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- 1 - DOSSIER DE PRÉSENTATION 28 ans d’aventures théâtrales pour une troupe atypique

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DOSSIERDE PRÉSENTATION

28 ans d’aventures théâtrales pour une troupe atypique

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3 EN BREF

4 UN IDÉAL PHILOSOPHIQUE ET THÉÂTRALTroupe itinérante cherche lieux chargés d’histoireThéâtre dans le plus simple appareil

5 UN MODE DE FONCTIONNEMENT ATYPIQUE Logement chez l’habitant et interventions dans les écolesLes membres de la troupe montent eux-mêmes les gradins Théâtre & partage, accueil de personnes fragilisées par la vie

6 « LE PETIT PAUVRE » LA PIÈCE : la vie de saint François d’Assise, ami des humbles L’AUTEUR : Jacques Copeau, figure du théâtre français du XXe siècle

8 « L’AFFRANCHI » MARTIN DE TOURSLA PIÈCE : Drame sacré en trois parties évoquant des épisodes marquants de la vie de Saint Martin de Tours, (316- 397 après J-C), apôtre des Gaules et de la charité, fonda-teur des premiers monastères. L’AUTEUR : Djamel GUESMI

9 « LES LOUPS »LA PIÈCE : l’affaire Dreyfus transposée à la Révolution française L’AUTEUR : Romain Rolland, pacifiste et prix Nobel

10 « BERNARD DE CLAIRVAUX »LA PIÈCE : L’action de la première partie se passe à Cîteaux (Bourgogne) domaine marécageux qui n’est habité que par des bêtes sauvages, des hommes se sont installés pour revenir, avec rigueur, à la Règle de Saint Benoît afin de contrecarrer les richesses de Cluny.L’AUTEUR : Djamel GUESMI

11 PRATIQUELes dates de la tournée

15 REVUE DE PRESSE

SOMMAIRE

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La compagnie des Tréteaux du Monde existe depuis 1988. De siège social à Paris, elle bénéficie depuis quelques années de deux antennes suisses, l’une à Romainmôtier (VD), l’autre à Sion (VS). Son fondateur est le comédien, auteur et metteur en scène Djamel Guesmi.Lui et les membres de sa compagnie ont l’engagement d’un artisan au service de l’oeuvre, une oeuvre exigeante et forte. Force à entrer et à descendre en soi pour chercher, pour donner un sens à sa vie.

Cette troupe itinérante donne ses représentations dans des lieux historiques à forte dimension spirituelle, en harmonie avec son répertoire, principalement constitué de drames sacrés aux messages universels. Le projet théâtral de la com-pagnie se double d’une visée sociale, puisqu’elle accueille en son sein des personnes en difficulté. En cette année 2016, les Tréteaux du Monde présentent La Tragédie de la Foi. Cette thématique s’inscrit sur une période durant laquelle la compagnie Les Tréteaux du Monde présentera quatre spectacles, (dont Saint Martin, dans le cadre du 1700e anniversaire de la naissance de Saint Martin de Tours), en France et en Suisse. Après une tournée dans différents hauts-lieux historiques (Le Clos Vougeot, Châteauneuf-en-Auxois, Vézelay, le château de Joux…) la compagnie souhaite retrouver le lieu qu’elle a connu il y a plus de 10 ans.

EN BREF

« L’Art ne doit pas être une carrière, il doit être une vocation. La vocation ne peut être connue et prouvée que par le sacrifice que fait le savant et l’artiste de son repos et de son bien-être pour suivre sa vocation. » [Léon Tolstoï ]

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TROUPE ITINÉRANTECHERCHE LIEUX CHARGÉS D’HISTOIRE

Loin de rechercher le spectacle-événement tapageur ou la diffusion commerciale de ses spectacles, la compagnie iti-nérante des Tréteaux du Monde poursuit un idéal à la fois philosophique et théâtral. Elle sillonne l’Europe en s’instal-lant pour quelques jours dans des lieux historiques (parvis, abbayes, cathédrales, églises, temples, châteaux, ruines, places publiques, etc.), souvent emblématiques d’une ville ou d’une région, pour y présenter un répertoire essentiel-lement constitué de drames sacrés, qui tous évoquent la quête de personnages atypiques. Pour Djamel Guesmi, fondateur des Tréteaux du monde, chacun de ces lieux possède une identité propre, qui enri-chit différemment les membres de la troupe. D’autant que la plupart de ces lieux ont été construits dans un même but: le recueillement. Qu’il s’agisse de François d’Assise ou de Bernard de Clairvaux, c’est à chaque fois l’humanité de ces grandes figures, leurs fai-blesses, leur humanité en somme, que le texte met en lumière.

THÉÂTRE DANS LE PLUS SIMPLE APPAREIL

L’esthétique théâtrale de Djamel Guesmi privilégie le dé-pouillement. Les spectacles de la compagnie se présentent dans le plus simple appareil. Pas de décor, d’accessoires, ni même de symboles religieux. Tout repose sur le texte, les interprètes, et la magie des lieux.

DJAMEL GUESMI, BIO EXPRESS

Comédien, auteur et metteur en scène, Djamel Guesmi est né à Vienne (F) en 1959, d’un père Algérien. Sensible à l’architecture des cathédrales et églises de France, il y perçoit un lien mystique entre ce pays et le ciel. Djamel Guesmi passe une scolarité chaotique, mais découvre avec bonheur la lecture. Celle-ci le conduit vers François d’Assise, en particu-

lier vers le Cantique de frère soleil (dit aussi Cantique des créatures).Après avoir suivi les cours de Jean-Laurent Cochet, puis la classe supé-rieure du Conservatoire de la Ville de Paris où il obtient un 1er prix d’in-terprétation, Djamel Guesmi fonde en 1988 la compagnie des Tréteaux du Monde, troupe au sein de laquelle il est tour à tour auteur, acteur et metteur en scène. Dans les années 1980, il a notamment joué dans «Don Juan» (Molière) et «Le mariage de Figaro» (Beaumarchais) avec la compa-gnie Jean-Laurent Cochet, et, dans les années 1990, dans «Les enfants du silence» (Mark Médoff), au sein de la compagnie Hermes.

L’esthétique théâtrale de Djamel Guesmi privilégie le dé-pouillement. Les spectacles de la compagnie se présentent dans le plus simple appa-reil. Pas de décor, d’accessoires, ni même de symboles religieux. Tout repose sur le texte, les interprètes, et la magie des lieux.

UN IDÉAL PHILOSOPHIQUE ET THÉÂTRAL

LE RÉPERTOIRE DES TRÉTEAUX DU MONDE

«LE PETIT PAUVRE»drame en six actes de Jacques Copeau, autour de la figure de François d’Assise «BERNARD DE CLAIRVAUX»drame en quatre parties de Djamel Guesmi, évoquant quelques aspects de cette figure emblématique du Moyen Âge

«L’AFFRANCHI»drame en trois parties de Djamel Guesmi sur Martin de Tours, l’un des principaux saints de la chrétienté «LES LOUPS»drame en trois actes de Romain Rolland, transposition à la Révolution française de l’affaire Dreyfus

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LOGEMENT CHEZ L’HABITANT ET INTERVENTIONS DANS LES ÉCOLES La troupe des Tréteaux du monde se démarque des autres entreprises théâ-trales par sa volonté d’être proche du public. La ren-contre avec la population locale étant au coeur de sa démarche, la compagnie loge en en principe chez l’habitant, dans chaque ville et village où elle s’arrête. Elle partage en outre volontiers un repas avec le public, avant ou après le spectacle, afin d’établir des liens en toute simplicité et convivialité.La compagnie, dont les spectacles sont destinés à toutes les tranches d’âge, va aussi à la rencontre des plus jeunes. Hormis les représentations scolaires, les acteurs se prêtent régulièrement à des actions pédagogiques et interactives dans les écoles, par exemple dans le cadre de cours de littérature ou d’histoire.

