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Direction des Études et Synthèses Économiques G2017/07 Qualification, progrès technique et marchés du travail locaux en France, 1990-2011 Pauline CHARNOZ et Michael ORAND Document de travail Institut National de la Statistique et des Études Économiques

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Direction des Études et Synthèses Économiques

G2017/07

Qualification, progrès technique et marchés du travail locaux en France,

1990-2011

Pauline CHARNOZ et Michael ORAND

Document de travail

Institut National de la Statistique et des Études Économiques

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INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES

Série des documents de travail de la Direction des Études et Synthèses Économiques

AOÛT 2017

Ce document de travail a bénéficié tout particulièrement des commentaires détaillés de Pierre CAHUC, Ève CAROLI, Matthieu CROZET, Gilles DURANTON, Laurent GOBILLON et Miren LAFOURCADE, dans le cadre du jury de thèse de Pauline CHARNOZ. Nous tenons à remercier également Didier BLANCHET, Claire LELARGE, Dominique GOUX, Corinne PROST, Sébastien ROUX, Sévane ANANIAN (Dares), ainsi que l'ensemble des participants au séminaire D2E, à la conférence SOLE/EALE 2015 ainsi qu'au CGET pour leurs questions et remarques nous ayant permis d'avancer sur ce travail.

_____________________________________________

* RITM (Université Paris Sud) - Crest - Insee au moment de la rédaction de ce document

** Insee - Département des Études Économiques au moment de la rédaction de ce document

Département des Études Économiques - Timbre G201 - 15, bd Gabriel Péri - BP 100 - 92244 MALAKOFF CEDEX - France - Tél. : 33 (1) 41 17 60 68 - Fax : 33 (1) 41 17 60 45 - CEDEX - E-mail : [email protected] - Site Web Insee : http://www.insee.fr

Ces documents de travail ne reflètent pas la position de l’Insee et n'engagent que leurs auteurs. Working papers do not reflect the position of INSEE but only their author's views.

G 2017 / 07

Qualification, progrès technique et marchés du travail locaux en France,

1990-2011

Pauline CHARNOZ* et Michael ORAND**

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Qualification, progrès technique et marchés du travail locaux en France, 1990-2011

Résumé

La France, comme d’autres pays développés, a connu une forte transformation de la demande de travail au cours de 20 dernières années, avec un biais en faveur des travailleurs les plus qualifiés. Nous testons une des principales hypothèses cherchant à expliquer cette évolution biaisée de la demande : un progrès technique lié aux technologies de l’information et de la communication qui ferait disparaître les métiers composés de tâches routinières en les automatisant, et favoriserait par conséquent les métiers peu qualifiés des services d’une part et les métiers très qualifiés d’autre part. À partir d’un modèle théorique développé par Autor et Dorn (2013), qui utilise la structure de l’emploi sur des marchés locaux du travail pour identifier les effets du progrès technique, nous montrons en mobilisant les recensements de la population qu’il existe effectivement un lien entre le progrès technique et l’évolution de la structure de l’emploi entre 1990 et 2011 en France. En particulier, on assiste à la disparition d’emplois peu qualifiés routiniers, qui se transforment en partie en emplois de services, ou bien disparaissent définitivement conduisant à un accroissement du chômage. Nous montrons également une interaction entre la transformation de la demande et la spécialisation fonctionnelle des territoires. Ces résultats sont robustes à l’introduction d’hypothèses alternatives, comme l’influence de la mondialisation et du commerce international, ou encore celle de transformations démographiques.

Mots-clés : progrès technique, automatisation, marchés du travail locaux

Skills, technical change and local labor markets: evidence from France 1990-2011

Abstract

A skill-biased labor demand shift occurred in France, as well as other developed economies, over the last 20 years. We test one of the main hypothesis that explain this particular shift : a skill-biased technical change driven by the dissemination of Information and Communication Technologies and the automatisation of routine jobs, leading to their disappearance in favor of high-skilled jobs and low-skilled service jobs. Using a theoretical model developed by Autor and Dorn (2013), based on the analysis of the employment structure of local labor markets to identify national effects of technical change, we find evidence of a link between technical change and the 1990-2011 evolution of the labor force in France. In particular, we find that the low-skilled jobs switch from routine jobs to service jobs or unemployment. We also find that the labor demand shift interacts with a spatial functional specialization. This results are robust to the introduction of alternative hypothesis, such as globalization and international trade growth, or demographic changes.

Keywords: technical change, automation, local labor markets

Classification JEL : F16, F60, J23, J24, O33, R23

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Sommaire

Introduction 5

I - Données utilisées et stratégie empirique 10 I.1 Tâches et métiers 10 I.2 Cadre empirique 13

II - Statistiques descriptives 15

III - L’automatisation des emplois routiniers et ses conséquences 19

IV - D’autres facteurs explicatifs d’un biais défavorable à l’emploi peu qualifié 23

Conclusion 28

Bibliographie 29

Annexes 31 A Métiers et tâches 31 B Indices d’exposition à la concurrence des importations

et à la diffusion des TIC 33 C Tableau additionnel 34

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Introduction

Au cours des années 1990 et 2000, l’offre et la demande de travail se sont profondément transformées en France. Avec la poursuite de la démocratisation scolaire, le nombre de diplômés du supérieur a sensiblement augmenté. Au cours des 20 dernières années, ceux-ci se sont concentrés dans les grandes agglomérations. Une analyse conjointe de l’évolution de cette concentration et de l’évolution de leur salaire relativement à celui des peu diplômés, suivant une méthode proposée par Moretti (2013), met en évidence une transformation de la demande biaisée en faveur des plus diplômés (Charnoz et Orand (2016)). La France connaît en ce sens une dynamique semblable à celle des États-Unis. Plusieurs explications ont été apportées pour le cas américain à cette transformation de la demande de travail biaisée, la reliant principalement à deux phénomènes : le progrès technique lié aux nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) d’une part, la mondialisation et la croissance du commerce international d’autre part. Dans cet article, nous étudions la pertinence de la première hypothèse pour le cas français.

L’hypothèse technologique lie les mutations de la demande de travail à l’adoption de TIC, dont on suppose qu’elles améliorent plus la productivité des travailleurs très qualifiés que celle des peu qualifiés. Par exemple, Beaudry et al. (2006) et Beaudry et al. (2010) estiment l’effet de l’adoption du PC sur l’offre et la demande de travail dans les différentes zones métropolitaines des États-Unis. L’effet potentiel de la technologie sur les emplois est défini plus précisément par Autor et al. (2003) comme une automatisation de procédures routinières. Les métiers qui consistent principalement en des tâches routinières disparaitraient progressivement à mesure que ces tâches peuvent être réalisées par des ordinateurs et que le prix de la technologie diminue. Les tâches plus manuelles ou plus abstraites, en revanche, se maintiendraient. Puisque les tâches abstraites correspondent au haut de la distribution des salaires et que les tâches manuelles correspondent au bas de cette distribution, ce phénomène pourrait expliquer l’augmentation des inégalités salariales observée aux États-Unis. L’automatisation de tâches routinières a ainsi été reliée à la polarisation du marché du travail (Autor et al. (2003), Goos et al. (2009), Goos et al. (2014), Michaels et al. (2014), Firpo et al. (2011), Machin et van Reenen (1998)). La polarisation du marché du travail consiste en une augmentation de la part des métiers les plus et les moins payés, alors que la part des métiers intermédiaires diminue. Elle est observée aux États-Unis et en Europe, dans une certaine mesure1, et est un facteur d’explication important de l’augmentation des inégalités salariales.

Une autre explication lie l’augmentation des inégalités de salaire à la concurrence des importations des pays à bas salaires (Autor et al. (2013a), Rigby et al. (2015)). À mesure que les barrières commerciales se sont levées, les emplois peu qualifiés ont fait face à une compétition plus importante que les emplois plus qualifiés, ce qui peut expliquer une augmentation des inégalités salariales liées à la qualification, due en partie à un alignement du coût du travail sur les coûts à l’étranger, et en partie à des effets de spécialisation des pays : en effet, comme le prédit la théorie, la concurrence des travailleurs non-qualifiés des pays à bas salaires pousse à une spécialisation des économies vers les travailleurs qualifiés, ce qui conduit à une augmentation des salaires de ces derniers2. Une autre explication liée au commerce international repose sur la délocalisation des emplois ou des tâches (Grossman et Rossi-Hansberg (2008)). Si certains emplois ou tâches peuvent être déplacés dans des pays à bas salaires et que le coût de la délocalisation diminue (à travers les barrières commerciales, les coûts de transport ou de communication), la demande de travail peu qualifié peut diminuer. Notons que ce phénomène peut en partie être lié aux TIC, dans la mesure où elles sont un des facteurs de diminution des coûts de communication.

Des articles récents ont utilisé les marchés du travail locaux, et plus particulièrement les différences d’évolution en leur sein, pour tester ces explications aux États-Unis (Autor et Dorn (2013), Autor et al. (2013a) et Autor et al. (2013b)). Ils montrent que la concurrence

1 En Europe, et en France en particulier, la hausse moins marquée de la part des emplois peu qualifiés a conduit à

discuter de la pertinence du terme de polarisation (voir par exemple Jolly (2015)). 2 Dans certains cas, l’effet peut être cependant opposé, comme l’ont montré Lorentowicz et al. (2005) pour

l’Autriche et la Pologne.

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des importations a eu un effet sur le niveau d’emploi pour tous les niveaux de qualification. Ils mettent également en évidence l’existence d’un progrès technique biaisé en faveur des plus qualifiés, à la fois dans les secteurs industriels et non-industriels. Ils montrent que parmi les emplois routiniers, ce sont d’abord les emplois liés à la chaîne de production qui disparaissent, puis ceux liés au traitement de l’information (les employés de bureau).

Ces travaux utilisent les marchés du travail locaux principalement comme un moyen d’identifier un phénomène ayant lieu à l’échelle nationale. Une autre série de travaux, cependant, s’intéresse à la composante spatiale des inégalités de salaire liées à la qualification (Lindley et Machin (2014), Moretti (2013)). Ils montrent une concentration des travailleurs les plus qualifiés dans certaines zones, liée à une évolution de la demande biaisée en faveur des plus qualifiés. Des dynamiques similaires ont été identifiées en France par Charnoz et Orand (2016). L’analyse des territoires et de leurs dynamiques propres laisse apparaître comme explication potentielle aux différences spatiales une composition du tissu industriel local différente qui, initialement, aurait favorisé l’adoption des TIC ou exposé de façon plus importante les marchés locaux à la compétition internationale.

D’autres mécanismes analysés par l’économie géographique pourraient également expliquer ces dynamiques spatiales. C’est le cas par exemple des économies d’agglomération ou des coûts liés à la distance. Baum-Snow et al. (2014) ont montré qu’il y a eu une augmentation des économies d’agglomération pour les travailleurs les plus qualifiés aux États-Unis. Ils n’étudient pas la cause de cette augmentation, mais la relient aux externalités positives liées à la diffusion des connaissances, plus importantes pour les travailleurs les plus qualifiés, et qui ont pu augmenter sur la période récente. Cette hausse des économies d’agglomération, qui pourrait être biaisée en faveur des plus qualifiés, expliquerait la concentration plus importante et les salaires plus élevés des travailleurs qualifiés dans les grandes villes denses. Un autre canal, qui lie les TIC et la géographie, est la diminution des coûts de communication provoquée par le développement des TIC. Il s’agit de prendre en compte la composante communication des TIC, alors que l’hypothèse du progrès technique est plutôt reliée à la composante information. Le modèle de Duranton et Puga (2005) prédit ainsi qu’une baisse des coûts de communication entre les sièges sociaux et les établissements qui en dépendent mène à une spécialisation fonctionnelle des villes : certaines se spécialisent dans les sièges sociaux et les services aux entreprises (plus précisément les services aux sièges sociaux), pendant que d’autres se spécialisent dans les activités de production. Même si leur modèle ne tient pas compte directement de la qualification, dans la mesure où les sièges sociaux et les activités de service aux entreprises emploient plus de travailleurs qualifiés, cette mécanique pourrait expliquer que la demande de travailleurs plus qualifiés a augmenté plus fortement dans certaines villes que dans d’autres. Ce renforcement de la spécialisation fonctionnelle est également mis en évidence au sein des grands groupes par Charnoz et al. (2016), qui étudient l’impact de l’installation de lignes TGV en France sur les rapports entre têtes de groupe et filiales.

La littérature sur tous ces sujets est moins fournie pour la France que pour les États-Unis. Aubert et Sillard (2005), Barlet et al. (2009) et Fontagné et d’Isanto (2013) proposent une estimation de l’étendue des délocalisations mais n’étudient pas leur effet sur l’emploi ou les salaires. Malgouyres (2014) a mis en œuvre la méthode d’Autor et al. (2013a) pour tester l’effet de la concurrence des importations en France, et trouvé un impact négatif sur l’emploi. Cet effet est polarisé, touchant plus fortement les emplois intermédiaires dans le secteur manufacturier, et les emplois peu qualifiés dans le secteur non-manufacturier. Cela diffère des résultats d’Autor et al. (2013a) et Autor et al. (2013b), qui ne trouvent pas d’effet polarisant de la concurrence des importations pour les États-Unis. L’hypothèse d’un progrès technique biaisé en faveur des plus qualifiés a été démontrée au niveau national par Goux et Maurin (2000), mais avec une intensité moindre qu’aux États-Unis. Ils trouvent que les ordinateurs et les nouvelles technologies de production ont été responsables d’une diminution d’environ 15 % de la part de travailleurs peu qualifiés (dont le niveau de diplôme est inférieur au bac) dans l’emploi total entre 1970 et 1993. De même, Pak et Poissonnier (2016), par une décomposition au niveau macroéconomique, montrent que l’évolution technologique a provoqué une baisse de l’emploi d’environ 1 % par an, avec par ailleurs un biais favorisant l’emploi des travailleurs les plus qualifiés. Goos et al. (2009) ont étudié la distribution des différents métiers dans l’emploi en Europe et trouvé une polarisation en

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France entre 1993 et 2006. Machin et van Reenen (1998), en utilisant un panel de sept pays de l’OCDE, dont la France, entre 1973 et 1989, ont montré un lien significatif entre l’amélioration des qualifications et l’intensité de la R&D. Caroli et van Reenen (2001) montrent l’existence de changements organisationnels favorisant les plus qualifiés en France et au Royaume-Uni. Ils montrent que les nouvelles formes d’organisation des entreprises, limitant la profondeur de la hiérarchie, sont plus favorables pour les travailleurs les plus qualifiés. Un des facteurs de cette limitation de la hiérarchie pourrait être la diminution des coûts de communication induite par les TIC. En résumé, en ce qui concerne spécifiquement la France, des éléments de preuve concernant le lien entre les TIC et la demande relative de travailleurs qualifiés par rapport aux travailleurs peu qualifiés existent, mais seulement pour la période allant jusqu’aux années 1990. Pour la période plus récente, des éléments indiquent que les parts des travailleurs les plus qualifiés et les moins qualifiés ont augmenté en France, mais ces augmentations n’ont pas été reliées aux TIC et il n’y a pas de résultats sur l’impact des TIC au niveau des marchés du travail locaux. Ce sont plutôt les effets de facteurs liés à la croissance du commerce international ou de facteurs institutionnels au niveau national, comme les baisses de cotisations sociales sur les bas salaires, qui ont été étudiés jusqu’alors.

Dans cet article, nous documentons les dynamiques spatiales des métiers en France depuis les années 1980 et nous utilisons les marchés du travail locaux pour tester s’il y a eu une diminution des tâches routinières et une augmentation des tâches manuelles et abstraites et pour confirmer l’hypothèse d’automatisation des tâches routinières d’Autor et Dorn (2013). Plus précisément, l’objectif principal d’Autor et Dorn (2013) est de tester si la polarisation des emplois observée aux États-Unis est due à un progrès technique biaisé. L’idée est que les emplois les plus répétitifs et les mieux codifiés ont été automatisés suite à l’adoption des TIC, alors que des services à la personne, comme la restauration, le ménage ou les soins n’ont été que peu impactés par ces TIC. Cette intuition est formalisée dans un modèle théorique qui repose sur les deux équations de production suivantes, valables pour chaque marché du travail local :

( )[ ]μβ

μμβ αα −− += 11 )( KLLY krrag

mss LY α=

Yg représente la production sur le marché des biens et Ys la production sur le marché des services. La production d’un bien résulte d’une part de la combinaison de travail routinier Lr et de capital K, substituables l’un à l’autre, et de travail abstrait La, complémentaire (relativement) aux deux précédents facteurs. La production sur le marché des services ne nécessite en revanche que du travail correspondant à des tâches manuelles Lm. Le progrès technique correspond à une baisse de prix du capital informatique : ce capital se substitue alors au travail routinier, qui diminue. La quantité de tâches routinières effectuées sur le marché local ne diminue pas (contrairement à ce qui se passerait avec une délocalisation), et augmente même ; c’est simplement le facteur produisant ces tâches (travail ou machines) qui change. Le travail abstrait, complémentaire aux tâches routinières, voit donc dans le même temps sa demande augmenter. Le travail peu qualifié se déplace enfin du secteur des biens (où il effectuait les tâches routinières) vers le secteur des services (où il effectue des tâches manuelles). On doit donc s’attendre également à un accroissement du travail peu qualifié dans les services suite au progrès technique.

Le modèle théorique fournit donc des prédictions quant à l’effet du progrès technique sur les marchés du travail locaux. L’idée d’Autor et Dorn (2013) est que selon la quantité initiale de tâches routinières sur un marché local, l’effet du progrès technique sera plus ou moins intense : plus la quantité de tâches routinières dans la production est importante, plus il est avantageux de substituer du capital au travail quand le prix du premier diminue. Plus précisément, le modèle théorique prédit les quatre faits suivants sur la dynamique des marchés du travail locaux suite à une baisse de prix du capital informatique :

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1. les zones où les emplois routiniers sont initialement plus nombreux sont celles où l’exposition aux TIC augmente le plus et où la baisse des emplois routiniers est, corrélativement, plus importante ;

2. les emplois de service à la personne augmentent dans les zones où la part d’emplois routiniers est initialement plus importante, les travailleurs peu qualifiés passant d’emplois routiniers à des emplois de service à la personne ;

3. les emplois abstraits augmentent plus dans les zones avec une part plus importante d’emplois routiniers, en raison de la complémentarité avec le capital informatique ;

4. les salaires des emplois manuels ou abstraits augmentent plus dans les zones avec un niveau initial élevé d’emplois routiniers.

En utilisant des données américaines, leur analyse empirique vise essentiellement à tester la deuxième prédiction, liée à la question de la polarisation du marché du travail, cette dernière étant le principal fait stylisé qu’ils cherchent à expliquer. Ils montrent que la part d’emplois dans les services à la personne a effectivement augmenté plus dans les marchés du travail où la part d’emplois routiniers était initialement plus élevée. En comparaison avec les États-Unis, l’existence d’une polarisation en France est moins évidente, mais cela ne signifie pas que l’hypothèse de l’automatisation des tâches routinières par les TIC n’est pas pertinente pour la France. Pour vérifier cela, nous testons donc les prédictions d’Autor et Dorn (2013) pour la France3, en observant l’évolution de la part de travail abstrait, routinier et manuel dans les marchés du travail locaux. Nous trouvons dans un premier temps que les zones où le travail routinier était initialement le plus important ont bien vu leur exposition aux TIC augmenter4, ce qui semble confirmer l’hypothèse de substituabilité entre capital informatique et travail routinier. Dans un second temps, nous retrouvons les trois effets prédits par le modèle sur les parts respectives de travail abstrait, routinier et manuel, dont le deuxième, qui correspond au principal résultat d’Autor et Dorn (2013) sur les États-Unis.

Par ailleurs, Autor et al. (2013b) montrent que parmi les métiers routiniers, la diminution des emplois de production et celle des emplois de bureau (en d’autres termes, l’automatisation des tâches de production et celle des tâches de traitement de l’information) n’ont pas lieu simultanément. Les tâches de traitement de l’information correspondent principalement à des fonctions support. Il semble donc que l’effet des TIC soit différent pour les fonctions de production et les fonctions support. Cela peut être mis en relation avec le modèle de Duranton et Puga (2005), qui décrit un autre effet potentiel des TIC sur les disparités spatiales, lié à la diminution des coûts de communication plutôt qu’à celle des coûts de traitement de l’information. Cette diminution induirait une spécialisation fonctionnelle accrue : certaines villes se spécialisent dans les sièges sociaux et les services aux entreprises, c’est-à-dire dans les fonctions support. Si c’est effectivement le cas, l’impact du progrès technique sur les marchés du travail locaux doit être différent selon leur spécialisation dans les activités de production ou de support. Cela pourrait expliquer des résultats différents sur les métiers routiniers, selon qu’ils correspondent à des fonctions de production ou à des fonctions support. Techniquement, l’automatisation des tâches de bureau est par ailleurs d’une nature différente de l’automatisation des tâches de production. Notre analyse complète donc celle d’Autor et Dorn (2013) en examinant si le fait de tenir compte de la différence de fonction des métiers routiniers (production ou support), apporte des éléments de compréhension supplémentaire des mécanismes à l’œuvre.

