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Édito formations et cursus p. 4 Insertion professionnelle p. 6 Réussite p. 8 Vie étudiante p. 10 Mobilité internationale p. 12 Handicap p. 14 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 09, tél. 01.75.55.40.40. Internet : www.letudiant.fr Coordinatrice : Hélène Lesourd Rédaction : Camille Pons Secrétariat de rédaction : Martine Favier Iconographie : Amandine Bollard Conception graphique : Éliane Degoul Directrice artistique : Isabelle Glomaud Photo de couverture : Steve Murez Fabrication : Pascale Supernant Impression-brochage : Roularta Printing (Belgique) Une publication du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en partenariat avec l’Étudiant V ous êtes de plus en plus nombreux à poursuivre des études supérieures. Ce choix est un moment essentiel de votre vie, qui prépare votre parcours professionnel et personnel. Nous voulons tout mettre en œuvre pour que ce choix soit une réussite. Votre choix est aussi une chance pour notre pays. Un diplômé de l’enseignement supérieur renforce notre société, consolide notre économie et donne sens aux efforts fournis par la nation pour notre système public d’éducation et d’enseignement supérieur. Le président de la République a fixé l’objectif que 60% d’une classe d’âge deviennent diplômés de l’enseignement supérieur (ce taux est de 44% aujourd’hui) dans les 10 ans qui viennent. C’est un défi individuel autant que collectif. L’Université offre des diplômes de haut niveau, appuyés sur les laboratoires de recherche, et cette brochure vous permettra de mieux les connaître, de comprendre comment favoriser votre insertion professionnelle, d’envisager de vous former à l’étranger au cours de vos études universitaires. Vous trouverez aussi des informations précieuses sur l’aide à la réussite, la vie de campus, le soutien pour les étudiants en situation de handicap. Un bon choix d’orientation doit être préparé très en amont du baccalauréat. Anticiper activement ce moment vous permettra d’étudier toutes les possibilités qui s’offrent à vous, de voir quels sont les débouchés de chacune, d’échanger avec des professionnels. Votre choix d’orientation doit être le fruit de votre démarche. Nous mettons tout en œuvre pour vous aider et permettre à chacun d’entre vous de construire un parcours de réussite, grâce aux conseillers d’orientation, aux chefs d’établissement, aux  professeurs principaux, aux personnels des universités qui participent aux actions d’orientation. N’hésitez pas à faire appel à eux et à leur demander conseil ! Certes, le portail APB est à votre disposition pour que vous puissiez exprimer vos vœux, mais il ne remplace pas les échanges avec toutes celles et  ceux qui sont là pour vous aider à formuler les bons vœux. Il fournira cette année encore plus d’informations concernant les critères d’entrée, les taux de réussite, l’insertion professionnelle de chaque filière, de manière à nourrir votre réflexion. Cette exigence de transparence des débouchés est essentielle pour que vous puissiez faire des choix en toute connaissance de cause. Enfin, les salons auxquels le ministère s’associe, constituent un précieux moyen de découvrir des métiers et des formations, de discuter d’un projet professionnel, de trouver des réponses à vos questions, dans un cadre sympathique et convivial. Pour vous aider à construire votre parcours de réussite, le président de la République a annoncé le 1 er octobre 2015 le Plan national pour la vie étudiante, dont les 35 mesures visent à améliorer votre future vie quotidienne en tant qu’étudiante ou étudiant, à favoriser votre réussite et à accompagner votre prise d’autonomie. Je vous souhaite de trouver le meilleur chemin vers votre avenir, et une belle réussite ! L’Université, un choix de réussite THIERRY MANDON, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche www.enseignementsup-recherche.gouv.fr 3 SOMMAIRE

Édito L’Université, un choix de réussite

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Page 1: Édito L’Université, un choix de réussite

Édito

formations et cursus p. 4

Insertion professionnelle p. 6

Réussite p. 8

Vie étudiante p. 10

Mobilité internationale p. 12

Handicap p. 14

23, rue deChâteaudun,

75308 Paris cedex 09,tél. 01.75.55.40.40. Internet : www.letudiant.frCoordinatrice : Hélène LesourdRédaction : Camille PonsSecrétariat de rédaction : Martine FavierIconographie : Amandine BollardConception graphique : Éliane Degoul Directrice artistique : Isabelle GlomaudPhoto de couverture : Steve MurezFabrication : Pascale SupernantImpression-brochage : Roularta Printing(Belgique)

Une publication du ministère del’Éducation nationale, de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche en partenariat avec l’Étudiant

Vous êtes de plus en plus nombreux à poursuivre desétudes supérieures. Ce choix est un moment essentielde votre vie, qui prépare votre parcours professionnel et

personnel. Nous voulons tout mettre en œuvre pour que cechoix soit une réussite.

Votre choix est aussi une chance pour notre pays. Un diplôméde l’enseignement supérieur renforce notre société, consolidenotre économie et donne sens aux efforts fournis par la nationpour notre système public d’éducation et d’enseignementsupérieur. Le président de la République a fixé l’objectif que60% d’une classe d’âge deviennent diplômés de l’enseignementsupérieur (ce taux est de 44% aujourd’hui) dans les 10 ansqui viennent. C’est un défi individuel autant que collectif.

L’Université offre des diplômes de haut niveau, appuyés surles laboratoires de recherche, et cette brochure vous permettra

de mieux les connaître, de comprendre comment favoriser votre insertion professionnelle, d’envisager de vous former à l’étranger au cours de vos étudesuniversitaires. Vous trouverez aussi des informations précieuses sur l’aide à laréussite, la vie de campus, le soutien pour les étudiants en situation de handicap.

Un bon choix d’orientation doit être préparé très en amont du baccalauréat.Anticiper activement ce moment vous permettra d’étudier toutes les possibilitésqui s’offrent à vous, de voir quels sont les débouchés de chacune, d’échangeravec des professionnels. Votre choix d’orientation doit être le fruit de votre démarche.Nous mettons tout en œuvre pour vous aider et permettre à chacun d’entre vousde construire un parcours de réussite, grâce aux conseillers d’orientation, auxchefs d’établissement, aux  professeurs principaux, aux personnels des universitésqui participent aux actions d’orientation. N’hésitez pas à faire appel à eux et à leurdemander conseil !

