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Un Centre International pour la Fertilité des Sols et le Développement Agricole Développement Economique à la Base par les Pôles d’Entreprises Agricoles Bulletin d’information N° 00 Juin 2011 Editorial 50 Pôles d’Entreprises agricoles à pérenniser Vers l’autonomisation des PEA L’Approche CASE dans l’enseignement formel Nouveaux partenariats Témoignage « Avec CASE, pour la première fois au Mali, le produc- teur est devenu un acteur central » Coaching Vers un meilleur ancrage de l’approche CASE Résultats cumulés 1000s+ DEB-PEA L’Assurance agricole au Mali États des lieux et perspectives Veille commerciale : l’Internet et le téléphone pour booster l’entreprenariat agricole Evaluation environnementale Quelle est l’empreinte des PEA ? Dans ce numéro A paraître prochainement Pour une agriculture moderne, compéti- tive et durable Conformément à sa vocation de développer un modèle d’agribusiness qui allie compétitivi- té et durabilité, équité et sécurité alimentaire, IFDC accompagne depuis 2006 le dévelop- pement des Pôles d’Entreprises Agricoles (PEA) au Mali, initialement à travers le projet ‘’Des milliers à des millions de producteurs’’, dénommé ‘1000s+’ (2006-2011) et depuis 2009, à travers le projet ‘’Développement Economique à la Base par les Pôles d’Entre- prises Agricoles’’ (DEB-PEA, 2009-2014). DEB-PEA assure la continuité de 1000s+, en augmentant sa capacité, en renforçant et en complétant ses méthodes d’intervention. lire suite page 4 Editorial

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Un Centre International pour la Fertilité des Sols et le Développement Agricole

Développement Economique à la Base par les Pôles d’Entreprises Agricoles

Bulletin d’information N° 00 Juin 2011

Editorial

50 Pôles d’Entreprises agricoles à pérenniser

Vers l’autonomisation des PEA •L’Approche CASE dans l’enseignement formel •Nouveaux partenariats•

Témoignage « Avec CASE, pour la première fois au Mali, le produc-teur est devenu un acteur central »

Coaching Vers un meilleur ancrage de l’approche CASE

Résultats cumulés 1000s+ DEB-PEA

L’Assurance agricole au Mali États des lieux et perspectives

Veille commerciale : l’Internet et le téléphone pour booster l’entreprenariat agricole

Evaluation environnementaleQuelle est l’empreinte des PEA ?

Dans ce numéro

A paraître prochainement

Pour une agriculture moderne, compéti-tive et durable

Conformément à sa vocation de développer un modèle d’agribusiness qui allie compétitivi-té et durabilité, équité et sécurité alimentaire, IFDC accompagne depuis 2006 le dévelop-pement des Pôles d’Entreprises Agricoles (PEA) au Mali, initialement à travers le projet ‘’Des milliers à des millions de producteurs’’, dénommé ‘1000s+’ (2006-2011) et depuis 2009, à travers le projet ‘’Développement Economique à la Base par les Pôles d’Entre-prises Agricoles’’ (DEB-PEA, 2009-2014).

DEB-PEA assure la continuité de 1000s+, en augmentant sa capacité, en renforçant et en complétant ses méthodes d’intervention.

lire suite page 4

Editorial

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Bulletin d’information DEB-PEA juin 2011 2

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Rélever les défis du Développement Economique à la Base

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Renforcer les acquis …

Les résultats atteints sont éloquents : 36 396 acteurs (dont 16 064 femmes) formés aux mé-thodes de production durable et de commerciali-sation, avec à la solde un accroissement de leur production de 12 399 tonnes en 2006 à 469 928 tonnes additionnelles en 2010.

Willem A.M. Van CampenReprésentant résident IFDC-Mali

S’unir pour gagner

La démarche du Projet DEB-PEA est basée sur l’approche CASE (Systèmes Agricoles et Entreprises Compétitifs) et repose essentielle-ment sur la construction de relations et de liens contractuels gagnant-

gagnant entre les différents acteurs directs et indirects d’une même chaîne de valeur : pro-ducteurs, fournisseurs d’intrant, commerçants, transformateurs,institutionsfinancières,servicesd’appui conseil…constituent chacun un maillon de la même chaîne de valeur : le défaut d’un seul maillon peut compromettre tout le système...

S’orienter ensemble vers le marché

Au Mali -comme dans 6 autres pays de la sous région-, le Projet appuie les producteurs et d’autres entrepreneurs ruraux pour s’orienter ensemble vers le marché et générer des béné-ficesmutuels,grâcenotammentàlaforcedel’innovation collaborative, et des outils comme la plateforme de veille « senekunnafoniso » ,qui permet aujourd’hui aux acteurs à Sikasso et à Koulikoro de se synchroniser avec les marchés nationaux et internationaux en utilisant le télé-phone portable et l’Internet.

