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Tu connais mon ami Philippe Robert ?

Evidemment… et bien il est revenu en France et va poursuivre son engagement et sa passion pour le monde sous-marin. Allez, mon pote Mérou, parle nous de lui…

Homme de terrain... salé Toujours reconnaissable à son éternel masque rond des années... (ouh la la !!!)

Homme de communication au service de la Grande Bleue

Philippe Robert lance PHILMER pour les élus et les responsables de l'environnement sous-marin

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C o u p d e C œ u rPhilippe Robert est arrivé un beau jour de juillet 1978 au Parc national de Port-Cros où, de fil en aiguille, il a été chargé d'animer le premier sentier

sous marin, d'encadrer les équipes estivales d'information, de mettre en place des outils pédagogiques innovants et de développer des programmes de suivis scientifiques marins. Puis, en 1986, avec ses collègues des aires marines protégées (AMP) de Méditerranée et la complicité de quelques chasseurs

sous marins et de la FFESSM, il contribue à la création du Groupe d’Étude du Mérou. Le GEM est aujourd'hui une association internationale reconnue et dont les membres participent aux missions d'inventaire des populations de mérous dans les AMP, mais aussi dans les secteurs non protégés.

Tous mes amis des eaux de Port-Cros et Porquerolles voient ainsi débarquer ces plongeurs scientifiques qui passent leurs plongées à compter mes congénères mais aussi depuis peu, nos amis les corbs. Grâce à la reconnaissance acquise par cette association, nous bénéficions aujourd'hui d'une grande protection contre la pêche à l'hameçon et contre les fusils sous marins. C'est ainsi qu'un peu partout sur nos côtes de Méditerranée française, nos populations ont peu a peu retrouvé leur équilibre et recolonisé les espaces disponibles.Non content de ces activités sous marines, Philippe devient le responsable scientifique du parc et se trouve conduit à organiser la gestion marine à Port-Cros dans une gouvernance nouvelle, c'est à dire avec une relation étroite tant avec les plongeurs qu'avec les pêcheurs professionnels. Depuis son passage au parc, des chartes de partenariat permettent un véritable dialogue avec ces usagers de la mer, pour des mesures de gestion réalistes et durables, répondant aux objectifs de conservation, sans pour autant pénaliser les acteurs professionnels.Philippe, tout en nous restant fidèle, s’est aussi occupé des phoques moines au Sahara Occidental en appui à un programme Franco-Marocain, puis des tortues marines en animant la partie varoise du réseau méditerranéen. Avide de grands espaces marins, il contribue à la création du sanctuaire Pelagos pour la conserva-tion des cétacés en Mer de Ligure, en collaboration avec d'éminents experts et professionnels du domaine, Français, Monégasques et Italiens. Son investissement y fut si intense qu'il finit par devenir le Secrétaire exécutif de ce sanctuaire, ce qui lui vaut de quitter Port-Cros et de s'installer en Italie pour 3 ans. Autour de la Gabinière, il nous sera alors difficile de rencontrer Philippe, venant nous voir plus rarement mais toujours bien reconnaissable parmi les plongeurs, grâce à son éternel masque rond. Après sa mission italienne au service des baleines, cachalots et autres dauphins de toutes sortes, Philippe revient en France au sein de l'Agence des AMP ou il intègre le service des relations internationales. Là, il assure des formations dans les DOM-TOM, en Europe et à l'étranger sur la pédagogie à l'environnement ou met en œuvre des plans de gestion à caractère maritime. En juillet 2012, faisant partie désormais des «seniors» Philippe quitte la fonction publique et crée son entreprise PHILMER, qui lui permet de faire profiter de son expérience les gestionnaires des AMP français et étrangers, les collectivités locales, les organisations internationales et les différents services en charge de la connais-

sance, du suivi et de la conservation des écosystèmes marins. Avec les potes, on se dit que la Méditerranée peut avoir de beaux jours devant elle ” !

Contact : PHILMER de Philippe Robert : philmer83@gmail.com et 07 70 70 83 19

Philippe Robert est membre français de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et contribue depuis activement à plusieurs réseaux méditerranéens notamment, comme MedPAN pour les aires marines protégées, ou ACCOBAMS pour les cétacés.

Sa nouvelle entreprise le porte vers d'autres côtes où il aide à la création d'AMP, au développement d'un écotourisme marin durable, à la création de sentiers sous marins, ou à une politique plus globale de conservation maritime côtière ou du large.

Si vous lui parlez de son histoire et de ses acquis dans ce domaine marin, il fera preuve d'une grande modestie et de beaucoup d'humilité, considérant que son métier est surtout une passion et qu'il a eu cette chance énorme de pouvoir l'exercer au cours de ces nombreuses années. Bien au-delà du plaisir immense de la découverte des paysages terrestres et sous marins, il vous dira aussi que ses plus beaux souvenirs sont la rencontre avec des acteurs prestigieux du monde de la mer et une relation privilégiée avec les utilisateurs de la mer dont les objectifs pouvaient parfois passer comme divergents.

Toujours investi au sein du GEM pour en assurer encore aujourd'hui la présidence, les mérous de Corse ou du «continent» l’aperçoivent de temps en temps et souvent en apnée, avec sa plaquette et son masque rond.