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et des astuces pour simplifier le travail de l’éleveur Des témoignages V O L A I L L E S R E P R O D U C T R I C E S V O L A I L L E S R E P R O D U C T R I C E S Producteur d’œufs à couver Un métier méconnu, exigeant en termes de technicité et de temps de travail, que nous exerçons avec pro- fessionnalisme et passion. Situé en amont de la filière, l’élevage reproen est un maillon essentiel et vital. Fournir le maximum de poussins, canetons ou dindonneaux de bonne qualité, impose une conduite rigoureuse de nos élevages. Sept jours sur sept, il faut être présent et attentif au moindre aléa qui pourrait entraîner une chute de ponte ou une baisse de la fertilité. Si notre métier présente des contraintes en matière de conditions de travail – travail répétitif, manutentions nombreuses, postures fatigantes –, il nous apporte aussi des satisfactions personnelles. Voulant vivre de leur métier et sou- cieux d’améliorer leurs conditions de travail, des éleveurs ont recherché des pratiques, imaginé des équipements permettant de diminuer l’astreinte et la pénibilité du travail. Souvent isolés, ils souhaitent cepen- dant parler de leur métier, communiquer et partager leur expé- rience. Voici quelques témoignages. François COUTAUD Eleveur de canes reproductrices en Vendée Edito

Des témoignages et des astuces...Un éclairage plus confortable et plus économique Les luminaires ont été remplacés par de grosses lampes au xénon : pour les 1 500 m2 d’élevage

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Page 1: Des témoignages et des astuces...Un éclairage plus confortable et plus économique Les luminaires ont été remplacés par de grosses lampes au xénon : pour les 1 500 m2 d’élevage

et des astucespour

simplifier le travailde l’éleveur

Des témoignages

V O L A I L L E S R E P R O D U C T R I C E SV O L A I L L E S R E P R O D U C T R I C E S

Producteur d’œufs à couverUn métier méconnu, exigeant entermes de technicité et de temps detravail, que nous exerçons avec pro-fessionnalisme et passion.

Situé en amont de la filière, l’élevage“repro” en est un maillon essentiel etvital. Fournir le maximum de poussins,canetons ou dindonneaux de bonnequalité, impose une conduite rigoureusede nos élevages. Sept jours sur sept, ilfaut être présent et attentif au moindrealéa qui pourrait entraîner une chute deponte ou une baisse de la fertilité.

Si notre métier présente descontraintes en matière de conditions

de travail – travail répétitif, manutentionsnombreuses, postures fatigantes –, ilnous apporte aussi des satisfactionspersonnelles.

Voulant vivre de leur métier et sou-cieux d’améliorer leurs conditions detravail, des éleveurs ont recherché despratiques, imaginé des équipementspermettant de diminuer l’astreinte etla pénibilité du travail.

Souvent isolés, ils souhaitent cepen-dant parler de leur métier,communiquer et partager leur expé-rience. Voici quelques témoignages.

François COUTAUD

Eleveur de canes reproductrices en Vendée

Edito

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Pour tout ce qui doit être transporté, des chariots multifonctions

“Que ce soit pour le transport de la paille destinée aurepaillage du sol ou des nids, pour le transport des œufs,des seaux d’aliments pour les coqs ou du petit matériel, lechariot est un allié précieux.” Ces chariots sont générale-ment suspendus à un rail et facilitent toutes lesmanutentions. Le plateau situé à 80-90 cm du sol per-met de travailler à hauteur d’homme. La conception deces chariots est souvent adaptée aux bâtiments : pla-teau avec des côtés repliables, afin de pouvoir passersans difficulté entre les chaînes d’alimentation, chariotsuspendu pivotant pour le déroulage des balles depaille… Chacun adapte le système à son bâtiment.

Moins de manutention avec des bouchonsAvec l’emploi des bouchons de sciure, de copeaux ou depaille, la manutention occasionnée par le repaillage estréduite. Le stockage est assez simple, “il suffit d’un silo.”

Les poules entretiennent elles-mêmes leur litièreL’apport journalier demaïs concassé, oud’avoine, sur la litièrefavorise le grattage par

les poules et stimulel’activité des coqs. “Cecipermet d’éviter le bras-sage manuel de la litièrequi reste plus sèche.”

En canes de Barbarie ou en dindes, le paillage est fréquentPlusieurs pratiques sont citées pour alléger cettecontrainte :• L’utilisation de petites bottes plus maniables que lesgrosses balles.• Le stockage de paille au centre du bâtiment dansune zone protégée des animaux par des barrièresgrillagées : le temps de travail, déplacement et fatiguesont moindres. En outre, le stockage dans le bâtimentlimite les manutentions et évite l’introduction demicrobisme lié aux déplacements.

