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La compagnie (Mic)zzaj présente
DanbéConcert narratif sous casques D’après le roman éponyme de Aya Cissoko et Marie Desplechin -‐ Calmann-‐LevyAdapta4on de Olivia KrygerCréa4on musicale et sonore de de Pierre Badaroux et Laurent Sellier
Une production de la compagnie (Mic)zzajwww.miczzaj.com
[ contact diffusionMarion [email protected] - 06 73 40 05 11
D’après le roman éponyme de Aya Cissoko et Marie Desplechin,
«Danbé» (Calmann-‐lévy)
Adapta7on de Olivia Kryger
Créa7on musicale et sonore de Pierre Badaroux et Laurent Sellier
avecOlivia Kryger, voix parlée
Pierre Badaroux, contrebasse, basse électrique, ukulélé, kalimba, électronique live, voix parlée
Laurent Sellier, guitare, percussion, guitare préparée, futujara, électronique live, voix parlée
Tout public dès 14 ans
Une produc+on de la compagnie (Mic)zzaj
Ce projet a été réalisé grâce au sou7en de :de la DRAC Rhône-‐Alpes
du Conseil Général de la Savoie, de la Cité Na7onale de l’Histoire de l’Immigra7on, le Bateau Feu-‐Scène Na7onale de Dunkerque,
le Théâtre, Scène Na7onale de Macon, la Ferme de Bel Ebat, la Traverse, le Carré Belle-‐Feuille
La Cie (Mic)zzaj est soutenue à la structuraJon par la DRAC Rhône-‐Alpes, convenJonnée par le Conseil Général de la Savoie, aidée pour ses projets par Diapason 73, l'InspecJon
Académique de la Savoie, le service de l'éducaJon arJsJque de la DRAC Rhône-‐Alpes.
“... simple bouclier, ce casque sans couleurs...” (Voltaire, Tancrède)
Tout est parti du casque, et de l'envie un peu folle de convier un auditoire à une écoute concertante exclusivement sous casques...En effet, le casque (audio dans sa version moderne) constitue bien une véritable armure, isolant l'auditeur d'un environnement sonore porteur d'agressivité et fabriquant, de fait, une bulle de solitude où il est agréable de se retrouver.
Symbole d'une forme d'individualisme et de déficit de communication, le casque n'en est pas moins un formidable outil au service de l'écoute, exhausteur de sensations auditives et porte ouverte sur l'imaginaire.
Il permet également d'être au plus près de la production du son, de ses transformations, de ses nuances, de la présence de la voix...Ainsi, malgré la banalité de l'objet casque, proposer un spectacle dont le contenu est exclusivement diffusé à travers un réseau d'une centaine de casques constitue une expérience profondément originale pour le spectateur, où l'intime le dispute au collectif, où le théâtre rejoint le concert, où l'art radiophonique se mue en cinéma pour l'oreille.
Où l'on s'aperçoit que consacrer 1 heure à l'écoute demeure une démarche choisie, singulière et enrichissante.
Une adaptation de Danbé pour un concert narratif sous casques
Danbé est un texte écrit à quatre mains par Marie Desplechin et Aya Cissoko qui fait le portrait de cette dernière et de ses parents maliens arrivés dans la France des années 70. De par son rythme et son intensité, le récit fonctionne comme une fiction, mais c’est l’histoire vraie d’une héroïne de tragédie, racontée avec simplicité et sans pathos. Danbé se présente comme une exploration littéraire et musicale, une création poétique et sonore d’après une histoire réelle.
Les concerts narratifs sous casques mélangent musiques acoustiques, électroniques et voix parlée (autour de textes narratifs, poétiques, documentaires...), dans un dispositif singulier pouvant accueillir jusqu’à 160 spectateurs pour une écoute exclusivement sous casques. Rompant avec les codes traditionnels du spectacle (spectateurs et artistes sont mélangés sur l’aire de jeu), le dispositif d’écoute au casque permet à l’auditeur/spectateur de s’abandonner entièrement à une écoute rêveuse, où l’infiniment petit est entendu, et où l’œil n’est pas prioritairement sollicité.
Le texte
Aya Cissoko est née à Paris en 1978, elle évoque la douceur de son enfance, heureuse et lumineuse aux côtés de ses parents et de ses trois frères et sœurs dans un quartier populaire du 20e arrondissement..En novembre 1986, son père, Sagui et sa petite sœur, Massou, meurent dans l’incendie criminel de leur immeuble du 22 rue Tlemcen. La petite Aya, huit ans, est précipitée dans la tragédie.Massiré sa mère choisit de s’opposer à la tradition malienne en restant en France. Elle est alors rejetée par la famille de son mari. Massiré va donc élever seule ses trois enfants, dans le respect du "Danbé", la dignité en Malinké. Elle décide également de suivre le traitement qu’on lui propose à l’hôpital, car elle est atteinte d’une insuffisance rénale. Onze mois après l’incendie, un drame frappe à nouveau la famille. Moussa, âgé de 4 ans, meurt d’une méningite foudroyante.Aya va croiser sur sa route la boxe, dont elle deviendra championne du monde. Elle mènera là avec ténacité son combat contre le "Drukutu" (le malheur), pour surmonter les deuils et inventer sa propre vie.
