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DOCUMENT STRATÉGIQUE DE RÉFÉRENCE JUILLET 2005 GRAND LYON, L’ESPRIT D’ENTREPRISE Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône Grand Lyon, communauté urbaine MEDEF Lyon-Rhône Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Rhône

DOCUMENT STRATÉGIQUE DE RÉFÉRENCE€¦ · ses partenaires en matière de création d’entreprises au top niveau européen. 1. Il s’agit de coordonner la mise en œuvre opération-nelle

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JUILLET 2005

GRAND LYON, L’ESPRIT D’ENTREPRISEChambre de Commerce et d’Industrie de Lyon • Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône

Grand Lyon, communauté urbaine • MEDEF Lyon-RhôneConfédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Rhône

ce quinous rapprochenous distingue

29…35

7…27

37…53

55…63

5…6 - Introduction

[ Lyon_Ville de l’Entrepreneuriat ]

- Introduction

- Développer l’essaimage dans les secteurs traditionnels - Renforcer la qualité des services aux créateurs - Reprise et transmission d’activités - Semer l'esprit d'entreprendre - Essaimage social - Financement des jeunes entreprises - Montage d’un observatoire de la création d’entreprise et des bonnes pratiques - Réussir son développement

RAPPROCHER ET INNOVER

- Alliances interentreprises - Espace Numérique Entreprises

RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

- Développer et renforcer le biocluster européen - Développer et renforcer le cluster européen des loisirs numériques - LYON VISION MODE

PROMOUVOIR LE TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN

- www.lyon-business.org : le portail économique de l‘agglomération lyonnaise - Les Etats Généraux de l’économie lyonnaise, novembre 2005 - Lyon, destination culturelle et touristique - Développer l’accueil de congrès et salons

AMÉNAGER ET GÉRER LE TERRITOIRE

- Animer le territoire - Aménager et gérer les zones d’activités - Requalifier les parcs et les zones industriels - Développer le Club des Entrepreneurs pour l’Aéroport Lyon-Saint Exupéry

ECO-DÉVELOPPER

- Renforcer le cluster environnement

78…81 - Conclusion

65…73

75…77

POUR RÉPONDRE À L’AMBITION D’ÊTRE PRÉSENTSUR LA SCÈNE INTERNATIONALE ET NOTAMMENTDANS LE TOP 15 DES MÉTROPOLES EUROPÉENNES,LYON, POUR SES 60.000 ENTREPRISES,VISE PLUSIEURS OBJECTIFS :

> faire connaître la ville et sa région,> faire reconnaître son potentiel économique,> asseoir sa capacité d’influence,> rendre son territoire innovant,> développer son rayonnement en attirant de nouveaux acteurs et de nouvelles entreprises.

Pour porter cette ambition, les princi-paux partenaires de l’agglomérationse sont rassemblés au sein d’une démarche de gouvernance économique pour déployer un plan stratégiquede développement territorial :GRAND LYON, L’ESPRIT D’ENTREPRISE.

Une centaine d’acteurs sont impliqués dans le dispositif et s’investissent selon un principe de subsidiarité.GRAND LYON, L’ESPRIT D’ENTREPRISE constitue donc un réseau vivantet diversifié.

Ce programme de développementéconomique est totalement pragmati-que. À ce jour, une vingtaine d’actionssont engagées, certaines d’entre elles étant déjà concrétisées.

6 partenaires sont impliqués

• La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon• La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône• Le GRANDLYON, communauté urbaine• Le MEDEF Lyon-Rhône• La Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises du Rhône• Le Pôle Universitaire de Lyon (depuis janvier 2005)

2 facteurs clés de réussite

• Le partenariat public privé réunissant institutions, consulaires, entreprises.• La co-construction et le co-pilotage des actions.

INTÉGRER LE CLUB DES 15 MEILLEURES

MÉTROPOLES EUROPÉENNES

DES AXES PRIORITAIRESD’INTERVENTION

[ Lyon_Ville de l’Entrepreneuriat ]Favoriser l’esprit d’entreprendre par des actionsde sensibilisation et d’accompagnement à la création, transmission ou reprise d’entreprises.

Rapprocher et innoverRapprocher les entreprises et favoriser l’innovation sous toutes ses formes (technologiques, sociales et organisationnelles...) dans les PME-PMI du territoire.

Renforcer les pôles d’excellenceAccroître la compétitivité du territoire parle renforcement des sciences du vivant,des loisirs numériques et de la mode-création.

Promouvoir le territoire métropolitainFaire connaître, donner à voir à l’international.

Aménager et gérer le territoireStructurer l’offre d’accueil, et équiper les zonesd’activités économiques.

Eco-développerRenforcer le cluster environnement.

10 ANS (1997-2007) :DE L’IDÉE À L’ACTION

Lancé en 1997,le Schéma de DéveloppementEconomique (SDE) est le fruitd’un important travail de diagnosticéconomique conduit à l’échellede l’agglomération lyonnaise.

La connaissance acquise a permisd’élaborer un plan stratégiquede développement du territoire.En 2003, le SDE devientGRAND LYON, L’ESPRIT D’ENTREPRISE.

ÉTATS GÉNÉRAUX

Le 26 juin 2003, les pre-miers Etats généraux de l’économie lyonnaise ont attiré et permis la ren-contre de 550 participants dont les 2/3 étaient des chefs d’entreprises.La 2ème édition des Etats Généraux est prévuele 17 novembre 2005.

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[ Lyon_Ville de l’Entrepreneuriat ]

- Introduction

> Développer l’essaimage dans les secteurs traditionnels

> Renforcer la qualité des services aux créateurs

> Reprise et transmission d’activités

> Semer l'esprit d'entreprendre

> Essaimage social

> Financement des jeunes entreprises

> Montage d’un observatoire de la création d'entreprise et des bonnes pratiques

> Réussir son développement

7…27

PROBLEMATIQUE & ENJEUX

D’ici 2015, 500.000 entreprises en France doivent chan-ger de main. Par ailleurs, en comparaison des autres pays européens, la France ne dispose pas culturelle-ment d’un fort esprit d’entreprise.

Face à ces enjeux, les acteurs publics doivent se mobi-liser pour relever le défi de la création et transmission d’entreprises ; les systèmes actuellement en place ayant montré leurs limites.

La création et la reprise d’entreprises sont des facteurs clés du développement économique de l’aggloméra-tion lyonnaise et de son positionnement à l’échelle européenne. En effet, le renouvellement du tissu économique local comme l’affi rmation du dynamisme économique de l’agglomération est lié à la création d’un véritable pôle d’excellence en matière d’entrepreneuriat.

Il s’agit à la fois d’augmenter le nombre de créations et de reprises d’entreprises sur l’agglomération lyon-naise, mais également de favoriser le développement et la pérennité de toutes les entreprises. Forte de 10.700 créations en 2003 (dont 1.850 reprises d’entreprise), la métropole lyonnaise tire son épingle du jeu.

Elle a mis en place un dispositif global « Lyon, Ville de l’Entrepreneuriat » (L_VE) qui réunit les principaux partenaires et acteurs de la création, accompagnement et reprise d’entreprise : partenariat qui s’est concrétisé dans le cadre du projet européen PACEREL et qui a abouti à la signature de L_VE lors du Salon des Entre-preneurs en juin 2004 à Lyon.

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PROGRAMME DE TRAVAIL

ÉTAT D’AVANCEMENT

CRÉATION D’ENTREPRISES TRADITIONNELLES

Afi n de favoriser la sensibilisation et l’orientationdes créateurs vers les structures adéquates pour le développement de leur projet, les acteurs ont travaillé ensemble à la défi nition d’une organisation territoriale. Le résultat est un dispositif complet qui fournitau créateur :

• Des portes d’entrées à proximité géographique, pour l’accueillir et l’orienter en fonction de son projet, de son avancement dans la démarche de création et de son profi l personnel. Ces portes d’entrées permettent d’accéder rapidement aux partenaires qui corres- pondent le mieux au projet. Prochainement, le portail économique d’agglomération pourra jouer le même rôle pour faciliter l’orientation des porteurs de projets.

• Ils sont ensuite orientés vers les partenaires à même de fournir des réponses adaptées à chacune des étapes de leur projet. Des professionnels les accom- pagnent en fonction de leurs besoins et peuvent les orienter pour franchir les paliers suivants. Respecter ces étapes, défi nies et validées par les professionnels de l’accompagnement, est un facteur clé de succès.

Ce travail de recensement, de segmentation etde structuration a été mené dans le cadre du projetPACEREL.

PARTENAIRES ASSOCIES

• Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon• Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône• GRANDLYON, communauté urbaine• MEDEF Lyon-Rhône• CGPME du Rhône• ACTION’ELLES• ADIE• BOUTIQUES DE GESTION• CIF du Rhône• CREALYS• CREONS• EM LYON• NOVACITE• RDI• RHONE-ALPES ENTREPRENDRE• SCOP entreprise• Vouloir entreprendre• Institutions fi nancières• ANVAR• INPI• Ordres des Avocats, des Notaires, des experts-comptables...

CONTENU DE L’ACTION

Positionner l’offre de l’agglomération lyonnaise et de ses partenaires en matière de création d’entreprisesau top niveau européen.

1. Il s’agit de coordonner la mise en œuvre opération- nelle d’un dispositif complet en matière de création et de transmission d’entreprises, et son optimisation.

2. Il s’agit également de développer une marque identifi ée et un mix marketing adapté.

- Introduction

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UNE CHAÎNE DE L’ACCOMPAGNEMENT COMPLÈTE

Depuis la sensibilisation et l’information jusqu’aupre-mier développement de la jeune entreprise innovante, l’agglomération dispose d’une chaîne de partenaires qui accompagne les porteurs de projet à tous les stades.

a - Sensibiliser / Informer

L’association Vouloir Entreprendre a pour missionde sensibiliser les étudiants et chercheurs de l’agglomération,grâce à différents leviers (jeux de créations, conférences, programmes pédagogiques).

b – Former

Le Centre des Entrepreneurs de l’Ecole de Managementde Lyon permet aux porteurs de projets d’acquérir les bases nécessaires notamment en matière de stratégie, marketing ou fi nance pour établir un projet solide et conduireune entreprise.

c – Incuber

CREALYS prend en charge les porteurs de projets dansla phase ante – création, afi n de valider en collaboration avec les laboratoires de l’agglomération les aspects techniques, stratégiques et humains nécessaires au bon développement du projet.

d – Accompagner

NOVACITE accompagne les porteurs de projets depuisla création de l’entreprise jusqu’à ses trois ans. Le créateur bénéfi cie d’un suivi personnalisé et d’aides spécifi ques pour le pilotage de son entreprise, notamment pour les aspects marketing, commerciaux et fi nanciers. RAE ( Rhône Alpes Entreprendre) délivre aux porteurs de projets à potentiel en terme d’emploi un accompagnement par des chefs d’entrepri-ses et des fi nancements complémentaires en fonds propres.(Prêts d’honneur de 30 K€).

Tout au long de cette chaîne, les porteurs de projets bénéfi -cient des liens existants entre les structures d’accompagne-ment et d’autres acteurs institutionnels ou privés ( ANVAR, INPI, Réseaux Bancaire, Ordres des avocats, ordre des experts comptables, FTEI...).

CRÉATION D’ENTREPRISES INNOVANTES

Les partenaires de l’agglomération mettent à disposi-tion des créateurs toutes les ressources nécessairesau développement de leurs projets d’entreprises inno-vantes. La valeur ajoutée de ce dispositif sur l’agglo-mération lyonnaise étant l’offre d’une chaîne complète d’accompagnement.

Cette offre, compétitive à l’échelle européenne, permet au créateur de se concentrer sur son cœur de projet au sein d’un environnement favorable (services aux entre-prises pour les pôles d’excellence : LYON BIOADVISOR®- Lyon, Confl uence du Numérique - LYON VISION MODE).

AVANTAGES ENTREPRISES

Une offre de service complète durant leurs différentes phases de vie, que ce soit pour l’accom-pagnement, l’immobilier ou les fi nancements. Cette offre est bâtie en cohérence avec la politique de pôles d’excellence de l’agglomé-ration pour placer les entreprises dans un environnement le plus favorable possible à leur dévelop-pement économique.

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UNE OFFRE IMMOBILIÈRE DÉDIÉE

Plus de 15.000 m2 d’immobilier dédié aux jeunes entre-prises technologiques innovantes ont été mis à disposi-tion par le GRANDLYON en 2004. Ce programme répond aux besoins de ces entreprises spécifi ques (dans les sciences du vivant par exemple) qui ne trouvent pas de réponses adaptées sur le marché privé de l’immobilier. Une description détaillée de cet immobilier est fournie dans la plaquette Les Excellences.

UN ACCÈS FACILITÉ AUX FINANCEMENTS

• Lyon Angels (association) a été lancée en 2004 pour faciliter la mobilisation des investisseurs providentiels locaux et la rencontre avec les porteurs de projets. Plusieurs rencontres ont eu lieu en 2004 entre entrepreneurs et investisseurs.• Capital Link permet la préparation et la rencontre de porteurs de projets avec des investisseurs d’envergure nationale (21 présents lors de la dernière édition).• Fonds régionaux d’amorçage : Rhône Alpes création, Amorçage Rhône Alpes.• Fonds privés d’envergure : SIPAREX...• Enfi n, par les liens existants avec les différents réseaux, les créateurs accèdent à toutes les aides fi nancières nationales (ANVAR par exemple).

