DOSSIER DE PRESSE LE BOURGET 2019 · DOSSIER DE PRESSE ˜ LE BOURGET 2019 9 Innovation L’innovation constitue l’un des quatre axes fixés par la Loi de programmation militaire

D O S S I E R D E P R E S S E

LE BOURGET 2 0 1 9

3DOSSIER DE PRESSE - LE BOURGET 2 0 1 9

« Dans les années qui viennent, nous rénoverons notre flotte pour y placer les évolutions disponibles et la maintenir au plus haut niveau (…) C’est le propre de l’aéronautique de toujours regarder au loin. Et demain, nous devrons être plus ambitieux encore. »

Discours à Merignac, le 14 janvier 2019

« Nous préparons l’avenir. Nous adaptons notre outil de défense. Nous innovons. »

Discours au camp de Souge, le 2 avril 2019

Florence Parly, ministre des Armées


Le ministère des Armées au salon international de l’aéronautique et de l’espace .............................................6

Loi de programmation Militaire 2019-2025 (LPM) .................................................................................................................8

Innovation .........................................................................................................................................................................................................9

Espace ................................................................................................................................................................................................................9

Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) ..........................................................................................................................10

Hélicoptère Interarmées Léger (HIL) Guépard .......................................................................................................................... 11

Matériels exposés sur le stand .......................................................................................................................................................... 12

Matériels exposés par la Direction générale de l’armement .................................................................................... 14

Matériels exposés par l’armée de l’Air ............................................................................................................................... 24

Matériels exposés par la Marine nationale ...................................................................................................................... 28

Matériels exposés par l’armée de Terre .......................................................................................................................................31

Grands rendez-vous ...............................................................................................................................................................................33

Dispositions pour la presse ..................................................................................................................................................................35

Sommaire

Le ministère des Armées au Salon international de l’aéronautique et de l’espaceLe ministère des Armées participe à la 53e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE), du 17 au 23 juin 2019, au Bourget. Ce salon réunit tous les deux ans l’ensemble des acteurs de l’industrie mondiale autour des dernières innovations technologiques dans les domaines aéronautique et spatial. Ouvert exclusivement aux professionnels les quatre premiers jours, il accueille le grand public lors des trois derniers jours.

La participation du ministère des Armées au salon du Bourget s’inscrit dans sa démarche de soutien aux industriels français de défense. Les matériels présentés par le ministère permettent ainsi d’illustrer les savoir-faire de la filière française en matière de construction des systèmes aéronautiques militaires, tant sur le plan opérationnel que technologique.

Elle permet également de montrer les engagements pris dans le cadre de la Loi de programmation militaire, ainsi que les capacités et l’expertise opérationnelles des Armées dans les opérations aériennes, et l’expertise technique de la Direction générale de l’armement (DGA) au service de la préparation de l’avenir.

« Innover pour vaincre par les airs »

Au cœur d’un stand de 4900 m2, répartis en 3 espaces (stand intérieur, exposition extérieure (A3) et zone A400M (B2)), et sept pôles d’exposition (Innovation, Spatial, SCAF, Coopérations, Drones, Protection et Mise en condition opérationnelle(MCO) sont présentés une trentaine d’équipements et leurs capacités


techniques, qu’ils soient en service dans les forces ou en cours de développement, comme la version la plus moderne du Rafale (standard F4 ou F3-R), le SCAF (futur avion de combat présenté en salles immersives), l’hélicoptère interarmées léger (HIL), ou des drones opérés par les armées, ou encore les systèmes satellites CSO, CERES et SYRACUSE 4. L’A330 MRTT Phénix est exposé sur un stand industriel.

Le ministère présente également ses programmes résultant de coopérations internationales, qui permettront à la France et à ses partenaires de construire leur autonomie stratégique, notamment au niveau européen.

Les armées, directions et services du ministère sont enfin présents à travers l’exposition « Des ailes et des Hommes » et à l’« Avion des Métiers », qui vise à faire découvrir les métiers de l’industrie aéronautique et spatiale, à parler formation avec les jeunes et à recruter les talents.

Loi de Programmation Militaire 2019-2025 (LPM)La LPM 2019-2025 a pour but de répondre aux différentes menaces identifiées par la Revue stratégique de 2017 (stratégie de puissance de certains États, terrorisme militarisé, menace cyber etc.). Elle répond par ailleurs aux impératifs d’autonomie stratégique et offre à la défense de la France les moyens de son renouveau, afin de lui permettre un engagement durable et soutenable. Comme décidé par le Président de la République, la France consacrera ainsi 2 % de son PIB à la défense d’ici 2025. À cet effet, 198 milliards d’euros seront investis entre 2019 et 2023.

La LPM 2019-2025, adoptée par la représentation nationale le 13 juillet 2018, donne à la France les moyens de sa défense aérospatiale en poursuivant et en accélérant le rythme des programmes lancés et en comblant les lacunes capacitaires. Ainsi, depuis sa promulgation la LPM compte déjà de nombreuses réalisations, dont :

- Le programme HIL (hélicoptère interarmées léger), qui vise à doter les trois armées d’une flotte unique d’hélicoptères ;

- La livraison à l’armée de l’Air du 15e A400M Atlas, avion de transport militaire, en avril 2019 ;- Le Radar Sea Fire 500, qui équipera les futures frégates de défense et d’intervention de la Marine

nationale ;- La commande de nacelles de ravitaillement de nouvelle génération (NARANG) pour les Rafale Marine ;- Les premiers tirs d’expérimentation du missile METEOR, réalisés conjointement par des Rafale de

l’armée de l’Air et de la Marine nationale ;- Le programme SCAF (système de combat aérien du futur), fruit de la coopération franco-allemande

qui doit fournir aux deux pays les successeurs de leurs avions de chasse respectifs, ainsi que des drones et des missiles connectés ;

- La notification du contrat de développement et d’intégration du nouveau standard F4 du Rafale ;- La livraison du premier MRTT Phénix (MultiRole Transport Tanker - avion multi-rôles de ravitaillement

en vol et de transport) à l’armée de l’Air en octobre 2018.

La LPM prévoit aussi la livraison, entre autres, de 28 nouveaux Rafale, de 55 Mirage 2000 D rénovés et de 6 drones Reaper armés.

Les investissements de l’État dans l’industrie de défense sont essentiels à la protection et la sécurité de nos concitoyens. Ils sont également un atout pour l’économie française.

En assurant la pérennité de ses entreprises, les exportations de défense participent à l’autonomie stratégique de la France. Elles participent également à son développement économique en favorisant les contrats des grandes entreprises et des PME françaises : en 2017, 7 Mds€ ont été générés, et plus de 9 Mds€ en 2018 (+ 30 %).

Elles contribuent à l’efficacité opérationnelle des armées françaises et au maintien d’une BITD (Base industrielle et technologique de défense) d’excellence, et soutiennent le maintien et la création d’emplois en France (200 000 emplois liés à la BITD). Comme l’a indiqué la ministre des Armées, Florence Parly, « 1 euro investi dans les industries de Défense, c’est in fine, au bout de dix ans, 2 euros de croissance économique, et donc de PIB. »


InnovationL’innovation constitue l’un des quatre axes fixés par la Loi de programmation militaire 2019-2025. La politique d’innovation de défense du ministère des Armées répond à deux impératifs : l’autonomie stratégique de la France et la supériorité opérationnelle des forces armées. L’innovation de défense a récemment connu une avancée significative avec la création de l’Agence de l’innovation de défense (AID) en septembre 2018. L’Agence, véritable fer de lance et catalyseur de l’innovation au sein du ministère, fédère en lien avec la Direction générale de l’armement, tous les acteurs du ministère des Armées et toutes les actions qui concourent à l’innovation de défense. Dotée d’un budget annuel total de 1,2 milliard d’euros, qui sera porté à 1,5 milliard d’euros à compter de 2022 , l’Agence conduit les dispositifs de soutien à l’innovation et collabore avec ses partenaires publics et privés, à l’échelle internationale. Le lancement du premier Forum de l’Innovation Défense fin 2018, tout comme la 1ère participation du ministère des Armées au Salon Vivatech en mai 2019 s’inscrivent dans cette dynamique.