Certes, le portail APB est à votre disposition pour que vous puissiez exprimer vosvœux, mais il ne remplace pas les échanges avec toutes celles et  ceux qui sontlà pour vous aider à formuler les bons vœux. Il fournira cette année encore plusd’informations concernant les critères d’entrée, les taux de réussite, l’insertionprofessionnelle de chaque filière, de manière à nourrir votre réflexion. Cette exigencede transparence des débouchés est essentielle pour que vous puissiez faire deschoix en toute connaissance de cause. Enfin, les salons auxquels le ministère s’associe, constituent un précieux moyende découvrir des métiers et des formations, de discuter d’un projet professionnel,de trouver des réponses à vos questions, dans un cadre sympathique et convivial.

Pour vous aider à construire votre parcours de réussite, le président de la Républiquea annoncé le 1er octobre 2015 le Plan national pour la vie étudiante, dont les 35 mesures visent à améliorer votre future vie quotidienne en tant qu’étudianteou étudiant, à favoriser votre réussite et à accompagner votre prise d’autonomie.

Je vous souhaite de trouver le meilleur chemin vers votre avenir, et une belle réussite !

L’Université, un choix de réussite

THIERRY MANDON,secrétaire d’Étatchargé del’Enseignementsupérieur et de laRecherche

www.enseignementsup-recherche.gouv.fr 3

SOMMAIRE

Page 2: Édito L’Université, un choix de réussite

Formations et cursus

construisez votre p arcours sur mesureVous vous spécialisezprogressivement

La formation universitaire avance par étapes.Elle vous permet de vous orienter progres-sivement grâce à des intitulés de formationsaujourd’hui plus lisibles. L’Université proposedes études courtes et des études longues,et vous donne, à chaque niveau de diplôme,l’occasion de faire le point sur vos envies,de passer des unes aux autres, de changerde filière…

En filières scientifiques (maths, phy-sique, chimie, biologie, informatique...),toutes les spécialisations sont possibles,avec une quinzaine de mentions enlicence.

En filières lettres, langues ousciences humaines et sociales (géo-graphie, histoire, sociologie, droit...), desparcours spécialisés mènent à l’ensei-gnement, aux métiers de la communica-tion, du journalisme, du tourisme, de l’urbanisme, de la conservation du patri-moine, de la traduction, du marketinginternational… En droit et en économie-gestion, le choix est large, depuis le DUTGEA (gestion des entreprises et des admi-nistrations) jusqu’à des dizaines de men-tions de master en passant par de nom-breuses licences professionnelles.

Dans le domaine des arts (arts plas-tiques, du spectacle, histoire de l’art...),les spécialisations varient de la médiationartistique aux métiers de directeur artis-tique, designer...

DES DÉBOUCHÉS NOMBREUX EN ÉTUDES DE SANTÉLes études de santé (médecine, odontologie, maïeutique et pharmacie) sont longues (5 à 11 ans après le bac)mais, à condition de passer le cap de la PACES, les perspectives d’emploi sont nombreuses. À l’issue dudeuxième cycle des études de médecine, les ECN (épreuves classantes nationales) permettent de choisir saspécialité ainsi que son centre hospitalier universitaire.

LA PLURIDISCIPLINARITÉ, UNE VALEUR AJOUTÉE

InfosPlus

ANNE-LAURE DUBRESSON est étudianteen master 1 finance à l’IAE del’université Toulouse 1 Capitole.

« Je suis entrée à l’IAE dès la troisièmeannée de licence de management. C’estune bonne formation, grâce aux enseignantset aux cours qui nous présentent la réalitédes entreprises. En TD et en TP, nous fai-sons des études de cas concrètes : pourtrouver le système d’information le plusadapté de telle entreprise par exemple.En M1, nous avons un projet de travail engroupe et nous devons faire un stage de

deux à quatre mois. L’accès à une plateforme en ligne, IAE Link,nous permet aussi d’échanger avec le réseau des anciens, detrouver des informations sur les stages, d’accéder à des offresd’emploi, de déposer notre CV... Enfin, il est possible au seinde l’association IAE junior conseil de réaliser de vraies missions.Un premier pas vers la vie professionnelle. »

Filière professionnalisante ou générale ? Le choix de l’une ou del’autre entrée n’est pas définitif et peut mener d’un niveau bac + 2à bac + 8. DUT (diplôme universitaire de technologie)et DEUST(diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) sontles premiers diplômes, de niveau bac + 2, dans les filières plutôttournées vers la pratique. Il est ensuite possible de poursuivre enun an une licence professionnelle ou des études plus longues (école d’ingénieurs, école de commerce…). Dans les filières plusgénérales, la licence est le premier niveau de diplôme (bac + 3).Vous pourrez continuer en master (bac + 5). Pour intégrer le monde de la recherche, il faudra obtenir un doctorat (bac + 8).

De et vers la PACES : si vous échouez à l’issue dela Première année commune aux études de santé,vous pourrez vous réorienter vers d’autres filièrescomme ingénieur, droit ou sciences. À l’inverse, desuniversités proposent des licences pour intégrerdirectement la deuxième année des études de santé.De et vers les prépas : des parcours permettent à des étudiants de prépa qui n’intègrent pas uneécole d’entrer directement en deuxième outroisième année de licence. À l’inverse se créentdes passerelles pour faciliter aux étudiants del’université l’accès en prépa sur des placesvacantes. Renseignez-vous auprès des UFR (unitésde formation et de recherche).

RebonDIR VeRs D’aUtRes fILIèRes

45 intitulés de licences

173 intitulés de licencesprofessionnelles

251 spécialités de masters

L’OFFRE DEFORMATIONC’EST :

Vous pouvez opterpour une école de management oud’ingénieurs

Les universités abritent une centaine d’écolesd’ingénieurs qui proposent un large panelde spécialisations (électronique, biosciences,énergétique, télécommunications...). Cer-taines sont accessibles immédiatementaprès le bac, c’est-à-dire dès le cycle pré-paratoire qui dure deux ans, cycle suivi parla formation d’ingénieur qui se déroule entrois ans. Vous pouvez aussi intégrer l’undes 32 IAE (instituts d’administration desentreprises devenus écoles universitairesde management), équivalents des BusinessSchools anglaises et qui n’ont rien à envieraux écoles de commerce.