LES MEMBRES DE LA TROUPE MONTENT EUX-MÊMES LES GRADINS

Troupe itinérante, les Tréteaux se déplacent avec leur propre logistique. Ses membres se chargent de monter eux-mêmes, avec l’aide de bénévoles locaux, des gradins pouvant accueillir quelque 300 personnes. Il en va de même pour la tente destinée aux repas en commun. Transport des artistes et du matériel, installation de la régie lumière, installation scénique, déchargement et chargement du camion font partie du quotidien de cette compagnie décidément pas comme les autres.

THÉÂTRE & PARTAGE, ACCUEIL DE PERSONNES FRAGILISÉES PAR LA VIE

L’initiative Théâtre & partage ne peut être dissociée de l’histoire des Tréteaux du Monde. Elle consiste à accueillir dans la troupe des personnes en difficulté, fragilisées par la vie, exclues du système social, de l’emploi. Celles-ci y demeurent durant six à huit mois, partageant le quotidien de la troupe et prenant une part active à ses différentes tâches, qu’il s’agisse de construire les gradins ou d’installer la régie, voire de monter sur scène. Objectifs: retrouver le goût du travail et de l’effort ainsi que la joie d’atteindre des objectifs communs, gages de confiance, de dignité et de respect mutuel. Durant leur tournée en Valais, les Tréteaux du Monde accueilleront quatre sta-giaires, deux hommes et deux femmes placés par le Centre médico-social de Sion.A Neuchâtel, c’est une personne prise en charge par la Fondation Perce-Neige, qui accueille des enfants et adultes en situation de handicap mental, qui sera de l’aventure.

UN MODE DE FONCTIONNEMENT ATYPIQUE

« Cinq de nos comédiens sont là depuis le début de l’aventure, en 1988! Loger chez l’habitant? Ils aiment ça. A nos yeux, les rencontres que l’on fait autour de la pièce nous façonnent, elles sont aussi importantes pour nous que le spectacle lui-même. Je tiens beaucoup à ce concept, c’est important pour moi d’éviter de placer les comédiens sur un piédestal.» [Djamel Guesmi]

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LA PIÈCE / LA VIE DE SAINT FRANÇOIS D’ASSISE, AMI DES HUMBLES

Pièce en six actes publiée en 1946, «Le Petit Pauvre» retrace la vie de saint François d’Assise (1182 - 1226), sa jeunesse, les débuts de sa communauté de frères, ses miracles et ses doutes.Elle commence au moment de la rupture de François avec son père, un riche marchand d’Assise. Le jeune homme abandonne ses vêtements et quitte la ville, bientôt rejoint par d’autres compagnons ayant renoncé à toute richesse, à l’image du Christ. Vivant dans un dépouillement extrême, aimant envers les humbles et les déshérités, bousculant les ordres établis, François marche sur le chemin de la sainteté, dont Satan lui-même ne parvient pas à le détourner.François d’Assise, fondateur de l’ordre des franciscains, a été canonisé en 1228 par le pape Grégoire IX. La figure de ce saint catholique parmi les plus populaires est respectée au-delà des frontières du monde chrétien.

« LE PETIT PAUVRE » LA TOUTE PREMIÈRE PIÈCE JOUÉE PAR LES TRÉTEAUX DU MONDE

«Le Petit Pauvre» est l’oeuvre qui signe l’acte de naissance des Tréteaux du Monde. La troupe l’a créée le 5 août 1998 en Bourgogne (F), plus précisément sur le parvis du cloître de la Basilique Sainte Madeleine, à Vézelay. à la Révolution française de l’affaire Dreyfus

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L’AUTEUR / JACQUES COPEAU, FIGURE DU THÉÂTRE FRANÇAIS DU XXE SIÈCLE L’auteur du «Petit Pauvre», Jacques Copeau (1879 - 1949), est une personnalité majeure du théâtre français du début du XXe siècle. Critique de théâtre, il par-ti-cipe, avec son ami écrivain André Gide notamment, à la création de la «Nouvelle Revue Française» (NRF), publication qui devient l’un des principaux arbitres du goût littéraire en France.En 1913, Jacques Copeau fonde le théâtre du Vieux-Colombier, qu’il dirige durant plusieurs années. Il monte une école d’art dramatique, où il prône un théâtre dé-pouillé, sans artifice de mise en scène (refus du décor, de l’accessoire), pri-vilégiant le texte servi par l’acteur. La troupe de jeunes passionnés qu’il crée se produit sou-vent sur une simple estrade, sur des places de village. Les conceptions de Copeau, qui meurt une année avant la première représen-tation du «Petit Pauvre», ont influencé des hommes de théâtre aussi marquants que Louis Jouvet et Charles Dullin. Une empreinte qu’Albert Camus résume en une formule: «Dans l’histoire du théâtre français, il y a deux périodes: avant et après Copeau».

« Le Petit Pauvre est vraiment le tes-tament spiri-tuel de Jacques Copeau, figure majeure de la scène française, aujourd’hui tombée dans l’oubli. Après l’avoir joué durant plus de quinze ans, je dois avouer que je me l’approprie totale-ment. Pour moi, approfondir une oeuvre est un véritable mo-teur artistique. Cette démarche me correspond, elle est empreinte de fidélité, de loyauté. »[Djamel Guesmi]

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L’AUTEUR / JACQUES COPEAU, FIgURE DU THÉÂTRE FRANçAIS DU XXE SIèCLEL’auteur du «Petit Pauvre», Jacques Copeau (1879 - 1949), est une personnalité majeure du théâtre français du début du XXe siècle. Critique de théâtre, il parti-cipe, avec son ami écrivain André Gide notamment, à la création de la «Nouvelle Revue Française» (NRF), publication qui devient l’un des principaux arbitres du goût littéraire en France.

En 1913, Jacques Copeau fonde le théâtre du Vieux-Colombier, qu’il dirige durant plusieurs années. Il monte une école d’art dramatique, où il prône un théâtre dé-pouillé, sans artifice de mise en scène (refus du décor, de l’accessoire), privilégiant le texte servi par l’acteur. La troupe de jeunes passionnés qu’il crée se produit sou-vent sur une simple estrade, sur des places de village.

Les conceptions de Copeau, qui meurt une année avant la première représentation du «Petit Pauvre», ont influencé des hommes de théâtre aussi marquants que Louis Jouvet et Charles Dullin. Une empreinte qu’Albert Camus résume en une formule: «Dans l’histoire du théâtre français, il y a deux périodes: avant et après Copeau».