Pour cette 53e édition du SIAE, l’un des pôles du stand du ministère des Armées est consacré à l’Innovation, et l’AID sera présente pour la première fois sur le salon. Elle présentera notamment des innovations relatives au Man Machine Teaming (MMT), telles que l’Hyperscan, l’ASPIC, ainsi que le Treuil Alpha et le drone CORVUS. Les résultats d’un challenge étudiant sur l’IA et le Spatial seront également présentés lors du salon.

EspaceLes moyens spatiaux, civils et militaires, sont indispensables pour garantir la sécurité de la France et son activité économique. Les capacités militaires spatiales sont aussi aujourd’hui nécessaires à la conduite des opérations et font l’objet de nouvelles menaces qui ne doivent pas être ignorées. Le Président de la République, lors de son discours du 13 juillet 2018 à l’Hôtel de Brienne, a déclaré que la France devait consolider son autonomie stratégique dans le domaine spatial, un domaine essentiel pour la conduite des opérations militaires. Il en a fait « un enjeu de sécurité nationale » qui requiert l’élaboration d’une stratégie spatiale de défense.Conserver toute liberté d’appréciation, d’accès et d’action dans l’espace ; opérer grâce à l’espace et dans l’espace ; continuer à agir en soutien des opérations interarmées ; conduire de véritables opérations spatiales sont autant d’enjeux pour les Armées « pour protéger nos moyens et décourager toute agression » (F. Parly).La LPM 2019-2025 prend pleinement en compte la volonté de développement d’une stratégie spatiale militaire. Elle consacre des moyens importants, 3,6Mds d’€, au renouvellement de toutes les capacités spatiales militaires. Ce renouvellement a d’ores-et-déjà commencé avec le lancement du premier nouveau satellite d’observation CSO-1 le 19 décembre 2018. Suivront les satellites CSO-2 et CSO-3 (d’ici fin 2021), ainsi que les satellites CERES (2020) et SYRACUSE IV (2022 et 2030). La France est le seul état européen à posséder la capacité d’appréciation autonome de la situation spatiale : détection et suivi des satellites en orbite basse, des débris et des retombées atmosphériques à risque grâce aux radars de l’armée de l’Air, GRAVES et SATAM. Ces moyens de veille seront modernisés en priorité, bénéficiant des opportunités de coopération européenne en la matière.La ministre des Armées a ainsi rappelé que la construction des capacités spatiales ne peut s’envisager

que dans un cadre résolument européen.Sur le salon, le pôle spatial du ministère permettra, notamment, de présenter les maquettes des satellites CSO (observation), CERES (écoute) et Syracuse 4 (télécommunication).

Système de Combat Aérien du Futur (SCAF)Lors du conseil franco-allemand de défense de juillet 2017, les deux pays ont convenu de travailler sur un système de combat aérien pour développer ensemble le remplacement de leurs flottes actuelles d’avions de combat. Moins d’un an après, les nombreux échanges portés notamment par la ministre des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande, Ursula von der Leyen, ont permis de définir le socle du projet.

Qu’est-ce que le projet Franco-Allemand de Système de combat aérien du futur ? Le SCAF vise à succéder aux flottes d’avions de combat actuelles. Il devrait être mis en service à l’horizon 2040 et s’articulera autour d’une composante pilotée, de missiles, de drones fortement connectés aptes à agir soit en autonomie, soit au sein d’un système de systèmes, afin de faire face aux défis des environnements opérationnels futurs. Le SCAF devra donc notamment :

- Être polyvalent et flexible d’emploi ;- Répondre aux exigences de l’ensemble des missions Air-air, Air-surface ;- Être interopérable avec les moyens OTAN et UE dans un cadre d’opérations offensives et défensives ;- Avoir un besoin accru de connectivité et la capacité de fusion de données temps réel ;- Et, particularité française, être navalisable.

Le programme du SCAF est entré dans une nouvelle phase, le 6 février 2019, lors d’une rencontre entre les deux ministres. Elles ont constaté les progrès réalisés dans le domaine de la coopération relative à la motorisation de l’avion de combat, avec la signature d’un accord industriel entre Safran et MTU. Elles ont également annoncé la notification d’un premier contrat de 65 M€ sur deux ans à Dassault Aviation et Airbus, qui permet de déterminer l’architecture et le concept du programme SCAF.

La France a fait le choix d’une coopération européenne. Cette coopération porte sur un projet commun, le NGWS1 qui sera opéré dans chacun des SCAF nationaux (« NGWS within a FCAS »). C’est ainsi que la lettre d’intention commune officialisant l’entrée de l’Espagne dans le projet de système d’arme du futur, le Next Generation Weapon System (NGWS) a été signée par Florence Parly et ses homologues allemande et espagnole le 14 février dernier.

1 Next Generation Weapon System : structuré autour d’un aéronef de nouvelle génération (New Generation Fighter) complété par des objets aériens inhabités (remote carrier incluant les drones) dotés d’un certain degré d’autonomie, remplissant des missions spécifiques (saturation, guerre électronique, Intelligence Surveillance & Reconnaissance), le tout intimement connecté.


Le SCAF va donner l’opportunité de renforcer à la fois la Base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE) et la souveraineté européenne. Il incarne la construction d’une Europe de la défense soucieuse de garantir une pleine interopérabilité entre partenaires et alliés et contribuera au développement d’une Alliance atlantique moderne et adaptée.

Hélicoptère Interarmées Léger (HIL) GuépardLundi 27 mai, Florence Parly, ministre des Armées, a annoncé le lancement anticipé du programme du futur Hélicoptère Interarmées Léger (HIL), baptisé « Guépard ». Prévu initialement en 2022 par la LPM 2019-2025, il aura lieu dès 2021. Les premières livraisons des 169 hélicoptères Guépard (soit 15 unités de plus qu’initialement planifié) pourront ainsi intervenir dès 2026 au lieu de 2028.

Le programme HIL vise à doter les trois armées d’une flotte unique d’hélicoptères en remplacement de cinq actuellement, en service depuis les années soixante-dix pour les plus anciennes : les Gazelle de l’armée de Terre, les Alouette III, Dauphin et Panther de la Marine nationale, et les Fennec de l’armée de l’Air. Le H160, dernier né de la gamme civile d’Airbus Helicopters, a été choisi en 2017 pour être militarisé et répondre aux besoins des armées. Le concept de flotte unique permettra de mutualiser les coûts de développement entre les trois armées. Il rendra également possible l’optimisation du soutien en bénéficiant d’effets d’échelle, par exemple sur les stocks de pièces de rechange. Le retrait anticipé des flottes anciennes d’hélicoptères génèrera des économies de l’ordre d’une centaine de millions d’euros en termes de Maintien en condition opérationnelle (MCO).

Grâce à sa modularité et sa polyvalence, le Guépard garantira dans un cadre national comme interallié :

- à l’armée de Terre de réaliser des missions de reconnaissance armée, d’appui feu, d’infiltration de forces spéciales ou d’évacuation sanitaire ;

- à la Marine nationale d’effectuer des missions de lutte antinavire, de protection de la force navale ou de secours maritime ;

- à l’armée de l’Air d’assurer des missions de protection de l’espace aérien, de recherche et sauvetage, d’action dans la profondeur ou de renseignement.

- La DGA conduit actuellement des travaux destinés à préciser les performances et caractéristiques attendues de ce nouvel hélicoptère. Des études amont, menées en parallèle, devraient faire progresser les

technologies spécifiques à certains besoins militaires, dans les domaines de l’avionique et du radar notamment. En liaison avec l’état-major des Armées, la DGA va poursuivre la définition de l’hélicoptère et de son système de soutien jusqu’au lancement en réalisation du programme.