Vous pouvez vousformer àl’enseignement

Le métier d’enseignant est accessible à l’uni-versité avec les masters MEEF (métiers del’enseignement, de l’éducation et de la for-mation). Ces formations préparent auxconcours et aux métiers de l’enseignementdes premier et second degrés. Il est possibledans certaines universités de suivre le cursusen apprentissage.Pour devenir enseignant-chercheur à l’uni-versité, vous devez passer un doctorat dansune spécialité que vous aurez choisie.

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TIMOTHÉE GOUBERT a validé sonmaster 2 métiers del’enseignement, de l’éducation etde la formation à l’universitéParis-Ouest-Nanterre-La-Défense. Il enseigne pour sapremière année dans trois écolesde Garches et de Saint-Cloud.

« Le M1 est une très bonne pré-paration aux concours car la for-mation jongle bien entre acquisition

de connaissances et pédagogie-didactique. Mieux, ony développe l’esprit critique : que pensez-vous de cemanuel ? qu’auriez-vous fait ? Quant aux deux stages,ils constituent un bon moyen de vérifier si le métiernous plaît tout en nous mettant un pied à l’étrier. Parmiles atouts du M2 figurent les cours où l’on nous enseigneà poser notre voix et à maîtriser notre gestuelle, et ceuxdurant lesquels nous échangeons sur nos pratiques. »

DU bac + 2 à bac + 8

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Parcours pluridisciplinaires, enseignements complémentaires, optionnels ou libres dans d’autres disciplines que la vôtre vous permettent de renforcer votre culture générale, multiplier les compétences ou affiner votreprojet. Il est possible de se préparer au professorat en licence de biologie, de cibler le secteur de la science en information et communication...

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Page 3: Édito L’Université, un choix de réussite

Si vous avez un projet de créationd’entreprise, vous pouvezdemander le statut national

d’étudiant-entrepreneur. Ce statut vous donneaccès à un accompagnement spécifique assuré parl’un des 29 PEPITE (Pôles étudiants pourl’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat)implantés sur les campus : suivi par unenseignant et un référent externe, accès à unespace de coworking, possibilité de signer uncontrat avec une structure du type couveuse...D’autres mesures accompagnentl’entrepreneuriat : des formations, des concoursde création et d’idées. Et vos démarches peuventêtre valorisées dans les cursus.

Insertion professionnelle

JEANNE VENTRE est étudiante à l’universitéPierre-et-Marie-Curie en master 1 CMI(cursus de master en ingénierie), spécialitémécanique des fluides. Elle a réalisé sonstage obligatoire de licence 1 dansl’entreprise SNECMA.

suelles est rémunéré 522 € par mois. Unsimulateur vous permet de calculer le montant de la gratification en fonction devos heures à l’adresse suivante : www.service-public.fr/particuliers/vos-droits/R40280.

Vous pouvez suivrevotre formation enalternance

De plus en plus de formations sontaujourd’hui accessibles en alternance. L’al-ternance allie formation théorique au seinde l’université et apprentissage dans uneentreprise. En contrat d’apprentissage, voustouchez une rémunération qui varie de 41 à78 % du SMIC. Principalement proposéedans les filières de l’industrie électrique etélectronique, la banque, l’assurance, l’im-mobilier et l’information-communication, l’alternance se développe aujourd’hui dansles filières sciences humaines et sociales.

Vous êtesaccompagnés tout au long du cursus

De nombreux outils et services vous accom-pagnent dans votre recherche d’emploi.Les BAIP (bureaux d’aide à l’insertion pro-fessionnelle) proposent, en partenariat avecdes structures spécialisées comme l’APEC(Association pour l’emploi des cadres), desconférences thématiques ainsi que des ate-liers : rédaction de CV et de lettres de moti-vation, préparation aux entretiens, consti-tution d’un réseau professionnel…En plus de ces accompagnements, certainsDU (diplômes universitaires propres à chaqueétablissement) ou UE (unités d’enseigne-ment) portent sur de la gestion de projet etsur des mises en situation professionnelles.

Vous êtes formés pour et avec lemonde professionnel

Les formations intègrent de plus en plus lesattentes des entreprises. DUT, licences proet masters sont conçus en lien avec lesbranches professionnelles et les besoins dumarché du travail. Des professionnels sontmême sollicités pour intervenir dans lescours.

Vous faites des stages

Effectuer un stage est souvent une étapeessentielle pour vous préparer à intégrer lemonde du travail. Et, parfois même, c’est lepoint de départ de toute vie professionnelle !Les stages s’étendent progressivement àtous les niveaux de formation, dans lesfilières professionnelles et générales. Certains établissements les rendent obliga-toires en licence. D’autres les encouragentvia la validation d’ECTS (European CreditsTransfer System). Le stagiaire bénéficie d’undouble suivi : par un enseignant-référent ausein de l’université et par un tuteur au seinde l’organisme d’accueil.Ces stages donnent droit, dès lors qu’ilssont effectués sur plus de deux mois aucours de la même année universitaire, à unegratification minimale de 3,60 € par heure.Par exemple, un stage de 145 heures men-

L’Université à l’écoute d u monde professionnelPAUL DE PRÉVILLE est titulaired’un master 1 marketing &stratégie et a obtenu le statutd’étudiant-entrepreneur àl’université Paris-Dauphine.

« Entre le M1 et le M2, je devaisfaire une année de césure avecun stage. J’ai choisi de lancerYouShould, une plate-forme deréservation de bars pour des évé-nements privés... Mais cette acti-vité n’était alors pas reconnue.J’ai obtenu le statut d’étudiant-

entrepreneur en 2015. Il m’a permis de conserver macarte d’étudiant. Et il a surtout changé le regard quel’université portait sur moi : je suis un entrepreneur,mon expérience pourra être reconnue comme un stagequi me permettrait de continuer en M2. Ce statut permetde se lancer en étant protégé. Au sein du PEPITE, desenseignants et des anciens étudiants qui ont montéleur boîte nous conseillent sur la façon de lever desfonds, de trouver un associé... Et nous faisons du cowor-king avec les autres étudiants-entrepreneurs. Ce quiest très motivant : nous partageons les bonnes pratiqueset les bonnes personnes aussi ! »

Le guide interactif des stages étudiants, réalisé parle ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, répond aux questions pratiquesque vous vous posez : la convention de stage est-elle obligatoire ? Combien serez-vous rémunéré ?Quels sont vos droits... ? À consulter sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr.