PERSPECTIVES

• Internationalisation du dispositif pour en assurer la promotion auprès des porteurs de projets d’envergure et le fl ux de fi nancements.• Mise en œuvre d’un système d’information permet- tant l’optimisation de fl ux et le suivi des porteurs de projets.• Professionnalisation des acteurs.• Mise en œuvre d’un dispositif de service équivalent en matière de reprise – transmission et d’essaimage : phase de mise en œuvre des conclusions de diffé- rentes études : besoins des cédants et des repre- neurs, panorama des acteurs de la transmission d’entreprise, mécanismes d’essaimage).

- Introduction

BUDGET

Financement du GRANDLYON à L_VE> 1.5 M€ en 2004 dont :

• Communication (0,5 M€).• Innovation (0,5 M€).• Territorialisation (0,5 M€).

Projet PACEREL > 2.5 M€ sur 3 ans (2002-2004).

INDICATEURS DE SUIVI

• Nombre de porteurs de projets passant par le dispositif.• Optimisation des fl ux interstructures.• Nombre de créations d’entreprises. sur le territoire de l’agglomération.• Nombre de créations dans les fi lières prioritaires de l’agglomération.• Pérennité des entreprises créées.• Taux de croissance des entreprises créées.

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PILOTE DE L’ACTION : PIERRE-YVES NURY

Pierre-Yves NuryGRANDLYON, communauté urbaineDirection des Affaires Economiques et Internationales20, rue du Lac - BP 3103 69399 Lyon - Cedex 03

04 78 63 48 [email protected]

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Développement de l’entreprise (constitution de fi liè- res clients-fournisseurs, développement de nouvel- les activités).• Gestion des ressources humaines (déblocage de carrière, motivation des salariés concernés par le projet, anticipation des confl its...).• Réduction du risque de concurrence sauvage de la part d’entreprises créées par d’anciens salariés.• Stimulation de l’esprit entrepreneurial au sein de l’entreprise essaimeuse (valorisation de projets non exploités, investissements dans un secteur connu du chef d’entreprise...).

/ CONTENU DE L’ACTION

L’essaimage permet à des sociétés d’aider leurs sala-riés à créer leur propre entreprise. Il peut notamment servir à externaliser une fonction de l’entreprise es-saimeuse. Le processus de mise en place d’essaimage est le suivant :

Étape 1 : information et stimulationdu chef d’entreprise.

Étape 2 : analyse stratégique et évaluationde l’opportunité d’une action essaimage pardes intervenants formés à la fois à la stratégied’entreprise en PME et à l’essaimage.

Étape 3 : construction du plan d’actions d’essaimage à mener dans l’entreprise en répondant aux besoins d’appui et d’accompagnement des entreprisesessaimeuses et essaimées.

Étape 4 : mise en place de l’essaimage.

> DÉVELOPPER L’ESSAIMAGE DANS LES SECTEURS TRADITIONNELS

La création d’entreprises dans les secteurs traditionnels (textile, chimie, BTP...) doit progresser et s’améliorer. Pour dynamiser et régénérer ce tissu économique, il est capital d’accompagner des projets d’essaimage, notamment des projets en phase d’ante-création. Les chefs d’entreprise existants représentent un gisement très riche de créateurs potentiels (expérience et connaissance du marché).

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État d’avancement

• Livraison d’un livret d’information sur la mise en œuvre de l’es- saimage qui sensibilis- era les chefs des entre- prises ciblées : mi-sep- tembre 2004.• Livraison d’un guide méthodologique sur la mise en œuvre de la méthode de détection et de mise en œuvre d’un projet d’essaimage : mi-septembre 2004.• Livraison de la synthèse des accompagnements tests : début 2005.• Formation de con- seillers à la stratégie des PME et à l’essai- mage : début 2005.

• Constitution de réseaux de prescripteurs : iden- tifi cation des opérateurs susceptibles d’intervenir dans le processus d’essaimage notamment à partir des acteurs de la formation : début 2005.• Diffusion du livret d’information via les prescripteurs : début 2005.

Perspectives

• Accompagnement d’un nombre signifi catif de projets de création issus de cette démarche en 2005.

PARTENAIRES ASSOCIES

• Région Rhône-Alpes• Établissements d’enseignement

et de formation• Organismes d’appui à la création

• DRIRE• ANVAR

• Présence Rhône-Alpes• CREONS

BUDGETBudget : 64 K€ TTC.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre de dossiersd’essaimage aboutis.

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/ PROGRAMME DE TRAVAIL

PILOTE DE L’ACTION : GILLES GAQUERE

Gilles GaquereChambre de Commerce et d’Industrie de Lyon3, place de la Bourse - 69002 Lyon

04 72 40 57 [email protected]

2003Conduite du diagnostic territorial

• Défi nition de la logique territoriale.• Étude des attentes des créateurs.• Actualisation, repérage et positionnement des acteurs dans le Parcours du créateur (cartographie de l’existant) en vue d’un diagnostic territorial.

2004• Mise en place d’une animation territoriale.• Amorçage de l’ouverture du dispositif.

/ CONTENU DE L’ACTION

• Mise en place de la logique de proximité territoriale.• Amélioration de la qualité de l’accompagnement.• Utilisation des TIC comme outil d’amélioration du dispositif en tant qu’outil de mise en réseau et d’outil d’accompagnement amont.

Méthodes de conduite de l’action

Nos objectifs sont à situer dans une optiquede proximité et de qualité :

• Garantir la proximité de l’accueil.• Augmenter la lisibilité du dispositif d’accueil.• Simplifi er le parcours.• Utiliser au mieux les prestations et compétences de chacun.• Améliorer les relations entre les différents acteurs.• Développer la professionnalisation des acteurs.• Permettre à un plus grand nombre de créateurs d’entrer dans les dispositifs.• Adapter le dispositif aux publics cibles.

> RENFORCER LA QUALITÉ DES SERVICES AUX CRÉATEURS

L’enjeu majeur est d’améliorer la qualité des services aux créateurs d’entreprise, c’est-à-dire de rendre effi cace, fi able et lisible le réseau d’accompagnement à la création/reprise dans une optique de qualité pour mieux prendre en compte les besoins des porteurs de projet (et en particulier ceux issus des publics prioritaires : public féminin et public en diffi culté d’insertion).

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PARTENAIRES ASSOCIES

• GRANDLYON, communauté urbaine• Chambre de Commerce

et d’Industrie de Lyon• Chambre de Métiers et de

l’Artisanat du Rhône• ADIE

• RDI• CIF-CIDF• ARADEL• ARDEMI

• Agence d’Urbanisme

BUDGETBudget : 160 K€ en 2004.

État d’avancement

1. Réalisation du diagnostic territorial

ObjectifAppréhender de la maniè-re la plus exacte possible pour chaque acteur :

• Le positionnement dans le Parcours (son cœur de métier).• La cible (segmentation du public).• La zone d’intervention.• Les rapports avec les autres acteurs de la création.• Les ambitions / projets / diffi cultés / bonnes pratiques.

Toutes ces informations ont ensuite été confron-tées afi n de parvenirà une cartographie laplus objective possible,base du diagnostic.

2. Validation du diagnostic et du plan d’action

3. Mise en œuvreopérationnelle :animation territoriale

L’année 2004 a été con-sacrée à la mise en place de groupes de travail territoriaux associant, par chaque conférence des maires, tous les acteurs de la création d’entreprise.

6 sessions de réunions par territoire

Février 2004Présentation et validation du diagnostic.

Mars 2004Calage des Parcours etdu fonctionnementterritorial.

Mai 2004Association des banques et partenaires fi nanciers.

Juin 2004Présentation du site «www.lyonvilledelentre-preneuriat.net», outils de présentation du dispositif, d’aide à l’orientation et de formation des nouveaux entrants.Ce site est réservé à l’usage des professionnels de la création reprise d’entreprise.

Septembre 2004Présentation du stage préparatoire à l’installa-tion de la CMR, des par-cours formation de la CCI de Lyon et travail sur les outils de communication.

Décembre 2004Présentation du dispositif au prescripteurs sociaux et sensibilisation à la création d’activités.

Bilan et perspectives

L’animation du dispositif a consisté en 2004 :• à organiser les réunions territoriales de manière à impulser un travail en commun entre les acteurs concernés sur chaque territoire ;• à faire le lien avec les structures amont et aval telles que les banques ou les prescripteurs.• à organiser la professio- nalisation des acteurs en faveur d’une amélio- ration de l’accompagne- ment.

Le bilan des réunions ter-ritoriales met en évidence que l’animation doit se poursuivre au moins en 2005 notamment pour ce qui concerne l’impulsion d’actions communes au niveau des territoires.

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/ PROGRAMME DE TRAVAIL

PILOTE DE L’ACTION : MICHEL DUPOIZAT

Michel DupoizatChambre de Commerce et d’Industrie de Lyon3, place de la Bourse - 69289 Lyon - Cedex 02

04 72 40 58 [email protected]

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Cédants & repreneurs : accès au processus de transmission facilité, meilleure sensibilisation, meilleure connaissance des services existants, gains en temps et en qualité.• Opérateurs : meilleur maillage et donc meilleure connaissance des compétences de chacun.

/ CONTENU DE L’ACTION

Notre action vise à faciliter la transmission du plus grand nombre d’entreprises - et plus spécifi quement des TPE/PME, afi n de pérenniser les compétences et savoir-faire locaux.

Pour ce faire, il est indispensable d’améliorer la sen-sibilisation de ces chefs d’entreprise, de les orienter à chaque phase de leur démarche, au regard de leurs attentes et de leurs spécifi cités.

En parallèle, il est nécessaire de faciliter l’accès à l’information des candidats à la reprise et notamment de favoriser la mise en relation de ces potentiels ven-deurs et acheteurs.

Ces objectifs impliquent une meilleure connaissance réciproque des opérateurs de la transmission.Nos actions ont associé les principaux acteurs de la transmission : les chambres consulaires, les syndicats professionnels et interprofessionnels, les Ordres (avo-cats, notaires, experts-comptables), les organismes fi nanciers, les organismes de formation, les cabinets spécialisés, les structures intermédiaires (APEC, ANPE, Assedic...), les associations ou clubs...pour mieux cerner le marché de la transmission :les services proposés, les manques, les attentes...

Il s’agit de déterminer et de porter à la connaissance des intéressés : « Qui fait quoi ? Pour qui ? A quel(s) moment(s)du processus ? »

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> TRANSMISSION - REPRISE D’ACTIVITÉS

En raison de la conjoncture démographique, un certain nombre de chefs d’entreprises (dont un grand nombre de TPE), seront amenés à cesser leur activité prochainement. Cet arrêt pourra prendre différentes formes : la cessation (arrêt de l’activité) ou la transmission à un tiers (personne physique ou morale) par vente ou donation.

La prise de retraite n’est pas le seul facteur déclencheur de la transmission, d’autres motifs tels que le franchissement de seuils de croissance, le contexte économique ou des raisons personnelles propres au dirigeant peuvent motiver cette décision.

7…27

PARTENAIRES ASSOCIES

• CCIL• Chambre de Métiers et de

l’Artisanat du Rhône• CGPME du Rhône

• GRANDLYON, communauté urbaine• SCOP

BUDGET12 K€ pour 2004.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre d’entreprises transmises. • Nombre de consultation du Portail,

onglet relatif à la transmission.

PILOTES DE L’ACTION :CLAIRE JACONELLI & INGRID RUILLAT

Claire Jaconelli & Ingrid RuillatChambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône58, avenue du Maréchal Foch - 69453 Lyon - Cedex 06

Claire 04 72 43 43 41 Ingrid 04 72 43 43 [email protected] [email protected]

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement

• Etude «transmission d’entreprise sur le territoire du Grand Lyon» - Avril 2003. Mise en avant des com- portements, des atten- tes et des motivations des cédants potentiels (chefs d’entreprise > 55 ans).• Présentation à l’ensem- ble des opérateurs de la transmission et échan- ges autour de 3 tables rondes : sensibilisa- tion, mise en relation et aspects techniques.

Perspectives

• Croisement des données cédants avec celles des attentes repreneurs• Réalisation d’un dispo- sitif « transmission » qui a pour objectifs de :- mieux orienter les repreneurs (et les cédants) dès le départ- faire connaître les services existants et leur niveau d’intervention- relier l’offre (C) et la demande (R)- tisser un réseau d’opérateurs- être utilisable par l’ensemble des opérateurs de la cession reprise (en cours de fi nali- sation pour intégration dans le dispositif LVE ainsi que le portail économique)• Réalisation d’une plaquette «transmission» (à venir).

/ CONTENU DE L’ACTION

Plusieurs actions sont conduites dans ce cadre :

• Études visant à identifi er les prescripteurs sociaux susceptibles de relayer ces messages : ANPE, PLI, DDTEFP...• Sensibilisation et information des publics cibles : rapprochement entre les entreprises et le monde enseignant (petits déjeuners thématiques, rencontres...). Cette action est pilotée par le MEDEF Lyon-Rhône.• Semer l’esprit d’entreprendre en milieu scolaire et universitaire par le biais d’un rapprochement entre les entreprises et le monde enseignant…• Sensibiliser les développeurs économiques dans les territoires en Contrat de Ville pour favoriser la créa- tion et l’implantation d’activités.

