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DOSSIER DE PRESSE fin octobre - novembre 2014 Concerto en Lutte Majeure La Fausse Suivante En attendant Godot Danse - Théâtre Théâtre classique Théâtre de l’absurde Spectacle Sous le Pavé Contact p. 10 - p. 6 - p. 2 - p. 8 Par les villages de Verdun à Constantinople - p. 10

DOSSIER DE PRESSE - tremplin-occitan.com · Création du Collectif FAR Avec : Cécile ... qui sait qu’elle est une femme, ... bien Yves Beaunesne « le langage ment autant que le

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DOSSIER DE PRESSEfin octobre - novembre 2014

Concerto en Lutte Majeure

La Fausse Suivante

En attendant Godot

Danse - Théâtre

Théâtre classique

Théâtre de l’absurde

Spectacle Sous le Pavé

Contact p. 10

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- p. 8

Par les villages de Verdun à Constantinople - p. 10

De MarivauxCréation du Collectif FAR

Avec :Cécile CARLES - La ComtesseSylvie MAURY – Le ChevalierOlivier JEANNELLE - TrivelinLaurent PEREZ – LélioDenis REY – Frontin et Arlequin

Du 21 au 25 octobre 2014à 20h

Théâtre / tout public

LA FAUSSE SUIVANTE, OU LE FOURBE PUNI – LA FABLE.Comédie d’intrigue – 1724.

Une demoiselle à marier profite de son déguisement masculin de « Chevalier » pour sonder son promis Lélio en devenant son « ami ». Elle découvre qu’il ne compte l’épouser que pour sa dot, et qu’il doit pour cela rompre sa promesse de mariage avec la Comtesse à laquelle il doit une somme importante qu’il ne veut pas rembourser. Sous le déguisement du Chevalier, elle affecte de séduire la Comtesse afin que celle-ci rompe elle-même la pro-messe de mariage, ce qui délivrerait Lélio de sa dette.

Cependant son valet Trivelin qui sait qu’elle est une femme, divulgue le secret de son identité sexuelle à Arlequin, valet de Lélio. Arlequin, incapable de garder un secret, dévoile à Lélio qu’il a été manipulé par le « Chevalier ». Dé-couverte, la demoiselle se présente à Lélio comme une suivante retorse, venue se renseigner pour le compte de sa maîtresse.

La fausse suivante a maintenant toutes les cartes en main : elle tient la Comtesse par le coeur, et Lélio par la bourse. Il ne lui reste plus qu’à manipuler l’un et l’autre pour parvenir à la mise en scène d’un aveu généralisé.D’après le dossier du Petit Larousse Classique

Co-production / Théâtre du Pont-Neuf-Toulouse / Théâtre Sorano-Jules Julien-Toulouse / DRAC Midi-Pyrénées / Région Midi Pyrénées / Ville de Toulouse

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La Fausse Suivante

Théâtre classique

UN POINT DE VUE

« Comme il ne faut jurer de rien, aussi ne doit-on jamais faire de dédit considérable »Dufresny, Les Dédits.

Dire de La Fausse Suivante qu’elle est la cinquième comédie de Marivaux au théâtre italien, et son cinquième suc-cès en cinq ans (1720-1724), c’est dire l’essentiel. Dans la foulée du Prince Travesti, son unique tragi-comédie, Ma-rivaux imagine cette histoire de jeune fille en colère, déguisée en chevalier pour le Carnaval et jouant une fausse suivante.

Dans Le Prince Travesti, Marivaux lâche, au milieu des rois déguisés et des intrigues de Cour, le petit Arlequin glou-ton venu des cuisines, qui disperse, à travers ses poches percées, les plus grands secrets politiques. Le Trivelin de La Fausse Suivante paraît être une réécriture immédiate, dans le registre français, c’est à dire cynique, de cette prodigieuse incursion dans l’univers intérieur du valet (avant qu’un autre Diogène, L’Indigent Philosophe (1727), ne donne sur le monde le point de vue assez joyeux d’un homme sans maître, ni chaîne, ni désir).