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Montez VotRe staRt-UP Dès La fac

« J’ai travaillé dans une usine, au contactdes ouvriers qui fabriquent des pièces demoteur d’avion. J’avais deux missions :établir un système de gestion et d’appro-visionnement des outils et répertorier lesdemandes d’améliorations. J’ai découvertle monde de l’industrie et de son fonction-nement. J’ai expérimenté des méthodes

de travail, appris à m’organiser et à cibler les bons interlocuteurs.J’ai également pris des initiatives pour améliorer le travail. Jesais maintenant ce qu’est le métier d’ingénieur et ce stage m’adéfinitivement confortée dans mon choix ! »

stages : sUIVez Le gUIDe

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90% des titulairesd’un master

92% des titulairesd’une licenceprofessionnelle

89% des titulairesd’un DUT(diplômeuniversitaire de technologie)

Source : enquêteannuelle 2014 sur l’insertionprofessionnelle des diplômés del’université réaliséepar le ministèrechargé del’Enseignementsupérieur et de laRecherche.

ONT UN EMPLOI 30 MOIS APRÈSL’OBTENTION DELEUR DIPLÔME

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DES RENCONTRES AVEC LES PROFESSIONNELSParcours, débouchés, conseils pour s’insérer sur le marché du travail… vous pourrez vous informer dans lecadre de rencontres avec des professionnels ou des anciens étudiants. Des forums de recrutement ou des speeddating sont aussi organisés, par domaines de formation ou dédiés au recrutement de stagiaires ou d’apprentis.

PROJETS TUTORÉS, ÉTUDES DE CAS, SIMULATIONS…Les expériences d’immersion en situation réelle de travail se multiplient. Études de cas, projets tutorésencadrés par des professionnels, jeux de rôles, simulations ou jeux sérieux en ligne sont l’occasion de mettreen pratique vos connaissances et d’acquérir les compétences attendues par le monde du travail.

InfosPlus

Page 4: Édito L’Université, un choix de réussite

HADRIEN ROBIDAS est étudiant entroisième année de médecine à l’universitéd’Angers. Il a bénéficié du tutorat lorsqu’ila dû refaire sa première année de PACES.

« J’ai pu assister à des séances de QCMorganisées par les deuxièmes années.Ces temps de questions-réponses sontl’occasion de revenir sur les points difficilesdes cours. Tous les jeudis, nous pouvionsaussi passer l’épreuve de la colle notée,préparée et corrigée par les deuxièmesannées, relue par les enseignants ou les

troisièmes années, et à l’issue de laquelle nous étions classés.Tout comme aux concours blancs organisés chaque semestre.Ces classements nous permettent de savoir où nous en sommeset de voir sur quelles matières nous devons porter davantagel’effort. C’est très rassurant. L’autre avantage de ce tutorat estqu’il est assuré par des étudiants. Il y a un effet de proximité :ils sont passés par là, sont un peu des modèles et nous sommesparticulièrement attentifs à ce qu’ils disent. L’entraide et lesoutien sont la clé du succès du dispositif. »

Réussite

LA PÉDAGOGIE PAR L’ACTION ET L’ÉCHANGE D’EXPÉRIENCESDe plus en plus d’universités montent des « laboratoires de fabrication ». Ces fablabs permettent de valoriserl’apprentissage par l’action. Les étudiants fabriquent eux-mêmes des produits innovants en utilisant deséquipements de fabrication numérique et plus traditionnels. Les fablabs sont aussi ouverts aux enseignants,porteurs de projet... Ils permettent ainsi d’échanger compétences et expériences. Robots téléguidés, vestes decycliste à clignotants en LED, ou encore potager urbain qui gère automatiquement l’humidité, la température etl’exposition nécessaires à la croissance des plantes, y ont déjà été conçus.

InfosPlus

vers des aides adaptées (logement, res-sources...) en cas de difficultés personnelles.Dans certaines universités, l’enseignant-référent peut intervenir en deuxième annéede licence pour faciliter votre orientation.

Nouveaux outils et nouvelles façonsd’apprendre

Le numérique aussi est mis au service de laréussite étudiante. Tous les étudiants ontaccès à un ENT (espace numérique de tra-vail). Selon les universités, l’ENT contientune messagerie électronique, des annuairesde personnels et d’étudiants, de la docu-mentation en ligne, des plateformes péda-gogiques… Cet espace numérique de travail donne accèsà des ressources pédagogiques et à des for-mations en ligne. Il facilite de nouvellesmanières d’enseigner, davantage interactives.La pédagogie inversée en est une illustration.Les étudiants sont invités à travailler chez eux,en amont du cours, à partir de contenus misà disposition sur l’ENT. Le cours en présencedevient alors un espace pour mettre lesconnaissances en perspective, poser desquestions, creuser le sujet, débattre…Le portail Sup-Numérique, nouvelle versiondu portail FUN (France université numérique),présente les initiatives et possibilités en lamatière (www.sup-numerique.gouv.fr). C’estun guichet unique qui rassemble plus de 30 000 ressources pédagogiques d’aide àl’apprentissage pour toutes les disciplineset tous les niveaux dans l’enseignementsupérieur (vidéos, web-documentaires, tuto-riels, logiciels…). Il donne accès aux MOOCsde la plateforme FUN-MOOC et, à terme,présentera l’ensemble des formations enligne proposées sur le territoire national.

Des tuteurs vousaccompagnent

Les universités sont particulièrement enga-gées dans la réussite en licence. Parmi lesdifférents dispositifs qui permettent de vousaccompagner dans votre parcours, figurele tutorat, largement mis en place dans lesétablissements. Vous pouvez ainsi bénéficier,quelques heures par semaine, de l’aide etdu suivi d’étudiants de licence plus avancés,de master ou de doctorat, voire d’ensei-gnants de votre UFR (unité de formation etde recherche). Les séances de tutorat peu-vent porter sur la révision des cours ou surla méthodologie. Elles peuvent être l’occa-sion de mises en situation de concours oud’examens blancs.

