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Croisades et croisés au Moyen Âge€¦ · pape Innocent III et le concile de Latran IV en 1215, mobilisa tout lÕOccident ; lÕobjectif tait lÕ gypte, consid r e comme la cl de

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  • CROISADESET CROISÉS

    AU MOYEN ÂGE

  • DU MÊME AUTEUR

    Chevaliers et chevalerie expliqués à mes petits-fils, Paris, Le Seuil,2009.

    Les Templiers, Paris, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2007.Les Templiers : une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Le

    Seuil, 2005 ; nouvelle éd., Paris, Le Seuil, « Points Histoire »,2008.

    L’Occident médiéval : XIII e-XV e siècle, Paris, Hachette-supérieur,« Les Fondamentaux », 2004.

    Jacques de Molay : le crépuscule des Templiers, Paris, Payot, 2002 ;nouvelle éd. corrigée 2007.

    Chevaliers du Christ : les ordres religieux-militaires au MoyenÂge, Paris, Le Seuil, 2002.

    Nouvelle Histoire de la France médiévale, vol. 5. Temps de crises,temps d’espoirs, Paris, Le Seuil, « Points Histoire », 1990.

  • Alain Demurger

    CROISADESET CROISÉS

    AU MOYEN ÂGE

  • © Éditions Flammarion, Paris, 2006.ISBN : 978-2-0812-3494-9978-2-08-125592-0

  • Introduction

    La croisade, le mot comme la chose, est une notionambiguë, et cela dès ses origines, lorsqu’elle fut prêchée parle pape Urbain II (1088-1099) au concile de Clermont, en1095. Le mot ne fut pas prononcé alors (il n’apparaît qu’auXVe siècle) et l’on s’interroge toujours sur le contenu exactdu discours du pape, donc sur le contenu de la notion. Ils’agissait de porter secours aux chrétiens d’Orient (essentiel-lement les Grecs de Byzance dans l’esprit du pape) et dedélivrer le tombeau du Christ (le Saint-Sépulcre) à Jérusa-lem. Cette ville chère aux chrétiens avait été conquise parles Arabes en 638, peu de temps après que l’islam, la nou-velle religion prêchée par Mohammed (570-632) se futimposée à l’ensemble de la péninsule arabique. Depuis lors,Jérusalem et les autres lieux de Palestine liés à la vie et aumartyre du Christ étaient « souillés par les infidèles »,comme on le disait à l’époque.

    L’appel d’Urbain II déclencha un mouvement de foioù se mêlaient enthousiasme, générosité, exaltation, cupi-dité, violence ; car ce sont ceux qui, les premiers, prirent

  • La première croisade (1095-1099) fit suite à l’appel lancé parUrbain II à Clermont en novembre 1095 et aboutit à la prise deJérusalem et à la formation des États latins d’Orient. La secondecroisade (1146-1149), prêchée par saint Bernard à la suite de lachute du comté d’Édesse, le premier État latin d’Orient à s’êtreconstitué, vit le départ du roi de France Louis VII et du roi de Ger-manie Conrad III. La troisième croisade (1188-1192) fut lancée àla suite de la prise de Jérusalem et de la quasi-destruction des Étatslatins par le sultan Saladin ; elle rassembla les contingents alle-mands de l’empereur Frédéric Ier Barberousse (qui mourra acciden-tellement en Asie Mineure), français de Philippe-Auguste et anglaisde Richard Cœur de Lion ; les croisés échouèrent à reprendreJérusalem mais reconstituèrent un second royaume de Jérusalemdont la capitale était Acre. La quatrième croisade (1202-1204),devait renouveler la tentative de prendre Jérusalem, mais, détournéesur Constantinople, elle aboutit à la destruction partielle del’Empire byzantin et à la formation des États latins de Grèce(Empire latin de Constantinople, principauté de Morée, Empiremaritime vénitien). La cinquième croisade (1217-1221), sansdoute la plus importante de toutes, soigneusement préparée par lepape Innocent III et le concile de Latran IV en 1215, mobilisa toutl’Occident ; l’objectif était l’Égypte, considérée comme la clé deJérusalem ; elle échoua en partie par la faute d’un légat pontifical peuinspiré, Pélage. La sixième croisade (1228-1229), conduite parl’empereur Frédéric II, excommunié alors à cause de ses démêlés avecle pape, se réduisit à des tractations diplomatiques entre l’empereur etle sultan d’Égypte al-Malik, tractations conclues favorablementpuisque les chrétiens récupérèrent Jérusalem perdue en 1187 ; paspour longtemps puisqu’ils durent l’abandonner définitivement en1244. La septième croisade (1248-1254) est restée fameuse davan-tage par la personnalité de son chef, Saint Louis, le croisé idéal,d’une absolue sincérité, que par ses résultats : le roi fut fait prison-nier en Égypte avec toute son armée en 1250 et dut verser unelourde rançon pour être libéré ; du moins remit-il de l’ordre dansl’Orient latin. C’est encore lui qui lança la huitième croisade(1270), dirigée sur Tunis (on peut penser que c’en est le premierstade), mais qui s’acheva prématurément avec sa mort.

