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COUR) DE RADIO PAR CORRE)PON DAN C
•
'
Théorique 2 -Groupe 3-
COURS DE RADIO --------------------EURE LEC
Dans la leçon précédente, je vous ai expliqué le comportement du courant électrique dans quelques circuits simples composés d'un seul élément auquel on applique une TENSION CONTINUE.
Nous poursuivons maintenant cette étude en examinant le comportement du courant dans des ciréuits identiques, mais cette fois en appliquant une TENSION ALTERNATIVE SINUSOIDALE.
Pour comprendre les phénomènes qui se manifestent dans ces circuits il est nécessaire de mieux conna!tre les caractéristiques du courant alternatif : c'est donc ce que nous allons examiner en premier,
Enfin au cours de la troisième partie de cette leçon, vous étudierez de façon théorique un des éléments les plus intèressants qui est le Transfor~ mateur.
2- Théorique 2
1- CARACTERISTIQUES DE LA TENSION ALTERNATIVE SINUSOIDALE ------------------------------------------------~-=-=-=
1.1- forme de l a tension al tcrnati ve sinuso:l:dale. ------------------------------------------------Si l 'on me sure avec un appareil approprié la valeur de l a force élec·
t romotrice !ournic par une pile et si l'on répète cette mesure t outes les secondes, on note que la force olectroruotrice se maintient constante dans le temps, c'est- à di rc que l ' i ndic ation fournie par 1 'instrument reste toujours Identique à elle-même .
Si l'on met ce même appareil en parallèle sur un générateur de force électromotrice variable, comme par exemple le générateur électromagnétique du type oécrit dans l e s leçons précéden tes, on constate que la force électromotrice vur ie dans le temps , et que l'instrument indique des valeurs différentes d'un instant à l'autre.
Si le générateur accomplit w1e rotation complète toutes les dix seconde s et si l ' on effectue, chaque seconde, la mesure de la force électromotrice on obtient une succession de dix valeurs instant anées de la tension de sortie.
Lorsque la mesure des valeurs instantanées peut être exécutée avec continuité (sans intervalle de temps entre une mesure e t la suivante), on obtient une succession infinie d~ valeurs ; en représentant ces valeurs sur une feuille de pa pier, on obtie nt la courbe de la SINUSOIDE qui indique la variation de la fo1·ce électromotri ce du génér ateur en fonction du temps (Fig. 1) .
•
Théorique 2
Tension f- positive
0
Tension négativ~
1 Valeur maximum positive
T= 10 secondes
3
Temps ----t
- Fig. l -
3-
ension zér
Point O =
Point 1 =
Poin t 2 =
Point 3 =
Point 4 =
4- Théorique 2
Cette courbe correspond à un cycle complet de fonctionnemen t du générateur ; ce cycle terminé, l'élément mobile du générateur sera dans la même position que celle o~ il se trouvait l orsqu'on a simultanément commencé, et la rotation et la me sure.
Si le générateur continue à tourner, le cycl e décri t se répètera et la force électromotrice continuera à changer comn.e on l'a dit.
Pour représenter graphiquement l e phénomène , on devra dessiner des sinusordes toutes égales et se suivant l'une, l'autre .
Pour définir parfaitement une tension continue, il est suffisan t de mentionner la valeur de la tension en VOLT.
Mais pour définir une tension alternée sinusordale, il faut au contraire indiquer les éléments suivants
a) la durée du cycle complet (ou nombre de fois que cc cycle s'accomplit en une seconde.
b) la grandeur maximum (positive ou négative) qu 'atteint la tension pendant un cycle.
En déterminant ces deux éléments, on peut dire que la tensi on.alternative sinusoïdale est parfaitement connue.
•
Théorique 2 5-
1.2- Période de fréquence de la tension alte·rnative sinusoïdale . ----------~-----------------------------------------------------J..a durée d' un cycl~· , c 'est-à-dir" le temps mis par l e générateur
pour accomplir un cycle complet, se nomme PERIODE.
Dans l ' exemple de la Fig . 1- la période est de dix secondes .
Si 1 'on augmente la vites se de rotation du générateur, le cycle s'accomplira en un temps plus court et la période deviendra donc plus courte ; si la vitesse de rotation devient par exemple dix fois plus grande, la période devient alors le dixième de ce qu'elle était et passe de 10 secondes à l seconde.
Le nombre de fo is quo l e cycle se répète dans l'unité de temps, c'est-à-dire en une seconde, se nonune FREQUENCE DE REP~TITION, ou simplement FREQUENCE .
La fré quence se mesu1·e en CYCLES PAR SEO)NDE ou en HER1'Z. Cette dernière appellatlon est le nom d'un physicien allemand qui fit des études importantes sur les c,ndos radio et sur leur propagation ; son nom a été choisi pour indiquer l'unité de mesure de la fréquence .
Pour vous rendre plus compréhensible ce que je viens de vous dire il es t dessiné à la Fig. 2- trois séries de sinusoïdes qui représentent la tension fournie par trois générateurs di fférents tournant l, trois vi tcssos di f férc ntes. A côté de chaque sinusofde, on a indiqué les valeur., des vites ses de rotation, la période de la fréquence correspondante. On dei t noter que la période et la f réquence
6- Théorique 2
Volt Générateur A Période
F' = 50 Hz.
Volt Période
Générateur B B 6.000 Tours
T =
F = IOO Hz.
Période
Générateur(' c
- Fig. 2 -
Théorique 2 7 -
dépendent l'une de l'autre, et plus précisément l'une e st l'invers e de l'autre : quand la période augmente, la fréquence diminue et vice ver8a. Ceci est intuitif tii le cycle se répète beaucoup de tois, en une seconde, cela veut dire que sa fréquence de répétition est élevée et que la durée de chaque cycle, c'est- à - dire la pér iode, est très courte.
1 .3-_Amplitude_d ' une_tension_alte rnative_sinusoïdale.
Nous avons vu qu~ pendant un cycle complet, la valeur de la tension passe successivement de zéro à un maximum positif, retourne à zéro, puis atteint un maximum négati f et enfin retourne à zéro.
De toutes ces valeurs, qui se répètent continuellement, il faut retenir, pour défini.r un<' tension .alternative , la VALEUR MAXIMUM qui est atteinte, soit au cours de la premi ère moitié de la sinusoïde (demi-période positive), soit au cours de la seconde moitié (den,i-période négative).
Les deux valeurs maxima (positive ou négative) sont égales entre elles et il est suffisant d'en indiquer une seule .
.Bn observant les sinusoïdes dessinées à l a 1''ig. 2- et en lisant l es valeurs indiquées sur l'échelle de gauche (échelle des ordonnées)nous pouvons dire que la tension a l ternative indiquée en "A", a une fréquence de 50 Hz et une valeur maximum de 2 volts , tandis que celle indiquée en "c" a une fréquence de 25 Hz et une valeur maximum de 3 volts. Au lieu de valeur maximum on peut dire aussi AMPLITUDE , expr ession qui a une signification identique.
8- Théorique 2
l .4- _Valeur_ efficace_ d'une _ tension_ alte1·nat i ve.
Il n' est pas toujours facile de mesurer la valeur maximum d ' une tension alternat i ve, de plus, p'our calcule1· l a puissance diss i pée dans un circuit d'utilisat i on que l conque , il n' est pas suffisant de connaî t r e la valeur maximum de la tension d 'alimentation.
C'est pour ces raisons que l 'on a défini une vale ur caractéristique de la tens i on a lternat ive appelée VALEUR EFFICACE.
On appelle valeur effi cace d ' une t ension alternative la valeur de l a tension continue qui PRODUIT LE MEME EFFET THERMIQUE, PENDANT LE MEME TEMPS , dans le même circuit d'uti lisation . Un exemple va. vous rendre plus claire cette défini tion :
- Supposons que nous disposions d 'une tension a lternative sinusoïdale dont l'ampli t ude soit de 10 volts.
En appliquant cette tension pendant une durée , mettons de 30 second es, aux bornes d'une résistance de valeur déterminée, nous dissipon s dan s cette rôsistance une ce r taine puissance "p" qui pourra se déterminer en mesurant l a quantité de chaleur dissipée par la résistance .
Si à la même résistance, nous appliquons e nsui te une tension continue de 7 , 07 volts, pendant l a même durée de 30 secondes, nous pourrons noter, q,ue la quant ité de chaleur dissipée dans l a r és i s tance est égale à celle précédemment diss i pée sous l' effet de l a tension alternative .