«Le Petit Pauvre est vraiment le testament spiri-tuel de Jacques Copeau, figure majeure de la scène française, aujourd’hui tombée dans l’oubli. Après l’avoir joué durant plus de quinze ans, je dois avouer que je me l’approprie totalement. Pour moi, approfondir une œuvre est un véritable mo-teur artistique. Cette démarche me correspond, elle est empreinte de fidélité, de loyauté.»

[Djamel Guesmi]

jean-pauL ii eT L’aBBé pierre, speCTaTeurs éMus

La compagnie des Tréteaux du Monde a eu l’occasion de donner une représen-tation du «Petit Pauvre» à Castel Gandolfo. A l’issue du spectacle, recevant la compagnie en audience, le pape Jean-Paul II a exprimé personnellement sa gratitude à la troupe pour le travail effectué, déclarant notamment: «Jacques Copeau dans son texte fait dire à Saint François qu’il s’est «jeté comme un fou vers tout ce qui lui a paru grand». Vous aussi, vous vous êtes jetés vers l’humble figure du Poverello.»

Autre spectateur ému, l’abbé Pierre a quant à lui exhorté le public à venir voir ce théâtre «qui ne trompe pas et qui reconduit au plus intime et au meilleur de soi-même». 

JEAN-PAUL II ET L’ABBÉ PIERRE, SPECTATEURS ÉMUS

La compagnie des Tréteaux du Monde a eu l’occasion de donner une représen-tation du «Petit Pauvre» à Castel Gandolfo. A l’issue du spectacle, recevant la compagnie en audience, le pape Jean-Paul II a exprimé per-sonnellement sa gratitude à la troupe pour le travail effectué, déclarant notamment: «Jacques Copeau dans son texte fait dire à Saint François qu’il s’est «jeté comme un fou vers tout ce qui lui a paru grand». Vous aussi, vous vous êtes jetés vers l’humble figure du Poverello.» Autre spectateur ému, l’abbé Pierre a quant à lui exhorté le public à venir voir ce théâtre «qui ne trompe pas et qui reconduit au plus intime et au meilleur de soi-même».

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MARTIN DE TOURS

Drame sacré en trois parties évoquant des épisodes marquants de la vie de Saint Martin de Tours, (316- 397 après J-C), apôtre des Gaules et de la charité, fondateur des premiers monastères.

Le sens de cette écriture n’est pas une reconstitution historique, bien que l’his-toire serve d’arrière-plan, il s’agit plutôt d’évoquer, de retracer, la trajectoire d’un homme qui se heurte à son temps, à ses peurs, à ses doutes, à ses faiblesses et à ses lâchetés, parfois…mais aussi, qui croit à ses capacités à s’affranchir des passions humaines et à se transformer intérieurement pour s’élever au-dessus du mensonge du monde et à le sonder…Pour enfin, oui enfin, accéder à une plénitude du coeur et de l’esprit…

« L’AFFRANCHI »

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LA PIÈCE / L’AFFAIRE DREYFUS TRANSPOSÉE À LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

Avec «Les Loups» (1898), Romain Rolland débute son cycle de huit pièces sur la Révolution française. Contrairement aux autres, ce drame écrit en six jours seulement, représente la réaction de l’écrivain à un événement politique précis, l’affaire Dreyfus, qu’il transpose à l’époque de la Terreur. Pour rappel cette affaire, survenue à la fin du XIXe siècle, porte sur l’accusation faite au capitaine Alfred Dreyfus, Français d’origine alsacienne et de confession juive, d’avoir livré des documents secrets à l’Empire allemand. Condamné en 1894, le capitaine sera finalement innocenté et réhabilité en 1906, après des années de profonds affrontements entre partisans de son innocence, parmi lesquels Emile Zola, et partisans de sa culpabilité. L’affaire Dreyfus reste aujourd’hui encore un exemple mar-quant d’une erreur judiciaire difficilement réparée. En la transposant à l’époque de la Révolution française, Romain Rolland désirait faire ressortir les similitudes entre ces deux événements. Lors de sa création le 18 mai 1898 à Paris, la pièce enfièvre le public, divisé entre dreyfusards et anti-dreyfusards.

L’AUTEUR ROMAIN ROLLAND, PACIFISTE ET PRIX NOBEL

Ecrivain prolifique, passionné d’art et de musique, Romain Rolland (1866 – 1944) chercha toute sa vie un moyen de communion entre les hommes. Il se trouve en Suisse lorsqu’est déclarée la Première Guerre mondiale; il décide de rester dans ce pays afin de pouvoir s’engager au sein de la Croix-Rouge et diffuser librement ses oeuvres. En plus de son roman «Jean-Christophe», ses pamphlets contre les pays belligérants («Au-dessus de la mêlée») et ses nombreux articles contribuent à ce qu’on lui décerne le prix Nobel de littérature en 1915.

Romain Rolland est également une grande figure de l’humanisme et du pacifisme. Il rêve d’un monde en paix, se passionne pour les philosophies de l’Inde, la sagesse orientale, puis par le monde nouveau qu’entend construire l’Union soviétique.L’écrivain a entretenu des correspondances avec de grands esprits de son temps, tels Sigmund Freud, Richard Strauss et Stefan Zweig, qui consacra une biographie à celui qu’il considérait

« LES LOUPS »

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DRAME EN 4 PARTIES L’action de la première partie se passe à Cîteaux (Bourgogne) domaine maré-cageux qui n’est habité que par des bêtes sauvages, des hommes se sont installés pour revenir, avec rigueur, à la Règle de Saint Benoît afin de contre-carrer les richesses de Cluny.Le monastère nouvellement fondé en 1098 par Robert de Molesme (vers 1028-111) est alors gouverné par Etienne Harding (mort en 1134). D’une pauvreté si grande, en proie au doute et au désespoir et d’une si sévère observance que les recrues n’y affluent pas. Le renfort de trente chevaliers dont le jeune Bernard de Fontaine (1090-1153) va permettre la survie et l’essor de Cîteaux à travers l’Europe.

« BERNARD DE CLAIREVEAU »

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PUBLIC > TOUT PUBLIC Cette initiative permet à un public (jeune et moins jeune) souvent éloigné du patri-moine et du théâtre traditionnel, de découvrir un site historique, une histoire…

REPRÉSENTATIONS POUR JEUNE PUBLICLes Tréteaux du Monde mènent des actions destinées à tous les publics. Nous proposons aux établissements scolaires (cycles d’orientation, collèges, lycées, écoles professionnelles, etc.), une action culturelle et éducative.Nos représentations sont prévues pour un public, accompagnateurs inclus, de 300 élèves au minimum et 400 au maximum.

UN PROJET PÉDAGOGIQUE ET INTERACTIFPublic concerné: de 12 à 20 ans.Le programme et la planification des interventions des artistes se définissent en associant les établissements, les professeurs de littérature et d’histoire et Les Tréteaux du Monde.

ACCUEIL DE LA TROUPE (14 PERSONNES AU PLUS) L’hébergement de la troupe se fait chez l’habitant, où se prennent aussi les repas. Objectifs: proximité, rencontre, simplicité, convivialité.

REPASUn repas peut être envisagé avant ou après la représentation, dans un esprit convivial pour établir des liens entre les spectateurs et la troupe.Le thème est défini par les organisateurs. Les Tréteaux du Monde fournissent la tente.

