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Dossier de presse 2018

Dossier de presse 2018 · 2018. 12. 4. · Christophe Vivant Dijon (21) INVENTEUR Didier Duriez Le Plessis-Pâté (91) Cette création répond au besoin de mobilité quotidienne de

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  • Dossier de presse2018

    https://hizy.org/fr/fablife/le-concours-fablife

  • S O M M A I R E

    1er prix du jury ____________________________________________4

    1er prix du public _________________________________________5

    2e prix du jury et du public _____________________________6

    Les autres lauréats _____________________________________ 7

    Le jury ___________________________________________________ 11

    Remise des prix 2017 en images _____________________12

    Interview d’Aurore Ropars ____________________________14

    Interview de Julia Boivin ______________________________16

    Quelques chiffres ______________________________________18

    Qui sont les lauréats ? _________________________________19

    Petits mots des parrains _____________________________ 20

    Dossier de presse 2018

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  • 1 E R P R I X D U J U R Y 1 E R P R I X D U P U B L I C

    INVENTEUR Christophe VivantDijon (21)

    INVENTEUR Didier DuriezLe Plessis-Pâté (91)

    Cette création répond au besoin de mobilité quotidienne de Christophe, tant dans sa vie sociale, professionnelle que pour ses loisirs. Cette invention est susceptible d’intéresser toute personne capable de se déplacer en fauteuil en mode « podale » : il faut disposer de la mobilité de ses deux pieds. L’Hover Fauteuil facilite les déplacements intérieurs comme extérieurs, soulage les articulations et permet de se balader les mains libres. Il se monte et se démonte facilement, il n’est pas trop lourd et s’adapte parfaitement au fauteuil.

    Didier est le papa de Nolann, jeune garçon de 13 ans, handicapé moteur des 4 membres (tétraparésie spastique + hypotonie du tronc). Pour que son fils puisse se déplacer en position debout en extérieur, son papa lui a inventé le déambulateur avec assistance électrique, un déambulateur tout terrain qui peut, avec des roues motorisées et un Joystick, permettre à l’enfant de se déplacer en toute autonomie, même sur la plage ! Cela lui permet de faire des activités en position debout (jeux dans le jardin, cerf-volant et même du roller !)

    L’hover fauteuil

    Le déambulateur avec assistance électrique

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  • 1 ER PRIX DU JURY2 E P R I X D U J U R Y

    2 E P R I X D U P U B L I C

    INVENTEUR Carine JandotGenas (69)

    INVENTEUR Pilar RodriguezToulouse (31)

    Nicolas, 19 ans, autiste présentant un trouble du langage et une déficience intellectuelle légère, rencontre quelques difficultés dans le choix de ses vêtements quotidiens. Carine, sa maman, jamais à court d’imagination, a conçu un outil pliable, transportable et peu encombrant (à glisser dans une valise pour les vacances ou le lieu de vie) pour qu’il puisse choisir ses vêtements seul en fonction des températures, tout en respectant le turn-over indispensable des vêtements imposé par les règles d’hygiène de base.

    Pilar est la maman d’un petit garçon non-voyantde 8 ans, actuellement en classe de CE1. Afin qu’il puisse lui aussi bénéficier de souvenirs collectifs, comme la photo de classe par exemple, Pilar lui a fabriqué un livre de souvenirs sensoriel. À l’aide d’un « penfriend », le petit garçon peut écouter les enregistrements audio réalisés pour chaque photo par sa maman ou ses camarades. Il peut également s’amuser avec les différents accessoires présents dans l’album (coquillages, figurines…) et travailler son sens du toucher.

    L’album mulłi sensoriel

    Le let’s dress de Nicolas LA LUMIÈRE POUR DÉAMBULATEUROlivier Bertat, Dijon (21)

    La compagne d’Olivier est atteinte de tétra-parésie spastique. Elle utilise un déambulateur pour se déplacer en intérieur. Lorsqu’elle est obligée de se relever la nuit, afin d’éviter qu’elle allume les lumières et réveille tout le monde, Olivier à accroché sur son déambulateur une lumière (Led) actionnée par un interrupteur placé à côté de la poignée. Désormais ses déplacements sont sécurisés et se font en toute discrétion.