Le modèle théorique d’Autor et Dorn suppose par ailleurs que les emplois des travailleurs peu qualifiés sont transférés parfaitement depuis les métiers routiniers vers les métiers des services. Dans le contexte français, avec notamment un taux de chômage élevé, on pourrait imaginer qu’une partie des emplois détruits ne sera pas recréé par ailleurs, ce qui devrait se traduire par une augmentation du taux de chômage pour les travailleurs les moins qualifiés. Nous testons cette hypothèse également.

3 À l’exception de celle concernant les salaires, non disponibles dans les données que nous utilisons. 4 Ce résultat est cependant moins bien établi que dans le papier d’Autor et Dorn (2013), faute de données

comparables disponibles.

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Enfin, comme on l’a vu, l’hypothèse de l’informatisation est loin d’être la seule explication plausible à la polarisation des emplois, la concurrence des importations ou les délocalisations pouvant en être d’autres. La confirmation par l’analyse empirique des prédictions du modèle théorique n’est donc pas suffisante pour valider entièrement l’hypothèse du progrès technique, même si celle-ci est la plus pertinente pour expliquer la croissance de la part des métiers très qualifiés (par la complémentarité entre ces métiers très qualifiés et les tâches routinières). Il convient donc de tester la robustesse des résultats à l’introduction des explications concurrentes.

La partie 2 de cet article présente les données utilisées et notre stratégie empirique. La troisième partie donne des éléments généraux de description. Les résultats sont présentés dans la quatrième partie, et leur robustesse à l’introduction des autres hypothèses est testée dans la partie 5.

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I - Données utilisées et stratégie empirique

Dans la mesure où nous avons besoin de connaître le contenu des emplois, notre analyse empirique repose sur l’utilisation de données concernant les métiers des travailleurs5. Notons que dans cet article, la qualification et les catégories socioprofessionnelles correspondent aux emplois, alors que le niveau d’éducation se rapporte aux travailleurs : deux personnes avec un niveau de diplôme différent peuvent occuper un emploi avec une qualification identique.

Nous définissons les marchés du travail locaux pour la France, en utilisant les zones d’emploi, dont la construction par l’Insee repose sur les déplacements domicile-travail, et sont donc très similaires aux Commuting Zones américaines utilisées par Autor et Dorn (2013). Les 304 zones d’emploi de 2010 correspondent ainsi à des espaces au sein desquels la plupart des actifs résident et travaillent simultanément, Un établissement situé dans une zone d’emploi y recrutera donc la majorité de sa main d’œuvre, et c’est pourquoi ce zonage est pertinent dans une approche locale des marchés du travail. Soulignons que dans le modèle théorique les travailleurs peu qualifiés sont immobiles entre les zones, alors que les travailleurs les plus qualifiés sont mobiles. Cela peut sembler être une hypothèse forte, mais le modèle reste en fait valide tant que les très qualifiés sont plus mobiles que les peu qualifiés, ce qui est valable dans le cas français (Charnoz et Orand (2016)).

Il existe peu de bases de données avec des informations détaillées et suffisamment d’observations pour une utilisation à ce niveau géographique. De plus, dans la mesure où beaucoup de services à la personne relèvent d’indépendants ou d’auto-entrepreneurs, il est préférable de ne pas se reposer sur des bases de données de salariés, comme les DADS par exemple. Nous utilisons donc les données des recensements français de 1982, 1990 et 1999 (échantillon au quart) et les enquêtes annuelles de recensement 2006 et 2011, en exploitant tout particulièrement les informations sur les catégories socioprofessionnelles (à 4 chiffres) et le statut sur le marché de l’emploi.

Nous disposons également d’informations sur le niveau d’éducation et nous distinguons deux groupes pour séparer les travailleurs les plus diplômés et les autres : le groupe de ceux ayant eu accès à l’enseignement supérieur d’un côté (titulaire d’un bac +2 ou plus), et ceux ayant un diplôme du secondaire au mieux (titulaires du bac ou moins). Un inconvénient des données du recensement français est l’absence de données sur les salaires ou les revenus. C’est pourquoi nous concentrerons notre analyse sur les prédictions du modèle d’Autor et Dorn (2013) qui concernent la part des emplois routiniers, de service ou très qualifiés.

Nous présentons dans la suite comment nous définissons ces catégories à partir des données françaises, et comment nous définissons les fonctions de production ou de support dont nous avons besoin pour notre variation du modèle d’Autor et Dorn (2013). Les analyses de l’évolution des différentes catégories de métiers seront réalisées sur le champ de la population active en emploi, et l’information sur le statut d’emploi sera utilisée uniquement pour calculer un taux de chômage des travailleurs peu diplômés.

I.1 Tâches et métiers

Dans un souci de clarté et de lisibilité, nous groupons les métiers en sept groupes. Nous définissons les métiers très qualifiés comme les managers, les cadres et les ingénieurs (voir tableau 19 en annexe) et nous séparons les métiers intermédiaires et peu qualifiés de la façon suivante : ouvriers artisanaux, ouvriers industriels, employés, vendeurs, métiers des services et travailleurs des transports, du bâtiment ou du secteur agricole6. Plus

5 Le secteur dans lequel ils travaillent n’est pas utilisé. En revanche, la répartition locale des différents secteurs

d’activité servira pour des tests de robustesse. 6 Cela correspond aux regroupements utilisés par Autor et Dorn (2013), avec une distinction supplémentaire entre

les employés et les vendeurs.

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précisément, les métiers des services incluent les métiers de la restauration, de la santé (à l’exception des médecins et des pharmaciens) et des services ménagers (voir tableau 20 en annexe). Au niveau national, les parts des métiers très qualifiés et des métiers des services ont augmenté entre 1982 et 2011, la part des ouvriers industriels et des travailleurs des transports, du bâtiment et du secteur agricole ont diminué, alors qu’il n’y a pas d’évolution pour les autres groupes (tableau 1).

Tableau 1 : Évolution de la distribution des groupes de métiers

1982 1990 1999 2011

Managers/Cadres/Ingénieurs 13% 16% 18% 20%

Ouvriers artisanaux 11% 10% 10% 10%

Transport/Construction/Agriculture 15% 12% 10% 9%

Ouvriers industriels 17% 14% 12% 10%

Vendeurs 16% 17% 16% 15%

Employés 9% 9% 10% 11%

Métiers des services 19% 21% 25% 25%

Source : Recensements, France métropolitaine. Champ : population active occupée. Lecture : En 1990, 13% des actifs occupés étaient Managers/Cadres/Ingénieurs, contre 20 % en 2011.

Nous caractérisons également les métiers en fonction de leur intensité en tâches routinières. Pour cela, nous avons construit une table de passage entre les classifications américaines et françaises (PCS de 1982 à 4 chiffres). Ensuite, nous avons utilisé une base construite par Autor et Dorn (2013) indiquant le contenu en tâches pour chaque métier dans la classification américaine, estimé à partir de la description des métiers présente dans le Dictionary of Occupational Titles. Cela nous permet d’attribuer un contenu en tâches abstraites, manuelles ou routinières aux PCS françaises. En faisant cela, nous supposons que le contenu des métiers diffère peu entre la France et les États-Unis. L’utilisation d’un niveau très fin de classification permet toutefois de contrôler les effets qui seraient liés à des classifications trop différentes. De la même façon qu’Autor et Dorn (2013), nous avons calculé ensuite un indice d’intensité en tâches routinières qui permet de tenir compte simultanément des contenus en tâches routinières, abstraites et manuelles des différentes professions7. Le tableau 2 montre comment les intensités des différents types de tâche et l’indice d’intensité en tâches routinières varient selon les groupes de métiers. D’après cette mesure, les ouvriers industriels, et plus encore les employés, ont les métiers les plus intensifs en tâches routinières. Ces deux groupes peuvent être associés à deux fonctions différentes : production et support. Comme Autor et Dorn (2013), nous classons le tiers des PCS à 4 chiffres ayant l’indice d’intensité en tâches routinières le plus élevé comme les métiers routiniers. Ces métiers relèvent pour l’essentiel des catégories des ouvriers industriels et des employés (notamment secrétaires, employés administratifs, financiers et comptables)8.

7 Plus précisément, l’indice d’intensité en tâches routinières est égal à log(tâches routinières) - log (tâches

manuelles) - log (tâches abstraites). 8 On retrouve également parmi les métiers routiniers, même si c’est de façon marginale (une dizaine de cas), des

professions relevant des groupes des cadres ou des métiers des services. La classification en métiers routiniers et le découpage en 7 groupes ne coïncident donc pas exactement.

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Figure 1 : Classification des métiers routiniers

Figure 2 : Classification des variables d’intérêt

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Tableau 2 : Intensité dans les différentes tâches des groupes de métier en 1982

Tâches

abstraites Tâches

routinières Tâches

manuelles Indice d'intensité

routinière

Managers/Cadres/Ingénieurs + - - -

Ouvriers artisanaux - + + -

Transport/Construction/Agriculture - - + -

Ouvriers industriels - + + +

Vendeurs + - - -

Employés - + - +

Métiers des services - - + - Source : Recensement de 1982, France métropolitaine, base établie par Autor et Dorn (2013) sur l'intensité des tâches par métier. Champ : population active occupée. Note : (+) indique une valeur au-dessus de la moyenne de l'ensemble des métiers en 1982 et (-) une valeur en dessous de cette moyenne.

Enfin, nous classons toutes les PCS en métiers de production ou en métier support. Les fonctions administratives et de management sont les fonctions support (voir annexe A pour le détail) et les autres sont les fonctions de production. Nous séparons également les métiers routiniers en deux groupes : les métiers routiniers de support et les métiers routiniers de production. Le tableau 3 présente la distribution de la part de métiers routiniers dans l’emploi pour les différentes zones d’emploi en 1982. La géographie des métiers routiniers reflète en partie la répartition sectorielle de l’emploi : la part de métiers routiniers est ainsi plus importante dans le nord de la France, région très industrielle, ainsi que dans la région parisienne et dans certaines agglomérations comme Nantes ou Nice. Les colonnes suivantes du tableau 3 font la distinction entre les métiers routiniers de support et de production, qui sont distribués de façons très différentes dans l’espace : la part de métiers routiniers de support est plus importante dans la région parisienne, dans le Sud-est et dans les grandes agglomérations ; la part de métiers routiniers de production est plus importante dans le nord et l’est, ainsi que dans certaines zones plus centrales.

I.2 Cadre empirique

Nos principales variables d’intérêt sont la part dans l’emploi des métiers routiniers, des métiers des services et des métiers très qualifiés. Le modèle d’Autor et Dorn (2013) affirme que, quand le prix du capital informatique diminue, nous devrions observer parmi les marchés du travail locaux une augmentation de la part des métiers de service et des métiers très qualifiés, et que cette hausse devrait être positivement corrélée à la part initiale de métiers routiniers.

Une diminution de la part de métiers routiniers devrait également avoir lieu, et être plus forte là où la part initiale de métiers routiniers était la plus élevée. En raison d’un contexte français marqué par un fort taux de chômage, nous pouvons supposer que le chômage des travailleurs peu diplômés se comporte comme la part de métiers des services : les travailleurs peu diplômés sortant des métiers routiniers peuvent soit passer sur des métiers de service, soit être au chômage. Nous pourrions donc trouver également une corrélation positive entre le taux de chômage des peu diplômés et la part initiale de métiers routiniers dans l’emploi des différents marchés du travail locaux.

Nous fondons notre analyse sur les évolutions de nos variables d’intérêt entre 1990 et 2011, ce qui correspond à la période où les TIC se répandent en France. Notre variable explicative principale est la part initiale des métiers routiniers dans l’emploi pour chaque zone d’emploi. La part initiale de métiers routiniers correspond dans le cadre théorique à la technologie productive de la zone, ou, comme le soulignent Autor et Dorn (2013), à une mesure empirique qui reflète « la composante de long terme, quasi fixe, de sa structure sectorielle ». C’est pourquoi nous décidons de prendre comme part initiale de métiers routiniers la valeur de 1982 plutôt que celle de 1990. Cette valeur, antérieure à la diffusion des TIC est moins

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susceptible d’être corrélée aux chocs ayant pu avoir lieu entre 1990 et 2011. Autor et Dorn (2013) ont par ailleurs implémenté une stratégie ayant recours aux variables instrumentales, et ont trouvé des résultats similaires, parfois plus forts, que ceux obtenus par la stratégie classique. Nous ne pouvons pas utiliser cette stratégie ici, dans la mesure où nous n’avons pas l’information dont ils disposent (à savoir la structure sectorielle locale de 1950). Nous devons donc garder à l’esprit qu’il peut y avoir un léger biais à la baisse sur nos résultats. Finalement, nous proposons une extension du modèle en séparant la proportion de métiers routiniers de 1982 selon la fonction, production ou support, des métiers.

Tableau 3 : Part des métiers routiniers par zone d'emploi en 1982

Part des métiers routiniers par zone d'emploi

Ensemble Production Support

Moyenne 30% Moyenne 17% Moyenne 13%

Écart-type 5% Écart-type 4% Écart-type 4%

Q3 34% Q3 19% Q3 15%

Médiane 30% Médiane 16% Médiane 13%

Q1 27% Q1 14% Q1 10%

10 premières 10 premières 10 premières

Lille 40% Charolais 25% Poissy 23%

Saint-Dié-des-Vosges 41% Vallée de la Bresle-Vimeu 27% Roissy - Sud Picardie 24%

Créteil 41% Roubaix-Tourcoing 27% Versailles 24%

Saint-Omer 41% Cholet 28% Évry 25%

Marne-la-Vallée 41% Longwy 28% Saclay 25%

Paris 41% Les Herbiers 30% Orly 26%

Orly 41% Saint-Dié-des-Vosges 30% Cergy 26%

Remiremont 42% Saint-Omer 30% Marne-la-Vallée 26%

Roubaix-Tourcoing 46% Remiremont 32% Paris 26%

Vallée de l'Arve 46% Vallée de l'Arve 35% Créteil 27%

10 dernières 10 dernières 10 dernières

Ghisonaccia-Aléria 12% Ghisonaccia-Aléria 6% Ghisonaccia-Aléria 6%

Saint-Flour 16% Corte 8% Saint-Flour 7%

Carhaix-Plouguer 16% Saint-Flour 9% Carhaix-Plouguer 7%

Porto-Vecchio 17% Porto-Vecchio 9% Mauriac 7%

Mauriac 18% Carhaix-Plouguer 9% Segré 7%

Loudéac 19% Lannion 10% Avranches 7%

Calvi-L'Ile-Rousse 20% Loudéac 10% Brioude 8%

Lannion 20% Mauriac 10% Sablé-sur-Sarthe 8%

Avranches 20% Guingamp 11% Porto-Vecchio 8%

Guingamp 20% Ajaccio 11% La Flèche 8% Source : Recensement de 1982, France métropolitaine, base établie par Autor et Dorn (2013) sur l'intensité des tâches par métier. Champ : population active occupée.

La principale difficulté d’interprétation des résultats obtenus est liée au fait que la part de métiers routiniers en 1982 peut être corrélée à d’autres facteurs qui pourraient expliquer les évolutions de la distribution des métiers, et qui ne seraient pas pris en compte dans le modèle théorique. Pour traiter cette question, nous effectuons une analyse de la robustesse de nos résultats, pour vérifier qu’ils restent valides en ajoutant des variables de contrôle pour les facteurs explicatifs concurrents.

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II - Statistiques descriptives

Avant d’estimer l’effet de la part initiale de métiers routiniers sur les évolutions de nos variables d’intérêt (part de métiers routiniers, de métiers des services et de métiers très qualifiés) entre 1990 et 2011 dans les marchés du travail locaux français, nous décrivons brièvement les dynamiques à l’œuvre, qui ont assez peu été documentées.

Tableau 4 : Part des métiers routiniers par zone d'emploi en 1990 et 2011

Part des métiers routiniers par zone d'emploi

1990 2011

Moyenne 33% Moyenne 31%

Écart-type 4% Écart-type 2%

Q3 36% Q3 33%

Médiane 33% Médiane 31%

Q1 30% Q1 30%

10 premières 10 premières

Roissy - Sud Picardie 41% Orly 36%

Cergy 41% Ajaccio 36%

Créteil 41% Vallée de la Bresle-Vimeu 36%

Paris 41% Créteil 36%

Vallée de la Bresle-Vimeu 42% Cergy 36%

Marne-la-Vallée 42% Marne-la-Vallée 37%

Orly 42% Roubaix-Tourcoing 38%

Saint-Omer 43% Longwy 38%

Roubaix-Tourcoing 45% Thionville 38%

Vallée de l'Arve 48% Vallée de l'Arve 39%

10 dernières 10 dernières

Ghisonaccia-Aléria 19% Saint-Flour 24%

Saint-Flour 20% Loudéac 24%

Carhaix-Plouguer 21% Mauriac 24%

Loudéac 21% Carhaix-Plouguer 25%

Mauriac 22% Pauillac 25%

Ploërmel 24% Ghisonaccia-Aléria 25%

Morvan 24% Thiérache 26%

Pauillac 24% Pontivy 26%

Pontivy 25% Morvan 26%

Brioude 25% Calvi-L'Ile-Rousse 26% Source : Recensements de 1990 et 2011, France métropolitaine, base établie par Autor et Dorn (2013) sur l'intensité des tâches par métier. Champ : population active occupée.

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Tableau 5 : Part des métiers des services par zone d'emploi en 1990 et 2011

Part des métiers des services par zone d'emploi

1990 2011

Moyenne 22% Moyenne 28%

Écart-type 3% Écart-type 3%

Q3 23% Q3 30%

Médiane 22% Médiane 28%

Q1 20% Q1 26%

10 premières 10 premières

Ussel 27% Le Blanc 33%

Le Blanc 27% Saint-Amand-Montrond 33%

Corte 28% Verdun 33%

Céret 28% Honfleur 34%

Honfleur 28% Saint-Girons 34%

Berck-Montreuil 30% Calvi-L'Ile-Rousse 34%

Calvi-L'Ile-Rousse 30% Ussel 34%

Prades 31% Prades 34%

Briançon 33% Berck-Montreuil 35%

Menton Vallée de la Roya 34% Menton Vallée de la Roya 36%

10 dernières 10 dernières

Vallée de l'Arve 13% Vallée de l'Arve 19%

Morteau 14% Morteau 19%

Saint-Claude 15% Rambouillet 20%

Oyonnax 16% Saint-Quentin-en-Yvelines 20%

Les Herbiers 16% Paris 20%

Wissembourg 17% Oyonnax 21%

Thiers 17% Saclay 21%

Vallée de la Bresle-Vimeu 17% Saint-Claude 21%

Épernay 18% Les Herbiers 22%

Ambert 18% Wissembourg 22% Source : Recensements de 1990 et 2011, France métropolitaine, base établie par Autor et Dorn (2013) sur l'intensité des tâches par métier. Champ : population active occupée.

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Tableau 6 : Part des métiers très qualifiés par zone d'emploi en 1990 et 2011

Part des métiers très qualifiés par zone d'emploi

1990 2011

Moyenne 12% Moyenne 15%

Écart-type 3% Écart-type 4%

Q3 13% Q3 17%

Médiane 11% Médiane 14%

Q1 10% Q1 13%

10 premières 10 premières

Cergy 20% Grenoble 26%

Créteil 20% Toulouse 28%

Lille 20% Aix-en-Provence 28%

Montpellier 21% Poissy 29%

Aix-en-Provence 22% Lille 29%

Paris 23% Versailles 30%

Versailles 23% Rambouillet 32%

Saint-Quentin-en-Yvelines 24% Saclay 35%

Rambouillet 26% Saint-Quentin-en-Yvelines 36%

Saclay 28% Paris 40%

10 dernières 10 dernières

Mayenne 7% Péronne 9%

L'Aigle 7% Mauriac 10%

Morteau 7% Loudéac 10%

Louhans 7% Louhans 10%

Ghisonaccia-Aléria 7% Chatillon 10%

Wissembourg 8% Saint-Flour 10%

Vitré 8% Brioude 10%

Segré 8% Jonzac-Barbezieux-Saint Hilaire 10%

Loudéac 8% Les Herbiers 10%

Nogent-le-Rotrou 8% Vallée de la Bresle-Vimeu 10% Source : Recensements de 1990 et 2011, France métropolitaine, base établie par Autor et Dorn (2013) sur l'intensité des tâches par métier. Champ : population active occupée.

