ché français, et sur lesquels Canons’investit, notamment avec le haut degamme PowerShot SX40 HS (zoomoptique ultra grand-angle 35x) la marques’attache tout spécialement et plus quejamais au marché du reflex. « L’objectifest de conserver notre leadership surcette famille de produits et de consoli-der notre place sur les différents seg-ments, de l’entrée de gamme aux appa-reils professionnels, affirme MatthieuLanier. Le reflex professionnel qui obéit

à une logique B to B touche une ciblecertes petite mais forte en termesd’image. Sur ce segment, Canon estencore en esprit de conquête et comptecette année sur la dynamique du lance-ment de l’EOS 1DX.Sur le créneau plus grand public, Canonveut aussi reconquérir des parts enapportant de la valeur au marché. Celapasse par la commercialisation de nou-veaux boîtiers, tel le récent 5D Mark IIIpour le haut de gamme et par le déve-loppement d’une offre créant une syner-

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Distribution, Ventes & Services Magazine n° 10362

P R O D U I T S

Les cinq dernières années furent unepériode bénie pour tout vendeur detéléviseurs. Il était inutile de s’épancherni de transpirer face au chaland. L’argu-mentaire commercial s’appuyait sur descaractéristiques techniques concrètes etindiscutables : la haute définition, laTNT,l’arrêt total achevé au dernier semestre

2011 de la télévision hertzienne analo-gique, l’obsolescence des postes à tubescathodiques et le tout combiné à chuteininterrompue du prix moyen de vente,véritable aubaine pour les consomma-teurs (un peu moins pour les enseignes).Les téléviseurs se sont écoulés mieuxque des petits pains. Les ventes annuelles

d’écrans, qui s’élevaient autour de 4,5millions de pièces au début des années2000, se sont envolées jusqu’à atteindre8,5 millions en 2010 et 8,7 millions en2011. D’après GfK, plus de 60 millionsd’appareils disposant d’un tuner TNTintégré ont été vendus depuis 2005. Plusfort encore, la moitié de ces ventes a été

Quelles armes pourMarché des écrans :

Arguments de vente, armes de séduction :

La grande vague d’équipement qui a

touché le segment du téléviseur depuis

dix ans est terminée.Malgré une année

paire, synonyme de sport à grand

spectacle avec l’Euro de Foot et les Jeux

Olympiques de Londres,GfK et le

Simavelec prédisent pour 2012 un repli

des ventes de 13 à 20%. Il va donc falloir

se battre pour vendre sur ce créneau,

mais rien n’est perdu.Le téléviseur à

écran plat de dernière génération reste

pour 40% des Français le produit d’EGP

qui fait le plus rêver.Et les pistes pour

motiver les clients nemanquent pas :en

voici quelques-unes,dans une rapide

exploration qui est loin d'être

exhaustive.

Faut-il le rappeler ? Le rôle du rayon - et par conséquent celuidu vendeur - est de vendre ce qu’il doit vendre : des produitsdisponibles, au niveau (de CA) le plus élevé possible. De lasignalétique jusqu’au face-à-face avec le chaland, en passant parla mise en place et le merchandising, voire une certaine théâ-tralisation, cela passe par un mécanisme consistant à traduireles caractéristiques d’un produit en avantages, afin que le clientperçoive - il serait même plus juste de dire « ressente » -

Dans une période comme celle que nous abordons, l'objectif

n'est pasdegénérer des ventes auprèsde clients qui ne sontpas

dansuneoptiqued'achat immédiat,maisd'optimiser lepluspos-

sible les ventes qui se réaliseront de toute façon.

Les nombreuses promos qui inondent les rayons ne doivent pasfaire oublier l’essentiel : on ne vend une promo que quand aucuneautre opportunité ne semble possible. La promo est au rayon TV ceque l’atterrissage forcé est au commandant de bord ! Plus délicat

qu’on le croit, pas sans danger, et toujours plus ou moinsdestructeur de la machine (à vendre).

L'art de combiner caractéristiqueset avantages clients

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réalisée au cours des deux seules der-nières années, 2010 et 2011.Mais tout a une fin, et cet âge d’or dupetit écran est terminé. Les industrielsen sont convaincus. Ils s’attendent même« à un retour à la normale », selon l’ex-pression du président du Syndicat desindustriels de matériel audiovisuel élec-

��

stimuler les ventes de téléviseurs ?

l’indice décisif qui va le séduire ou le satisfaire. N’oublions pasque le client n’achète pas un produit mais une solution qui varépondre à ses besoins ou à ses motivations, résoudre ses« problèmes » (même si ceux-ci ne sont constitués que d’uncertain malaise à l’idée que son vieux récepteur n’est plus dans

Montrer des TV alignées, par dizaines, c’est réconfortant pour le chef derayon, mais en rien didactique et incitatif pour un chaland. Mieux vautlui construire des ensembles complets, une excellente méthode pour lui

indiquer... ce qui lui manque dans son chez lui !

la course). Les mots « solution » et « séduction » deviennentpresque synonymes. Cela ne veut pas dire qu’il faille énumérerune succession d’avantages abstraits, subjectifs et peut-êtrecontestables (faible consommation, prix intéressant, beauté del’objet ...). « Moins on en dit, plus on en vend », affirment nonsans raisons les vieux routiers efficaces des linéaires, les« tueurs ». Il faut cependant être en mesure de répondre auxinterrogations (y compris et même surtout à celles que le cha-land n’exprime pas) dans un sens pertinent en fonction destendances, de ce que les consommateurs perçoivent du boucheà oreille, de la communication des marques.