•
Théorique 2 9-
Nous pouvons alors affirmer que la tension alternative sinusoïdale d'amplitude 10 volts, a une valeur efficace de 7,07 volts qui est elle-même indépendante de l'effet thermique produit par la tension alternative.
Entre la valeur maximum d'une tension alternative sinusofdale, et la valeur efficace, 11 existe un rapport bien défini qui reste toujours égal 1 lui- même, quelle que soit l'amplitude ou la fréquence de la tension alternative sinusordale .
La valeur maximwn est égale à 1,414 fois la valeur efficace. La valeur efficace est donc égale à 0,707 fois l a valeur maximum. Ceci est valable pour les tensions (ou les courants) alternatives de forme sinusordale.
Dans la pratique, les tensions alternatives sont habituellement indiquées par leur valeur efficace, mais l'appellation efficace n'est pas tou_jours représentée.
l . 5- Phase de deux tensions alternatives sinusoïdales. ----------------------------------------· ------------Observons la Fig . 3- : le générateur indiqué en "A", a la bobine mo
bile parfaitement horizontale, alors que le générateur 118 11, de caractéristiques iden
tiques , a sa bobine orientée de 45°.
Si les deux bobines mobiles (ou rotors) commencent à se déplacer simultanément, et tournent à la même vitesse, on obtient deux forces électromotrices égales en amplitude et en fréquence. Il y a cependant une différence due à la
10-
A
Sens de rotation
Sens de rotation
1
1
__.-- Début du mouvemen t
1/ 1
1
Début du mouvement
.. 1 I •
I \ Déphasage
- F.ig. 3 -
Théorique 2
•
<rhéorique 2 11-
position initiale des deux rotors ; le générateur "B" fournira l a valeur maximum de l a tension e n retard sur celle du g énérateur "A" .
Ce retard appelé DEPHASAGE, s'exprime en degrés ou en fractions de cycle ; nous pouvons dire que,dans notre exemple , la tens ion "B" est déphasée de 45° par rapport à l a tension "A".
Pu isqu ' un tour complet du généra t eur correspond à un angle de 360°, un déphasage de 45° correspond à 1/8 de cycle complet 360/45 = 8.
En examinant le graphique qu i représente la variation des deux tens ions, vous pouvez constater que la distance entre les deux poi nts i nitiaux des sinusoides correspond à un huitième du cycle comple t .
Le déphasage peut être en RETARD comme l'exemple donné, ou en AVANCE si le rotor "B" était tourné de 45° en avant, dans le sens de marche du rotor "A"•
Quand les deux r otors com.mencent leur mouvement en par tant de la rn€tme position relative, on dit alors qu'ils sont EN PHASE entre eux, et les tens ions qu'ils f ournissent seront en phase entre elles.
COMl'ORTEMENT DE CIRCUITS CLASSIQUES -------------------------------------ALIMENTES SOUS TENSION ALTERNAT IVE SINUSOIDALE -----------------------------------------------
Nous avons déjà vu dans la précédente l e çon ce qui arrive quand on applique une teosioo continue à une résistance, une inductance, ou un condensateur.
12- 'l'héorique 2
~ous étudierons maintenant ce qui arrive quand on applique à ces é léments une tens ion alternative sinusoïdale.
2.1- Effet de la tens ion alternative sur la résistance .
Si l'on applique une tension sinusoidale aux bornes d'une r é sistaa:e, on obtient un courant dont la grandeur instantanée dépend de la valeur instantanée de la tension appliquée et de la valeur en Ohms de 1'a ré:ilis t ance ; son sens dépend de la polarité de la tension qui est appliquée.
Lorsque la tension est nul l e (point s 0, 2, 4 des Fig. 1- ou 4 - ), le courant est également nu l ; quand la tension est maximlllll, le courant est maxinium.
Lorsque la tension est dans la oemi - période positive, le courant aura le sens indiqué par la flèche de la Fig. 4- ; quand la tension est négative le c<?urant a,,ra le sens contraire .
Pour connaltre l a valeur du courant on applique la loi a'Uhn; : en dtvi sant la valeur efficace de la tension appliquée par la valeur de la résistan• ce, on obtient la ~aleur efficace du courant qui circule .
La puissance dissipée dans la résistance se calcule en multipliant la valeur èffic ace de la tension par la valeur efficace du courant.
Le calcul est donc identique à celui que l ' on f ait pour un couraat continu dans les mêmes conditions.
'
Théorique 2 13-
• •
+V I In ter r upteur Tensi on ' '
t
+11 - V 3 R V "\.,
+I
Courant
t
- I
- Fig. 4 -
14- Théorique 2
2.2-_&ffet_de_la_tension_alternativc_sur_une_induc t ance.
Supposons que nous fermions l' interrupteur, qui délivre la tension au circuit dessiné à l a Fig . 5, à l'instant où la tension appliquée est nul l e (instant Ode la Fig. 5). A partir de cet instant, l a tension contrnence à au(lmentcr ainsi que le courant dans l'induct ance.
Cette augmentat ion de courant dans l'inductance est contrariée par l ' effet d'auto-induction propre à la bobine et,en conséquence, le courant ne suivra les variations de la tension qu'avec un c ertain retard.
La var iation du courant, comparée à ce11·e de la tension, est celle du graphique de la Fig. 5 ; il es t clair que le courant suit la f orme de la tension appl i quée avec un retard qui, pour une inductance parfaite, es t égal à un quart de période, soit 90°. En d 'aut r es termes, la bobine de l'inducteur se comporte comme un volant qui suit avec un certain r etard les impulsions qu ' on lui applique.
La valeur du courant n'est plus déterminée dans ce cas par la r es1stance du fil , mais par la r ésistance apparente que présente l ' inductance cllc-rn~me et qui es t nommée RESISTANCE INDUCTIVE ou REACTANCE.
La valeur e fficace du courant s'obtient en divisant l a valeur efficace de la tension par la valeur de la réac tance.
La valeur de la r éâctance ês t d'autant ~lùS élevée Qùê l 'auto- induction de l'inductance est plus grande .
'
•
Théor i que 2 l :; -
, +V
Interrupteur t
7t - V V 'v
+I
t
90°
- I I/4 de période
- Fig. 5 -Cependant dans une inductance parfaite, la puissance n 'est pas dis
s i pée en pure perte, comme dans l a résistance : l ' énergie fournie aide à créer un champ magnétique qui entoure l'inductance.
Par conséquent, au momènt de l' interrupt ion du circuit, cette énerg i e apparaît sous la. forme "d ' extratension", ou tens ion de rupt ure, qui se manifes te par une é tincelle au point de coupure du circuit . Nous considérons la réactance comme une résistance a pparente parce qu • el l e l imite la valeur du courant dans le circuit sans provoquer de pertes de puissance.
16- Théorique 2
2.3- Effet de la tension alter native sur un condensateur. --------------------------------------------------------En appliquant la tension continue à un condensateur nous avons déjà
vu qu'après un court instant où le courant circule aux fins de charge du condensateur , tout le circuit retournait ensuite au repos et le courant devenait nul .
Ici,. au contraire,.. en appliquan t la tension alternative aux bornes d' un condensateur, il se manifeste un phénomène de charge du condensa t eur pendant la première demi - période de la tension appliquée , puis, comme on change le sens de la ten!<ion appllquee , au cours de la deux ième demi-péri ode le condensateur se recharge dans le sens contrai re, c'est-à-dire qu'il se décharge : on d i t alors que le condensateur l aisse passe r le courant.
Ce mouvement de charges électriques dans les deux sens détermine la circulation d'un cour ant alternatif et on peut affirmer que le condensateur se comporte vis à vis de la tension alternative comme un conducteur a ux c aractérist i ques particulières.
En observant la Fig. 6, on voit que le couran t à travers le condensat eur est en avance sur la tension appliquée, d'un quart de période, c'est- à-dire de 90° .
Le courant à traver s le condensateur peut se cal culer en connai ssan t la rés i stance apparente que le condensateur présen te, c'est-à-dire sa REACTANCE CAPACI'TIVE ou CAP.Ar.ITANCE.
'
Théorique 2 17-
+V 90° . l Interrupteur l/4 de
I période t
li c V 'v - V
+l
t
- 1
- Fig. 6 -
18- Théorique 2
Mais ici il n'y a pas de puissance et l 'énergie fournie au condensateur pour sa charge est restituée au circuit.
2 . 4-_Effet_de_la_tensîon_alternative_appliquée_à_plusieurs_éléments_connectés_en t re eux.
Si l'on raccorde plusieurs éléments entre eux et si l' on applique au circui t •me tens ion alternative, on obtient un courant dont la valeur dépend soit du type de branchement des divers éléments, soit des caractéristiques de chacun d 'eux.