    L’OUVRE-BOÎTE ADAPTÉ

    Loïc le Bouvier, Plerin (22)

    Dans l’établissement médico-social pédiatrique dans lequel Loïc travaille, il accompagne des jeunes (adolescents et jeunes adultes) dans les activités de la vie quotidienne, dont la cuisine. Certains jeunes ont des difficultés pour ouvrir les boites de conserves du fait de troubles neuromoteurs ou organiques. C’est pourquoi Loïc a conçu un ouvre-boîte adapté léger, peu encombrant et polyvalent qui permet d’ouvrir conserves et canettes.

    APPUI-TÊTE POUR FAUTEUIL

    Loïc le Bouvier, Plerin (22)

    Dans l’établissement dans lequel Loïc travaille, il est amené à transporter, en véhicule aménagé, des enfants et jeunes adultes dans leurs fauteuils roulants manuels ou électriques. La plupart ne sont pas équipés d’appui-tête et les passagers en fauteuil roulant ne bénéficient donc pas d’une protection contre le coup-du-lapin. C’est pourquoi Loïc a réalisé un appui-tête qui se glisse entre la tête du bénéficiaire et le dossier du fauteuil roulant.

    REPÈRE VERRE POUR DÉFICIENT VISUEL

    Marcel Friboullet, Évreux (27)

    Marcel est retraité et possède une imprimante 3D. Lors d’une rencontre avec une association de non et mal voyants, il a compris qu’il était très difficile pour ces personnes de repérer leur verre sur une table, sans le renverser. Il a donc décidé de mettre ses compétences au service des autres et a mis au point un sous-verre équipé d’une tige agrémentée de points en relief. Il suffit de suivre la tige et de compter les points pour trouver son verre.

    L E S A U T R E S L A U R É A T S 20 18

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  • LE SIÈGE DOUCHE ET TOILETTES PLIANT

    Yohann et Marie Blanvillain, Rochefort sur Loire (49)

    Maël, bientôt 6 ans, est atteint depuis l'âge de 2 mois d'épilepsie sévère. Il ne parle pas, ne voit pas ou peu, ne tient pas assis et donc ne marche pas. Jusqu’à présent ses parents le portaient dans la douche et le maintenaient sur les toilettes, avec plusieurs astuces pas toujours sécurisées et contraignantes pour leurs dos. Depuis la fabrication du siège pliable, Maël est confortablement installé, en sécurité grâce aux sangles, et à l'aise pour aller aux toilettes sans être maintenu en permanence.

    LE TOIT RÉTRACTABLE

    Joël Guillot, Chambœuf (42)

    Joël est le papa de Clarisse, une jeune femme de 22 ans, polyhandicapée. Pour la protéger du soleil et de la pluie, il a décidé de lui créer un véritable toit rétractable composé d’un double-rideau, initialement utilisé dans les voitures. Il suffit de dérouler le double-rideau pour que Clarisse soit bien protégée du soleil. Le support peut se clipser et se déclipser du fauteuil roulant.

    LE BODY POUR ENFANT DE PLUS DE 3 ANS

    Yohann et Marie Blanvillain, Rochefort sur Loire (49)

    Maël, 6 ans, est atteint depuis l'âge de 2 mois d'épilepsie sévère. Lorsque Maël a eu 3 ans, ses parents ont rencontré un vrai souci pour trouver des bodys à sa taille et à des prix raisonnables. Ils ont donc eu l'idée de fabriquer leurs propres bodys à partir d'un maillot de corps et d'un slip qu’ils ont cousu ensemble. Cette version va prochainement évoluer pour une adaptation à la gastrostomie.

    LES JOUETS ÉLECTRONIQUES ADAPTÉS

    Sophie Oger, Couffe (44)

    Sophie est la maman de Chloé, atteinte d’amyotrophie spinale. Chloé n’a jamais eu la force d’appuyer sur les boutons des jouets. Pour lui permettre de s’amuser tout en étant autonome, sa maman adapte depuis plusieurs années des jouets électroniques, en déportant le ou les boutons pour qu’elle puisse utiliser les jouets avec des contacteurs sensibles.

    TREUIL DE FAUTEUIL POUR VOITURE

    Philippe Contesse, Reims (51)

    Philippe, 59 ans, est handicapé depuis une trentaine d'années. Il a besoin d'un fauteuil pour se déplacer en dehors de chez lui. Ranger son fauteuil dans son coffre de voiture est une manœuvre devenue trop difficile pour lui, c’est pourquoi il a créé ce système de treuil, qui lui évite le portage et le laisse autonome dans ses déplacements.