COMMUNICATION ET PUBLICITÉ Nous proposons que la communication et la diffusion de l’information se fassent conjointement entre Les Tréteaux du Monde, les sites, les communes, les offices de tourisme et toute autre institution. Les Tréteaux du Monde fournissent les supports de communication (affiches, flyers, plaquettes).Une conférence de presse sera organisée à la Belle Usine, qui réunira les différents partenaires participant à cette opération.

LOGISTIQUENous disposons d’un outil de production autonome et adapté à notre activité dans les espaces publics et monuments. Il nous permet de nous produire en tout lieu (extérieur ou intérieur) et en toute indépendance technique, afin d’offrir un confort et une sécurité maximale au spectateur comme au lieu d’accueil. Nous nous chargeons de :• l’installation de la régie lumière• le transport des artistes et du matériel• l’installation scénique et le montage du gradin (extérieur ou intérieur)

PRATIQUE

Gradins de marque SAMIA, type 25/75, assises en coque plastique de type Scala sur ressortNorme Européenne NFP 90-500 / 100 à 250 places assises Ouverture maximale: 12, 80 mètres / Profondeur maximale : 9 mètres

LUMIÈREProjecteursCinq Par 64 CP OU WELDix PS de 1000 WQuatre horiziodes de 1 KUn Gradateur de 24 X 3 KUne Console manuelle 48 circuits

BRANCHEMENT ÉLECTRIQUETriphasé de 32 A minimum (3 phases, 1 neutre, une masse) Deux câbles d’alimentation de 50 mètres chacunUne armoire électrique, avec disjoncteur(Le branchement électrique est fait par l’organisateur).

LA TENTEde marque PLISSONMontage en modules 7x2,50m, juxtaposables totalisant 140 m2.Longueur: 14 mLargeur: 7 mCouleur: toit blanc, entourage rayé bleu blanc.Montage /démontage de la tente: 2 x 3 heures de montage, démontage, déchargement et chargement du camion

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NEUCHÂTEL > BERNARD DE CLAIRVAUX DIMANCHE 16 OCTOBRE Jardin Botanique

L’AFFRANCHI SAMEDI 15 OCTOBREPlace du Marché

LE PETIT PAUVRESAMEDI 15 OCTOBRELa fontaine du Banneret

SALINS LES BAINS >BERNARD DE CLAIRVAUXVENDREDI 26 AOÛTPlace de l’Hôtel de Ville

CHÂTEAU DU CLOS VOUGEOT > BERNARD DE CLAIRVAUXJEUDI 17 NOVEMBRE Dans le Cellier du château

SAINT-MAURICE >L’AFFRANCHISAMEDI 24 SEPTEMBRE Vérolliez

POLIGNY >L’AFFRANCHIVENDREDI 30 SEPTEMBRECloître des Ursulines

SION >L’AFFRANCHIDIMANCHE 9 OCTOBRE Sur le parvis de la Cathédrale

VÉZELAY >LES LOUPSSAMEDI 10 SEPTEMBRE Parvis du cloître de la Basilique

CHAMPLITTE >LES LOUPSSAMEDI 23 JUILLET Sur le parvis de l’Église

DREUX >LES LOUPSVENDREDI 9 SEPTEMBRE Parvis du Beffroi

ARBOIS >LES LOUPSDIMANCHE 18 SEPTEMBREPlace du Champs de Mars

PAGNY LE CHÂTEAU >LES LOUPSDIMANCHE 2 OCTOBRE La Chapelle de Pagny

LES DATES DE LA TOURNÉELa saison 2016 est en cours d’élaboration. Des représentations publiques sont prévues à :

CONTACTS ET RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

DJAMEL GUESMIFondateur et membre des Tréteaux du monde T/. 00 33 (0) 6 30 07 12 35 [email protected]

LES ARTISTES DE LA TROUPE

Patrick COURTEIX Denise ARON-SCHRÖPFER William DARLIN

Benoît DUGAS Djamel GUESMI Idriss HAMIDA Pierre SERRASylverstre BOURDEAUDaniel SCHRÖPFERMarie Hélène VIAU

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LE NOUVELLISTE > / 10 JUILLET 2014Presse écrite

REVUE DE PRESSE

MARTIGNY RÉGION 13JEUDI 10 JUILLET 2014 LE NOUVELLISTE

FULLY Rideau levé sur la 19e saison de la belle Usine qui se veut encore plus populaire que ses devancières.

Allez, tout le village au théâtre!PASCAL GUEX

Remettrelethéâtreaumilieuduvillage!Aumomentdepréparerla19esaisondelabelleUsine,lepré-sident Mathieu Bessero-Belti etson comité de bénévoles se sontfixé un objectif ambitieux: «Toutle village au théâtre!» «Le pour-centagede spectateurs locauxest enconstante progression. Nous som-

mes ainsi passés de 10% à 30 voire35% de Fulliérains. Si l’on ajouteMartigny et les environs, on peutestimer à plus de 55% l’apportdu public régional.» L’objectifde Mathieu Bessero-Belti et sonéquipe est donc aujourd’hui d’ac-centuer encore ce mouvement.Avec un budget stabilisé à200 000 francs. D’où le titre decette nouvelle saison: «Théâtrepour tous, tous au théâtre!»«Cette ambition se traduit par uneprogrammationréservantuneplaceimportante aux spectacles grandpublic, sans renier pour autantnotre exigence de qualité.»

Pour bien marquer cette vo-lonté d’aller à la rencontre dela population, la belle Usinen’a pas craint de… délocaliserle spectacle de lancement de laprochaine saison, en investis-sant la cour de l’école de Saxépour y programmer un specta-cle étonnant des Tréteaux duMonde, «Le petit pauvre,François d’Assise», de Jacques

Copeau. «Inaugurer la saisonthéâtrale avec un spectacle enplein air des Tréteaux du Mondeconstitue un puissant symbole decette volonté d’ouverture vers legrand public», souligneMathieuBessero-Belti. Heureux de pou-voir faire découvrir au public dela régionune troupequi sillonnel’Europedepuis25anspourallerà la rencontre de la population,et non seulement du public ha-bitué aux salles de spectacle.Toujours avec lemême bonheuret le même sens du partage.«Sortir de son confort pour allervers lemonde, c’est aussi la démar-

che de François d’Assise», s’en-thousiasme Djamel Guesmi,fondateur des Tréteaux duMonde et metteur en scène decettepièce remarquablequi seraencore jouée en automne auChâble, àSionetàMonthey.Surfond de réflexion et de profon-des émotions, le jeu de la dizai-nes d’acteurs de cette troupe pascomme les autres interpelle lepublic.Mais l’essentieldecette 19e sai-

son de la belle Usine aurabien sûr pour décor ce haut lieuindustrio-culturel. Et commefil rouge un programme un

peu plus léger. Pour attirer «toutle village au théâtre», la pro-grammation réserve ainsi uneplace de choix à l’humour, avecMarie-Thérèse Porchet, le clownGabidou, Marc Donnet-Monaypuis, dès la mi-mai 2015, lesVilainsbonzhommes pour ce quiestd’occuperla«grande»sallede280 places. «Notre petite salle del’Usine – la D’zine et sa cinquan-taine de places – reste quant à elleréservée aux rendez-vous plus inti-mistes et aux découvertes.»�

Plus d’info sur www.belleusine.ch.Réservations auprès de l’OT 027 746 20 80.