Matériels exposés sur le stand - Intérieur

PÔLES ET MATÉRIELS MAJEURS MATÉRIELS

Pôlesd’exposition

SCAF Animation immersive SCAF

Concept de cockpit d’avion de chasse du futurCoopérations

Drones

SDT (système de drone tactique) - Maquette de SDT PATROLLER- Station solMini-drone NX70SDAM (système de drone aérien pour la Marine)Corvus

Protection

SCCOA (système de commandement et conduite des opérations aérospatiales)

Radars Ground Master 200 et 400 (GM 200, GM 400), radars de surveillance aérienne 3D- Maquette de GM200- Maquette de GM400SAMP MAMBA (sol-air moyenne portée) : - Trois maquettes

Spatial

SYRACUSE IV (système de télécommunication militaire par satellites)- Maquette de satelliteCSO (composante spatiale optique)CERES (Capacité de renseignements électromagnétique spatiale)C2 spatial

Innovation

ASPIC (assistant Proactif pour une prise de décision Contextualisée) Hyperscan (technologies de monitoring)Treuil innovant

MCODrone d’inspectionOPTAFORCE (application logicielle)


Matériels exposés sur le stand - Extérieur

PÔLES ET MATÉRIELS MAJEURS MATÉRIELS

Rafale F3R, équipé de : 6 AASM (bombes guidées), 4 missiles MICA, 1 POD DAMOCLES de désignation, 3 réservoirs 2000 L

Rafale Marine

Animation Rafale F4

- POD de RECOnnaissance NG- Missile SCALP - RADAR RBE2 (radar à balayage électronique 2 plans)- Missile air-air à longue portée METEOR- POD de désignation laser TALIOS- Missile MICA (IR)- AASM (bombes guidées)

M2000 ABE (avion banc d’essai) DGA

- POD canon - Missile MICA (IR)

Animation NH90 TTH (Tactical Transport Helicopter) FS Caïman, équipé de : torpille MU 90, Sonar FLASH, bouées acoustiques, boule optronique SP410

- Boule optronique Euroflir 410 - Caméra Grand Champs- Casque ToPWOL nouvelle génération

HIL (hélicoptère interarmées léger) Guépard

- Maquette en grandeur réelle

Tigre HAD, équipé de : missile Mistral, panier roquette de 68 mm, obus de 30 mm, 1 réservoir de combat

- Roquettes de 68 mm- Bande de munitions de 30 mm

SAMP MAMBA, système de défense sol-air

PC-21, nouvel appareil de formation des équipages d’avions de chasse

SMDR (système de mini drones de renseignement) sur sa rampe de lancement

- Drone- Station sol

Matériels exposés par la Direction générale de l’armement La DGA prépare l’avenir de l’aviation de combat

Force d’expertise, d’essais et d’ingénierie au sein du ministère des Armées, la DGA a pour missions d’équiper les armées de façon souveraine, de préparer le futur des systèmes de défense, de promouvoir la coopération européenne et de soutenir les exportations.

Depuis sa création en 1961 par le général de Gaulle, la DGA conduit en moyenne, plus d’une centaine d’opérations d’armement par an, permettant de couvrir toute la gamme des équipements du meilleur niveau technologique nécessaire aux armées françaises pour réaliser leurs missions. Elle assure la maîtrise d’ouvrage des systèmes d’armes sur toute la durée de vie des programmes et prépare l’avenir des systèmes de défense avec le souci d’assurer l’indépendance de la France et son autonomie stratégique. Ses compétences techniques et son expertise unique en France et en Europe en font l’artisan de tous les succès technologiques de nos armées.

Premier acheteur de l’État, en 2018 la DGA a passé 12,5 milliards d’euros de commandes à l’industrie et investi 765 millions d’euros au profit de l’innovation et des études amont.

La DGA a pour ambition d’être leader dans l’architecture des programmes européens de défense.

Avec 18 sites en France, ses 10000 hommes et femmes, civils ou militaires, dont près de 60 % de cadres, ingénieurs ou experts, et son réseau de collaborateurs à l’international, la DGA intervient dans tous les domaines de la défense (combat terrestre, naval, aérien, systèmes électroniques de communication et d’information, dissuasion, espace, cyber-sécurité, robotique, etc.).

Au Salon international de l’aéronautique et de l’espace 2019, sur le stand du ministère des Armées, la DGA, associée aux armées et à l’industrie, propose aux visiteurs un parcours autour de trois présentations :

- L’évolution de l’offre française : standards F3R et F4 du RAFALE ; projet d’Hélicoptère Interarmées Léger (HIL) Guépard ;

- Le Système de Combat Aérien du Futur (SCAF) et les grands domaines technologiques associés (intelligence artificielle, capteurs cognitifs, réalité virtuelle) ;

- L’expertise des centres d’essais de la DGA.


Espace intérieurSur le stand du ministère des Armées, la DGA, associée aux armées et à l’industrie, propose aux visiteurs un parcours autour de six thématiques de présentation et un espace de démonstration dédié à l’expertise technique de la DGA.

Le Système de combat aérien du futur (SCAF)

Le combat aérien de demain

Sur le stand du ministère des armées, l’équipe SCAF, composée d’experts de la DGA et de spécialistes des armées, vous présente deux animations immersives autour du système de combat aérien global et des meilleures technologies. Nos partenaires allemands et espagnols seront également présents sur ce stand.

Salles immersives : « Effectuez une mission de combat aérien collaboratif de nouvelle génération »

Nous sommes en 2040. L’objectif : conserver la supériorité aérienne pour dominer l’adversaire en réduisant sa puissance de feu et en frappant ses installations critiques fortement défendues.

Et « Découvrez un cockpit d’avion de chasse du futur »

Installez-vous dans un cockpit virtuel d’avion de chasse du futur et découvrez les nouvelles technologies d’interface homme système développées dans le cadre du projet MMT (Man Machine Teaming).

Les drones

Mini-drone NX70Afin de doter les soldats en opérations extérieures de capacité de détection plus performantes, mieux sécurisées et capables d’opérer de jour et de nuit, la DGA a commandé 27 systèmes de micro-drones NX70, fin 2018, à la PME aixoise Novadem. Le NX70 dispose de caméras thermiques permettant une prise d’images haute définition de jour comme de nuit, transmises de manière sécurisée sur un rayon d’action de plus de trois kilomètres. Il pèse moins d’un kilo, tout en disposant d’une autonomie de 45 minutes, et d’une capacité de résistance tout temps conséquente (notamment vents, pluie, poussière, gamme de température étendue). Sa taille réduite le rend facilement transportable par le fantassin.

Les premiers systèmes ont été réceptionnés par la DGA et sont en cours d’évaluation par la Section technique de l’armée de Terre (STAT). Une fois les opérateurs formés, ces systèmes rejoindront des unités de mêlée, d’appui ou de soutien de l’armée de Terre.

Système de drone aérien pour la Marine (SDAM) La DGA a notifié une étude, fin 2017, à Airbus Helicopters et Naval Group, avec Thales et Safran en sous-traitants. Elle vise à préparer la future capacité « drones tactiques à décollage vertical » des navires de la Marine nationale. Avec une autonomie de 10h et la capacité d’emporter avec lui de nombreuses technologies, le SDAM, Système de drone aérien pour la Marine a pour missions de garantir la supériorité informationnelle de cette dernière dans la durée. Le SDAM devra notamment accroître la maîtrise de la situation tactique autour du bâtiment porteur, et apporter un appui aux opérations navales de jour comme de nuit (détection, reconnaissance, identification, tenue de contact et désignation voire engagement d’objectif, évaluation des dommages, recueil du renseignement tactique, relais de communications, etc.).

Le SDAM pourra être déployé dans toute zone d’opération maritime, avec la capacité d’intégrer un bâtiment de combat disposant déjà d’un hélicoptère embarqué. L’endurance remarquable des drones, leurs capteurs

très performants et l’absence d’équipage (qui autorise une plus grande exposition au risque) permettront d’augmenter considérablement la couverture aérienne et d’améliorer sensiblement l’efficacité opérationnelle des unités comme de la force navale, à un coût d’exploitation maîtrisé.

Un démonstrateur de système complet doit être délivré à l’issue du marché en 2021.