Le découpage
L’adaptation se découpe en trois parties. Elle respecte la chronologie du récit,et se concentre autour de trois protagonistes, sur trois périodes : l’enfance, l’adolescence et les vingt années d’entraînements et de championnats de Boxe.
Sagui "Mon père a fait l’aventure et voilà nous sommes des enfants de l’aventure ".À partir d’une photographie de Sagui prise à son arrivée en France, Aya imagine et retrace l’histoire de son père parti du village malien de Kakoro Mountan à la fin des années soixante. Un père doux, attentionné, respectueux, qui ne trouve pas de travail où n’arrive pas à le garder, mais qui prend soin de sa femme et de ses enfants. Et qui, malgré de grandes difficultés financières, leur bâtit une enfance harmonieuse.
Massiré "La dignité est la vertu cardinale, le pivot autour duquel ma mère entend articuler notre existence".Après la mort tragique de Sagui Cissoko, sa femme, Massiré devient le chef de famille. Cette femme exceptionnelle va résister et s’opposer aux poids des traditions maliennes en choisissant de rester en France pour ses enfants qui sont scolarisés auxquels elle veut offrir une chance de réussir. Massiré est analphabète et souffre de n’avoir jamais pu aller à l’école. Elle travaille comme aide-soignante, aux horaires du soir, dans le service où elle est soignée et élève ses deux enfants, luttant courageusement face à sa maladie dans l'attente d'une greffe de rein.
Aya« La boxe fait plutôt office de refuge, de retraite même... Boxer n’est pas un accès au monde des autres. C’est une aventure intime... Boxer me prouve, à longueur d’entraînement, que j’existe.»À partir de l’âge de huit ans, Aya est inscrite dans un cours de boxe française.Elle est douée et commence la compétition dès l’âge de douze ans. En 1999, à 21 ans, elle devient Championne du monde de boxe française. Puis à nouveau en 2003.Pendant 20 ans, Aya combat avec acharnement la douleur des deuils et affronte la souffrance qu’elle s’est choisie dans la pratique de la boxe. En 2006, Aya Cissoko décroche le titre de championne du monde de boxe anglaise. Mais lors de ce dernier combat, elle prend un coup sur la tête qui provoque une fracture des cervicales et l’empêche définitivement de remonter sur le ring. Aujourd’hui, grâce à une bourse de la fondation Lagardère, Aya est étudiante à l’Institut d’études politiques de Paris.
Une histoire sonore
De "L’histoire de Clara", notre précédente création, à l’histoire d’Aya, nous maintenons un fil conducteur, en poursuivant une démarche artistique collective autour d’une photographie sonore et littéraire de la France.Après avoir raconté le parcours de Clara dans la France de l’occupation, nous nous penchons à présent, sur le destin d’une enfant issue de l’immigration dans la France de la fin du 20e siècle et du début du 21e.À travers l’histoire singulière d’Aya Cissoko, Danbé pose un regard sur la société française des trente dernières années.
La création musicale
Les concerts narratifs sous casques font se côtoyer instruments acoustiques, électriques, objets sonores, sons enregistrés et lutherie électronique (pads, contrôleurs, synthétiseurs...), au service d’une création aux influences musicales multiples, naviguant librement entre musique électroacoustique, concrète, electronica, jazz contemporain, formes improvisées ou mélodiques. La production sonore, liée à l'utilisation des logiciels adaptés intègre l’ensemble des voix, des sons instrumentaux et enregistrés et offre à l’auditeur/spectateur une qualité d’écoute exceptionnelle.La création musicale, jamais illustrative, s’attache à proposer un hors-champ du texte plutôt qu’un marquage émotionnel de celui-ci.Par ailleurs, la composition avec des éléments sonores extra-instrumentaux, nous pousse à rechercher une musicalité des sons et de leur transformations et à leur appliquer, dans leur combinaison avec les éléments instrumentaux, les notions traditionnelles de mélodie, rythme, harmonie, tessiture, nuance... propres à créer des arrangements musicaux singuliers.
