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Copernic
Rheticus
Tycho
Bruno
Kepler
Galilée
Descartes
Newton
1473 1543
1514 1574
1546 1601
1548 1600
1571 1630
1564 1642
1596 1650
1643 1727
de revolutionnibus
1543
StellaNova1573
MysteriumCosmographicum
1596
AstronomiaEpitome1618-21
lois de Kepler
Messager céleste& discussion
1610
Dialogo 1632Discorsi 1638
Principia 1687
Traité du monde 1664
1609
Astronomia Nova
FixesSaturneJupiterMarsSoleil
MercureVénus
Lune
Terre
FixesSaturneJupiterMars
Soleil
MercureVénus Lune
Terre
Cosmos ptolémaïque
Cosmos copernicien
Johannes Kepler (1571 – 1630)
Johannes Kepler (1571 – 1630)
Astronomia Nova 1609
Loi des aires ellipse
mars 1610
Galileo Galilei (1564 – 1642)
canocchiale 1611
Giambattista Della Porta1535 – 1615
telescopio 1619
lunette
perspicillum
occhiale
décem
bre 1609
rapprochement ou agrandissement ?
7 janvier 1610
7 janvier
8 janvi
er
1610
1610
12 janvi
er
13 janvi
er
14 janvier 15 janvier – troisième
heure
1610
– septième
heure
1er mars – 0 heure, 40
min.
2 mars – 0 heure, 40 min.
1610
FixesSaturneJupiterMarsSoleil
MercureVénus
Lune
Terre
FixesSaturneJupiterMars
Soleil
MercureVénus Lune
Terre
Cosmos ptolémaïque
Cosmos copernicien
mars 1610
sept.-oct. 1610
1612
1612
1612
1612
Robert Bellarmin1542 - 1621
Troisième lettre sur les taches solaires 1er décembre 1612
… ou nous voulons, par nos spéculations, tenter de pénétrer l’essence vraie et intrinsèque des substances naturelles, ou nous nous contentons de connaître certaines de leurs propriétés (affezioni)
Tenter de comprendre les essences est à mes yeux une entreprise non moins impossible, et un labeur non moins vain, dans les substances élémentaires les plus proches et dans les plus lointaines, comme les substances célestes.
« Pour l’heure je ne suis pas bien sûr si l’on doit estimer les parties de l’eau et des autres fluides continues ou seulement contiguës. Je me sens bien incliner à les croire plutôt contiguës …»
Discours sur les corps flottants 1612
Discours sur les corps flottants 1612
Les corps qui se meuvent dans l’eau, ne la divisent pas mais en écartent ses plus petites parties
« ultime e minime sue particelle »
«… si nous rentions dans une plus profonde contemplation de la nature de l’eau et des autres fluides, peut-être découvririons-nous que la constitution de leurs parties non seulement ne s’oppose pas à la division, mais qu’il n’ y a rien là qui soit à diviser ; de sorte que la résistance que l’on ressent à se mouvoir dans l’eau, est semblable à celle que nous éprouvons pour avancer dans une foule nombreuse, où nous ressentons de l’empêchement, non par la difficulté qu’il y aurait à diviser, aucun de ceux qui composent la foule ne devant être divisé, mais seulement à écarter les personnes, déjà séparées et non conjointes ; …»
Contre – Réforme
Concile de
Trente
1545 – 1563
C A N O N I.
S I QUELQU'UN nie, que le Corps & le Sang de Nostre Seigneur Jesus-Christ, avec son Ame, & la Divinité, & par consequent Jesus-Christ tout entier, soit contenu véritablement, réellement, & substantiellement au Sacrement de la Tres-Sainte Eucharistie ; mais dit, qu'il y est seulement comme dans un signe, ou bien en figure, ou en vertu : Qu'il soit Anathême.
C A N O N I I.