La protection du territoire national

Radars Ground Master 200 et 400Les radars Ground Master 200 et 400 (GM 200, GM 400) sont des radars de surveillance aérienne 3D multi-missions à moyenne portée (200 km) et longue portée (400 km), fabriqués par Thales. Ils contribuent à la protection de l’espace aérien national, y compris lors d’événements particuliers en DPSA (Dispositif Particulier de Sureté Aérienne) grâce à la détection et l’identification de cibles aériennes. Le radar tactique GM200, ayant une excellente mobilité, peut également assurer ces missions sur des théâtres d’opérations extérieurs. Radars intégralement numériques, ils sont acquis au titre du programme SCCOA (Système de Commandement et de Conduite des Opérations Aérospatiales). Dans ce cadre, la DGA a déjà livré 3 radars GM400 à l’armée de l’Air, et en réceptionnera plus de dix autres, ainsi que 4 radars GM200, dans les années à venir.

Le spatial

MUSIS-CSO, un système d’imagerie spatiale unique en EuropeL’imagerie spatiale est une composante essentielle pour l’autonomie de décision et d’action de la France.

Avec le système militaire d’imagerie satellitaire de haute performance MUSIS/CSO, la France se dote d’un système unique en Europe, adapté au rythme de


l’engagement opérationnel. Les forces pourront commander et recevoir des images en métropole ou directement sur les théâtres d’opération en seulement quelques heures.

Le système MUSIS est composé de trois satellites CSO (composante spatiale optique), un segment sol utilisateurs (permettant de préparer les demandes de programmation des satellites et récupérer les images correspondantes) et un segment sol mission en charge du contrôle des satellites. Il sera pleinement déployé à l’horizon 2021, en remplacement des satellites Hélios II actuellement en service. Il offrira un accès encore plus rapide à l’information, une meilleure résolution permettant d’identifier des cibles plus petites. Il pourra également acquérir de nombreuses images sur une même zone, pour satisfaire plusieurs utilisateurs en simultané.

La DGA assure la conduite du programme MUSIS, en équipe intégrée avec le Commandement interarmées de l’espace (CIE) de l’état-major des Armées.

SYRACUSE IVSYRACUSE IV, système de télécommunication militaire par satellites, remplacera progressivement les satellites Syracuse III à compter de 2020. Il répond aux besoins des forces de communiquer à longue distance, en mouvement et en interopérabilité avec l’Otan, en toute sécurité.

Les satellites SYRACUSE IV offriront aux forces :

- l’accès au très haut débit pour une capacité de communication accrue, grâce au fonctionnement en bande X et en bande Ka militaire permettant de bénéficier d’un débit d’environ 3 à 4 Gb/s ;

- une plus grande flexibilité d’emploi permettant de s’adapter en permanence à l’évolution des besoins opérationnels (antennes pointables, processeur numérique transparent de 3e génération) ;

- une résistance aux menaces de type cyber, brouillage, interception et impulsion électromagnétiques.

La maîtrise d’ouvrage du programme est assurée par la DGA, avec un support du CNES.

INFO +La Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit que la constellation de deux satellites déjà commandée soit complétée d’ici à 2030 par un troisième satellite pour répondre aux besoins croissants et spécifiques des plateformes aéronautiques (connectivité, drones, etc.).

INFO +Le premier satellite a été lancé en décembre 2018. Le troisième satellite (CSO-3) sera cofinancé par la France et l’Allemagne.

CERES Le futur premier système d’écoute spatiale français, CERES (Capacité de renseignements électromagnétique spatiale), porte le nom de la déesse romaine des moissons. Il permettra de récolter régulièrement, sur l’ensemble du globe, des informations sur des radars et des systèmes de télécommunications, en vue de produire du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM). Système unique en Europe, il permettra de prévenir et anticiper

les crises, planifier les opérations et sera utile en appui aux opérations.

La maîtrise d’ouvrage du programme CERES est assurée par la DGA. Le CNES agit en tant que maître d’ouvrage délégué pour l’acquisition du segment sol de contrôle et des services de lancement.

INFO +La mise en service opérationnelle de CERES est prévue en 2021.

L’innovation

Projet HYPERSCANLe projet Hyperscan a pour ambition de développer des technologies de monitoring de deux opérateurs pour évaluer leur niveau de coopération. L’approche suivie, appelée « Hyperscanning », consiste à mesurer en temps réel la « synchronie » entre l’activité cérébrale de deux personnes en situation de collaboration. Ce projet pluridisciplinaire est au carrefour des neurosciences, de l’intelligence artificielle et des facteurs humains. Ces techniques de monitoring seront testées en simulateur où des pilotes de chasse seront guidés par des contrôleurs avancés au sol dans un contexte incertain, complexe et dynamique. Les participants seront équipés de différents capteurs (ex : électro-encéphalogramme, eye tracker, électro-cardiogramme) et leurs signaux physiologiques seront analysés en temps réel pour déterminer l’efficacité de leur collaboration. L’enjeu est de pouvoir utiliser ces mesures pour optimiser l’interaction entre ces opérateurs et leurs systèmes de contrôle, mais aussi de développer des cockpits intelligents et adaptatifs.

Ce projet a été réalisé par l’ISAE-SUPAERO, dans le cadre du projet MMT (Man-Machine Teaming) élaboré par la DGA pour préparer les technologies d’intelligence artificielle nécessaires à l’aviation de combat du futur. Confié à Dassault Aviation et Thales, MMT prévoit qu’un quart de ses études seront menées par des laboratoires, ETI-PME innovantes et startups spécialisés dans l’intelligence artificielle, la robotique et les nouvelles interfaces homme/machine. L’objectif est de faire émerger un écosystème industriel permettant aux innovations d’être détectées, évaluées et, à terme, maturées et intégrées dans les développements des futurs avions de combat, dès la rénovation à mi-vie du Rafale à l’horizon 2030.

Projet ASPICLe projet ASPIC (Assistant Proactif pour une prise de décision Contextualisée) vise à mettre en place un assistant fondé sur une solution d’intelligence artificielle. Les objectifs sont multiples :


- alléger les informations affichées dans la visualisation tactique ;

- proposer des séquences d’actions en fonction du contexte et de l’historique des missions passées ;

- recommander des reconfigurations du système en fonction du contexte et de l’évolution de la mission.

Sur ce projet, l’apprentissage continu de l’IA est primordial pour garder le contrôle sur les décisions de l’Assistant et que ses décisions soient automatiquement mises à jour. Le niveau d’apprentissage, dit individuel, permet de déployer un assistant personnalisé aux spécificités de chaque équipage.

Lancée fin 2018, l’application du projet est réalisée sur un simulateur virtuel de Rafale. La simulation de cockpit est actuellement en cours de développement.

Le projet a été financé par la DGA dans le cadre du projet MMT (Man-Machine Teaming), en partenariat avec Dassault Aviation et l’industriel Craft AI, startup éditrice de logiciel en Intelligence Artificiel.

TREUIL « Classe ALPHA »Le treuil d’hélicoptère ALPHA est en rupture technologique par rapport aux systèmes existants :

- mise en œuvre d’une architecture modulaire (réduction du coût de maintien en condition opérationnelle, flexibilité) ;

- utilisation d’un câble textile en alternative au câble acier (gain de masse et meilleure durée de vie) ;

- développement d’un système sécurisé de limitation de charge (sécurité des personnes et sûreté des opérations) ;

- étude d’un système de levage optimisé thermiquement (capacité d’utilisation en condition très sévère : température haute et grand nombre de cycles consécutifs) ;

- système de monitoring qui facilite l’interactivité avec l’opérateur et les techniciens de maintenance.

Le projet, développé par la société REEL sous la marque HELISAR, consiste à étudier et tester ces innovations ainsi qu’à valider leur application pour le treuil d’hélicoptère tout en incluant la réalisation, le test et l’analyse d’un prototype en vol. Il est suivi dans le cadre d’un dispositif RAPID (Régime d’appui aux PME pour l’innovation duale), rattaché à l’Agence de l’innovation de défense (AID).

Le maintien en condition opérationnelle

Drone d’inspectionCette solution technologique combine un drone 100 % automatisé à des algorithmes avancés d’analyse d’image permettant de réduire significativement le temps d’inspection des avions, d’améliorer la fiabilité et la traçabilité des opérations de maintien en condition opérationnelle et d’améliorer les conditions de travail des mécaniciens.