Des enseignants vousconseillent et vousorientent

Des universités ont mis en place un dispositifd’enseignants-référents. L’un d’entre euxsera votre interlocuteur privilégié tout aulong de la première année universitaire. Cer-tains sont présents dès les journées de pré-rentrée pour vous guider dans la procédured’inscription pédagogique, vous aider à vousrepérer sur le campus, vous éclairer sur lescalendriers, le fonctionnement… Au-delà durôle de conseil pour l’élaboration de votreprojet de formation, les enseignants-référentspeuvent vous proposer des solutions s’ilsdétectent des difficultés méthodologiques(conseils, tutorat...), mais aussi vous orienter

L’Université vous cond uit vers la réussite

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MARINE CHANCEL est endeuxième année de médecine àl’université Joseph-Fourier àGrenoble. Elle est formée via undispositif de pédagogie inversée.

« Aucun des cours n’est en amphi.Nous les suivons sur Internet etnous avons chaque semaine deuxfois deux heures de séance d’en-seignement présentiel interactifpour deux matières différentes,durant lesquelles les professeursrépondent aux questions etreviennent sur les points clés du

cours. Ces séances sont très efficaces, elles permettentde retenir plus facilement. Internet nous permet derevoir les cours autant de fois que nous le voulons, cequi n’est pas possible en amphi, et si nous ne comprenonstoujours pas, nous pouvons poser la question au coursdes séances. Qui sont réellement interactives : lesprofs nous font participer à des QCM via des systèmesde votes, des tablettes ou encore des télécommandes.Et de leur côté, ils vont immédiatement à l’essentiel,sans se disperser. »

Un travail spécifique est fait en direction des« décrocheurs » : une personne-relais (tuteur,enseignant-référent) les relance et les accompagne afinde trouver des solutions pour ne pas perdre une année.Dans certaines universités, les étudiants de premièreannée de licence les plus en difficulté peuvent bénéficierd’une remise à niveau en français.

accRocHez-VoUs, VoUs n’êtes Pas seUL

190 MOOCs (Massive Open Online Courses : coursgratuits en ligne, ouverts à tous) ont été mis enligne depuis octobre 2013 sur la plateforme FUN-MOOC. Ils comptent près d’un million d’inscrits.Ils associent des ressources numériques (vidéos,textes, images…), des activités pédagogiques et dutravail collaboratif (quiz, forum, réseaux sociaux,tutorat, évaluations…) et se déroulent avecplusieurs milliers d’apprenants simultanément.Ilscouvrent de nombreux domaines : le management,le leadership, la gestion des contrats de travail enentreprise, les causes et les enjeux du changementclimatique, l’agroécologie...

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Page 5: Édito L’Université, un choix de réussite

Vie étudiante

tion d’une aide annuelle de 5 545 €. Les étu-diants « en situation d’autonomie avérée »peuvent bénéficier d’une aide qui s’élève de4 000 € à 5 500 € par an. En cas de difficultéssoudaines ou particulièrement graves, uneaide spécifique peut aussi être débloquéepar le CROUS. Pour bénéficier de ces aidesfinancières et de logement, vous devezconstituer, à partir du 15 janvier précédantla rentrée, votre DSE (dossier social étudiant)sur le site Internet du CROUS de votre aca-démie (consultez aussi www.cnous.fr).

Vous avez accès à un service de soins sur le campus

Un rhume  ? La grippe  ? Un coup dedéprime ? Votre médecin de famille est éloi-gné ? Les universités se préoccupent ausside votre santé. Vous pouvez consulter gra-tuitement différents médecins, généralistesou spécialistes, exerçant dans le centre desanté de votre université, afin de mettre àjour vos vaccins, de vous faire délivrer uncertificat médical, de bénéficier d’un suivi enurgence, d’avoir une écoute psychologique…

Une vie de campusdès votre arrivée

Pour faciliter votre intégration, des tempsd’accueil sont souvent organisés dans lesuniversités. Au programme, visite du campuset de la ville, mais aussi organisation de rencontres sportives, avec les associations,ou rendez-vous festifs.

Des logements et une restauration à des prix attractifs

Différents services accompagnent votreentrée à l’Université. L’un de vos principauxinterlocuteurs est le CROUS (Centre régionaldes œuvres universitaires et scolaires). Ilgère les restaurants et les logements uni-versitaires. Sur tout le territoire, des citésuniversitaires permettent d’accueillir les étu-diants sur critères sociaux. D’ici à la fin 2017,plus de 40 000 nouveaux logements étu-diants s’ajouteront aux 163 000 déjà exis-tants. Les chambres universitaires offrent ledouble avantage d’avoir un loyer à prixmodéré (de 200 € à 400 € en moyenne, selonqu’il s’agit d’une chambre ou d’un appar-tement) et d’être proches de votre université.Quant aux restaurants universitaires, ils pro-posent un repas complet et équilibré pourun prix imbattable (3,25 €). Sur les campus,vous trouverez également des cafétérias oudes sandwicheries.

Vous pouvez obtenirdes bourses et desaides

Il existe différents dispositifs d’aide et d’ac-compagnement. Ils sont également géréspar le CROUS. La principale aide est labourse sur critères sociaux, qui tient comptedes ressources et des charges de votrefamille. Cela peut aller de la simple exoné-ration des droits d’inscription et de la coti-sation à la Sécurité sociale jusqu’à l’attribu-

La vie étudiante, facteur de réussite

UN PORTAIL VIE ETUDIANTE : WWW.ETUDIANT.GOUV.FRC’est l’adresse à laquelle vous trouverez toutes les informations liées à la vie étudiante : vos droits et aides, y compris à la mobilité (études à l’étranger), les services de la vie quotidienne (restauration, transports, santé etprotection sociale), les activités sportives, culturelles, associatives. Vous pourrez également y effectuer toutesvos démarches (demandes de bourses, de logement...) dès la rentrée 2016.

DES IDÉES, DES AIDESSi vous souhaitez créer votre propre association ou monter un projet associatif, votre établissement peut vous aider. Le FSDIE (fonds de solidarité et du développement des initiatives étudiantes) peut vous attribuerune subvention pour vous aider à mener à bien des initiatives culturelles, artistiques, d’animation…

InfosPlus

MARINE a obtenu son master 2 droit dutravail et de la protection sociale àl’université de Bordeaux et travaille entant que chargée des relations socialesdans une entreprise d’aéronautique. Elle apassé une visite médicale en licence 1.