Mais au théâtre, il faut des maîtres aux valets, et des désirs dans les coeurs, et l’enchaînement des actions. Aussi, dans Le Prince Travesti, le prince héritier se déguise en Lélio, pour apprendre le monde, pour lire sous les masques, et devient, favori d’une Princesse. Dans La Fausse Suivante cette fois, c’est une femme qui endosse le costume. Elle poussera encore plus loin le déguisement et la tromperie que son ci-devant prince travesti.

Tromperie sur le sexe ; sur le statut social ; sur ses desseins.Qui dit tromperie dit secret.Qui dit secret dit désir violent de le percer.

La dramaturgie de La Fausse Suivante est d’abord une dramaturgie du secret, qui joue sur les affects violents que suscite (sur scène et dans la salle) la lutte autour de la chose cachée – d’OEdipe à Guignol.

La dynamique de la pièce repose sur un mécanisme retors : émietter le secret, et transformer l’aveu d’une vé-rité partielle en garant d’un mensonge plus grand encore (je suis fille, il est vrai, mais déguisée au profit de ma maîtresse qui veut ceci ou cela...) ; faire circuler le secret entre les personnages qui ne l’atteignent qu’en ordre dispersé, et trop tard, ou n’en saisissent que l’apparence, parce que comme le disait Louis Jouvet, « ils sont dupes du piège dans lequel ils se sont mis eux-mêmes » (1)Par une inversion de sexe, si enracinée dans les origines du théâtre, la jeune aristocrate s’expose au chantage sexuel et monétaire de Trivelin, aux pulsions violeuses d’Arlequin ; pseudo-chevalier, elle engage avec la Com-tesse un rapport dont la charge homosexuelle n’est qu’à peine voilée. Par le travestissement, le mensonge, la tromperie, la jeune aventurière découvre et révèle la vérité au monde : que le mariage est un commerce, que les femmes sont la proie des loups, que les mots mentent, que les coeurs se manipulent, que l’argent entend régler tous les désirs. Découverte douloureuse, qui mêle son désespoir aux jubilations énergiques de la vengeance.

Face à cette téméraire aventurière, Marivaux place un Lélio qui respire le mal lucide. Sa conscience et ses sens pa-raissent soumis absolument au calcul monétaire ; on dirait aujourd’hui, à la loi du marché. Loin de son homonyme du Prince Travesti, témoin d’une nostalgie de la générosité héroïque, le Lélio de La Fausse Suivante incarne plutôt la fascination du mal au quotidien. Jamais plus Marivaux n’exposera au théâtre un tel monstre. Caution faite à une certaine moralité, le fourbe est puni d’avoir dit sur scène ce que chacun d’entre nous pense peut-être en privé…

Le petit monde éreinté entraîné dans sa chute finale ne s’en trouve pas sauvé pour autant. Les diatribes philo-sophiques alambiquées d’un Trivelin masquent mal la lubrique vénalité des valets. La fragilité de la Comtesse n’a de pendant que son insouciante légèreté. Quant à notre Chevalier, ce qui l’autorise à pousser si loin la séduction d’une Comtesse déjà éprise, est moins la quête de la vérité comme elle le prétend, que l’évident plaisir qu’elle y prend. Qu’importent les dégâts causés, comme en atteste leur dernier échange :

Le Chevalier : Voilà bien de l’amour perdu, mais en revanche, voilà une bonne somme de sauvée ; je vous conterai le joli petit tour qu’on voulait vous jouer.La Comtesse : Je n’en connais point de plus triste que celui que vous me jouez vous-même. (2)p. 3

NOTE D’INTENTION POUR UN SPECTACLE

Un premier principe de travail consiste à croire que c’est à l’oeuvre choisie de flécher le chemin de l’esthétique qui lui convient le mieux.