  • INTRODUCTION 9

    la croix avec ferveur (devenant ainsi des crucesignati, leterme latin utilisé dès l’origine) qui furent aussi les res-ponsables des premiers pogroms de juifs dans la vallée duRhin et, plus tard, en 1099, des massacres qui accompa-gnèrent la prise de Jérusalem, l’outrage trop longtempsfait au Christ ne pouvant à leurs yeux qu’être lavé dans lesang de l’infidèle.

    Dès le début, la croisade est donc marquée du doublesceau de l’élan désintéressé et de la violence fanatique. Denos jours encore, dans l’usage abusif qui est fait du motcroisade par nos contemporains, on retrouve cette ambi-guïté. On parle de la croisade des Restaurants du Cœur,de croisade contre la pollution ou contre l’illettrisme poursignifier un engagement total et bénévole pour une justecause. Que les islamistes fanatiques partisans du djihaddénoncent les « nouveaux croisés » de l’Occident et leursentreprises agressives reste dans l’ordre des choses, mêmesi, du côté d’Al-Qaïda ou du GIA, cela renvoie à une réa-lité sinistre. Qu’en 2003 le président de la superpuis-sance, relayé par quelques voix d’une « nouvelle Europe »oublieuse de l’Histoire, engage une croisade du bien contrele mal est – intellectuellement – plus grave encore.

    Ambiguïté également dans le fait que la croisade, partied’un tout, est confondue, dans certains discours, histo-riques ou non, avec ce tout et doit endosser ainsi des res-ponsabilités qui ne sont qu’en partie les siennes : commel’écrit Claude Cahen, « la croisade interfère avec beaucoupde choses qui ne sont pas la croisade 1 ». René Grousset,faisant écho au Tolstoï de Guerre et paix, ouvre son petit« Que sais-je ? » sur les croisades par cette phrase lapidaire :« Les croisades représentent une phase de la lutte de l’Eu-rope contre l’Asie » ; c’est un moment d’une « questiond’Orient » posée depuis plus de quinze siècles avant lapremière croisade et dont on devine sans peine, dans les

  • 10 CROISADES ET CROISÉS AU MOYEN ÂGE

    propos de Grousset, qu’elle s’est poursuivie jusqu’à la grandepériode coloniale du XIXe siècle 2. La croisade se situe dansla problématique grecque de l’œkumene et du monde bar-bare, de la civilisation et de la barbarie. De là à représentercette problématique tout entière, il n’y a qu’un pas, franchiaussi par ceux qui la dénigrent. N’est-ce pas Claude Lévi-Strauss qui, dans Tristes Tropiques, rend la croisade respon-sable de l’islamisation du christianisme, l’interposition del’islam entre le bouddhisme et le christianisme ayant ainsiempêché « l’osmose avec le bouddhisme qui nous eûtchristianisé davantage 3 » ?