En canes Pékin, une distributrice pneumatique pour le copeau“Pour avoir des œufs propres, rien de tel que le copeau !Avec la distributrice pneumatique, le repaillage des nids est assuré par une personne en 2 à 3 heures pour nos 3 600 m2 de canes Pékin.”Le travail est facile, ne nécessite pas d’effort et aucunmatériel n’est introduit dans le bâtiment. “Un inconvé-nient, cependant : davantage de poussière, mais que nouscompensons par une très bonne ventilation.”

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Manutention et paillage

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Pondoirs automatiques

n En poules, ils sont plébiscités

• Ils permettent ungain de tempsappréciable pour leramassage et demeilleures condi-tions de travail, parune moindre exposi-tion à la poussière.

• Cet équipement autorise une plus grande souplessedans les horaires de ramassage des œufs, contribuantainsi à une meilleure organisation et gestion du temps.

• Le soir, grâce aux éjecteurs automatiques, lespoules ne peuvent plus rester sur les nids qui semaintiennent donc propres.

n En dindes, ils facilitent le travail

“Au moins 4 h gagnées chaque jour.” L’éjection automati-sée s’avère être également un atout. “…n effet, l’éjectionmanuelle représentait des tonnes à déplacer quotidien-nement et la position basse des pondoirs rendait cettetâche encore plus pénible.”

n En canes Pékin, ils font gagner du temps

“Nous exploitons deux bâtiments en canes Pékin X Barbarie.L’un disposed’une zone deponte (nids ausol), l’autre estéquipé de pon-doirsautomatiques.La comparaisonest aisée... Avecles pondoirs

automatiques, il y a ungain de temps pour leramassage des œufs,de plus la ponte au solest moins importanteet surtout il n’y a plusde nids à pailler.”

Les pondoirs auto-matiques sontfermés dès 9 h dumatin et ne sont ré-ouverts que dans lanuit, à 2-3 h ; l’éle-veur évite ainsi leursalissement.

Calibrage et mise en alvéolesAvec la calibreuse et l’automatisation de la mise enalvéoles, le temps de travail consacré à cette tâche estdivisé par deux. “…n plus, la table de collecte permet detravailler à hauteur d’homme.”

Des pratiques pour limiter la ponte au sol

n Des poules jeunes et un libre accès aux nids

“Nous préférons recevoir les poules assez jeunes et leurlaisser un accès libre aux nids, car elles recherchent le nid 2 à 3 semaines avant le début de la ponte.”

De plus, un passage fréquent parmi les animaux lesoblige à se déplacer.

n Rendre les nids attractifs• “Pour inciter la ponte dans les nids, en début de lot, nousles paillons abondamment et limitons le paillage du sol :

Gestion des œufs

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lorsque les poules ont pris l’habitude de fréquenter les nids,nous les repaillons normalement.”

• Si les pondoirs sont éclairés avant le bâtiment, lespoules y vont plus facilement.

n Des caillebotis adaptés

“La ponte au sol a diminué depuis que les caillebotis ont étéchangés et que leur installation a été modifiée.” Devant lespondoirs automatiques installés dans la partie cen-trale du bâtiment, il n’y a que 2 mètres de caillebotis,avec une pente de 12 %. La partie la plus basse descaillebotis se trouve à 45 cm du sol ; ces nouveauxcaillebotis présentent des arêtes plus vives et lespoules s’y agrippent plus facilement.

n Limiter les endroits favorables à la ponte au sol

• Dans le bâtiment de canes barbarie, les parcs ontété agrandis afin de réduire le nombre de coins ; descaillebotis ont été installés sous les chaînes d’alimen-tation, “car les canes pondaient sous les assiettes.”

• Une clôture électrique autour du bâtiment est parti-culièrement efficace pour empêcher les poules depondre dans les coins.

Ramasser les œufs au sol sans se baisser “Avec la pince, plus de reins brisés à ramasser les œufs au sol !”

Lavage des œufs “L’utilisation d’unemachine à laver lesœufs permet un gainde temps appré-ciable.” Attentiontoutefois à bienl’utiliser, notam-ment avec unetempérature etune durée de fonc-tionnementadaptées.

Pour avoir des œufs propres…

En canes Pékin,pour la propretédes œufs, “nousprojetons ducopeau, en dehorsde la zone de ponte,le long des sépara-tions, là où lescanes ont tendanceà pondre.”

De même, il fautrelever réguliè-rement les nidspour éviter leurenfoncementdans le copeau et le salissement des œufs… “Des nidsavec des poignées facilitent cette tâche.”