Première étape dans la recherche d’automatisation des tâches de maintenance, une expérimentation sur

les avions AWACS, conduite avec la société DONECLE, a pour but de confirmer l’intérêt de cette approche d’un point de vue ressources humaines, coût et sécurité. La première phase de cette expérimentation est terminée. Elle a consisté à réaliser une modélisation 3D de l’AWACS qui servira de référence à la définition des profils de vol du drone et permettra, dans un second temps, de construire la référence « avion sain » pour l’analyse d’image.

La seconde phase consiste à réaliser des vols automatisés selon des profils de vol définis en fonction des tâches de maintenance. Elle est en cours et devrait aboutir au second semestre de l’année 2019.

OPTAFORCE Cette solution logicielle innovante est née de l’association de la startup COSLING et d’AIRBUS, dans le cadre du défi Optiplan lancé par le DGA Lab en 2018 avec la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé). Elle est destinée à optimiser la planification opérationnelle de la maintenance aéronautique.

Elle permet notamment de maximiser la disponibilité des aéronefs, d’optimiser la navigabilité et l’emploi des moyens, et de réduire les coûts de maintenance.

Au regard du potentiel entrevu sur le prototype issu du défi, la DMAé a engagé le développement d’un produit pour un emploi opérationnel. Cette application logicielle en phase finale d’industrialisation disposera de fonctionnalités étendues pour répondre aux besoins des utilisateurs de l’armée de l’Air. Le premier déploiement opérationnel sera effectué sur la flotte de Mirage 2000 à l’automne 2019.

Ce projet est emblématique de l’intégration agile et rapide de l’innovation ouverte développée par une startup non dédiée au domaine de la défense ; les premières applications de COSLING ont été réalisées dans le domaine de la logistique pour la grande distribution, dans le domaine du BTP, de la santé et des assurances.

Espace dédié à l’expertise technique de la DGADans cet espace de démonstration dédié à l’expertise technique de la Direction générale de l’armement, seront présentés en vidéo les centres d’expertise et d’essais de la DGA, afin d’immerger les visiteurs en réalité virtuelle dans des moyens d’essais uniques, et leur permettre de profiter des démonstrations techniques présentées par les experts de la DGA :

- Démonstration de stéréo corrélation : simulation de déformation de structure d’aile d’avion ;

- Mirage 2000 ABE : avion banc d’essai M2000 de la DGA :

• Support de la rénovation à mi vie du M2000-D ;

• Connectivité et situation tactique hybride (simulée + réelle).

- Démonstration de visualisation de la détectabilité radar par réalité augmentée.


Espace extérieurRafale F4 - Animation Pour rester au meilleur niveau technologique, le Rafale évolue en permanence. Fleuron de l’industrie de défense française, l’avion se modernise et s’adapte à l’évolution des besoins opérationnels et des nouvelles menaces par « standards successifs ». Chaque nouveau standard introduit de nouvelles technologies et de nouvelles capacités.

Le standard F4, qui a été notifié fin 2018 par la DGA aux industriels Dassault Aviation, Thales, Safran et MBDA, prévoit d’adapter le Rafale aux évolutions des contextes d’engagement de la décennie 2025-2035 et de préserver son interopérabilité avec les forces de tous milieux, nationales et alliées, notamment avec les avions de combat de 5e génération qui équiperont les forces occidentales au début de la prochaine décennie. Avec le standard F4, le Rafale va vivre une révolution technologique : il constituera une première étape du combat collaboratif en aviation de combat. Il sera encore plus connecté, plus autonome, plus armé et plus disponible. L’interconnectivité est l’un des grands axes de ce standard. Le Rafale F4, équipé de nouveaux capteurs ultra performants, sera connecté à toutes les plateformes engagées, aériennes ou non. Il disposera ainsi d’une meilleure situation tactique renforçant sa capacité à évoluer seul ou en coalition. Les développements porteront aussi sur la rénovation des armements, l’amélioration de ses équipements (radars, système d’autoprotection Spectra, etc.) et sur la disponibilité.

INFO +Les premiers Rafale au standard F4 arriveront dès 2023 dans nos forces.

Mirage 2000 ABE (Avion Banc d’Essais) – Animation sur la connectivitéLe Mirage 2000D est un avion d’attaque au sol employé sur tous les théâtres d’opérations.

Il constitue l’un des piliers de l’activité aérienne de DGA Essais en vol (DAG EV) au service des forces.

Les Mirage 2000 ABE sont instrumentés et utilisés au profit du développement des différents standards de l’aéronef, et disposent d’équipements et armements destinés à être intégrés sur Mirage 2000 et sur d’autres plates-formes comme le Rafale.

L’expertise technico-opérationnelle des experts de la DGA permet la spécification et la validation d’équipements répondant aux besoins opérationnels des forces.

La présentation de la DGA sur le stand propose au visiteur de suivre, au travers des regards de ses principaux acteurs, le déroulement d’un essai en vol complexe faisant intervenir de nombreux acteurs connectés.

Aujourd’hui, les systèmes aériens militaires évoluent en opérations au sein d’environnements multi-acteurs et multi-milieux. Il est donc indispensable que ces mêmes systèmes, lorsqu’ils sont en essai, évoluent également au sein d’un environnement bien plus complexe que la situation aérienne générale « classique » qui les entoure. Pour ce faire, on utilise la situation réelle complexifiée avec des aéronefs ou d’autres systèmes simulés pour obtenir la représentation d’un théâtre d’opérations de haute intensité. Cette situation hybride, réactualisée en temps réel, est alors transmise aux différents acteurs en vol qui vont alors la prendre en compte pour interagir.

Le scénario support de la présentation est détaillé aux visiteurs, pour montrer les différents savoir-faire mis en œuvre par DGA Essais en vol. Les systèmes déployés sur le salon sont les systèmes « réels », tels qu’utilisés en essai.

Cette approche est maintenant largement utilisée dans les différents centres d’expertise et d’essais de la DGA, pour les essais et l’entraînement des forces.

Hélicoptère NH90 Caïman - Animation Développé par une alliance européenne, le NH90 est un hélicoptère de transport, qui peut intervenir, à terre, pour des missions de transport tactique de matériel et l’héliportage de commandos ou, en mer, pour la protection de la force navale, le transport et le sauvetage. La Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit le développement de l’hélicoptère NH90-TTH (Tactical Transport Helicopter) « Forces Spéciales », avec un objectif de 10 appareils, dont six seront livrés dès 2025.

Sur le salon, les trois équipements de la version standard 2 du NH 90 TTH, destinée d’abord aux forces spéciales, seront mis en avant à travers une animation dynamique : la caméra de détection Euroflir 410 NG, la caméra grand champ, et le casque ToPWOL nouvelle génération.

Hélicoptère GuépardLe programme HIL Guépard vise à doter les trois armées d’une flotte unique d’hélicoptères en remplacement de cinq plateformes différentes (Fennec, Gazelle, Panther, Alouette III et Dauphin). Le H160M, version militaire du H160 d’Airbus Helicopters, a été choisi pour être la plateforme commune des armées françaises. Modulaire et polyvalent, il assurera les missions aux côtés des hélicoptères spécialisés de dernière génération comme le TIGRE, le NH90 ou le CARACAL. Les travaux en

cours visent à préciser les caractéristiques attendues de l’hélicoptère militarisé : à cet effet, la DGA a notifié un marché d’études à la fin de l’année 2017. Des travaux d’études amont, menés en parallèle, permettent également de faire progresser les technologies spécifiques à certains besoins militaires, dans les domaines de l’avionique et du radar notamment. La définition de l’hélicoptère et de son système de soutien va se poursuivre jusqu’au lancement en réalisation du programme en 2021. Les premières livraisons interviendront en 2026.


INFO +Une maquette en grandeur réelle du HIL est exposée sur le stand du ministère. Elle présente l’hélicoptère et ses équipements (armements, avionique, modularité de la cabine) selon l’armée d’appartenance. Elle permettra d’exposer les missions qui lui seront dévolues : participation à l’engagement d’une force aéroterrestre, reconnaissance armée, appui feu, protection de la force navale, surveillance de l’espace maritime, recueil de renseignement, protection de l’espace aérien national, recherche et sauvetage.