    Il est une autre ambiguïté enfin, qui date de l’époquemême des croisades : l’objectif assigné aux croisés parUrbain II était d’aider les chrétiens d’Orient et de libérerles Lieux saints. Dès lors que Jérusalem était conquise, ilfallait la conserver et la défendre ; mais les moyens quifurent mis en œuvre alors ne pouvaient-ils être utilisés àd’autres fins que celles définies à Clermont ? Le champ dela croisade s’est étendu à d’autres territoires et à d’autrescauses : faut-il parler d’extension ou de déviation de lacroisade ? Les historiens en discutent encore aujourd’hui,mais aucune étude de la croisade ne peut se dispenser deprendre en compte ces divers champs où les institutions decroisade définies par l’Église se sont appliquées.

    La croisade est née au cœur du Moyen Âge et au seinde la chrétienté occidentale et latine ; c’est donc dans lesstructures et l’évolution de cette société occidentale qu’ilfaut chercher, moins les raisons de sa naissance que lesconditions de son succès. Jérusalem n’a pu être un stimu-lant aussi puissant qu’en raison d’un contexte favorableen Occident à partir du XIe siècle : essor économique etdémographique et mise en place d’un encadrement poli-

  • INTRODUCTION 11

    tique, social et religieux qui a pour nom féodalité, sei-gneurie, réforme grégorienne.

    À partir du succès de la première croisade, le mouvementn’a pas cessé. La tradition historiographique distingue huitgrandes croisades entre la première et celle où Saint Louistrouva la mort en 1270 (voir encadré, p. 8). Cela est réduc-teur. En réalité, entre ces expéditions marquées par une fortemobilisation de l’Occident prennent place de nombreusesentreprises plus réduites, à l’initiative d’un prince ou d’unseigneur, d’un évêque, d’une ville ou d’un des grands portsitaliens. Pèlerins, croisés – ou les deux – accomplissent lesrites du pèlerinage avant de mettre leur épée au service desÉtats latins créés à l’issue de la première croisade. La tradi-tion des « huit croisades » prend mal en compte ces« passages » (tel est l’un des noms fréquemment utilisés àl’époque pour désigner la croisade) dont le rôle a pourtantété essentiel dans la défense, le gouvernement, le peuple-ment et l’animation commerciale de la Terre sainte latine.

    L’histoire de l’idée de la croisade, la perception, l’expé-rience et la pratique qu’en ont eues les hommes du MoyenÂge dépasse largement le récit des expéditions vers l’Orientou l’histoire des États latins. La croisade offre à celui quipart tout à la fois un moyen de faire son salut, un terraind’aventure et d’exploits et la perspective de s’établir dans unmonde meilleur qui peut être sur terre comme au ciel ; carle croisé sait qu’il peut mourir en affrontant l’infidèle. Cetinfidèle, d’abord anonyme, a pris un visage ; les croisés ontappris à le connaître ; qu’ils aient appris à le comprendre estune autre chose. Il reste que la pratique de la croisade aamené à se poser des questions sur ses finalités et sesmoyens : la violence et la guerre, la conversion et la missionpacifique, etc. C’est donc dans une perspective dynamiquequ’il faut étudier l’idée de croisade et les pratiques et expé-riences des croisés au Moyen Âge.

  • I

    L’IDÉE DE CROISADE

  • 1

    Le point de départ :l’appel de Clermont

    Partons de ce postulat : la croisade a été prêchée pourla première fois à Clermont, par le pape Urbain II, le27 novembre 1095 ; mais il n’a pas parlé de croisade, cemot n’existant pas alors, ni en latin, ni en langue verna-culaire. Que s’est-il passé, que s’est-il dit à Clermont, enAuvergne, ce 27 novembre ? Nous ne le savons pas pré-cisément, mais on peut le reconstituer à partir d’uneétude serrée des sources 1.