S I QUELQU'UN dit, que la substance du pain, & du vin, reste au Tres-Saint Sacrement de l'Eucharistie, ensemble avec le Corps, & le Sang de Nostre Seigneur Jesus-Christ ; Et nie cette conversion admirable, & singuliere de toute la substance du pain au Corps, & de toute la substance du vin au Sang de Jesus-Christ ; ne restant seulement que les especes du pain, & du vin ; laquelle conversion est appellée par l'Eglise Catholique, du nom tres-propre de Transsubstantiation : Qu'il soit Anathême.
C A N O N I I I.
S I QUELQU'UN nie, que dans le vénérable Sacrement de l'Eucharistie, Jesus-Christ tout entier soit contenu sous chaque espece ; & sous chacune des parties de chaque espece, aprés la séparation : Qu'il soit Anathême.
Concile de Trente – Session 13 – octobre 1551
De plus, pour arrester, & contenir les esprits inquiets & entreprenans, Il ordonne, que dans les choses de la Foy, ou de la Morale mesme, en ce qui peut avoir relation au maintien de la doctrine Chrestienne, Personne, se confiant en son propre jugement, n'ait l'audace de tirer l'Ecriture Sainte à son sens particulier, ni de luy donner des interprétations, ou contraires à celles que luy donne & luy a donné la sainte Mere Eglise, à qui il appartient de juger du véritable sens & de la véritable interprétation des saintes Ecritures ; ou opposées au sentiment unanime des Peres, encore que ces interprétations ne deussent jamais estre mises en lumiere : Les contrevenans seront déclarez par les Ordinaires, & soumis aux peines portées par le Droit.Concile de Trente, Quatrième session : Decret touchant l'Edition & l'usage des Livres Sacrez
Concile de Trente – Session 4 – 8 avril 1546
« Soleil, arrête-toi sur Gabâon, et toi, Lune, sur la vallée d’Ayyalôn »Josué 10,10-12
Vérité de la Science
Vérité de l’Écriture
Le soleil est immobile, au centre du mondeNicolas Copernic
Considérations sur l’opinion copernicienne – 1615
Galilée à Don Benedetto Castelli – 21 décembre 1613
Lettre à Madame Sérénissime , Christine de
Lorraine , Grande Duchesse Mère – 1615
Robert Bellarmin à Paolo Antonio Foscarini – 12 avril 1615
« Primo. Je dis qu’à mes yeux V.P. et le Seigneur Galilée agissez prudemment en vous contentant de parler ex suppositione et non absolument, comme j’ai toujours cru que parlait Copernic. Affirmer en effet qu’en supposant que la terre se meut et que le soleil demeure immobile, on sauve toutes les apparences mieux qu’en posant les excentriques et les épicycles, cela est fort bien dit et sans danger aucun, et suffit pour le mathématicien ; vouloir soutenir, en revanche, que le soleil est réellement immobile au centre du monde, et se meut seulement sur lui-même sans courir de l’orient vers l’occident, que la terre est située dans le troisième ciel et tourne avec une extrême vitesse autour du soleil, voilà qui risque fort non seulement d’irriter tous les philosophes et théologiens scolastiques, mais aussi de nuire à la Sainte Foi en rendant fausses les Saintes Écritures.»
Robert Bellarmin à Paolo Antonio Foscarini – 12 avril 1615
« Secundo. Je dis que, comme vous le savez, le Concile interdit d’interpréter les Écritures contre l’avis commun des saints pères, et si Votre Paternité souhaite lire non seulement les saints pères, mais les commentaires modernes sur la Genèse, les Pasumes, l’Ecclésiaste et Josué, vous constaterez que tous s’accordent pour interpréter ad litteram que le soleil est dans le ciel et tourne autour de la terre avec une extrême vitesse, et que la terre, très éloignée du ciel, se trouve au centre du mone, immobile. »
Condamnation des thèses coperniciennes 25 février 1616
Admonestation de Galilée 26 février 1616
Mise à l’Index de l’ouvrage de Copernic en attendant corrections – 5 mars 1616
« Car qui voudra fixer une limite à l’esprit humain ? Qui voudra affirmer qu’est déjà connu tout ce qui dans le monde est connaissable ? »
Galileo Galilei lettre à B. Castelli – 21 décembre 1613