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La chaîne à coqs, “ça soulage...”“Auparavant, l’alimentdes coqs était stockédans une trémiesituée à l’extrémitéde la salle d’élevageet distribué manuelle-ment dans lesmangeoires,” ce quinécessitait le trans-port de l’aliment auseau et le déplace-ment parmi lesanimaux (35 à 40

tonnes d’aliment trans-portées au cours d’unlot pour un bâtiment de1 000 m2). Depuis l’ins-tallation de la chaîneautomatique pour l’ali-mentation des coqs, legain de temps et sur-tout la diminution de la pénibilité sont consi-dérables.

Travaux ponctuels

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Un éclairage plus confortable et plus économique Les luminaires ont été remplacés par de grosseslampes au xénon : pour les 1 500 m2 d’élevage depoules, 15 globes sont installés au dessus des pon-doirs. Ils diffusent une lumière chaude, jaune, plusdouce pour les animaux et les personnes. Ces lampesnécessitent peu d’entretien et consomment moins,comparées aux tubes fluorescents. L’allumage est programmé à 4 heures du matin, et l’extinction à 21 heures. Dans la journée, une cellule photoélectriquecommande l’éclairage, en fonction de la luminosité.

Des barrières pivotantes “La dernière travée du bâtiment est réservée, d’un côtécomme parc d’isolement des poules, et de l’autre commestockage de paille.” Ces deux zones sont fermées pardes barrières pivotantes fixées sur un poteau de lacharpente. Ces barrières, de 1,80 m de hauteur, sontconstituées d’un grillage fixé sur un cadre métallique.“Pour le nettoyage, il suffit de les rabattre le long de la paroi.Auparavant, nous utilisions des barrières amovibles consti-tuées d’un cadre en bois et d’un grillage.” Ces dernièresétaient fragiles, difficiles à démonter et à nettoyer. Leurdémontage et remontage nécessitaient deux heures detravail à deux personnes.

Pour des nids plus propres en canes de BarbarieVers 10 h, une fois le ramassage des œufs terminé, lesnids sont fermés pour n’être rouverts que vers 15 h,soit deux heures avant l’extinction de l’éclairage. “Ainsi,plus de nids, ni d’œufs sales...” Au cours d’une ponte unseul repaillage des nids suffit, contre 3 par le passé, cequi représente un gain de temps et une économie decopeaux. “De plus, il y a moins de couveuses et aucuneincidence sur la fertilité.”

Repérer les couveuses “Les dindes repérées sur les nids le matin sont marquées àl’aide d’une bombe de couleur” (une couleur différentepour chaque jour) et sont ainsi facilement identifiables.Le soir et le lendemain matin, si ces dindes marquéessont à nouveau sur les nids, elles sont considéréescouveuses et mises dans un parc d’isolement afin d’in-terrompre la couvaison.

Avec le peson électronique, “je pèse toutseul”“Avec le peson électronique, une seule personne peut assu-rer, en moins de 2 h, la pesée hebdomadaire” : unecentaine de poules et coqs sont contenus dans un parcmobile (barrières pliantes en matière plastique, trèsvite installées) ; à proximité, le peson est suspendu à

la chaîne à coqs. Chaque volaille du parc est attrapée,accrochée au peson ; la pesée et l’enregistrement s’ef-fectuent automatiquement. En fin d’opération, le calculdes poids moyens et de l’homogénéité sont automa-tiques. “Auparavant, il fallait être deux, noter les poids, faireles calculs...” En bref, le peson électronique apportegain de temps et fiabilité (moins de risque d’erreur).

L’insémination des dindes plus facile

n Changer de poste de travail

La prise des femelles et le prélèvement de la semencesont des opérations particulièrement pénibles et phy-siques, qui requièrent la participation de 4 personnes.Afin d’alléger la tâche de chacun et d’en atténuer lapénibilité, “nous veillons à ce que chacun change de posteen cours d’opération.”

n Ne plus se baisser

Pour l’inséminationproprement dite, l’uti-lisation d’une fosse àinséminer, permet auxopérateurs de tra-vailler debout sans sebaisser. Les animauxsont contenus à l’aidede barrières mobiles àproximité de la fosse ;dans la fosse, deuxpersonnes attrapent les dindes, les passent à la troi-sième, qui insémine.

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n Travailler assis

“Avec la chaise à inséminer, l’opérateur est assis ; on gagneen confort et en fatigue...” Mais en revanche, on n’éli-mine en rien les coups d’ailes pour l’inséminateur.

L’insémination des canes Pékin moinspénible avec la table àinséminer “La table à inséminer, fabriquéepar un artisan des environs,réduit la pénibilité du travail.” Ils’agit d’une cage de contention

suspendue quipermet d’amenerles animaux à lahauteur des opé-rateurs ; ceux-cine sont plus obli-gés de se baisserpour attraper lesanimaux.