Multi-instrumentisme et sons transformés
Depuis "L'histoire de Clara", Pierre Badaroux et Laurent Sellier s'emploient à développer une approche multi-instrumentiste de la création sonore, portés par l'envie de privilégier le geste instrumental au sein du dispositif des concerts sous casques.Ainsi, pour Danbé, ils souhaitent enrichir leur palette de timbres et convoquer pour les compositions des instruments aussi différents que la contrebasse, la guitare préparée, le futujara, le garrahand, le kalimba, la guitare, les objets sonores, le ukulélé, les percussions acoustiques et électroniques...Toutefois, à travers cette diversité instrumentale, c'est moins la virtuosité de l'interprète qui est recherchée que la possibilité de soumettre ces sonorités acoustiques à des transformations par le biais des logiciels utilisés.Le média du casque, qui permet de faire entendre nuances et détails du son, est le prolongement idéal de cette démarche qui vise à "augmenter" le timbre des instruments par les transformations apportées, pouvant parfois s'éloigner totalement de la sonorité d'origine.En cela, cette recherche rejoint l'univers des musiques électroacoustiques, au sein desquelles la notion de design sonore est centrale, puisque la fabrication de timbres inouïs, au sens strict, y est privilégiée.
La volonté de réunir une variété d'instruments répond donc à plusieurs impératifs : - diversifier et renouveler tout au long du concert le langage musical, au plus près de la
narration et du texte-‐ disposer de sources acoustiques variées auxquelles appliquer un pourcentage de
transformation dans l'idée de créer un espace acoustique singulier pour ces sonorités dont le casque se fait le relais
- développer à travers le geste instrumental une écriture musicale dont les deux pôles extrêmes seraient, d'une part l'approche mélodique, et de l'autre le son bruité ou radicalement transformé, avec tout le parcours possible de l'un vers l'autre.
Lutherie électronique, technologie
Dans ce souci constant de privilégier la "jouabilité" du son et de ses transformations intervient la nécessité du recours à la lutherie électronique, qui offre une multitude de solutions pour le déclenchement et le contrôle des sources sonores.Launchpad, continuum fingerboard, bague 2D, wind controller, capteurs, drums pads, wii, softstep... sont autant d'outils utilisables dans cette démarche, accompagnés pour certains d'une dimension visuelle qui sert l'idée de laboratoire sonore proposé aux spectateurs.A la manière des instruments acoustiques, cette lutherie électronique s'inscrit donc dans la perspective d'interprétation en temps réel des compositions portées par le duo de musiciens, soucieux de ne jamais figer la musique et de lui laisser la possibilité d'évoluer tout au long des représentations, par le choix de solutions techniques qui apporte souplesse et inventivité aux sons électroniques.La dimension technologique du travail est relativement transparente pour le spectateur. Celui-ci ne visualise pas où elle se situe; il le devine ou s’interroge, mais finalement se laisse aller à une rêverie sonore, poétique, plutôt qu’à un inventaire des ressources technologique mises en œuvre. Ainsi l’utilisation ou le développement de programmes pour réaliser des actions spécifiques, tant pour le traitement du signal que pour de l’utilisation des ordinateurs et contrôleurs, n’est pas visible pour le spectateur. Le dispositif demeure avant tout un outil au service de modes de jeu et d’écoute.
Cinéma pour l'oreille et création radiophonique
Cette approche de la création musicale associée à la dimension narrative du texte confère au spectacle une dimension à la fois cinématographique et radiophonique.Cinématographique au sens où nombre de spectateurs évoquent, depuis L'histoire de Clara, ce "film intérieur" qu'ils vivent à l'écoute de ces concerts narratifs sous casques. Cette capacité à "visualiser" le sonore, théorisée sous le nom d'image mentale, est en effet caractéristique de l'écoute, et entraîne souvent les spectateurs à se laisser aller totalement à la rêverie, pour un moment exclusivement consacré à la liberté de l'imaginaire et à ce cinéma pour l'oreille.Radiophonique également, car ces concerts s'inscrivent résolument dans la tradition du hörspiel. Littéralement "Jeu pour l'oreille", ce genre musical est né en Allemagne sous l'impulsion d'artistes désireux d'aborder la composition de manière nouvelle au sein de radios nationales ouvertes aux productions inventives et sophistiquées.Parmi ces artistes, Mauricio Kagel définit cette "poésie sonore" dans les termes suivants: "L'une des grandes différences entre la musique absolue et l'art radiophonique, c'est que dans le premier cas, il est rare de pouvoir parler "d'espace". L'art radiophonique réside principalement dans l'insertion de plans acoustiques qui sont eux-mêmes nés de la transposition de situations et d'espaces familiers à l'auditeur."Le Hörspiel s'apparente donc à un vaste terrain d'expérimentation du son sans hiérarchie entre paroles, musiques et sonorités assemblées au sein de ces œuvres musicales avec la plus totale liberté et selon les seules règles du plaisir de l'ouïe. Parfois proche d'un théâtre sonore aux multiples excroissances, le Hörspiel se régénère toujours à l'imaginaire de ces auteurs et s'affirme par un art du vagabondage sonore assumé.