Les tableaux 4, 5 et 6 montrent respectivement la part des métiers routiniers, très qualifiés et de service dans les différentes zones d’emploi en 1990 et en 2011. En premier lieu, on constate que les métiers routiniers et les métiers de service ne sont pas situés dans les mêmes zones d’emploi. La part de métiers des services est élevée sur les côtes atlantique et méditerranéenne, probablement en raison de l’importance de l’activité touristique dans ces zones, ainsi que dans certaines zones rurales. La part des métiers routiniers a diminué entre 1990 et 2011 et semble répartie de façon plus égale en 2011 qu’en 1990. En régressant l’évolution de cette part entre 1990 et 2011 sur la part de 1990 pour chaque zone d’emploi (tableau 7), on trouve en effet une relation significativement négative, qui indique une convergence de la part de métiers routiniers entre les zones. Cela est également vrai lorsqu’on distingue dans l’emploi les diplômés du supérieur et les autres. La part de métiers très qualifiés est plus importante dans les grandes agglomérations, plus encore en 2011 qu’en 1990 (tableau 8).

Nous ne présentons pas les résultats concernant les métiers très qualifiés séparément selon le niveau de diplôme, car les titulaires d’au plus le baccalauréat sont peu nombreux à occuper ces métiers. Enfin, la part des métiers de service a augmenté dans la plupart des zones d’emploi entre 1990 et 2011. Pour l’emploi des titulaires d’au plus un baccalauréat, on observe une relation négative entre l’évolution de cette part entre 1990 et 2011 et le niveau initial en 1990, ce qui indique également une convergence entre les zones d’emploi. Pour

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l’emploi des diplômés du supérieur dans les métiers de service, l’effet n’est pas significatif. Dans la suite de l’article, nous nous concentrerons donc pour les métiers de service sur la part de ces métiers dans l’emploi des peu diplômés : les prédictions du modèle d’Autor et Dorn (2013) concernant les métiers de service portent en effet sur les travailleurs peu qualifiés, et nous utilisons ainsi une nomenclature comparable à celle qu’ils utilisent.

Tableau 7 : Dynamiques spatiales de la part de métiers routiniers dans l'emploi entre 1990 et 2011

Évolution de la part de métiers routiniers entre 1990 et 2011 Emploi total Diplômés du supérieur Titulaires au plus du bac

-0,467*** -0,445*** -0,395*** Part en 1990

(0,015) (0,021) (0,098)

Observations 304 304 304 Source : Recensements de 1990 et 2011, France métropolitaine. Champ : population active occupée. Note : Écarts-type entre parenthèses. Les régressions sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. Pour chaque variable, l'évolution entre 1990 et 2011 est régressée sur son niveau initial en 1990. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

Tableau 8 : Dynamiques spatiales de la part de métiers très qualifiés et de métiers des services dans l'emploi entre 1990 et 2011

Évolution entre 1990 et 2011 de la part de métiers très qualifiés d'emplois des services Ensemble Diplômés du supérieur Titulaires au plus du bac

0,756*** -0,025 -0,227*** Part en 1990

(0,243) (0,146) (0,042)

Observations 304 304 304 Source : Recensements de 1990 et 2011, France métropolitaine. Champ : population active occupée. Note : Écarts-type entre parenthèses. Les régressions sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. Pour chaque variable, l'évolution entre 1990 et 2011 est régressée sur son niveau initial en 1990. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

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III - L’automatisation des emplois routiniers et ses conséquences

Autor et Dorn (2013) proposent une logique en deux temps pour expliquer les transformations des marchés locaux du travail : dans un premier temps, ils posent l’hypothèse que la disparition des emplois routiniers est due à l’adoption de TIC qui permettent leur automatisation. Dans un second temps, et grâce à leur modèle théorique de production, ils en déduisent des prédictions sur des phénomènes qui découleraient directement de cette automatisation : une plus forte baisse de ces emplois là où ils sont les plus nombreux, associée à un développement des emplois plus qualifiés et des emplois non qualifiés de service ou à une hausse du chômage.

Nous commençons par tester la première hypothèse, en vérifiant si la diffusion des TIC a été effectivement plus marquée dans les zones où les emplois routiniers étaient initialement les plus répandus. Contrairement à Autor et Dorn, nous n’avons accès à aucune mesure locale du capital informatique, ni à d’autres variables permettant de mesurer cette diffusion. Nous procédons donc à un test moins direct, mais néanmoins informatif. Celui-ci s’appuie sur la connaissance de l’évolution du stock de capital informatique par secteur au niveau national, ainsi que sur la répartition de l’emploi dans les différents secteurs pour chaque zone. Nous construisons pour chaque zone un « indice de diffusion des TIC », avec une méthode similaire à celle qu’utilisent Autor et al. (2013b) pour construire un indice d’exposition à la concurrence des importations. Nous calculons en 1990 et en 2011 et pour chaque secteur le niveau national de capital informatique, normalisé par l’emploi en 1982. Nous utilisons de préférence le niveau d’emploi de 1982 plutôt que le niveau courant, dans la mesure où ce dernier est probablement corrélé au capital informatique. Pour chaque zone d’emploi et chaque année, nous appliquons le capital informatique par tête de chaque secteur calculé précédemment à la structure sectorielle de l’emploi dans la zone en 1982. Cela donne une estimation du niveau local de capital informatique si la structure sectorielle de la zone était restée celle de 1982 avec une évolution intra-sectorielle d’utilisation du capital informatique correspondant à l’évolution nationale. L’évolution entre 1990 et 2011 de cet indicateur est une mesure de l’exposition de la zone à la diffusion des TIC liée à sa structure sectorielle (voir annexe B pour plus de détails). Par la suite, nous nous référerons à cet indicateur comme « l’évolution de l’exposition aux TIC entre 1990 et 2011 ». Il convient toutefois de noter que l’on ne mesure pas directement le niveau réel d’exposition aux TIC dans la zone d’emploi : on ne fait que l’approximer à travers la structure sectorielle.

La première colonne du tableau 9 confirme que les zones avec une part de métiers routiniers plus importante en 1982 ont été effectivement exposées à une évolution plus importante de leur exposition aux TIC entre 1990 et 2011. Mais ce constat doit-être différencié entre métiers routiniers de production et de support, ce que font les colonnes (2) et (3) du tableau 9. Il existe bien un lien significativement positif entre l’évolution de l’exposition aux TIC entre 1990 et 2011 et la part initiale de métiers routiniers de support, mais pas avec celle de métiers routiniers de production. Vu la manière dont notre indicateur est construit, cela signifie que les secteurs qui utilisaient beaucoup de tâches routinières pour les fonctions de production n’ont pas connu de développement du capital informatique supérieur aux secteurs avec une faible utilisation de tâches routinières de production entre 1990 et 2011. Cela pourrait indiquer que pour les fonctions de production, le progrès technique n’a pas pris la forme d’une augmentation de capital informatique, ou encore que l’adoption de l’informatique dans le secteur productif a eu lieu avant notre période d’étude. En revanche, les secteurs où les tâches routinières de support prenaient une place importante en 1982 ont connu un développement plus important du capital informatique9. Cela justifie d’autant plus la distinction des métiers routiniers selon leur fonction, de production ou de support, dans l’analyse menée par la suite.

9 Autor et Dorn (2013) mettent en évidence cette relation en contrôlant de l’appartenance sectorielle, car ils

disposent d’informations sur l’utilisation des PC au niveau des entreprises.

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Tableau 9 : Part initiale de métiers routiniers dans l'emploi et évolution de l'exposition aux TIC entre 1990 et 2011 par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux TIC

1,792*** 1,991*** -0,427 Part de métiers routiniers en 1982

(0,282) (0,145) (0,388)

Type de métier routinier Ensemble Support Production

Observations 304 304 304 Source : Recensements de 1990 et 2011, France métropolitaine, insee.fr pour le capital informatique. Champ : population active occupée. Note : Écarts-type entre parenthèses. Capital informatique en milliers d'euros. L'évolution de l'exposition aux TIC est calculée à partir de l'évolution nationale du capital informatique par emploi et par secteur, en pondérant pour chaque zone d'emploi par la structure sectorielle de l'emploi. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

Une fois vérifiée cette relation entre diffusion des TIC et part d’emplois routiniers en 1982, en particulier dans les fonctions support, nous pouvons tester les prédictions du modèle, à savoir : le fait que la baisse des emplois routiniers est d’autant plus marquée que leur part initiale est élevée, la croissance des emplois qualifiés, ainsi que les effets de report vers les emplois de service ou le chômage. Comme précédemment, il est préférable d’utiliser le niveau de 1982 de la part d’emplois routiniers comme point initial, plutôt que celui de 1990, pour tester ces prédictions.

Tableau 10 : Effet de la part initiale de métiers routiniers sur l'évolution entre 1990 et 2011 du marché du travail par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011

de la part de métiers routiniers

dans l'emploi

de la part de métiers très

qualifiés dans l'emploi

de la part de métiers des

services parmi les peu diplômés

du taux de chômage des peu

diplômés

(1) (2) (3) (4)

-0,353*** 0,482** 0,100*** 0,266*** Part en 1982 de métiers routiniers (0,014) (0,229) (0,025) (0,04)

Observations 304 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011. France métropolitaine. Champ : population active occupée ; population active pour le taux de chômage. Note : Écarts-type entre parenthèses. Peu diplômés : titulaires au plus du baccalauréat. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

Nous contrôlons tout d’abord que la part des métiers routiniers a bien diminué de façon plus importante entre 1990 et 2011 dans les zones où cette part était élevée en 1982 (colonne (1) du tableau 10). Nous régressons ensuite l’évolution de la part de métiers très qualifiés entre 1990 et 2011 et celle de la part des métiers des services dans l’emploi des travailleurs ayant au plus le bac sur la part en 1982 de métiers routiniers dans la zone. Les résultats correspondent respectivement aux colonnes (2) et (3) du tableau 10. Comme le modèle le prédit, les zones où la part initiale de métiers routiniers est élevée sont celles où la part de métiers routiniers a diminué, la part de métiers très qualifiés et de métiers des services ont augmenté. Le fait que les trois prédictions testables soient vérifiées tend à valider le modèle d’Autor et Dorn (2013).

Enfin, dans le modèle théorique, le transfert depuis les métiers routiniers vers les métiers de services repose sur le fait que les travailleurs les moins qualifiés sont immobiles et restent dans leur marché du travail local. Dans le contexte français, avec un salaire minimum élevé et un fort taux de chômage, cette hypothèse pourrait se traduire par le fait que les travailleurs les moins qualifiés se retrouvent au chômage, plutôt que de passer d’un emploi routinier à un emploi de services, en particulier si la demande pour des services à la personne est trop faible. C’est pourquoi nous testons l’effet de la part initiale de métiers routiniers sur l’évolution du taux de chômage des personnes ayant au plus le bac. La

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colonne (4) du tableau 10 montre une relation positive et significative entre ces deux grandeurs. Il semble donc bien que dans le cas de la France, quand les emplois routiniers disparaissent, ils ne sont pas entièrement, mais seulement en partie remplacés par des emplois de services, ce qui explique qu’une part grandissante des travailleurs les moins qualifiés soient au chômage.

Nous testons également si ces résultats sont de nouveau différenciés en distinguant les deux types de tâches routinières, celles qui correspondent à des fonctions support et celles qui correspondent à des fonctions de production. Cela permet d’intégrer à notre analyse des mécanismes liés à la spécialisation fonctionnelle des territoires, telle qu’elle a pu être par exemple décrite par Duranton et Puga (2005). En effet, la spécialisation fonctionnelle des zones d’emploi (entres fonctions de management et de production) semble s’être accrue entre 1990 et 2011 (tableau 11) : les villes les plus petites se sont concentrées sur les fonctions de production pendant que les grandes villes se sont spécialisées dans les fonctions support. On peut alors imaginer que cette spécialisation fonctionnelle, simultanée au progrès technique, interagisse avec lui, donnant des résultats différents selon que les métiers routiniers relèvent des fonctions support ou production.

Tableau 11 : Spécialisation fonctionnelle par zone d'emploi en 1990 et 2011 Spécialisation fonctionnelle dans le management ou la production

Population locale 1990 2011

< 50 000 -0,52 -0,52

50 000-100 000 -0,44 -0,5

100 000-250 000 -0,36 -0,38

250 000-500 000 -0,17 -0,19

500 000-1 000 000 0,04 0,08

1 000 000-2 000 000 0,41 0,57

> 2 000 000 1,36 3,49 Source : Recensements de 1900 et 2011, France métropolitaine. Champ : population active occupée. Note: Cette mesure est semblable à celle utilisée par Duranton et Puga (2005). Il s'agit de la différence en pourcentage par rapport à la moyenne nationale du nombre de cadres et managers par travailleur de production (c'est-à-dire travaillant dans la production de précision, la fabrication ou l'assemblage). La dernière catégorie (plus de 2 millions d'habitants) ne contient que la zone d'emploi de Paris.

Le tableau 12 présente les mêmes estimations que précédemment, mais en séparant la part initiale de métiers routiniers en fonctions de production et en fonctions support. La part de chaque type de métier routinier a diminué davantage là où elle était initialement la plus élevée. Les résultats précédents sur la part de métiers de service dans l’emploi des titulaires au plus du bac et sur le taux de chômage des titulaires au plus du bac sont toujours valides : ils ont crû plus fortement là où la part initiale de métiers routiniers, de support et de production, était plus élevée. La part des métiers très qualifiés dans l’emploi a augmenté plus fortement dans les zones où la part de métiers routiniers de support était plus élevée, mais pas dans celles où la part de métiers routiniers de production était plus élevée. Ce dernier résultat contredit les prédictions d’Autor et Dorn (2013), notamment concernant la complémentarité entre les tâches routinières de production et les tâches abstraites. Mais l’on pourrait également penser que cette complémentarité ne requiert pas de proximité géographique, d’autant plus avec la diminution des coûts de communication liée au développement des TIC. Nos résultats tendent à montrer que la proximité géographique semble plus nécessaire pour les fonctions support que pour les fonctions de production.

Pour les personnes titulaires au plus du baccalauréat, l’effet du niveau initial de métiers routiniers est plus important sur le taux de chômage que sur la part de métiers des services. Cela signifie que la disparition plus importante d’emplois routiniers dans les zones les plus intenses en tâches routinières a mené à une augmentation plus forte du chômage plutôt qu’à une croissance de l’emploi dans les métiers de service. De plus, l’effet sur la part des métiers de service est plus fort avec les métiers routiniers de production plutôt qu’avec les métiers routiniers de support. Il semble ainsi que la demande pour des métiers de service a été moins importante dans les zones où se trouvaient les emplois routiniers de support que

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dans celles où se trouvaient les emplois routiniers de production. Dans le modèle théorique d’Autor et Dorn (2013), les résultats pour les travailleurs peu qualifiés sont déterminés par leur immobilité et par la demande de services des consommateurs. Finalement, dans le cas français, les zones où la part de métiers de service a le plus augmenté et celles où la part de métiers très qualifiés a le plus augmenté ne semblent pas être les mêmes. Cela signifie que la croissance de la demande pour des métiers de service n’est pas imputable aux travailleurs locaux et l’hypothèse d’une consommation de services tirée par les plus qualifiés semble moins crédible. En observant les lieux où l’augmentation des métiers de service a eu lieu de façon plus importante, il apparaît plus probable que celle-ci soit due au vieillissement de la population ou au tourisme. La demande serait ainsi entraînée par des consommateurs qui ne sont plus dans l’emploi (retraités) ou qui ne travaillent pas sur place (touristes).

Tableau 12 : Effet de la part initiale de métiers routiniers de production et de support sur l'évolution entre 1990 et 2011 du marché du travail par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011

de la part de métiers routiniers

de production

de la part de métiers routiniers

de support

de la part de métiers très

qualifiés

de la part de métiers des services parmi les peu diplômés

du taux de chômage des peu diplômés

(1) (2) (3) (4) (5)

-0,444*** 0,028* -0,001 0,147*** 0,223*** Part en 1982 de métiers routiniers de

production (0,022) (0,015) (0,035) (0,023) (0,03)

-0,050*** -0,285*** 0,621*** 0,087** 0,279*** Part en 1982 de métiers routiniers de

support (0,01) (0,015) (0,213) (0,037) (0,042)

Observations 304 304 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011, France métropolitaine. Champ : population active occupée ; population active pour le taux de chômage. Note : Écarts-type entre parenthèses. Peu diplômés : titulaires au plus du baccalauréat; Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

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IV - D’autres facteurs explicatifs d’un biais défavorable à l’emploi peu qualifié

Dans cette dernière partie, nous cherchons à tenir compte des autres facteurs potentiels d’explication de l’évolution de la demande de travail et à voir comment ces facteurs interagissent avec l’hypothèse du progrès technique et de l’automatisation des tâches routinières. En particulier, nous testons si les résultats obtenus dans la partie précédente sont robustes à l’introduction de ces explications alternatives. Nous testons dans un premier temps les résultats concernant les travailleurs peu diplômés. L’internationalisation du commerce est la principale explication alternative de la diminution de la demande relative pour les travailleurs peu diplômés. D’abord à travers les délocalisations : il est devenu moins cher d’effectuer certaines tâches dans d’autre pays, où les salaires sont plus bas. La facilité à délocaliser un métier est potentiellement corrélée à son intensité en tâches routinières : les tâches plus faciles à codifier sont plus faciles à délocaliser. Au contraire, les métiers des services à la personne sont plus difficilement délocalisables : ils sont définis précisément par la nécessité d’être effectués là où le consommateur se trouve. Autor et Dorn (2013) utilisent une mesure de la facilité de délocaliser un emploi fondée sur deux variables issues de la base de données sur les métiers (Occupational Information Network database) du Department of Labor américain : le fait d’avoir des contacts en face-à-face et le travail sur place. « La mesure capture le degré avec lequel un métier requiert soit des interactions interpersonnelles directes, soit une proximité avec un lieu de travail donné ». Nous utilisons leur base de données pour calculer une mesure similaire pour les PCS françaises, de la même façon que nous l’avons fait auparavant pour mesurer l’intensité des différents types de tâches. Le tableau 13 illustre le fait que les métiers les plus facilement délocalisables sont ceux des employés de bureau. Les emplois des ouvriers industriels ne sont pas considérés comme facilement délocalisables avec cette mesure10. Nous calculons ensuite le niveau moyen de cet indice de facilité à délocaliser pour chaque zone d’emploi en fonction de la structure des PCS dans l’emploi, et nous utilisons ce niveau moyen en 1982 pour nos tests de robustesse. Cette mesure est positivement corrélée, sur l’ensemble des zones d’emploi, à la part de métiers routiniers dans les fonctions support en 1982, mais pas à la part de métiers routiniers dans les fonctions de production.

Tableau 13 : Facilité de délocalisation des groupes de métiers

Offshorability index

Managers/Cadres/Ingénieurs -

Ouvriers artisanaux +

Transport/Construction/Agriculture +

Ouvriers industriels -

Vendeurs -

Employés +

Métiers des services - Source : Recensement de 1982, France métropolitaine, base établie par Autor et Dorn (2013) sur la facilité de délocalisation par métier. Champ : population active occupée. Note : (+) indique une valeur au-dessus de la moyenne de l'ensemble des métiers en 1982 et (-) une valeur en dessous de cette moyenne.

Une autre voie par laquelle la mondialisation peut avoir un effet sur la demande de travail est à travers la concurrence des importations. La croissance du commerce international aurait induit une concurrence des importations plus importante pour les secteurs employant des travailleurs peu qualifiés, et donc une demande moindre pour ces métiers, qui sont potentiellement des métiers routiniers, dans l’industrie par exemple. Nous construisons une

10 Ce résultat paraît surprenant à première vue, mais est confirmé par la plupart des mesures de la facilité à

délocaliser (voir par exemple Blinder et Krueger (2013)). Il peut s’expliquer par le fait que un emploi industriel se situe souvent au sein d’une équipe de production. La délocalisation devrait alors concerner l’ensemble de l’équipe et est, de ce fait, plus difficile.

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mesure de l’exposition à la concurrence des importations pour chaque zone d’emploi à partir de la structure sectorielle de la zone, de façon très similaire à celle utilisée par Autor et al. (2013a) et à notre indicateur de diffusion des TIC. Plus précisément, nous appliquons le niveau national des importations par emploi et par secteur à la structure sectorielle de chaque zone d’emploi. Nous utilisons ensuite l’évolution de cette mesure entre 1990 et 2011, pour représenter l’intensité avec laquelle la structure d’emploi locale a été exposée à la concurrence des importations, en fonction de l’évolution nationale des importations entre 1990 et 2011 (voir annexe B pour plus de détails). Le tableau 14 montre que cette mesure est positivement et significativement corrélée à la part de métiers routiniers dans l’emploi en 1982, et plus fortement avec les métiers routiniers de production qu’avec les métiers routiniers de support.

