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#2 2017 TENDANCES Le temps comme monnaie d’échange SUCCÈS AU TRAVAIL QUELLE SIGNIFICATION? NUMÉRISATION Des professions plus exigeantes CONT EXT Plus de succès au travail

CONT EXT - secsuisse.ch · Plus de mise en réseau. Professionnels regroupés par centres d’intérêt gratuit. pour vous. Plus de réductions. ... faire face à ces changements

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CONTEXT – Februar 2017

#22017

TENDANCES Le temps comme monnaie d’échange

SUCCÈS AU TRAVAIL

QUELLE SIGNIFICATION?

NUMÉRISATIONDes professions plus exigeantes

CONTEXT

Plus de succès au travail

Plus de conseils. Conseils juridiques, certifi cat de tavail, contrat d’engagement, etc. aux conditions a� rayantes. pour vous.

Plus de formation.Séminaires et cursus de formation continuejusqu’à 10% de rabais. pour vous.

Plus de mise en réseau.Professionnels regroupés par centres d’intérêt gratuit. pour vous.

Plus de réductions. Avantages et réductionsp.ex. jusqu’à 20% de rabais sur des primes d’assurance maladie. pour vous.

plus d’économies.pour moi.

Nous sommes à la fois un tremplin, un point de convergence, un véritable partenaire et un réseau solide pour la vie professionnelle.

Tous les avantages sur

secsuisse.ch/membres

CONTEXT  – Février 2017

4 – COMMENTAIREFormation professionnelle supérieure: modification du mode de financement public

12 – CONSEIL JURIDIQUESoirée du personnel: une vidéo aux lourdes conséquences

13 – ACTUALITÉS

14 – OFFRES DE NOS PARTENAIRES

La numérisation induit une évolution des

professions commerciales. La communi-

cation, la flexibilité et les compétences

numériques sont indispensables pour

faire face à ces changements. C’est ce que

montre une étude de la Haute école

d’économie de Zurich (HWZ). 5//

Le succès au travail est notre thème

de l’année. Une notion à définition

variable. Pour les uns, c’est le statut

et l’argent qui comptent. D’autres

accordent plus d’importance à un travail

qui les satisfait et auquel ils peuvent don-

ner du sens. Certains aiment créer et

produire quelque chose de concret. 8//

Fondée en fin d’année dernière, la

nouvelle banque de temps basée à Lau-

sanne est une communauté d’échanges

et de services dont l’unité monétaire est

le temps. 10//

5

Christian ZündCEO de la Société suisse des employés de commerce [email protected]

8

Plus de conseils. Conseils juridiques, certifi cat de tavail, contrat d’engagement, etc. aux conditions a� rayantes. pour vous.

Plus de formation.Séminaires et cursus de formation continuejusqu’à 10% de rabais. pour vous.

Plus de mise en réseau.Professionnels regroupés par centres d’intérêt gratuit. pour vous.

Plus de réductions. Avantages et réductionsp.ex. jusqu’à 20% de rabais sur des primes d’assurance maladie. pour vous.

plus d’économies.pour moi.

Nous sommes à la fois un tremplin, un point de convergence, un véritable partenaire et un réseau solide pour la vie professionnelle.

Tous les avantages sur

secsuisse.ch/membres

SOMMAIRE

10

CONTEXT  – Février 2017

L a numérisation secoue le monde du travail dans son ensemble. De quelles

connaissances et de quelles compé-tences doivent disposer les employés du domaine économique et commer-cial pour développer une compré-hension du numérique qui soit utile sur le marché du travail? Nous abor-dons cette question avec les écoles dans la perspective de proposer des formations continues orientées vers l’avenir: modulaires, transversales et proches de la pratique. En tant qu’or-ganisation du monde du travail, nous contribuerons au développement de profils professionnels élargis qui tendent vers des domaines d’activité diversifiés, ainsi que de savoir-faire assortis de compétences sociales et personnelles.