> SEMER L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE

Lyon_Ville de l’Entrepreunariat dans sa démarche qui place l’entre-preneur et l’entrepreunariat au cœur de ses priorités constate que de trop nombreux publics encore aujourd’hui n’accèdent pas ou peu à la création d’entreprises : notamment les jeunes, les femmes et les personnes en diffi cultés économiques et sociales...

L’enjeu majeur est de sensibiliser et de favoriser l’accès du plus grand nombre aux structures d’aides existantes pour l‘accompagne-ment à la création d’entreprise.

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Meilleure compréhension des problématiques de l’entreprise par les prescripteurs.• Amélioration des passerelles entre l’école et les entreprises.• Favoriser la création d’activité pour les publics en diffi culté.

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PARTENAIRES ASSOCIES

• MEDEF Lyon-Rhône• Chambre de Commerce et

d’Industrie de Lyon• Chambre de Métiers et de

l’Artisanat du Rhône• GRANDLYON, communauté urbaine

• CGPME du Rhône• Action’elles

BUDGET• 50 K€ pour l’organisation des rencontres

entreprises/enseignants.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre de prescripteurs intégrés

à la démarche• Nombre d’entreprises créées

par le public en diffi culté• Nombre de petits-déjeuners thématiques

(rencontres organisées parle MEDEF Lyon Rhône)

• Type de milieux scolaire etuniversitaire approchés

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PILOTE DE L’ACTION : ALAIN BLUM

Alain BlumGRANDLYON, communauté urbaine20, rue du Lac - BP 3103 - 69399 Lyon - Cedex 03

04 78 63 46 [email protected]

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement

Actions conduites dans le cadre du projet PACEREL :• Sensibilisation de l’in- sertion et de l’emploi avec un argumentaire relatif à la création d’en- treprises à destination des publics ciblés ;• Études visant à iden- tifi er les prescripteurs sociaux susceptibles de relayer ces messages : ANPE, PLIE, DDTEFP…

Perspectives

En articulation L_VEet PVRU :• Poursuite du travail de sensibilisation des pres- cripteurs sociaux ;• Professionalisation des développeurs économi- ques en Contrat de Ville sur l’accueil, l’orienta- tion à la création d’acti- vités et les implanta- tions dans les territoires.

• Les fi lières d’activités professionnellesL’investigation sera conduite sur deux types de fi lières économiques. Les industries de la création et les fi liè-res industrielles traditionnelles. À partir d’une analyse des systèmes de production et d’organisation de la chaîne de valeur ainsi que de leur évolution, on cher-chera à identifi er les potentialités de développement à partir des données relatives à l’entrepreuneuriat et aux opportunités d’affaire. Une investigation pourra être conduite en tant que de besoin sur les publics précaires identifi és sur ces fi lières.

Des investigations seront conduites sur des groupes de publics précaires ou exclus (intérimaires, catégo-ries de demandeurs d’emploi, personnes de plus de50 ans menacées dans leur emploi, travailleurs handi-capés...) dans l’optique d’une identifi cation de groupes de profi ls entrepreuneuriaux.

/ CONTENU DE L’ACTION

Pratique d’essaimage et publicsen précarité d’emploi

Une démarche d’investigation sera conduite à la fois auprès du tissu économique et des publics en situation d’exclusion et de précarité à l’emploi afi n d’identifi er des hypothèses de travail pour développer l’essaimage social.

Ces investigations seront conduitesen direction de trois cibles :

• Les grandes entreprisesIl s’agira de rencontrer les grands groupes présents sur la région lyonnaise afi n de les interroger sur leur intérêt concernant les problématiques d’essaimage. Pus précisément, on cherchera en fonction de leur volonté d’engagement local ou social ou à partir des contraintes économiques qu’ils seront en mesure d’exprimer, d’identifi er des opportunités d’activités ou d’opérations concernant l’essaimage. Une atten-tion sera portée sur les publics précaires qu’ils sont amenés à recruter.

> ESSAIMAGE SOCIAL

Beaucoup de porteurs de projets potentiels sont présents sur le territoire, mais peu passent à l’acte :

• Les projets portés par des salariés qui quittent volontairement leur emploi présentent en général un potentiel de développement plus important que les projets réalisés par des demandeurs d’emploi.• À Lyon, il apparaît stratégique de consolider le tissu économique en accompagnant la création et le développe- ment d’entreprises médianes c’est-à-dire des PME industrielles ou services à l’industrie.• Il est nécessaire de développer des emplois de salariés dans le secteur marchand notamment pour les personnes qui ont le plus de diffi cultés à accéder au marché du travail.

L’action vise à développer la création de petites et moyennes entreprises médianes (entre le secteur traditionnel et innovant) à travers une procédure d’essaimage à froid par les salariés des grandes et moyennes entreprises implantées sur l’agglomération lyonnaise.

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PARTENAIRES ASSOCIES

• GRANDLYON, communauté urbaine• Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon• Action Conseil

BUDGET

200 K€ sur la période 2002-2004.

7…27

PILOTE DE L’ACTION : XAVIER CHANTEPY

Xavier ChantepyCréons Scop Sarl9, quai Jean Moulin - 69001 Lyon

04 72 10 68 [email protected]

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Apport d’ingénierie de projets.• Construction de partenariats publics/privés.• Mise à la disposition d’outils pour la réalisation de leurs projets.

Extension des pratiques d’essaimageà l’ensemble des salariés

Une démarche d’investigation sera conduite à la fois auprès des acteurs économiques (PME/PMI), des sa-lariés ayant ou ayant eu un projet d’essaimage et des professionnels oeuvrant dans le domaine de la créa-tion d’entreprise.

• Identifi cation des pratiques auprès des professionnelsIl s’agira de rencontrer les professionnels de la création d’entreprise et d’identifi er leurs pratiques et avis sur l’essaimage. l’objectif consistera à tester leur capacité à se positionner et s’engager sur le mise en œuvre opérationnelle et leur intégration dans des actions ou dispositif.

• Identifi cation des pratiques auprès des PME/PMI L’objectif consiste à recueillir et analyser des expé-riences d’essaimage ayant impliquées des respon-sables de petites et moyennes entreprises. L’objectif sera d’identifi er les déterminants pouvant conduire une petite entreprise à mettre en œuvre ou accepter une opération d’essaimage par un ou plusieurs de ses salariés.

• Identifi cation des besoins auprès des essaimésL’objectif consiste à recueillir à partir des témoignages des salariés ayant créé ou souhaitant créer leur acti-vité des éléments permettant s’identifi er les critères de réussite et les besoins d’accompagnement ou de services.

INDICATEURS DE SUIVI

• Mise en œuvre du guide essaimage sur le portail économique du Grand Lyon.• Concrétisation d’accord visant à aménager le nouveau droit de la formation professionnel-

le continue pour faciliter la formation de salariés souhaitant créer une entreprise par processus d’essaimage.• Sensibilisation des PME-PMI du Grand Lyon à l’essaimage stratégique.• Mise en œuvre de projets d’essaimage structurants

sur des approches fi lières « médianes » et mettant en œuvre des partenariats publics/privés.• Construction de répon- ses favorisant l’insertion dans un statut de publics précarisés.

État d’avancement

• Guide en cours de fi nali- sation (version 1.0 diffu- sée fi n juillet 04).• Travaux de recherche et d’analyse du recours à l’essaimage fi nalisés.• 2 analyses de fi lières réalisées.• 2 projets en collabo- ration avec des acteurs publics et privés en cours de fi nalisation pour la mise en place de dispositif structurant sur sur le département du Rhône.

Perspectives

• Opérations de commu- nication sur l’essaimage.• Concrétisation d’opé- ration sur 2005 visant à favoriser la création/ reprise d’entreprise par des salariés.

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

> FINANCEMENT DES JEUNES ENTREPRISES

22_23

• Recherche de nouvelles ressources pour la dotation des outils fi nanciersL’objectif de cette action est de renforcer la connais-sance et les possibilités de ressources de fi nancement:épargne de proximité, versements des entreprises privées... afi n que les structures de fi nancement ne soient plus limitées dans leur intervention. Cette action passe essentiellement par une implication des entreprises et des banques dans le fi nancement de nouvelles entreprises (intervention fi nancière dans les structures de fi nancement et intervention technique grâce à la mise à disposition de personnes ressources pour parrainer des créateurs).

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Meilleure orientation entre accompagnateurs et fi nanceurs.• Meilleure connaissance des dispositifs de fi nancements.• Meilleur calage entre banques et structures de fi nancements.• Meilleure prise en compte des problématiques locales (territorialisation).• Accès non limité aux structures de fi nancements.

/ CONTENU DE L’ACTION

Trois actions sont menées parallèlement :

• Analyser les cibles des associations de fi nancement L’objectif est de s’assurer que l’ensemble des besoins légitimes des créateurs en matière de fi nancement trouve une solution dans la gamme des dispositifs existants. Cette action se fonde sur une analyse des fi nancements demandés et obtenus par les créateurs sur un échantillon de l’ensemble des créateurs de l’agglomération et sur l’analyse de l’offre des associa-tions de fi nancement (RDI, ADIE et RAE).

• Intégration des aspects fi nanciers dans les réunions territorialesL’objectif de cette activité est d’améliorer le chaînage entre l’accompagnement et le fi nancement, dans le but d’améliorer la qualité du service aux créateurs. Cette activité s’appuie principalement sur la mise en place de réunions territoriales. En invitant les groupes bancaires à ces réunions, le but poursuivi est de les intégrer dans le réseau des acteurs de la création et d’améliorer le lien banques-accompagnateurs et sur-tout le lien banques-structures de fi nancement.

Le fi nancement du démarrage de l’activité des jeunes entreprises est un enjeu essentiel pour les porteurs de pro-jets de créations/reprises d’entreprises. Outre le système bancaire, de nombreux dispositifs existent afi n d’aider les créateurs à trouver le fi nancement adéquat. Ces dispositifs sont parfois mal connus des acteurs de la création comme des réseaux bancaires et sont parfois limités fi nancièrement dans leur activité.

Avec le programme PACEREL, la principale innovation en termes de fi nancement de projets de création d’entrepri-ses réside dans le rapprochement au plan opérationnel entre les outils fi nanciers disponibles sur l’agglomération et les créateurs. La logique de proximité permet d’améliorer :• l’information, la lisibilité et la connaissance des systèmes de fi nancement disponibles et ainsi d’en améliorer l’accès et l’utilisation par les créateurs ;• la qualité de l’analyse et de l’expertise du projet en renforçant la prise en compte du contexte et de l’environnement local ;• l’appropriation des outils fi nanciers par les acteurs locaux et leur adaptation aux problématiques locales et aux besoins des bénéfi ciaires fi naux.

7…27

PILOTE DE L’ACTION : MATHIEU GRAVELLIER

Mathieu GravellierRhône Développement Initiatives (RDI)48, rue Georges Gouy - 69007 Lyon

04 37 28 68 [email protected]

PARTENAIRES ASSOCIES

• GRANDLYON, communauté urbaine• Chambre de Commerce et

d’Industrie de Lyon• Chambre de Métiers et de

l’Artisanat du Rhône• ADIE

• Rhône Développement Initiatives

BUDGET

En cours d’élaboration.

INDICATEURS DE SUIVI

• Nombre de dossiers traités parles structures de fi nancement.

• Degré d’implication des banquesdans le dispositif L_VE.

État d’avancement

• Les groupes bancaires ont été impliqués dans les réunions territoriales et ont exprimé une forte satisfaction de se voir intégrer dans le dispositif. Des réunions ont été organisées avec les dif- férents groupes bancai- res afi n de leur fournir un outil d’orientation (voir le site www.lyonvil ledelentrepreunariat.net) et de renforcer la con- naissance des associa- tions de fi nancements.• Une étude sur l’oppor- tunité de la mise en place d’un FIP a été réalisée.

• Des actions ont été menées afi n d’impliquer les entreprises privées dans l’accompagnement des créateurs d’entre- prises en mettant à dis- position les compéten- ces de leurs salariés.

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

/ AVANTAGES ENTREPRISES

Meilleure connaissance des réalités de la créationd’entreprise :

• Traçabilité des bonnes pratiques.• Boucle de l’amélioration continue de la création(performance).• Benchmarking.• Éléments de référence et incontournables.• Outils d’aides à la décision.

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

/ CONTENU DE L’ACTION

Création de l’observatoire de la création d’entreprise et des bonnes pratiques

Défi nition d’indicateurs quantitatifs et qualitatifsrelatifs :- à la création d’entreprise en général, - au profi l des porteurs de projet,- à l’activité des structures impliquées dans le soutien à la création d’entreprise

Mise en place d’un recueil de données auprès des or-ganismes d’accueil, d’accompagnement et de fi nance-ment des porteurs de projet

Veille par rapport à l’évolution locale, régionale et nationale de la création d’entreprise

Réfl exion à la pérennisation de l’observatoire

Réalisation d’une enquête auprès des créateurs d’en-treprise

Suivi des actions engagées dans le cadre de PACEREL

Bilans réguliers avec les pilotes de chaque axe, surla base d’une grille d’évaluation.Production d’un rapport global d’évaluation dans la perspective de la fi n du projet et du reporting à l’Europe.