Les voix de la narration
Art du temps dont les deux piliers sont donc le cinéma et l'art radiophonique, ces concerts narratifs sous casques revêtent également une forte dimension théâtrale, par la présence de la comédienne, dont le jeu s'efface au profit de la voix.Cette dernière est traitée comme un instrument, pour son timbre, ses transformations ou son caractère rythmique.On peut donc parler de "voix de la narration" pour caractériser ce travail vocal face au micro, lié à la nécessité de renouveler tout au long du concert le dialogue étroit qu'entretiennent la voix, les instruments et l'ensemble des textures sonores.En ce sens, la voix en devient presque acousmatique, la source d'origine disparaissant au profit de l'élaboration en live de ces plans acoustiques (chers à Mauricio Kagel) dont le casque est le révélateur idéal.
Le dispositif
Le dispositif rompt avec les codes traditionnels du spectacle vivant. Artistes et spectateurs sont réunis dans un même espace, aménagé et éclairé pour la circonstance. Ce spectacle peut être donné sur la scène d'un théâtre ou dans des lieux plus atypiques : un hall, une médiathèque, un gymnase, une salle de musée, une place, un jardin... De part son caractère événementiel, il s'apparente à une installation tout en proposant une expérience d'écoute rare. Le dispositif permet d'accueillir de 96 à 160 auditeurs (en fonction de l'espace retenu). La compagnie est propriétaire de l’ensemble du dispositif et le met à votre disposition.
La scénographie
L’espace est dessiné par 4 écrans sur lesquels sont projetés des couleurs franches,qui rythment le spectacle en 3 actes.Ecran de projection derrière les musiciens, «écran-sol» pour la comédienne, cyclo, sont autant d’évocation du cinéma (pour l’oreille), du ring de boxe, de la page du récit.
© Jules Jarossay
Pierre Badaroux
Compositeur et contrebassiste Directeur artistique de la compagnie
(Mic)zzaj
Pierre Badaroux est né en 1969. Parallèlement à des études supérieures (Maîtrise d'Information et Communication), il mène un cursus Jazz à l'ENM de Villeurbanne, de Chambéry, et au CNR de Metz.
Son désir d'écriture le mène naturellement à créer son premier quartet, IF, dans la mouvance d'un « jazz européen ». Ce travail sera l'une des matières importantes de la résidence qu’il mènera pendant 3 ans avec Catherine Delaunay et Bruno Tocanne avec l'association AGAPES à Lyon, et pendant laquelle il joue avec Louis Sclavis, Régis Huby, Denis Badault, Daunik Lazro, François Raulin, Jean-François Baëz, Lucia Recio...
C’est en entamant un cycle d’écriture pour l’image qu’il ouvre son champ de composition à de nouvelles formes. A travers plusieurs créations de cinéma-concert («Arsenal» - 2004, «l’Homme à la caméra» - 2006 & 2009, «Finis Terrae» - 2008, «les Aventures du Prince Ahmed» - 2011) faisant se rencontrer écriture, improvisation, électro acoustique et multi-diffusion du son, il développe une écriture plus complexe, exigeante en terme d’interprétation, non moins mélodique, et toujours narrative. Il y développe une véritable singularité d’écriture. Avec Laurent Sellier (électro-acoustique), il crée les concerts narratifs sous casques, spectacles qui mélangent musiques acoustiques, électroniques, et voix parlée (autour de textes narratifs, poétiques, documentaires...), dans un dispositif singulier pouvant accueillir jusqu’à 160 spectateurs pour une écoute exclusivement sous casques. Faisant se côtoyer instruments acoustiques, électriques, objets sonores, sons enregistrés et lutherie électronique (pads, contrôleurs, synthétiseurs...), au service d’une création musicale et sonore aux influences musicales multiples et d’une production sonore de type discographique, il développe une approche de multi-instrumentiste (contrebasse, basse, harmonium, ukulélé, claviers et ordinateur...) au service de la narration. Ils ont créé, en 2010, «l’Histoire de Clara», «la Savoie dans la tête», en 2012, «A l’impossible on est tenu», «Danbé» et répondent à diverses commandes uniques. En 2014, il crée «Clima(x)», un concert documentaire, continuant d’explorer la voie d’une rencontre entre la musique vivante, l’électro-acoustique et la voix parlée.