…et rélever les défis

L’analyse des PEA met en évidence l’amélio-ration des rapports sur la chaîne de valeur, à travers notamment la mise en marché collectif, la négociation et la contractualisation, l’amélio-ration de l’accès aux intrants et le renforcement des relations avec les IMF pour l’accès au crédit. Toutefois, il reste encore du chemin à faire pour que les acteurs des PEA s’approprient davantage des actions du projet DEB-PEA.

50 PEA à pérenniser Nous remercions l’Ambassade des Pays Bas qui nousafaitconfiancepourexécuterceprojetdedéveloppement économique à la base.

L’expérience de ces dernières années au Mali est en cours de capitalisation, avec notamment un kit de supports d’information sur les PEA.

Ce premier bulletin vise le même objectif : parta-gerlesacquis,etbienentendu,nosdéfispourdemain, qui restent sans doute plus importants que les résultats d’aujourd’hui : le chantier de l’assurance agricole, l’évaluation et le renfor-cement du dispositif de veille commerciale, le warrantage, la gestion des nouvelles demandes d’adhésion à l’approche CASE par des acteurs de plus en plus nombreux et surtout, la pérennité des 50 Pôles d’Entreprises Agricoles déjà mis en marche, et que le marché doit tirer, de mieux en mieux.

Bulletin d’information DEB-PEA juin 20114

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Vers l’autonomisation des PEA

L’autonomie des PEA est l’une des particularités du Projet et s’exprime en termes de durabilité économique, organisationnelle et environne-mentale.

En 2010, une évaluation de la performance des 40 premiers PEA a été réalisée et l’analyse est encoursd’affinementpourévaluerlapertinencedes critères qui permettent de déterminer leur niveau d’autonomie.

Afindegarantirdansl’avenirl’utilisationdel’approche CASE dans les programmes et pro-jets de développement économique, il a été jugé pertinent d’introduire un module CASE dans les curricula des institutions d’enseignement supé-rieur privé et public pour former les futurs cadres sur la théorie et la pratique de l’approche.

D’où le partenariat avec l’IPR de Katibougou, l’appui aux voyages d’études des étudiants et l’encadrementdesstagiairesenfind’étudeoujeunes diplômés d’autres facultés. Les thèmes envisagés sont en rapport avec l’approche chaîne de valeur et mettent un accent sur les activités des différents PEA.

L’appropriation à la base par les collectivités locales

Le Projet DEB-PEA mise sur l’implication des col-lectivités locales dans le développement et l’exé-cution d’une politique d’incitation à l’implantation

de Pôles d’Entreprises Agricoles au niveau local. Cette recherche d’ancrage a conduit à la réali-sation d’un inventaire et l’analyse des relationsexistantes entre les PEA et les collectivités locales. Effectué par la SNV, l’in-ventaire a permis de dégager trois axes stratégiques pour une réelle synergie en-tre les acteurs du développement à la base :

Le développement d’une vision du marché, la •créationduconsensusetlaclarificationdesrôles et responsabilités des différents acteurs

Le renforcement des capacités d’agir et de •promouvoir la connaissance mutuelle ;

La mise en place et l’animation des platefor-•mes multi-acteurs de concertation au triple niveau commune, cercle et région.

L’Approche CASE dans l’enseignement formel

Nouveaux partenariats

Le partenariat autour du projet inclut (outre l’IFDC, la SNV, la CNOP, l’OPP), le DED (Ser-vice de Développement Allemand) et l’Agence pour la Promotion d’Emploie des Jeunes (APEJ). Ce dernier voit en l’approche CASE un outil pro-metteur pour la création de l’emploi à travers les partenaires dans les Pôles d’Entreprises, aussi bien au niveau de la production qu’au niveau des la transformation et de la commercialisation. Quant au DED, ses cadres et agents impliqués dans de projets de maraîchage à Kita et à Ban-diagara ont été formés à l’approche CASE. Le DED envisage d’en généraliser l’utilisation dans ses projets.

4Bulletin d’information DEB-PEA juin 2011 5

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Témoignage

« 1000s+DEB-PEA est un projet novateur en matièred’approchefilièreetd’interprofessionparce que pour la première fois, le producteur estdevenuunacteurcentral,notammentgrâceà la valorisation de la chaine de valeur et la mise en coordination des acteurs ».

En phase avec la loi d’orientation agricole du Mali (LOA)

Au plan institutionnel, le projet épouse parfaitement les objectifs de la loi d’orientation agricole du Mali, qui met en exergue la nécessité de doter tout le pays d’infrastructures commerciales. Toutes les questions abordées par le projet rentrent directement dans cette vision. Aucune organisation ne peut s’en sortir sans mener une activité économique viable et à forte valeur ajoutée. 1000s + DEB-PEA a introduit un processus original qui permet d’aplanirlesdifficultésdesacteursdanslesdifférents maillons de la chaîne de valeur.