« Une infirmière m’a fait un bilan puis ellem’a montré les locaux et m’a présentétous les spécialistes, que l’on peut consulter

en plus du généraliste (dermatologue, gynécologue, allergologue,sophrologue…). Nous n’avons pas besoin d’avancer les frais.Sans cette visite, je n’aurais pas pu me faire suivre par une dié-téticienne. Je conseille le service à tous car il est situé sur lecampus et les heures d’ouverture sont adaptées à notre emploidu temps. »

Il et elleen parle

Il et elleen parleCHARLOTTE COUCHUT a obtenu salicence pro assurance banque-finance à l’université deFranche-Comté. Elle a participé àla Nocturne étudiante lorsqu’elleest entrée en IUT à Montbéliard.

« De 20 heures à 4 heures dumatin, tous les étudiants de laville étaient conviés à visiter lemusée du Château, le Centrerégional d’art contemporain etle Pavillon des sciences, à Mont-béliard, avant une soirée festiveà la salle des musiques actuelles

d’Audincourt. Je venais de Luxeuil-les-Bains (70) ; en plus d’être loin de ma famille, j’arrivais dans uncadre totalement inconnu : nouvelle ville, nouvel universet moins encadré qu’au lycée. J’avais peur de me retrou-ver toute seule. Ce que j’aime dans la Nocturne, c’estque ce n’est pas une banale soirée étudiante. Les visitesont des vertus culturelles et pédagogiques, mais aussipratiques, puisqu’on découvre la ville. Et cela permetde rencontrer du monde, y compris des autres promosou des autres écoles. »

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La CLÉ (caution locative étudiante)permet aux étudiants dépourvus degarant personnel, d’accéder à unlogement dans le parc locatif privé.

Le principe : l’État se porte garant pour vous. La demande de caution locative étudiante s’effectueauprès des CROUS. Une réponse vous sera adresséesous 24 heures.

Une caUtIon à La cLé

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La vie sociale, culturelle et sportive commence souvent dès larentrée. Durant l'année, les services des sports des universités(SUAPS) proposent de nombreuses activités sportives gratuites ou àdes prix très attractifs. De même, les services culturels organisent demultiples manifestations : spectacles de théâtre, de danse, concerts,expositions... Vous pouvez également pratiquer des activitésartistiques dans des domaines très variés, grâce aux nombreuxateliers proposés. Les associations étudiantes, qui œuvrent dans tousles domaines (culture, sport, humanitaire...), vous donnentl’occasion de vous engager et vous permettent aussi de créer desliens. S’investir dans une association peut être un plus, surtoutquand le bénévolat est valorisé dans votre cursus. Vous pourrezaussi contribuer à améliorer les conditions de vie et de travail sur lecampus en adhérant à une organisation syndicale ou en participantaux élections de vos représentants dans les instances de votreétablissement ou de votre CROUS.

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sPoRt, cULtURe et VIe D’étabLIsseMent

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Page 6: Édito L’Université, un choix de réussite

Mobilité internationale

Des universités sans frontières

UNE CARTE ÉTUDIANTE EUROPÉENNE

(anglais, espagnol, allemand, italien...) etviser ensuite, par exemple, une carrièred'avocat international.La possibilité de faire une année de césureoffre une autre opportunité de partir. L’ex-périence ne sera plus considérée commeune rupture de parcours et garantira le main-tien de votre statut d’étudiant.

Des coups de poucefinanciers

Le séjour vous sera bénéfique à tout pointde vue : apprentissage de la langue, décou-verte d'une autre culture et de l’autonomie,ouverture d'esprit et plus grande confianceen soi… Des atouts qui peuvent aussi s'avé-rer déterminants sur le plan professionnel.D'où la mise en place d'accompagnementsspécifiques et l'octroi d'aides financièrespour vous permettre de vivre cette expé-rience. Un étudiant Erasmus, par exemple,bénéficie d’une bourse mensuelle moyenned'environ 200 € pour une mobilité d'études,et de 350 € pour un stage. Elle peut êtrecumulée avec l'aide à la mobilité internatio-nale, fixée à 400 € par mois et destinée auxétudiants boursiers ou bénéficiant d'uneallocation annuelle accordée dans le cadredes aides spécifiques, ou avec l'aide aumérite. D'autres aides peuvent être verséespar les universités, les collectivités territo-riales ou encore les pays d'accueil.

Un accompagnementsur-mesure

Pour connaître les établissements parte-naires de votre université, régler vos pro-blèmes de logement, de couverture sociale,de visas... renseignez-vous auprès du servicedes relations internationales de votre uni-versité. Celui-ci pourra vous accompagnerdans l’ensemble de votre projet.

Génération Erasmus+

Erasmus+ est le premier grand programmeeuropéen de mobilité. Il permet d’effectuerun séjour d’études ou un stage de deux àdouze mois dans l’un des 28 pays de l’Unioneuropéenne ou l’un des 5 pays associés,par exemple l’Islande ou la Turquie, maisaussi dans un pays partenaire, y comprishors Europe. Une mobilité effectuée dansce cadre présente de nombreux avantages :pas de frais de scolarité supplémentaires,des examens validés sous forme de créditsECTS, une allocation financière. Vous pouvez aussi suivre un master ErasmusMundus ou un doctorat Erasmus Munduscomportant des périodes de mobilité avecdes séjours dans deux ou trois des univer-sités co-organisatrices de ces formations.Et ainsi décrocher un diplôme double, mul-tiple ou conjoint.

À chacun sa formulehors Europe

Vous pouvez cibler des doubles diplômesproposés par votre établissement horsEurope, qui permettent, à l’issue d’un seulcursus, de décrocher aussi le diplôme del’université partenaire. Ou bien opter pourune formation qui comporte une partied’études à l’étranger. C’est le cas de nom-breuses bilicences, en particulier dans ledomaine du droit international. Vous pouvezainsi, en partageant vos études entre votreuniversité française et une université étran-gère, développer vos connaissances du droitfrançais et celles du droit du pays étranger

RAMATOULAYE SOW suit un master 2management international à l’université duHavre. Elle a bénéficié de plusieurs aidesdans le cadre d’une mobilité Erasmus+effectuée en master 1.