> MONTAGE D’UN OBSERVATOIRE DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE ET DES BONNES PRATIQUES

Lyon_Ville de l’Entrepreneuriat est la concrétisation d’une démarche qui place l’entrepreneur et l’entrepreneuriat au cœur de ses priorités. Un tel dispositif implique de disposer d’un outil global d’observation suffi samment performant pour permettre un pilotage en temps réel du dispositif et un ajustement de l’accompagnement proposé par rapport aux engagements pris vis-à-vis des porteurs de projet.

La mise en place d’un observatoire de la création d’entreprise et des bonnes pratiques permet de répondre à ces exigences par le biais :- d’une connaissance approfondie des parcours des porteurs de projet, de leur profi l et du type d’accompagnement dont ils ont bénéfi cié,- d’un suivi, à chaque étape du parcours du créateur, des organismes qui interviennent, selon quelles modalités, pour quels résultats, quel public et à quel degré d’importance.

Le but de cet axe est donc d’organiser un système d’observation de qualité permettant une amélioration progressive de la qualité de services proposés aux créateurs d’entreprise par les partenaires de [Lyon_Ville de l’Entrepreneuriat].

24_25

État d’avancement

Mise en place d’une phase de fonctionnement expérimental• Réalisation d’un recueil de données auprès des acteurs de la création et d’un bilan de cette solli- citation.• Réalisation d’une enquête téléphonique auprès des créateurs d’entreprise. Les résultats obtenus sont tout à fait satisfaisants et ont permis la pro- duction d’une synthèse

globale et de fi ches spé- cifi ques pour chaque type de créateur. Les résultats ont été dif- fusés aux acteurs de [Lyon_Ville de l’Entre- preneuriat] et aux créateurs interrogés.• Réalisation d’une veille sur l’évolution locale, régionale et nationale de la création d’entre- prise (appui sur les tra- vaux de l’Opale, de l’INSEE et de l’APCE), production de fi ches mensuelles.

Réfl exion à une solution de pérennisationde l’observatoire• Bilan de la phase de recueil de données ex- périmentale.• A partir du bilan, défi - nition d’un scénario de fonctionnement opéra- tionnel de l’observatoire.• Défi nition d’une solution de portage pour l’obser- vatoire.

Mise en place d’une base de données commune• Première ébauche de cahier des charges.• Recueil de l’avis d’experts.• Benchmarking national• Etude du degré d’impli- cation des autres parte- naires de [L_VE].

Evaluation de l’état d’avancement du projet PACEREL• Points avec les pilotes d’axe tous les trimestres.• Mise à jour régulière de la grille d’évaluation.• Mise à jour régulière de la grille d’évaluation.

Participation à l’échange transnational avecla Ville de Birmingham• Animation d’un groupe de travail sur l’observa- tion et le partage des re- cherches et des résultats.• Coordination de l’ensemble des travaux.• Organisation des échanges.

Perspectives

Mise en place concrètede l’observatoire dansle cadre de [L_VE]• Poursuite du recueil de données grâce à la plus-value de la base de données commune.• Réalisation d’une en- quête auprès des créa- teurs tous les deux ans.• Poursuite de la veille.

Mise en place d’une base de données commune• Réalisation d’entretiens avec les partenaires [L_VE] concernés afi n d’obtenir leur adhésion au projet.• Affi nage du contenu souhaité pour l’outil.

Poursuite du suividu projet Pacerel• Finalisation du rapport d’évaluation dans la perspective de la fi n du projet en juin 2005.

Finalisation du travail d’échange avecBirmingham• Production d’un rapport sur le contenu des échanges et la transfé- rabilité des expériences innovantes identifi ées dans les deux villes.

Autres• Relance de l’Instance de Coordination des Financeurs Publics de la création d’entreprise.

7…27

INDICATEURS DE SUIVI

• Fonctionnement opéra-tionnel de l’observatoire : nombre d’études produi-

tes, renseignement des indicateurs retenus, nom-bre d’enquêtes réalisées...

• Degré de satisfaction des partenaires

au regard des informa-tions produites.

• Qualité de l’évaluation du projet Pacerel par

rapport aux exigences de l’Union Européenne, degré

de pérennisation des actions engagées dans le

cadre du projet Pacerel.• Mise en place

d’une base de données commune : degré d’ad-hésion des partenaires,

nombre d’entretiensréalisés, qualité des

informations produites.• Nombre de réunions et

résultats des échanges de l’instance de coordination

des fi nanceurs.

PARTENAIRES ASSOCIES

• L’ensemble des partenaires de [Lyon_Ville de l’Entrepreneuriat] pour le recueil des données et l’évaluation.

BUDGET

230 K€ pour la durée du projetPACEREL (2002-2005).Financements : FSE, GRANDLYON,Région Rhône-Alpes et Agenced’urbanisme de la ville de Lyon.Financement de nouvelles actionsdans le cadre de [L_VE].

PILOTES DE L’ACTION :EMMANUEL CELLIER & MARION FILHOL

Emmanuel Cellier Marion FilholAgence d’Urbanisme Grand Lyonpour le Développementde l’Agglomération Lyonnaise18, rue du Lac - BP 3129 20, rue du Lac - BP 3103 69402 Lyon - Cedex 03 69399 Lyon- Cedex 03

04 78 63 43 94 04 78 63 48 [email protected] mfi [email protected]

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Meilleure connaissance et utilisation des dispositifs existants.• Création d’emplois directs.• Appui ou conseil au développement de l’activité.

/ CONTENU DE L’ACTION

• Utilisation et optimisation des dispositifs existants.• Identifi cation, sur la base de cas concrets d’entreprises, des principaux leviers (ou freins) aux franchissements des seuils en fonction de la segmentation des entreprises qui aura été retenue.

> RÉUSSIR SON DEVELOPPEMENT

De très petites entreprises disposent de savoir-faire dans l’agglomération lyonnaise leur permettant de conquérir de nouveaux marchés. Néanmoins, ces potentialités ne sont pas toujours exploitées, alors qu’elles pourraient générer de l’emploi et de la création de richesses. L’objectif est de permettre à ces entreprises de franchir ces seuils de croissance ou ces étapes de développement par un recours à des intervenants extérieurs.

Pourtant des problématiques différentes existent selon que l’on considère des TPE, des artisans ou des petites entreprises industrielles. Le premier travail à faire réside dans une segmentation croisée des formes d’entreprises et de leurs enjeux de croissance (ressources humaines, marchés, technologies, locaux, export, capitalisation...). Pour chaque segment, il s’agira d’identifi er les freins ou blocages possi-bles par rapport à la croissance de l’entreprise, et les leviers d’action disponibles et à renforcer, ou bien à mettre en place. A partir du choix des segments d’entreprises, différents seuils sont à identifi eret différentes réponses pourront être apportées.

26_27

État d’avancement

• Lancement de l’action en mai 2004.• Questionnement des entreprises en cours.

Perspectives

• Construction d’un guide méthodologique (à valeur d’exemple) pour le plus grand nombre, notam- ment les petites entre- prises.• Études plus ciblées, notamment pour les entreprises qui veulent passer à la franchise, et celles qui veulent investir dans la technologie.• Envisager des témoi- gnages : supports divers.

• Mise en place d’un plan de communication autour de la distribution du guide : - tables rondes au salon des entrepreneurs, - envois massifs avec lettre des partenaires, - diffusion à la radio, - journal «développeurs», - journaux des partenaires, - petits-déjeuners thématiques.

PARTENAIRES ASSOCIES

• Chambre de Métiers et del’Artisanat du Rhône• CGPME du Rhône

• Chambre de Commerce etd’industrie de Lyon

• GRANDLYON, communauté urbaine• MEDEF Lyon-Rhône

BUDGETEn cours d’élaboration.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre d’entreprises aidées et suivies.• Édition des supports de communication.

7…27

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

PILOTES DE L’ACTION :HENRI ARTO & CLAUDE GUICHARD

Henri Arto Claude GuichardChambre de Métiers et CGPME du Rhône de l’Artisanat du Rhône Villa Bini Direction service économique 55, rue Sergent58, avenue Maréchal Foch Michel Berthet69453 Lyon - Cedex 06 69009 Lyon

04 72 43 43 09 04 72 53 74 [email protected] [email protected]

RAPPROCHER ET INNOVER

> Alliances interentreprises

> Espace Numérique Entreprises

29…35

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Gagner en réactivité (organisation, délais, compétences internes).• Gagner en performance (productivité, sécurisation des achats, développement du chiffre d’affaires et des marges).• Gagner en compétitivité (mutualisation de savoirs faire, de coûts, nouveaux services).

/ AVANTAGES COLLECTIVITÉS

• Compréhension des vrais besoins des entreprises sur le terrain.• Offre des services les plus adaptés aux attentes des entreprises.• Effi cience du développement économique et social à l’échelle du territoire le territoire de l’agglomération.

/ CONTENU DE L’ACTION

Il s’agit de diffuser une culture d’alliances à partir de bonnes pratiques, de stimuler des expérimentations locales, largement interprofessionnelles et de mobi-liser des réseaux autour de thématiques de progrès concernant directement ces entreprises. Le groupe de travail, constitué de chefs d’entreprises, d’associa-tions ainsi que de praticiens de la coopération inte-rentreprises pilote les actions de sensibilisation, de promotion et d’expérimentations interentreprises.

Les entreprises concernées sont des TPE,des artisans, et des PME et PMI.

Le plan d’actions concerne :• La sensibilisation des entreprises.• La promotion des coopérations interentreprises.• La préparation et l’appui à l’expérimentation.

Les thèmes retenus pour l’expérimentationsont les suivants :• Grouper les achats.• Gérer collectivement les déchets des professionnels (dont déchets dangereux).• Répondre en groupement à des appels d’offres publics.• Mutualiser les ressources humaines à l’échelle des zones d’activités.

> ALLIANCES INTERENTREPRISES

Un certain nombre d’initiatives d’accompagnement aux coopérations entre les entreprises se sont développées ces dernières années, mais les partenaires de « GRAND LYON, L’ESPRIT D’ENTREPRISE» souhaitent développer une mobilisation bien plus importante.

S’allier n’est pas une fi n en soi mais un moyen de concrétiser une ambition, un projet commercial, fi nancier ou de gestion pour atteindre ensemble les objectifs propres à chaque entreprise concernée (conquérir de nouveaux marchés, renforcer ses compétences internes, mieux acheter, profi ter de son implantation...).

Face à des situations diversifi ées, la coopération interentreprises apparaît progressivement commeun véritable « accélérateur de progrès ».

30_31

État d’avancement

• Le guide des bonnes pratiques est en ligne sur www.cgpme69.com et www.entreprendre. grandlyon.com.• 8 réunions de sensibili- sation fi n 2003 (60 entreprises).• 12 réunions des grou- pes de travail « achats en commun » et « gestion des déchets ».• Lancement des autres groupes de travail « appels d’offre groupés » et «ressources humai- nes des zones d’activités» (Juillet 2004).

Perspectives

• Réunions de sensibi- lisation et promotion des coopérations (pour 2005).• Réunion de promotion : répondre en groupe aux Appels d’offre publics (début 2005).• Préparation d’un guide des achats (début 2005).• Proposition au sein des groupes de travail « so- lutions et élimination des déchets » et « ressources humaines des zones d’activités ».

PARTENAIRES ASSOCIES

• GRANDLYON, communauté urbaine• Chambre de Commerce et

d’Industrie de Lyon• Chambre de Métiers et de

l’Artisanat du Rhône• CGPME du Rhône

• Gaz de France• FAEZA et associations locales (AISF...)

• Experts en développement économique• GERA

• Entreprises ...

BUDGET

Budget envisagé 230 K€ environ(dont 60 K€ GRANDLYON,37 K€ CGPME du Rhône,

15 K€ Gaz de France,autres partenaires en attente).

INDICATEURS DE SUIVI

• Nombre de réunions de sensibilisation.• Nombre d’entreprises sensibilisées.

• Nombre d’actionsd’expérimentations lancées.

• Nombre d’entreprises engagéesdans des expérimentations.

• Communications et documentsà mutualiser.

29…35

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

PILOTE DE L’ACTION : CLAUDE GUICHARD

Claude GuichardCGPME du Rhône - Villa Bini55, rue Sergent Michel Berthet - 69009 LYON

04 72 53 74 [email protected]

RAPPROCHER ET INNOVER

> ESPACE NUMERIQUE ENTREPRISES

Les TIC représentent un vecteur important de la com-pétitivité et du renouvellement du tissu économique de l’agglomération lyonnaise plutôt mature. Elles permet-tent aux entreprises d’améliorer leurs performances avec des apports dans toutes les fonctions de l’entre-prise à travers :

• L’amélioration des processus internes : gestion de la production, outils de gestion (logiciels de comptabi- lité, ERP, etc), outils de travail collaboratif (messa- gerie unifi ée, workfl ow, groupware...), outil de GRH, de gestion des connaissances...• L’amélioration de la gestion des relations avec les clients, fournisseurs et partenaires de l’entreprise : gestion électronique des transactions, de la relation client (Customer relation management), de la chaîne d’approvisionnement (Supply Chain Management), web EDI, gestion des achats, outils de co-conception dans l’industrie, la e-administration...