Tableau 14 : Part initiale de métiers routiniers et évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition à la concurrence des importations par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition à la concurrence des importations

(1) (2) (3)

1,007*** 0,396** 1,386*** Part de métiers routiniers en 1982

(0,207) (0,179) (0,387)

Type de métier routinier Ensemble Support Production

Observations 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011, France métropolitaine, insee.fr pour les données sur les importations. Champ : population active occupée. Note : Écarts-type entre parenthèses. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

Nous ajoutons les mesures de facilité à délocaliser en 1982 et d’évolution de la concurrence des importations entre 1990 et 2011 comme contrôles dans nos régressions de la part des métiers de service dans l’emploi des peu diplômés et du taux de chômage des peu diplômés sur la part initiale de métiers routiniers (tableaux 15, et 16 avec la séparation des fonctions support et production). Ces deux nouvelles variables sont positivement corrélées à l’évolution de la part de métiers des services et du taux de chômage des peu diplômés. Les effets de la part initiale des métiers routiniers, pris dans leur ensemble ou séparément, sont plus faibles que précédemment mais restent significatifs. En termes de comparaison des effets11, l’effet de la part initiale de métiers routiniers et celui de la concurrence des importations sont du même ordre de grandeur, alors que celui de la facilité à délocaliser est sensiblement moins important. Nos résultats sur l’hypothèse de l’automatisation sont donc toujours valides, même en contrôlant de l’effet potentiel des délocalisations et de la concurrence des importations. Ils suggèrent en outre un effet d’ampleur similaire de la concurrence des importations.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, dans la mesure où la part des métiers des services pour les peu diplômés augmente moins là où la part de métiers très qualifiés a crû, il est peu probable que nos résultats soient déterminés par une demande liée à la consommation des travailleurs. Mais la demande pour les services à la personne peut être également déterminée par des transformations démographiques. Une participation plus élevée des femmes au marché du travail peut se traduire par une demande plus forte pour des services habituellement réalisés au sein du foyer comme le ménage ou la garde des enfants. Le vieillissement de la population peut induire une demande plus importante de services à domicile. Bien qu’il n’y ait a priori pas de raison évidente pour que ces effets démographiques soient liés à la part de métiers routiniers dans la zone d’emploi, une corrélation fallacieuse pourrait biaiser nos estimations. En ajoutant la participation des femmes et la part de plus de 75 ans en 1982 comme contrôles dans nos régressions, les résultats restent globalement identiques en ce qui concerne la part d’emplois de service et le taux de chômage pour les travailleurs peu qualifiés (tableaux 15, et 16 avec la séparation

11 On peut comparer l’effet des différentes variables en multipliant la valeur estimée du coefficient par l’écart-type de

cette variable, ce qui revient à estimer un modèle où les variables auraient été centrées réduites auparavant.

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des fonctions support et production), ainsi que pour la part de métiers routiniers (tableau 21 en annexe).

Tableau 15 : Robustesse de l'effet de la part initiale de métiers routiniers sur l'évolution entre 1990 et 2011 du marché du travail pour les peu diplômés par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011 de la part d'emploi des services

parmi les titulaires d'au plus le baccalauréat

(1) (2) (3) (4) (5)

0,105*** 0,123*** 0,092*** 0,082*** 0,085*** Part en 1982 de métiers routiniers

(0,023) (0,027) (0,024) (0,031) (0,029)

-0,01 -0,018 Participation des femmes en 1982

(0,026) (0,026)

0,112** 0,212*** Part en 1982 des plus de 75 ans

(0,052) (0,048)

0,001 0,002** Indice de facilité à délocaliser en 1982

(0,001) (0,001)

0,005*** 0,009*** Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports (0,002) (0,002)

Observations 304 304 304 304 304

Évolution entre 1990 et 2011 du taux de chômage

des titulaires d'au plus un baccalauréat

(1) (2) (3) (4) (5)

0,221*** 0,256*** 0,164*** 0,246*** 0,122*** Part en 1982 de métiers routiniers

(0,019) (0,05) (0,024) (0,048) (0,03)

0,106*** 0,094*** Participation des femmes en 1982

(0,022) (0,027)

-0,053 0,008 Part en 1982 des plus de 75 ans

(0,064) (0,045)

0,007*** 0,004*** Indice de facilité à délocaliser en 1982

(0,001) (0,002)

0,006** 0,011*** Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports (0,003) (0,003)

Observations 304 304 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011, France métropolitaine, insee.fr pour les données sur les importations. Champ : population active occupée ; population active pour le taux de chômage. Note: Écarts-type entre parenthèses. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

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Tableau 16 : Robustesse de l'effet de la part initiale de métiers routiniers de production ou de support sur l'évolution entre 1990 et 2011 du marché du travail

pour les peu diplômés par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011 de la part d'emploi des services

parmi les titulaires d'au plus le baccalauréat

(1) (2) (3) (4) (5)

0,148*** 0,161*** 0,140*** 0,104*** 0,083*** Part en 1982 de métiers routiniers de production

(0,024) (0,024) (0,023) (0,027) (0,024)

0,084** 0,110*** 0,039 0,078** 0,086* Part en 1982 de métiers routiniers de support

(0,035) (0,04) (0,044) (0,038) (0,048)

0,006* -0,018 Participation des femmes en 1982

(0,03) (0,025)

0,103* 0,214*** Part en 1982 des plus de 75 ans

(0,057) (0,06)

0,003 0,002 Indice de facilité à délocaliser en 1982

(0,002) (0,001)

0,005*** 0,009*** Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports (0,002) (0,002)

Observations 304 304 304 304 304

Évolution entre 1990 et 2011 du taux de chômage

des titulaires d'au plus un baccalauréat

(1) (2) (3) (4) (5)

0,236*** 0,217*** 0,201*** 0,147*** 0,125*** Part en 1982 de métiers routiniers de production

(0,031) (0,031) (0,029) (0,035) (0,037)

0,213*** 0,269*** 0,123*** 0,263*** 0,119*** Part en 1982 de métiers routiniers de support

(0,024) (0,054) (0,036) (0,042) (0,038)

0,112*** 0,094*** Participation des femmes en 1982

(0,025) (0,027)

-0,043 0,005 Part en 1982 des plus de 75 ans

(0,067) (0,049)

0,008*** 0,004** Indice de facilité à délocaliser en 1982

(0,001) (0,002)

0,009*** 0,011*** Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports (0,003) (0,003)

Observations 304 304 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011, France métropolitaine, insee.fr pour les données sur les importations. Champ : population active occupée ; population active pour le taux de chômage. Note: Écarts-type entre parenthèses. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

Qu’en est-il des résultats obtenus sur la part de métiers très qualifiés ? En contrôlant des effets de la concurrence des importations et des délocalisations, les résultats sont similaires à notre modèle principal (tableau 17). D’autres explications à la concentration des travailleurs les plus diplômés dans certaines zones seraient, comme nous l’avons vu, la spécialisation fonctionnelle des grandes agglomérations proposée par Duranton et Puga (2005) ou un accroissement des économies d’agglomérations pour les métiers les plus qualifiés (Baum-Snow et al. (2014)). Si les zones à forte densité (c’est-à-dire celles où les économies d’agglomérations sont potentiellement les plus fortes) sont les mêmes que celles où la part initiale de métiers routiniers de support est élevé, cela pourrait donc biaiser notre estimation. Nous ajoutons donc comme variable de contrôle la densité de la zone d’emploi

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en 1982 (tableau 17). D’abord, nous constatons qu’une forte densité en 1982 est effectivement corrélée à une augmentation plus importante de la part de métiers très qualifiés entre 1990 et 2011, avec un effet du même ordre de grandeur que celui des parts initiales de métiers routiniers. Les métiers les plus qualifiés correspondant principalement à des fonctions support, cela est cohérent avec le modèle de spécialisation fonctionnelle des agglomérations proposé par Duranton et Puga (2005).

Ensuite, nos résultats précédents restent valides. La part de métiers très qualifiés a augmenté davantage dans les zones où la part de métiers routiniers de support était élevée, mais pas là où la part de métiers routiniers de production était élevée. La conclusion d’une complémentarité spatiale entre les tâches routinières de support et les tâches abstraites reste valable.

Tableau 17 : Robustesse de l'effet de la part initiale de métiers routiniers de production ou de support sur l'évolution entre 1990 et 2011 de la part de métiers très qualifiés par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011 de la part de métiers très

qualifiés

(1) (2) (3) (4)

-0,055* -0,041 -0,018 -0,075** Part en 1982 de métiers routiniers de production

(0,029) (0,039) (0,042) (0,032)

0,198*** 0,327*** 0,618*** 0,166*** Part en 1982 de métiers routiniers de support

(0,065) (0,081) (0,213) (0,059)

0,013*** 0,012*** Densité en 1982

(0,001) (0,001)

0,015*** 0,002 Indice de facilité à délocaliser en 1982

(0,006) (0,003)

0,002 0,002 Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports (0,003) (0,002)

Observations 304 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011, France métropolitaine, insee.fr pour les données sur les importations. Champ : population active occupée. Note: Écarts-type entre parenthèses. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

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Conclusion

Nous montrons qu’il existe une automatisation des tâches, aussi bien dans les fonctions support que dans les fonctions de production, en France entre 1990 et 2011. Plus précisément, nous montrons que le développement des TIC a fait disparaître des emplois peu qualifiés intenses en tâches routinières. Une partie seulement de ces emplois a été transformée en emplois de service (tâches manuelles), ce qui a conduit également à une augmentation du chômage. Cela pourrait expliquer la transformation de la demande de travail sur cette période, biaisée en faveur des plus qualifiés, ainsi que ses composantes spatiales.

Dans le même temps, une spécialisation fonctionnelle des marchés du travail locaux semble avoir eu lieu et a probablement contribué à la transformation spatiale de la demande : les métiers les plus qualifiés se sont concentrés dans les zones où ils étaient déjà le plus représentés, et où les métiers routiniers de support étaient également surreprésentés.

Nous montrons enfin que ces résultats sont robustes à l’introduction d’explications alternatives comme les délocalisations, la concurrence des importations ou encore les économies d’agglomération. Pour autant, nous n’excluons pas que celles-ci aient pu jouer également un rôle dans la transformation de la demande. Évaluer la pertinence de ces explications est cependant au-delà de l’objectif de la présente analyse, mais pourra faire l’objet de recherches ultérieures.

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Annexes

A Métiers et tâches

Nous apparions la classification française des catégories socioprofessionnelles avec des données publiées par Autor et Dorn (2013), elles-mêmes issues d’une méthode développée dans Autor et al. (2003). Ces données sont calculées en utilisant le Dictionary of Occupational Titles (DOT) du Department of Labor américain, qui permet de connaître les tâches exercées dans chaque métier, qui sont ensuite classées en trois catégories : abstraite, routinière ou manuelle. Nous apparions les PCS françaises de 1982 avec la classification américaine des métiers pour obtenir une mesure de l’intensité en tâches abstraites, routinières ou manuelles pour chaque PCS à 4 chiffres. Pour cela, nous supposons que les tâches effectuées pour un même métier en France et aux États-Unis sont similaires. Un autre point est important est que le contenu des métiers peut évoluer. En particulier, des métiers intenses en tâches routiniers peuvent voir cette intensité diminuer avec le développement de l’informatique sans pour autant changer de dénomination. Cela n’est pas pris en compte dans la mesure d’Autor et Dorn (2013), qui se fonde sur le millésime 1977 du DOT, mais c’est une stratégie plutôt prudente, dans la mesure où elle sous-estime probablement le déclin des tâches routinières. Il convient enfin de noter que nous n’utilisons l’intensité des métiers dans les différentes tâches uniquement pour classer les PCS en 1982, et que nous n’analysons ensuite que les variations des parts des différents métiers dans l’emploi.

Nous séparons également les métiers selon qu’ils participent d’une fonction de production ou d’une fonction support, en application du modèle théorique de Duranton et Puga (2005). Le tableau 18 présente les PCS de 1982 que nous définissons comme des fonctions support. Nous conservons les fonctions de management, administratives et commerciales quand l’activité principale de l’entreprise n’est pas le commerce, en considérant dans ce cas qu’ils sont une fonction support de l’activité principale de l’entreprise.

Tableau 18 : Catégories socioprofessionnelles définies comme des fonctions support PCS 1982 Description

23 Salariés chefs d'entreprise 33 Cadres de la fonction publique 37 Cadres administratifs et commerciaux 38 Ingénieurs et cadres techniques 45 Professions intermédiaires de la fonction publique 46 Professions administratives et commerciales

sauf techniciens artistiques, professions du tourisme et de la restauration, ne travaillant pas dans le secteur commercial

52 Employés de la fonction publique, sauf 5216, 5217, 5221, 5222, 5223, 5445 (santé et service)

54 Employés administratifs d'entreprise

Tableau 19 : Professions et catégories socioprofessionnelles définies comme très qualifiées PCS 1982 Description

2244 Indépendants gestionnaires de spectacle ou de service récréatif, de 0 à 9 salariés 2246 Indépendants gestionnaires d'établissement privé d'enseignement, de santé, d'action sociale, de 0 à 9 salariés

23 Salariés chefs d'entreprise

3 Cadres et professions intellectuelles supérieures

42 Professeurs des écoles, instituteurs et professions assimilées

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Tableau 20 : Catégories socioprofessionnelles définies comme métiers des services PCS 1982 Description

2101 Artisans boulangers, pâtissiers, de 0 à 2 salariés 2102 Artisans boulangers, pâtissiers, de 3 à 9 salariés 2103 Artisans bouchers, de 0 à 2 salariés 2104 Artisans bouchers, de 3 à 9 salariés 2105 Artisans charcutiers, de 0 à 2 salariés 2106 Artisans charcutiers, de 3 à 9 salariés 2107 Autres artisans de l'alimentation 2171 Conducteurs de taxi artisans 2172 Artisans coiffeurs, manucures, esthéticiens 2173 Artisans teinturiers, blanchisseurs 2174 Artisans des services divers 2181 Transporteurs routiers Indépendants, de 0 à 3 salariés 2182 Bateliers Indépendants, de 0 à 9 salariés 2190 Aides familiaux non salariés ou associés d'artisans effectuant un travail administratif ou commercial 4311 Cadres infirmiers et assimilés 4312 Infirmiers psychiatriques 4313 Puéricultrices 4314 Infirmiers spécialisés (autres que puéricultrices) 4315 Infirmiers en soins généraux 4316 Infirmiers libéraux 4321 Sages-femmes 4322 Spécialistes de la rééducation et diététiciens 4323 Spécialistes de la rééducation et pédicures, libéraux 4324 Techniciens médicaux 4325 Spécialistes de l'appareillage médical 4326 Spécialistes de l'appareillage médical, Indépendants 4327 Préparateurs en pharmacie 4331 Assistantes sociales 4332 Éducateurs spécialisés 4333 Animateurs socioculturels et de loisirs 4334 Conseillers familiaux 4411 Clergé séculier 4412 Clergé régulier 5216 Agents de service des établissements d'enseignement 5217 Agents de service de la fonction publique (sauf écoles, hôpitaux) 5221 Aides-soignants 5222 Agents de service hospitaliers 5223 Ambulanciers 5311 Agents de police 5312 Gendarmes 5313 Sergents 5314 Hommes du rang 5315 Pompiers 5316 Agents techniques des eaux et forêts 5317 Agents de sécurité, de surveillance 5445 Agents et hôtesses d'accompagnement (transports, tourisme) 5611 Serveurs et commis de restaurant ou de café 5614 Employés de l'hôtellerie 5621 Manucures, esthéticiennes 5622 Coiffeurs 5631 Assistantes maternelles, gardiennes d'enfants, travailleuses familiales 5632 Employés de maison et femmes de ménages chez des particuliers 5633 Concierges, gardiens d'immeubles 5634 Employés des services divers 6301 Jardiniers 6351 Bouchers (sauf industrie de la viande) 6352 Charcutiers (sauf industrie de la viande) 6353 Boulangers, pâtissiers (sauf activité industrielle) 6354 Cuisiniers qualifiés 6411 Conducteurs routiers et grands routiers 6412 Conducteurs de véhicule routier de transport en commun 6413 Conducteurs de taxi 6414 Conducteurs de voiture particulière 6415 Conducteurs-livreurs, coursiers 6851 Apprentis boulangers, bouchers, charcutiers 6891 Nettoyeurs

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B Indices d’exposition à la concurrence des importations et à la diffusion des TIC

Nous calculons deux indices supplémentaires à partir de données des Comptes Nationaux de l’Insee, sur notre période d’étude (1982, 1990 et 2011).

Nous calculons un indice d’exposition à la concurrence des importations, semblable à celui utilisé par Autor et al. (2013a). Cependant, contrairement à eux, nous n’utilisons pas les exportations chinoises comme instrument, puisque notre but ici n’est pas d’estimer précisément les effets de la compétition à l’import, mais simplement de contrôler de ces effets. Malgouyres (2014) utilise une telle instrumentation dans le cas français. Nous utilisons des données sur les importations de biens et services (volumes chaînés) et calculons les importations par emploi au niveau national pour chaque année et chaque secteur. Le niveau le plus fin utilisable, commun à ces données et au recensement, comporte 21 secteurs, dont 11 sont des secteurs industriels. Pour chaque zone d’emploi, nous calculons la moyenne des importations par emploi en fonction de la structure sectorielle de l’emploi en 1982. Cet indice mesure donc le degré avec lequel l’emploi de la zone en 1982 était exposé à la concurrence des importations, à tendance nationale et structure sectorielle données.

Nous calculons également un indice permettant de mesurer l’exposition à la diffusion des TIC dans une zone d’emploi. Nous utilisons le capital net informatique (au prix de l’année précédente, en volumes chaînés) de chaque secteur et chaque année. Nous calculons un capital informatique par emploi à un niveau national pour chaque année, puis nous calculons la moyenne du capital informatique dans chaque zone d’emploi en fonction de la structure sectorielle de l’emploi en 1982. Cet indice mesure donc l’exposition de l’emploi de la zone en 1982 à la diffusion des TIC, à tendance nationale et structure sectorielle données.

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C Tableau additionnel

Tableau 21 : Robustesse de l'effet de la part initiale de métiers routiniers sur l'évolution entre 1990 et 2011 de la part de métiers routiniers par zone d'emploi

Évolution entre 1990 et 2011 de la part

de métiers routiniers dans l'emploi

(1) (2) (3) (4) (5)

-0,340*** -0,365*** -0,347*** -0,348*** -0,357***Part en 1982 de métiers routiniers

(0,022) (0,019) (0,029) (0,016) (0,03)

-0,03 -0,060**Participation des femmes en 1982

(0,024) (0,026)

-0,059 -0,085**Part en 1982 des plus de 75 ans

(0,038) (0,035)

0 0,002* Indice de facilité à délocaliser en 1982

(0,001) (0,001)

-0,001 -0,004**Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports

(0,002) (0,002)

Observations 304 304 304 304 304

Évolution entre 1990 et 2011 de la part

de métiers routiniers de support dans l'emploi

(1) (2) (3) (4) (5)

-0,272*** -0,298*** -0,269*** -0,290*** -0,278***Part en 1982 de métiers routiniers de support

(0,019) (0,017) (0,028) (0,015) (0,033)

-0,030* -0,027 Participation des femmes en 1982

(0,018) (0,017)

-0,039 -0,02 Part en 1982 des plus de 75 ans

(0,027) (0,032)

-0,001 0,00002Indice de facilité à délocaliser en 1982

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0,001 0,0002 Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports

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Observations 304 304 304 304 304

Évolution entre 1990 et 2011 de la part

de métiers routiniers de production dans l'emploi

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-0,438*** -0,419*** -0,435*** -0,414*** -0,435***Part en 1982 de métiers routiniers de production

(0,019) (0,021) (0,02) (0,023) (0,022)

-0,045*** -0,028* Participation des femmes en 1982

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0,03 0,013 Part en 1982 des plus de 75 ans

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-0,002*** -0,001* Indice de facilité à délocaliser en 1982

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-0,001 -0,0005 Évolution entre 1990 et 2011 de l'exposition aux imports

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Observations 304 304 304 304 304 Source : Recensements de 1982, 1990 et 2011, France métropolitaine, insee.fr pour les données sur les importations. Note : Écarts-type entre parenthèses. Les estimations sont pondérées par la population en emploi de la zone en 1982. *p<0,10 ** p<0,05 *** p<0,01.

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LAR

D

Le tr

aité

de

Maa

stric

ht :

prés

enta

tion

jurid

ique

et

hist

oriq

ue

G 9

306

J.L.

BR

ILLE

T

Mic

ro-D

MS

: p

rése

ntat

ion

et p

ropr

iété

s

G 9

307

J.L.

BR

ILLE

T

Mic

ro-D

MS

- v

aria

ntes

: le

s ta

blea

ux

G 9

308

S

. JA

CO

BZ

ON

E

Les

gran

ds r

ésea

ux p

ublic

s fr

ança

is d

ans

une

pers

pect

ive

euro

péen

ne

G 9

309

L. B

LOC

H -

B.