Au fil de ses créations il joue avec de nombreux musiciens, Didier Petit (violoncelle) et C. Delaunay (clarinette), Thierry Balasse (électro-acoustique), Olivier Benoit (guitare), Jean-Charles Richard (sax), Bruno Angelini (piano), Thierry Péala (chant), Nicolas Larmignant (batterie), Elise Caron (voix), des comédiens, Olivia Kryger, Jacques Bonnaffé, Thomas Gaubiac. Il écrit par ailleurs pour le théâtre («La Guerre de Robert», texte de R. Cause, «les Juifs» de G.E Lessing), la musique de chansons pour Th. Gaubiac, pour lequel il réalise un disque, réalise de nombreux arrangements sur des musiques de films noirs pour le duo «Deux voix dans la nuit», qu'il mène avec la chanteuse-percussioniste Delphine Labey et/ou des ensembles vocaux, la musique de vidéo pour l’artiste contemporaine Blanca Casas-Brulet…Son parcours d'instrumentiste l'a fait travailler dans les domaines du jazz avec, entre autres, le Grotorkestre, Jean Mereu, Alain Chaleard, Daniel Malavergne, Isabelle Olivier, Daniel Mille..., de la chanson française avec Orphéo Baltazar, anglo-saxonne avec Johan Asherton, de la danse avec la compagnie Thierry Niang, du théâtre pour le spectacle «La guinguette a rouvert ses volets», 3 nominations aux Molières 2005, de la performance (lecture musicale, art contemporain...).
Il anime des stages sur la pratique de l’improvisation libre et l’accompagnement de films muets, la relation image/musique et la mise en sons d’extraits de films, la création de carte postales sonores, la création de livres sonores (Rue du Monde)…par la pratique instrumentale et électronique. Il a été accompagnateur des stages de jazz vocal de Crest pendant 6 ans.
Laurent Sellier
Compositeur, musicien électronique et réalisateur sonore
Né en 1972. Formé aux techniques du son et aux musiques électroacoustiques, il aborde la composition à partir de 1996.
Ses musiques ont le souci de la narration et du spectacle vivant et trouvent un écho dans le champ du cinéma, de la danse contemporaine ou des arts plastiques :
écoute rêveuse sous les étoiles ("Superball", pièce acousmatique de plein air) parcours sonore (pour le MacVal de Vitry/Seine ou le Musée Ziem de Martigues) musiques de scène ("Le Sang des amis", mise en scène de Jean Boillot sur un texte de Jean-Marie Piemme, "Perdu le Nord", pièce de Yoann Lavabre...)musiques de films ("A l’ouest", documentaire de Manuela Morgaine) design sonore ("Conte de quartier" de Florence Miailhe)moments vécus ("Soleil Rare", autour de l’éclipse solaire d’août 99)figures oubliées ("Géo Charles", installation sonore pour le musée du même nom à Echirolles) histoires communes ("Le centenaire de l’école Lesdiguières") concerts sous les casques (avec la Muse en Circuit et Mic(zzaj)) paroles données ("4’01", portraits de compositeurs) récits compilés ("Les moyens du bord", musique de plage) mots d’enfants ("Les Mots/Sons") chansons (avec Rodrigo Sanz, Pierre Chérèze et Pierre Badaroux)...
Assistant musical et responsable de la pédagogie, de 2000 à 2007, à la Muse en Circuit (centre national de création en musique contemporaine), il continue à développer des collaborations avec des artistes soucieux d’un environnement sonore riche pour leurs créations ("Comme je l’entends" - théâtre sonore - de Benjamin Dupé ou "Angelo, tyran de Padoue" - comédie dramatique - de Christophe Honoré, "Le jeu des 1000 euros" - théâtre - de Bertrand Bossard...).
Le souci d’une pédagogie de projets l’anime également, notamment à travers la conduite de l’OrMaDor (Orchestre de Machines et D’ordinateurs) dont la vocation est d’inventer, dans des contextes différents (écoles de musique ou écoles d’art...), une manière collective de pratiquer les musiques électroniques.
Son premier album chansons intitulé "Rien... presque rien" est disponible sur le www.laurentsellier.com.
Olivia Kryger
Comédienne, metteur en scène, lectriceDirectrice artistique
de la Cie BimBom Théâtre
Comédienne et metteur en scène, Olivia Kryger commence ses premières aventures théâtrales au sein de la Cie Théâtre Inachevé de Micheline Zederman et Yveline Danard, avec des spectacles oniriques et singuliers autour de textes de Kleist, Grumberg et Renoir. Créant sa propre compagnie, BimBom Théâtre, elle s’engage dans un travail de troupe comme comédienne et metteur en scène autour de rencontres réunissant des auteurs et des musiciens compositeurs pour inventer des créations théâtrales et musicales. Elle fabrique des projets dans un esprit de travail collectif cherchant à croiser des langages artistiques divers pour questionner tout à la fois la mémoire et le monde contemporain. Sa dernière mise en scène, une comédie de Lessing, «Les Juifs» a été programmée à la
Maison des Métallos dans le cadre de la manifestation «Une Semaine en Compagnie».Elle travaille régulièrement comme comédienne et metteur en scène avec la Compagnie Miczzaj de Pierre Badaroux, autour de spectacles de «récit -concert»: « L’histoire de Clara » qui obtient le Prix Momix 2012.Avec la Compagnie René Loyon, elle participe depuis 2010, tour à tour comme comédienne ou comme metteur en scène, à la manifestation Traduire Transmettre autour de la traduction théâtrale.Elle est également récitante dans des lectures musicales avec le Festival d’Ile-de-France. Elle anime régulièrement dans des collèges des ateliers théâtre mis en place avec la Maison du Geste et de l’Image.