En règle générale, le courant total qui circule dans le circuit se calculera en divisant la valeur de la tens i on appliquée. par l'impédance du circuit.
Par le mot IMPEDANCE, on désigne la somme complexe des résistances avec les réactances capacitives et inductives qui existent rlans le circuit ,
Une partie de la puissance fournie par le circuit sera effectivement dissipée dans les résistances s ous forme de chaleur , la seconde partie de la puissance appelée PUISSANCE REACTIVE sera appliquée aux selfs et condensateurs, sans être perdue.
Entre les différents types de branchement qu'on peut faire , il en existe un qui présente une importance toute particuli ère en radioélectrici té , i ls ' agit du branchement d'un condensateur, d'une résistance et d'une i nduc t ance , soit e n série soit en parallèle. Les circuits seront étudiés ul térieurement en détail .
Théorique 2 19-
3- ~RANSFORMATEUR ---------------Parmi toutes les machines qui existent, (générateurs d'énergie, mo
teurs électr iques, convertisseurs, etc . ,,,) le transformateur a une place spéciale. On ne peut penser à la distribution de l'énergie é lectrique sans se référer au transformateur qui en rend possibles tous les emplois et qui est un des éléments les plus indispensables de toute installation électrique,
Voyons donc quel est son principe de fonctionnement, et quels en sont les modèles et les applications les plus caractéristiques.
3.1- Principe de fonct i onnement, ------------- .-----------------Au cours des l eçons préliminaires, nous avons expliqué le phénomè
ne de l ' induction mutuelle, Pour le rendre vivant , nous avions dessiné deux circuits dont le premier était alimenté par une pile et le second était au contraire branché à un appareil de mesure. A chaque variation de courant circulant dans le premier circuit appelé primaire, correspondait dans le deuxième circuit nommé secondaire, une force électromot r ice indui t e .
S'il n' y a pas l a possibilité de modif i e r le courant dans le circuit, c'est-à-dire si le courant qui circule est un c ourant continu ordinaire, auc une tension n'est i nduite dans le circuit secondaire. De plus connne on l'a déjà di t, en fermant ou en ouvrant l'interrupteur, 11 se manifeste pendant un bref instant une r apide pointe de tension, Mais par contre, si l'on alimente le circuit primaire avec une tension alternative du type sinusoîdal, (Fig. 7-), le courant dans le circuit principal varie comme la tension appl iquée ,
20- Théor i que 2
Bn effet, le courant varie de zéro à un maximum positif, passe par zéro, rejoint un maximum négatif, puis revient à zéro pour recommencer à chaque cycle.
En d'autres termes, le courant varie suivant une forme sinusoidale .
Toutes les variations de courant dans le circuit primaire déterminent, par effet de mutuelle induction, une tension induite dans le circui t secondaire
- Cette tension est maximum lorsque la variation du courant primaire est maximum, c'est-à-dire au moment précis où le courant passe de la demi période positive à ·la demi période négative.
Le courant primaire (Ip) et la tension secondaire (Vs) sont dessinés sur le graphique de la Fig. 7-
Ajoutons que si la plus GRANDE TENSION INDUITE nu secondaire est obtenue à l'instant où le courant passe par zéro, c'est précisément qu'à cet instant la VARIATION DU COURANT EST LA PL!.5 GRANDE ; ce qui est important ce n'est pas la valeur absolue du courant, mais la VARIATION de ce courant .
L'application pratique en est immédiate : en bobinant des enroulements secondaires de différentes longueurs sur un même circuit primai re , on obtient des V!lleu;rs différentes de force électromagnétique induite, c'est- à-dire des ·tensions secondaires différentes, alors même que restent constantes l'amplitude maximum de la tension et la fréquence d'alimentation .
'
•
Théorique 2
Tension Vs Induite
Appareil indicateur
21-
APPAREIL INDICATEUR ---------=---------
Ip
t
Vs
t
- Fig. 7 -
22- Théorique 2
On voit donc la possibilité d'obtenir, à partir d'une tension unique, plusieurs tensions qui aient la même forme et la même fréquence, mais des amplitudes différentes .
Avec la tension continue nous avions vu qu'il n'était pas pensable d'introduire dans Je circnit primaire un interrupteur qui s'ouvre et se ferme perpétuellement pour provoquer la variation du courant.
C'est pour cette raison que le courant alternatif a connu une diffusion beaucoup plus étendue que le courant continu.
Alors que l ' énergie électrique sous forme continue ne peut être distribuée qu'avec une tension immuable, 1 'énergie électrique sous forme alternative se distribue avec une tension de valeur élevée, puis aux lieux d'utilisation, elle est transformée dans la valeur la plus appropriée à son emploi, avec une perte de puissance minime.
plus élevé Le transformateur est un des a ppareils qui possède le rendement le
il est pour cela d'un usage très commode .
En observant la Fig . 8- on peut se rendre compte de l'importance du transformateur dans la distribution de l'énergie électrique.
Entre le générateur et l 'util isation .sont interposés plusieurs transf ormateurs qui de place en place, adaptent les tensions de façon à réduire au mi ~imum les portes suries lignes de distribution pour aboutir finalemént à une tension uti lisable par les usagers.
•
l
•
Théorique 2
G
EXEMPLE D'UTILISATION DES TRANSFORMATEURS -------------=----------~--~-----------
5 .000 V. 120.000 VOLT
-Chaque rectangle indi que un tr~ns f ormateur .. -
20. 000
- Fig. 8 -
23-
500 V.
3.000 V 500 V.
3.000 V. 220 V .
3 .000 V. 220 V.
500 V. 125 V.
500 V. 125 V.
2 4- Théorique 2
3 .2-_Caractéristiques_tecnniques_du_trans formateur .
Pour avoir un transformateur d'un bon rendeme~t, il est nécessaire d'observer certaines règles techniques.
En premier lieu, il faut un accouplement maximum entre les circuits primaires et secondaires ; cela veut dire que tout Je flux créé par le primaire doit agir sur le fil qui constitue le circuit secondaire.
Pour obtenir ce résultat, on enroule les deux fils côte à côte sur un même noyau de' matériau ferroniagnétique qui concentre le flux ; on préfère souvent utiliser un noyau formé d ' un circuit magnétique fermé parce qu'ainsi on réduit au minimum les dis!)ersions du f lux.
Le transformateur prend l'aspect indiqué à la Fig. 9-.
Le noyau forme un circuit magnétique fermé et les deux enroulements nrirnaire et secondaire peuvent être enroulés l'un près de L'autre ou l'un sur l'autre.
Si le nombre de s~ires du primaire enroulées sur le noyau, est au nou1bre de s pires du secondaire . la tension appliquée aux extrémités "p " et "p " é é Il ~ Il " Il • . . l
2 se trouvera aux extr mit s ::\ et s2 . Si les spires du secondaire sont nombreuses. on obtient une tension plus élevée ; si au contraire·, elle sont en nombre inférieur, on obt ient une tension p l us faible que la tension primaire.
égal
plus
•
•
Théorique 2
u
Primaire Secondaire
Noyl'lu --·---
- Fig. 9 -
25-
La puissance, fournie par le générateur, est égale à la somme de la puissance dissipée dans le circuit d' u tilisation, raccordé au secondaire, et de la pui ssance perdue dans le transformat e ur.
Si l'on change la puis -sance absorbée par le circuit d 1 util i sation, on change également la puissance absorbée au primaire ; l e transformateur s' adapte tres facilement à c e t te nouvelle exigence.
Un exe mple no.us permet -tra de mieux comprendre, cette affirmation.
Un transformateur qui possède un nombre de spires, au secondaire, double de celui du primaire , est raccordé à une ligne d ' al imentation de 125 volts, 50 périodes.
Au secondaire n'est raccordée aucune charge .
26- Théorique 2
On a alors aux extrémités du secondaire, 250 volts et le courant est nul. Le courant primaire, lui, est très f aible et dévend des pertes du transformateur.
Eu re fermant maintenant le c i rcuit secondaire sur une chargt: fermée par une résistance qui absorbe une puissance de 50 W le courant secondaire monte à 0,2 ampère e f..:icace, tandis que l a tension secondaire se maintient toujours à 2 50 volts e fficace z.
Si on appi ique au secondaire une charge telle qu'elle absorbe 100 W, le courant secondaire monte à 0, 4 ampère efficace.