UR

E

Pro

fitab

ilité

de

l'inv

estis

sem

ent p

rodu

ctif

et

tran

smis

sion

des

cho

cs f

inan

cier

s

G 9

310

J. B

OU

RD

IEU

- B

. C

OLI

N-S

ED

ILLO

T

Les

théo

ries

sur

la s

truc

ture

opt

imal

e du

cap

ital :

qu

elqu

es p

oint

s de

rep

ère

List

e de

s do

cumen

ts d

e tr

avail de

la

Direc

tion

des

Étu

des

et S

ynth

èses

Éco

nomique

sii

G 9

311

J. B

OU

RD

IEU

- B

. C

OLI

N-S

ED

ILLO

T

Les

déci

sion

s de

fin

ance

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t de

s en

trep

rises

fr

ança

ises

: un

e év

alua

tion

empi

rique

des

théo

-rie

s de

la s

truc

ture

opt

imal

e du

cap

ital

G 9

312

L. B

LOC

H -

B.

UR

É

Q d

e T

obin

mar

gina

l et t

rans

mis

sion

des

cho

cs

finan

cier

s

G 9

313

Équ

ipes

Am

adeu

s (I

NS

EE

), B

anqu

e de

Fra

nce,

M

étri

c (D

P)

Pré

sent

atio

n de

s pr

oprié

tés

des

prin

cipa

ux m

o-dè

les

mac

roéc

onom

ique

s du

Ser

vice

Pub

lic

G 9

314

B

. C

RE

PO

N -

E. D

UG

UE

T

Res

earc

h &

Dev

elop

men

t, co

mpe

titio

n an

d in

nova

tion

G 9

315

B

. D

OR

MO

NT

Q

uelle

est

l'in

fluen

ce d

u co

ût d

u tr

avai

l sur

l'e

mpl

oi ?

G 9

316

D

. BL

AN

CH

ET

- C

. BR

OU

SS

E

Deu

x ét

udes

sur

l'âg

e de

la r

etra

ite

G 9

317

D. B

LAN

CH

ET

R

épar

titio

n du

trav

ail d

ans

une

popu

latio

n hé

té-

rogè

ne :

deu

x no

tes

G 9

318

D

. EY

SS

AR

TIE

R -

N.

PO

NT

Y

AM

AD

EU

S -

an

annu

al m

acro

-eco

nom

ic m

odel

fo

r th

e m

ediu

m a

nd

lon

g te

rm

G 9

319

G

. C

ET

TE

- P

h. C

UN

ÉO

- D

. E

YS

SA

RT

IER

-J.

GA

UT

Les

effe

ts s

ur l'

empl

oi d

'un

abai

ssem

ent

du c

oût

du t

rava

il de

s je

unes

G 9

401

D. B

LAN

CH

ET

Le

s st

ruct

ures

par

âge

impo

rten

t-el

les

?

G 9

402

J.

GA

UT

Le c

hôm

age

des

jeun

es e

n F

ranc

e :

prob

lèm

e de

fo

rmat

ion

ou p

héno

mèn

e de

file

d'a

ttent

e ?

Que

lque

s él

émen

ts d

u dé

bat

G 9

403

P.

QU

IRIO

N

Les

déch

ets

en F

ranc

e :

élém

ents

sta

tistiq

ues

et

écon

omiq

ues

G 9

404

D. L

AD

IRA

Y -

M.

GR

UN

-RE

HO

MM

E

Liss

age

par

moy

enne

s m

obile

s -

Le p

robl

ème

des

extr

émité

s de

sér

ie

G 9

405

V.

MA

ILLA

RD

T

héor

ie e

t pra

tique

de

la c

orre

ctio

n de

s ef

fets

de

jour

s ou

vrab

les

G 9

406

F

. R

OS

EN

WA

LD

La d

écis

ion

d'in

vest

ir

G 9

407

S

. JA

CO

BZ

ON

E

Les

appo

rts

de l'

écon

omie

indu

strie

lle p

our

défin

ir la

str

atég

ie é

cono

miq

ue d

e l'h

ôpita

l pub

lic

G 9

408

L.

BLO

CH

, J.

BO

UR

DIE

U,

B.

CO

LIN

-SE

DIL

LOT

, G. L

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GU

EV

ILLE

D

u dé

faut

de

paie

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t au

dépô

t de

bila

n :

les

banq

uier

s fa

ce a

ux P

ME

en

diff

icul

G 9

409

D

. EY

SS

AR

TIE

R,

P.

MA

IRE

Im

pact

s m

acro

-éco

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ique

s de

mes

ures

d'a

ide

au lo

gem

ent

- qu

elqu

es é

lém

ents

d'é

valu

atio

n

G 9

410

F

. R

OS

EN

WA

LD

Sui

vi c

onjo

nctu

rel d

e l'i

nves

tisse

men

t

G 9

411

C

. DE

FE

UIL

LEY

- P

h. Q

UIR

ION

Le

s dé

chet

s d'

emba

llage

s m

énag

ers

: une

anal

yse

écon

omiq

ue d

es p

oliti

ques

fran

çais

e et

al

lem

ande

G 9

412

J. B

OU

RD

IEU

- B

. C

ŒU

-

B.

CO

LIN

-SE

DIL

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In

vest

isse

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t, in

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itude

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rrév

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é Q

uelq

ues

déve

lopp

emen

ts r

écen

ts d

e la

thé

orie

de

l'in

vest

isse

men

t

G 9

413

B.

DO

RM

ON

T -

M. P

AU

CH

ET

L'

éval

uatio

n de

l'él

astic

ité e

mpl

oi-s

alai

re d

épen

d-el

le d

es s

truc

ture

s de

qua

lific

atio

n ?

G 9

414

I.

KA

BLA

Le

Cho

ix d

e br

evet

er u

ne in

vent

ion

G 9

501

J.

BO

UR

DIE

U -

B.

UR

É -

B. S

ED

ILL

OT

Ir

reve

rsib

le In

vest

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t an

d U

ncer

tain

ty:

Whe

n is

the

re a

Val

ue o

f Wai

ting?

G 9

502

L.

BLO

CH

- B

. CŒ

UR

É

Impe

rfec

tions

du

mar

ché

du c

rédi

t, in

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isse

-m

ent

des

entr

epris

es e

t cyc

le é

cono

miq

ue

G 9

503

D. G

OU

X -

E.

MA

UR

IN

Les

tran

sfor

mat

ions

de

la d

eman

de d

e tr

avai

l par

qu

alifi

catio

n en

Fra

nce

U

ne é

tude

sur

la p

ério

de 1

970-

1993

G 9

504

N

. GR

EE

NA

N

Tec

hnol

ogie

, ch

ange

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t org

anis

atio

nnel

, qua

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icat

ions

et

empl

oi :

une

étu

de e

mpi

rique

sur

l'i

ndus

trie

man

ufac

turiè

re

G 9

505

D. G

OU

X -

E.

MA

UR

IN

Per

sist

ance

des

hié

rarc

hies

sec

torie

lles

de s

a-la

ires:

un

réex

amen

sur

don

nées

fran

çais

es

G 9

505

D. G

OU

X -

E.

MA

UR

IN

B

is

Per

sist

ence

of i

nter

-ind

ustr

y w

age

s d

iffer

entia

ls: a

re

exam

inat

ion

on m

atch

ed w

orke

r-fir

m p

anel

dat

a

G 9

506

S

. JA

CO

BZ

ON

E

Les

liens

ent

re R

MI

et c

hôm

age,

une

mis

e en

pe

rspe

ctiv

e N

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PA

RU

- a

rtic

le s

orti

dans

Éco

nom

ie e

t P

révi

sion

122

(199

6) -

pag

es 9

5 à

113

G 9

507

G

. C

ET

TE

- S

. M

AH

FO

UZ

Le

par

tage

prim

aire

du

reve

nu

Con

stat

des

crip

tif s

ur lo

ngue

pér

iode

G 9

601

Ban

que

de F

ranc

e -

CE

PR

EM

AP

- D

irect

ion

de la

P

révi

sion

- É

rasm

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INS

EE

- O

FC

E

Str

uctu

res

et p

ropr

iété

s de

cin

q m

odèl

es m

acro

-éc

onom

ique

s fr

ança

is

G 9

602

R

app

ort

d’a

ctiv

ité d

e la

DE

SE

de

l’ann

ée

199

5

G 9

603

J.

BO

UR

DIE

U -

A.

DR

AZ

NIE

KS

L’

octr

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e cr

édit

aux

PM

E :

une

ana

lyse

à p

artir

d’

info

rmat

ions

ban

caire

s

G 9

604

A

. T

OP

IOL

-BE

NS

AÏD

Le

s im

plan

tatio

ns ja

pona

ises

en

Fra

nce

G 9

605

P

. G

EN

IER

- S

. JA

CO

BZ

ON

E

Com

port

emen

ts d

e pr

éven

tion,

con

som

mat

ion

d’al

cool

et

taba

gie

: pe

ut-o

n pa

rler

d’un

e ge

stio

n gl

obal

e du

cap

ital s

anté

?

Une

mod

élis

atio

n m

icro

écon

omét

riqu

e em

piriq

ue

G 9

606

C. D

OZ

- F

. LE

NG

LAR

T

Fac

tor

anal

ysis

and

uno

bser

ved

com

pone

nt

mod

els:

an

appl

icat

ion

to t

he s

tudy

of

Fre

nch

busi

ness

sur

veys

G 9

607

N

. GR

EE

NA

N -

D. G

UE

LLE

C

La t

héor

ie c

oopé

rativ

e de

la f

irme

Page 38: Direction des Études et Synthèses Économiques G2017/07 ... · observée aux États-Unis. L’automatisation de tâches routinières a ainsi été reliée à la polarisation du

iii

G 9

608

N

. GR

EE

NA

N -

D. G

UE

LLE

C

Tec

hnol

ogic

al in

nova

tion

and

empl

oym

ent

real

loca

tion

G 9

609

P

h. C

OU

R -

F. R

UP

PR

EC

HT

L’

inté

grat

ion

asym

étriq

ue a

u se

in d

u co

ntin

ent

amér

icai

n :

un e

ssai

de

mod

élis

atio

n

G 9

610

S.

DU

CH

EN

E -

G. F

OR

GE

OT

- A

. JA

CQ

UO

T

Ana

lyse

des

évo

lutio

ns r

écen

tes

de la

pro

duct

i-vi

té a

ppar

ente

du

trav

ail

G 9

611

X

. BO

NN

ET

- S

. MA

HF

OU

Z

The

influ

ence

of

diff

eren

t sp

ecifi

catio

ns o

f w

ages

-pr

ices

spi

rals

on

the

mea

sure

of

the

NA

IRU

: the

ca

se o

f F

ranc

e

G 9

612

P

H. C

OU

R -

E. D

UB

OIS

, S. M

AH

FO

UZ

,

J. P

ISA

NI-

FE

RR

Y

The

cos

t of f

isca

l ret

renc

hmen

t re

visi

ted:

how

st

rong

is th

e ev

iden

ce?

G 9

613

A

. JA

CQ

UO

T

Les

flexi

ons

des

taux

d’a

ctiv

ité s

ont-

elle

s se

ule-

men

t co

njon

ctur

elle

s ?

G 9

614

ZH

AN

G Y

ingx

iang

- S

ON

G X

ueqi

ng

Lexi

que

mac

roéc

onom

ique

Fra

nçai

s-C

hino

is

G 9

701

J.L.

SC

HN

EID

ER

La

tax

e pr

ofes

sion

nelle

: él

émen

ts d

e ca

drag

e éc

onom

ique

G 9

702

J.L.

SC

HN

EID

ER

T

rans

ition

et s

tabi

lité

polit

ique

d’u

n sy

stèm

e re

dist

ribut

if

G 9

703

D. G

OU

X -

E.

MA

UR

IN

Tra

in o

r P

ay: D

oes

it R

educ

e In

equa

litie

s to

En-

cour

age

Firm

s to

Tra

in t

heir

Wor

kers

?

G 9

704

P

. G

EN

IER

D

eux

cont

ribut

ions

sur

dép

enda

nce

et é

quité

G 9

705

E.

DU

GU

ET

- N

. IU

NG

R

& D

Inv

estm

ent,

Pa

ten

t Life

and

Pat

ent V

alu

e A

n E

cono

met

ric A

naly

sis

at t

he F

irm L

evel

G 9

706

M

. HO

UD

EB

INE

- A

. T

OP

IOL

-BE

NS

AÏD

Le

s en

trep

rises

inte

rnat

iona

les

en F

ranc

e :

une

anal

yse

à pa

rtir

de d

onné

es in

divi

duel

les

G 9

707

M

. HO

UD

EB

INE

P

olar

isat

ion

des

activ

ités

et s

péci

alis

atio

n de

s dé

part

emen

ts e

n F

ranc

e

G 9

708

E

. D

UG

UE

T -

N. G

RE

EN

AN

Le

bia

is te

chno

logi

que

: un

e an

alys

e su

r do

nnée

s in

divi

duel

les

G 9

709

J.L.

BR

ILLE

T

Ana

lyzi

ng a

sm

all F

renc

h E

CM

Mod

el

G 9

710

J.L.

BR

ILLE

T

For

mal

izin

g th

e tr

ansi

tion

proc

ess:

sce

nario

s fo

r ca

pita

l acc

umul

atio

n

G 9

711

G

. F

OR

GE

OT

- J

. G

AU

TIÉ

In

sert

ion

prof

essi

onne

lle d

es je

unes

et p

roce

ssus

de

déc

lass

emen

t

G 9

712

E

. D

UB

OIS

H

igh

Rea

l Int

eres

t R

ates

: th

e C

onse

quen

ce o

f a

Sav

ing

Inve

stm

ent

Dis

equi

libriu

m o

r of

an

in-

suff

icie

nt C

redi

bilit

y of

Mon

etar

y A

utho

ritie

s?

G 9

713

Bila

n de

s ac

tivité

s de

la D

irect

ion

des

Étu

des

et S

ynth

èses

Éco

nom

ique

s -

1996

G 9

714

F

. L

EQ

UIL

LER

D

oes

the

Fre

nch

Con

sum

er P

rice

Inde

x O

ver-

sta

te I

nfla

tion?

G 9

715

X

. BO

NN

ET

P

eut-

on m

ettr

e en

évi

denc

e le

s rig

idité

s à

la

bais

se d

es s

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res

nom

inau

x ?

U

ne é

tude

sur

que

lque

s gr

ands

pay

s de

l’O

CD

E

G 9

716

N

. IU

NG

- F

. RU

PP

RE

CH

T

Pro

duct

ivité

de

la r

eche

rche

et r

ende

men

ts

d’éc

helle

dan

s le

sec

teur

pha

rmac

eutiq

ue

fran

çais

G 9

717

E

. D

UG

UE

T -

I. K

AB

LA

A

ppro

pria

tion

stra

tegy

and

the

mot

ivat

ions

to u

se

the

pate

nt s

yste

m in

Fra

nce

- A

n ec

on

omet

ric

ana

lysi

s at

th

e fi

rm le

vel

G 9

718

L.

P. P

EL

É -

P. R

AL

LE

Â

ge d

e la

ret

raite

: le

s as

pect

s in

cita

tifs

du r

égim

e gé

néra

l

G 9

719

ZH

AN

G Y

ingx

iang

- S

ON

G X

ueqi

ng

Lexi

que

mac

roéc

onom

ique

fra

nçai

s-ch

inoi

s,

chin

ois-

fran

çais

G 9

720

M

. HO

UD

EB

INE

- J

.L. S

CH

NE

IDE

R

Mes

urer

l’in

fluen

ce d

e la

fis

calit

é su

r la

loca

li-sa

tion

des

entr

epris

es

G 9

721

A

. M

OU

RO

UG

AN

E

Cré

dibi

lité,

indé

pend

ance

et

polit

ique

mon

étai

re

Une

rev

ue d

e la

litt

érat

ure

G 9

722

P.

AU

GE

RA

UD

- L

. BR

IOT

Le

s do

nnée

s co

mpt

able

s d’

entr

epris

es

Le s

ystè

me

inte

rméd

iair

e d’

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es

Pas

sage

des

don

nées

indi

vidu

elle

s au

x do

nnée

s se

ctor

ielle

s

G 9

723

P.

AU

GE

RA

UD

- J

.E. C

HA

PR

ON

U

sing

Bus

ines

s A

ccou

nts

for

Com

pilin

g N

atio

nal

Acc

ount

s: th

e F

renc

h E

xper

ienc

e

G 9

724

P.

AU

GE

RA

UD

Le

s co

mpt

es d

’ent

repr

ise

par

activ

ités

- Le

pas

-sa

ge a

ux c

ompt

es -

De

la c

ompt

abili

d’en

trep

rise

à la

com

ptab

ilité

nat

iona

le -

A

para

ître

G 9

801

H. M

ICH

AU

DO

N -

C.

PR

IGE

NT

P

rése

ntat

ion

du m

odèl

e A

MA

DE

US

G 9

802

J. A

CC

AR

DO

U

ne é

tude

de

com

ptab

ilité

gén

érat

ionn

elle

po

ur la

Fra

nce

en 1

996

G 9

803

X. B

ON

NE

T -

S. D

UC

NE

A

ppor

ts e

t lim

ites

de la

mod

élis

atio

n «

Rea

l Bus

ines

s C

ycle

s »

G 9

804

C. B

AR

LET

- C

. DU

GU

ET

-

D. E

NC

AO

UA

- J

. PR

AD

EL

The

Com

mer

cial

Suc

cess

of

Inno

vatio

ns

An

econ

omet

ric a

naly

sis

at t

he f

irm le

vel i

n F

renc

h m

anuf

actu

ring

G 9

805

P.

CA

HU

C -

Ch.

GIA

NE

LLA

-

D. G

OU

X -

A.

ZIL

BE

RB

ER

G

Equ

aliz

ing

Wag

e D

iffer

ence

s an

d B

arga

inin

g P

ower

- E

vide

nce

form

a P

anel

of

Fre

nch

Firm

s

G 9

806

J.

AC

CA

RD

O -

M.

JLA

SS

I La

pro

duct

ivité

glo

bale

des

fact

eurs

ent

re 1

975

et

1996

iv

G 9

807

Bila

n de

s ac

tivité

s de

la D

irect

ion

des

Étu

des

et

Syn

thès

es É

cono

miq

ues

- 19

97

G 9

808

A

. M

OU

RO

UG

AN

E

Can

a C

onse

rvat

ive

Gov

erno

r C

ondu

ct a

n A

c-co

mod

ativ

e M

onet

ary

Pol

icy?

G 9

809

X

. BO

NN

ET

- E

. DU

BO

IS -

L. F

AU

VE

T

Asy

mét

rie d

es in

flatio

ns r

elat

ives

et m

enus

cos

ts

: te

sts

sur

l’inf

latio

n fr

ança

ise

G 9

810

E.

DU

GU

ET

- N

. IU

NG

S

ales

and

Adv

ertis

ing

with

Spi

llove

rs a

t the

firm

le

vel:

Est

imat

ion

of a

Dyn

amic

Str

uctu

ral M

odel

on

Pa

nel

Dat

a

G 9

811

J.

P. B

ER

TH

IER

C

onge

stio

n ur

bain

e :

un m

odèl

e de

traf

ic d

e po

inte

à c

ourb

e dé

bit-

vite

sse

et d

eman

de

élas

tique

G 9

812

C

. PR

IGE

NT

La

par

t de

s sa

laire

s da

ns la

val

eur

ajou

tée

: une

ap

proc

he m

acro

écon

omiq

ue

G 9

813

A

.Th.

AE

RT

S

L’év

olut

ion

de la

par

t des

sal

aire

s da

ns la

val

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ajou

tée

en F

ranc

e re

flète

-t-e

lle le

s év

olut

ions

in

divi

duel

les

sur

la p

ério

de 1

979-

1994

?

G 9

814

B.

SA

LAN

Gui

de p

ratiq

ue d

es s

érie

s no

n-st

atio

nnai

res

G 9

901

S.

DU

CH

ÊN

E -

A. J

AC

QU

OT

U

ne c

rois

sanc

e pl

us r

iche

en

empl

ois

depu

is le

but

de la

déc

enni

e ?

Une

ana

lyse

en

com

pa-

rais

on in

tern

atio

nale

G 9

902

Ch.

CO

LIN

M

odél

isat

ion

des

carr

ière

s da

ns D

estin

ie

G 9

903

Ch.

CO

LIN

É

volu

tion

de la

dis

pers

ion

des

sala

ires

: un

essa

i de

pro

spec

tive

par

mic

rosi

mul

atio

n

G 9

904

B

. C

RE

PO

N -

N.

IUN

G

Inno

vatio

n, e

mpl

oi e

t per

form

ance

s

G 9

905

B

. C

RE

PO

N -

Ch.