La qualité et la taille de l’image

Et il faut bien sûr avoir en tête chaque argument susceptibled’être introduit dans le jeu pour faire basculer la tentation duchaland en un acte d’achat. C’est un métier, cela demande de lapréparation.Voici quelques thèmes à ne jamais perdre de vue.L’image est toujours et encore le meilleur argument de vente.Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le client ne lavoit pas ou rarement. Ce qui compte pour le consommateurqui désire faire l’acquisition d’un nouveau téléviseur est la plu-

la société d’études maketing GfK, elleprévoit une « perte d’un million d’écrans »en 2012. Soit un retour au niveau de2009. Pénible, certes, mais ce n’est toutde même pas le crépuscule pour ce mar-ché.Les premiers chiffres confirment ceretour à une cadence plus normale. Au

chezTPVision (téléviseurs Philips). Et surla première semaine d’avril, à périmètrecomparable, le repli est encore d’environ10 % ». Y a t-il des raisons d’espérer ? Ehbien oui ! Trois principales lueurs jettentmême sur ce segment une lumièreréconfortante. La première est que télé-viseur et télévision fait toujours rêver.

tronique et directeur général de SonyFrance, Philippe Citroën. Le Simavelecestime qu’il s’écoulera 7 millions derécepteurs en 2012 en France. Quant à

cours du premier trimestre, « le marchésur Paris a chuté de 35 à 45 % (envaleur) par rapport à 2011, noteTimotéeGourdon, senior marketing manager

La 3D reste un argument, même si, suite à des débuts timides, essentiellement liés à une mise en placepitoyable dans les rayons et à une trop forte association avec le cinéma (et pas assez avec l’image

personnelle), certains professionnels peinent à y croire réellement. Reste que tous les produitsnouveaux ont à passer une phase de démarrage plus ou moins compliquée. Si l’on ne croit pas à ses

produits, mieux vaut quitter le commerce.

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D’après un sondage réalisé par GfK, letéléviseur est même le produit d’élec-tronique grand public qui fait le plusrêver les consommateurs en 2012.

11 % des Français veulentacheter un téléviseur en 2012

Il devance nettement le PC portable, latablette, le home-cinema, le smartphone,l’APN ou encore la liseuse électro-nique... La belle télé au centre du salon,avec une belle image haute définition,reste un signe de modernité et de réus-site pour 40 % des personnes interro-gées. Et en conséquence, toujours selonla même enquête, 11 % des Français ontl’intention d’acheter un téléviseur cetteannée. Prenez votre calculette : nous

sommes environ 66 millions à respirerl’air de l’Hexagone, faites le calcul ! Ou sivous préférez voir les choses un peu plus« façon terrain », regardez les personnesqui sont dans votre point de vente : voussavez ce qui titille l’esprit de plus d’unesur dix ! Même si celle-ci regarde autrechose.La deuxième clé de l’espoir est que noussommes dans une année paire, tradition-nellement synonyme de bonnes ventesen raison notamment des événements

sportifs avec, dans quelques semaines,l’Euro 2012, compétition de football biensûr, qui se déroule en Pologne et enUkraine. Viendront juste après les JeuxOlympiques de Londres.A eux seuls, lesgrands moments sportifs dopent un peu(mais n’exagérons rien) les ventes.En revanche, ils dopent vigoureusementl’ardeur de toute la chaîne fournisseurs -distributeurs, qui trouve à la fois le sup-port et l’énergie pour construire des opé-rations commerciales, ce qui est fran-chement vendeur. (Au fait, ne devrait-elle

part du temps d’accéder à un confort visuel dont il ne bénéfi-ciait pas, avoir la satisfaction de pouvoir regarder des images enhaute définition, avec du piqué, des nuances, des contrastes.Selon l’étude Heartbeat pour Philips réalisée en 2011, c’estmême le premier critère d’achat (22 %). Savoir sans hésiter oùpeuvent être les quelques soupçons de rouge qui « bave », lesdétails mieux définis dans les images un peu compliquées(feuillages d’arbres, objets en mouvement), connnaître par leurnom les dispositifs d’amélioration du rendu à l’écran ou lessubtilités de l’éclairage arrière (la plupart des marques en ontdéveloppé) etc. Pas de long discours, quelques petits repères,parler français (15 % de seulement de nos concitoyens com-prennent intuitivement l’anglais),Les ménages français en veulent pour leur argent. Et, d’après unsondage réalisé par GfK, ils tendent à privilégier le prix plutôt

que la marque (mais ils préfèrent « une » marque), le design etles fonctionnalités pour l’achat d’unTV. C’est un excellent pointd’appui pour optimiser (vers le haut) toute vente. Il n’est passtupide de rappeler que de 2005 à 2011, le prix moyen desécrans à chuté de 40 %. En 2001, un téléviseur cathodique de27 pouces, le haut de gamme, se vendait 7 000 francs, soit 1067euros. Aujourd’hui, pour 399 euros, un client peut partir avecun téléviseur LCD de 32 pouces connectable.

La très mystérieuse TV connectée

Dans ce contexte, proposer de plus grandes tailles n’est passeulement « possible », c’est un impératif. N’hésitez pas à mon-ter en gamme. Elle est annoncée comme le futur levier decroissance du marché. Pour beaucoup de fabricants elle est à la

pas savoir se mobiliser sans qu’un ballonentre dans le champ visuel ?)Enfin, la troisième bonne raison d’afficherun sourire raisonnable se situe dans leparc installé dans les ménages. En aug-mentation de 20 % depuis 2005, il migrevers de nouvelles technologies. Paral-lèlement, après l’extinction du signal ana-logique, il resterait encore quelque 18millions de récepteurs cathodiques encirculation.Très souvent, c’est du 2e, 3e

voir du 4e équipement, des « machins »

Les clients achètent des téléviseurs pour...regarder du spectacle, en clair, descontenus. lesquels ont prodigieusementexplosé en variété et en quantité, cesdernières années. Ce que l’on ne voit pasassez dans les rayons. Il faut rompre lamonotone rengaine des boîtesd’opérateurs (Canal, Numéricâble, Box...)qui ne dit plus rien aux foules.

Les belles misesen évidence sont si rares

qu’on les remarque.Notez qu’elles sont ausside réelles notes, presquedes prompteurs, pour les

forces de vente quisouhaitent argumenter.