La fête comme déni de la réalité (ou) Un Carnaval triste - en noir et blanc.Au début du spectacle, nous voyons les protagonistes de La Fausse Suivante dans un camaïeux de noir et de blanc, prolonger en Province une soirée de Carnaval commencée à Paris – on dirait aujourd’hui un « after ». Cette idée du Carnaval nous inspire. Moins sans doute par la joyeuse explosion de couleurs à laquelle on l’associe le plus souvent que par ce qu’il représente un espace–temps de licence, où le monde est mis à l’envers, et où la morale court le risque « d’être mise en de cruels embarras ». Dans le temps de la représentation, nous envisageons même ces êtres se laisser aller à une nuit blanche de plus, parce que tout simplement une noce de campagne passe à proximité, et que s’égarer ainsi de fête en fête reste sans doute le meilleur moyen de fuir une réalité angoissante, qui mériterait davantage de consistance et de maturité.

Nous chercherons à travailler sur des pulsions de jeunesse, presqu’adolescentes où chaque chose est mesurée dans son immédiateté. Nous traquerons les rouages qui conduisent les personnages à générer puis amplifier une situation sauvage, finalement très moderne, où chacun passe d’un état à un autre en un violent mouvement de yo-yo.

En l’absence de toute autorité référente (il n’y en a pas dans La Fausse Suivante), nous observerons comment ces êtres se trouvent finalement confrontés au doute, face obscure de la liberté.

Là où l’argent mène le monde…Car voilà, dans La Fausse Suivante, nous sommes dans un temps où l’ordre ancien a vacillé et où de nouvelles va-leurs tardent à s’imposer. Privé de repère, chacun, se trouve livré à sa propre intuition pour résoudre l’équation des choix à faire.

Nous constatons une troublante similitude avec notre époque où les appétits qui s’expriment sont individua-listes, tous aiguisés par l’obsession de l’argent, où l’amour même devient une marchandise que l’on peut « titrer », comme s’il s’agissait d’un vulgaire placement à court terme. Du plus haut au plus bas de l’échelle, tous sont ca-pables sans le moindre scrupule, de s’en remettre au plus offrant. Les valets, n’ayant en ceci, rien à envier à leurs maîtres.

Nul amour ne venant compenser l’omniprésence du travestissement et la surenchère des ruses, cette pièce aussi âpre que comique trouve ici un dénouement brutal – il l’est souvent chez Marivaux- qui loin de résoudre tous les conflits, s’arrête plutôt sur un constat cruel et sur une violente insatisfaction. Aucune des alliances tentées, au-cune des amours naissantes, aucun des marchés conclus n’aura aboutit. Restent, au bout de cette course folle, des êtres probablement hagards, rendus à un nécessaire silence, ressort ultime de cette dramaturgie de la parole comme la décrit si bien Arnaud Rykner « c’est en se frayant un chemin au coeur du silence que la parole se réalise pleinement, mais son succès est aussi le moment de son échec : dès qu’elle devient efficace, il n’y a plus rien à dire, plus rien à faire sinon se taire. » 3

(1) Louis Jouvet : Molière et la comédie classique – ed. NRF Gallimard.(2) Marivaux. La Fausse Suivante. Acte III, scène 9.(3) Arnaud Rykner : Un certain silence – ed. José Corti

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La scène est un ring.Nous souhaitons la scène comme lieu de toutes les confrontations, qu’elles soient intimes, socio-politiques ou philosophiques. Dans La Fausse Suivante, elle est l’espace où l’objectif de chaque personnage, si précis soit-il, se déglingue systématiquement dans le temps où il se confronte à quelqu’un d’autre, qui, le plus souvent, avance masqué.

Nous plongerons dans la fascination des contraires, dans la découverte du sexe et de ses multiples facettes, dans l’excitation, la tentation violente du corps comme de l’argent, dans l’aventure, la rage, la jalousie, l’orgueil (…) bref, dans toute chose provoquée par l’expérience de la confrontation. Nous voulons que chaque personnage sorte de scène (où comme le dit très bien Yves Beaunesne « le langage ment autant que le corps avoue »), défait dans ses certitudes, bousculé dans ses rêves, radicalement changé dans son état émotionnel, comme descendant d’un ring où les mots assénés tiendraient lieu de coups de poing.La langue de Marivaux, tel un nerf tendu par l’urgence, nous semble être un matériau idéal pour un théâtre d’ac-teurs-créateurs dont nous sommes de fervents partisans : un théâtre basé sur l’engagement physique des corps, sur un jeu tout en pulsions, sur la manifestation violente de désirs, sur l’acceptation de notre part la plus sombre comme la plus lumineuse et sur l’incarnation, au sens où l’acteur prête sa viande !