GIA

NE

LLA

W

ages

ineq

ualit

ies

in F

ranc

e 19

69-1

992

An

appl

icat

ion

of q

uant

ile r

egre

ssio

n te

chni

ques

G 9

906

C. B

ON

NE

T -

R. M

AH

IEU

M

icro

sim

ulat

ion

tech

niqu

es a

pplie

d to

inte

r-ge

nera

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l tra

nsfe

rs -

Pen

sion

s in

a d

ynam

ic

fram

ewor

k: t

he c

ase

of F

ranc

e

G 9

907

F

. R

OS

EN

WA

LD

L’im

pact

des

con

trai

ntes

fin

anci

ères

dan

s la

dé-

cisi

on d

’inve

stis

sem

ent

G 9

908

Bila

n de

s ac

tivité

s de

la D

ES

E -

199

8

G 9

909

J.P

. ZO

YE

M

Con

trat

d’in

sert

ion

et s

ortie

du

RM

I É

valu

atio

n de

s ef

fets

d’u

ne p

oliti

que

soci

ale

G 9

910

C

h. C

OLI

N -

Fl.

LEG

RO

S -

R.

MA

HIE

U

Bila

ns c

ontr

ibut

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ompa

rés

des

régi

mes

de

retr

aite

du

sect

eur

priv

é et

de

la fo

nctio

n pu

bliq

ue

G 9

911

G

. LA

RO

QU

E -

B. S

ALA

NIÉ

U

ne d

écom

posi

tion

du n

on-e

mpl

oi e

n F

ranc

e

G 9

912

B.

SA

LAN

Une

maq

uett

e an

alyt

ique

de

long

ter

me

du

mar

ché

du t

rava

il

G 9

912

Ch.

GIA

NE

LLA

B

is

Une

est

imat

ion

de l’

élas

ticité

de

l’em

ploi

peu

qu

alifi

é à

son

coût

G 9

913

Div

isio

n «

Red

istr

ibut

ion

et P

oliti

ques

Soc

iale

s »

Le m

odèl

e de

mic

rosi

mul

atio

n dy

nam

ique

D

ES

TIN

IE

G 9

914

E.

DU

GU

ET

M

acro

-com

man

des

SA

S p

our

l’éco

nom

étrie

des

pa

nels

et d

es v

aria

bles

qua

litat

ives

G 9

915

R. D

UH

AU

TO

IS

Évo

lutio

n de

s flu

x d’

empl

ois

en F

ranc

e en

tre

1990

et

1996

: un

e ét

ude

empi

rique

à p

artir

du

fichi

er d

es b

énéf

ices

rée

ls n

orm

aux

(BR

N)

G 9

916

J.Y

. FO

UR

NIE

R

Ext

ract

ion

du c

ycle

des

aff

aire

s : l

a m

étho

de d

e B

axte

r et

Kin

g

G 9

917

B

. C

PO

N -

R. D

ES

PL

AT

Z -

J. M

AIR

ES

SE

E

stim

atin

g pr

ice

cost

mar

gins

, sca

le e

cono

mie

s an

d w

orke

rs’ b

arga

inin

g po

wer

at

the

firm

leve

l

G 9

918

C

h. G

IAN

EL

LA -

Ph.

LA

GA

RD

E

Pro

duct

ivity

of

hour

s in

the

agg

rega

te p

rodu

ctio

n fu

nctio

n: a

n ev

alua

tion

on a

pan

el o

f Fre

nch

firm

s fr

om th

e m

anuf

actu

ring

sect

or

G 9

919

S.

AU

DR

IC -

P. G

IVO

RD

- C

. P

RO

ST

É

volu

tion

de l’

empl

oi e

t de

s co

ûts

par

qual

i-fic

atio

n en

tre

1982

et 1

996

G 2

000/

01

R. M

AH

IEU

Le

s dé

term

inan

ts d

es d

épen

ses

de s

anté

: un

e ap

proc

he m

acro

écon

omiq

ue

G 2

000/

02

C. A

LLA

RD

-PR

IGE

NT

- H

. GU

ILM

EA

U -

A

. Q

UIN

ET

T

he r

eal e

xcha

nge

rate

as

the

rela

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pric

e of

no

ntra

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in te

rms

of t

rada

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: th

eore

tical

in

vest

igat

ion

and

empi

rical

stu

dy o

n F

renc

h da

ta

G 2

000

/03

J.

-Y.

FO

UR

NIE

R

L’ap

prox

imat

ion

du f

iltre

pas

se-b

ande

pro

posé

e pa

r C

hris

tiano

et F

itzge

rald

G 2

000/

04

Bila

n de

s ac

tivité

s de

la D

ES

E -

199

9

G 2

000/

05

B.

CR

EP

ON

- F

. R

OS

EN

WA

LD

Inve

stis

sem

ent e

t con

trai

ntes

de

finan

cem

ent

: le

poid

s du

cyc

le

Une

est

imat

ion

sur

donn

ées

fran

çais

es

G 2

000

/06

A

. F

LIP

O

Les

com

port

emen

ts m

atrim

onia

ux d

e fa

it

G 2

000

/07

R

. MA

HIE

U -

B. S

ÉD

ILL

OT

M

icro

sim

ulat

ions

of

the

retir

emen

t dec

isio

n: a

su

pply

sid

e ap

proa

ch

G 2

000

/08

C

. AU

DE

NIS

- C

. PR

OS

T

Déf

icit

conj

onct

urel

: u

ne p

rise

en c

ompt

e de

s co

njon

ctur

es p

assé

es

G 2

000

/09

R

. MA

HIE

U -

B. S

ÉD

ILL

OT

É

quiv

alen

t pa

trim

onia

l de

la r

ente

et s

ousc

riptio

n de

ret

raite

com

plém

enta

ire

G 2

000/

10

R. D

UH

AU

TO

IS

Ral

entis

sem

ent

de l’

inve

stis

sem

ent

: pe

tites

ou

gran

des

entr

epris

es ?

indu

strie

ou

tert

iaire

?

G 2

000

/11

G

. LA

RO

QU

E -

B. S

ALA

NIÉ

T

emps

par

tiel f

émin

in e

t inc

itatio

ns f

inan

cièr

es à

l’e

mpl

oi

G20

00/1

2 C

h. G

IAN

ELL

A

Loca

l une

mpl

oym

ent

and

wag

es

Page 39: Direction des Études et Synthèses Économiques G2017/07 ... · observée aux États-Unis. L’automatisation de tâches routinières a ainsi été reliée à la polarisation du

v

G20

00/1

3 B

. C

RE

PO

N -

Th.

HE

CK

EL

- In

form

atis

atio

n en

Fra

nce

: un

e év

alua

tion

à pa

rtir

de d

onné

es in

divi

duel

les

- C

ompu

teriz

atio

n in

Fra

nce:

an

eval

uatio

n ba

sed

on in

divi

dual

com

pany

dat

a

G20

01/0

1 F

. LE

QU

ILLE

R

- La

nou

velle

éco

nom

ie e

t la

mes

ure

de

la c

rois

sanc

e du

PIB

-

The

new

eco

nom

y an

d th

e m

easu

re

m

ent

of G

DP

gro

wth

G20

01/0

2 S

. A

UD

RIC

La

rep

rise

de l

a cr

oiss

ance

de

l’em

ploi

pro

fite-

t-el

le a

ussi

aux

non

-dip

lôm

és ?

G20

01/0

3 I.

BR

AU

N-L

EM

AIR

E

Évo

lutio

n et

rép

artit

ion

du s

urpl

us d

e pr

oduc

tivité

G20

01/0

4 A

. B

EA

UD

U -

Th.

HE

CK

EL

Le c

anal

du

créd

it fo

nctio

nne-

t-il

en E

urop

e ?

Une

ét

ude

de

l’hét

érog

énéi

des

com

port

emen

ts

d’in

vest

isse

men

t à

part

ir de

do

nnée

s de

bi

lan

agré

gées

G20

01/0

5 C

. AU

DE

NIS

- P

. B

ISC

OU

RP

-

N. F

OU

RC

AD

E -

O. L

OIS

EL

Tes

ting

the

augm

ente

d S

olow

gro

wth

mod

el:

An

empi

rical

rea

sses

smen

t usi

ng p

anel

dat

a

G20

01/0

6 R

. MA

HIE

U -

B. S

ÉD

ILL

OT

D

épar

t à

la r

etra

ite, i

rrév

ersi

bilit

é et

ince

rtitu

de

G20

01/0

7 B

ilan

des

activ

ités

de la

DE

SE

- 2

000

G20

01/0

8 J.

Ph.

GA

UD

EM

ET

Le

s di

spos

itifs

d’

acqu

isiti

on

à tit

re

facu

ltatif

d’

annu

ités

viag

ères

de

retr

aite

G20

01/0

9 B

. C

PO

N -

Ch.

GIA

NE

LLA

F

isca

lité,

coû

t d’

usag

e du

cap

ital

et d

eman

de d

e fa

cteu

rs :

une

ana

lyse

sur

don

nées

indi

vidu

elle

s

G20

01/1

0 B

. C

PO

N -

R. D

ES

PL

AT

Z

Éva

luat

ion

des

effe

ts

des

disp

ositi

fs

d’al

lége

men

ts

de c

harg

es s

ocia

les

sur

les

bas

sala

ires

G20

01/1

1 J.

-Y.

FO

UR

NIE

R

Com

para

ison

des

sal

aire

s de

s se

cteu

rs p

ublic

et

priv

é

G20

01/1

2 J.

-P.

BE

RT

HIE

R -

C. J

AU

LEN

T

R. C

ON

VE

NE

VO

LE

- S

. PIS

AN

I U

ne

mét

hodo

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e de

co

mpa

rais

on

entr

e co

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mat

ions

int

erm

édia

ires

de s

ourc

e fis

cale

et

de

com

ptab

ilité

nat

iona

le

G20

01/1

3 P

. B

ISC

OU

RP

- C

h. G

IAN

EL

LA

Sub

stitu

tion

and

com

plem

enta

rity

betw

een

capi

tal,

skill

ed

and

less

sk

illed

w

orke

rs:

an

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ysis

at

th

e fir

m

leve

l in

th

e F

renc

h m

anuf

actu

ring

indu

stry

G20

01/1

4 I.

RO

BE

RT

-BO

BE

E

Mod

ellin

g de

mog

raph

ic b

ehav

iour

s in

the

Fre

nch

mic

rosi

mul

atio

n m

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D

estin

ie:

An

anal

ysis

of

fu

ture

cha

nge

in c

ompl

ete

d fe

rtili

ty

G20

01/1

5 J.

-P.

ZO

YE

M

Dia

gnos

tic

sur

la

pauv

reté

et

ca

lend

rier

de

reve

nus

: le

ca

s du

“P

anel

eu

ropé

en

des

mén

ages

»

G20

01/1

6 J.

-Y.

FO

UR

NIE

R -

P.

GIV

OR

D

La

rédu

ctio

n de

s ta

ux

d’ac

tivité

au

x âg

es

extr

êmes

, un

e sp

écifi

cité

fran

çais

e ?

G20

01/1

7 C

. AU

DE

NIS

- P

. B

ISC

OU

RP

- N

. RIE

DIN

GE

R

Exi

ste-

t-il

une

asym

étrie

dan

s la

tra

nsm

issi

on d

u pr

ix d

u br

ut a

ux p

rix d

es c

arbu

rant

s ?

G20

02/0

1 F

. MA

GN

IEN

- J

.-L.

TA

VE

RN

IER

- D

. T

HE

SM

AR

Le

s st

atis

tique

s in

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atio

nale

s de

P

IB

par

habi

tant

en

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anda

rd

de

pouv

oir

d’ac

hat

: un

e an

alys

e de

s ré

sulta

ts

G20

02/0

2 B

ilan

des

activ

ités

de la

DE

SE

- 2

001

G20

02/0

3 B

. S

ÉD

ILLO

T -

E. W

ALR

AE

T

La c

essa

tion

d’ac

tivité

au

sein

des

cou

ples

: y

a-t-

il in

terd

épen

danc

e de

s ch

oix

?

G20

02/0

4 G

. B

RIL

HA

ULT

-

Rét

ropo

latio

n de

s sé

ries

de F

BC

F e

t ca

lcul

du

capi

tal

fixe

en

SE

C-9

5 da

ns

les

com

ptes

na

tiona

ux f

ranç

ais

- R

etro

pola

tion

of t

he i

nves

tmen

t se

ries

(G

FC

F)

and

estim

atio

n of

fix

ed c

apita

l st

ocks

on

the

E

SA

-95

basi

s fo

r th

e F

renc

h ba

lanc

e sh

eets

G20

02/0

5 P

. B

ISC

OU

RP

- B

. C

PO

N -

T.

HE

CK

EL

- N

. R

IED

ING

ER

H

ow

do

firm

s re

spon

d to

ch

eape

r co

mpu

ters

? M

icro

econ

omet

ric e

vide

nce

for

Fra

nce

base

d on

a

prod

uctio

n fu

nctio

n ap

proa

ch

G20

02/0

6 C

. AU

DE

NIS

- J

. DE

RO

YO

N -

N. F

OU

RC

AD

E

L’im

pact

de

s no

uvel

les

tech

nolo

gies

de

l’i

nfor

mat

ion

et

de

la

com

mun

icat

ion

sur

l’éco

nom

ie

fran

çais

e -

un

bouc

lage

m

acro

-éc

onom

ique

G20

02/0

7 J.

BA

RD

AJI

- B

. SÉ

DIL

LOT

- E

. W

ALR

AE

T

Éva

luat

ion

de t

rois

réf

orm

es d

u R

égim

e G

énér

al

d’as

sura

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viei

lless

e à

l’aid

e du

m

odèl

e de

m

icro

sim

ulat

ion

DE

ST

INIE

G20

02/0

8 J.

-P.

BE

RT

HIE

R

Réf

lexi

ons

sur

les

diffé

rent

es n

otio

ns d

e vo

lum

e da

ns l

es c

ompt

es n

atio

naux

: co

mpt

es a

ux p

rix

d’un

e an

née

fixe

ou

aux

prix

de

l’a

nnée

pr

écéd

ente

, sé

ries

chaî

nées

G20

02/0

9 F

. H

ILD

Le

s so

ldes

d’o

pini

on r

ésum

ent-

ils a

u m

ieux

les

pons

es

des

entr

epris

es

aux

enqu

êtes

de

co

njon

ctur

e ?

G20

02/1

0 I.

RO

BE

RT

-BO

E

Les

com

port

emen

ts

dém

ogra

phiq

ues

dans

le

m

odèl

e de

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icro

sim

ulat

ion

Des

tinie

-

Une

co

mpa

rais

on

des

estim

atio

ns

issu

es

des

enqu

êtes

Je

unes

et

C

arriè

res

1997

et

His

toire

F

amili

ale

1999

G20

02/1

1 J.

-P.

ZO

YE

M

La d

ynam

ique

des

bas

rev

enus

: u

ne a

naly

se d

es

entr

ées-

sort

ies

de p

auvr

eté

G20

02/1

2 F

. H

ILD

P

révi

sion

s d’

infla

tion

pour

la F

ranc

e

G20

02/1

3 M

. LE

CLA

IR

Réd

uctio

n du

tem

ps d

e tr

avai

l et

ten

sion

s su

r le

s fa

cteu

rs d

e pr

oduc

tion

G20

02/1

4 E

. W

ALR

AE

T -

A. V

INC

EN

T

- A

naly

se d

e la

red

istr

ibut

ion

intr

agén

érat

ionn

elle

da

ns le

sys

tèm

e de

ret

raite

des

sal

arié

s du

priv

é -

Une

app

roch

e pa

r m

icro

sim

ulat

ion

- In

trag

ener

atio

nal

dist

ribut

iona

l an

alys

is

in

the

fren

ch

priv

ate

sect

or

pens

ion

sche

me

- A

m

icro

sim

ulat

ion

appr

oach

vi

G20

02/1

5 P

. C

HO

NE

- D

. LE

BLA

NC

- I.

RO

BE

RT

-BO

BE

E

Offr

e de

tr

avai

l fé

min

ine

et

gard

e de

s je

unes

en

fant

s

G20

02/1

6 F

. MA

UR

EL

- S

. G

RE

GO

IR

Les

indi

ces

de

com

pétit

ivité

de

s pa

ys :

in

ter-

prét

atio

n et

lim

ites

G20

03/0

1 N

. RIE

DIN

GE

R -

E.H

AU

VY

Le

coû

t de

dép

ollu

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atm

osph

ériq

ue p

our

les

entr

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es f

ranç

aise

s :

Une

est

imat

ion

à pa

rtir

de

donn

ées

indi

vidu

elle

s

G20

03/0

2 P

. B

ISC

OU

RP

et

F. K

RA

MA

RZ

C

réat

ion

d’em

ploi

s,

dest

ruct

ion

d’em

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s et

in

tern

atio

nalis

atio

n de

s en

trep

rises

in

dust

rielle

s fr

ança

ises

: un

e an

alys

e su

r la

riode

19

86-

1992

G20

03/0

3 B

ilan

des

activ

ités

de la

DE

SE

- 2

002

G20

03/0

4 P

.-O

. BE

FF

Y -

J. D

ER

OY

ON

-

N. F

OU

RC

AD

E -

S. G

RE

GO

IR -

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LAÏB

-

B.

MO

NF

OR

T

Évo

lutio

ns d

émog

raph

ique

s et

cro

issa

nce

: un

e pr

ojec

tion

mac

ro-é

cono

miq

ue à

l’ho

rizon

202

0

G20

03/0

5 P

. A

UB

ER

T

La s

ituat

ion

des

sala

riés

de p

lus

de c

inqu

ante

an

s da

ns le

sec

teur

priv

é

G20

03/0

6 P

. A

UB

ER

T -

B.

CR

ÉP

ON

A

ge,

sala

ire e

t pr

oduc

tivité

La

pro

duct

ivité

des

sal

arié

s dé

clin

e-t-

elle

en

fin

de c

arriè

re ?

G20

03/0

7 H

. B

AR

ON

- P

.O.

BE

FF

Y -

N.

FO

UR

CA

DE

- R

. M

AH

IEU

Le

ral

entis

sem

ent

de l

a pr

oduc

tivité

du

trav

ail

au

cour

s de

s an

nées

199

0

G20

03/0

8 P

.-O

. BE

FF

Y -

B. M

ON

FO

RT

P

atrim

oine

des

mén

ages

, dy

nam

ique

d’a

lloca

tion

et c

ompo

rte

men

t de

con

som

mat

ion

G20

03/0

9 P

. B

ISC

OU

RP

- N

. FO

UR

CA

DE

P

eut-

on

met

tre

en

évid

ence

l’e

xist

ence

de

rig

idité

s à

la

bais

se

des

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ires

à pa

rtir

de

donn

ées

indi

vidu

elle

s ?

Le c

as d

e la

Fra

nce

à la

fin

des

ann

ées

90

G20

03/1

0 M

. LE

CLA

IR -

P.

PE

TIT

P

rése

nce

synd

ical

e da

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es f

irmes

: qu

el i

mpa

ct

sur

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inég

alité

s sa

laria

les

entr

e le

s ho

mm

es e

t le

s fe

mm

es ?

G20

03/1

1 P

.-O

. B

EF

FY

-

X.

BO

NN

ET

-

M.

DA

RR

AC

Q-

PA

RIE

S -

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ON

FO

RT

M

ZE

: a

smal

l mac

ro-m

odel

for

the

euro

are

a

G20

04/0

1 P

. A

UB

ER

T -

M. L

EC

LAIR

La

co

mpé

titiv

ité

expr

imée

da

ns

les

enqu

êtes

tr

imes

trie

lles

sur

la s

ituat

ion

et l

es p

ersp

ectiv

es

dans

l’in

dust

rie

G20

04/0

2 M

. DU

ÉE

- C

. R

EB

ILLA

RD

La

pend

ance

de

s pe

rson

nes

âgée

s :

une

proj

ectio

n à

long

term

e

G20

04/0

3 S

. R

AS

PIL

LE

R -

N. R

IED

ING

ER

R

égul

atio

n en

viro

nnem

enta

le

et

choi

x de

lo

calis

atio

n de

s gr

oupe

s fr

ança

is

G20

04/0

4 A

. N

AB

OU

LET

- S

. RA

SP

ILLE

R

Les

déte

rmin

ants

de

la d

écis

ion

d’in

vest

ir :

une

appr

oche

pa

r le

s pe

rcep

tions

su

bjec

tives

de

s fir

mes

G20

04/0

5 N

. RA

GA

CH

E

La d

écla

ratio

n de

s en

fant

s pa

r le

s co

uple

s no

n m

arié

s es

t-e

lle f

isca

lem

ent

optim

ale

?

G20

04/0

6 M

. DU

ÉE

L’

impa

ct d

u ch

ômag

e de

s pa

rent

s su

r le

dev

enir

scol

aire

des

enf

ants

G20

04/0

7 P

. A

UB

ER

T -

E.

CA

RO

LI -

M. R

OG

ER

N

ew T

echn

olog

ies,

Wor

kpla

ce O

rgan

isat

ion

and

the

Age

Str

uctu

re o

f th

e W

orkf

orce

: F

irm-L

evel

E

vide

nce

G20

04/0

8 E

. D

UG

UE

T -

C.

LE

LA

RG

E

Les

brev

ets

accr

oiss

ent-

ils l

es i

ncita

tions

priv

ées

à in

nove

r ?