    LES CHAUSSURES ADAPTÉES

    Sophie Oger, Couffe (44)

    Sophie, maman de Chloé, atteinte d’amyotrophie spinale, a cherché comment chausser sa fille malgré ses coques talonnières ou ses attelles montantes. Il fallait trouver une solution qui n’occasionnait pas de douleurs (c’est toujours difficile quand l’enfant ne bouge ni les pieds ni les orteils...). C’est ainsi que l’idée d’ouvrir complètement l’arrière des bottes est venue. Depuis, Sophie a adapté 2 modèles : l’un avec des scratchs et l’autre avec une fermeture éclair.

    LA PLANCHE DE CUISINE

    Auguste Maillot, Ize (53)

    Auguste dit Geppetto, aime travailler le bois. Il a commencé par créer des jeux éducatifs, puis étant ancien restaurateur, il a mis au point une planche à découper utilisable d'une seule main pour les personnes souhaitant se faire de bons petits plats malgré leur handicap, leur permettant ainsi d’éplucher ou découper des légumes plus facilement.

    LE CHEVALET ADAPTÉ

    Stéphane Bouillette, Saint-Sulpice (60)

    Stéphane, enseignant et responsable d’un Fablab au sein du lycée Paul Langevin à Beauvais, a fabriqué avec ses élèves un chevalet de peinture motorisé pour M. Marseille, paraplégique depuis une dizaine d’années. Peindre à la bouche le limitait à des toiles format A4. Grâce à cette invention, M. Marseille peut désormais peindre sur des tableaux de 600 x 500 mm et déplacer sa toile en totale autonomie. Ce chevalet est mobile, il peut donc le faire transporter sur des expositions ou sur un site de création.

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  • LE HANDI PÈSE-PERSONNE

    Christian Lelièvre, Verneuil-sur-Seine (78)

    Christian, handicapé moteur se déplace en fauteuil roulant. Son handicap génère insidieusement des prises de poids incontrôlables. Mais comment se peser à la maison ? Notre bricoleur a donc imaginé un système autonome lui permettant de se peser régulièrement à son domicile.

    LE PETIT-DÉJEUNER ADAPTÉ

    Édouard Bahr, Dompierre-sur-Authie (80)

    Cette invention a été réalisée par Édouard Bahr, grand habitué du concours, pour une petite fille de 6 ans ayant quelques problèmes de motricité, qui ne parvenait pas à préparer son petit-déjeuner toute seule. Il a donc imaginé deux supports permettant de préparer son chocolat au lait en toute autonomie !

    LA RAINBOW PALETTE

    Clément Chadeyron, Le Palais-sur-vienne (87)

    Clément, 31 ans, est paraplégique. Pour faciliter ses déplacements en fauteuil roulant, Il a créé la Rainbow Palette, un support permettant de franchir toutes les « petites marches » que l’on trouve un peu partout : entrée d'une maison, seuil d’une porte, seuil de baies vitrées.

    LE TROTTI FAUTEUIL

    José Maria Arocena, Espagne

    José se déplace en fauteuil depuis 38 ans. Il y a plus de deux ans, il a commencé à ressentir des douleurs dans les mains et les poignets. Le coût d’un fauteuil électrique étant trop prohibitif pour lui, il a imaginé de coupler une trottinette électrique à son fauteuil roulant, afin qu’il puisse garder son fauteuil manuel et son autonomie le plus longtemps possible.

    L E J U R Y P R O F E S S I O N N E L E S T C O M P O S É D E :

    LE JURY GR AND PUBLIC, CE SONT 1 638 PERSONNES QUI VOTENT POUR LEURS INVENTIONS PRÉFÉRÉES

    Le jury du concours Fab Life est composé de professionnels qui sélectionnent au mois de septembre, 20 inventions parmi les centaines reçues chaque année.À partir du 1er octobre, c’est au tour du grand public de devenir jury face aux 20 inventions retenues par le jury de professionnel.À l’issue de ces différents votes, le jury professionnel décerne son 1er et 2e grand prix, il en va de même pour le Grand public qui par ses votes, sélectionne un 1er et 2e prix du public.