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télévision ce que « le smartphone » est au mobile, c’est-à-direun changement profond quant aux possibilités offertes auconsommateur dans l’usage de son produit. Pour 2012, GfKtable sur la vente de 2,7 millions de Smart TV. Sur des taillesd’écrans supérieurs à 32 pouces, le taux monte à 65 %. Il estvrai que tous les fabricants ont fait beaucoup d’efforts pourproposer des contenu. Généralement, on trouve cinq types deservices : des catalogues de VOD avec Vidéo Futur, Filmo TV ;de la catch up TV (télévision de rattrapage) comme celle deGully, NRJ12, France télévision ; Skype pour de la visioconfé-rence (vous pouvez utiliser l’analogie avec la fonction FaceTimedes l’iPhone, connue de bon nombre de clients) ; de larecherche web grâce un browser ou,plus compréhensible,un navi-gateur ; et surtout des applications comme L’équipe.fr, Allociné,Orange, etc. Samsung propose déjà plus de 1 400 applications

STÉPHANE CURTELIN, directeur marketing de la division HomeEntertainement chez Sony :Avoir le meilleur de l’image avec toutes les images« Le processeur X-Reality Pro, intègré à nos téléviseurs, amé-liore la définition des contenus en basse définition, du DVDà YouTube en passant par la TNT.Toutce que vous regardez semble avoir ététourné en HD, qu’il s’agisse de filmsamateurs ou d’émissions de TV enligne. Ce procédé garantit à l’utilisateurune qualité proche de la HD pour lescontenus Internet de la plus médiocredéfinition : de quoi améliorer instanta-nément toutes vos images ! »

NICOLAS FERRY, chef de groupe TV-Audio-Vidéo chez SamsungPiloter sa télévision à la main et àla voix« C’est possible avec la fonction SmartInteraction. Elle permet de communi-quer avec son téléviseur grâce au contrôle vocal, à la détec-tion de mouvement et à la reconnaissance faciale. Grâce à lawebcam HD et aux deux micros intégrés, l’utilisateur peutsimplement, à la main ou à la voix, changer les chaînes, navi-guer dans le menu, chercher une Appli et la sélectionner, aug-menter le volume. Quant à la reconnaissance faciale, elle per-met de gérer les différents profils de la famille et de lancerautomatiquement ses applications préférées telles que Skypesans avoir à saisir son identifiant et son mot de passe ».

SOLINE RABAUD, chef produit Viera chez PanasonicPartager ses images avec sa famille« Avec l’applicationViera Remote, il est possible de partagerle contenu que l’on visionne sur son smartphone ou satablette, directement sur le téléviseur et sans fil. Site internet,vidéo, photo... il suffit simplement d’effectuer un glissement

du bas vers le haut depuis son écran tactile, pour que lecontenu soit automatiquement lu par laTV. L’application per-met aussi le partage des enregistrements de programmesTV,et les médias stockés sur un disque dur externe ou carteSD sur un smartphone ou une tablette, donc cette fois-ci lechemin inverse. On est toujours dans le même esprit, avec lafonction de partage d’une chaîne en cours de visionnage dutéléviseur vers l’un de ces appareils ».

CORALIE COLLET, porte parole de LGVivre l’image en 3D« Vous souhaitez profiter de la céré-monie d’ouverture ou de la finale du100 mètres des J.O de Londres en3D ? Voir le dernier bijou de MartinScorcese, Hugo Cabret, primé 5 foisaux oscars en relief et tant d’autresblockbusters 3D ? Malgré tous ces élé-ments, vous considérez encore qu’il y aun manque de contenus 3D dispo-nibles sur le marché ?Sachez que les derniers-nés des télévi-seurs LG Cinema 3D sont dotés d’unnouveau type de convertisseur basésur un algorithme d’analyse d’imagepuissant, qui transformera n’importe

quel contenu 2D en 3D de façon très efficace. En outre, lestéléviseurs Cinema 3D Smart TV vous permettrontd’accéder très simplement à tout un univers de contenus 3Dgrâce au 3D World : films, clips videos, jeux... »

TIMOTÉE GOURDON, senior marketing manager chezTPVision(Philips)Vivre l’expérience du cinéma chez soi« L’argument, c’est la qualité d’image. Pour nous, cela reste lecritère principal avant les problématiques de télévisionconnectée.Acheter un téléviseur aujourd’hui, c’est pour vivrel’expérience cinéma chez soi et en haute définition. Les tech-nologies Perfect Pixel HD Engine et Perfect 3D NaturalMotion garantissent des images parfaitement réalistes tandisque la fonction Ambilight Spectra 3 (3 bords) donnera vie àvos films ». �

AVIS DE PROSQue pensent les responsables des lignes TV chez les fournisseurs

de cette saison, des arguments, des points forts, des thèmes à tra-

vailler ? Voici quelques réponses, arguments de marques en ban-

doulière, qui devraient inspirer les intervenants dans les rayons.

Il faut probablement repenser certainsaspects des rayons, qui se révèlent être des

outils de présentation presque passifs, alorsque les enseignes ont besoin de machines à

optimiser le chiffre réglées comme deredoutables mécaniques.

On ne peut pas le nier : certaines marques ont déployé des effortsénormes pour prendre par la main une distribution souvent trop passive,

même chez ceux qui se croient très actifs.

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d’hier ou d’avant-hier qui traînent dansles cuisines, les chambres des enfants ouencore dans la maison de campagne. Il ya bien longtemps que le marché du télé-viseur ne se résume plus au seul « grandécran » qui trône dans le salon. Pourchaque segment, on peut optimiser etsusciter des motivations. Bref, il reste dequoi faire des affaires. Toutefois, pourconclure une vente, il faudra affiner letravail en rayon et bâtir une argumenta-tion solide. D’où pour cela les quelquespistes que nous vous proposons. �

dont 340 pour la France. Reste l’écueil de l’interface. Et là, lesconstructeurs ont fait des efforts pour rendre la navigationsimple et intuitive. Pilotage aux gestes et à la voix chezSamsung, télécommande gyroscopique chez LG, applicationIOS et Androïd sur téléphone ou tablette pour contrôler letéléviseur chez Philips, Panasonic.

Le partage sans fil : encore l’argent !