Dans le même temps, au primaire, le courant passe à une valeur qui dépend de la puissance absorbée au secondaire.
sera de 100/125 =
Dans le premier cas, où nous avons 50 watts, le courant pri maire 50/125 = 0,1 A, dans le second cas où nous avons 100 W, 11 sera de : 0 ,8 A.
Naturellement ces deux valeurs de courant primaire doivent être augmentées d'un faible pourcentage correspondant à la puissance perdue dans le transformateur.
Dans notre exemple, on voit que la puissance absorbée au pri maire est refournie au secondaire avec de très faibles pertes ; ce qui change, c'est la tension et le courant qui ap~araissent au secondaire.
•
,
•
Théorique 2 27-
Pour une tension primaire donnée, la tension secondaire dépend du nombre de spires ; alors que le courant primaire augmente avec le courant secondaire, de telle façon que la puissance qu i sort du secondai r e soit to ujours contrebalancée par la puissance absorbée au primaire.
Il faut noter qu' entre primaire et secondaire, 11 n'existe aucune connexion électrique ; les deux enroulements sont parfaitement isolés entre eux et ceci présente, dans beaucoup de cas, un avantage important.
On a parlé des pertes qui existaient dans un transformateur ; ces pertes sont principalement dues à la résistance des fils qui constituent les enroulements ainsi qu'aux pertes qui existent dans le fer par suite des variations rapides de flux.
Le courant qui circule dans les f ils provoque par effet Joule, un échauffement des fils eux-m~mes, d'où une première raison de perte de puissance.
Par ail l eurs, l es brutales variations de flux dans le fer produisent le phénomène d'Hystérésls que nous avons vu dans les leçons précédentes (rappelons nous qu'il s'agit ici de courant alternatif).
En outre les variations de f lux peuvent par induction, pr ovoquer des courants parasites dans la masse de fer pui constitue le noyau ; cc couran7 à son tour, détermine un échauffement du noyau .
-----------
28- Théorique 2
Toutes ces pertes de ruissance, qui contribuent à réduire le rendement du transformateur et à produire ·un échauffement inutile, devront être réduites au minimum.
On utilisera de préférence un noyau de matériau ferr omagnétique qui présente une résistivité élevée, et de faibles pertes par hystérésis ; de même, on prendra, pour les enroulements, du fil de cuivre de grande section.
En outre, on construira le noyau en une seule pièce avec plusieurs lames de petite épaisseur empt lées l'une sur l'autre dans le sens des lignes de flux et isolées électriquement entre elles ; ceci empêchera la circulation des courants parasites induits.
Nous aurons encore souvent l'occasion de reparler des transformateurs, mais vous voudrez bien noter dès maintenant que cet appareil électrique simple dans son ensemble est un des éléments les plus in1portants des circuits radioélectriques.
Vous complét erez progressivement vos connaissances en examinant ces éléments en détail et en les fabriquant vous- mêmes, au cours des leçons pratiques ultérieures.
;
'
,
•
Théorique 2 - Groupe 3-
COURS DE R A D I O --------------------EURE LEC
EXERCICES DE REVISION SUR LA 2ème THEORIQUE -___________________________________________
I - Qu'est-ce que l a valeur maximum d'un courant alternatif?
2 - Qu'est-ce que la période d'une tension alternative sinusoidale?
3 - Qu'est-ce que la fréquence d'une t~nsion alternative?
4 - Qu'est - ce que la r éactance inductive?
5- Qu'est-ce que la réactance capacitive?
6- Qu'est- ce qu'un transfo r 111ateur?
7- Sur quel principe un t r ansformate ur e st- il construit?
8- A quel moment a-t - on la tension maxi:mu_m induite dans le secondaire d • un transformateur?
-·-----~---
COURS DE R A D I O ---------------------EURELEC
- ·REFONSES AUX EXERCICES SUR LA PREMIERE THEORIQUE -
1- V = R X I
2- Volt, ohm,
3- Q = 0,24 X
------ ------------------------=----------------
R :
a:oipère
R X 12 X t
V I
I =
W = V X l X t
V R
4- Petites calories (cal) ohms, ampères, secondes.
Théorique 2 - Groupe 3-
5- C'est le t ravail exécuté dans l'unité de temps, donné par la foraule Son unité est le Watt.
p = V X I
6- Tous les appareils qui utilisent de l'énergie électrique fournie par un générateur
7- Un circuit est ouvert quand il est interrompu en un point, de telle sorte qu'il n'y circule aucun courant il est fermé dans le cas contraire.
8- Dans le raccordement de plusieurs éléments en série, le courant est le même à travers tous les éléments. Dans le circuit en parallèle, c'est la tension qui est la même .
9- Toutes les lampes s'éteignen t parce que le circuit est ouvert .
10- Branchements mixtes (série et parallèle).
..
•
'
Titéorique 2 31-
II- Si la charge exige un courant plus grand que le générateur ne peut le supporter sans avarie, on a un court-circuit .
12- On dispose les fusibles en série avec les conducteurs.
13- Dans une résistance, le courant acquiert tout de suite sa valeur de régime. Dans une inductance 11 J10nte lentement à sa valeur de régime ; dans un condensateur on a d'abord un flux de courant important qui s'annule par la suite.
-------------
PRATIQUE =r
-- ---
. ---
- --- ...._
--------· - ...------- ' \
------------ ----
COURS PAR CORRESPONDANCE
•
Pratique 2 -Groupe 3 -
électriques.
COURS DE R A D I O -=-= =--------------EURE LEC
1- SYMBOLES RADIOBI.BCTRIQUES --=------ --------------=-Dans cette leçon je continue à vous expliquer les symboles radio-
A là Fig. 1- on a représenté un i nstrument de mesure du type utilisé en mesures radioélectriques ; il est constitué par un boîtier en polystyrène contenant le dispositif qui indique la valeur du courant dans un circuit, ou bien la vale ur de la tension appliquée à cc circuit.
La valeur de la tension ou du courant,est lue sur une échelle graduée selon l'indication de l'aiguille.
Col!ll!IC on le voit sur la figure l'apparei l représenté ici comporte de nombreuses échelles chacune utilisée pour des mesures différentes .
me VOLTMETRE Quand l'instrument de mesure sert à mesurer la tension, 11 se nomquand il sert à mesurer le courant, on l 'appelle AMPEREMETRE.
2- Pratique 2
, 6 8 10
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Ampè remètr e
- Fig . l -
Pratique 2
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•
- Fig. 2 -
4-
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H. T.
Il. T .
Tension ou courant continu.
Tension ou c ourant alternatif
Haute tension
Basse tension
- Fig. 3 -
Pratique 2
Le VOLTMETRE doit être connecté EN PARALLELE au circuit de façon à mesurer la tension, qui est appliquée, tandis que l 'ampèremètre doit être toujours raccordé EN SERIE au circuit pour pouvoir mesurer le courant qui parcourt le circui t .
Ces notions sur la manière d'employer les voltmètres et les ampèremètres, seront largement développées dans les leçons t héoriques et pratiques suivantes.
Dans les exercices que j 'ai introdui t s au cours de cette leçon, vous pourrez étudier quelques exemples de branchement de ces i nstruments de mesure.
Le dispositif représen t é à la Fig. 2 - est un haut-parleur qui transforme les variations du courant électrique en vibrations sonores par action sur une membrane.
Tout le monde connaît, l 'écouteur t éléphonique classique ; le casque est une version de l' écouteur adapté à un emploi radioé lectrique.
•
•
,
Pratique 2 5-
Je vous décrtrai plus longuement dans les leçons théoriques la constitution et le principe du fonctionnement du haut - parleur classique ; maintenant il suffit que vous en connaissiez le symbole .
Les s ignes et abréviations indiqués à la Fig. 3- ont une SIGNIFICATION PARTICULIERE : on les emploie dans les schémas pour rendre plus rapide et plus simple la compréhension des dessins.
Ces symboles complètent ainsi la première description des signes qui servent lors du dessin des schémas.
Ensuite , pour chaque nouvel élément que vous devrez apprendre, j e vous indiquerai le symbole correspondant, et en peu de temps vous serez capable de lire un schéma quelconque.
EXERCICES PRATIQUES -------------------Dans les Fig . 4- 5- 6- et 7-, il y a quelques schémas théoriques
ave~ à côt~ les éléments dont les formes ont été respectées .
L'exercice consiste à établi~ à partir du schéma théorique, les branchements qui manquent sur les schémas pratiques (comme lors de l a précédente leçon), et à les tracer s ur le papier avec un crayon. Avec la prochaine leçon, je vous joindrai ces schémas en indiquant les branchements à effectuer, et, vous pourrez ainsi contrôler si' vo~s avez bien e x écuté les e xercices.