Une approche gagnant-gagnant

Avec l’avènement de PEA, nous allons mainte-nant vers une approche gagnant-gagnant, fon-dée sur la coordination et la concertation entre acteurs.Ilfautquechacunjustifiesesmargesbénéficiairespourquelafilièrenesetuepas.

Et on sait maintenant qu’on ne peut pas produire sans les banques, sans les intrants, et qu’on ne peut pas mieux vendre sans une collaboration franche entre le commerçant et le banquier d’une part et le commerçant et le producteur d’autre part.

Un des problèmes majeur reste la redistribution de la richesse générée par les acteurs, qui investissent souvent ailleurs au lieudedévelopperleur«filière-mère»quileurapermisdefaireduprofit.L’essentielpourcertains opérateurs économiques, c’est d’avoir de l’argent, peu leur importe si la chaîne de production s’arrête, car ils peuvent changer de domaine d’investissement. Or, le paysan ne peut pas changer de boulot du jour au lendemain, c’est là le problème. CASE est donc une des alternatives à cette contrainte aussi.

Faciliter l’accès aux équipements

Un important travail a été déjà fait sur les questions de sensibilisation, de formation, de renforcement des capacités, mais les investissements ne sont pas encore à la hauteur de la réussite du projet. Il faudra à l’avenir chercher comment aider les PEA à accroitre le volume des investissements et les doter d’équipements de production et de transformation àlahauteurdesdéfisdecompétitivité.

Faciliter l’accès au crédit

Cela pourrait passer par la mise en place de lignes de crédit qui facilitent aux producteurs l’accès aux matériels, tandis que pour les opéra-teurs économiques, il est vital d’avoir des fonds de roulement pour pouvoir payer à temps les produits.

« Avec CASE pour la première fois au Mali, le producteur est devenu un acteur central »

Mohamed Lamine Coulibaly est Secrétaire général de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali (CNOP) et Président du Comité de pilotage du projet DEP-PEA. Il

analyse ici les points fortsduProjet,etlesdifficultésàaplanir.

Bulletin d’information DEB-PEA juin 20116

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Créer des marchés et des bourses agricoles

Au niveau de l’organisation aussi, il serait straté-gique d’avoir accès à un fonds qui permette de payer et de revendre immédiatement. Tout cela nous dispose aujourd’hui à envisager la création de marché et des bourses agricoles.

Aller vers une « super PEA »

Il y a quelque chose de très important qui est entrain de se mettre en place et qui pourrait être

A la lumière des enseignements tirés de la mise en œuvre du Projet 1000s+ DEB-PEA ces dernières années, il s’avère aujourd’hui indis-pensable de porter un regard critique, mais constructif sur l’évolution des Business Support Services(BSS),afinqueles PEA et les acteurs impliqués qu’ils accom-pagnent, s’approprient du rôle qu’ils ont à jouer dans la gestion de leurs plans d’action. Concrètement, où en sommes nous en ce qui concerne l’adoption et l’opérationnalisation des valeurs de l’approche CASE :

1. La responsabilisation Elle est la première des trois valeurs fondamen-tales de l’approche CASE. Elle implique une aptitude des BSS à rechercher permanemment l’approfondissement et le renforcement des capacités des différents acteurs directement impliqués dans les PEA. Sur le terrain, cela se mesure à leur capacité réelle à la programma-tion des activités innovatrices et surtout, par le niveau de transfert effectif des compétences aux acteurs à la base. La responsabilisation impli-que aussi que les plans d’action obéissent de plus en plus à une double exigence : le réalisme

Coaching des prestataires de serviceVers un meilleur ancrage des valeurs de l’approche CASE

révolutionnaire : c’est l’intégration des produits. Acetitre,noussommesentrainderéfléchiravecIFDC sur la création d’ une « Super PEA Sé-same» qui fédère l’ensemble des PEA Sésame. Ce qui appelle une bonne coordination des mar-chés et une dynamisation du marché locale, plus porteur de plus-value pour le Mali, qui, généra-lement, exporte toute sa production de Sésame vers le Burkina ou vers l’Europe malgré le poten-tiel énorme du marché interne. A l’avenir, nous devonsdonccomblerledéficitdecoordinationentre les projets et évoluer vers l’interprofession.

et la cohérence. Même si beaucoup de PEA ont acquis une certaine autonomie et passent progressivement du statut d’acteurs passifs à celui d’acteurs actifs, quelques résistances au changement demeurent. Mais le processus de maturation en cours per-mettra d’instaurer une plus grandre culture de rigueurcollectivedanslaplanificationetlamiseen œuvre des Plans d’action. Cela passe néces-sairement par le renforcemment des liens entre les acteurs des PEA d’une part, et d’autre part, entre les PEA et leur marché. 2. L’appropriation

Cechallengeobligeàuneidentificationrigou-reuse des besoins de renforcement des capaci-tésdesBSSsurdesthématiquesspécifiquesetpertinentes. Cela suppose aussi, par delà tout, un changement d’attitude et de comportement qui les amèneront à la professionnalisation de leurs prestations de service auprès des PEA qu’ils ap-puient. La sagesse bambara nous enseigne que « l’on ne peut pas raser la tête de quelqu’un en son absence ». Cela est aussi vrai des 50 PEA désormais mis en ordre de bataille.