Ne pas oublier non plus que : « c’est bien davantage et bienplus riche que ce que l’on peut faire avec une box », et aussique « c’est très différent de ce qui se pratique avec un ordi-nateur, (sinon à quoi bon avoir les deux) même si certainesfonctions du PC peuvent être optimisées dans le sens du spec-tacle avec un téléviseur connecté ». Il y a encore deux ans, le

partage des photo et films dépendait d’une bonne connec-tique : HDMI, USB,YUV, RCA, sortie audio numérique, DLNA...Aujourd’hui, cela passe par leWi-Fi. Plus besoin de câbles pourse connecter à la box ou au réseau domestique. En intégrantle Wi-Fi, les téléviseurs accèdent à Internet sans fil, aux appli-cations dédiées et communiquent également avec les tabletteset les smartphones. Certaines applications pour iPad ouAndroid permettent une interactivité totale. C’est notammentle cas des applications de 2e téléviseur chez Panasonic qui per-mettent de suivre le programmeTV sur une tablette dans unepièce différente. Et l’argument se construit de lui-même : queldommage d’avoir un smartphone ou une tablette, et de se pri-ver des fonctions qui peuvent se magnifier sur un téléviseurconnecté. En avoir plus pour un même coût ou pour une silégère optimisation de la dépense ! �

En dehors de la catch-up TV et de la VOD que leurs box et boîtiers leur permettentdéjà d’utiliser, les consommateurs français « ont du mal à se représenter ce qu’estun véritable téléviseur connecté (...) Il y aurait même une certaine incompréhension(...) à l’égard de ce qu’est précisément un téléviseur connecté ». C’est ce qui ressortde la dernière enquête qualitative Screen 360 sur les usages et la perception de latélévision connectée en France, étude réalisée par Médiamétrie et publiée en mars2012. Ses auteurs évoquent trois facteurs : d’abord, une offre peu claire et des ser-vices encore peu structurés.Ensuite, le prix de l’équipement en Smart TV semble encore trop élevé pour desfoyers qui ont pour la plupart renouvelé récemment leur équipement. Enfin, la valeurajoutée perçue en termes de services et d’usages trop faible. Selon nos constata-tions, il nous semble inévitable d’ajouter un quatrième facteur : un travail plus quemédiocre d’une part dominante de la distribution. Celle-ci ne joue pas assez son rôled’évangélisation en mettant en avant les fonctionnalités des TV connectées. Nombrede consommateurs ne savent même pas qu’ils possèdent un produit capable de seconnecter à Internet. Et lors de la livraison et de l’installation des téléviseurs, les tech-niciens (ou livreurs) ne connectent pas l’écran. Résultat : seulement 30 % des 1,5 mil-lion de téléviseurs connectables sont en ligne. �

CA VA BARDER !SMART TV : LA DISTRIBUTION FAIT-ELLE SON TRAVAIL ?

Une marque n’est grande que si elle prend sapart à l’animation du marché. Certains

fournisseurs lancent des produits merveilleux,mais sans communication, ce sont des

équipements qui se révèlent bien difficiles àvendre. Oublions ! Dans cet univers, la discrétion

est à proscrire, d’autant que le côté pique-assiette est évident : il fait bon vivre grâce aux

investissements publicitaires des autres !

Les mois difficiles qui viennent d’être vécus entraînent des déstockages abondants.Tout le mondetrinque : grandes marques, outsiders, MDD, marques naphtaline...

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Souvenez-vous ! C’était il y aun peu plus d’un an àSan Francisco. Le 2 mars 2011,à la « keynote » de l’iPad 2,Steve Jobs annonçait, devantun parterre médusé, le débutde « l’ère post-PC ». Quelquesmois plus tard, en écho auxdéclarations du créateurd’Apple, deux coups detonnerre frappaient le milieude l’IT. Google jetait son

dévolu sur les brevets et lestéléphones mobiles deMotorola. Et HP, au contraire,avec le rachat d’Autonomydécidait de devenir unesociété de logiciels. Ilannonçait l’abandon de seslignes de produits WebOsdont les tablettes et laissaitentendre qu’il envisageait dese séparer de sa branche PCgrand public (ce qu’il n’a

finalement pas fait)Sommes-nous entrés dansl’ère Post-PC commel’affirment certains Cassandre ?Au regard des bilansstatistiques publié par lessociétés d’études marketingspécialisées dans l’IT, celasemblerait se confirmer. SelonGfK, il s’est vendu 1,5 millionde tablettes tactiles en Franceen 2011, plus que

d’ordinateurs de bureau (1,24million d’unités). Les desktopsne représentent plus que 19 %des ventes de PC en France.Ce taux était de 72 % il y a dixans ! D’après Canalys, il s’estécoulé plus de smartphones(487,7 millions de pièces) en2011 que de PC (414 millionsen incluant les tablettes). Et2012 prend le même chemin.D’après Gartner, la France a

P E R S P E C T I V E SP E R S P E C T I V E S

30 ans après son apparition :

Quel avenirpour le PC domestique ?

Concurrencé par les smartphones et les tablettes, la locomotive du marché High Tech souffre. Les fabricants

d'ordinateurspeinent à stimuler lademande.Résultat,lePCaenregistréunenouvellebaissede sesventes sur lepremier

trimestre 2012.Certains Cassandre l’ont déjà enterré aux côtés d’autres gloires de l’univers des produits techniques : le

téléviseur à tube cathodique, le magnétoscope,et quelques autres… Et pourtant, la rentrée s’annonce chaude.

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enregistré sur le premiertrimestre une nouvelle chutedes ventes de 3,9 % à 2,7millions de pièces. La raisonévoquée est toujours la mêmedepuis quelques mois. « Lesconsommateurs ont préféréconcentrer leurs achats sur lesproduits alternatifs, comme lessmartphones et les tablettestactiles » avance l’analyste del’américain Gartner, MeikeEscherich.Plusieurs facteurs expliquentcette évolution. La tablette, (etsurtout dans un premiertemps l’iPad d’Apple), est lepremier ordinateur qui peutêtre utilisé de 7 à 77 ans sansavoir besoin d’un geek dansson entourage. Il a un véritablesuccès chez les enfants qui lepréfèrent aux consolesportables. Ensuite, laconjoncture économique. « LePC est victime de l’arbitrage

dans les comptes du ménage.Les consommateursrepoussent le renouvellementde leur PC pour acheter unetablette ou un smartphone »,relève Mustapha Nahri,directeur commercial retail dechez Asus. Enfin, l’absenced’innovation. « Nous n’avonspas su faire évoluer notre offre

pour proposer des produitsutiles et différents » constateSabine Turkieltaub, directricemarketing de la division grandpublic chez HP France.

L’ère du post-PC,non celle du PC+ !