6-
10 .000 pF
A 0-
a O-
Pratique 2
EXERCICE N°I-5.000 pF -- -- - ----- --
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- Fi g . 4 -
oten tiomètre I M Sl.
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Pratique 2 7-
I.000 pF EXERCICE N° 2------- -=-- -=-A O Il
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8- Pratique 2
EXERCICE N°3--- - - ----- --
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Pratique 2
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EXERCICE N°1--... -- ---- -- --
S11pport d e Lampe
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10- Pralique 2
Je vous rappelle que le schéma théorique doit IHre dessiné de la manière la plus simple possib le, en cherchant à réduire au minimum les croisemen ts entre plusieurs fils et en repr ésentant pa r des syml>oles appropriés, les éléments consti t u t ifs .
En co,nparant les schémas que vous trouverez dans la prochaine leçon, vous pourrèz en tirer les conclusions e t corriger les erreurs éventuelles .
2 - VOTRE FUîUR LABORATOIRE -_______________________
Avec le c i nquième groupe de leçons, je vous enverrai un véritable lot de matér iel, contenant de nombreuses pièces et acces·soires n~ccssaires aux exeic i ces pratiques ; il est donc i ndispensable que vous vous procuriez tout ce qui est nécessaire pour pouvoir commencer votre travai l J' une manière simple et tec hnique .
Tout d'abord, il vous faut di~poser d'un coin tranquille dans votre maison et y installer une pcti te table ; ensui. te vous devez vous procurer quelques boîtes en carton ou en bois, pour y mettre les pièces détachées qui vous seront régulièrement envoyées.
MONTPGE DE LA PRISE DE COURANT =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-; -=-=-=-Pour tous les travaux que vous ,.levrez. exécuter il est nécessaire de
disposer cl'une prise de courant é lectrique ou,mieux encore, de deux prises f ixées sur la potite t.a.b l e de travail ou à proximité immédiate.
Pratique 2 11-
Probablement l a pose de cette prise ne présentera pas de difficultés parce que, peut- être, vous avez déjà que l ques connaissances d 'éloctricité et d' installation électrique, mais i 1 est cependant préférable que je vous fournisse t outes les explications nécessaires pour obten ir dans tous les cas, de bons 1·ésultats.
A la F ig . 8- je vous montre le schéma de 1 'installat ion électrique courante d'un appartemen t .
La ligne d'alimentation générale t raverse deux fusibles plombés " F1" et "Fz" et arrive àu compteur principal de distribution électrique ; à travers deux autres f usibles 11F3 '' et 11F4
11, ou à travers un i n terrupteur automatique
(ou disjoncteur), elle alimente toute l'installation de l'appartement.
L'installation intérieure est a l ors formée d ' une ou de plusieurs lignes principales qui dé li vrcnt le courant dans l es pièces et dans chacune d ' cll es 11 y a oes appareils d'utilisation avec leurs i nterrupteurs correspondants (lampes, réchauds, etc. • •• ) •
Dans certains endroi t s, on me t en dérivation aux lignes qui arri vent du compteur principal des prises de courant auxquelles on peut raccorder avec des prises mâles bipolaires, des appareils quelconques .
Peut - être pouvez- vous utiliser , pour votr e installation, une prise déjà existante. Dans ce cas, le problème est immédiatement résolu. S'il n'existe pas de prise de courant, vous devez vous procurer le matériel nécessaire pour sa pose,
12 - Pratique 2
Lign e extér ieure
F1
F3
F2
Compteur
F4
.----- ---- - ,-Chambre 1 1 Ch ambre II
1
L
lot.
L1 1
1Prise de •çourantJ
L2
Int .
Vers l es
1.autres
I c hambres '--~~~~~_._~~~+-~ :.......~--+-__J....._~-+...!.....• Li gne int6rieurc principale .
- Fi g . 8 -
'
•
Pratique 2 13-
c'est- à- dire quelques mètres de fil c•mducteur <le section normale pour la lumière, Quelques isolateurs avec leurs clous de fixation, une ou deux prises de courant murales (femelles) et quelques vis pour le serrage des prises.
Vous déterminerez vous-Jllême la longueur du fil en mesurant la distance ent r e l'endroit où vous pouvez faire la dérivation de la ligne principale et l'endroit où vous voulez installer la prise.
Le nombre des isolateurs sara dé~erminé en calculant qu'ils doivent être disposés à la distance de 30 à 40 cm. l'un de l'autre, tout le long du fil de raccordement.
Lorsque vous vous serez procuré le matér iel nécessaire ainsi qu'un tournevis et une paire de ciseaux . VO'.tS pourrez commencer le travail en suivant les indications que je vous résume ci-dessous :
A) Déterminez_la_place_où_vous_devez_effectuer_la_dérivation_pour_la_prise.
Si l'installation est bien faite, dans chaque pièce il doit y avoir une ou plusieurs boîtes de dérivation.
En ouvrant ces boîtes on voit deux séries de bornes à vis auxquelles sont connectés les fils deux par deux.
Aux deux bornes correspondantes, vous devez raccorder les deux extrémités du f11 de la prise.
14-
Conducteur bifilaire.
Revêtement de coton ou de caoutchouc.
- Fig .9 -
Boucles
Pratique 2
Si l'installation élec -trique est du type encastré, la boîte de dérivation n'est pas bien visible et elle est souvent noyée dans le mur ; on voit seulement apparaître son couvercle. S'il n'existe pas de botte de dérivation, on doit effectuer le raccordemen t directe ment sur les deux fils qui constituen+. la ligne principale.
B) Disposez_le_fil _de_raccor~ement.
Pour installer le fil, il est nécessaire de planter les clous et les isolateurs correspondants à la distance de 30 ou 40 cm. (l'un de l 'aut re) tout le long du trajet qui existe entre la boîte de dérivation et la prise que l'on doit installer, en faisant attention à ce que les isolateurs soient bien en ligne droi te et qu'ils ne soient pas trop apparents (les disposer par exemple le long des plinthes de la pièce ou dans les angles).
A chaque changement de di rection le fil doit faire un angle droit avec la direction précédente de manière à prendre une position correc te .
'
'
Pratique 2
Sur chaque isolateur, le fil doit être fixé de façon à être bien tendu et pa.s en contact avec le mur,
15-
L'installation du fil doit s'achever à l'endroit où on doit fixer la prise,
C) Raccordez_le_fil_à la_prise.
Après avoir coupé le fil de la longueur nécessaire avec des ciseaux, enlevez l'isolant qui recouvre les deux extrémités de fil,
A chaque extrémit é faites une boucle comme indiqué à la Fig. 9- , et engagez ce s deux boucles sous les vis qui sont dans la prise femelle. Pour faire les boucles, vous pouvez utiliser un gros clou sur lequel vous enroulerez le fil.
Assurez-vous que les ext rémité s soient bien isolées entre elles et qu'elles soient bien écrasées par les vis,
D) Vissez_la_prise_à_la_table.
Avec les vis, fixez la prise à la ta.ble sur le côté droit.
Si vous disposez de deux prises vous pouvez en placer une ,;ur le côté gauche, Dans ce cas, le fil doit être d'une lcngueur suffisante pour aboutir aux deux extré•ités.
16- Pratique 2
Pour raccorder la première prise, il se~a suffisant de dénuder les deux fils, sur une très petite longueur, et de les fixer sous les vis, sans couper les fil s eux- mêmes qui continuent vers la deuxième prise.
La deuxième prise doit être au contraire raccordée en définitif comme indiqué plus haut.
E) Raccordez le fil à la boîte de dérivation.
Pour exécuter cette dernière et importan t e opération, .11 est nécessaire qu'il n'y ait PAS DE TENSION SUR LA LIGNE ELECTRIQUE.
Pour en êt.re certain, vous devrez enlever les fusibles :1F3" et 11 F4 11
de l'installation, ou bien déclencher l'interrupteur ou le disjoncteur .
Ce n'est qu'après avoir exécuté ces manoeuvres et les avoir vérifiées que vous pourrez effectuer votre raccordement .
tourner un le t ravail
Pour être sûr qu'il n'y ait pas de courant sur la ligne, essayez de interrupteur lumière dans la pièce même où vous êtes en train d ' exécuter
la lampe ne doit pas s'allumer.
Le raccordement s'exécute en dénudant les fils et en les fixant par les vis aux bornes de la boîte de dérivation.