Spectacles en tournée Saison 13/14Cie Miczzaj «Danbé» - Concert narratif sous casques de Marie Desplechin et Aya Cissoko Cies Miczzaj - BimBom Théâtre «L’histoire de Clara» de Vincent Cuvellier. Concert narratif sous casques
Comédienne«Danbé» de Aya Cissoko et Marie Desplechin«Dans la mer il y a des crocodiles» de Fabio Gerda. Lecture-musicale avec Titi Robin et Ze Luis Nascimento«L’histoire de Clara» de Vincent Cuvellier. Concert narratif sous casques – création collective «Des histoires qui content» Contes et harpe – mise en scène Claudie Decultis«Un amour Tardif» de Alexandre Ostrovski –Lecture mise en espace par René Loyon«BimBom Band» Tour de chant de Pigalle au Yiddish Land «Grand-Père» Mise en scène Olivia Kryger«Le voleur de doudous» d’Alan Mets. Mise en scène Marion Suzanne«Bim Bom Cuisine» de Didier Lévy.Mise en scène Emmanuel. Letourneux«Qui A Peur des Sorcières?» Mise en scène Ève Lo Ré«Chanterelle» Mise en scène Édouard Mesdag «Cabaret RENOIR» écrits de Jean Renoir. Mise en scène Micheline Zederman et Yveline Danard«La Mort Satisfaite» de Jean Renoir. Mise en scène Micheline Zederman et Yveline Danard«Michu» de Jean-Claude Grumberg.Mise en scène Micheline Zederman «À Présent Adieu KLEIST» Mise en scène Micheline Zederman et Yveline.Danard
Mise en scène«Climax» adaptation de Saison Brune de P. Squarzoni - Cie Miczzaj - Création au Festival Détours de Babel «Les Juifs» De Gotthold Ephraïm Lessing - Coproduction BimBom Théâtre et Cie RL - Maison des Métallos dans le cadre de la manifestation « Une Semaine en Compagnie » - Théâtre de l’Atalante «Le Bel Habit du défunt» de Ramon Del Valle Inclan -Lecture mise en espace - Théâtre de l’Atalante «La Guerre de Robert» de Rolande Causse - Cie BimBom Théâtre«Grand-Père» de Gilles Rapaport - Cie BimBom Théâtre«Heq» de Jorn Real - Cie Par dessus les Toits
La compagnie (Mic)zzaj a été créée fin 2002. Son travail s'inscrit depuis sa créa?on dans un croisement des langages et des formes ar?s?ques, trouvant son inspira?on première dans la musique.Les projets développés par la compagnie et Pierre Badaroux, musicien et compositeur, font se rencontrer les musiques, l'image, le texte, et portent une aEen?on par?culière aux modes de diffusion du son (mul?-‐diffusion, casques…), et aux modes de récep?on des œuvres (scènes circulaires, spectateurs au cœur du disposi?f…).L'univers musical croise lui-‐même l'improvisa?on, les formes écrites, (jazz contemporain, formes mélodiques, oniriques, répé??ves…) et l'électro-‐acous?que (sons environnementaux, sons abstraits, transforma?on en temps réel, modes de diffusion). Ses créa?ons sont exclusivement musicales (du solo à l’ensemble) ou pluridisciplinaires.
Installée en Savoie, elle travaille en lien étroit avec les ins?tu?ons départementales et régionales (Inspec?on Académique, Diapason 73, écoles de musique, communes…) avec qui elle mène de nombreuses ac?ons sur le territoire où son implica?on est forte (concerts, ateliers, stages…), et ses projets sont soutenu par le Conseil Général de la Savoie, la Région Rhône-‐Alpes, la DRAC Rhône-‐Alpes, la SPEDIDAM.
Ses projets se développent par ailleurs sur l’ensemble de la France tant pour la diffusion de ses spectacles que pour des ac?ons pédagogiques. Elle collabore avec d’autres compagnies (BIM-‐BOM Théâtre et INOUÏE en Ile de France, ROSA M en Eure et Loire), et des ar?stes issus de tout le territoire.