Globalement, la capacité des entreprises à intégrer rapidement les innovations est de plus en plus un enjeu de leur survie. L’appropriation de ces innovations, toujours plus nombreuses et complexes, nécessite ce-pendant un « décryptage » pour faciliter les usages les mieux adaptés. L’appropriation des TIC s’inscrit pleine-ment dans cette logique.

Or toutes les entreprises, et plus particulièrement les PME et TPE, n’ont pas conscience de ces évolutions, et celles qui souhaitent investir dans des applications connaissent parfois certains freins :

• Méconnaissance des opportunités offertes, des projets réussis.• Appréhension face aux changements qu’impliquent les TIC en termes d’organisation, de relations internes et externes...

• Incertitude quant aux choix de la technologie à adopter, diffi culté à identifi er les bons interlocuteurs face à la diversité des propositions, des analyses de la part de prestataires.• Manque de confi ance dans les technologies et peur de mettre en place les TIC.• Méconnaissance du montant des investissements, des délais de retour sur investissement, des coûts de fonctionnement.

L’objectif du projet « Espace Numérique Entreprises (ENE) » est de mettre en place un outil d’accompagne-ment pour les entreprises de la région Lyonnaise sur le thème des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

L’Espace Numérique Entreprises est une association loi 1901 fondée par la CCI de Lyon, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône, la CGPME du Rhône et le MEDEF Lyon-Rhône. La présidence est assurée par Monsieur Bertrand Millet, également Président duMEDEF Lyon-Rhône. Les principaux objectifs del’espace visent à :

• Améliorer la compétitivité des entreprises en favori- sant l’usage pragmatique des TIC, accélérer les pro- jets TIC et favoriser l’intégration de ces technologies en apportant les éléments nécessaires pour en assurer la réalisation dans de bonnes conditions. • Valoriser la fi lière TIC et favoriser la rencontre offre/demande.• Fédérer les actions de diffusion des TIC de l’agglo- mération lyonnaise en un lieu unique au sein du pôle numérique de Lyon-Vaise.

32_33

/ CONTENU DE L’ACTION

Les services proposés ont pour objectif de répondre à toutes les sollicitations des entreprises quelles que soient leurs tailles et leur expérience en matière de TIC. Grâce aux fi nancements publics, ces services sont ma-joritairement gratuits. L’offre de l’ENE est segmentée en trois services.

1. L’information des entreprises

Objectif

Mieux comprendre les usages des TIC et leur apport à la performance des entreprises de l’agglomération lyonnaise.

Moyens déployés

Un espace de documentation :• Une base de connaissances (permettant des réponses SVP).• Des notices d’information.• Un site WEB.• Une base de données de l’offre (dès juin 2004).• Des exemples de réalisation en entreprises.• Des notices pratiques.• Des revues professionnelles.

Des réunions thématiques :• Sur les usages des TIC et les technologies.• De présentations temporaires de technologies.

Des séminaires et colloques :• Séminaires «tendances et état de l’art»• Colloques du numérique : point sur un marché ou sur une technologie, perspectives d’évolution…

2. L’accompagnement des entreprises

Objectif

Aider les entreprises du Rhône dans la défi nition de leur stratégie, de leurs projets ou actions concernant les TIC et les accompagner dans la mise en oeuvre.

Moyens déployés

Appui individuel :• Diagnostic, rendez-vous avec un conseiller.• Suivi de projet et appui méthodologique.

Appui collectif :• Action collective de conseil et de formation (groupe de dix entreprises).• Animation des réunions sur le thème des TIC de clubs métiers ou fi lières existants.

29…35

PILOTES DE L’ACTION :NICOLAS FARRER & LIONEL POINSOT

Nicolas Farrer Lionel PoinsotMEDEF Lyon-Rhône Villa Creatis60, avenue Jean Mermoz 2, rue des Mûriers - CP 60169008 Lyon 69258 Lyon - Cedex 09

04 78 77 07 06 04 37 64 46 10contact@medefl yonrhone.com [email protected]

RAPPROCHER ET INNOVER

PARTENAIRES ASSOCIES

• Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon• Chambre de Métiers

du Rhône• GRANDLYON, communauté

urbaine• MEDEF Lyon-Rhône

• CGPME du Rhône• Région Rhône-Alpes

• DRIRE • Europe

L’ENE travaille également avec d’autrespartenaires comme Lyon Infocité, Doc Forum,

le CLUSIR, l’ADIRA, l’Alliance Logistique,le Club TIC de l’EM Lyon, l’Agence

Rhône-Alpes Numérique et PPRA ...

Ces compétences mises à disposition apportent un regard neutre et pragmatique sur la problématique de l’entreprise.

Ces deux premiers services ont pour cible les entreprises du Rhône et cette action s’inscrit dans le réseau des Centres d’Ex-pertises TIC de Rhône-Alpes animé par l’Agence Rhône Alpes Numérique.

3. Le travail collaboratif

Objectif

Permettre aux industriels de Rhône-Alpes de tester la co-conception et la co-produc-tion à distance.

Moyens déployés

Un accueil :• Présentation de la valeur ajoutée du travail collaboratif.• Des démonstrations.

Des formations :• Utilisation des outils.• Exemples de projets.

L’utilisation « test » des outils :• En durée déterminée ou par projet.• Une participation fi nancière progressive.

L’intégration du travail collaboratif dans l’entreprise :• Un accompagnement.• Des transferts de compétences.• Un réseau d’experts.

Cette offre de service est proposée enpartenariat avec le Pôle Productique Rhône-Alpes.

/ AVANTAGE ENTREPRISES

• Un guichet unique sur Lyon pour les entreprises sur le thème des TIC.• Une connaissance du secteur des TIC au service des entreprises.• Un regard neutre et un apport de compétences pour les porteurs de projets TIC.• Des informations sur la fi lière TIC à Lyon.• Un réseau de partenaires.

> ESPACE NUMERIQUE ENTREPRISES

34_35

/ CONTENU DE L’ACTION (SUITE)

Carte de l’implantation des entreprises TICdans la métropole (juin 2004)

État d’avancementet perspectives

Après un an de fonctionnement, 2.900 participants ont été ac-cueillis lors de ces 41 manifesta-tions d’information. L’équipe de l’ENE, actuellement composée de 10 collaborateurs, a suivi 123 projets TIC d’entreprises. 95% des entreprises venues à l’ENE ont moins de 50 salariés.

La plate-forme de travail colla-boratif «Orée» est maintenant opérationnelle : 5 groupements rassemblant 40 entreprises et 70 utilisateurs sont accompagnés sur un projet test. Après avoir réalisé de nombreuses actions à Vaise au sein de ses propres lo-caux, c’est l’ENE «hors les murs» qui sera l’axe de développement de 2005.

Des thèmes phares et des thé-matiques sectorielles ont été défi nis, avec des cycles destinés aux TPE et artisans : outil de la mobilité pour les petites struc-tures, télécom et haut débit, informatique libre…

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

29…35

RAPPROCHER ET INNOVER

Information etaccompagnement

Plate-forme de travailcollaboratif «Orée»

TOTAL

150

150

300

GRANDLYON

RESSOURCES (EN K€)

PILOTES DE L’ACTION :NICOLAS FARRER & LIONEL POINSOT

Nicolas Farrer Lionel PoinsotMEDEF Lyon-Rhône Villa Creatis60, avenue Jean Mermoz 2, rue des Mûriers - CP 60169008 Lyon 69258 Lyon - Cedex 09

04 78 77 07 06 04 37 64 46 10contact@medefl yonrhone.com [email protected]

INDICATEURS DE SUIVI

Des indicateurs de suivi sur chacune des actions ont étémis en place afi n de mesurer l’effi cacité de l’ENE.

L’objectif principal est d’avoir chaque année 1.000 contactsavec des entreprises de l’agglomération lyonnaise et

d’avoir un impact signifi catif sur le tissu économique local.

Service de niveau 1 et 2Information et accompa-gnement des entreprises

Service de niveau 3Plate-forme de travailcollaboratif «Orée»

TOTAL

670

610

1.280

Fonctionnement Investissement Total

BUDGET 2005 (EN K€)

8

111

119

678

721

1.399

Conseilrégional

CCI CMA FSE DRIRE Fondsprivés

120

330

450

199

-

199

5

-

5

120

-

120

60

-

60

29

241

270

RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

> Développer et renforcer le biocluster européen

> Développer et renforcer le cluster européen des loisirs numériques

> LYON VISION MODE

37…53

> DÉVELOPPER ET RENFORCER LE BIOCLUSTER EUROPEEN

L’agglomération lyonnaise bénéfi cie d’un environ-nement favorable au développement des biotech-nologies en offrant tous les ingrédients nécessai-res à une entreprise :

• Une forte vocation en bio-médecine.• La présence de leaders mondiaux et une base industrielle importante (bioMérieux, Boiron, Flamel Technologies, Fresenius Smad, Hospal Gambro, Genzyme, Inveresk Research, Merck Santé, MDS Pharma Services, Merial, Sanofi Aventis Pharma, Sanofi Pasteur, Sanofi Pasteur MSD, Skye Pharma, Solvay Pharma).• Depuis 1999 une vingtaine d’implantations d’entreprises et de créations de start-ups (Activa- tion, Alcimed, AntaGene, Aptanomics, Arrow Génériques, Audival, Biofi dal, CSSC, Cryozone, Cylnatis, DrugAbuse Science, association ECCA, Erytech, Genoway, Genzyme, Nucléis, Nucléalp-Idéalp’Pharma, Oncodesign, Rosatech, Tecan, Techniplast, Terre Clinical, Themis, Theralys, Transat, Urogene – Chrysalon).• Des pôles d’excellence dans le cancer, la génomi- que fonctionnelle, les vaccins et la viro-immuno- logie, les neurosciences et les bioservices.• Des sites d’activités dédiés aux sciences de la vie et un réseau de partenaires aux services des projets et des entreprises.

CHIFFRES CLÉS

L’agglomération lyonnaise recense 66.000 emplois dans les sciences de la vie :

- 21.000 emplois industriels.- 36.000 emplois hospitaliers.- 9.000 emplois dans les laboratoires.- 15.000 étudiants en sciences de la vie, 150 doctorants formés par an.- 450 entreprises, une dizaine de création par an.- 55 millions d’euros de transfert de technologie par an.

Les enjeux de développement du secteurdes biotechnologies sont de 2 ordres :

• Les entreprises de biotechnologies utilisent les dernières avancées scientifi ques de la recherche en biologie ou tournées vers la pharmacie qui assure le renouvellement de l’industrie pharma- ceutique, secteur traditionnellement d’excellence à Lyon (environ 12.000 emplois directs) avec un poids considérable au niveau mondial (400 Md$ de chiffre d’affaires).• Le vieillissement de la population, les coûts de santé, les nouvelles maladies constituent un mar- ché en pleine expansion pour ce secteur ayant de fortes répercussions éthiques et réglementaires.

L’agglomération doit donc offrir les conditions de création et de développement des activités liées aux biotechnologies orientées vers la santé et les technologies médicales. L’excellence scientifi que et les ressources en manufacturing constituent deux critères essentiels de réussite : le premier comme source d’innovation et compétences, le second comme un levier pour les appliquer à des marchés. La capacité à transformer la technologie en« business » constitue un autre enjeu : fi nancement, en particulier en phase d’amorçage, constitution d’une équipe de créateurs, mise en réseauxavec les partenaires potentiels au plan localet international...

Lyon doit également mettre en place des projets d’envergure internationale dans ce domaine, en particulier dans le cadre de thématiques prio-ritaires étant donné le potentiel industriel et de recherche de l’agglomération et les perspectives de développement : cancer, viro-immunologie et vaccins, post-génomique, neurosciences...

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LYONBIOPOLE

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PILOTES DE L’ACTION :ISABELLE BARBELET & LAURE PERRIN-VIDOZ

GRANDLYON, communauté urbaineDirection des Affaires Economiques et Internationales20, rue du Lac - BP 3103 - 69399 Lyon - Cedex 03

Isabelle 04 78 63 42 30 Laure 04 78 63 42 [email protected] [email protected]

RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

L’ARC BIO : localisation et vocation des pôles (octobre 2004)

DOMAINE SCIENTIFIQUEDE LA DOUATI, sciences de l’ingénieur...

PÔLE SANTÉROCKEFELLERR&D, essais cliniques,cancer...

BIOPÔLE DE GERLANDbiotechnologies,pharmacie,viro-immunologie...

PARC TECHNOLOGIQUEDE LYON grandes unitésde production

> DEVELOPPER ET RENFORCER LE BIOCLUSTER EUROPEEN

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/ CONTENU DE L’ACTION

Nous dédions dès aujourd’hui un pilote pourdévelopper vos partenariats.

LYON BIOADVISOR® est le premier service personnalisé unique en Europe pour réussir vos projets de développe-ment et de partenariat dans les biotechnologies.

Nouveau positionnement différenciant, LYON BIOADVISOR® met à votre disposition un pilote dédié qui mobilisetoutes les ressources nécessaires à la réussite devotre projet : - accompagnement à chaque étape de votre projet,- accès à l’environnement scientifi que et clinique,- accès aux fi nancements et aux marchés,- accès aux sites et aux solutions immobilières,- accès aux services et aux ressources humaines spécialisés.

Il active les membres du réseau LYON BIOADVISOR®,constitue et anime une équipe d’experts, anticipe et dé-tecte les opportunités de partenariats.