La belle Usine a choisi la troupe des Tréteaux du Monde et la pièce «Lepetit pauvre, François d’Assise» pour lancer sa saison théâtrale du côtéde... l’école de Saxé, fin août. LDD

DE LA TRIENNALE AUX COMPOTES DEMADAME TELL!➤ Durant tout l’été, la belle Usine joue les galeries d’art. Jusqu’au 31 août, l’es-pace culturel des hauts de Fully abrite ainsi un pan de la Triennale 2014. Unevitrine offerte à l’art contemporain également ouverte à Tourtemagne, Sion etMauvoisin.➤De cette Triennale 2014 au remake des «Comptes deMadame Tell» servi chaudpar les locaux du Théâtre des Vilainsbonzhommes (du 15 mai au 27 juin 2015),ce ne sont pas moins de neuf rendez-vous culturels que le belle Usine abritedurant une pleine année. Avec aussi «Le petit pauvre, François d’Assise» dela troupe des Tréteaux du Monde (les 23 et 24 août dans la cours d’école deSaxé); «Marie-Thérèse Porchet, 20 ans de bonheur» (les 19 et 20 septembre);«Cabaretissimo, mais pas trop» du clown Casimir Gabioud (les 10, 11 et 12 octo-bre); Marc Donnet-Monay (les 16 et 17 octobre); « Modus Operandi», théâtre demarionnettes réservé aux adultes (les 13, 14 et 15 novembre); «Visages», le festi-val de films, (le 14 février) ou encore «Carnefice, carnages» d’Andrea Bianchetti(les 19, 20 et 21 mars).➤Un abonnement demi-tarif est mis en vente au prix de 50 francs. Il donne droitau demi-prix pour chaque spectacle. Le passe «20 ans, 100 francs» permet auxmoins de 21 ans d’accéder gratuitement aux spectacles de la belle Usine.� PG

MARTIGNY

L’AMIE cherche du soutienTrente ans déjà que l’Asso-

ciation martigneraine d’invita-tion à l’entraide (AMIE) renddes services inestimables àla communauté octodurienne.Reconnue d’utilité publique,cetteAMIEquivousveutdubienn’en a pasmoins besoin d’appuis,financiers notamment. Et ses bé-névoles – recrutés parmi les re-traités riches de temps et d’expé-riences, les mamans à qui lafamille laisse quelques heuresde libertés ou des jeunes pleinsd’enthousiasme – organisent jus-tement un repas de soutien levendredi 29 août prochain à lasalle Bonne deBourbon.

L’humoriste Jean-Louis Drozanimera une soirée qui doit con-tribuer à donner à l’AMIE lesmoyensdepoursuivre sa louablemissionquienglobeaussibien lalivraison de repas à domicile,que le transport pour les visitesmédicales ou les courses diver-ses, voire les sorties accompa-gnées. Autant de services censésvenir en aide à des bénéficiairesmomentanément en difficultéou à des personnes seules,mala-des ou âgées mais vivant tou-jours à leur domicile.� PG

Plus d’infos au 027 722 81 82 ou sur le sitewww.amie-martigny.ch

EN IMAGE

MARTIGNYLes Jeudis Jazzy continuent. A l’enseigne des Jeudis Jazzy,la place du Bourg recevra la visite ce soir dès 18 h 30 del’ensemble Gadjo (photo), considéré comme les rois du SwingManouche. Ce quatuor de Lausanne alterne les standards de jazz,les compositions originales et les reprises de musiques des paysde l’Est. Un cocktail festif et dansant. Concert gratuit. LDD

SAILLON Le vieux bourg se transforme en atelier à ciel ouvert.

Lez’Arts sur la Muraille, c’est ce samedi!Le rendez-vous estival de Sail-

lon reprend ses droits dans unenouvelle formule. Lez’Arts sur laMuraille, qui métamorphose lesruelles du vieux bourg en atelieràciel ouvert, seconcentredésor-mais sur une seule journée etn’est plus réservé aux seuls pein-tres,mais s’ouvre à d’autres artis-tes et artisans. Une trentained’entre eux sera au rendez-vousce samedi 12 juillet dès 10 heu-res. «Après vingt ans d’existence etplus de 50 000 visiteurs accueillis,la manifestation commençait às’essouffler quelque peu. C’estpourquoi nous avons choisi de lalaisser en repos l’année dernière, letemps d’étudier différentes pistespour la relancer en 2014», expli-que Joël Roduit, en charge dela commission culturelle. Pourlui insuffler davantage de dyna-misme, la manifestation seraconcentrée sur une seule jour-née, alors qu’elle se déroulait au-paravant sur unweek-end.

Ouvert à d’autres formesd’art et d’artisanatTraditionnellement, le rendez-

vous lancé à l’été 1993 dansles ruelles pas encore pavéesdu bourg était réservé auxseuls peintres, dessinateurs etaquarellistes. S’ils restent majo-ritaires, ils seront rejoints cetteannée par des représentantsd’autres formes d’art et d’artisa-nat.Les visiteurs pourront notam-

ment assister à des démonstra-

tions de sculpture à la tronçon-neuse, de soufflage de verre ouencore à la confectiondedentel-les en frivolité. «Grâce à cetteinnovation, nous entendons tou-cher un public plus large. Au total,30 artistes et artisans venus detoute la Suisse romande travaille-ront dans nos rues», se réjouis-sent les organisateurs. Le villagede Saillon sera représenté parquatre peintres ainsi que parl’Associationdesamisdumarbre

de Saillon, présidée par HenriThurre, quimettra en valeur destravaux sur cette pierre réputéedans le monde entier, et parGérard Raymond, qui exposerases photographies dans sa cave.Autre pôle de la manifestation,

la salle de la Stella Helvetica ac-cueille une exposition de photo-graphies du Saillon d’autrefois.Ces images, prêtées pour certai-nes par la Médiathèque-Valais etpour d’autres, inédites, par Henri

Thurre, documentent les dif-férents quartiers du village, de laplaine au sommet du bourg.Fourni par la bibliothèque deSaillon,unchoixd’ouvrages sur leValais en consultation libre com-plète l’exposition. Il appartiendraà l’auteur et éditeur SlobodanDespot d’apporter une touche lit-téraire à Lez’Arts sur la Muraille.Il le fera par le biais d’une confé-rence sur le canton du Valais entant que terre d’écrivains.� CM/C

Lez’Arts sur la Muraille se concentre désormais sur une seule journée et accueillera d’autres artistes que lespeintres qui y étaient majoritaires jusqu’à maintenant. LDD

�«Nous sommes passésde 10% à 30 voire 35%de spectateurs venantde Fully...»

MATHIEU BESSERO-BELTI PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION

xd - ym

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LA GAZETTE > / 22 AOÛT 2014Presse écrite

LA GAZETTE SORTIR VENDREDI 22 AOÛT 2014 | 29

FULLY La belle Usine donne de-main le coup d’envoi de sa nou-velle saison théâtrale. L’originalitéest au rendez-vous puisqu’il s’agitd’une pièce rarement jouée, «LePetit Pauvre», proposée par unecompagnie peu banale, les Tré-teaux duMonde, et qui sera repré-sentée en plein air, dans la courd’école de Saxé.