La compagnie propose à ce jour «Clima(x)», un projet singulier de concert-‐documentaire, des concerts sous casques (l’Histoire de Clara, Danbé, A l’impossible on est tenu, la Savoie dans la tête), des projets instrumentaux (quartet, duo, solo...), des projets de cinéma concert, du quartet au solo, (Finis Terrae, Arsenal, les Aventures du Prince Ahmed, l’Homme à la caméra, la Fièvrre des échecs), et de nombreuses ac?ons pédagogiques innovantes où se mêle musique improvisée et musique électroacous?que.Elle est en outre régulièrement sollicitée pour créer des événements ar?s?ques qui s'inscrivent dans son champs d'ac?vités, mélangeant musique acous?que et électro-‐acous?que, texte et/ou image : 25 ans du Fes+val du premier roman de Chambéry -‐ Evénement liEéraire, théâtral et musical avec Jacques Bonnaffé, Elise Caron et Pierre Badaroux, 150ème anniversaire du raTachement de la Savoie à la France -‐ Concert sous casque pour trois musiciens, Archives municipales d'Annecy -‐ Concert sous casques et créa?on vidéo à par?r de textes journalis?ques et cartes postales d'époques pour une comédienne, deux musiciens et un vidéaste, Accompagnement de cinq films muets dans le cadre de la manifesta+on"Kinojudaïca" organisé par la Cinémathèque de Toulouse et le Muséee d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris avec quatre musiciens, Evénements dans des musées -‐ Centenaire du Musée Denis Puech à Rodez, Exposi?on Dufy au Musée Ziem à Mar?gues…
www.miczzaj.com
contactsdiffusionMarion [email protected] - 06 73 40 05 11
artistiquePierre [email protected] - 06 13 03 13 15
crédits photos : Emmanuel Rioufol (photos de la compagnie)
En tournéeConsultez le site pour les mises à jour
Saison 2014 - 2015
11 et 12 décembre 2014 -‐ Théâtre Liberté -‐ Toulon (83)13 au 17 janvier 2015 -‐ CDN Lille
3 février 2015 -‐ Théâtre des 4 saisons -‐ Gradignan (33)6 février 2015 -‐ Ramonville (31)
9 et 10 février 2015 -‐ Urrugne (64)7 et 8 avril 2015 -‐ Espace S. Bernhardt de Goussainville (95)
6 mai 2015 -‐ Ville d’Aulnay-‐sous-‐Bois (93)1,2 et 3 juillet -‐ Fes7val Nomades Théâtre Renoir -‐ Cran Gevrier (74)
Saison 2013 - 201412 octobre 2013 -‐ Gare au Théâtre -‐ Vitry sur Seine (94) -‐ FesJval d’Ile de France
12 au 24 novembre 2013 -‐ Maison des Métallos -‐ Paris (75)14 au 18 janvier 2014 -‐ Scène Na7onale de Cavaillon (84)
30 et 31 janvier 2014 -‐ Montargis (45)7 février 2014 -‐ Théâtre Simone Signoret -‐ Conflans St Honorine (78)
9 et 10 février 2014 -‐ Fes7val Momix -‐ Kingersheim (68) 22 mars 2014 -‐ Théâtre du Cormier -‐ Cormeilles en Parisis (95)
3 au 5 avril 2014 -‐ Opéra Théâtre de St EJenne (42)
Saison 2012 - 201316 octobre 2012 -‐ Le Bateau Feu, Scène Na7onale de Dunkerque (59) 18 et 19 octobre 2012 -‐ Le Théâtre, Scène Na7onale de Macon (71)12 et 13 novembre 2012 -‐ Le Carré Belle Feuille -‐ Boulogne (78) 22 et 23 novembre 2012 -‐ La Traverse -‐ Le Bourget du Lac -‐ (73)
10 et 11 janvier 2013 -‐ La Maison des Métallos -‐ Paris (75)20 et 21 mars 2013 -‐ La Ferme de Bel Ebat -‐ Guyancourt (78)
19 et 21 avril -‐ Cité Na7onale de l’Histoire de l’Immigra7on -‐ Paris (75)
Ils ont accueilli notre précédente création, «L’histoire de Clara», un concert narratif sous casques.