Un théâtre également fondé sur la pensée que l’assemblée théâtrale s’étend bien au delà des dimensions de la cage de scène, et que c’est « ici et maintenant » que doit s’opérer, toujours, la rencontre entre des acteurs, une oeuvre et un public.

Que c’est bien à notre monde présent que le théâtre doit parler.Quoiqu’il en coûte à chacun…

Une scénographie simplifiée au service du sens et de l’action.Renvoyant aux « tréteaux », nous imaginons un plateau mettant à nu la machine théâtrale et convoquant dans des espaces de jeu sculptés par la lumière, des êtres toujours en présence qui passeront ainsi alternativement du rôle d’acteur à celui de serviteur du spectacle en train de se fabriquer.

En outre, nous envisageons de travailler sur différentes hauteurs (fosse, plateau, structures mobiles…), matériali-sant la verticalité des rapports entre les personnages, et la cruelle réalité d’un monde hiérarchisé où chacun aspire à se hisser au niveau de l’autre, ou craint de redescendre l’échelle sociale.

Les costumes, hors de toute référence à une époque, donneront plutôt une idée d’appartenance : les valets, peut être, dans des teintes marron ; Lélio et le Chevalier en grands manteaux noirs, signe d’une certaine aisance finan-cière, mais aussi propre à travestir ; et La Comtesse, seule figure féminine de la pièce, jouant de ses robes au gré de ses inspirations…

Théâtre dans le théâtre et mise en abyme de la représentation.Tel un emboîtement de poupées russes, la pièce propose différents niveaux de représentation et donc de réalité : en fonction de qui se trouve face à lui, chaque personnage joue un jeu différent. Par des espaces modulables, autorisant des effets de zoom ou de dispersion, nous appuierons notre mise en scène sur ces situations à tiroir. L’action du rideau rouge accentuera encore cette notion de théâtre dans le théâtre.

Nous chercherons ainsi comment le théâtre peut devenir un endroit où chacun se cache et apparaît à l’improviste, espionne, écoute et traque les mensonges et les déguisements feutrés de la vérité… Chacun pouvant devenir potentiellement le voyeur de ce que vivent les autres.

La Fausse Suivante contient l’essence du théâtre des apparences, où le travestissement ludique ou intéressé des genres et des sexes débouche inéluctablement sur une chute brutale des masques qui, même si elle provoque le rire, est susceptible de laisser un goût amer dans la bouche.

C’est ce point de fuite qui guidera notre travail, le théâtre où le mensonge révèle une vérité plus grande encore…

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Concerto en Lutte Majeure

Conception : Brigitte Fischer

Avec : Lise Laffont, Grégory Bourut et Brigitte Fischer

Voix Off : Douma PoésyCréation lumière : Hervé DiléCréation sonore : Olivier Brousse, Brigitte Fischer et Guillaume HaushalterGraphisme et Accessoires : Steffie BayerCostumes : Noémie Le Tily et Anne-Catherine Clercq-RoquesPhotos : Sophie Gisclard

Création 2014 Cie les [fu]rieuses

Du 4 au 9 novembre 2014mardi au samedi à 20h - dimanche à 16h

Danse-Théâtre

Deux personnages, un naufrage.

Sommes nous en mer, sur une île, en pleine ville ?Peu importe.Tous les jours nous croisons des naufragés, naufragés de la vie.

Ces deux personnages en détresse confrontant leur solitude et leur abandon respectif vont s’entraider et ap-prendre ensemble à transcender leurs peurs et leurs blessures en force.Une histoire d’amour, une histoire de (re)construction de soi, une lutte vers la résilience.

C’est avant tout un parcours de vie qui nous est conté ici à travers un naufrage, dans un univers fantaisiste qui bascule du burlesque à l’émotion.