LYON BIOADVISOR® fédère une ensemble de 10 partenai-res économiques régionaux pour une même ambitionde positionner Lyon parmi les 5 premiers biolcusterseuropéens d’ici 3 ans.

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Un guichet d’accueil unique pour l’entreprise.• Un accompagnement unique et personnalisé à chaque étape du projet.• Un accès direct et rapide à l’environnement scientifi que, clinique et économique, aux marchés et aux investisseurs, aux services et aux ressources humaines spécialisées et aux solutions immobilières spécifi ques.• Une aide à son développement en matière de partenariats et d’innovation, de mise en réseau, d’immobilier et d’accès à des équipements spécialisés, de développement à l’international, de promotion et de fi nancements.• Une intégration dans une communauté biotech locale dynamique.• Un dispositif d’aide coordonné et lisible.

PARTENAIRES ASSOCIES

Un noyau dur de 10 partenaires

Experts et réseaux• Rhône-Alpes Genopole• Cancéropole Lyon Rhône-Alpes• ARTEB• Technopôle de Lyon Gerland• Hospices Civils de Lyon

Création d’entreprises• Incubateur Créalys

Développement d’entreprises• Novacité et Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon

Investissements internationauxet délocalisations• ADERLY

Solutions immobilières et foncières• GRANDLYON

Événements internationaux• Fondation Scientifi que de Lyon et du Sud Est

Un deuxième cercle de partenaires

Institutions : ANVAR, ARIST,Conseil Général du Rhône,Direction régionale de la recherche technologique, ERAI, Fondation Rhône-Alpes Futur, Région Rhône-Alpes, SERL.

Académiques : CEA, Centre Léon Bérard, CNRS, ENS, ENVL, Ezus,IFR Biosciences, IFR Laënnec,IFR Neurosciences, Inserm,Laboratoire P4, Pôle Universitairede Lyon, UCBL 1.

Experts et investisseurs :Amorçage Rhône-Alpes, Aptanomics, Banque de Vizille, BIOAM, ECCA, Inserm Transfert, MDL Finances, Opi, Rhône-Alpes Création, Siparex, Sofi nnova, Ventech.

Documentde présentationde l’offreLYON BIOADVISOR®

et du potentiel en Sciences du Vivantde la métropole lyonnaise

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RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ

Le gouvernement a pris l’initiative de lancer un appel à projets pour l’émergence de pôles de compétitivité afi n de renforcer la compétitivité de la France et de ses en-treprises, dynamiser l’innovation et pallier aux déloca-lisations. Pour le Grand Lyon, c’est une opportunité de concrétiser toutes une série d’initiatives de sa politique de développement économique mis en œuvre avec ses partenaires et de gagner en visibilité sur les atouts clés du territoire en sciences de la vie.

En effet, depuis l’été 2004, le Grand Lyon a engagé une démarche active de terrain auprès de ses partenaires : - chefs d’entreprises et responsables industriels (bioMérieux, Sanofi Pasteur, Merial, Opi, Synbiotics, Genzyme, Merck KgaA, Urogène, Idéalp’Pharma) ;- responsables de laboratoires de recherche et de centres de formation (ENS, Université Lyon 1, CEA, IBCP, CNRS, Rhône-Alpes Genopole, Cancéropôle Lyon Rhône-Alpes, IFR Biosciences) ;- partenaires institutionnels ANVAR-BDPME, DRRT, DRIRE, CCI ;- des ministères : la Digitip et le cabinet du ministère de l’économie et des fi nances ;- de l’Etat et du SGAR ;- d’experts tel que Christian Blanc, auteur du Rapport «Pour un écosystème de la croissance » de mars 2004.

Soutenus par Gérard Collomb, Sénateur Maire etPrésident du GRAND LYON, et Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional Rhône-Alpes, les acteurs du pôle ont proposé un premier positionnementstratégique en fonction des 3 compétences distinctives de niveau international du territoire : 1 / diagnostic, vaccins, viro-immunologie et pluslargement infectiologie ;2 / Micro- et nano-technologies ;3 / la présence des industries de soutien offrant une chaîne complète du progrès thérapeutique pour dé-velopper de nouveaux produits de santé (génomique, protéomique, ingénierie du dispositif médical, essais précliniques et cliniques etc.).

L’idée directrice du pôle serait d’allier le diagnostic avec la thérapeutique et/ou le préventif en s’appuyant surles développements de briques technologiques commu-nes, comme par exemple la mise en place d’un plateau technique sur l’identifi cation et l’étude de pathogènes émergents et ré-émergents porté entre autres par le laboratoire P4 de Gerland.

L’infectieux et en particulier l’immuno-virologie pour-rait être le premier domaine phare d’application, avec des applications très immédiates dans le domaine du cancer.

Christophe Mérieux de bioMérieux a été désigné chef de projet du pôle. Le dossier a été déposé le 28 février 2005. L’Etat décidera des territoires labellisés dansun CIADT en juillet 2005.

DIRE D’EXPERTS

« Lyon est le pôle mondial d’excellence en biologie animale » : Daniel Gouffé, Président de Merial SAS.

« Lyon dispose dans le domaine de l’immuno-vi-rologie d’une masse critique et de la présence des principaux leaders industriels avec un réseau cli-nique important et de grands équipements tel que le laboratoire P4 » : Christophe Mérieux, Directeur R&D et des Affaires médicales, bioMérieux.

« Il y a à Lyon le socle déjà présent de la technologie et la masse critique en biologie et en viro-immunolo-gie. Il faut à présent être inventif pour rendre à Lyon ce qui lui revient, c’est-à-dire rendre visible ce qui existe et ce dont tout le monde n’est pas forcément conscient » : Marie José Quentin Millet, Vice Prési-dent R&D Sanofi Pasteur.

PILOTES DE L’ACTION :ISABELLE BARBELET & LAURE PERRIN-VIDOZ

GRANDLYON, communauté urbaineDirection des Affaires Economiques et Internationales20, rue du Lac - BP 3103 - 69399 Lyon - Cedex 03

Isabelle 04 78 63 42 30 Laure 04 78 63 42 [email protected] [email protected]

LYONBIOPOLE

> DEVELOPPER ET RENFORCER LE BIOCLUSTER EUROPEEN

/ CONTENU DE L’ACTION (SUITE)

Issu d’une initiative concertée entre le Ministère de la Recherche et de la Santé, de la Région Rhône-Alpes, du Conseil Général du Rhône et du Grand Lyon ainsi que toute la communauté académique et industrielle locale, le projet Cancéropôle Lyon Rhône-Alpes a été offi ciel-lement lancé en décembre 2002. En Mars 2003, il s’est inscrit dans le lancement du plan cancer national.Il est à présent un des sept cancéropôles français.En novembre 2004, le cancéropôle a lancé son plan d’action et d’organisation, avec un budget maximum estimé à 60 millions d’euros.

Le Cancéropole Lyon Rhône-Alpes est un réseau de recherche dans le cadre du plan cancer. Il a pour objectif de fédérer les différents acteurs rhône-alpins de la cancérologie autour de la lutte contre le cancer en développant une stratégie de mise en réseau des acteurs des hôpitaux, des établissements de recherche, des universités et des établissements d’enseignement supérieur et d’industriels autour de plates-formes technologiques basées à Lyon, Grenoble et Saint-Etien-ne. Il rassemble 123 unités de recherche en cancérolo-gie, 1.700 chercheurs et un club de 35 industriels.

Le cancéropôle a opté pour un statut de fondation abritée à la Fondation Bullukian. Une délégué générale, Mireille Guigaz a été nommée, ainsi que le Président du comité scientifi que, Christian Bréchot, et le Président du conseil d’administration Jean Yves Blay.

Le projet du cancéropôle se structure autour d’une tête de réseau, de la mise en place de 4 plates-formes autour de Lyon (PFs de génomique fonctionnelle, de pharmacogénomique et d’épigénétique) et Grenoble(PF de protéomique), de 2 thématiques de santé publi-que autour de Saint-Etienne (création du centre régio-nal de ressources en santé publique et en prévention)et du Centre International de Recherche sur le Cancerde l’OMS (projet de centre européen d’épidémiologie)et de 2 projets transversaux (Centre de RessourcesBiologiques et Preuve de Concept).

Depuis mi 2003, Rhône-Alpes Genopole est en route vers la création d’un Grand Instrument en Génomique. Sa mission est de proposer une chaîne de compétences clés aux différents stades : génomique / protéomique /imagerie, via des plates-formes technologiques au nombre de 8. Le Grand Instrument en Génomique est conçu comme un espace marchand à haute valeur ajoutée et sera le lieu d’échanges et de transaction, où science et économie seront mises en harmonie pour le progrès des biotechnologies.

Les domaines du vaccin, de l’immunologie virologie et des neurosciences sont des thématiques qui trouveront aussi des synergies de développement au sein des pro-jets structurants lancés.

Rhône Alpes

GENOPOLE

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Pour accompagner le développement des entreprises en Sciences du Vivant, BIOPARC LYON leur offre un parc biomédical intégré dont la vocation principale est d’accueillir des activités de R&D industrielle dans le domaine de la santé, de la recherche clinique et plus particulièrement du cancer. Situé en plein cœur du pôle santé Rockefeller, BIOPARC LYON représentera à l’horizon 2010 environ 40.000 m2 SHON de bâtiments et accueillera 1.700 emplois industriels. Sa pépinière Laënnec a été livrée en février 2004 et accueille déjà 6 start-ups (Erytech, Nucléis, Oncodesign, Thémis, Théralys et Transat) ainsi que le cancéropôle Lyon Rhône-Alpes et une antenne Novacité de la CCI de Lyon. Fin juin 2004, la construction et la commercialisation du premier bâtiment de 6.000 m2 et la résidence hôtelière a été confi ée au promoteur Icade G3A et au cabinet d’architecte Xanadu, associés au bureau d’études Thalès Engineering, à l’économiste de la construction Cyprium et au commercialisateur Jones Lang Lasalle. Les travaux ont débuté en été pour une livraison avant fi n 2006.

Documentde présentationdu BIOPARC LYON«Le futur est à nous»

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RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

IMMOBILIER DÉDIÉ

Le programme immobilier du Grand Lyon pour les jeunes entreprisesinnovantes en biotechnologies.

Le Grand Lyon met en œuvre une politique d’immobilier dédié à destination des entreprises innovantes en biotech-nologiques. Déjà 14.000 m2 SHON de pépinières sont disponibles pour les jeunes entreprises à travers le program-me « Les Excellences ». Il propose 5 pépinières : Châteaubriand (2.700 m2), Tony Garnier (4.100 m2) et Fleming(900 m2) sur Gerland, Laënnec (2.100 m2) sur le BIOPARC LYON à Rockefeller et Einstein (4.200 m2) située sur le domaine scientifi que de la Doua-Villeurbanne. De plus, la mise à disposition d’une pépinière aménagée pour accueillir des projets dans le domaine de la chimie et de la biologie moléculaire est en cours d’étude pour une livraison courant 2005 en plein cœur de Lyon.

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/ CONTENU DE L’ACTION (SUITE)

BioVision, pour anticiper le futur...

Ce n’est pas un hasard si le Forum Mondial des Scien-ces du Vivant, BioVision, a été créé à Lyon en 1999. Bio-Vision est la plate-forme mondiale de débats entre les acteurs des Sciences du Vivant. Le Forum rassemble plus de 4.000 leaders d’opinion et experts provenant de près de 50 pays, issus des laboratoires de recherche, du monde politique, des ONG, des grands groupes indus-triels de la santé, l’agro-alimentaire et l’environnement. BioVision élabore des recommandations utilisées en-suite par les acteurs des Sciences du Vivant. A cette oc-casion, la convention d’affaires BioSquare, qui accueille plus de 1.000 participants à Lyon, est aujourd’hui la convention d’affaires la plus internationale du secteur grâce au soutien des associations des bio-industries américaines (BIO), européennes (EuropaBio) etjaponaises (JBA). Pour l‘édition 2005, 4.500 personnes ont participé et près de 4.500 leaders d’opinion ont été mobilisés à cette occasion. En 2007 et compte tenu de la mise en service de la salle 3000, l’événement tablera sur 6.000 participants. Pendant une semaine, Lyondevient la capitale mondiale des sciences du vivantet gagne fortement en visibilité internationale et en attractivité.

Afi n de profi ter de la présence des acteurs majeurs en sciences du vivant pendant une semaine à Lyon, les col-lectivités fi nanceurs de l’événement, Grand Lyon et Ville de Lyon, Conseil Général du Rhône et la Région Rhône-Alpes, avec ses partenaires publics, organise une action commune de promotion territoriale, de prospection d’investissements et de développement des partena-riats. En 2005, les objectifs ont été de : 1 / Prospecter des projets de partenariats et d’investis-sements internationaux2 / Développer le service à l’entreprise et aux projets endogènes pour répondre à leur besoins en matière de partenariat et d’innovation, d’accès aux fi nancements et de visibilité internationale. 3 / Promouvoir le territoire en sciences du vivant de Lyon et le région Rhône-Alpes 4 / Communiquer et gagner en visibilité internationale 5 / Développer les réseaux européens et internationaux en lançant offi ciellement le projet Eurobiocluster, avec la signature d’une charte de coopération.