'
Pratique 2
Ligne principale
Conducteur
•
- Fig. 10 -
17-
Si vou8 devez exécuter la dérivation sur le fil de la ligne pr i nci pale, il est n é c essaire de dénuder les deux: fils de la ligne pri ncipale elle- même sur une longueur de 2 cm. san s couper le fi l de cuivre, puis d'enroul er les deux extrémités du fil comme indiqué à la hg. 10- .
Sur ces fils nus, i l faudra enrouler de la bande i solante (scotch électrique ou chatter t on) de façon à empêcher tout contact accidentel entre les deux fils.
F) Contrô lez le t ravai l que vous avez exécuté.
Ce con t r ôle se f a it très r a pi dement . Après avoir r emis les fusibles à leur place , i n t roduisez dans l a prise que vou s a vez i nstallée , la fi che mâle d'un a pparei l quelconque comme par e xemple une l ampe de che ve t.
Elle doit s 'al lume r nor ma-l ement .
18- Pratique 2
INCONVENIENTS_QUI_PEUVENT_APPARAITRE_APRES_L'EXECUTION_DU_TRAVAIL.
Quand vous avez fini votre i nstallat ion, 11 peut arriver que vous n 'obteni ez pas les résultats attendus.
C'est la conséquence de quelque défaut dans votre travail.
Les plus importants sont énumérés c i -dessous et pour chacun d'eux, je vous donne la manière d'y porter remède.
a )- Dès que vous mettez les fusibles à leur place, ceux- ci fondent ou bien le disjoncteur saute qttand vous cherchez à l'enclencher.
Il existe un court- circuit dans la prise ou dans l a dérivation.
Il est nécessair e de démonter la prise de la table, de l'examiner et de f aire la même chose avec la boite de dérivation.
b)- La lampe util i sée comme moyen de contrôle ne s'allume pas .
Contrôlez que l a l ampe s'allume normalement sur une autre prise .
Si la l ampe s'allume, cela veut dire que le fil de dérivation ne fait pas bon contact avec la ligne principale qui amène le courant. Contrôlez à nouveau le parcours de la ligne principale, de manière à être certain qu'entre le èontacteur principal et l a dér ivation, 11 n ' y a pas d'interruption ( fi l coupé ou i nterrupteur ouvert) .
•
Pratique 2
-Fig. 11 -
19-
c)- La lampe s'éteint et s'allume normàlement.
Contrôlez que les vis sont bien serrée s sur la pr i se. Si l'on a des difficultés t r op importantes dans l' install at i on d'une prise normale, soi t parce qu'on ne veut pas faire d'installation fixe, soit parce que l'installation es t particulièrement difficile, on peut utiliser un procédé très simple
Après avoir enl evé de sa douille, la lampe de la pièce où vous t ravaillez habituellement , mettez à sa place l'adaptateur i ndiqué Fig. 11- et sur cet adaptateur replacez la lampe : le modèle ind iqué sur la figure est à vis; il en existe à baî onnctte ; chois i r celui qui correspond au type de douille.
En t ournant l ' interrupteur, l a lampe s'allume et s ur les deux côtés de la prise spéciale vous pouvez prendre
' le c ourant avec deux prises mâles ordinai res. L'instal lation électrique de votre l aboratoire es t ainsi terminée .
20- Pratique 2
3- SOUDURE DES CONNEXIONS --=--------------------Dans les circuits radioélectriques, les points de raccordement sont
rarement vissés ou connectés a vec des bornes comme dans les installations électriques, mais sont généralement soudés à l'étain.
Ceci est dû au fait que les tensions et les courants extrêmement f a i bles des circuits électroniques ont besoin de contacts parfai ts que seules peuvent donner de bonnes soudures.
Il faud1·a donc que vous vous serviez couramment du fer à souder que vous avez reçu avec le premier colis de matérie l , et surtout que vous s ac hiez bien l 'utiliser.
Au cours de la premiere leçon pratique, vous vous êtes familiarisé avec votre fer à souder : mais il ne suffit pas de savoir s'en servir, faut - il e ncore savoir fai re de bonnes soudures, ce qui s'apprend lentement mais sûrement avec la pratique.
Je va is ici vous donner tous les conseils nécessaires pour parvenir à un heureux résultat dans le minimum de temps. Je vous rappelle une nouvelle fois que l e fer correspond à une tension d 'alimentation bien déterminée : si la tension est t rop forte (par exemple secteur de 220 Volts pour un fer de 110 Volts) la résistance chauffera excessivement et grillera très rapidement, rendant le fer inutilisable ; si la tension est trop faib le (par exemple secteur de 110 Volts pour un fer de 220 Volts) la résistance ne chauffera pas suffisamment et la température de la panne sera trop basse pour faire fondre l'étain.
t
•
Pratique 2 21-
Corps de chauffe Fil secteur
~ ....___.l _ __._..,~L>-U--<01]............,[]]........_D -----IC ~J /., ~ Panne en cuivre .i_Ma_;;n_c:...h_e:...·_eccn;c__b~o"i"-s
- Fig. 12 -
Pour exécuter la soudure de deux fi ls , ou une soudure quelconque, il faut que les pièces soient bien propres, sans aucune trace de vernis, d'oxyde ou d'émail ..
On employait autrefois des produits chimiques nommés décapants ou plus communément pâtes à souder. Mais N'UTILISEZ JAMAIS de tels produits car i ls attaquent le métal de par leur composition chimique, et par suite déterrnine~t une oxydation qui, au bout d'un certain temps, peut devenir NUISIBLE.
22-
Mouvement du rapier de verre
Conducteur nettoyé
Conducteur émaillé
Pratique 2
Ce qui est important, c'est que les pièces à souder soient toujours bien propres : pour les nettoyer on utili sera avantageusement un morceau de papier de verre (Fig. 13-), une lame de rasoir ou bien des ciseaux.
En outre,l'étain que vous avez r eçu et que vous emploierez pour les soudures est déjà préparé et contient une quantité suffisante de résine décapante .
Si le fil que vous devez souder n'est pas étamé, il est bon de le préparer en appuyant la pointe du fer, chauffé depuis quelques minutes, sur l'extrémité du conducteur que l'on doit souder (Fig. 14-).
Il faut que le fil soit chaud et par conséquent vous devez maintenir le fer en contact pendant quelques instants (2 ou 3 secondes) . Ensuite approchez l'étain du fer à souder de façon qu ' une goutte d'étain fondu coule et s'éta-
'-~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~J1e sur le fil.
- Fig. 13 -
'
•
Pratique 2
•
Conducteur é maillé
en cuivre
Conduc t eur nettoyé
•
- Fig. 14 -
23-
Maintenant vous pouvez enlever le fer et contrôler que le fil est parfaitement étamé. Si vous commencez par étamer les extrémités des fils pour les connexions, les soudures seront plus faciles à faire et plus régulières.
Pour raccorder deux ou plusieurs fils entre eux, il est recommandé de torsader d'abord les fils en les enroulant l'un sur l'autre (Fig. 15-).
Une fois exécutée cette opération, vous chauffez avec la pointe du fer à souder les deux extrémités et vous faites ensuite couler l'étain jusqu' à ce qu'il se dépose sur les fils . Les opérations sont successivement analysées ci-dessous :
A- Les deux conducteurs sont enroulés l'un sur l'autre ; maintenant avec la main gauche les deux fils dont les extrémités ont été préalablement dénudées et sont croisées l'une sur l 'autre, vous enroulez les deux conducteurs en les enroulant simultanément avec la main droite.
24-
B c
~
'
0
COMMENT TORSADER ET SOUDER DEUX CONDUCTEURS ------------ --------------- --=------------ Fig. 15
Prat ique 2
B- Avec une pince coupante vous effectuerez la coupure à un point do joncti on. C- Avec une pi nce plate saisissant l ' extrémité de l'enroulement et en la tournant
sur elle-môme, vous serrez f ortement les f ils l'un sur l'autre. 0- Vous n 'avez pl us qu'à chauffer les fils et à déposer de la soudure qui devra
bien s'étaler.
Quand vous devez. souder un ou plusieurs conducteurs s ur une cosse, il est pré f é r ab l e d'enfiler les conducteur s dans les trous de la cosse . Cela faci l i ter a beaucoup vot re travai l (Pi g . _16-).
I l est moins . a vantageux de les enrouler, parce que , quand i l est nécessaire de les remplacer par un autre é l ément , il deviendr a diff i cile de lcs ·enle ver, et vous a-urez à utiliser une pince ou des ciseaux ce qui endonnnagera le matériel.
•
•
•
Pratique 2
•
•
- Fig. 16 -
25-
Pour chaque soudure, gardez présentes à votre esprit les règles suivantes
1) - Nettoyez toujours t rès bien les pièces à s ouder, en enlevant toutes traces de verni s, d'émail ou de gras .