Un

exam

en m

icro

écon

omét

rique

G20

04/0

9 S

. R

AS

PIL

LER

- P

. S

ILLA

RD

A

ffili

atin

g ve

rsus

Sub

cont

ract

ing:

th

e C

ase

of M

ultin

atio

nals

G20

04/1

0 J.

BO

ISS

INO

T -

C. L

’AN

GE

VIN

- B

. M

ON

FO

RT

P

ublic

Deb

t S

usta

inab

ility

: S

ome

Res

ults

on

the

Fre

nch

Cas

e

G20

04/1

1 S

. A

NA

NIA

N -

P. A

UB

ER

T

Tra

vaill

eurs

âgé

s, n

ouve

lles

tech

nolo

gies

et

cha

ngem

ents

org

anis

atio

nnel

s :

un r

éexa

men

à

part

ir de

l’en

quêt

e «

RE

PO

NS

E »

G20

04/1

2 X

. BO

NN

ET

- H

. P

ON

CE

T

Str

uctu

res

de r

even

us e

t pr

open

sion

s di

ffér

ente

s à

cons

omm

er

- V

ers

une

équa

tion

de

cons

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atio

n de

s m

énag

es

plus

ro

bust

e en

pr

évis

ion

pour

la F

ranc

e

G20

04/1

3 C

. PIC

AR

T

Éva

luer

la r

enta

bilit

é de

s so

ciét

és n

on f

inan

cièr

es

G20

04/1

4 J.

BA

RD

AJI

- B

. SÉ

DIL

LO

T -

E.

WA

LRA

ET

Le

s re

trai

tes

du

sect

eur

publ

ic :

pr

ojec

tions

à

l’hor

izon

20

40

à l’a

ide

du

mod

èle

de

mic

rosi

mul

atio

n D

ES

TIN

IE

G20

05/0

1 S

. B

UF

FE

TE

AU

- P

. GO

DE

FR

OY

C

ondi

tions

de

dépa

rt e

n re

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te s

elon

l’âg

e de

fin

d’

étud

es :

anal

yse

pros

pect

ive

pour

le

s gé

néra

tions

194

5 à1

974

G20

05/0

2 C

. AF

SA

- S

. BU

FF

ET

EA

U

L’év

olut

ion

de l’

activ

ité f

émin

ine

en F

ranc

e :

une

appr

oche

par

pse

udo-

pane

l

G20

05/0

3 P

. A

UB

ER

T -

P.

SIL

LAR

D

Dél

ocal

isat

ions

et

rédu

ctio

ns d

’eff

ectif

s

dans

l’in

dust

rie f

ranç

aise

G20

05/0

4 M

. LE

CLA

IR -

S. R

OU

X

Mes

ure

et u

tilis

atio

n de

s em

ploi

s in

stab

les

da

ns le

s en

trep

rises

G20

05/0

5 C

. L’A

NG

EV

IN -

S.

SE

RR

AV

ALL

E

Per

form

ance

s à

l’exp

orta

tion

de la

Fra

nce

et

de

l’Alle

mag

ne -

Une

ana

lyse

par

sec

teur

et

dest

inat

ion

géog

raph

ique

G20

05/0

6 B

ilan

des

activ

ités

de l

a D

irec

tion

des

Étu

des

et

Syn

thès

es É

cono

miq

ues

- 20

04

G20

05/0

7 S

. R

AS

PIL

LE

R

La

conc

urre

nce

fisca

le :

pr

inci

paux

en

seig

ne-

men

ts d

e l’a

naly

se é

cono

miq

ue

G20

05/0

8 C

. L’A

NG

EV

IN -

N. L

AÏB

É

duca

tion

et c

rois

sanc

e en

Fra

nce

et d

ans

un

pane

l de

21 p

ays

de l’

OC

DE

Page 40: Direction des Études et Synthèses Économiques G2017/07 ... · observée aux États-Unis. L’automatisation de tâches routinières a ainsi été reliée à la polarisation du

vii

G20

05/0

9 N

. FE

RR

AR

I P

révo

ir l’i

nves

tisse

men

t de

s en

trep

rises

U

n in

dica

teur

de

s ré

visi

ons

dans

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nquê

te

de

conj

onct

ure

sur

les

inve

stis

sem

ents

da

ns

l’ind

ustr

ie.

G20

05/1

0 P

.-O

. BE

FF

Y -

C.

L’A

NG

EV

IN

Chô

mag

e et

bou

cle

prix

-sal

aire

s :

ap

port

d’u

n m

odèl

e «

qual

ifiés

/peu

qua

lifié

s »

G20

05/1

1 B

. H

EIT

Z

A t

wo-

stat

es M

arko

v-sw

itchi

ng m

odel

of

infla

tion

in

Fra

nce

and

the

US

A:

cred

ible

ta

rget

V

S

infla

tion

spira

l

G20

05/1

2 O

. B

IAU

- H

. ER

KE

L-R

OU

SS

E -

N. F

ER

RA

RI

Rép

onse

s in

divi

duel

les

aux

enqu

êtes

de

co

njon

ctur

e et

pré

visi

on m

acro

écon

omiq

ues

: E

xem

ple

de

la

prév

isio

n de

la

pr

oduc

tion

man

ufac

turiè

re

G20

05/1

3 P

. A

UB

ER

T -

D. B

LAN

CH

ET

- D

. BLA

U

The

lab

our

mar

ket

afte

r ag

e 50

: so

me

elem

ents

of

a F

ranc

o-A

mer

ican

com

paris

on

G20

05/1

4 D

. BL

AN

CH

ET

- T

. DE

BR

AN

D -

P

. D

OU

RG

NO

N -

P. P

OLL

ET

L’

enqu

ête

SH

AR

E :

pr

ésen

tatio

n et

pr

emie

rs

résu

ltats

de

l’édi

tion

fran

çais

e

G20

05/1

5 M

. DU

ÉE

La

m

odél

isat

ion

des

com

port

emen

ts

dém

ogra

-ph

ique

s da

ns

le

mod

èle

de

mic

rosi

mul

atio

n D

ES

TIN

IE

G20

05/1

6 H

. RA

OU

I -

S.

RO

UX

É

tude

de

sim

ulat

ion

sur

la p

artic

ipat

ion

vers

ée

aux

sala

riés

par

les

entr

epris

es

G20

06/0

1 C

. BO

NN

ET

- S

. BU

FF

ET

EA

U -

P. G

OD

EF

RO

Y

Dis

parit

és

de

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aite

de

dr

oit

dire

ct

entr

e ho

mm

es e

t fem

mes

: qu

elle

s év

olut

ions

?

G20

06/0

2 C

. PIC

AR

T

Les

gaze

lles

en F

ranc

e

G20

06/0

3 P

. A

UB

ER

T -

B.

CR

ÉP

ON

-P

. ZA

MO

RA

Le

ren

dem

ent

appa

rent

de

la f

orm

atio

n co

ntin

ue

dan

s le

s en

tre

pris

es :

effe

ts s

ur l

a pr

oduc

tivité

et

les

sala

ires

G20

06/0

4 J.

-F. O

UV

RA

RD

- R

. R

AT

HE

LOT

D

emog

raph

ic c

hang

e an

d un

empl

oym

ent:

w

hat

do m

acro

econ

omet

ric m

odel

s pr

edic

t?

G20

06/0

5 D

. BLA

NC

HE

T -

J.-

F.

OU

VR

AR

D

Indi

cate

urs

d’en

gage

men

ts

impl

icite

s de

s sy

stè

me

s d

e re

tra

ite :

ch

iffra

ges,

p

rop

riété

s an

alyt

ique

s et

actio

ns

à de

s ch

ocs

dém

ogra

phiq

ues

type

s

G20

06/0

6 G

. B

IAU

- O

. B

IAU

- L

. R

OU

VIE

RE

N

onpa

ram

etric

For

ecas

ting

of t

he M

anuf

actu

ring

Out

put G

row

th w

ith F

irm-le

vel S

urve

y D

ata

G20

06/0

7 C

. AF

SA

- P

. GIV

OR

D

Le

rôle

de

s co

nditi

ons

de

trav

ail

dans

le

s ab

senc

es p

our

mal

adie

G20

06/0

8 P

. S

ILLA

RD

- C

. L’A

NG

EV

IN -

S. S

ER

RA

VA

LL

E

Per

form

ance

s co

mpa

rées

à

l’exp

orta

tion

de

la

Fra

nce

et d

e se

s pr

inci

paux

par

tena

ires

U

ne a

naly

se s

truc

ture

lle s

ur 1

2 an

s

G20

06/0

9 X

. BO

UT

IN -

S. Q

UA

NT

IN

Une

m

étho

dolo

gie

d’év

alua

tion

com

ptab

le

du

coût

du

capi

tal d

es e

ntre

pris

es f

ranç

aise

s :

1984

-20

02

G20

06/1

0 C

. AF

SA

L’

estim

atio

n d’

un c

oût

impl

icite

de

la p

énib

ilité

du

trav

ail c

hez

les

trav

aille

urs

âgés

G20

06/1

1 C

. LE

LAR

GE

Le

s en

trep

rises

(in

dust

rielle

s)

fran

çais

es

sont

-el

les

à la

fron

tière

tec

hnol

ogiq

ue ?

G20

06/1

2 O

. B

IAU

- N

. FE

RR

AR

I T

héor

ie d

e l’o

pini

on

Fau

t-il

pond

érer

les

répo

nses

indi

vidu

elle

s ?

G20

06/1

3 A

. K

OU

BI -

S. R

OU

X

Une

inte

rpré

tatio

n de

la

re

latio

n en

tre

prod

uctiv

ité

et

inég

alité

s sa

laria

les

dans

le

s en

trep

rises

G20

06/1

4 R

. RA

TH

ELO

T -

P.

SIL

LAR

D

The

im

pact

of

lo

cal

taxe

s on

pl

ants

lo

catio

n de

cisi

on

G20

06/1

5 L.

GO

NZ

ALE

Z -

C.

PIC

AR

T

Div

ersi

ficat

ion,

rec

entr

age

et p

oids

des

act

ivité

s de

sup

port

dan

s le

s gr

oupe

s (1

993-

2000

)

G20

07/0

1 D

. SR

AE

R

Allè

gem

ents

de

co

tisat

ions

pa

tron

ales

et

dy

nam

ique

sal

aria

le

G20

07/0

2 V

. A

LBO

UY

- L

. LE

QU

IEN

Le

s re

ndem

ents

non

mon

étai

res

de l

’édu

catio

n :

le c

as d

e la

san

G20

07/0

3 D

. BL

AN

CH

ET

- T

. DE

BR

AN

D

Asp

iratio

n à

la r

etra

ite,

sant

é et

sat

isfa

ctio

n au

tr

avai

l : u

ne c

ompa

rais

on e

urop

éenn

e

G20

07/0

4 M

. BA

RLE

T -

L.

CR

US

SO

N

Que

l im

pact

des

var

iatio

ns d

u pr

ix d

u pé

trol

e su

r la

cro

issa

nce

fran

çais

e ?

G20

07/0

5 C

. PIC

AR

T

Flu

x d’

empl

oi e

t de

mai

n-d’

œuv

re e

n F

ranc

e :

un

réex

amen

G20

07/0

6 V

. A

LBO

UY

- C

. T

AV

AN

M

assi

ficat

ion

et

dém

ocra

tisat

ion

de

l’ens

eign

emen

t sup

érie

ur e

n F

ranc

e

G20

07/0

7 T

. LE

BA

RB

AN

CH

ON

T

he

Cha

ngin

g re

spon

se

to

oil

pric

e sh

ocks

in

F

ranc

e: a

DS

GE

typ

e ap

proa

ch

G20

07/0

8 T

. C

HA

NE

Y -

D. S

RA

ER

- D

. TH

ES

MA

R

Col

late

ral V

alue

and

Cor

pora

te I

nves

tmen

t E

vide

nce

from

the

Fre

nch

Rea

l Est

ate

Mar

ket

G20

07/0

9 J.

BO

ISS

INO

T

Con

sum

ptio

n ov

er

the

Life

C

ycle

: F

acts

fo

r F

ranc

e

G20

07/1

0 C

. AF

SA

In

terp

réte

r le

s va

riabl

es

de

satis

fact

ion

: l’e

xem

ple

de la

dur

ée d

u tr

avai

l

G20

07/1

1 R

. RA

TH

ELO

T -

P.

SIL

LAR

D

Zon

es

Fra

nche

s U

rbai

nes

: qu

els

effe

ts

sur

l’em

ploi

sa

larié

et

le

s cr

éatio

ns

d’ét

ablis

sem

ents

?

G20

07/1

2 V

. A

LBO

UY

- B

. CR

ÉP

ON

A

léa

mor

al

en

sant

é :

une

éval

uatio

n da

ns

le

cadr

e du

mod

èle

caus

al d

e R

ubin

G20

08/0

1 C

. PIC

AR

T

Les

PM

E

fran

çais

es :

re

ntab

les

mai

s pe

u dy

nam

ique

s

viii

G20

08/0

2 P

. B

ISC

OU

RP

- X

. BO

UT

IN -

T. V

ER

T

he E

ffec

ts o

f Ret

ail R

egul

atio

ns o

n P

rice

s E

vide

nce

form

the

Loi

Gal

land

G20

08/0

3 Y

. B

AR

BE

SO

L -

A. B

RIA

NT

É

cono

mie

s d’

aggl

omér

atio

n et

pr

oduc

tivité

de

s en

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rises

: e

stim

atio

n su

r do

nnée

s in

divi

duel

les

fran

çais

es

G20

08/0

4 D

. BL

AN

CH

ET

- F

. LE

GA

LLO

Le

s pr

ojec

tions

mog

raph

ique

s :

prin

cipa

ux

méc

anis

mes

et

reto

ur s

ur l’

expé

rienc

e fr

ança

ise

G20

08/0

5 D

. BLA

NC

HE

T -

F.

TO

UT

LEM

ON

DE

É

volu

tions

mog

raph

ique

s et

form

atio

n du

cy

cle

de v

ie a

ctiv

e :

quel

les

rela

tions

?

G20

08/0

6 M

. BA

RLE

T -

D. B

LAN

CH

ET

- L

. CR

US

SO

N

Inte

rnat

iona

lisat

ion

et f

lux

d’em

ploi

s :

que

dit

une

appr

oche

com

ptab

le ?

G20

08/0

7 C

. LE

LAR

GE

- D

. SR

AE

R -

D. T

HE

SM

AR

E

ntre

pren

eurs

hip

and

Cre

dit

Con

stra

ints

-

Evi

denc

e fr

om

a F

renc

h Lo

an

Gua

rant

ee

Pro

gram

G20

08/0

8 X

. BO

UT

IN -

L. J

AN

IN

Are

Pric

es R

eally

Affe

cted

by

Mer

gers

?

G20

08/0

9 M

. BA

RL

ET

- A

. B

RIA

NT

- L

. C

RU

SS

ON

C

once

ntra

tion

géog

raph

ique

da

ns

l’ind

ustr

ie

man

ufac

turiè

re e

t da

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es s

ervi

ces

en F

ranc

e :

une

appr

oche

par

un

indi

cate

ur e

n co

ntin

u

G20

08/1

0 M

. BE

FF

Y -

É. C

OU

DIN

- R

. RA

TH

ELO

T

Who

is

co

nfro

nted

to

in

secu

re

labo

r m

arke

t hi

stor

ies?

Som

e ev

iden

ce b

ased

on

the

Fre

nch

labo

r m

arke

t tra

nsiti

on

G20

08/1

1 M

. RO

GE

R -

E.

WA

LRA

ET

S

ocia

l Sec

urity

and

Wel

l-Bei

ng o

f th

e E

lder

ly:

the

Cas

e of

Fra

nce

G20

08/1

2 C

. AF

SA

A

naly

ser

les

com

posa

ntes

du

bien

-êtr

e et

de

son

évol

utio

n

Une

ap

proc

he

empi

rique

su

r do

nnée

s in

divi

duel

les

G20

08/1

3 M

. BA

RLE

T -

D. B

LAN

CH

ET

-

T.

LE B

AR

BA

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HO

N

Mic

rosi

mul

er le

mar

ché

du tr

avai

l : u

n pr

otot

ype

G20

09/0

1 P

.-A

. PIO

NN

IER

Le

par

tage

de

la v

aleu

r aj

outé

e en

Fra

nce,

19

49-2

007

G20

09/0

2 La

uren

t C

LAV

EL

- C

hris

telle

MIN

OD

IER

A

M

onth

ly

Indi

cato

r of

th

e F

renc

h B

usin

ess

Clim

ate

G20

09/0

3 H

. ER

KE

L-R

OU

SS

E -

C. M

INO

DIE

R

Do

Bus

ines

s T

ende

ncy

Sur

veys

in

Indu

stry

and

S

ervi

ces

Hel

p in

For

ecas

ting

GD

P G

row

th?

A

Rea

l-Tim

e A

naly

sis

on F

renc

h D

ata

G20

09/0

4 P

. G

IVO

RD

- L

. W

ILN

ER

Le

s co

ntra

ts t

empo

raire

s :

trap

pe o

u m

arch

epie

d ve

rs l’

empl

oi s

tabl

e ?

G20

09/0

5 G

. LA

LA

NN

E -

P.-

A. P

ION

NIE

R -

O. S

IMO

N

Le p

arta

ge d

es f

ruits

de

la c

rois

sanc

e de

195

0 à

2008

: u

ne a

ppro

che

par

les

com

ptes

de

surp

lus

G20

09/0

6 L.

DA

VE

ZIE

S -

X. D

’HA

ULT

FO

EU

ILLE

F

aut-

il po

ndér

er ?

Ou

l’éte

rnel

le

ques

tion

de

l’éco

nom

ètre

con

fron

té à

des

don

nées

d’e

nquê

te

G20

09/0

7 S

. Q

UA

NT

IN -

S. R

AS

PIL

LER

- S

. SE

RR

AV

AL

LE

Com

mer

ce

intr

agro

upe,

fis

calit

é et

pr

ix

de

tran

sfer

ts :

une

ana

lyse

sur

don

nées

fran

çais

es

G20

09/0

8 M

. CLE

RC

- V

. MA

RC

US

É

last

icité

s-pr

ix d

es c

onso

mm

atio

ns é

nerg

étiq

ues

des

mén

ages

G20

09/0

9 G

. LA

LA

NN

E -

E. P

OU

LIQ

UE

N -

O. S

IMO

N

Prix

du

pétr

ole

et c

rois

sanc

e po

tent

ielle

à l

ong

term

e

G20

09/1

0 D

. BLA

NC

HE

T -

J.

LE C

AC

HE

UX

-

V.

MA

RC

US

A

djus

ted

net

savi

ngs

and

othe

r ap

proa

ches

to

su

stai

nabi

lity:

som

e th

eore

tical

bac

kgro

und

G20

09/1

1 V

. B

ELL

AM

Y -

G.

CO

NS

ALE

S -

M.

FE

SS

EA

U -

S

. LE

LA

IDIE

R -

É. R

AY

NA

UD

U

ne d

écom

posi

tion

du c

ompt

e de

s m

énag

es d

e la

co

mpt

abili

natio

nale

pa

r ca

tégo

rie

de

mén

age

en 2

003

G20

09/1

2 J.

BA

RD

AJI

- F

. TA

LLE

T

Det

ectin

g E

cono

mic

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egim

es

in

Fra

nce:

a

Qua

litat

ive

Mar

kov-

Sw

itchi

ng

Indi

cato

r U

sing

M

ixed

Fre

quen

cy D

ata

G20

09/1

3 R

. A

EB

ER

HA

RD

T

- D

. F

OU

RE

-

R. R

AT

HE

LOT

D

iscr

imin

atio

n à

l’em

bauc

he :

com

men

t ex

ploi

ter

les

proc

édur

es d

e te

stin

g ?

G20

09/1

4 Y

. B

AR

BE

SO

L -

P. G

IVO

RD

- S

. QU

AN

TIN

P

arta

ge

de

la

vale

ur

ajou

tée,

ap

proc

he

par

donn

ées

mic

roéc

onom

ique

s

G20

09/1

5 I.

BU

ON

O -

G.

LALA

NN

E

The

Eff

ect

of t

he U

rugu

ay r

ound

on

the

Inte

nsiv

e an

d E

xten

sive

Mar

gins

of

Tra

de

G20

10/0

1 C

. MIN

OD

IER

A

vant

ages

com

paré

s de

s sé

ries

des

prem

ière

s va

leur

s pu

blié

es

et

des

série

s de

s va

leur

s ré

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es -

Un

exer

cice

de

prév

isio

n en

tem

ps r

éel

de la

cro

issa

nce

trim

estr

ielle

du

PIB

en

Fra

nce

G20

10/0

2 V

. A

LBO

UY

- L

. DA

VE

ZIE

S -

T. D

EB

RA

ND

H

ealth

Exp

endi

ture

Mod

els:

a C

ompa

rison

of

Fiv

e S

peci

ficat

ions

usi

ng P

anel

Dat

a

G20

10/0

3 C

. KL

EIN

- O

. SIM

ON

Le

mod

èle

SA

NG

E r

éest

imé

en b

ase

2000

T

ome

1 –

Ver

sion

ave

c vo

lum

es à

prix

con

stan

ts

G20

10/0

4 M

.-É

. CLE

RC

- É

. CO

UD

IN

L’IP

C,

miro

ir de

l’é

volu

tion

du c

oût

de l

a vi

e en

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ranc

e ?