Système de Mini-Drones de Renseignement (SMDR)Drone de renseignement à voilure fixe, le premier système SMDR a été livré aux forces pour évaluation en avril 2019. La qualification est attendue à l’automne en vue d’un déploiement du système au dernier trimestre 2019, pour remplacer le DRAC (Drone de renseignement au contact). Deux fois plus performants que le système DRAC, ce mini drone au meilleur standard mondial va renforcer la capacité de renseignement au plus près de la zone de contact.

Composé d’une station sol, de trois mini-drones et d’une rampe de lancement, il intègre de nombreuses innovations qui le rendent plus robuste, plus endurant et plus autonome. Équipé d’une boule optronique haute définition, jour/nuit, il offrira des performances accrues de détection, reconnaissance, identification. Il pourra transmettre, en temps réel et en toute sécurité, les images et les vidéos en haute définition jusqu’à 30 km de la station sol, y compris en environnements difficiles.

Matériels exposés par l’armée de l’AirL’armée de l’Air est l’armée de la permanence : 365 par an, 7 jours/7, 24 heures/24, ses femmes et ses hommes assurent avec enthousiasme et détermination la défense et la protection des intérêts de la France, tant sur le territoire national que sur les multiples théâtres d’opérations où elle est engagée. Tous les aviateurs, dans leurs domaines de compétences, participent aux succès des opérations aériennes.

PERMANENCE de la protection de la France parce qu’elle met en œuvre la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire aux ordres du président de la République.

PERMANENCE de la protection de notre espace aérien et de ses approches, sous la responsabilité du Premier Ministre. Protection qui va de l’assistance aux aéronefs en difficulté à la capacité à prendre en compte les menaces, quelle que soit leur forme. Durant la seule année 2018, 300 situations anormales ont été repérées et traitées par l’armée de l’Air.

PERMANENCE en opérations extérieures, principalement au Levant depuis bientôt cinq ans et au Sahel depuis 2013. Les aviateurs traquent ainsi les terroristes jusque dans leurs repaires, de la bande sahélo-saharienne (opération Barkhane) au Levant, où le combat continue contre l’ennemi qui a perdu le territoire conquis en 2014 (opération Chammal au sein de la coalition internationale, à laquelle la France est la deuxième contributrice après les États-Unis). Dans toutes ces opérations, l’action de l’armée de l’Air est décisive et garantit la supériorité de nos forces.

Ces opérations s’appuient sur des dispositifs prépositionnés, capables de monter en puissance de façon très réactive, presque aussi rapidement que depuis les bases aériennes de métropole. Ces bases aériennes d’où peuvent partir en quelques heures des missions de « projection de puissance » décidées par le chef des armées, le président de la République. Ce fut encore le cas en 2018 contre des installations chimiques en Syrie. Modelés par la passion, l’audace et la précision, agiles et réactifs, les aviateurs sont animés par un formidable esprit d’équipe qui leur permet de faire face, après plus d’un siècle de fait aérien, aux défis de l’avenir.

Le Rafale AirAvion omnirôle, les caractéristiques du Rafale font de lui un atout décisif dans la conduite des opérations des armées françaises. Le Rafale est un avion de combat à la survivabilité optimisée, ses capacités de supériorité aérienne, d’attaque au sol et de reconnaissance lui permettent de réaliser l’ensemble des missions aériennes dévolues à l’aviation de chasse.

La DGA a prononcé le 31 octobre 2018 la qualification du nouveau standard F3-R du Rafale. A l’instar des standards précédents, le nouveau standard F3-R apporte des évolutions logicielles et matérielles majeures. En particulier, deux nouvelles capacités :


- l’association du nouveau missile air-air à très longue portée METEOR avec le radar à balayage électronique « RBE2 » à antenne active ;

- la nacelle de désignation de nouvelle génération TALIOS, qui améliore considérablement les capacités dans le domaine de la détection, de la reconnaissance et de l’identification de cibles, de jour comme de nuit en vue de frappes air-sol de grande précision.

La démarche d’amélioration continue du Rafale se poursuit en renforçant le caractère omni-rôle du Rafale, engagé sur les théâtres d’opérations extérieures les plus exigeants.

INFO +D’ici 2023, l’armée de l’Air aura la capacité de projeter 20 Rafale en moins de 48 heures en outre-mer grâce au couple Rafale/Phénix.. À l’horizon 2025, l’armée de l’Air mettra en œuvre 139 Rafale au standard F4.

L’ A400MEmployé par la 61e Escadre de transport depuis la base aérienne 123 d’Orléans, l’A400M Atlas est opérationnel depuis 2015. Il assure aujourd’hui des rotations régulières vers tous les théâtres d’opération extérieure, mais également vers nos implantations outre-mer. Il est conçu pour transporter en soute des charges lourdes et volumineuses, jusqu’à 37 tonnes ou 116 passagers (contre 56 sur le Transall).

L’A400M Atlas est un avion tactique à allonge stratégique qui apporte une nouvelle dimension à la flotte de transport de l’armée de l’Air. Ses capacités de transport, son allonge et sa vitesse démultiplient les capacités d’intervention immédiates de la France à partir des bases de métropole. Il est également en mesure d’assurer des posés d’assaut sur terrains sommaires et de réaliser des opérations d’aéro-largage.

Animation DGA Techniques aéronautiques sur les capacités d’aérolargage

Pour le salon, une animation sera présentée autour d’une plateforme d’aéro-largage chargée d’un véhicule Tracto-Niveleur Aéroporté. Illustrant la compétence de DGA Techniques aéronautiques dans le conditionnement de charge et la qualification des capacités d’aérolargage tant des moyens largués que des avions largueurs, elle permettra également de mettre en avant la coopération existante entre la DGA et les forces de la qualification à l’utilisation opérationnelle.

INFO +La configuration de l’A400M Atlas en exposition statique sur le Salon démontre ses capacités en termes d’évacuation sanitaire mais également de transport avec le positionnement d’un Fennec de l’armée de l’Air dans la soute..

Le Pilatus PC-21Le Pilatus PC-21 est le nouvel appareil de formation des pilotes de chasse et navigateurs officiers système d’armes. Stationné à l’École de pilotage de l’armée de l’Air sur la base aérienne 709 de Cognac Châteaubernard, il permettra de rationnaliser la formation des équipages. La première promotion d’élèves-pilotes et élèves-navigateur système d’armes commencera les vols en juin 2019.

Par ses capacités, il représente un véritable saut technologique et se rapproche significativement d’un avion de chasse de dernière génération. Son système de simulation embarquée interactif assure un très haut niveau de représentativité des missions tactiques.

INFO +Les deux premiers exemplaires de l’appareil ont été réceptionnés par l’armée de l’Air fin 2018. En 2019, 17 Pilatus PC-21 sont mis en œuvre à l’École de pilotage de l’armée de l’Air depuis la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard.

A330 MRTT PhénixEn octobre dernier, l’armée de l’Air accueillait son premier A330 MRTT Phénix.

Remplaçant du C135, il permettra à la France de continuer à assurer sa mission de dissuasion pendant les décennies à venir.

La modernisation de nos outils de combat permet aux armées de conserver leur place au premier plan des armées européennes mais également de préserver notre indépendance stratégique.


La dissuasion nucléaire reste la raison d’être des ravitailleurs de l’armée de l’Air. Toutefois ce nouvel appareil assurera également sans discontinuité, avec des performances accrues, les missions de ravitaillement des capacités conventionnelles, de transport de personnel et de fret, d’évacuation aéromédicalisée et de relais de communication et de renseignement.

Le second A330 MRTT Phénix que recevra prochainement l’armée de l’Air est en exposition statique sur le stand de l’industriel. Une maquette est présentée sur le stand du ministère des Armées.

La DGA poursuit la qualification du dispositif de soutien du Phénix et, parallèlement, veille à la qualité des livrables en s’attachant à l’amélioration continue des procédures de soutien, en lien avec l’armée de l’Air, dans une démarche de retour d’expérience volontariste.