2) - Chauffez bien les pièces qui doivent être soudées et ne déposez l ' étain qu 1 après .
Si la pi èce est froide l' étain ne coule pas et la s oudure est défectueuse.
3) - N'utilisez jamais de pâte à souder .
4) - Tenez le fer à souder toujours pr opre de temps e n temps donnez un coup de li me sur la panne pour effacer les traces d'oxyde noi r , puis étamez-la à nouveau.
5 ) - Regardez fréqueunnent si la prise de raccordement au s e c teur es t en bon état,
26-
Conducteur
Etain
- Fig. 17 -
Pratique 2
SOUDURES DEFECTUEUSES -----------=---- ----Parfois les soudures qui .
semblent parfaites, ne le sont pas : cela arrive lorsque l 1 on n'a pas pris la précaution de bien chauffer la pièce que l'on doit souder.
L'étain adhère seulement sur la surface et non à l ' intérieur de la pièce. Or, il est nécessaire que le contact soit franc. La soudure ainsi mal faite se noJDlll.e SOUDURE FROIDE, et une section agrandie en est représentée à la Fig. 17-.
Pour y remédier, il suffit de chauffer à nouveau les pièces et d'observer que l 'adhérence de l'étain est parfaite .
Vous avez ainsi appris comment on exécute une soudure ; maintenant vous pouvez mettre immédiatement en pratique ce que vous avez lu . Je vous donne à la Fig . 18- un autre modèle de support de fer à souder, que vous pouvez construire vous-même avec une planchette en bois et un ruban en tôle vissé sur la planche.
•
Pratique 2 ?.7 -
Support en tôle
• Planchette en bois
•
- Fig . 18 -
28- Pratique 2
4- BOBINE HAUTE FREQUENCE ----------=------------Vous a l lez pouvoir maintenant reprendre la bobine ·haute fréquence
réalisée lors de la leçon précédent e et effectuer le plus soigneusement possible les soudures des extrémités d'enroulements sur les cosses. Les fils ont été pa ssés dans les oeillets des cosses et enroulés autour d'elles .
Enfonçez l a prise mâle du fer à souder dans la prise lumiè re, et. contrôlez son fonctionnement.
Dès qu'i l est chaud nettoyez bien sa pointe avec une lime, ou un abrasif quelconque.
(Fig. 19- ) Vous pourrez exécuter maintenant la soudure de la façon suivante
- Appuyer la pointe du fer à souder sur la c osse sur l aquelle vous voulez exécuter la soudure.
- Attendez un peu pour que la cosse se r échauffe .
- Approchez l ' étain de l ' endroit où l a panne de fer est en contact avec la cosse.
- Dès qu'une goutte de soudure. coule sur la c osse, enlever l'étain.
•
Pratique 2
•
•
Bobine Haute Fréquence avec ses enroulements
,Panne du fer à souder
Soudure à l'étain
- Fig. 19 -
29-
Continuez à chauffer jusqu'à ce que la cosse et sur le fil de cuivre.
- Laissez refroidir.
Pratique 2
l'étain soi t bien réparti su~
Faites attention, pendant ce travail, à ce que le fil que vous devez souder sur la cosse soit le bon et, avant ce travail, revoyez la première leçon pratique.
J'espère maintenant que vous avez bien assimilé le processus pour effectuer de bonnes soudures : c'est là un travail de grande impor tance, car de lui dépend la qualité d'un câblage et pa r conséquent le -parfait fonctionnement du circuit.
. Exercez- vous aussi souvent que possible à faire des soudures entre deux fils placés soit en contact direct, soit enroulés par une pratique suivie vous acquerrez rapidement une technique irréprochable.
•
•
•
Pratique 2 31-
AVERTISSEMENT -=-=-=-=-=-=~-=---------
Les Fig. 20-, 21-, 22- , et 23- qui suivent, donnent les solutions exactes des exercices proposés à la première leçon prat ique.
Avec ces dessins, vous pouvez contrôler ce que vous aviez prévu et si nécessaire le corriger.
-::--------.-- .--------
32- Pratique 2
Voir SCHEMA FIG.30- PRATIQUE I -
1
+
- Fig, 20 -
Pratique 2 33-
Voir SCHEMA FIG. 31- PRATIQUE I -
+
- Fig. 21 -
34-
Voi r SCHEMA FIG. 32- PRATIQUE I -
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- Fig. 22 -
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Pratique 2
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Pratique 2 3 5-
Voir SCHEMA FIG. 33- PRATIQUE I -
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- Fig. 23 -
REPARATION) ,8® Eurelec-
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COURS DE RADIO rAR CORRESPO NDANCE •
J
Réparation I -Groupe 3-
COURS DE R AD 1 0 ---------------- ----EURE LEC
Il peut sembler un peu prématuré de parler des répara t ions des récepteurs du commerce lorsqu'on n'a pas encore commencé l'étude propremen t dite de la radioélec t rici té. Ce!)endant, cette leçon de réparation ainsi qùe les suivantes 1>euvent vous donner des conseils précieux lorsque vous aurez bien appris la théorie et que vous aurez déj à fait beaucoup ~·exercices pratiques .
Vous devrez donc vous repor1,er à cetle partie du cours, quand vous commencerez à vous sentir assez for t dans l'exécution des montages pratiques.
Au cours de ces leçons de réparations, nous examinerons quelles sont les pa.nnes qui arrivent le plus souvent dans un récepteur, nous é tudierons la technique qu'on doit employer pour trouver l' avarie , et enfin je vous indiquerai quelle est la meilleure manière pour effectuer la réparation .
Vous pourrez ainsi compléter parfaitement l'étude des récepteurs.
Réparation J
Quelques leçons se rapporteront également aux pannes de certains apparei ls Qui nécessiten't un e xamen attentif parce qu'ils sont de g-rande dif fusiùn.
1- CONtiTITIJTJON n~:s iU,CE:PTtUtiS ------- ---- -- -- --·---------- -
Avant de par l c r de la réparation des l"écepteurs, il est bon de décrire l'aspect s ous lequel se pt·ésentent les récepteurs t ypes : pre sque tous les récepte urs sont const i t ués des éléments suiva~ts :
A- CHASSIS - C'est une boîte en tôle de .forme parallelépipédique sur laquelle sont fi xées, avec des vis, toutes les parties volumineuses du récepteur (transformateur, moyennes J.réquences, condensateur variaùle, supports pour l es tubes, etc ••• ) ; à l'intérieur sont disposés tous les raccordements et les parties plus dél icat es du circuit (condensateurs et résistances) . Parfois, spécialement dans les petits r écept eurs, le haut - parleur est également fixé au chassis.
Bn outre, dans certains r écepteur:·s, au lieu d'un seul châssis, il peut y eu avoir plusieurs, c l,.acun contenant une partie du c i rc.ui t.
n- HAUT- PARLEURS - Le haut-parleur est fixé sur la partie avant de 1 'ébénistérie (ou nieui,l e ), avec des v i s, ou bien, dans les r é cepteurs de luxe, par de s suppol'ts é las tiques.
c- COFFRET EXTERIEUR - Ce coffret, ou ébénisterie, doit avoir des qualités esthé t iques, et peut pré sent er, suivant le goût ou le choix du constructeur les formes les plus diverses. Il sert de meuble .
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Dans certains récepteurs (pour voitures par exemple) , le coffret extérieur est directement lié aux nécessi t és fonctionnelles et à l'espace dont on dispose.
D- ACCESSOIRES - On doit considérer comme accessoires toutes les installations qui pa r fois sont raccordées au r écepteur principal . Un exemple typi que est donné par le tourne- 1isques ou l'enregistreur de son, à banrle magnétique, qui peuvent être inclus dans le meuble, e t le transforment alors en radio-électrophone ou bien radio-magnétophone.
2- EXTRACTION DU RECEPTEUR ------------·-----------Normalement pour effectuer les réparations, il faut commencer par
sortir le récepteur du meuble.
lfême si cette opération peuç à priori, sP.rnbler simple, il est nécessaire d ' employer le plus de soin possil>le afin d'évi ter de 9rovoquer un dommal.(e plus grand que celui que l'on veut réparer.