Ce

qu’a

ppor

te

l’ana

lyse

de

s co

urbe

s d’

Eng

el

G20

10/0

5 N

. CE

CI-

RE

NA

UD

- P

.-A

. C

HE

VA

LIE

R

Les

seui

ls d

e 10

, 20

et

50 s

alar

iés

: im

pact

sur

la

taill

e de

s en

trep

rises

fra

nçai

ses

G20

10/0

6 R

. AE

BE

RH

AR

DT

- J

. P

OU

GE

T

Nat

iona

l O

rigin

D

iffer

ence

s in

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an

d H

iera

rchi

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Pos

ition

s -

Evi

denc

e on

Fre

nch

Ful

l-T

ime

Mal

e W

orke

rs f

rom

a m

atch

ed E

mpl

oyer

-E

mpl

oye

e D

atas

et

G20

10/0

7 S

. B

LAS

CO

- P

. GIV

OR

D

Les

traj

ecto

ires

prof

essi

onne

lles

en d

ébut

de

vie

activ

e :

quel

impa

ct d

es c

ontr

ats

tem

pora

ires

?

G20

10/0

8 P

. G

IVO

RD

M

étho

des

écon

omét

rique

s po

ur

l’éva

luat

ion

de

polit

ique

s pu

bliq

ues

Page 41: Direction des Études et Synthèses Économiques G2017/07 ... · observée aux États-Unis. L’automatisation de tâches routinières a ainsi été reliée à la polarisation du

ix

G20

10/0

9 P

.-Y

. CA

BA

NN

ES

- V

. LA

GU

E -

E

. P

OU

LIQ

UE

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M. B

EF

FY

- M

. GA

INI

Que

lle

croi

ssan

ce

de

moy

en

term

e ap

rès

la

cris

e ?

G20

10/1

0 I.

BU

ON

O -

G. L

ALA

NN

E

La r

éact

ion

des

entr

epris

es f

ranç

aise

s

à la

bai

sse

des

tarif

s do

uani

ers

étra

nger

s

G20

10/1

1 R

. RA

TH

EL

OT

- P

. S

ILLA

RD

L’

appo

rt d

es m

étho

des

à no

yaux

pou

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esur

er la

co

ncen

trat

ion

géog

raph

ique

-

App

licat

ion

à la

co

ncen

trat

ion

des

imm

igré

s en

Fra

nce

de 1

968

à 19

99

G20

10/1

2 M

. BA

RA

TO

N -

M.

BE

FF

Y -

D. F

OU

RE

U

ne é

valu

atio

n de

l’e

ffet

de l

a ré

form

e de

200

3 su

r le

s dé

part

s en

re

trai

te

- Le

ca

s de

s en

seig

nant

s du

sec

ond

degr

é pu

blic

G20

10/1

3 D

. B

LA

NC

HE

T -

S.

BU

FF

ET

EA

U -

E.

CR

EN

NE

R

S.

LE M

INE

Z

Le

mod

èle

de

mic

rosi

mul

atio

n D

estin

ie

2 :

prin

cipa

les

cara

ctér

istiq

ues

et p

rem

iers

rés

ulta

ts

G20

10/1

4 D

. BLA

NC

HE

T -

E. C

RE

NN

ER

Le

blo

c re

tra

ites

du

mod

èle

Des

tinie

2 :

gu

ide

de l’

utili

sate

ur

G20

10/1

5 M

. B

AR

LET

-

L.

CR

US

SO

N

- S

. D

UP

UC

H

- F

. PU

EC

H

Des

se

rvic

es

écha

ngés

au

x se

rvic

es

écha

n-ge

able

s : u

ne a

pplic

atio

n su

r do

nnée

s fr

ança

ises

G20

10/1

6 M

. BE

FF

Y -

T. K

AM

ION

KA

P

ublic

-priv

ate

wag

e ga

ps:

is c

ivil-

serv

ant

hum

an

capi

tal s

ecto

r-sp

ecifi

c?

G20

10/1

7 P

.-Y

. C

AB

AN

NE

S

- H

. E

RK

EL

-RO

US

SE

-

G.

LAL

AN

NE

- O

. MO

NS

O -

E.

PO

ULI

QU

EN

Le

mod

èle

Més

ange

rée

stim

é en

bas

e 20

00

Tom

e 2

- V

ersi

on a

vec

volu

mes

à p

rix c

haîn

és

G20

10/1

8 R

. AE

BE

RH

AR

DT

- L

. DA

VE

ZIE

S

Con

ditio

nal

Logi

t w

ith o

ne B

inar

y C

ovar

iate

: Li

nk

betw

een

the

Sta

tic a

nd D

ynam

ic C

ases

G20

11/0

1 T

. LE

BA

RB

AN

CH

ON

- B

. OU

RLI

AC

- O

. S

IMO

N

Les

mar

chés

du

trav

ail f

ranç

ais

et a

mér

icai

n fa

ce

aux

choc

s co

njon

ctur

els

des

anné

es

1986

à

2007

: u

ne m

odél

isat

ion

DS

GE

G20

11/0

2 C

. MA

RB

OT

U

ne

éval

uatio

n de

la

duct

ion

d’im

pôt

pour

l’e

mpl

oi d

e sa

larié

s à

dom

icile

G20

11/0

3 L.

DA

VE

ZIE

S

Mod

èles

à

effe

ts

fixes

, à

ef

fets

al

éato

ires,

m

odèl

es m

ixte

s ou

mul

ti-ni

veau

x :

prop

riété

s et

m

ises

en

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uvre

de

s m

odél

isat

ions

de

l’h

étér

ogén

éité

dan

s le

cas

de

donn

ées

grou

pées

G20

11/0

4 M

. RO

GE

R -

M. W

AS

ME

R

Het

erog

enei

ty

mat

ters

: la

bour

pr

oduc

tivity

di

ffere

ntia

ted

by a

ge a

nd s

kills

G20

11/0

5 J.

-C. B

RIC

ON

GN

E -

J.-

M. F

OU

RN

IER

V

. LA

GU

E -

O.

MO

NS

O

De

la

cris

e fin

anci

ère

à la

cr

ise

écon

omiq

ue

L’im

pact

des

per

turb

atio

ns f

inan

cièr

es d

e 20

07 e

t 20

08 s

ur la

cro

issa

nce

de s

ept

pays

indu

stria

lisés

G20

11/0

6 P

. C

HA

RN

OZ

- É

. CO

UD

IN -

M. G

AIN

I W

age

ineq

ualit

ies

in F

ranc

e 19

76-2

004:

a

quan

tile

regr

essi

on a

naly

sis

G20

11/0

7 M

. CLE

RC

- M

. GA

INI

- D

. BL

AN

CH

ET

R

ecom

men

datio

ns

of

the

Stig

litz-

Sen

-Fito

ussi

R

epor

t: A

few

illu

stra

tions

G20

11/0

8 M

. BA

CH

ELE

T -

M. B

EF

FY

- D

. B

LAN

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ET

P

roje

ter

l’im

pact

des

réf

orm

es d

es r

etra

ites

sur

l’act

ivité

des

55

ans

et p

lus

: un

e co

mpa

rais

on d

e tr

ois

mod

èles

G20

11/0

9 C

. LO

UV

OT

-RU

NA

VO

T

L’év

alua

tion

de

l’act

ivité

di

ssim

ulée

de

s en

tre-

pris

es s

ur l

a ba

se d

es c

ontr

ôles

fis

caux

et

son

inse

rtio

n da

ns le

s co

mpt

es n

atio

naux

G20

11/1

0 A

. S

CH

RE

IBE

R -

A. V

ICA

RD

La

te

rtia

risat

ion

de

l’éco

nom

ie

fran

çais

e et

le

ra

lent

isse

men

t de

la

prod

uctiv

ité e

ntre

197

8 et

20

08

G20

11/1

1 M

.-É

. CLE

RC

- O

. MO

NS

O -

E. P

OU

LIQ

UE

N

Les

inég

alité

s en

tre

géné

ratio

ns d

epui

s le

bab

y-bo

om

G20

11/1

2 C

. MA

RB

OT

- D

. RO

Y

Éva

luat

ion

de l

a tr

ansf

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atio

n de

la

rédu

ctio

n d'

impô

t en

cré

dit

d'im

pôt

pour

l'em

ploi

de

sala

riés

à do

mic

ile e

n 20

07

G20

11/1

3 P

. G

IVO

RD

- R

. RA

TH

EL

OT

- P

. SIL

LA

RD

P

lace

-bas

ed

tax

exem

ptio

ns

and

disp

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men

t ef

fect

s:

An

eval

uatio

n of

th

e Z

ones

F

ranc

hes

Urb

aine

s pr

ogra

m

G20

11/1

4 X

. D

’HA

ULT

FO

EU

ILL

E

- P

. G

IVO

RD

-

X. B

OU

TIN

T

he E

nviro

nmen

tal

Effe

ct o

f G

ree

n T

axa

tion:

th

e C

ase

of t

he F

renc

h “B

onus

/Mal

us”

G20

11/1

5 M

. B

AR

LET

-

M.

CLE

RC

-

M.

GA

RN

EO

-

V.

LAP

ÈG

UE

- V

. M

AR

CU

S

La

nouv

elle

ve

rsio

n du

m

odèl

e M

ZE

, m

odèl

e m

acro

écon

omét

rique

pou

r la

zon

e eu

ro

G20

11/1

6 R

. AE

BE

RH

AR

DT

- I.

BU

ON

O -

H. F

AD

ING

ER

Le

arni

ng,

Inco

mpl

ete

Con

trac

ts

and

Exp

ort

Dyn

amic

s:

The

ory

and

Evi

denc

e fo

rm

Fre

nch

Firm

s

G20

11/1

7 C

. KE

RD

RA

IN -

V. L

AP

ÈG

UE

R

estr

ictiv

e F

isca

l Pol

icie

s in

Eur

ope:

W

hat

are

the

Like

ly E

ffect

s?

G20

12/0

1 P

. G

IVO

RD

- S

. Q

UA

NT

IN -

C.

TR

EV

IEN

A

Lon

g-T

erm

Eva

luat

ion

of t

he F

irst

Gen

erat

ion

of t

he F

renc

h U

rban

Ent

erpr

ise

Zon

es

G20

12/0

2 N

. CE

CI-

RE

NA

UD

- V

. CO

TT

ET

P

oliti

que

sala

riale

et

perf

orm

ance

des

ent

repr

ises

G20

12/0

3 P

. F

ÉV

RIE

R -

L.

WIL

NE

R

Do

Con

sum

ers

Cor

rect

ly

Exp

ect

Pric

e R

educ

tions

? T

estin

g D

ynam

ic B

ehav

ior

G20

12/0

4 M

. GA

INI

- A

. LE

DU

C -

A. V

ICA

RD

S

choo

l as

a s

helte

r? S

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l le

avin

g-ag

e an

d th

e bu

sine

ss c

ycle

in F

ranc

e

G20

12/0

5 M

. GA

INI

- A

. LE

DU

C -

A. V

ICA

RD

A

sca

rred

gen

erat

ion?

Fre

nch

evid

ence

on

youn

g pe

ople

ent

erin

g in

to a

tou

gh la

bour

mar

ket

G20

12/0

6 P

. A

UB

ER

T -

M. B

AC

HE

LET

D

ispa

rités

de

m

onta

nt

de

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ion

et

redi

strib

utio

n d

ans

le s

ystè

me

de

retr

aite

fra

nçai

s

G20

12/0

7 R

. AE

BE

RH

AR

DT

- P

GIV

OR

D -

C. M

AR

BO

T

Spi

llove

r E

ffect

of

the

Min

imum

Wag

e in

Fra

nce:

A

n U

ncon

ditio

nal Q

uant

ile R

egre

ssio

n A

ppro

ach

x

G20

12/0

8 A

. E

IDE

LM

AN

- F

. LA

NG

UM

IER

- A

. VIC

AR

D

Pré

lève

men

ts

oblig

atoi

res

repo

sant

su

r le

s m

énag

es :

des

can

aux

redi

strib

utifs

diff

éren

ts e

n 19

90 e

t 20

10

G20

12/0

9 O

. B

AR

GA

IN -

A. V

ICA

RD

L

e R

MI

et s

on s

ucce

sseu

r le

RS

A d

écou

rage

nt-

ils c

erta

ins

jeun

es d

e tr

avai

ller

? U

ne a

naly

se s

ur

les

jeun

es a

utou

r de

25

ans

G20

12/1

0 C

. MA

RB

OT

- D

. RO

Y

Pro

ject

ions

du

co

ût

de

l’AP

A

et

des

cara

ctér

istiq

ues

de s

es b

énéf

icia

ires

à l

’hor

izon

20

40 à

l’ai

de d

u m

odèl

e D

estin

ie

G20

12/1

1 A

. M

AU

RO

UX

Le

cr

édit

d’im

pôt

dédi

é au

velo

ppem

ent

dura

ble

: un

e év

alua

tion

écon

omét

rique

G20

12/1

2 V

. C

OT

TE

T -

S. Q

UA

NT

IN -

V.

GN

IER

C

oût

du t

rava

il et

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gem

ents

de

char

ges

: un

e es

timat

ion

au

nive

au

étab

lisse

men

t de

19

96

à 20

08

G20

12/1

3 X

. D

’HA

UL

TF

OE

UIL

LE

-

P.

VR

IER

-

L. W

ILN

ER

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eman

d E

stim

atio

n in

the

Pre

senc

e of

Rev

enue

M

anag

emen

t

G20

12/1

4 D

. BLA

NC

HE

T -

S. L

E M

INE

Z

Join

t m

acro

/mic

ro e

valu

atio

ns o

f ac

crue

d-to

-dat

e pe

nsio

n lia

bilit

ies:

an

ap

plic

atio

n to

F

renc

h re

form

s

G20

13/0

1-

T.

DE

RO

YO

N -

A. M

ON

TA

UT

- P

-A P

ION

NIE

R

F13

01

Util

isat

ion

rétr

ospe

ctiv

e de

l’e

nquê

te

Em

ploi

à

une

fréq

uenc

e m

ensu

elle

: ap

port

d’

une

mod

élis

atio

n es

pace

-éta

t

G20

13/0

2-

C. T

RE

VIE

N

F13

02

Hab

iter

en

HLM

: qu

el

avan

tage

m

onét

aire

et

qu

el im

pact

sur

les

cond

ition

s de

loge

men

t ?

G20

13/0

3 A

. P

OIS

SO

NN

IER

Tem

pora

l di

sagg

rega

tion

of s

tock

var

iabl

es -

The

C

how

-Lin

met

hod

ext

end

ed

to d

yna

mic

mod

els

G20

13/0

4 P

. G

IVO

RD

- C

. MA

RB

OT

Doe

s th

e co

st o

f ch

ild c

are

affe

ct f

emal

e la

bor

mar

ket

part

icip

atio

n? A

n ev

alua

tion

of a

Fre

nch

refo

rm o

f chi

ldca

re s

ubsi

dies

G20

13/0

5 G

. LA

ME

- M

. LE

QU

IEN

- P

.-A

. P

ION

NIE

R

In

terp

reta

tion

and

limits

of

sust

aina

bilit

y te

sts

in

publ

ic f

inan

ce

G20

13/0

6 C

. BE

LLE

GO

- V

. D

OR

TE

T-B

ER

NA

DE

T

La

par

ticip

atio

n au

x pô

les

de c

ompé

titiv

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que

lle

inci

denc

e su

r le

s dé

pens

es d

e R

&D

et

l’act

ivité

de

s P

ME

et E

TI

?

G20

13/0

7 P

.-Y

. CA

BA

NN

ES

- A

. MO

NT

AU

T -

P

.-A

. PIO

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IER

Éva

luer

la

prod

uctiv

ité g

loba

le d

es f

acte

urs

en

Fra

nce

: l’a

ppor

t d’

une

mes

ure

de l

a qu

alité

du

capi

tal e

t du

trav

ail

G20

13/0

8 R

. AE

BE

RH

AR

DT

- C

. MA

RB

OT

Evo

lutio

n of

In

stab

ility

on

th

e F

renc

h La

bour

M

arke

t D

urin

g th

e La

st T

hirt

y Y

ears

G20

13/0

9 J-

B. B

ER

NA

RD

- G

. CLÉ

AU

D

O

il pr

ice:

the

nat

ure

of t

he s

hock

s an

d th

e im

pact

on

the

Fre

nch

econ

omy

G20

13/1

0 G

. LA

ME

Was

the

re a

« G

reen

span

Con

undr

um »

in

the

Eur

o ar

ea?

G20

13/1

1 P

. C

HO

- F

. EV

AIN

- L

. W

ILN

ER

- E

. YIL

MA

Z

In

trod

ucin

g ac

tivity

-bas

ed p

aym

ent

in t

he h

ospi

tal

indu

stry

: E

vide

nce

fro

m F

renc

h da

ta

G20

13/1

2 C

. GR

ISLA

IN-L

ET

MY

Nat

ural

Dis

aste

rs: E

xpos

ure

and

Und

erin

sura

nce

G20

13/1

3 P

.-Y

. CA

BA

NN

ES

- V

. CO

TT

ET

- Y

. DU

BO

IS -

C

. LE

LAR

GE

- M

. SIC

SIC

F

renc

h F

irms

in t

he F

ace

of t

he 2

008/

2009

Cris

is

G20

13/1

4 A

. P

OIS

SO

NN

IER

- D

. RO

Y

H

ouse

hold

s S

atel

lite

Acc

ount

for

Fra

nce

in 2

010.

M

etho

dolo

gica

l is

sues

on

th

e as

sess

men

t of

do

mes

tic p

rodu

ctio

n

G20

13/1

5 G

. C

LÉA

UD

- M

. LE

MO

INE

- P

.-A

. PIO

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IER

Whi

ch

size

an

d ev

olut

ion

of

the

gove

rnm

ent

expe

nditu

re m

ultip

lier

in F

ranc

e (1

980-

2010

)?

G20

14/0

1 M

. BA

CH

ELE

T -

A.

LED

UC

- A

. M

AR

INO

Les

biog

raph

ies

du m

odèl

e D

estin

ie I

I :

reba

sage

et

pro

ject

ion

G20

14/

02

B.

GA

RB

INT

I

L’ac

hat

de l

a ré

side

nce

prin

cipa

le e

t la

cré

atio

n d’

entr

epris

es s

ont-

ils f

avor

isés

par

les

don

atio

ns

et h

érita

ges

?

G20

14/0

3 N

. CE

CI-

RE

NA

UD

- P

. CH

AR

NO

Z -

M. G

AIN

I

Évo

lutio

n de

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ilité

des

rev

enus

sal

aria

ux d

u se

cteu

r pr

ivé

en F

ranc

e de

puis

196

8

G20

14/0

4 P

. A

UB

ER

T

M

odal

ités

d’ap

plic

atio

n de

s ré

form

es d

es r

etra

ites

et p

révi

sibi

lité

du m

onta

nt d

e pe

nsio

n

G20

14/0

5 C

. GR

ISLA

IN-L

ET

MY

- A

. KA

TO

SS

KY

The

Im

pact

of

Haz

ardo

us I

ndus

tria

l F

acili

ties

on

Hou

sing

Pric

es:

A C

ompa

rison

of

Par

amet

ric a

nd

Sem

ipar

amet

ric H

edon

ic P

rice

Mod

els

G20

14//0

6 J.

-M. D

AU

SS

IN-B

EN

ICH

OU

- A

. MA

UR

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X

Tur

ning

th

e he

at

up.

How

se

nsiti

ve

are

hous

ehol

ds

to

fisca

l in

cent

ives

on

en

ergy

ef

ficie

ncy

inve

stm

ents

?

G20

14/0

7 C

. LA

BO

NN

E -

G.

LAM

É

Cre

dit

Gro

wth

and

Cap

ital R

equi

rem

ents

: B

indi

ng

or N

ot?

G20

14/0

8 C

. GR

ISLA

IN-L

ET

MY

et C

. T

RE

VIE

N

The

Im

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of

Hou

sing

Sub

sidi

es o

n th

e R

enta

l S

ecto

r: t

he F

renc

h E

xam

ple

G20

14/0

9 M

. LE

QU

IEN

et

A.

MO

NT

AU

T

Cro

issa

nce

pote

ntie

lle

en

Fra

nce

et

en

zone

eu

ro :

un

tour

d’

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on

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Page 42: Direction des Études et Synthèses Économiques G2017/07 ... · observée aux États-Unis. L’automatisation de tâches routinières a ainsi été reliée à la polarisation du

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