saison 2014/2015
7 novembre 2014 -‐ Quai des Arts -‐ Rumilly (74)19 novembre 2014 -‐ Train Théâtre -‐ Portes lès Valence (26)28 novembre 2014 -‐ Salle J. Brel -‐ Fontenay-‐sous-‐Bois (94)29 et 30 novembre 2014 -‐ Scènes et territoires en Lorraine9 décembre 2014 -‐ Théâtre du Revest -‐ Toulon (83)20 janvier 2015 -‐ Salle Vauban -‐ Seyssinet (38)6 février 2015 -‐ Centre culturel -‐ Ramonville (31) 17-‐18 mars 2015 -‐ Ferme de Bel Ebat -‐ Théâtre de Guyancourt (78)7 et 8 avril 2015 -‐ Espace S. Bernhardt -‐ Goussainville (95)14 et 15 avril 2015 -‐ Centre culturel -‐ Massy (91)19 avril 2015 -‐ Le Carreau -‐ Cergy (95)12 ou 19 mai 2015 -‐ MJC Rodez (12)5 juin 2015 -‐ Bourgueil (37)
`saison 2013-201426 novembre Théâtre du Dôme -‐ Pontoise (95) -‐ Fes4val théâtral du Val d’Oise 27 novembre 2013 -‐ Théâtre L. Ventura -‐ Garges les Gonesse (95) -‐ Fes4val théâtral Val d’Oise28 novembre 2013 -‐ Théâtre L. Ventura -‐ Garges les Gonesse (95) -‐ Fes4val théâtral Val d’Oise6 décembre 2013 -‐ Théâtre du Cormier -‐ Cormeilles en Parisis (95) 30 et 31 janvier 2014 -‐ Montargis (45)4 février 2014 -‐ Centre culturel Jean l’Hôte -‐ Neuves Maisons (54)5 février 2014 -‐ Centre culturel Jean l’Hôte -‐ Neuves Maisons (54) 17 avril -‐ Espace culturel -‐ Evron (53)16 mai 2014 -‐ La Passerelle -‐ Rixheim (68)3 juin 2014 -‐ Théâtre des Oliviers -‐ Istres (13)
saison 2012-2013
21/22 octobre -‐ Fes4val Contes et Cie -‐ Théâtre du Pilier -‐ Belfort (90) 10 au 14 décembre 2012 -‐ Urrugne (64) 14 et 15 janvier 2013 FesUval GénéraUons du TNG -‐ Lyon (69) 16 au 18 janvier 2013 -‐ Nanterre (92)24 et 25 janvier 2012 -‐ Gonesse (95) 4 au 9 février 2013 -‐ Scène naUonale de Cergy (95)11 au 16 février 2013 -‐ Tournée Manche (50) 25 et 26 mars 2013 -‐ Théâtre de Laval avec la FOL 53 4 et 5 avril -‐ l’Arc -‐ Rezé (44) 8 et 9 avril -‐ Théâtre en Dracenie -‐ Draguignan (84) 11 et 12 avril -‐ Centre d’Histoire de la Résistance et de la DéportaUon -‐ Lyon (69)16 et 17 avril 2013 -‐ Centre culturel de Massy (91) -‐ op4on13 et 14 mai 2013 -‐ L’Agora -‐ Billère (64) 15 et 18 mai 2013 -‐ FesUval 5eme saison -‐ Théâtre de Gradignan (33)22 juin 2013 -‐ Chateau de Clermont (74)
saison 2011-2012
20 janvier 2011 -‐ Chapelle des trinitaires, fes4val Spectacles en recommandé -‐ Metz (57)21 et 22 janvier -‐ Théâtre Berthelot -‐ Montreuil (93)9, 10 et 11 mai -‐ FOL 28 -‐ Luisans (28)27 et 28 mai 2011 -‐ Espace des Blancs-‐Manteaux,fes4val Ere de jeu (75) -‐ Paris 4e,19 juin 2011 -‐ Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, Paris 4e (75)28 juin 2011 -‐ Saint Julien en Genevois (74)10 juillet 2011 -‐ fes4val Contre-‐Courant -‐ Avignon, (84)Août 2011 -‐ Tournée CCAS7 octobre 2011 -‐ La Traverse -‐ Le Bourget du Lac (73)12 octobre 2011 -‐ Salon du Livre – St EUenne (42)5 novembre 2011 -‐ Centre culturel de St Priest (69)14 et 15 novembre -‐ Cabestany / FOL 6618 novembre 2011 -‐ Salon du livre -‐ Cluses (74)1 et 2 décembre -‐ Metz / FOL 57 10 janvier 2012 -‐ Pontault Combault (77)29 et 30 janvier 2012 -‐ Fourmies (59)5 et 6 février 2012 -‐ FesUval MOMIX (68) -‐ PRIX MOMIX 201210 février 2012 -‐ Les Bains Douches -‐ Lignières (18) 13-‐23 février 2012 -‐ Tournée d’hiver CCAS EDF12 et 13 mars 2012 -‐ Le Carré Belle Feuille -‐ Boulogne (92) 19 au 24 mars 2012 -‐ MJC -‐ Rodez (12)30 mars 2012 -‐ Gauchy (02)26 et 27 avril 2012 -‐ Mions (69) 9-‐29 juillet 2012 -‐ Tournée d’Eté CCAS EDF
saison 2010
8 mai 2010 -‐ Créa-on au Salon du livre jeunesse de Villeurbanne (69)28 mai 2010 -‐ Fes-val Résistance (FOL 26), Halle St Jean -‐ Valence (26)12 octobre 2010 -‐ Villa Caramagne -‐ Chambéry (73)14 et 15 octobre 2010 -‐ CDPMC -‐ Montmélian (73)