Pour cela, une opération spécifi que appelé «Life Sciences Discovery Day», a été organisée le lundi 11 avril 2005. Il comprenait un programme « Technological

Transfer Day » de valorisation du potentiel technologi-que de la région avec une bourse d’échanges de com-pétences et de savoir-faires, un programme de visite sur Lyon dédié à la viro-immunologie et un programme de visite sur Grenoble dédié aux nanobiotechnologies. D’autre part, un accompagnement des entreprises et une communication forte ont été organisés avec la mise en œuvre d’un certain nombre d’outils : argumentaires, relations presse, accueil des entreprises sur le stand régional (tarifs négociés…), etc.

EUROBIOCLUSTER

A l’heure de la mondialisation, le champ d’opération des entreprises performantes, grands groupes ou PME, est d’envergure internationale avec de réelles opportuni-tés sur les pays émergents, notamment la Chine et le Brésil. Lyon ne pourra donc rayonner au niveau inter-national seule, ni même au sein de Rhône-Alpes, face à des « mégaclusters » comme ScanBalt. Si Rhône-Alpes souhaite apparaître de façon notoire aux yeux de l’Asie ou des Etats-Unis, la région doit donc articuler sa politique de développement en matière de biotech-nologie avec celles des régions voisines dans l’optique de mutualiser ses ressources et développer des outils d’accompagnement compétitifs.

S’appuyant sur ce constat établi depuis plusieurs années, Jean-Jack Queyranne -président de la région Rhône-Alpes- et Gérard Collomb - président du Grand Lyon- ont lancé une invitation à leurs homologues des principales régions limitrophes pour réfl échir à la cons-titution d’un EuroBioCluster le jeudi 14 avril dernier, à l’occasion de BioVision (11-14 avril 2005). Ce projet regrouperait les principaux clusters du sud de l’Europe regroupés autour d’un axe Barcelone-Heidelberg, de l’est de la France (Alsace et Rhône-Alpes) au sud de l’Allemagne (Bade-Wurtemberg et Bavière), en incluant la Catalogne, la Suisse et le nord de l’Italie. Le potentiel « bio » d’un tel Eurobiocluster serait supérieur aux po-tentiels cumulés de Seattle, San Diego, San Francisco et il serait doté de la plus large concentration d’entre-prises en sciences de la vie au monde, tant sur le plan de la présence de grands groupes que de start-ups, centres de recherche, universités et institutions.

Outre la meilleure lisibilité et une position de leader mondial, l’EuroBioCluster offrirait une masse critique suffi sante pour créer un effet d’aimantation qui en-couragerait les pôles régionaux à se retourner vers les partenaires du dispositif plutôt que vers l’extérieur. En articulant nos politiques de développement et en capi-talisant sur nos savoir-faire respectifs, nous pourrions envisager une répartition des tâches et spécialités entre ces différents pôles géographiques pour éviter des concurrences néfastes et attirer les investisseurs étrangers.

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BUDGET

• BioVision soutien à l’événement : 465 K€ en 2005. BioVision Territorial : 150 K€

pour l’édition 2005.

• Cancéropôle Lyon Rhône-Alpes 60 M€ dans le cadre du contrat d’agglomération entre Etat, Région Rhône-Alpes, Conseil Général du Rhône et Grand Lyon. Soutien de l’association European Cervical Cancer Association : 300 K€ (2003 - 2006).

• LYON BIOADVISOR® : 780 K€ en 2005.

• Animation de réseaux (dont Créalys, Novacité, ADERLY...) : 500 K€ en 2005.

• Immobilier dédié (dont BIOPARC LYON®) Coût global de la politique d’immobilier dédié du GRANDLYON : 20 M€. Cette somme permet de fi nancer les 5 programmes de pépinières et le lotissement BIOPARC. Elle provient du GRANDLYON et d’emprunts de la SERL.

• Animation des sites technopolitains(Gerland, La Doua, Rockefeller etEcully-Marcy l’Etoile) 225 K€ en 2005.

• Autres projets OMS : 1,67 M€ sur la période 2000-2005. Projet de centre Giga Hertz : 18 M€

à parité égale entre l’Etat et la Région Rhône-Alpes. Le GRANDLYON met à disposition le terrain Martin à hauteur de 2,7 M€.

INDICATEURS DE SUIVI

• Montants des investissements locaux.• Évolution du nombre d’emplois en Sciences de la Vie.• Nombre de créations d’entreprises par an.• Nombre d’implantations par an.• Montant d’investissements étrangers.• Satisfaction des entreprises traitées par le service LBA.

• Nombre d’articles relatifs au biocluster lyonnais (local, national, international).• Reconnaissance et visibilité internationale.• Nombre et nature des animations locales.• Nombre d’entreprises sensibilisées.• Nombre d’actions d’expérimentations lancées.• Nombre d’entreprises engagées dans des expérimentations.• Communications et documents à mutualiser.

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RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

État d’avancement

Les années 2004 et 2005 constituent les années de la démonstration de la position européenne de Lyon dans les Sciences de la Vie. Pour cela, le GRANDLYON a mis en marche un programme d’action concret, im-médiat avec des objectifs ambitieux selon 5 axes de travail.

• Accélérer le développement et l’implantation des entreprises de biotechnologies : les services de LYON BIOADVISOR®.

• Développer des projets structu- rants d’envergure européenne : le Cancéropôle Lyon Rhône-Alpes.• Mettre en oeuvre un immobilier dédié : BIOPARC LYON®.• Animer le biocluster lyonnais : le pôle de compétitivité LYONBIOPÔLE, Bio Tuesday.• Promouvoir LYON BIOADVISOR®

à l’international : BioVision et Eurobiocluster.

Perspectives

• Conférence Aspen « Sciences du Vivant : Lyon a t-elle les moyens de ses ambitions européennes ? », Lyon : 25 janvier 2005• BIODATA, Genève : 25 janvier 2005• BioVision, Lyon : du 11 au 15 avril 2005 - « Life Sciences Discovery Day », Lyon : 11 avril 2005• BIO EXPO JAPAN, Tokyo : du 18 au 20 mai 2005• BIO, Philadelphie : du 19 au 22 juin 2005• Congrès Mondial du vaccin, Lyon : du 3 au 5 octobre 2005• 9ème Carrefour des Biotechnologies, Lille : du 28 au 30 novembre 2005

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

PILOTES DE L’ACTION :ISABELLE BARBELET & LAURE PERRIN-VIDOZ

GRANDLYON, communauté urbaineDirection des Affaires Economiques et Internationales20, rue du Lac - BP 3103 - 69399 Lyon - Cedex 03

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> DÉVELOPPER ET RENFORCER LE CLUSTER EUROPÉEN DES LOISIRS NUMÉRIQUES

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L’industrie des logiciels de loisirs, et plus générale-ment des loisirs interactifs, bénéfi cie d’une crois-sance mondiale à deux chiffres (de l’ordre de 30%). Le marché des logiciels de jeu vidéos représente aujourd’hui 17 milliards de dollars, un chiffre d’af-faires supérieur à celui de cinéma en salle ou aux ventes de disques. L’industrie a été dynamisée au niveau national et international par le passage aux consoles de troisième génération X Box, Game Cube et PS2 et la période 2004-2006 s’annonce comme une période de croissance forte.

Le chiffre d’affaires du secteur est fait à plus de95 % par les consoles (70%) et le PC (25% environ). Le jeu online et les jeux sur mobiles demeurent marginaux, mais représentent un réservoir de croissance signifi catif.

Les atouts français dans le domaine de la création et de l’édition de contenus interactifs (édition élec-tronique) sont multiples : avec des éditeurs comme Atari, Vivendi Universal Publishing, Ubi Soft, la France se place au troisième rang mondial, derrière le Japon et les Etats-Unis. Trois sociétés françaises fi gurent parmi les 10 premiers mondiaux (Atari, Vivendi Universal Publishing et Ubi Soft).

Rhône-Alpes, territoire leader en France

• Nombre d’emplois : 1.200.• La présence à Lyon du n°4 mondial Atari, premier éditeur européen et l’un des 10 premiers mondiaux dans le domaine de l’édition électronique (tous types confondus).• Le siège Europe du Sud du premier éditeur mondial (Electronic Arts).• Le siège social pour l’Europe du Sud de l’éditeur britannique Codemasters.• Un établissement de l’un des 3 grands éditeurs français UBI SOFT, implanté à Annecy.• 20 studios de développement, soit plus de la moitié des studios recensés en France (Phoenix, Eden Studios, Etranges Libellules, WideScreen Games, Arkane Studios...).• Écoles et centres de formations réputés (Emile Cohl à Lyon, DHET Multimédia de Grenoble...).• GAMAGORA, Université européenne du loisir numérique.• Pôle de recherche (EM Lyon, INRIA, CERIS, 9.000 chercheurs en région...).• Game Connection : une convention d’affaires rassemblant 150 sociétés issues de 27 pays, et générant chaque année plus de 20 M€ de CA pour les sociétés participantes.• Un acteur majeur : Lyon Game, principale orga- nisation professionnelle du secteur des jeux vidéo.

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PILOTES DE L’ACTION :PIERRE CARDE & LOÏC POURCHAIRE

Pierre Carde Loïc PourchaireLYON GAME GRANDLYON, communauté urbaineVilla Creatis Direction des Affaires Economiques 2, rue des Mûriers - CP 601 et Internationales69258 Lyon - Cedex 09 20, rue du Lac - BP 3103 69399 Lyon - Cedex 03

04 37 64 69 53 04 78 63 40 [email protected] [email protected]

RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

/ CONTENU DE L’ACTION

• Accompagner et encourager un dynamisme entrepreneurial fort.• Mettre en place des structures pérennes permettant de capitaliser sur l’existant notamment dans le domaine de la formation mais aussi avec un Games Center.• Promouvoir les compétences régionales (entreprises et infrastructures) pour les faire reconnaître sur le plan international et attirer de nouvelles entreprises.

Objectifs

• Devenir le premier pôle européen.• De créer le premier pôle européen de formation dans ce domaine en nombre d’étudiants formés (formation continue et initiale).• De renforcer la visibilité grâce à des lieux visibles au niveau international (grand public et professionnel).• Faire de Lyon le « Hollywood » du Jeu Vidéo.

/ PROGRAMME DE TRAVAIL

Le projet présenté comprend 5 grandes priorités.

Soutenir le développement international et la mise en relation avec les acheteurs• Renforcement de la Game Connection, événement professionnel de renommée mondiale.• Une valorisation des actions et des infrastructures existantes ou en cours de déploiement au niveau international (marketing territorial).• Accompagnement des sociétés à l’international, notamment dans les principaux salons internationaux (action à coupler avec celle du marketing territorial).

Soutenir l’animation économique• Veille et information(newsletter).• Benchmark national et international.

Accompagner la structuration ressources humaines du secteur des loisirs numériques• Renforcement et développement de GAMAGORA.• Développement des formations continues et initiales.

Soutien et renforcement dans le domaine du fi nance-ment et des opérations innovantes• Mise en place d’un fonds de fi nancement de production.• Accompagnement de dossiers sur les outils de fi nancement existants.• Accompagnement stratégique et conférences de sensibilisation aux nouveaux enjeux.

Lancer le projet Digital World destiné au grand public• Faire une étude de pré-faisabilité sur le dossier.• Rechercher des investisseurs potentiels.

Documentde présentationdu pôle des loisirsnumériquesde la métropolelyonnaise

PROBLEMATIQUES & ENJEUX

• L’industrie est peu structurée sur les enjeux des ressources humaines.• Les besoins en formation professionnelle sont insuffi samment satisfaits.• La mise en place d’une formation de niveau interna- tionale permettra de mieux valoriser le territoire en s’appuyant sur un pool de formation existant et de soutenir la dynamique entrepreneuriale (stages et jeunes diplômés plus accessibles).

CONTENU DE L’ACTION

• Regrouper les formations existantes au niveau régional sous un label commun et développer ensuite sous ce label des formations nouvelles qui correspon- dent à un fort besoin des entreprises pour construire le premier Pôle européen de formation professionnelle dans le secteur. Seront pris en compte les aspects relatifs à la formation initiale et continue.

AVANTAGES ENTREPRISES

• Mise en place des formations (ingénierie).• Travail de fond sur les métiers existants et à venir.• Économie sur les formations car soutien de l’Etat.

PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement et perspectives

• Formations lancées en mars 2004 (50 salariés formés en 2004).• Inauguration offi cielle en préparation.• Les structures de formation associées : Informatique : INSA de Lyon, Universités Lyon 1 et Lyon 2, CPE Lyon. Graphisme : Ecole Emile Cohl, Gobelins, Université de Lyon 2... Conduite de projet : DHET Chef de projet multimédia Grenoble, Poudrière Valence.

En 2005• 85 personnes en formation continue (3.000 heures sur 20 formations).• Actions sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC).

> DÉVELOPPER ET RENFORCER LE CLUSTER EUROPÉEN DES LOISIRS NUMÉRIQUES

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> GAMAGORA, L’UNIVERSITÉ EUROPÉENNE DU JEU VIDEO

PILOTES/CONTACTLyon Game : Sophie Romano et Pierre Carde

PARTENAIRES

• GRANDLYON, communauté urbaine• Pôle Universitaire de Lyon• Région Rhône-Alpes• Opcareg Rhône-Alpes • État (DRTEFP Rhône-Alpes)• Entreprises

BUDGET 2005• 354 K€ (prévisionnel).