Pourtant, au grand dam desaficionados de la tablette, etmalgré les superbes ventes del’iPad, elles ne représententtoujours qu’une petiteminorité des appareils écouléset utilisés dans notrequotidien. « Il faut rappeler leschiffres, fait remarquer SabineTurkieltaub. Il se vend plus dePC et de portables que detablettes ». En effet, sur l’année2011, il s’est écoulé un peuplus de 70 millions d’ardoisesélectroniques, un chiffreimpressionnant pour unnouveau marché d’à peinedeux ans. Mais dans le mêmetemps, il s’est vendu dix foisplus de PC. Les estimationsvont de 350 à 370 millions demachines écoulées.Ajoutons àcela le nombre de machinesdéjà installées dans les foyerset toujours en activité, et dèslors, la proportion destablettes devient parfaitementanecdotique dans notrequotidien.Ainsi, d’après uneétude de comScore,l’ordinateur représentait en

2011 encore 91,8 % desappareils connectés. Contre8,2 % pour les smartphones et2,5 % pour les tablettes.Bref, à la lumière de ceschiffres, l’ère du post-PC n’estpas forcement une tendanceaussi tranchée. Pour la sociétéd’études marketing américaineIDC, la tablette ne remplacepas le PC mais se positionneplutôt comme un terminalcomplémentaire. « Noussommes dans ce que j’appellel’ère PC+, c’est-à-dire despersonnes qui détiennent unPC plus d’autres terminaux »explique ainsi Bob O’Donnell,analyste pour IDC. Lesapplications tactiles vontd’abord compléter des usagesPC et non s’y substituer. Uneanalyse que l’on retrouve chezde très nombreux fabricants

Selon Médiamétrie, les « Digital Natives », comprenez, ceux quisont nés à l’ère du numérique, soit la tranche des 17-27 ans,jugent que leur écran le plus indispensable est celui du PC. 92 %d’entre eux estiment ne pas pouvoir s’en passer, contre 81 %pour le smartphone et 24 % pour la tablette. Dans le détail, c’estle PC portable qui est le préféré, pour son confort d’utilisation,la vitesse de connexion à Internet et son côté multifonctionnel.Toujours d’après Médiamétrie, on retrouve dans le foyer d’unnatif de cette génération, en moyenne 5,9 écrans. 87 % dispo-sent d’un ordinateur portable, 79 % possèdent un téléphonemobile (74 % un smartphone), et 73 % ont un PC fixe. Parmi les87 % qui possèdent un ordinateur portable, 70 % disposent d’unnotebook, 17 % d’un ultraportable, et 13 % d’un netbook.

LE PC, L’ÉCRAN LE PLUS INDISPENSABLEPOUR LES 17-27 ANS

Sabine Turkieltaub,directricemarketing de la division

grand public chez HP France.

FabriceMassin, chef de groupe ITchez Sony.

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de PC. « L’ordinateur resteraau centre du salon, de lamaison et de l’environnementinformatique, prédit leresponsable des produits ITchez LG, Mathieu Corradini. Ilsera le cœur pour fairefonctionner l’ensemble desappareils : téléphone, tablette,TV... ». A de très petitesnuances près, les avis sontidentiques chez Sony, HP etSamsung. « La maison dedemain sera connectée avecun cloud, un PC, sûrement un« only one », qui jouera le rôlede hub, et de très nombreuxéquipements communicants,installés dans le logementcomme le TVC, le dock MP3,les smartphones, les tablettes,

les PC portables, anticipe ladirectrice de la division IT deSamsung,Agnès Van de Walle.Bref, la vraie convergence ».Dans ce contexte, lesconstructeurs fourbissentleurs armes et travaillent aurenouvellement de l’ensemblede leurs gammes, del’ultrabook jusqu’au PC tout-en-un, en passant par deshybrides tablettes - PCportables et les mobiles. Ilsattendent tous le lancementde Windows 8 pour dévoilerde nouveaux produits, desordinateurs, mais aussi destablettes. « Cette nouvelleversion de l’OS de Microsoftva permettre de proposer denouveaux usages au

consommateur, d’offrir de lasimplicité, du ludisme, et pleinde petits trucs que vousverrez à l’automne prochain,explique le chef de groupe ITchez Sony, Fabrice Massin.

D’après les indiscrétions desuns et des autres, nousverrons à la rentrée une lamede fond d’ultrabooks (plus de100 avec les variantes !), destablettes, de nouveaux PCtout-en-un tactiles et unemultiplication des formes :avec des PC dotés de claviersdétachables, des tablettespouvant se clipser à desclaviers, modèles hybridescomme des tablettesconvertibles en PC portablesde poche... Une quincailleriesans précédent, presque leBazar de l’Hôtel de Ville ! Iln’y aura plus qu’à mettre enplace, argumenter, guider leclient dans la jungle et vendre.Facile, non ? �

Le numéro deux mondial des PC, Lenovo, compte désormaiss’imposer sur les marchés en pleine croissance des tablettes etautres Smartphones ! Le fabricant d’ordinateurs chinois a ainsiindiqué qu’il allait investir près de 615 millions d’euros dans unenouvelle usine destinée au développement, à la production et à lavente de produits mobiles allant au-delà des PC traditionnels.Raphaël de Perlinghi, le général manager de la division grandpublic de Lenovo France, répond à nos questions

DVSM :Le recul des ventes de PC et la forte progression des ventesdes tablettes annoncent t-elles une ère post PC ?

Raphaël de Perlinghi : Chez Lenovo, nous sommes persuadésde l’avenir du PC comme nous le sommes depuis longtemps del’avenir de l’ordinateur de bureau par exemple. En effet, lesusages quotidiens sur une tablette n’en font pas un outil aussiefficace pour la bureautique qu’un ordinateur portable ou unultrabook.Avec l’arrivée du cloud et le développement du sec-teur du smartphone que nous connaissons actuellement, ilsemble évident que tous ces appareils sont complémentairesdans leurs usages à partir du moment où leur inter connectivité

est assurée. Nous appelons cette nouvelle période l’ère du PC+,ces nouvelles catégories que sont les smartphones et lestablettes venant s’ajouter à l’existence du PC portable quiretrouve d’ailleurs une nouvelle jeunesse avec l’arrivée des ultra-books, plus légers et tout aussi puissants.