Si le PEA était un corps humain, le BSS en serait lasynoviepourenlubrifierlesarticulations.Maisles acteurs à la base (producteurs, fournisseurs d’intrants, commerçant, banques…) constituent véritablement les organes vitaux du système.

Aissatou NobreConseillère AgribusinessCoordinatrice DEB-PEA

Bulletin d’information DEB-PEA juin 2011 7

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Résultats cumulés du projet 1000s+ intégré au projet DEB-PEA

50 PEA mis en place dont 10 nouveaux en 2010, sur la base de critères davantage orientés vers une idée d’affaire.

Une moyenne de 500% de croissance du chiffre d’affaire de 5 PEA

22 zones sont désormais couvertes par les PEA dans 4 régions : Sikasso, Koulikoro, Ségou, Mopti. 36 396 acteurs (dont 16 064 femmes) formés aux techniques de production et de commercialisation.

24 produits agricoles sont concernés

10 boutiques d’intrants ouvertes (Niono, Sikasso)

Il leur revient de prendre en main le pilotage des plans d’action, entièrement et intégralement. Il importe donc d’adopter une stratégie de réo-rientation du rôle des BSS et de renforcer leurs capacités à effectivement réaliser les activités planifiéesetjouerleurrôlespécifique:l’appui-conseil et le développement.

3. La durabilité Sur le terrain, cette troisième valeur de l’Appro-che CASE doit se traduire aujourd’hui par une gestion intégrée et durable des ressources na-turelles par les producteurs, leur participation effective dans le diagnostic en amont et leur adhésion active à la prise de décision aussi bien dans l’élaboration des plans d’action que dans leur exécution. Là aussi, il importe davantage de renforcer les capacités managériales des acteurs des PEA pour pérenniser les acquis, dans une dynami-que endogène, qui garantisse des résultats plus durables.

Bulletin d’information DEB-PEA juin 20118

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Evolution du crédit contracté par les acteurs des PEA entre les campagnes agricoles 2008-2009 et 2009-2010

PEA et produits :Niono : PEA warrantage riz et semence rizSikasso : PEA pomme de terre, pois sucré, riz, mangue, maïs, manioc et gingembreKoutiala : PEA soja, karité, maïs, miel et fonio

Source : IFDC – Mali, Composante finance rurale

Source : IFDC – Mali, Composante finance rurale

La moyenne du chiffre d’affaires pour ces 5 PEA est de 103,736 millions de F CFA. Cela traduit une certaine orientation de ces PEA vers l’idée d’affaires et verslesmarchésafindegéné-rer des revenus susceptibles d’améliorer les conditions de vie des acteurs des PEA.

SOURCES : IFDC, Unité de Suivie-Evaluation DEB-PEA

Le volume du crédit précédemment octroyés aux PEA dans la même localité est passé de plus de 8 millions en 2008-2009 à plus de 106 millions à la campagne 2009-2010.A l’exception de Sikasso, le crédit est en augmentation dans les deux autres zones. En dépit de la croissance record de 1200%, Koutiala n’atteint pas le montant du volume des prêts octroyés dans les autres localités. La baisse de 22% (soit un montant de 31 616 000 Francs) de la zone de Sikasso s’explique par le fait que 2 PEA, à savoir le fonio et le gingembre, n’ont pas contracté de prêts pen-dant la dernière campagne agricole.

Aperçu des chiffres d’affaires en millions de F CFA de 5 PEA durant la campagne agri-cole 2009-2010

Montant emprunté (en millions de F CFA)

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CASE,des unions qui gagnentDEB-PEA appuie les entrepreneurs ruraux pour s’orienter ensemble vers le marché et géné-rer des bénéfices mutuels, grâce à la force de l’innovation collaborative. Producteurs, fournisseurs d’intrant, commerçants, transformateurs, institutions finan-cières, services d’appui conseil…constituent chacun un maillon de la même chaîne de valeur...

Contact/InformationIFDC Mali B.P. E 103 - Bamako Badalabougou-Est FleuveRue 33, Villa Lot #6. Tél +223 4490 01 22 / Fax +223 4490 01 21Email: [email protected] Site: www.ifdc.org

Avec l’appui de l’Ambassade des Pays-Bas au Mali