    Le Jury

    Céline Fayolle

    Directrice Générale Adjointe de Handicap International

    Oriane Mutabazi

    Ergothérapeute en IMP

    Julia Boivin

    Chargée de mission Odynéo

    Miguel Martinez

    Éducateur Spécialisé – Chargé de mission au CRA du Rhône

    Isabelle Badoil

    Ergothérapeute libérale

    Aurore Ropars

    Gagnante du concours Fab Life en 2015 - 2016 - 2017

    Odile Gilliot

    Responsable de la Fondation Leroy Merlin

    Sylvie Boutaudou

    Directrice éditoriale de Hizy.org

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    R E M I S E D E S P R I X 20 17 E N I M A G E S

    Céline Fayolle, Vincent Huchon, quand la team Hizy se met au bricolage !

    Jérôme Bonaldi, notre parrain, commente la dernière invention d’Aurore Ropars.

    Rendez-vous annuel de la grande famille Fab Life. #fablifeunjour fablifetoujours

    Reproduire en moins d’une heure le Créallongé (invention 2015)… Défi 2017 relevé !

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  • Triple lauréate du concours ces trois dernières années, Aurore Ropars a enfilé le costume de membre du jury en 2018. Retour sur cette nouvelle vie. Avant de participer à nouveau l’an prochain ?

    DE LAURÉATE, VOUS VOICI MEMBRE DU JURY. RACONTEZ-NOUS CE NOUVEAU STATUT…On m’avait déjà proposé l’an dernier mais j’avais des inventions à proposer alors j’avais décliné. Cette année, même si j’avais encore imaginé de nouvelles choses, j’ai accepté. Il faut savoir laisser sa place (rires). Même si on se prend forcément au jeu en participant, je n’ai jamais fait ça pour gagner. Fab Life, pour moi, c’est avant tout une vraie aventure humaine. Et c’est ce que j’ai continué à trouver dans la réunion du jury. Je connais déjà beaucoup de monde donc ça a facilité les choses. J’étais connec-tée à distance car avec la rentrée scolaire, il était compliqué de me déplacer (NDLR : la réunion a eu lieu à Lyon le 4 septembre et Aurore est domiciliée dans la banlieue de Lille). Nous avons échangé sur la reproductibilité des inventions, la sécurité, le confort, l’intérêt. Par exemple, nous avons décidé de primer des jouets cette année car pour nous, il n’y a rien de plus important pour un enfant que de jouer. L’aspect pratique est également primordial,

    davantage que le côté esthétique. Le Handi-pèse personnes, par exemple, est d’une vraie nécessi-té. Une personne valide n’y penserait pas et c’est pourtant indispensable dans la vie de tous les jours.

    VOUS ÉVOQUEZ PLUSIEURS DOSSIERS. QUELLES ONT JUSTEMENT ÉTÉ VOS IMPRESSIONS EN LES DÉCOUVRANT ?Déjà, j’ai été très satisfaite de voir que c’était une année record (NDLR : 75 dossiers déposés). Quand on participe, on n’a pas idée du choix compliqué qu’il y a à effectuer pour choisir les lauréats. C’est très difficile de faire une sélection et c’est dom-mage que certains ne puissent pas être mis en lumière. Plusieurs auraient mérité d’être dans les 20 et quand j’ai vu des inventions, j’ai eu envie de les reproduire car elles me seraient très utiles ! Je ne m’attendais pas à voir autant de bonnes inven-tions. Dans le monde du handicap, on est souvent content de pouvoir aider l’autre. C’est pareil avec Fab Life : il s’agit de rendre service, avant de penser à gagner un prix.

    CE CONCOURS FAB LIFE QUE VOUS CONNAISSEZ BIEN DÉSORMAIS, QUE VOUS A-T-IL APPORTÉ ?On parle souvent d’une famille, d’une aventure… Pour moi, c’est encore plus que ça. Personnelle-ment, il m’a beaucoup aidé dans la vie. Quand j’ai découvert Fab Life, j’avais 30 ans, je venais d’avoir mon fauteuil, je n’étais pas forcément bien dans ma peau… Niveau moral, c’était compliqué. Fab Life m’a soutenu, d’autant plus que j’étais la première à créer des choses pour une personne handicapée, en l’étant moi-même. Je pense que ça m’a aidé à mieux assumer mon handicap et a relever la tête. Mon mari a tou-jours été là pour moi et Fab Life m’a apporté ce petit coup de pouce supplémentaire. J’ai été médiatisée. Sans Fab Life, ça n’aurait pas été possible.