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Lavage des fonds de nids

n Pour ne plus les abîmer

“L’essentiel est de ne pas détériorer les picots... Sinon leramassage automatique s’effectue mal : des œufs restent dans les nids et il y a de la casse...” Un bon trem-page des fonds de nids avant le lavage permet dedécoller les salissures plus facilement et de les laveravec une pression plus faible, ce qui évite de les abîmer.

n La fin d’une corvée

“Le lavage des fonds de nids automatiques (1 200 tapisen plastique avec aspérités) était une opération pénible,fastidieuse et longue.” Après avoir essayé plusieurssystèmes, une installation a été réalisée à l’extérieur,sur une surface bétonnée, pour permettre d’accro-cher les tapis à hauteur d’homme et de les laver aunettoyeur à haute pression. Une personne accrocheles tapis, une seconde les lave et une troisième lesdécroche. L’opération dure 2,5 h. Auparavant une per-sonne y passait 5 jours, à raison de 8 à 9 h par jour.

Lavage et nettoyage

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Pour le détrempage du bâtiment ou descaillebotis, plusieurs techniques

n Des arroseurs de jardin

“L’utilisation d’arroseurs de jardin installés à la place desabreuvoirs permet un bon détrempage du bâtiment, sansfatigue.”

n Une piscine

Pour faciliter le nettoyage des caillebotis, “nous les faisons tremper tous, en une seule fois, dans une “piscine”,pendant environ une semaine.” Il s’agit d’une construc-tion temporaire, constituée de bottes de paille et d’unebâche, installée sur une plate forme bétonnée. Pourempêcher que les caillebotis flottent, “nous posonspar-dessus une botte de paille.”

Des racleurs pour l’évacuation du lisier Le bâtiment des canes de Barbarie comporte une par-tie sur paille et une partie sur caillebotis. Les fossessous les caillebotis sont équipées de racleurs, qui éva-cuent 2 à 3 fois par semaine, le lisier vers la fosseextérieure. “Depuis qu’il n’y a plus de stockage de lisierdans le bâtiment, l’ambiance est améliorée, le vieillisse-ment du matériel intérieur est moindre, la vidange en coursde lot n’est plus nécessaire.” Une journée de travail estgagnée au moment du vide sanitaire et l’épandagepeut être réalisé aux périodes les plus appropriées.

Faire appel à des prestataires de services

n Lorsque le vide est court ou que l’on souhaite prendre quelques jours de congés entre deux lots

Deux personnes se déplacent avec un camion et toutle matériel de nettoyage. Le nettoyage dure 8 jours etcomprend tout le lavage de la coque et du gros maté-riel. Le bâtiment est lavé avec mousse et eau chaude,et désinfecté. “Il ne nous reste qu’à nettoyer le petit maté-riel : pieds de chaînes, jonction, abreuvoirs...” Cetteformule est intéressante et ne s’avère pas plus oné-reuse que l’embauche de main-d’œuvresupplémentaire.

n Pour le lavage des caillebotis

“Tous les caillebotis sont mis à tremper pendant plusieursjours dans une grande benne,le lavage est ensuite confié àun prestataire qui dispose d’une machine à laver les caille-botis” ; le lavage à plat est efficace et rapide.Auparavant, trempage et lavage se déroulaient en plu-sieurs fois et s’étalaient sur un temps infini.

L’aspirateur remplace le balai“Pour le nettoyagedu sas et deslocaux techniques,j’utilise un aspira-teur industrielplutôt qu’un balai.”Le travail estplus propre : “onne soulève plus lapoussière ; avec lebalai, il reste tou-jours des plumes,maintenant, toutest avalé... et c’estvite fait.”

Pour travailler plus à l’aise

n Ne plus déplacer le nettoyeur à haute pression

Le nettoyeur à haute pression a été équipé d’un tuyaud’environ 80 m, sur lequel la lance s’adapte. Pour lelavage du bâtiment, le nettoyeur reste au bout du bâti-ment et le tuyau se déroule progressivement enfonction de l’avancement du lavage ; ainsi, “plus besoinde traîner l’appareil et le travail en est facilité.”

La vaisselle devient un plaisirUn local a été aménagé : isolation de la toiture avecdes plaques de mousse de polyuréthane, revêtementdes parois en PVC, sol bétonné avec évacuation deseaux, grand bac en inox pour le trempage et lavagedes abreuvoirs et assiettes…

“La vaisselledevient presque un plaisir !”

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Tous nos remerciements aux éleveurs de volailles reproductrices des Pays de la Loireet des Deux-Sèvres qui ont fait part de leurs expériences et prêté des photographies.

Document réalisé par la Chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire avec lesoutien financier de l’Adar et de la Région des Pays de la Loire