« Un hymne aux laissés pour compte pour leur redonner une dignité et un espoir de vie meilleur »

Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute-Garonne et de la Mairie de Toulouse

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LA COMPAGNIE

Les [fu]rieuses est une compagnie de Danse/Théâtre implantée à Toulouse sous la direction de Brigitte Fischer, danseuse, chorégraphe et musicienne. Cette compagnie aborde les choses graves sous le biais de la dérision. Avec des univers très quotidiens.

La réalité de leur danse est la réalité des corps qui rejouent le monde. Brigitte Fischer ne recherche pas à tout prix la beauté plastique du mouvement et des corps. Pour elle ce qui est beau est ce qui vit à l’intérieur des êtres, au-delà des langages et des frontières.

Ses spectacles se présentent la plupart du temps sous forme de questions qu’elle se pose et qu’elle vous pose, sous forme de défis lancés à nous même. En état d’éveil, cette compagnie engage sa danse dans un combat pourrendre à l’art, sa mission essentielle de catalyseur et de révélateur des situations d’urgence inhérentes à notre société « mondialisée ». Comme un carnet de voyage, les pièces racontent des histoires de vies, rencontrées, in-ventées, vécues…. à dénoncer.

NOTE D’INTENTION

Dans mon travail, je raconte des histoires. Il s’agit d’un travail de narration à travers des corps à la sensibilité exa-cerbée. Je suis plus dans le mouvement de la vie que dans le mouvement de la danse, je ne cherche pas le geste pur.Je retranscris ma vision de la vie et de sa complexité, mettre à jour une certaine cruauté qui se transformerait en quelque chose de beau.

Avec Concerto, je pars d’un naufrage, c’est ce genre d’épreuve dans la vie qui nous fait aussi avancer, lorsqu’on a plus rien à perdre, on peut tout tenter...Ce parcours de vie, c’est montrer que l’on peut avoir plusieurs chemins dans une même existence, et montrer à quel point nos failles sont non des faiblesses mais des forces qui nous poussent à entreprendre et à construire.

Ce concerto où plusieurs entités et croyances se confrontent dans une lutte sans merci vers une résilience salva-trice.

La création sonore qui est très importante dans mon travail entremêlera une ambiance marine et la musique vis-cérale de Fantazio, de Batista Lena, Brad Mehldau et de Woven Hand. La pensée de Douma Poésy, qui avec sa voixet le poids de ses mots et de ses phrases, mènera le propos de cette pièce.

J’ai choisi de faire apparaître un poisson « volant » comme une image « subliminale » qui symbolisera cette notion que «rien n’est impossible» et que nous pouvons déployer nos ailes pour sortir de nos conditions les plus sombres

Brigitte Fischer

www.lesfurieuses.fr

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En attendant Godot

De Samuel BeckettCie Les vagabonds Francis Azéma

Mise en scène : Francis Azéma

Avec : Juan Alvarez, Francis Azéma, Alain Dumas, Denis Rey et Robin Azéma (en alternance)

Scénographie : Otto ZieglerLumières : Philippe Ferreira et Ludovic Lafforgue

Du 25 au 29 novembre 2014à 20h

Théâtre / Tout publicDurée : 2h30 avec entracte

Partir de Beckett :« j’ai commencé d’écrire Godot pour me détendre, pour fuir l’horrible prose que j’écrivais à l’époque…»

Si « En attendant Godot » reste donc une oeuvre qui, depuis sa création, a toujours fait parlé d’elle et qui continue encore aujourd’hui de passer, dès que l’on parle de Théâtre, pour un monument incontournable, la monter, la montrer, demande sans doute une part d’inconscience tant elle repose sur peu d’éléments certains, palpables, tant elle semble mystérieuse, diaphane et volatile, sans jamais paraitre pour autant légère, creuse, vide.

Toujours Beckett :« je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention…».

Reste peut-être enfin à monter Godot, à plonger dans sa substance, pour l’éprouver , la découvrir, la deviner, faire le voyage pour savoir « après » pourquoi on l’a fait.Alors, partir à l’aventure parce qu’on en a parlé comme d’une contrée sauvage et infinie, bien résolu cependantà la respecter, la comprendre.