INDICATEURS DE SUIVI

• Formations mises en place (stages).• Métiers traités.• Études prospectives métiers.• Accords internationaux des organismes de formations associées.

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RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

PROBLEMATIQUES & ENJEUX

• Secteur très internationalisé.• Besoin de rentrer en contact avec les acheteurs sur Lyon et sur les grands salons mondiaux.

CONTENU DE L’ACTION

• Renforcer la Game Connection.• Développer des conférences prospectives.• Invitation d’acheteurs internationaux.• Présence collective sur les salons.

AVANTAGES ENTREPRISES

• Concentration d’acheteurs.• Soutien à l’export.• Base de données de contacts mutualisés.• Meilleure visibilité internationale.

PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement et perspectives • Présence en 2005 sur de grands salons internationaux (dont E3 à Los Angeles).• Mars 2005 : Game Connection @ GDC San José.• Juillet 2005 : Salon de la propriété intellectuelle à New-York.• Septembre 2005 : Tokyo Game Show.• Octobre 2005 : Game Connection en Chine à Shangaï (projet).• Décembre 2005 : Game Connection à Lyon & Game Vision.

> GAME CONNECTION & ACTIONS INTERNATIONALES

PILOTES/CONTACT Lyon Game : Stan Baraduc et Pierre Carde

PARTENAIRES

• GRANDLYON, communauté urbaine• Pôle Universitaire de Lyon

• Région Rhône-Alpes• Entreprises• Ubi France

• CNC

BUDGET 2005• 1,4 M€.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre de rendez-vous organisés.

• Nombre de sociétés à l’international.• Chiffre d’affaires généré pour les sociétés.

PILOTES DE L’ACTION :PIERRE CARDE & LOÏC POURCHAIRE

Pierre Carde Loïc PourchaireLYON GAME GRANDLYON, communauté urbaineVilla Creatis Direction des Affaires Economiques 2, rue des Mûriers - CP 601 et Internationales69258 Lyon - Cedex 09 20, rue du Lac - BP 3103 69399 Lyon - Cedex 03

04 37 64 69 53 04 78 63 40 [email protected] [email protected]

> FINANCEMENT & OPERATIONS INNOVANTES

PROBLEMATIQUES & ENJEUX• L’industrie des Loisirs Numériques est constituée de TPE et de PME.• Les soutiens publics sont variés, adaptés… et méconnus.• Les industriels manquent de temps pour penser à leur stratégie.• Les besoins en fi nancement sont importants en début de projet.

CONTENU DE L’ACTION• Mettre en place une ressource mutualisée pour accompagner le montage de dossiers de fi nancements.• Étude sur mise en place d’un fond régional de fi nancement.• Conférences de présentation des nouveaux marchés et nouveaux fonctionnements.

AVANTAGES ENTREPRISES• Renforcement de l’assise fi nancière.• Nouvelles perspectives de marchés.• Ancrage local avec le fonds.

PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement et perspectives

• Lancement en décembre 2003.• Premiers fi nancements obtenus en avril 2004.• Fonds de production en cours de montage.• Déploiement début 2005 de l’action de soutien Image Innove.

> DÉVELOPPER ET RENFORCER LE CLUSTER EUROPÉEN DES LOISIRS NUMÉRIQUES

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> ANIMATION SECTORIELLE & VEILLE STRATEGIQUE

PROBLEMATIQUES & ENJEUX• Les industriels sont « le nez dans le guidon » et peu informés de la réalité et des évolutions du marché.• De nombreux territoires mènent des actions collectives sur ce secteur.• L’internationalisation rapide et forte de la sous traitance suppose d’être capable d’appréhender ces enjeux.• La concentration en cours dans le secteur doit être encouragée, de même que la cohésion du secteur.

CONTENU DE L’ACTION• Veille mutualisée entre entreprises, partages d’études et rédaction bihebdomadaires d’une lettre d’information.• Benchmark avec les autres territoires et les entreprises de ces territoires.• Analyse des méthodes pour protéger les entreprises avec une meilleure utilisation de la sous-traitance.

AVANTAGES ENTREPRISES• Meilleure visibilité moyen terme.• Mise en réseau avec les autres entreprises.• Meilleure effi cacité des actions collectives grâce au benchmark.

PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement et perspectives

• Benchmark terminé à la fi n du mois de septembre 2004 dans le cadre de la première phase du projet.• Deuxième phase avec pour objectif mi 2005 et l’organisation d’une journée d’échanges à Los Angeles pour le prochain salon E3 (2005).

PILOTES/CONTACT Lyon Game : Christophe Michoud et Pierre Carde

PARTENAIRES• Pôle Universitaire de Lyon• Région Rhône-Alpes• Entreprises

BUDGET 2005• 407 K€

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre de dossiers traités et fi nancements générés.• Mise en place fonds et montant du fond.• Nombre de conférences et participants.

PILOTES/CONTACT Lyon Game : Pierre Carde

PARTENAIRES• GRANDLYON, communauté urbaine• Pôle Universitaire de Lyon• Entreprises

BUDGET 2005• 182 K€.

INDICATEURS DE SUIVI• Etude benchmark.• Études partagées.• Lettre d’information bihebdomadaire.

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RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

PROBLEMATIQUES & ENJEUX

• Les efforts individuels de R&D des entreprises gagneraient à être mutualisés.• Une collaboration entre laboratoires et entreprises permettrait de mettre en place des synergies.• Les entreprises maîtrisent des technologies qu’elles pourraient appliquer à d’autres domaines que le jeu vidéo.

CONTENU DE L’ACTION

• Mettre en relation les entreprises et les laboratoires de recherche.• Développer les partenariats et accompagner les projets (joint-ventures ou autre).• Mettre en place et animer une plate-forme de mutualisation de la R&D.• Evaluer le marché de la diversifi cation et sensibiliser les donneurs d’ordre.

AVANTAGES ENTREPRISES

• Plus de technologies à moindre coût et mieux valorisées.• Une ouverture sur de nouveaux marchés.

PROGRAMME DE TRAVAIL

État d’avancement et perspectives • Lancement de la démarche en mars 2004.• Premières présentations laboratoires /entreprises en juin 2004.• Lancement de la plate-forme d’échanges en décembre 2004.• Déploiement et animation de la plate-forme de mutualisation en 2005.• Poursuite des rencontres thématiques entre laboratoires et entreprises.• Etude et mise en place de projets de diversifi cation.

> RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT POUR LE SECTEUR DES LOISIRS NUMERIQUES

PILOTES/CONTACT ARN/Lyon Game : Stéphane de Buttet, Jean-Philippe Malicet et Pierre Carde

PARTENAIRES• Pôle Universitaire de Lyon

• Région Rhône-Alpes• État (DRIRE)• Entreprises

BUDGET 2004• 110 K€.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre de passerelles établies

et contractualisées.• Mise en œuvre d’outils de partage

d’informations et de technologies.

PILOTES DE L’ACTION :PIERRE CARDE & LOÏC POURCHAIRE

Pierre Carde Loïc PourchaireLYON GAME GRANDLYON, communauté urbaineVilla Creatis Direction des Affaires Economiques 2, rue des Mûriers - CP 601 et Internationales69258 Lyon - Cedex 09 20, rue du Lac - BP 3103 69399 Lyon - Cedex 03

04 37 64 69 53 04 78 63 40 [email protected] [email protected]

> LYON VISION MODE

La mode est devenue un vecteur d’image essentiel, tant d’un point de vue économique et commercial que culturel et touristique. Elle constitue désormais un enjeu de premier ordre dans la concurrence entre les grandes métropoles européennes. De nombreuses villes cherchent un « positionnement mode » : Milan, Barcelone, Londres, Anvers... Lyon se différencie par une approche originale fondée sur l’innovation et la création et prend appui sur un potentiel économique de premier ordre.

Un concept : « Lyon, ville de l’intelligence de la mode et de la création ».

L’objectif est de positionner Lyon comme la ville où s’élaborent des technologies, des concepts, des tendances nouvel-les, propres à capter les marchés de demain. Il s’agit d’affi rmer la place de la région lyonnaise dans les secteurs de la mode et de la création : textile, habillement, bijouterie, cosmétologie, design, cuir et ameublement.

Des actions d’animation et de soutien à la création et à l’innovation notamment en encourageant la transversalité en-tre ces domaines, des actions de promotion et de développement international doivent être amplifi ées pour répondre aux enjeux du secteur :• Affi rmer l’image de la région lyonnaise comme une métropole européenne créative et ce, à travers l’image de la mode et du concept d’ « intelligence » de la création.• Mettre en synergie les atouts de Lyon dans les industries de la création et trouver une identifi cation au territoire.• Participer à la dimension touristique et culturelle de l’agglomération à travers l’image de la mode.

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/ CONTENU DE L’ACTION

Cette politique a donné naissance à une marque :LYON VISION MODE

Les axes de développement de la démarchesont multiples :

• Le soutien à la création, avec pour enjeu d’une part, d’intégrer les créateurs dans une logique de marché et de développement économique et d’autre part, d’impliquer la création dans le tissu économique et industriel.• La valorisation, l’innovation et la recherche dans l’objectif de se positionner sur le renouvellement des produits et sur de nouveaux marchés.• Les évènements et salons, avec pour enjeu d’affi rmer l’image et le positionnement de Lyon sur les secteurs de la mode à travers l’évènementiel qui est un vecteur de développement important pour la mode.

• La communication et la promotion, avec pour enjeu d’affi cher l’identité de Lyon comme ville de mode et de création par une politique de marque.

/ AVANTAGES ENTREPRISES

• Amélioration de l’image de Lyon et d’un sentiment d’appartenance et de fi erté au territoire.• Favoriser les transversalités entre les différents secteurs d’excellence de la Mode (textile, habillement, bijouterie, cosmétologie, design, cuir et ameublement).• Accueil et accompagnement des entreprises de la mode (innovation/création).

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PILOTE DE L’ACTION : CATHERINE SAVEY

Catherine SaveyGRANDLYON, communauté urbaineDirection des Affaires Economiques et Internationales20, rue du Lac - BP 3103 - 69399 Lyon - Cedex 03

04 78 63 49 [email protected]

RENFORCER LES PÔLES D’EXCELLENCE

/ PROGRAMME DE TRAVAIL 2005

État d’avancement

• Développement du Village des Créateurs (Passage Thiaffait) : mise en place d’un dispositif d’accompagnement économique renforcé pour les créateurs en résidence.• Développement des prestations de l’Espace Mode pour les entreprises de l’habillement.• Mise en place d’un programme d’animateur intersectoriel à la Villa Créatis, en lien avec l’Espace Textile.• Développement des Salons à Lyon : Lyon Mode City et Interfi lière, Print’Or... et étude d’opportunités sur un nouveau salon sur les textiles d’ameublement en partenariat avec Première Vision Expofi l.• Etude portant sur la défi nition d’un dispositif de soutien à l’innovation pour les industries créatives.• Et poursuite du soutien aux projets : Marché de la Mode, Challenge Itech, Concours « la mode s’exprime, elle s’imprime »...

Perspectives

• Comité d’orientation LYON VISION MODE : 1er trimestre 2005.• Salon Print’OR, les 6, 7 et 8 février 2005.• Convention d’affaires «Fashion week» les 6, 7 et 8 février 2005.• Journées européennes de Dermocosmétologie les 10 et 11 mars 2005.• Marché de la Mode Vintage le 9 avril 2005.• Finale du concours SETLR le 18 mai 2005.• LYON MODE CITY du 3 au 5 septembre 2005.• Remise des Trophées du Challenge ITECH en septembre 2005.• Manifestation la Griffe Lyonnaise le 15 décembre 2005.

PARTENAIRES ASSOCIES

• Syndicats professionnels /associations / entreprises

Habillement Rhône Alpes, Espace Mode, Unitex, Setlr, Espace Textile, Institut Français Textile et

Habillement, Village des Créateursdu Passage Thiaffait, Centre Européen de

Dermocosmétologie, Centre Technique du Cuir,Centre du Design Rhône Alpes,

Association des Poinçons Lyonnais...

• Organisateurs de SalonPrint’Or (Emap), Lyon Mode City et

Interfi lière (Eurovet), Premières Visions,Expofi l, In Cosmetics (REED).

• Organismes de formation /laboratoires de recherche

Université de la Mode, Itech, Esmod,Ecole des Arts Appliqués de la Ville de Lyon...

• InstitutionnelsADERLY, Chambre de Commerce et

d’Industrie de Lyon, Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône, Région Rhône Alpes, Ville de

Lyon, Offi ce du Tourisme de Lyon...

BUDGET• 900 K€ en 2005.

• Contribution de la Région Rhône-Alpes,via le contrat régional sectoriel textile-

habillement et le Contrat d’agglomération.

INDICATEURS DE SUIVI• Nombre de partenaires impliqués

dans la démarche.• Développement économique des entreprises

résidentes du Village des Créateurs.• Participation des entreprises aux prestations

proposées par Espace Mode.• Participation des entreprises aux actions

d’animation de la Villa Créatis et dimensionintersectorielle de cette participation.

• Internationalisation du visitorat des salons. • Retombées presse professionnelle et nationale.