    CETTE MISE EN LUMIÈRE EST-ELLE IMPORTANTE ?Bien sûr ! Il n’est pas question de quelqu’un, mais d’une situation. Quand j’échange avec d’autres participants aux remises des prix, on est tous d’ac-cord : nous ne sommes pas là pour nous mettre en

    avant, nous participons pour mettre au profit des autres les inventions que l’on imagine lorsque nous sommes confrontés aux situations quotidiennes que l’on vit.

    FAB LIFE, AU-DELÀ DU CONCOURS, CE SONT AUSSI DE BELLES RENCONTRES…Oui, tout à fait. La remise des prix, pour moi, on n’y va pas juste pour chercher un prix. On rencontre aussi les autres inventeurs. Et on tisse de vrais liens avec eux. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer la maman de Chloé, pour qui j’ai fabriqué l’invention qui a été primée l’an dernier. On ne se connaissait pas, on a échangé rapidement. Puis elle m’a recontacté. Quand je lui ai fabriqué son manteau, je n’ai pas pensé au concours : je voulais lui rendre service et qu’elle puisse couvrir sa fille pour l’hiver. Nous ha-bitons à 500 km de distance, il n’était pas possible de se rencontrer. Mais s’entraider, ça, bien sûr que oui ! Lorsque j’ai envoyé le colis, j’avais les larmes aux yeux. Sans même penser à présenter l’invention au concours. Après, le concours ajoute du piment, on se challenge, on se fait des clins d’œil entre par-ticipants tout au long de l’année, sur les réseaux sociaux notamment. Et cette année, je retourne vo-lontiers à la remise des prix, même si je suis certaine de ne pas avoir gagné (rires) !

    Aurore Ropars, gagnante du concours en 2015, 2016 et 2017

    D E L A U R É A T E À M E M B R E D U J U R Y

    Avec Fab Life, on tisse de vrais liens

    entre nous

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  • Première dans le jury pour Julia Boivin, salariée d’Odynéo. Elle nous livre ses impressions sur les dossiers, la réunion du jury et la grande famille Fab Life. Avec un vrai enthousiasme !

    COMMENT S’EST PASSÉE CETTE PREMIÈRE FOIS ? LES DOSSIERS ? LA RÉUNION DU JURY ?C’était très dense ! Il y avait beaucoup de proposi-tions à voir et c’est tant mieux. Honnêtement, je ne m’attendais pas à tant d’ingéniosité : c’est une vraie surprise de voir ce que les parents, la famille, les ac-compagnants sont capables de créer pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. Souvent, les propositions que nous voyons fleurir dans le monde du handicap sont un peu déconnec-tées de la réalité et des besoins très simples des personnes. Ce n’est pas du tout le cas avec Fab Life. Toutes les choses que nous avons vues ce jour-là, c’était des inventions ingénieuses, auxquelles on ne penserait pas. Et qui rendent de vrais services. C’était très difficile de faire des choix mais il le fallait. Être avec d’autres professionnels a aidé à trancher. Nous avons choisi ensemble les créations les plus innovantes. Au final, je suis vraiment admi-rative de tout ce qui a été présenté.

    D’ORDINAIRE, LES AIDES TECHNIQUES SUR LE MARCHÉ SONT SOUVENT TROP ONÉREUSES, ET DONC PEU ACCESSIBLES…Oui, et c’est bien dommage. Il y a peu d’efforts faits pour rendre les solutions abordables. On a donc souvent recours au système D. Et Fab Life permet d’aller encore plus loin. Le concours prouve qu’on n’est pas obligés d’être dépendant de sa solution personnelle. Il y a des choses qui se créent, qui s’in-ventent, qui se font avec peu d’argent. Ça donne un vrai espoir à tous ceux qui en ont besoin. Prenons l’exemple de celui qui éprouve des difficultés à ré-aliser une action quotidienne récurrente : seul, face

    à son problème, il pourrait se décourager. Mais il a Fab Life qui est là pour lui. Il n’est pas seul, d’autres personnes ont déjà été confrontées au même pro-blème que lui et ont imaginé des solutions pour y remédier. Au cours de la réunion du jury, une image m’était venue en tête : celle d’une communauté forte, autour de vraies problématiques. La pair-ai-dance est souvent prônée en ce moment. Elle prend tout son sens ici : les personnes les plus concernées par les manques du quotidien sont les plus à même d’imaginer les innovations de demain.