Nous sommes convaincus du fait que la numérisation ne comporte pas que des risques. Il est vrai qu’au sein des entreprises, la pression sur les coûts peut conduire à une automatisation des tâches routinières et ainsi menacer des emplois. Mais nous considérons que la numérisation constitue aussi une chance et un défi, dans la mesure où elle offre à long et à moyen terme de nouvelles opportunités de carrière. Des branches clairement distinctes jusqu’à aujourd’hui vont se rapprocher, des hiérarchies plus plates s’imposeront, confé-rant ainsi plus de responsabilités et une plus grande marge de manœuvre aux employés. Le choix entre l’acquisition de compétences généralistes ou plus spécifiques deviendra su-perflu, dans la mesure où l’on recherchera des capacités à évoluer et des perfectionnements professionnels liés, non plus à des branches, mais à des fonctions.

Dans un contexte dynamique tel que celui-ci, les employés se-ront appelés à se réorienter continuellement et à effectuer au besoin une formation continue.

Nous vous soutenons

Un changement important qui concerne les candidats aux examens professionnels et aux examens profes-sionnels supérieurs intervient dans le paysage de la formation continue. Lors de la dernière session d’hiver, le Parlement a approuvé la modification du mode de financement public des cours préparatoires à partir du 1.1.2018 et ce, en faveur des candidats.

La Confédération soutiendra les can-didats aux examens professionnels en participant aux frais de formation (montant encore à définir); elle pren-dra très vraisemblablement en charge un maximum de 50 pourcents des frais de cours. Les candidats obtien-dront ainsi une subvention de la Confédération après s’être présentés à leurs examens, contre la preuve du payement des frais de cours.

Le soutien aux candidats ne sera plus lié comme aujourd'hui aux règlements du canton de domi-cile, respectivement de celui où se trouve l’école. Ceci permettra le libre choix des cours. Le montant exact du remboursement ainsi que la mise en place de ce changement de système seront fixés dans une ordonnance dans les mois qui viennent.

Grâce à cette égalité de traitement des lieux de cours sur le plan financier, les candidats pourront choisir une institution de formation indépendamment de leur lieu de domicile. Ce-pendant, le paiement à l’avance des frais de cours de prépara-tion dépend des possibilités financières des participants ainsi que de la participation de leur employeur. Dans la mesure où, dans un contexte de numérisation, il deviendra indispensable de se perfectionner constamment, il conviendrait que tous les partenaires – pouvoirs publics, employeurs et employés – par-ticipent à ce financement. Ceci afin que la numérisation ne soit plus associée à des soucis d’employabilité, mais à un tour-nant que les employés sont en mesure de surmonter.

«Nous contribuerons au développement de

profils professionnels élargis qui tendent vers des domaines

d'activités diversifiés.»

AMALIA ZURKIRCHEN

… est responsable de la formation au sein de la Société des employés de commerce.

4 COMMENTAIRE

pectives, les auteurs de l’étude assènent un coup de massue: la probabilité d’au-tomatisation des tâches routinières avoisine les 95 %. Parmi les secteurs me-nacés, on trouve le travail de bureau, la vente, la saisie de données et les services de guichet.

Le monde du travail va radicalement changer dans les années qui viennent. Des emplois disparaîtront ou se trans-formeront. Mais des champs d’activités émergent aussi en relation avec de nou-veaux produits et services. Les plate-formes numériques, le crowdsourcing et l’économie du partage exercent une influence sur le marché du travail. Et l’automatisation va continuer: c’est une révolution qui nous attend. Elle est liée à la relation homme-machine. Au-jourd’hui déjà, les ordinateurs accom-

La numérisation induit une évolution des professions commerciales. La communication, la flexibilité et les compétences numériques sont indispensables pour faire face à ces changements. C’est ce que montre une étude de la Haute école d’économie de Zurich (HWZ).

plissent des tâches très complexes, dans le cadre des conseils en placement, par exemple, ils tiennent compte des émo-tions des investisseurs dans leurs prises de décisions. On parle de deuxième âge des machines: une nouvelle ère qui bouleversera l’économie et la société dans leur ensemble.