    Urbain II à Clermont

    Dans la deuxième moitié de l’année 1095, le papeUrbain II (1088-1099) entreprend un périple en Franceméridionale pour propager la réforme grégorienne. Celle-ci tire son nom de son principal inspirateur, le papeGrégoire VII (1073-1084), mais elle a été amorcée avantlui et elle s’est prolongée bien après lui. Son objectif estambitieux puisqu’il s’agit non seulement de réformer leclergé, de mettre fin aux « abus du clergé », selon une for-

  • 16 CROISADES ET CROISÉS AU MOYEN ÂGE

    mule consacrée par l’historiographie, mais encore de réfor-mer l’ensemble de la société chrétienne, pour rendre laconduite des hommes plus conforme à la morale chré-tienne. Elle concerne donc les clercs et les laïcs, tousconduits dans cette voie vers le salut, par la papauté quientend diriger le monde ; le développement de la réformegrégorienne s’accompagne de l’affirmation d’un pouvoir– à tout le moins d’une volonté – théocratique.

    Urbain II passa au Puy, où il rencontra l’évêqueAdhémar de Monteil, puis il alla à Clermont pour présiderun important concile régional. Ouvert le 18 novembre etclos le 26, ce concile traita donc de la réforme de l’Église,des abus du clergé (en particulier des pratiques simo-niaques 2 reprochées à nombre d’évêques), ainsi quedes liens que l’Église devait entretenir avec une sociétélaïque dont elle se séparait de plus en plus dans sa pra-tique, mais à qui elle faisait sa place dans la société chré-tienne voulue par Dieu. Le concile de Clermont étaitaussi un concile de paix : le pape entendait y promouvoirle mouvement de la paix et de la trêve de Dieu qui visaità réduire et à canaliser les violences de la turbulente etdynamique catégorie des chevaliers.

    Le moment important pour mon propos se situe lelendemain de la clôture du concile.

    Sur le parvis de la cathédrale, le pape tient « meeting ».Il s’adresse à une foule de laïcs et de clercs venue de loinpour l’écouter. Il n’improvise pas. Bien que les sources nele disent pas, il est possible qu’il présente d’abord lesprincipales décisions du concile (qui sont connues par debrefs décrets ou canons) ; puis, se tournant vers les laïcs,il les apostrophe et les invite à tenir la voie droite et à res-pecter la paix qui doit guider les relations entre les troisordres qui composent la société chrétienne : ceux quiprient (oratores), ceux qui combattent (bellatores), ceux

  • LE POINT DE DÉPART : L’APPEL DE CLERMONT 17

    qui travaillent (laboratores). On reconnaît là le fameuxschéma des trois ordres ou plutôt des trois fonctions, hié-rarchisées et solidaires, élaboré dès le Xe siècle mais claire-ment formulé dans le premier quart du XIe siècle par deuxévêques : Adalbéron de Laon et Gérard de Cambrai.

    Urbain II se tourne alors vers les chevaliers ; ce sontdes hommes libres, spécialistes du combat à cheval, quiservent honorablement les puissants, ces princes, baronsou seigneurs qui détiennent la richesse (la terre) et le ban(le pouvoir de commander, de contraindre et de punir).Le pape les engage à renoncer aux guerres privées, qui lesopposent les uns aux autres ; il les conjure de cesser defaire violence aux pauvres, c’est-à-dire, dans la définitiond’alors, à ceux qui ne peuvent se défendre (inermes) : cesont, avec les clercs et les serviteurs de l’Église, les labora-tores, essentiellement des paysans, et les femmes de toutecondition. Il les appelle à réserver leur trop-plein d’éner-gie à une cause juste : aller libérer les Églises d’Orient dujoug turc et délivrer Jérusalem, la ville du Christ alors auxmains des infidèles (les musulmans).