    JUSTEMENT, À QUELS MANQUES CE CONCOURS RÉPOND-IL ?À plusieurs ! Il y a d’abord tout ce qui nous bloque et nous pénalise chaque jour, ces petits gestes qui paraissent simples de l’extérieur mais qui sont en réalité très compliqués pour les personnes handi-capées. Par exemple, se verser un verre tout seul. Ça semble banal. C’est un geste primordial qui peut être compliqué pour ceux qui n’en ont pas les capacités. On a retenu une invention (NDLR : le petit-déjeuner adapté) qui permet de retrouver cette autonomie, sur une petite chose du quotidien. Petite, mais tellement importante.Côté manque, je pense aussi à la question de la mobilité, que ce soit dans le logement ou à l’ex-térieur. C’est une question omniprésente pour de nombreuses personnes en situation de handicap. L’ingéniosité de Fab Life permet d’y répondre, en

    surfant sur la mode actuelle, comme avec l’ho-ver-fauteuil (NDLR : l’un des 20 lauréats de 2018). On s’empare de quelque chose à la mode (l’ho-ver-board) et on le détourne. C’est astucieux et génial ! Comme Fab Life !

    À VOUS LIRE, ON VOUS SENT FIÈRE DE FAIRE PARTIE DE L’AVENTURE FAB LIFE…Tout à fait ! Le monde du handicap est souvent per-çu négativement : on ne voit que les manques, les problèmes… Mais en fait, il y a plein de chouettes initiatives qui existent, comme Fab Life ! Nous devons valoriser nos différences. Fab Life est une magnifique aventure car elle permet de se dépasser. Toutes les personnes qui y participent ne s’arrêtent pas devant le problème rencontré en se disant : « Ah, tant pis, je ne pourrai plus le faire ». Ils vont plus loin que ça. Ils font marcher leur esprit, ils ima-ginent quelque chose qui n’existe pas encore, qui va bientôt naître pour une personne et qui, demain, répondra à de multiples besoins. Fab Life amène une vraie créativité dans l’adversité.

    Julia Boivin, membre du jury Fablife

    1 R E R E N C O N T R E A V E C L E C O N C O U R S F A B L I F E

    Vraiment admirative de tout ce qui a été

    présenté

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  • Qui sont les lauréats ?

    Toutes les inventions reçues en 21 ans

    197 parents

    103 proches

    39 personnes handicapées

    75 professionnels

    615 inventions d’aménagements

    381 inventions

    Loisirs

    462 inventions pour se déplacer

    68 inventions

    de vêtements

    118 inventions pour les soins

    256 inventions

    d’apprentissage

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  • Jérôme Bonaldi, Parrain du concours

    Grégory Cuilleron Parrain du concours

    LE CONCOURS, EN UN MOT ? LE CONCOURS, EN UN MOT ?

    Un cru 2018 particulièrement riche en créativité ! Bravo pour tant d’imagination, d’amour et de partage. Quel bonheur de vous retrouver chaque année !

    Quel plaisir de découvrir la communauté Fab Life et de rencontrer toutes ces personnes qui donnent de leur temps et de leurs talents (bricolage, coutures, collage…) pour les autres.

    P E T I T S M O T S D E S P A R R A I N S

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    Ingénieux Partage

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  • hizy.org

    Rendez-vous pour l’édition

    2019 !C’est une évidence !Hizy.org, la plateforme lancée par Handicap International en octobre 2017 aspire à simplifier la vie des personnes à besoins particuliers et de leurs aidants, en décortiquant des thématiques, en croisant des regards d’experts et en apportant des solutions pratiques.C’est sur ce principe que Fab Life est venu, tout naturellement, s’intégrer dans le site hizy.org. C’est aussi offrir à la communauté de Fab Life, en plus des 330 inventions en open sources, de l’information sur les thématiques qui les concernent et des services.

    https://hizy.org/fr/

  • CONCOURS FAB LIFE www.hizy.org/fr/fablife/le-concours-fablife

    Contact presse | Carole ChenevardT. 04 72 84 00 [email protected]

    Contact lauréats | François de PellegarsT. 04 72 84 26 [email protected]

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