La DGA, avec le concours de la DMAé et de l’armée de l’Air, permet ainsi au Phénix d’assurer ses nombreuses missions au profit des forces.

INFO +L’accueil du premier Phénix en octobre 2018 sur la base aérienne 125 d’Istres, a ouvert de nouvelles perspectives pour l’armée de l’Air. Dans la dynamique de la loi de programmation 2019-2025, l’armée de l’Air sera dotée à terme de 15 A330 MRTT Phénix.

SAMP MAMBALe système de défense sol-air SAMP MAMBA concourt aux missions de protection de l’Armée de l’air notamment lors des déploiements sur des DPSA. Ce système d’armes de moyenne portée de dernière génération est capable de traiter et d’engager sur 360° tous types de menaces venant des airs et il est intégré au réseau de commandement et de conduite des opérations aériennes. Dans un dispositif de défense globale, il assure la maîtrise de nos espaces aériens. Des opérateurs seront présents sur le stand.

Matériels exposés par la Marine nationale« Une aéronautique navale complète (chasse embarquée, hélicoptère, patrouille maritime, drones), c’est le marquant fort d’une Marine de premier rang » (amiral Prazuck, Chef d’état-major de la Marine nationale).

La force de l’aéronautique navale constitue la composante aéronautique de la Marine nationale. L’expertise de la mer développée par son personnel et l’adaptation de ses matériels au milieu marin font de l’aéronautique navale un outil opérationnel indissociable des bâtiments de surface et des sous-marins de la Marine nationale.

La Marine nationale ne peut prétendre à une maîtrise des espaces maritimes sans couvrir de façon coordonnée les 3 dimensions : sur la mer, sous la mer et au-dessus de la mer. Dans cette logique, l’espace aérien au-dessus de la mer est considéré comme partie intégrante du domaine maritime. Seule la maîtrise conjointe de ces 3 dimensions positionne la Marine nationale parmi les grandes marines océaniques à vocation mondiale.

Quelques chiffres clés :- Près de 6 000 marins du ciel dans la force et les structures de soutien aéronautique ;

- Près de 200 aéronefs pour accomplir une quinzaine de types de missions 24/24h, 365j/an, parmi lesquelles la dissuasion, la projection de puissance de la mer vers la terre, l’assaut mer, la lutte anti-sous-marine, la lutte antisurface, la surveillance maritime, la lutte contre les trafics, le sauvetage en mer, etc. ;

- 345 « marins du ciel » recrutés chaque année dans plus de 15 spécialités, de la 3ème à BAC+3 ;

- 14 flottilles dont 3 flottilles de chasse embarquée désormais « tout Rafale marine » ;

- 4 escadrilles (sélection / formation / logistique / essais) ;

- 3 centres d’expertises (1 par composante) ;

- Arme 34 plateformes (bateaux porte-hélicoptères) et 1 porte-avions.

Rafale MarineGrâce à la mobilité offerte par un porte-avions et à ses qualités intrinsèques, le Rafale Marine représente un outil majeur de projection de puissance. Entré en service dans la Marine nationale en 2002, le Rafale Marine incarne la modernisation technique et tactique promue par l’armée française. Désormais seul avion de chasse dans la Marine nationale, le Rafale Marine est un élément déterminant dans la poursuite de missions stratégiques sur le territoire national comme sur les mers.

Cet avion est destiné à couvrir une grande diversité de missions : défense et supériorité aérienne, pénétration et attaque au sol par tous les temps, attaque à la mer, reconnaissance tactique et stratégique, dissuasion nucléaire et sécurité de l’espace aérien national. L’extraordinaire maniabilité du Rafale Marine lui permet de mener des attaques de navire et des opérations de reconnaissance par tout temps et


à distance de sécurité. Ces différentes missions sont réalisables grâce à l’équipement performant des appareils, dont les missiles antinavires Exocet AM 39 et les missiles de défense air-air MICA. À cela s’ajoute la capacité des Rafale Marine à être ravitaillés, mais également à ravitailler d’autres aéronefs, lorsqu’ils sont configurés en mode « Nounou ». Le Rafale Marine est un appareil polyvalent, doté de commandes de vol numériques et d’une puissance moteur exceptionnelle, permettant d’intervenir sur un large rayon d’action.

Le Rafale Marine au standard F3 a vécu son premier déploiement opérationnel lors de la mission Agapanthe 2010, puis lors de l’opération Harmattan au large de la Libye où, avec le Super Étendard modernisé de la flottille 17F, il a pleinement contribué à près de 1 400 missions de guerre et 4 000 heures de vol du Groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle.

Actuellement, le groupe aéronaval, constitué autour du porte-avions Charles-de-Gaulle, est déployé depuis mars 2019 pour une mission de plusieurs mois baptisée Clemenceau. Le groupe aérien embarqué (GAE) est composé, entre autres, de 20 Rafale Marine. Ce déploiement dans le cadre de Chammal a renforcé la Coalition avec une capacité aéronavale de surveillance, d’appréciation de situation et d’intervention. Les multiples capacités sont adaptables en fonction du contexte : projection de puissance, maîtrise des espaces aéro-maritimes, renseignement, etc.

Le PASSAGE au standard F3-RActuellement exploité par le CEPA/10 (centre d’expérimentation pratique de l’aéronautique navale / escadrille 10S) qui assure une campagne d’essais, le Rafale Marine au standard F3-R sera mis en service opérationnel, puis livré à la Flottille 11F cet été. La 11F sera la première des flottilles de chasse de la Marine nationale à recevoir ce nouveau standard. 100 ans après sa création, la 11F célèbre cette année son anniversaire sous le signe de la continuité et de l’innovation.

Le nouveau standard F3-R du Rafale apporte de nouvelles capacités dans les domaines du renseignement, de la communication, de l’engagement et du commandement.

Si l’intégration du missile à longue portée Meteor et le pod de désignation laser de nouvelle génération Talios sont les innovations majeures, d’autres évolutions (essentiellement logicielles) des systèmes embarqués permettent à l’avion d’évoluer. Ainsi, le standard F3-R comprend la mise en place d’un AGCAS (Automatic Ground Collision Avoidance System) et diverses améliorations portant sur le radar RBE2, le système de guerre électronique Spectra, le pod Reco NG, le système de navigation inertielle et une nouvelle nacelle de ravitaillement en vol.

INFO +La Flottille 11F est une unité de combat de l’aéronautique navale, composante aérienne de la Marine nationale française. Héritière de la tradition de l’escadrille B102 qui a combattu durant la Première Guerre mondiale, la 11F est considérée comme la plus ancienne des formations de chasse de l’aéronautique navale.


Matériels exposés par l’armée de TerreL’armée de Terre déploie son action au sol, au milieu des populations ou à leur contact proche car c’est dans cet environnement que se déclenche la guerre et se gagne la paix.

La vocation de l’armée de Terre est de contrôler le milieu terrestre qui se distingue par son hétérogénéité. La diversité physique des terrains, des climats et de la végétation qui leur sont liés conditionnent également l’organisation et l’empreinte des sociétés qui y vivent. Ces réalités multiples et changeantes rendent les missions de l’armée de Terre complexes et exigeantes.

Confrontées à une multiplicité de menaces (actions terroristes, catastrophes naturelles ou industrielles), les forces terrestres sont amenées à intervenir sous différentes latitudes, y compris sur le territoire national.

A cette diversité des engagements possibles doivent répondre des modes d’action et des capacités adaptés. L’efficacité opérationnelle de l’armée de Terre repose d’abord sur ses soldats, sur leur nombre suffisant, sur leur professionnalisme acquis au travers de leur formation, de leur entrainement et de leur riche expérience opérationnelle, dans des domaines de spécialités très variés. Elle repose également sur l’utilisation et la maîtrise d’équipements parmi les plus modernes du moment, à l’image du programme SCORPION.

L’armée de Terre s’affirme ainsi comme un acteur central des trois champs d’action : opérations sur le théâtre national, opérations aéroterrestres, opérations spéciales.