    Les historiens se sont interrogés : le pape a-t-il réelle-ment prononcé le nom de Jérusalem ? Les récits de la pre-mière croisade sont nombreux, en particulier en France.Tous ont été écrits par des clercs. Quatre d’entre eux ontété écrits par des participants à la croisade : Foucher deChartres, Raymond d’Aguilers, Pierre Tudebode et l’ano-nyme rédacteur des Gesta Francorum ; trois autres ont étécomposés par des auteurs qui n’ont pas participé à l’expé-dition mais qui ont reçu des informations de premièremain : Baudri de Bourgueil (ou de Dol), Robert le Moine,et Guibert de Nogent. Il faut y joindre des auteurs nonfrançais, comme Albert d’Aix, dont on découvre aujour-d’hui l’importance. Tous ces récits ont été écrits a poste-riori, après la réussite de la première croisade et la prise de

  • 18 CROISADES ET CROISÉS AU MOYEN ÂGE

    la ville sainte. Mais trois des auteurs cités ont participé auconcile de Clermont : Foucher de Chartres, Baudri deBourgueil et Robert le Moine. Ces auteurs n’auraient-ilspas modifié le véritable discours du pape en fonction durésultat atteint ?

    Seul Foucher de Chartres a assisté au concile et participéà la croisade ; aussi les historiens ont-ils privilégié sontémoignage au point, selon Jean Flori, de le surévaluer. Or,rendant compte du discours du pape, il ne mentionne pasJérusalem. Son silence peut s’expliquer : Foucher est partivers l’Orient avec les croisés du nord de la France conduitspar Robert de Flandre, Robert de Normandie et Étiennede Blois. Arrivé à Antioche, il est passé au service de Bau-douin de Boulogne dont il est devenu le chapelain et qu’ila suivi à Édesse où il a fondé le premier État latin d’Orient,le comté d’Édesse. Comme Baudouin, Foucher de Chartresn’a pas suivi les croisés jusqu’à Jérusalem. Ce n’est qu’unefois la ville prise, le 15 juillet 1099, et le succès assuré, qu’ils’y est rendu, toujours avec Baudouin. Il s’y est installéquand Baudouin de Boulogne est devenu roi de Jérusalem(en 1100). Pour justifier son attitude et celle de son patron(qui, comme tous les croisés, avait fait vœu de partir sansesprit de lucre pour libérer le Sépulcre du Seigneur !),n’a-t-il pas jugé préférable de taire le but final de l’expé-dition ? Baudri de Bourgueil et Robert le Moine enrevanche, rendant compte du discours du pape, citent bienJérusalem, « cette cité royale, située au milieu du monde,maintenant tenue captive par ses ennemis et réduite en ser-vitude de nations ignorantes de la loi de Dieu ; elle vousdemande donc et souhaite sa délivrance 3 ».

    Il paraît invraisemblable que le pape n’ait pas parlé de laville sainte. En effet, le canon du concile qui évoque l’expé-dition commence par ces mots : « À quiconque aura prisle chemin de Jérusalem en vue de libérer l’Église de Dieu,

  • TABLE 411

    VI. LES CROISÉS ET LES AUTRES

    1. La croisade, une horrible chose ! .............................. 2332. Réactions à la croisade.............................................. 2373. Que faire des infidèles ? Croisade et mission ............ 2474. Croisés et chrétiens d’Orient .................................... 2615. Coexistence et échanges ........................................... 267Conclusion : une frontière culturelle ............................ 278

    VII. IDÉAL ET RÉALITÉS (1250-1500)

    1. La fin des États latins d’Orient, fin de la croisade ? .. 2832. Comment reprendre Jérusalem ? .............................. 2893. Face au péril turc ..................................................... 2994. Les derniers feux de la croisade en Occident ............ 315Conclusion : Croisade et chevalerie.............................. 326

    Conclusion : Retour sur une définition........................ 329

    Notes ............................................................................ 339Bibliographie................................................................. 371Index des noms .............................................................. 391Table des cartes ............................................................. 407

  • N° d’édition : L.01EHQN000436.N001.Dépôt légal : janvier 2010.

    N.01EHQN000178.N001

    CouvertureTitreCopyrightIntroductionI - L’IDÉE DE CROISADE1 - Le point de départ : l’appel de ClermontUrbain II à Clermont