DVSM : Quel est l’avenir de l’ordinateur à la maison ?R.de P. : Comme mentionné, l’ordinateur s’inscrit toujours danscette ère du PC+. L’ordinateur de bureau a évolué et la nouvellecatégorie des tout-en-un en fait un élément fonctionnel maisaussi de décor. Il s’invite dans les salons alors que précédemmentil était relégué dans un bureau, voire un placard, par manque deplace. L’ultrabook permet de faire « on-the-go » ce que l’onferait à la maison. Et la tablette vient s’intégrer parfaitementdans cet intérieur du futur où nous souhaitons être connectésen permanence, sans avoir à forcément allumer un ordinateur.Les smartphones restent complémentaires à une tablette ou unordinateur car ils ne permettent pas le confort visuel que per-met par exemple un ultrabook de 13 pouces.

DVSM :Quel est la stratégie de Lenovo dans ce contexte ?R.de P. :La stratégie de Lenovo a toujours été et reste de satis-faire ses clients. Notre investissement en R&D n’a jamais étéaussi important et porte sur tous ces appareils bien que certainsne soient pas encore disponibles au niveau international. Lenovoa d’ailleurs annoncé, le 7 mai, la création d’un important centredestiné à développer les terminaux mobiles tels que les smart-phones et les tablettes. Lenovo va investir 800 millions de dol-lars (615 millions d’euros) dans cette usine, qui devrait être opé-rationnelle à la fin de l’année 2013. Située à Wuhan, dans lecentre de la Chine, le centre pourrait, selon Lenovo, créer jus-qu’à 10 000 emplois. Cette annonce vient illustrer parfaitementl’importance que notre société confère à ce que nous appelonsMobile Home Devices. �

LENOVO S’ATTAQUE AUX TABLETTES ET AUX SMARTPHONES

Mustapha Nahri, directeur commer-cial retail de chez Asus.

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Autoradios, stations multimédia,Hi-Fi et même audio-vidéo mobiles sans oublier le tuningaudio : autant de familles de produits qui sont associées à l’automobile.D’année en année, les

professionnels constatent de la part des enseignes des stratégies hésitantes : oui, non,peut-être, peut-être pas… Où en est-on sur ce plan ? Survol d’une catégorie d’équipements

désormais très sous-représentée en visibilité, et qui en souffre.

Alors que pas un être actif au cœur del’univers de l’électronique grand publicn’échappe aux intenses vibrations quientourent les segments des smartphones,des tablettes, des téléviseurs connectéset des appareils photo numériques, raressont les acteurs qui ne tombent pas dansce classique travers consistant à considé-rer la filière de l’électronique embarquéecomme obsolète, inintéressante. Foutue,fichue,on oublie ! Le verbe « oublier » esten effet celui qui convient le mieux.Oublipar obéissance aux lieux communs dumoment ? Oubli par saturation d’idéesfausses ? Allez savoir... En revanche, il ne

peut s’agir d’un oubli par choix bienarrêté, décidé à la lumière d’une analyseobjective.Comme l’ont souligné les fournisseursréunis dans le cadre du Club « CEE »,lors d’une conférence de presse endébut d’année (il est vrai, la premièredepuis... on ne se rappelle même plus... !),en dépit de son profil actuel, ce domaineest loin de s’apparenter à un désert pourle business. Les volumes des ventes res-tent conséquents, même s’ils ont forte-ment baissé au fil des années. Maisquelques mauvaises excuses restent bienancrées dans l’esprit des décisionnaires

du terrain qui choisissent de ne pasconsacrer d’énergie à ce domaine. Lapremière monte en équipements embar-qués, qui s’est largement étendue, l’idéeselon laquelle pour vendre, il faut pou-voir installer, sont au nombre de ces fauxobstacles qui provoquent une attitudede renoncement « au préalable ». Nousavons déjà expliqué dans de nombreuxdossiers que l’équipement d’aujourd’huiet son montage ne présentent plusbeaucoup de complexité pour une quan-tité d’amateurs. Songez au nombre defenêtres de toit,de lavabos,de mètres car-rés de moquette, d’étagères en kits, etc.

Autoradios,stations multimédia et distribution :

Que reste-t-il en

S’il existe des paradis pour les amateurs d’électronique embarquée, outre les points de vente des spécialistes,on les trouve dans des établissements tel qu’Autobacs.

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rayons ?

connectés, les smartphones, les tablettes...Un patron de point de vente astucieuxpourrait même utilement concevoir uneétroite proximité entre ces deux com-posantes de la mobilité, la mobilité « phy-sique » près de la mobilité « motorisée ».C’est aussi ce que l’on englobe dans lecross-marketing : les spaghettis, la saucetomate et le parmesan réunis. Hélas,quand on se promène sur le terrain, ons’aperçoit vite que l’on est bien loin decette réalité.

Cherche électroniqueembarquée désespérément

Allez savoir quelle mouche a piqué lesresponsables de certaines enseignes : enquelques années, et peut-être en se« montant les uns les autres le bourri-chon », par rumeurs étrangement col-portées, ils ont tous fait quasiment dis-paraître aux yeux du public toute traced’électronique embarquée. Il faut être unchaland fin limier et persévérant pourtrouver enfin dans l’axe du regard unpetit choix de combinés. Au gré des éta-blissements que nous avons visités, uneconclusion s’impose : c’est globalementdu grand n’importe quoi.Ainsi, dans un Carrefour de la banlieueEst de la capitale,une petite série de réfé-rences dans une seule marque occupe lebout du bout d’un linéaire. L’effet Planèten’est pas venu jusqu’à ce niveau (celui desgenoux),et pas la moindre mise en place :produits sous emballages.Circulons, il n’ya rien à regarder !Ces quelques combinés constituentpourtant une offre bien plus développéeque dans ceAuchan, très grande implan-tation d’un centre commercial qui nel’est pas moins, où notre exploration estsans appel : pas un seul appareil pour laroute n’est détectable. Rien absolu. Aumoins, le choix est vite fait. « Oui mais cesont des hypermarchés ? Et les autora-dios ne se vendent plus guère... » rétor-queraient certainement des décideursde ces enseignes. Mais ils ont bienconservé dans leur offre des cadres pho-tos, auxquels il pourrait être fait lemême reproche. Et puis, ce n’est pas sisûr. Nous prenons la route vers l’Est, etnous voici chez Cora, dans un hyper-marché d’ampleur déjà moyenne, dont latenu globale n’appelle que des compli-ments. Ici, on ne s’est pas investi jusqu’à

qui sont chaque week-end emportés parde simples et habiles bricoleurs quin’auront aucun mal à les installer pareux-mêmes. Pour un autoradio ou unestation multimédia, la tâche n’est pas pluscompliquée, et dans de nombreux cas,même bien plus simple. Ayant développéet redéveloppé ce thème à maintesreprises, l’heure n’est plus à la reprise,telle une vieille rengaine, de la mise enlumière d’une possibilité très concrèted’améliorer un peu le CA et la profitabi-lité (une station multimédia vaut plusqu’une tablette), tout en retrouvant untrafic sur une famille de clientèle qui adéserté les points de vente généralistes.De surcroît, toute la production indus-trielle de nos jours est en étroite conti-nuité avec la génération des produits