Ce spectacle symbolise à mer-veille la volonté d’ouverture versle grand public affichée par Ma-thieu Bessero-Belti, président del’Association belle Usine, et sonéquipe, qui ont fait de «Tout le vil-lage au théâtre!» le mot d’ordre dela saison 2014-2015. «En choisis-sant cette pièce et cette troupe,nous quittons provisoirement nosmurs pour aller à la rencontre dela population, et non seulementdu public habitué aux salles despectacle.»

L’ami des humbles«Le Petit Pauvre» retrace la vie

de saint François d’Assise (1182-1226), sa jeunesse, les débuts desa communauté de frères, sesmira-cles et ses doutes. La pièce montreun homme ayant renoncé à touterichesse, aimant envers les hum-bles et les déshérités, bousculantles ordres établis.

Comme François d’Assise, lesTréteaux duMonde aiment à «sor-tir de leur confort pour aller versle monde». Depuis vingt-cinq ans,cette troupe itinérante fondée parl’acteur, auteur et metteur enscène français Djamel Guesmisillonne l’Europe, de ville en vil-lage. Elle s’installe dans des lieuxchargés d’histoire (cathédrales,parvis d’églises, places publiques,

etc.) pour y repré-senter un réper-toire constituéde drames sacrés.

Une représentation pourJean Paul II

Habités par des convictions for-tes, les membres de la compagnielogent chez l’habitant et s’occu-pent eux-mêmes de la logistiquedu spectacle, du montage des gra-

«Cespectaclesymbolisebien notrevolonté

d’ouverture vers legrand public»MATHIEU BESSEROPRÉSIDENT DE LA BELLE USINE

SORTIRTHÉÂTRE LES TRÉTEAUX DU MONDE

Françoisd’Assiserevisitédins et de la scène par exemple. LesTréteaux du Monde accueillent enoutre en leur sein des personnesexclues du système social ou en si-tuation de handicap. Leur théâtredépouillé, sans artifice, permet auxspectateurs de 7 à 77 ans de redé-couvrir ce que peut être un théâtrepopulaire de qualité.

Touché par la démarche de latroupe, Jean Paul II l’avait reçue enaudience à l’issue d’une représen-tation du «Petit Pauvre» donnée àCastel Gandolfo, en Italie. Autrespectateur ému de cette soirée,l’abbé Pierre avait quant à lui en-couragé le public à venir voir cethéâtre «qui ne trompe pas et quireconduit au plus intime et aumeilleur de soi-même». Suivre ceconseil, c’est la garantie de vivreune expérience hors du commun!

FULLY SAXON

VOLLÈGES MARTIFNY

Les Tréteaux duMonde: du théâ-tre de qualitédestiné à

tous lespublics.RAULT

Les datesSamedi 23 août à 19 h 30et dimanche 24 à 15 heures

Le lieuCour d’école de Saxé, Fully

Les réservationsOTFully, 027 746 20 80

Billetterie en lignewww.boocking-corner.com

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LE MAG > / 26 SEPTEMBRE 2014Presse écrite

ÉVASIONDresde la fascinanteLa 3e ville de l’ex-RDA est marquéepar le baroque et la Renaissance.De vrais trésors architecturauxà découvrir. PAGE 18

VENDREDI 26 SEPTEMBRE 2014 L’EXPRESS-L’IMPARTIAL

LE MAGSP

DÉGUSTEZ-LALe grand «P’tit Quinquin»Une série en quatre épisodes dont la version long-métrage,après Cannes, a été diffusée lors de la dernière édition duNifff. Les deux derniers volets du «P’tit Quinquin» sont pas-sés hier soir sur Arte. Rassurez-vous, la série est en principeencore disponible sur le site Arte +7.Signée Bruno Dumont («L’humanité»), cette enquête poli-cière burlesque dans le Nord de la France est un ravissement.Cocasserie d’une grande inventivité, comédie empreinte devérité. A elle seule, la saynète de la ferme où le grand-pèremet la table à sa manière est mémorable. Remuez les MontyPython et les Deschiens et vous obtiendrez la scène de l’enter-rement, inénarrable. Du génie en toute simplicité.●+ «P’tit Quinquin», de Bruno Dumont, quatre épisodes de 52 minutes.

DÉBUSQUEZ-LESChampignons d’à côté et de concoursQue vous soyez champignonneur averti ou néophyte, vouspouvez participer à l’élection du plus beau spécimen de votrequartier. Un concours, organisé par la Société de mycologiedeNeuchâtel et environs et par le Jardin botanique, est ouvertjusqu’au 8 mars. Pour ce faire, remplir une fiche d’identifica-tion, si nécessaire avec l’aide d’un contrôleur officiel dechampignons. Joindre au dossier une ou plusieurs photogra-phies et, si possible, un échantillon séché. Un jury composéde mycologues retiendra les cinq meilleures contributions.Les prix ne feront pas des millionnaires, mais n’en seront pasmoins enrichissants. Il est question de livres... sur les cham-pignons!●+ Fiches de participation disponibles au Jardin botanique de Neuchâtel.

DÉGUISEZ-LESPoupées ruséesSi vous passez par Auvernier, une halte à la galerie de La Go-lée vaut le coup d’œil. Une vingtaine de clichés de Janine Le-moine Roux, photographe de la région, vous rafraîchiront.Des mises en scène et en lumières soignées en forme de clind’œil à de célèbres scènes de films ou héroïnes. Avec pourmodèles des poupées Lilli, l’ancêtre germanique de la fa-meuse B... américaine. Pour notre part, nous retiendrons la re-constitution en noir et blanc de deux films de Hitchcock. Oudeux photos en couleurs en extérieur, à l’éclairage parfait.Mais la visite nous rappelle que le temps des jeux d’enfantsétait aussi celui de l’imaginaire, remplacé par les idoles...●+ Galerie de La Golée, à Auvernier, jusqu’au 7 déc. Tous les jours de 16h à 22h.

LES BONS PLANS DE...FRÉDÉRIC MÉRAT

LA CHAUX-DE-FONDSDaniel de Roulet lit des extraitsde son dernier livre à La Méridienne

«Voilà, il est écrit, le grand roman dunucléaire, captivant, engagé, capabled’embrasser, sans étouffer, toutes lesquestions humaines, écologiques etpolitiques liées à l’atome.» C’est en cestermes élogieux que le magazine«Télérama» a salué la sortie du dernierouvrage de Daniel de Roulet, «Ledémantèlement du cœur» (éd. BuchetChastel). Le 11 mars 2011, la catastrophe de

Fukushima vient bouleverser les retrouvailles amoureuses deMax, architecte new-yorkais, et de Shizuko, scientifiquejaponaise, dont le fils travaille dans la centrale... Avec cevolume, l’auteur achève un cycle de dix romans, «La simulationhumaine», véritable épopée du nucléaire, de la bombeatomique lâchée sur Hiroshima jusqu’au désastre deFukushima. Il vient à la rencontre de ses lecteurs demain à lalibrairie La Méridienne, de 11 à 13 heures. �RÉD

NEUCHÂTELA l’orgue. Issu de la Haute Ecole demusique de Genève, où il a fréquenté laclasse d’Alessio Corti, l’organiste GiovanniSolinas donne des concerts en tant quesoliste et chambriste. Il sera l’hôte desConcerts de la Collégiale, à Neuchâtel, cesoir à 18h30. Au programme: la Toccata et

fugue en fa majeur, BWV 540, de Bach, la Sonate No 2 de PaulHindemith, la «Tanz-Toccata» d’Anton Heiller, ainsi que deux pièces deGuy Bovet, ancien organiste titulaire de la Collégiale, «Le boléro dudivin Mozart» et «Salamanca». Entrée libre, collecte.