« J’ai fait un séjour d’un an à l’universitéde Southampton Solent, en Angleterre.J’ai bénéficié d’une bourse Erasmus, d’en-viron 1 700 €. Étant boursière sur critèressociaux, j’ai également reçu l’aide à lamobilité internationale du ministère, en

deux mensualités de 400 €. Sans ces aides, je n’aurais certai-nement pas pu faire cette expérience, qui a été extrêmementenrichissante. Je me suis adaptée à de nouvelles méthodes detravail, à de nouvelles cultures. Ça m’a apporté beaucoup d’unpoint de vue humain aussi. J’étais réservée. J’ai dû m’ouvriraux autres. C’est grâce à cela que maintenant je suis plus àl’aise dans mes présentations orales. J’ai, en outre, bénéficiéd’un très bon accompagnement : par le service des relationsinternationales pour les démarches en amont, et durant monséjour par deux coordinateurs, en France et en Angleterre. »

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nt Dans certains établissements, vous pourrez suivre

des cours spécifiques pour vous préparer à des testsofficiels d’évaluation, comme le TOEFL (Test ofEnglish as a Foreign Language) ou le TOEIC (Testof English for International Communication). Descentres de ressources en langues proposent aussides cours du soir, un accès à des supportsd’apprentissage numériques ou multimédia, desateliers de conversation en langues étrangères,vous donnent la possibilité d’échanger avec untuteur étranger... Vous pouvez aussi pratiquer lalangue de votre destination via une plateforme miseen ligne par Erasmus+.

Des RessoURces PoUR PRatIqUeR Les LangUes

À consulter sur http://ec.europa.eu/programmes/

Il et elleen parle FABIEN SCHEPENS est en master 2économie et conseil en TIC et e-business à l’université deRennes 1. Après son master 1,il a effectué une année de césureencadrée par son établissement,au sein d’une start-up berlinoise.

« J’avais déjà fait un échange Eras-mus en licence 3 en Finlande et,à peine revenu, j’avais envie derepartir. Ce stage de longue duréem’a permis d’acquérir de l’auto-nomie dans le travail, de progres-

ser en anglais et en allemand, d’avoir un aperçu généralde la stratégie du web marketing. J’ai aussi eu le tempsde développer des projets. Cela a été une expériencetrès positive. Et très riche sur le plan humain, en particulier parce que j’ai travaillé en milieu multiculturel.L’année de césure nous permet de rester inscrit dansnotre établissement, d’être couvert par une conventionde stage, de prétendre à des bourses en plus d’êtreaccompagné à la mobilité via un enseignant-référentet des formations. »

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Même si vous ne partez pas hors frontières, vous pouvezbénéficier, dans beaucoup d’universités, d’unenvironnement multiculturel, très stimulantintellectuellement. L’Hexagone est classé troisième paysd’accueil des étudiants étrangers selon l’UNESCO,derrière les États-Unis et le Royaume-Uni. Actuellement,300 000 étudiants étrangers sont accueillis sur lescampus. Certaines universités, comme Paris 8-Vincennes-Saint-Denis, brassent plus de 150 nationalités.

Des caMPUs InteRcULtUReLs

36 757jeunes Françaisqui ontbénéficié duprogrammedepuis sacréation

90% des jeunespartis enEramusrecommandentle programme

Source : étuded’impactd’Erasmus 2014

ERASMUS+C’EST :

12 www.enseignementsup-recherche.gouv.fr www.enseignementsup-recherche.gouv.fr 13

InfosPlusLe ministère prévoit la création d’une carte étudiante européenne pour la rentrée 2016. Sur simple présentationde cette carte, les étudiants pourront bénéficier des mêmes services que dans leur établissement d’origine lorsd’une mobilité Erasmus+.

Page 7: Édito L’Université, un choix de réussite

Handicap

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Handicap : l’Universi té vous accompagne

TOUT SAVOIR AVEC HANDI-ULe site du ministère www.handi-u.fr présente les aménagements (conditions d’accessibilité, d’accueil etd’accompagnement) qui existent dans chaque établissement et recense les structures handicap et les noms desresponsables d’accueil. Le site donne aussi des informations sur le recrutement et le maintien dans l’emploi.

OSEZ L’INTERNATIONALNe vous censurez pas si vous souhaitez effectuer un séjour d’études ou un stage à l’étranger. Les programmes voussont aussi ouverts. De plus, le montant de la bourse Erasmus est majoré et des aides spécifiques à la mobilitéinternationale sont proposées. Mettez-vous en contact dès que possible avec le service des relations internationales.

InfosPlus

gratuites…). Mais si vous avez besoin dematériel personnel, il est important d’effec-tuer une demande de prestation de com-pensation auprès de votre MDPH (maisondépartementale des personnes handica-pées), afin d’acquérir celui-ci au plus tôt.Les procédures de demande et de décisiondes PAEH étant définies par chaque établis-sement, il est important de vous renseignerpour bénéficier des aménagements dès ledébut de votre parcours.

Des aménagementspour la viequotidienne

Les CROUS (centres régionaux des œuvresuniversitaires et scolaires) disposent de loge-ments spécialement aménagés pour les per-sonnes handicapées et de chambres oulogements accessibles. La liste de ces loge-ments est disponible auprès de chaqueCROUS. De nombreux restaurants universitaires ontaussi été rénovés pour en faciliter l’accès.

Anticipez votre choix d’université selon vos besoins

Pour que la transition entre le secondaire etle supérieur se passe bien, prenez contact,dès le mois de janvier, avec les structureshandicap des universités et rendez-vous auxjournées portes ouvertes. Ces échangessont essentiels et vous permettront d’or-donner plus facilement vos vœux lors de laprocédure APB.

Des structures et des personnes

Chaque université dispose maintenant d’unestructure ou d’une mission handicap. Ellessont animées par des personnes chargéesde l’accueil des étudiants handicapés et dela coordination des différentes actionsmenées en votre faveur. Ce sont vos inter-locuteurs privilégiés en cas de difficultés.