��

Franchement, à part faire plaisir à Guy Noël (patron de JVC), on ne voit pas bien à quoi peut servir cetype d’assortiment, sauf soulager un client qui cherche d’urgence un autoradio, comme d’autres une

boîte de Doliprane. (Carrefour, 77)

Chez Cora, ce rayon est un vrai rayon. Bellepanoplie de marques, bonne tenue. Certes, on ne

voit pas les produits.

Les centres autoproposent des offres

bien plus larges, comme ici,chez Norauto.

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déballer les produits et les mettre envisibilité. Cependant, une offre assezabondante, sur au moins 7 marquesd’excellente notoriété, occupe une placerespectable dans le linéaire. Chacun estdans son packaging, mais n’est-ce pas lamême punition pour de nombreuxautres équipements de la panoplienumérique ? En général, quand des ani-mateurs tiennent un rayon de cettemanière, c’est parce que celui-ci tourne.Une poignante question s’impose : qui setrompe ? Ceux qui maintiennent les pro-duits dans leurs étalages, ou ceux quifont l’impasse à leur égard ?Chez les grands multispécialistes, notrerecherche se fait avec un espoir extrê-mement modéré. FNAC et Darty ontdepuis longtemps jeté l’éponge. Etonnantpour l’agitateur, qui fut à une époque unspécialiste, avec le développement, éphé-mère il est vrai, de la FNAC-Autoradio,qui était même une entité à part entière,avec quelques stations de montages.Etonnant dans un autre sens avec Dartyqui fait sa cuisine sur l’électronique em-barquée d’une manière insolite, puisquele matériel n’est pas dans les points devente, mais il est disponible sur son sitemarchand. Chez Boulanger, nous ensommes à l’exemple parfait de la valsehésitation. Au Millénaire, centre com-mercial où il est si compliqué d’accéderen voiture, le magasin propose un petitassortiment de combinés. Peu pour sou-lever de violentes motivations, assezpour sauver l’honneur. AVilliers, près deNoisy-le-Grand (94), un petit assorti-ment du même esprit orne également lerayon. Un petit bout d’offre qui a lemérite d’exister. Mais à quelques kilo-mètres de là, dans le beau point de ventede Lognes (77), rien à l’horizon.

Centres auto : pas tous au top

Peut-être parce que dans la même zonecommerciale, un magasin Autobacs cul-tive l’électronique embarquée au grandlarge et au plus que parfait ? Drôled’excuse (probable ? ). Car selon cettemême logique, à quoi bon offrir dans cemême magasin des ordinateurs, desimprimantes, des cartouches d’encre,des destructeurs de documents... autantde produits que le spécialiste bureau-tique voisin Office Dépôt propose surune grande échelle ?

D’accord, notre recherche est illogique,et certains nous taxerons de vouloirenfoncer des portes ouvertes. Tout lemonde le sait, l’électronique embarquée,c’est l’affaire des centres auto. Ce n’estpas DVSM qui, même sur ce plan, varefaire le monde. Nous préféronsrépondre par avance à cette critique, ensoulevant simplement le fait que, dans unmarché où nombreux sont ceux quicherchent à optimiser le périmètre deleurs ventes et les rondeurs de leursrecettes, il y a un gros gaspillage de pos-sibilités. D’autant plus que même cesspécialistes que sont les centres auto,logiquement mobilisés avant tout sur lesservices (entretien, réparation) et lesventes « faciles » dans le secteur del’automobile (pneumatiques, lubrifiants,batteries, etc.) sont loin de réserver àl’électronique embarquée le soin qu’ellemérite. Autrement dit, certains ratentdes ventes que d’autres, plus soigneux,plus attentifs, plus persévérants, pour-raient récupérer.Une exception dans cette catégorie :Autobacs. Sans contestation possible, lesmagasins de cette enseigne sont lesmieux armés sur cette famille d’équi-pements. Si Autobacs était implanté auniveau national, cela pourrait à coup sûrdonner au marché une toute autre

« Les clients qui emportent leurs produits pour les monter eux-mêmes sont très nombreux »témoigne un professionnel dans le rayon d’un centre auto Autobacs, qui évalue leur propor-tions à au moins 40 % des ventes du rayon. « Et ils s’en sortent tous très bien » ajoute-t-il« même sur les stations multimédia ». Les problèmes sont très rares, et à l’évidence, les inter-locuteurs compétents et d’une grande gentillesse sont là pour les petits pépins. « Il n’y a quesur des véhicules un peu chers, que les clients possèdent depuis peu de temps, que les hési-tations se font sentir. C’est d’ailleurs moins la peur de ne pas savoir monter l’équipement quele risque d’abîmer une garniture de portière ou un élément d’habillage qui peut freiner lesardeurs, ou même plus simplement le fait de ne pas savoir démonter certains éléments (sanstout massacrer). Contrairement aux idées reçues, même le changement de haut-parleurs pouraméliorer la qualité est bien perçu et accepté. �

EMPORTÉ, PAS EMPORTÉ ?