MÉMENTO

CATHERINE FAVRE

Ce sont des comédiens no-mades d’un autre temps, deshommes et des femmes quisillonnent les routes en quêted’un idéal théâtral, philoso-phique, humain. Et l’aventuredes Tréteaux du monde duredepuis 25 ans.Quand on l’interroge sur son

travail, Djamel Guesmi, fon-dateur et metteur en scène dela compagnie itinérante, parled’abord du public: de tous cesspectateurs «devenus de vraisamis», des «regards gardés enmémoire» qui le portent, del’accueil des habitants chez quiloge la troupe: «Au début, cen’était pas facile d’entrer dans lesfamilles suisses», glisse le co-médien français dans un grandrire chaleureux. «Mais quandune porte s’ouvre, c’est extraordi-naire!» Et d’évoquer les «liensforts, solides» tissés depuis desannées à Neuchâtel et à LaChaux-de-Fonds où la compa-gnie jouait notamment à laPlage des Six-Pompes cet été.

Muré dans le silenceEt puis, il y a l’action pédago-

gique auprès des jeunes, tellesles représentations scolairesdonnées mardi et hier au Casi-no du Locle, ainsi que le 3 octo-bre au Lycée Blaise-Cendrarsde La Chaux-de-Fonds. DjamelGuesmi: «Nous ne faisons pas desspectacles pour jeune public. Nousabordons des thématiques d’adul-tes et considérons tous les specta-teurs en tant que tels. Du coup, lesélèves ont une curiosité autre.»Les interventions en milieu

scolaire constituent l’un descredo de Djamel Guesmi, luiqui fut un adolescent en rup-ture. Echec scolaire, «échecstout court» jalonnent l’enfance

«chaotique» de ce fils d’immi-gré algérien dans la France desannées 1960.Bègue, emmuré dans son

mutisme, le gamin se pas-sionne alors pour l’architec-ture des cathédrales. Il devien-dra bâtisseur de ponts par lethéâtre: «Peut-être que le si-lence dans lequel je m’enfermaism’a donné une oreille particu-lière pour tisser des liens, libérerma parole...»De son parcours artistique,

l’homme parle peu. Et pour-tant, l’ancien écolier aux trou-bles du langage, qui découvrela lecture à 19 ans, décrocheun 1er prix d’interprétation auConservatoire de la Ville deParis. Il jouera dans «DonJuan» et «Les noces de Figaro»avec la compagnie Jean-Lau-

rent Cochet, notamment. En1988, il fonde Les Tréteaux dumonde et monte «Le petitpauvre», pièce de Jacques Co-peau autour de Saint-Françoisd’Assise. Un personnage fon-dateur dans l’existence de Dja-mel Guesmi.

Proximité et gratuitéProximité et gratuité des

spectacles sont la règle. Lacompagnie privilégie le théâ-tre de rue, elle se produit surles places publiques ou deslieux historiques. Les comé-diens montent eux-mêmes lesgradins (300 places). DjamelGuesmi: «Comme nous sommesinvités par les communes, nousveillons à rester une petite insti-tution indépendante, avec descoûts réduits».

Le metteur en scène avoue«qu’il y a des moments difficiles,tout s’est fait à l’arraché, pierrepar pierre, mais on a le mérited’exister.»

«On ne peut pas tricher»Pas de décors, pas d’effets

scéniques sophistiqués: «Toutrepose sur l’action des interprè-tes. Dans ce travail de longue ha-leine, le plus sincère possible, onpeut douter, mais pas tricher.»A chaque escale, quelques

personnes fragilisées par la vieintègrent la troupe, qui comp-te une dizaine de comédiens.Au Locle et à Neuchâtel, c’estun pensionnaire des Perce-Neige qui campe un des sol-dats révolutionnaires de lapièce: «C’est une expérienced’intégration sociale, il se sentaccueilli, valorisé».

Initiation à l’existencePourtant, les bons senti-

ments font rarement les bonsspectacles? «Absolument!» ré-torque joyeusement DjamelGuesmi. «Le spectacle relève denotre savoir-faire, le public suitou ne suit pas. Mais le reste, toutle reste est de l’ordre de l’initia-tion à l’existence, de l’échange,on est dans une autre forme decommunication. Comédiens etspectateurs, nous apprenons lesuns des autres. Le théâtre nousconstruit en tant qu’êtres hu-mains.»�

SPECTACLE Les Tréteaux du monde débarquent avec «Les loups» au Locle et à Neuchâtel.

«Le théâtre nous construiten tant qu’êtres humains»«Les loups» sont entrés dansle canton! Cette pièce deRomain Rolland autour del’Affaire Dreyfus, est à l’affi-che des Tréteaux du mondece soir au Casino du Locle etles 4-5 octobre à Neuchâtel.

LE CONTEXTE

Djamel Guesmi (au centre), 25 ans de quête théâtrale et humaine. CHRISTIAN GALLEY

QUAND L’HOMME DEVIENT UN LOUP POUR L’HOMMELa Cie Les Tréteaux du monde s’est donné pour mission «la proximité et lepartage avec le public» sans faire de concession à un répertoire exigeant.Ainsi, dans «Les loups», Romain Rolland (1866-1944), Prix Nobel de littéra-ture, grand pacifiste et humaniste, transpose l’Affaire Dreyfus à l’époque dela Révolution française. Une pièce «à la dimension politique très actuelle»plaide avec force le metteur en scène Djamel Guesmi. «Au nom d’un l’idéal(révolutionnaire, républicain, démocratique ou autre), détourné pour desraisons ataviques de pouvoir et d’orgueil, l’homme devient un loup pourl’homme... un animal.»Au répertoire de la troupe, on trouve aussi des figures emblématiques duchristianisme: Saint-François d’Assise, Martin de Tours, dit l’Affranchi, Ber-nard de Clairvaux... Sans aucune velléité de prosélytisme toutefois. «Bien aucontraire», martèle Djamel Guesmi. «Ce sont des personnages en rupture.Dans notre monde habité par des schémas préétablis, le théâtre nous ap-porte une pensée universelle, hors du dogme et de toute Eglise.» �

Quelque 300 élèves de l’Ecole secondaire du Locle ont assisté hierà la représentation des «Loups». Une pièce autour de l’Affaire Dreyfustransposée à l’époque de la Révolution française. CHRISTIAN GALLEY

�«Toutle reste estde l’ordrede l’initiationà l’existence...»DJAMEL GUESMICOMÉDIEN, METTEUR EN SCÈNE

Le Locle: ce soir à 20h30 au Casino.Neuchâtel: le 4 octobre à 15h30,place des Halles;le 5 à 14h30, Jardin botanique(dans le cadre de la fête d’automne).