Des aménagementspour faciliter vosétudes

En début d’année universitaire, vous pourrezbénéficier d’un échange confidentiel avecles services de médecine préventive afind’évaluer vos besoins. La structure handicapvous proposera ensuite, en concertationavec les équipes pédagogiques et en fonc-tion de la formation choisie, les aménage-ments nécessaires au bon déroulement devos études. Elle se chargera ensuite de lamise en place de ces aides qui constituentle PAEH (plan d’accompagnement de l’étu-diant handicapé). Ces aides peuvent aller de l’aménagementde l’emploi du temps à l’étalement d’une ouplusieurs UE (unités d’enseignement) surplusieurs semestres, ou d’une annéed’études sur deux ans. Du côté de l’aidepédagogique, cela peut être du tutorat, unaccompagnement individuel (interprète LSF,secrétaire d’examen…), la possibilité, durantles examens, de composer dans une salleà part, des sujets adaptés… Du matérielspécifique peut aussi être mis à disposition(ordinateur avec logiciel adapté, photocopies

MAËL LERAY est en licence 2 langueslittératures, civilisations étrangères etrégionales, parcours anglais, à l’universitéde Valenciennes. Il souffre d’un handicapmoteur et se déplace en fauteuil roulant. À ce titre, il bénéficie d’aménagementspédagogiques pour suivre ses études.

« Je bénéficie d’abord d’aménagementsdurant les examens : une secrétaireretranscrit ce que je lui dicte, je suis dans

une salle à part et je bénéficie d’un tiers temps supplémentaire.Pour les cours, j’ai droit à une tutrice qui m’aide à compléterla saisie des cours sur mon ordinateur. Pour le reste, je medébrouille tout seul. Je vis d’ailleurs en résidence universitairedans un appartement aménagé. Ces aides sont particulièrementimportantes. D’autant que le passage du lycée, où j’étaistotalement encadré par une auxiliaire de vie scolaire, à l’universitéconstitue un grand changement. Et si je n’étais pas allé à l’uni-versité, je n’aurais pas pu acquérir une vraie autonomie mêmedans la vie de tous les jours. Je vais seul en centre-ville, je prendsle tramway, je me déplace sur le campus… je vis ma vie ! »

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Des contrats doctoraux handicap sont proposés àdes étudiants handicapés porteurs d’un projet dethèse et reconnus bénéficiaires de l’obligationd’emploi. Ces contrats dédiés visent à inciter lesétudiants handicapés à poursuivre leurs cursus auplus haut niveau. Chaque année, le ministèrechargé de l’Enseignement supérieur et de laRecherche lance une campagne pour recruter descandidats. Renseignez-vous suffisamment tôt sur ladate de dépôt des dossiers. En 2015, 25 étudiantsont pu décrocher ce contrat.

et PoURqUoI Pas Un DoctoRat ?

Il et elleen parleAUDREY BOULFROY est titulaire d’une licence ensciences sociales de l’université Lille 3. Elle œuvre ausein de l’association Lille métropole, arts et culture,avec des personnes en situation de handicap ; elle estelle-même handicapée moteur en fauteuil roulant.

« J’ai choisi Lille 3 parce que jevoulais rester dans la région. C’estune université très engagée dansl’accès aux études des handicapés.Je n’ai jamais rencontré de pro-blème pour me rendre dans unesalle. Je me suis aussi investieau sein de l’association Universitéavenir handicap, qui œuvre pourfaciliter la vie des étudiants en

situation de handicap. J’ai pu me constituer un réseaud’amis, ce qui était indispensable pour me sentir bienà l’université. Concernant le logement, j’ai d’abordbénéficié d’un appartement thérapeutique dans unIEM (institut d’éducation motrice). Ensuite, après avoirrempli un dossier au CROUS, qui a recensé mes besoinsavec l’aide d’une assistante sociale, j’ai obtenu un T1bis en résidence universitaire, un rez-de-chaussée avectous les aménagements nécessaires à mon fauteuil. »

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Le BAIP (bureau d’aide à l’insertion professionnelle) devotre établissement pourra, en collaboration avec lastructure handicap, vous accompagner pour votre projetprofessionnel. Il vous guidera aussi vers des secteurs et entreprises qui ont une politique de recrutement àdestination des personnes en situation de handicap. Vouspourrez aussi vous y informer de vos droits au sein de l’entreprise. Certaines associations peuvent aussi êtresources d’informations et de conseils.

Un accoMPagneMent à L’InseRtIon

18 200étudiants ensituation dehandicap

12 000étudiantsbénéficiant d’unaccompagnementspécifique

14% de plusd’étudiants ensituation dehandicap quirentrent chaqueannée àl’université

LE HANDICAP À L’UNIVERSITÉ,C’EST :

www.enseignementsup-recherche.gouv.fr 1514 www.enseignementsup-recherche.gouv.fr

Page 8: Édito L’Université, un choix de réussite

Le calendrier APB 2016www.admission-postbac.fr

Aujourd’hui, la majorité des inscriptions en première année d’études supérieures se fait via un site unique :www.admission-postbac.fr. Il est ouvert du 1er décembre 2015 au 15 septembre 2016. Vous pouvez, dès l’ouver-ture, vous informer sur les formations. Pour s’inscrire, il faut attendre le 20 janvier. Attention : après le 20 mars, il n’est plus possible d’ajouter de nouvelles formations ; en revanche, il est possibled’en changer l’ordre de préférence jusqu’au 31 mai.

Décembre2015

Janvier2016

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Ouverture du site APB (Admission Post-Bac)

le 1er décembre 2015

www.enseignementsup-recherche.gouv.fr

Inscription et saisie des vœux de poursuite d’études

20 janvier f 20 mars

Confirmation des vœuxConstitution et envoi des dossiers

f Jusqu’au 2 avril

Procédure complémentaireFormulation des vœux : f du 24 juin (14h) au

9 septembre (minuit)

Réponse des candidats : f au plus tard le 15

septembre (minuit)

Classement des vœuxf 20 janvier au 31 mai

Phases d’admission : consultation et réponse des candidats

Phase 1

du 8 juin (14h) au 13 juin (14h)Phase 2

du 23 juin (14h) au 28 juin (14h)Phase 3

du 14 juillet (14h) au 19 juillet (14h)

Inscription administrativef juillet à septembre

selon les établissements

Fermeture du site APBle 15 septembre 2016