En général, on doit procéder de la façon suivante
a)- OBSERVER LE RECEPTEUR POUR TROUVER LES POINTS SUR LESQUELS LE CHASSiS EST FIXE AtJ MEUBLE •
Normalement le châssis est bloqué avec 4 vis au- dessous du meubie,
4 - Réparation l
ou bien, si le châssis est en plusieurs parties, par plusieurs vis noyées dans l 'ébénisterie, mais accessibles avec un tournevis convenable ~
En plus des vis, il y a l es axes des organes de commaJ1de, de volume, de tonalité et de l a conunutation de gammes, auxquels correspondent des boutons et qui constituent un obstacle supplémentaire au démontage du ch:lssis .
vans quelques types de récepteurs, le cadran de lecture des stations est fixé directement au meuble.
Dans les g ran<.ls récepteurs, il existe enfin des :tils de raccordement entre le haut - parleur, l 'oeil 1na.g ique et le récepteu.r, qui peuven t apporter des <liffi.cul tés quand on veut enlever le ch!lssis du meuble.
\>)- ENLEVER TOUS LBS BOUTONS DE LEURS AXES .
Ceci est la premiè 1·e opération que 1 • on doit exécuter. I .. es boutons peuvent être simplement enf ilés à :force sur les axes, et maintenus en place au moyen de petits ressor t s .
En tirant vers l'extérieur, le bouton sort de l'axe, et le ressort i n térieur e~t llbéré.
Il faut observer quelle position a le r essort , pour pouvoir ultér ieurement le 1·emectre ctans la même position.
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képaration 1
Dans :! 'aut res types de boutons, l a fi xation est obtenue pa r des vis noyées, les vis sans t ête doivPnt ê t ro c m.p ) è t ê1tlent d é,, issé~s pou.c pou ,1oir extraire le bv1..1ton de l 'axe .
Si le boutcn ne sor t pas immédiatemen t , parce qu'il as t ):,loqué, on peut mett.rc un peu de pétrole, ce qui facili t era svn extraction, et on utilisera comme levier, un tournevis p lacé entre J<' t)ou ton et le meuble .
Dans tous les c as, il f aut travai ller avec sc,in 0ar le t ournev i s peu t t oujours s'écna pper e t raye r le meuble .
Les bou tons des coinmutateux:s de ganunes peu\·~::1t ê t l'e simp1cment ('ll.filés à :force et pré senter un pan i rtérieur c , ,"J pé pou:- garant ir la r .. "t.a t i o n.
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c ) - DEVISSER LES VIS QU I F IXENT LE CHASSIS ':,!' LES AUTRES i,LEMENTS QUI LUI SONT &ELIES .
Pom· dévisser ces v is, il faut cmplo., er un t:O\> r ne vis adnpt:é, a f in de d i sposer d'une certaine forco, sans risquer d'abîme1.~ les vis .
Cette préca\l t i on devra tcoj ours être ol>ser·,ée et un l>on technicien doit. toujours avoir ~ sa 1ispos.i. tion 11ne :,éri.c <le tournevis <le pl11sicurs rtiin.cnsions pour pouvoir bien t ravailler •
.l9ment Aprè s avoir dévissé t utes les vis, le c i1âssis de"rair. sol: l ir f.a.ci
si l 'on trouve une résis1.a.ncc, c clà veut dire qu'il e x is le encore que) que
6 - Réparation l
part d0s v i s . qu>. n'ont pas été dévissées, ou bien c'est un élément du châssis q~i t~ ·uche c~ meuc l e. Dans ce c...:as, i l ne f au1 pas forcer, mais c herchcrle point d'arrêt.
n ) - SORTI R u : CHASSIS AVEC SOIN,
En s o r tant le c hâss is du meuble, on rloi t éviter tle tirer sur les fil s du racconlcment placés entre le châssi s e t le haut-parleur, ou les autres parties ctu r6cepteur.
Dans les réceµt.eurs de qual i té , les fils sont raccordés avec i f! S
prises e t par <.:onséquent, en l es déconuectcan t , on peu t sortir faci l ement le châss is .
Dans la plupart ct cs cas, il n ' es t pas nécessaire de dévisser le haut-parleur du meuble pour fa ire l a réparation ; le ,,hâssis reste donc raccordé avec ses f ils à l~. partie fixe et ne pP.ut pas être posé sur la table car les f ils sont f.{énéra1 emen t trop coul·ts .
Pour éviter de J'.aire sul>ir des doroma~tes au châssis, i 1 faut penser ù basculer le châssis sur le côté où est fixé le transformat e ur d'alimentation , cc cternier étant la par t ie l a pl us lourde du réce pteur.
JJour s :,\!l ever 1~ ch~ssis, il es t nécessair~ de prendre dans l a main , l e transfo11natettr d'al imentatio n, car le centre de ~rav i t é -<le l'app~\reil e s t à peu prè s en cet endroi t .
Na t urellement l ' expérience aidant, celte manière de f aire devient
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Réparation l 7-
norma~e ; mais 11 est indispensable de s' habituer dès le commencement. à travailler avec tout le soin possible pour éviter des surprises.
e)- OBSERVER SI LE RECEPTEUR PRESENTE UN ETAT NORMAL.
Ceci est une des opéra t ions qu'un bon dépanneur- radio exécute intuitivement. Voeil exercé peut repérer, même par de peë its i ndices (de la cire qui a coulé, une résist ance plus foncée que la normale), quel est l'endroit où se situe la panne ; il n'est pas tou,jours facile de déterminer par analyse visuelle les motifs de la panne, mais un technicien doit s •habituer à exercer ses facultés d'observation.
f) - EXI::CUTER UN BON NETTOYAGE DU CllllSSIS ET DU m:UBLE.
Il peut être désagréable de soulever un nuage de poussière du ré -cepteur, mais c'est nécessaire. ·
Les propriétair es des appareils ne se risquent jamais à mettre les maius dans leurs récepteurs par crainte de produire des p~nnes, aussi la poussière s'accumule-t-elle abondamment à l'intérieur.
Si le client se voit retourner son réce;,teur, réparé mais sale, il aura une mauvaise impression et exprimera des doutes sur la qualité du t ravail.
La poussière qui s e dépose sur les tubes peut être en!evée 2.vec un c hiffon humide.
8- Réparation 1
Le nettoyage est également nécessaire parce que la 1>011ssiè re peut provoquer des perturbations dans le condensateur variablo?.
Le récepteur après toutes ces opérations préalables est maintenant prêt , sur la taille, poc.r le véritable travail d ' inspection ; quand la réparat i on. sera faite, on devra procéder au reinontag e du cnâssis dans son meuble.
Pour ce remontage on trouvera bon d'observel· une règ.l.e toujours importante, même si elle paraît simple : tous les éléments doi vent être replacés dans la position exacte dans laquelle ils se trouvaient avant de commencer le démontage .
Pour les vis et les boutons, j e vous recommande les mêmes attentions afin d'éviter d'avoir à nouveau tout à dé1nonter pour une vis, ou trop longue ou trop courte, ou pour un bouton qui s'adapte 1, un axe et pas à un autre.
Immédiatement après avoir tout monté, vous devez contrôler que tou s les boutons peuvent tourner librement, que l'index de repêrage des stations se déplace sur toute la longueur et que le ionctionnement du récepteur est normal. Quelquefoi s un manque d'attention lors du remontag·e du récepteur, peut provoquer un court-circuit par exeip.ple, par un iil qui aurait été coincé entre deux éléments métalliques ; cette avarie risqu., de rendre complètement mm,t le récepteur et m~me de l 1 abtmer.
Quànd le récepteur sera replacé dans son meuble, en parfait état de fonctionnement, on peut cirer les ébénisteries avec des produits que l'on trouve f a -
cilement dans le commerce.
Répara1.ion I 9 -
Un récepteu r présenté, ne tto:,ié e t cit·é, fziit toujours unC" i,onne i mpre ssiûn, parce que cclà dém<>ntre ur. sens de l ' ord r e et incite votre c!ient à 11ous f~irc confiance, même si, .lui-même, n'est p:JS compé tê n t, .
Pou r complfter cc que je vous ai d i t dans cette l~ço n, j e vous rappelle que si vous e!fe~tuez la réparation chez votre cl i ent èt Si, 1ui-même sui t votre t r a v::t il, vo ûS devez f:'.li r e preuve, \ ùrs du démont age e t du montage du réccpLeur, d ll maximllm. de soin, en évitan t. de provoque r ,1~ ~ chocs sur le châssi$.
Ha•:. i t uellcmçnt le c lient, q ui .ne peut. p::\s ,i ueer le t ravail parce ;:iu'il n ' v con.naît. ;,as grand chose , es t i me r a l a q:.ialité d u r é para t eur à la maniP.re avec laq uelle 11 e xécute son travail :Je ~Jémon ~agc et de remon ~~ge du ChâssJ.s .