Sa capacité à graduer ses effets dans un cadre tant national, qu’interarmées ou multinational, lui confère une grande souplesse d’emploi. Jouant un rôle majeur pour défendre et protéger, dans la durée comme dans des conditions extrêmes, elle contribue, de ce fait, à garantir la continuité de l’État.

À ce titre, l’aviation légère de l’armée de Terre constitue une des capacités clé de l’armée de Terre et une référence dans le domaine de la 3e dimension.

Indissociable de la manœuvre aéroterrestre, l’ALAT se montre interopérable avec l’ensemble des fonctions opérationnelles de l’armée de Terre ainsi qu’avec son environnement interarmées et interalliés. Dotée de 70 % des hélicoptères de l’armée française, sa fulgurance et sa réversibilité en font un facteur incontournable du succès des opérations.

L’armée de Terre constitue, par conséquent, un outil complet et cohérent, conférant à la France un gage de crédibilité sur la scène mondiale et de confiance vis-à-vis de ses alliés.

Hélicoptère TIGREHélicoptère de combat, le Tigre version Appui-Destruction (HAD) mène des opérations de lutte de jour comme de nuit, dans tous les environnements, contre des objectifs terrestres ou aériens lents. Grâce à sa vitesse élevée (280 km/h à pleine charge) et sa manœuvrabilité, le Tigre répond aux exigences de discrétion et de survivabilité.

Équipé de missiles de destruction sol, le Tigre assure des vols tactiques et participe activement aux conflits actuels. Cet aéronef représente un appui-feu significatif aux troupes engagées sur les théâtres d’opération extérieure.

MISSIONS

• Reconnaissance de zones ou d’itinéraires ;

• Attaque en coordination avec les forces au sol ;

• Appui-feu des combattants au sol ;

• Attaque et destruction dans la profondeur ;

ATOUTS MAJEURS

• Armement varié et puissant ;

• Viseur performant et avionique moderne ;

• Haute survivabilité ;

• Capable d’opérer dans tous les environnements exigeants, jour et nuit ;

• Capacité furtive (faible signature radar et infrarouge) ;

• Auto-protection complète et intégrée.

Véritable rénovation à mi-vie, le programme « Tigre standard 3 », notifié par l’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) au nom de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne en septembre 2018, comporte notamment le remplacement de l’avionique et la modernisation du système d’armes. Ce nouveau standard poursuivra l’adaptation de la flotte Tigre aux menaces futures. Le Tigre va disposer de nouvelles capacités de combat en réseau : connexion avec le système SCORPION de l’armée de Terre et communication directe avec les drones. Il pourra également bénéficier du système satellitaire de positionnement européen Galileo, en complément du GPS américain. Ces améliorations permettront de prolonger son service opérationnel au-delà de 2040. L’arrivée du standard 3 permettra aux forces de garder une supériorité stratégique dans le domaine de l’aviation légère de combat et d’appui des forces au sol. Le premier prototype devrait voler en 2023.


Grands rendez-vous*

Lundi 17 juin

• Inauguration du salon par le Président de la République 09h30 -13h00 : visite du stand du ministère des Armées Ouverture avec la Patrouille de France, l’A330 Phénix, le Rafale Solo Display

• Visite de Florence Parly, ministre des Armées, et de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées 14h00 : discours de Florence Parly, ministre des Armées, au musée de l’air et de l’espace 15h00 : visite du stand du ministère des Armées par Florence Parly 15h30 -18h30 : rencontres bilatérales de Geneviève Darrieussecq avec les ministres de la Défense du Portugal, du Botswana et de Madagascar

Mardi 18 juin

• 15h00 : conférence DSAÉ (Direction de la sécurité aéronautique d’État), chalet de l’armée de l’Air

Démonstration Rafale Solo Display

• 16h00 : conférence de presse « Les synergies entre la DGA et les centres d’expérimentations des armées », Centre presse (hall 2C), avec l’IGA Arvind Badrinath, directeur de DGA Essais en vol et les commandants des centres d’expérimentation des armées

Mercredi 19 juin

• Visite de la ministre auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports

• Démonstration Rafale Solo Display

Jeudi 20 juin

• 11h00 : rencontre presse avec le général Lavigne, Chef d’état-major de l’armée de l’Air, chalet de l’armée de l’Air

Démonstration Rafale Solo Display

• 14h00 : colloque « ALAT 2019 », auditorium. Deux tables rondes : - L’environnement de l’ALAT : une nouvelle ère pour le MCO aéronautique et le

régiment d’hélicoptère de combat comme base projetable et mobile- Les aéronefs : le NH90 CAIMAN standard 2, un «gamechanger OPS» et le H160M

Clôture par le GDI Michel Grintchenko, commandant l’ALAT (Aviation légère de l’armée de Terre)

• 15h00 : conférence SCAF* par le général Breton et l’IGA Portier, stand du ministère des Armées, pôle SCAF)

* Sous réserve de changements de programme Journées professionnelles

Vendredi 21 juin

• Visite du Premier ministre

• 17h00 : conférence cyber, chalet de l’armée de l’Air

Démonstrations dynamiques :(selon contraintes opérationnelles)

• Hélicoptère Tigre

• Hélicoptère NH90 Caïman

• Tableau ALAT : hélicoptère Tigre, hélicoptère NH90 CAIMAN et groupe commando montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne à 8 équipiers

• Patrouille de France

• Rafale Solo Display

• Équipe de voltige de l‘armée de l’Air

• A400 Tactical Display

• Équipe parachutiste de présentation et de compétition de l’armée de l’Air

• Assistance en vol (Mesures Actives de Sûreté Aérienne)

Samedi 22 juin

Dimanche23 juin

* Sous réserve de changements de programme Journées grand public


Dispositions pour la presseAccréditations pour la presse sur le site : https://www.siae.fr

Le jour du salon, veillez à vous munir de vos : badge imprimé, carte d’identité et carte de presse

Contacts presse : Sur le stand du ministère des Armées :

Enseigne de vaisseau Alice Benoist06 47 08 50 01

[email protected]

Autres demandes médias : Centre de presse

Délégation à l’information et à la communication de la DéfenseTél. : 09 88 67 33 33

Mail : [email protected]

Casier presse du ministère des Armées :Retrouvez quotidiennement des photos de nos équipes, libres de droit, sur le

Casier presse du ministère des Armées, disponible sur le site du SIAEhttps://www.siae.fr/presse/casiers_de_presse_des_exposants.htm

Ministère des Armées

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Centre de presseOfficier de presse du ministère des Armées

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LE MINISTÈRE DES ARMÉES

34,2 milliards d’euros de budget en 2018 soit le 2e budget de l’État après celui de l’Éducation nationale 18,5 milliards d’euros pour l’équipement des forces

1,82 % du PIB en 2018 avec pour objectif 2 % du PIB en 2025

Les entreprises de Défense représentent 20 % des exportations de la France en 201726 000 PME et ETI sont fournisseurs directs du Ministère des Armées en 2017

ACTEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR

26 700 recrutements par an dont 4 000 civils266 800 hommes et femmes dont 206 400 militaires et 60 400 civils

20,6 % de femmes37 200 réservistes opérationnels sous contrat

À HAUTEUR D’HOMME

21 musées - 160 monuments classés – 3 millions de visiteurs par an3 millions de photos et 21 000 films d’archives couvrant 4 siècles d’histoire

2e ACTEUR CULTUREL DE L’ÉTAT

4,9 milliards d’euros de Recherche & Développement, dont 730 millions par an consacrés aux études amonts, un chiffre qui s’élèvera à 1 milliard d’euros dès 2022

TOURNÉ VERS L’AVENIR

Plus de 30 000 militaires assurent au quotidien la sécurité de nos concitoyens en France et à l’étranger, dont 13 000 sur le territoire national et environ 6 000 déployés en opérations extérieures

ENGAGÉ POUR LA DÉFENSE DE LA FRANCE ET DES FRANÇAIS

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DOSSIER DE PRESSE LE BOURGET 2019 · DOSSIER DE PRESSE ˜ LE BOURGET 2019 9 Innovation L’innovation constitue l’un des quatre axes fixés par la Loi de programmation militaire