Aucune mise en scène autre que celle proposée par les didascalies, les notes d’auteur : « il rentre, s’arrête, se re-tourne » etc.Faire juste ce que Beckett demande, jeu des acteurs, décor, costumes, même si on ne sait pas tout de suite pour-quoi on le fait.Se perdre avec confiance, trouver dans le doute.

Encore Beckett :« Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s’il existe…».

Croire en lui.Francis Azéma

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DANS LA PRESSE

PORTAIL CULTURE DE LA MAIRIE DE TOULOUSEViendra, viendra pas ? L’histoire d’une attente lancinante[...] Deux vagabonds, Vladimir et Estragon, se retrouvent dans un non-lieu à la tombée de la nuit pour attendre Godot. Cet homme leur a promis qu’il viendrait au rendez-vous sans que l’on sache précisément ce qu’il est censé leur apporter. En l’attendant, les deux amis tentent de trouver des distractions. Godot montera t-il sur scène ?Les 4 comédiens, Juan Alvarèz, Alain Dumas, Denis Rey et Francis Azéma offrent un beau spectacle burlesque. On rigole beaucoup mais on s’agace aussi de ne pas voir arriver Godot ! Une véritable communion entre le public et les personnages s’installe. [...]

Le 23 Avril 2014Julia Bernet

LA DÉPÊCHE DU MIDIVu... et à voir[...] Attifés comme Chaplin, melon sur la tête et canne à la main, se déplaçant comme Charlot, les deux comédiens composent un duo parfait. Chacun «est» son personnage avec ses humeurs, ses mimiques, sa vulnérabilité, son impuissance ou sa feinte assurance qui se lisent sur les visages et les corps. La tirade de Lucky (Juan Alvarez) to-talement logorrhéique et incohérente est désopilante. [...]

Le 11 Avril 2014Annie Hennekin

LE CLOU DANS LA PLANCHELe rire du désespoir [...] Une des qualités de la mise en scène est de donner du corps à des êtres qui comblent l’attente par la parole. Une pantomime fantasque façon Charlie Chaplin contrebalance l’absurdité des échanges verbaux. Le jeu tout en relief impulse un rythme caméléon, tantôt rapide, éructant et saccadé, tantôt hésitant et silencieux. Un silence redoutable qui s’ouvre comme le sol se dérobe, et laisse apparaître le gouffre d’une humanité à pleurer. [...]

Le 13 Avril 2014Marc Vionnet

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Par les villages de Verdun à Constantinople

De Apollinaire - Bedel - Guéno - CendrarsCie Beaudrain de Paroi

Mise en scène : Jean-Pierre BeauredonAvec : Jean-Pierre Beauredon, Cathy Brisset, Claude Delrieu, Quentin Quignon et Théodore Oliver en alternanceMusique : Claude DelrieuLumières : Manfred ArmandCostumes : Marianne LevasseurVidéo : Benoît Maestre

du 18 au 22 novembre 2014à 20h

Théâtre / à partir de 12 ans

Un spectacle sur la guerre de 14/18 construit autour de témoignages, écrits, lettres, poèmes.Un voyage dans les entrailles de cette guerre que nous avons appelé « grande » par l’ampleur du désastre humain,construit à partir de paroles de grands poètes comme Blaise Cendrars et Guillaume Apollinaire, mais aussi des témoignages à travers la correspondance de poilus anonymes et de leur famille… amour, enfants, père, mère…Des images d’archives soutiendront la parole des Poilus et de leur entourage afi n de donner à ces lettres et témoi-gnages toute leur puissante humanité. Des chansons écrites dans les tranchées viendront ponctuer l’ensemble.

Spectacle Sous le Pavé

ContactThéâtre du Pavé - Tel: 05 62 26 43 66 - www.theatredupave.org

34, rue Maran – 31400 Toulouse - Métro Ligne B Saint-Agne SNCF

Justine Ducat - Attachée à l’information et aux relations publiques - [email protected]