Chez Boulanger, l’offre est réellementminimaliste, quand il y en a une. C’est très

irrégulier, et il n’est pas facile de comprendre àquels paramètres obéissent ces choix

d’assortiments. Peut-être bien à aucun...

dimension. Malheureusement, les autrescentres autos présentent des panoramastrès inégaux. Certains, chez FeuVert ouNorauto, sont de vrais modèles, d’autresde bien piètres démonstrations.Cette constatation a une importancesignificative car, comme il est utile de le

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rappeler de temps en temps, les clientsn’ont pas, comme les professionnels duterrain, une vision sur tous les points devente. Leur expérience se limite pardomaine à deux ou trois établissements,un peu plus en région parisienne ou àproximité des grandes agglomérations,souvent beaucoup moins dans une Franceplus profonde.L’image qui se dégage de ces quelquesmagasins aux yeux d’un public local se

duplique donc sur l’ensemble des éta-blissements s’intéressant à un mêmedomaine. Quand dans trois établisse-ment, l’offre est infinitésimale, pas trèsbien présentées, et peu motivante, lechaland à vite fait de déduire qu’il en estde même un peu partout.Tant pis pourceux qui se donnent plus de mal. Pourqu’un produit se vende bien, il lui fautimpérativement bénéficier d’une bonnevisibilité. Bonne est un adjectif essentiel.Les petits rayons, trop peu travaillés, neservent pas le sujet. Il y a dans cette pro-blématique une facette individuelle etcollective. Le travail des uns se répercutesur celui des autres. Dans le bon, et lemauvais sens.�

Certains fabricants, comme ici Parrot, ont créé des autoradios trèsimbriqués dans le courant des télécoms d’aujourd’hui. Dommage que les

chalands ne les voient pas plus souvent.

Le même Norauto que celui évoqué ci-dessousse rattrape en revanche avec une panoplie

de haut-parleurs impressionnante.

Feu Vert : voilà un espace qui semble assez sympathique au premier abord.

Feu Vert : vu de près, le décor est plus austère. les profilés un peu datésn’égayent pas cette présentation sous vitrine, et une bonne partie du rayon mériterait

une sérieuse remise en ordre.

Hélas, l’irrégularité est aussi présente dans lescentres auto.Voilà la totalité de l’assortiment

visible dans ce Norauto où les trous sont réaliséssans trucage.

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Q U E S T I O N S Q U I F Â C H E N T

Il y a quelques semaines, une ambiancepleine de contraste a, pendant cinq à sixjours, inondé l’atmosphère de l’universdu numérique. Après de sévères turbu-lences inattendues en bourse causéespar un titre ayant un moment sérieuse-ment dévissé, une marque connue pourses smartphones et ses tablettes dévoi-lait des profits insolents. Ouf ! On avaiteu chaud !Toutefois, une multiplication par deuxdes bénéfices dans un monde oùl’industrie comme la distribution nesavent pas plus quelle recette appliquerpour sortir du rouge est de nature àinterpeller. Certes, les profits sont le plussouvent mérités, et les déboires justifiés.Sauf que rien n’est jamais aussi simplesur des marchés où les batailles dansleurs facettes strictement concurren-tielles ne sont pas seules en cause dansles déconvenues constatées, comme cefut le cas pour 2011, à la lecture desbilans. Les catastrophes naturelles, lesfluctuations entre devises, la conjonctureéconomique sont autant de facteurs sus-ceptibles de transformer en passes déli-cates des saisons qui auraient dû êtreporteuses.Incontestablement, bien des réussitessanctionnent d’excellentes idées, desinnovations bien pensées et fort biencommercialisées. Toutes les firmes denotre domaine ne sont pas dans lerouge. Ce qui démontre que le pire n’estjamais sûr, et que même avec des condi-tions telles que nous les connaissons, il y

a encore des possibilités pour mener àbien des stratégies rentables. Il reste àsavoir qui fait quoi, et comment se répar-tissent les tâches. Ou, pour poser le pro-blème dans des termes différents, il n’estpas inutile de s’interroger de temps àautres sur ce qu’apportent les uns et lesautres dans un courant commercialconvergent.A ce stade, allez savoir pour-quoi, nous vient en tête le refrain d’unevieille chanson bien connue.

Pas de scoubidou-bidoudans le numérique

Si, à la différence de ce succès d’hier, iln’y a pas de scoubidou dans notre uni-vers, il semble qu’il y ait en revanche despommes et des poires.A chacun de se si-tuer. Très exigeante, la « certaine » firmecalifornienne n’a jamais été dans la som-nolence gratuite en ce qui concerne lamise en rayon de ses produits. Nous nedresserons pas ici la liste des adjectifsdans laquelle puisent volontiers bien desresponsables de points de vente pour enqualifier l’attitude. Et après tout, commele disent volontiers certains militaires,quand on leur demande à quoi sertd’être fort, cela sert à s’en servir ! Etcôté pommes, on s’en sert et... s’en sortfort bien. On ne peut contester non plusque cette marque pleine d’inspiration aaussi fait naître un gigantesque marchéoù pullulent les équipements compa-tibles avec leur fameux petit connecteur.Marché qui est d’ailleurs en évolution ou

plutôt ré-évaluation, car désormais, c’estun autre connecteur qui aspire à pren-dre le pouvoir. Il n’en est pas moins vraique depuis des années maintenant, desenseignes ont en rangs serrés offertaussi à cette marée de pommes une visi-bilité exceptionnelle. Laquelle a été opti-misée par cette rudesse dans les condi-tions de mise en place. On ne peutmême pas constester que la distributiona, de cette façon, reçu une sacrée leçon :mieux les produits sont présentés, mieuxils se vendent. Ce que les responsablesd’enseignes savaient déjà, qu’on se ras-sure.Mais la pomme dont nous parlons n’estpas celle de l’heure de la création dumonde. Comprenez qu’elle n’a pas en-gendré une population qui ne serait faiteque d’autres pommes, voire de poires.Quand on s’interroge à propos des pro-fits des uns et des réalités des autres,comment ne pas se dire qu’être fortpeut servir aussi à s’en servir, au seindes linéaires.Alors que la concurrence est bien établie,l’heure est sans doute venue de fairemieux partager la valeur de cette mise envisibilité, et de l’accompagner d’une ma-nière conditionnelle à d’autres facettes del’effort promotionnel collectif. Loin denous l’idée d’entrer dans cette religion quia accueilli beaucoup d’adeptes, et qui sug-gère à ses fidèles de faire payer les riches.Mais dans une relation commerciale, iln’est jamais inutile de voir jour aprèsjour qui a besoin de qui. �

Faut-il bouder les pommes ?S’ils ne sont pas vus, les produits sont rarement bien vendus.Voici une petite phase de réflexion à proposde certains produits bien connus dont les fournisseurs souhaitent (c'est peu dire) orchestrer lamise enplace et lemerchandising dans les rayons,dans un relationnel dont l'équilibre avec les équipes des

enseignes demanderait parfois à êtremieux partagé.

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