INFO+

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LA GAZETTE > / 22 AOÛT 2014Presse écrite70 SORTIES DU JOUR LeMatinDimanche I 24 AOÛT 2014 24 AOÛT 2014 I LeMatinDimanche SORTIES DU JOUR 71

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Saint François s’est arrêté à la Belle UsineFULLY (VS) En 1946, JacquesCopeau, fondateur du Théâtredu Vieux-Colombier à Paris,achève d’écrire «Le petit pauvre»,qui est en quelque sorte sontestament théâtral. Cette œuvreretrace fidèlement la viede François d’Assise, né en 1181,canonisé en 1228. Fils d’une richefamille marchande d’Assise,Francesco est destiné à menerune vie de grand bourgeois.En jeune homme engagé,il se bat contre la noblesse,est fait prisonnier et change alorsradicalement d’existence aprèsavoir été «appelé». Désormaiset malgré les embûches Françoisd’Assise consacre sa vie aux hum-bles, aux déshérités et aux oubliés.Entouré de fidèles, il fondeune communauté qui deviendral’ordre des Franciscains.La compagnie Les Trétaux duMonde, qui depuis vingt-cinq ansmilite en faveur d’un théâtred’artisans, s’est mise au servicede l’œuvre de Copeau, pour faireredécouvrir ce qu’est un «véritablethéâtre populaire au service du plusgrand nombre». Ce spectacle,en forme de fresque, se joueen plein air.

Mariette Mullerc «Le petit pauvre»Adresse: La Belle Usine, chemin de l’Usine, www.belleusine.ch Horaire: 15 h.

OUVERTLEDIMANCHE

Renaud Capuçon ouvreles Variations musicalesTANNAY (VD)Depuis cinq ans, cepetit festival a décidément le vent enpoupe. Il faut dire que les organisa-teurs ont réussi à chaque édition descoups demaître en s’assurant laparticipation desmeilleures inter-prètes dumoment. Cette année, c’estle grand violoniste RenaudCapuçon,accompagné par l’Orchestre duFestival, qui ouvre les feux. Né àChambéry (F) en 1976, le jeune Ca-puçon commence le violon au con-servatoire de sa ville à l’âge de 4 ans,avant d’intégrer le Conservatoirenational supérieur demusique deParis. Remarqué par Claudio Ab-bado, il devient premier violon dansl’Orchestre des Jeunes GustavMa-

hler. Aujourd’hui, le violoniste jouerégulièrement avec de prestigieusesformations etmène en parallèle unecarrière de chambriste, notammentavec son frère le violoncelliste Gau-tier Capuçon. Dès cette rentrée aca-démique, RenaudCapuçon ajouteraune corde supplémentaire à sonviolon en tant que professeur à laHaute Ecole demusique de Lausanne(HEMU), succédant à Pierre Amoyal.Le festival de Tannay se poursuitjusqu’à dimanche prochain. M.Mu.

c Variations musicales de TannayAdresse: Château de Tannay, routeF.-L.-Duvillard 6, www.musicales-tannay.chHoraire: 17 h.

GENÈVE

Belle voixpour grandes notes

Toujours ouverts aux nouveautés,les Concerts d’été de Saint-Ger-main proposent un large éventaild’œuvres diverses tant par leur pé-riode historique que par les musi-ciens qui les exécutent. Aujourd’huiles «Liederkreis» op. 39 et «Dich-terliebe» op. 48 de Robert Schu-mann sont servis par le ténor Chris-toph Prégardien, l’un des plusgrands spécialistes de ce répertoire.Il est accompagné au piano par soncomplice Michael Gees. Même con-cert demain. Entrée libre, collecte àla sortie.Adresse: Eglise Saint-Germain, rue des Granges,www.concerts-st-germain.ch Horaire: 18 h 30.

BIENNE (BE)

La photo s’hybride

Pour leur 18e édition, les traditionnel-les Journées photographiques deBienne ont choisi le thème de l’hybri-dation. Les travaux des photographesinvités montrent le télescopage d’élé-ments hétéroclites, rendant comptedumétissagedesculturesetdelacom-plexité des individus. Toutes ces ima-ges font surgir des contradictions etinteragissent avec le spectateur. L’ex-position se déroule jusqu’au 14 sep-tembre en plusieurs lieux de la ville.Adresse: Nouveau Musée Bienne, bâtiment Schwab,faubourg du Lac 52, ou Centre d’information, place dela Gare, www.jouph.ch Horaire: De 11 h à 18 h (samediet dimanche); 14 h à 18 h (de mercredi à vendredi).

LAUSANNE

Cinémas du continent noir

FRIBOURG

Folklore sans frontières

LAUSANNE

Lecture chorégraphiée«Dithyrambe(s)», ce spectacle dedanse contemporaine-lecture libre-ment inspiré d’«Onysos le furieux»de Laurent Gaudé, est proposé par leCollectif Fin de Moi dans le cadre duFestival Lausanne Estivale. Parceque, oui, c’est encore un peu l’été. Avoir jusqu’au 7 septembre. Gratuit.Adresse: Promenade Derrière-Bourg/PlaceSaint-François, www.findemoi.ch Horaire: 18 h.

CERNIER (NE)

Musiques au jardinC’est tout naturellement dans un lieuvoué auxmétiers de la terre sur le sited’Evologia, au cœur du Val-de-Ruz,que les Jardins musicaux ont pris ra-cines. Mais ce festival de musiquesrayonne désormais bien au-delà desfrontières mêmes du canton avec desconcerts décentralisés et cette annéela projection du chef-d’œuvre deCharlie Chaplin «The Kid», sur unepartition musicale jouée en direct.Dans le foisonnant programme de cedimanche, on retiendra en débutd’après-midi«Renard»,contemusi-cal burlesque d’Igor Stravinski pourpetits et grands, et «Les Saisons»,des musiques russes interprétées parl’Orchestre des Jardins musicauxsous la baguette de son directeur Va-lentin Reymond. Le festival se pour-suit jusqu’au 31 août.

Adresse: Granges aux concerts,www.jardinsmusicaux.ch Horaire: 14 h et 17 h.

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Aujourd’hui, dernier jour du Festivalcinémas d’Afrique avec plus d’unequinzaine de films projetés. Hori-zons, le thème de cette édition, invitele spectateur à porter son regard plusloin pour appréhender ces cinémasvenus ou tournés sur le continentnoir.Auprogramme, des fictions, desdocumentaires et des films pour toutpublic qui offrent un panorama de laproduction cinématographique afri-caine trop souvent méconnue.

On assiste cet après-midi au bouquetfinal des Rencontres de folklore in-ternationales. Les groupes de jeunesdanseurs, venus de tous les conti-nents et parfois depays enguerre, ontdéjà enchanté les spectateurs. Ils seproduiront pour un ultime spectacle

avant de ranger leurs costumes et deregagner leurs pénates. Si besoinétait, ces rencontres prouvent unefois encore que lamusique et la dansene connaissent pas de frontières.

Adresse: Halle de basket de Saint-Léonard,ch. Saint-Léonard 1, www.rfi.ch Horaire: 16 h 30.

Adresse: Cinémathèque suisse, Casinode Montbenon, allée Ernest-Ansermet 3,www.cinemasdafrique.ch Horaire: Dès 10 h.

DR

Pierre-William Henry

Stéphane Schmutz

DRRomain_Mader

Prégardien/Gees

C. Rault

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