CONTRADICTIONS ET SPÉCULATIONComment préparer l’avenir si les études fournissent des informations contra-dictoires, si les scientifiques nous en-couragent tout en suscitant la crainte? Comme souvent quand on fait des pro-nostics, il y a beaucoup de spéculation. Il faut le reconnaître: on ne peut pas sa-voir à quoi ressemblera le monde du travail de demain. Nous devons vivre avec ces incertitudes et formuler des

Rolf Murbach

La numérisation nous préoc-cupe, voire nous inquiète. Combien d’emplois disparaî-

tront des suites de ce phénomène? Les modèles d’entreprise se réorganisent et les profils évoluent. Et la suite? On ne sait pas très bien. De nombreuses études publient des résultats: du pain béni pour les médias avides de chiffres ronflants. On peut lire que 47 % des emplois aux USA sont menacés par la numérisation et que de nombreuses professions dis-paraîtront. Au sein de l’Union euro-péenne, les chiffres atteignent 54 %.

Mais on entend aussi du positif. Une étude prévoit l’émergence de 270 000 nouveaux postes d’ici 2025. Quoiqu’il en soit, les activités différeront grande-ment de celles d’aujourd’hui. Pour ne pas se laisser enivrer par ces belles pers-

LES PROFESSIONS COMMERCIALES DEVIENDRONT PLUS EXIGEANTES

Fonctions d'interface: la communication gagne en importance.

5NUMÉRISATION

CONTEXT – Février 2017

ÉTUDE SUR L’OFFSHORINGLa Société des employés de commerce a mené une seconde étude sur le phénomène d’offshoring. Cette enquête montre aussi que les profils com-merciaux vont évoluer, que les emplois devi-endront plus exigeants et que les jobs routiniers sont menacés, parce qu’ils peuvent être délocalisés à l’étranger. Le dernier numéro de Context a consacré un article aux résultats de cette étude.

NOËL D’ENTREPRISEPlaisir ou mal nécessaire?

OffshoringÉVOLUTION DU TRAVAIL

ENSEIGNEMENT BILINGUE ET MOBILITÉNouvelles possibilités dans la formation duale

COXT

NTEPlus de succès au travail

#12 / 12016/2017

hypothèses. Dans le fond, c’est ce qu’on a toujours fait lors de changements éco-nomiques et sociétaux. Souvent, les choses se passent différemment de ce qu’on avait prévu. C’est aussi le cas au-jourd’hui. La seule différence de ce tournant par rapport aux révolutions passées, c’est sa rapidité.

S’il n’y a pas de certitudes, on peut au moins tenter de formuler des scéna-rios: évolutions possibles dans le monde du travail, changements au sein des pro-fessions et transformation dans le do-maine de la formation. Ceci afin de se tenir prêts pour les bouleversements à venir. C’est exactement ce qu’a fait la Haute école d’économie de Zurich HWZ dans le cadre de son étude sur la numérisation et sur le futur des profes-sions commerciales. «Nous ne voulions pas spéculer sur des licenciements» ex-plique Sybille Sachs, responsable de l’Institut de management stratégique de la HWZ et co-auteure de l’étude. «Nous avons plutôt cherché à pointer les consé-quences de la numérisation sur les pro-fessions commerciales et ce que ceci im-plique pour la formation de base et continue». Responsable suppléant de l’institut et co-auteur de l'étude, Claude Meier ajoute que la démarche était ex-ploratoire et pas prédictive: «nous avons interrogé de nombreux experts de diffé-rentes branches.» En commandant cette enquête, l’objectif de la Société des em-ployés de commerce et du Think Tank Thurgau était d’émettre des recomman-dations pour le développement des pro-fessions commerciales.

DISPARITION DES MÉTIERS ROUTINIERS Dans un premier temps, les auteurs de l’étude ont mené des entretiens qualita-tifs avec des experts. Quels sont les pro-fils professionnels qui seront les plus menacés par le tournant numérique?

Ces profils vont-ils évoluer? D’autres vont-ils s’ajouter? De quelles compé-tences devront disposer les employés à l’avenir pour correspondre aux attentes du marché du travail? Dans un deu-xième temps, 22 autres spécialistes ont approfondi les sujets dans le cadre d’un Café du savoir. Pour finir, l’équipe d’au-teurs a travaillé à l’élaboration de re-

commandations destinées aux entre-prises, aux employeurs, aux employés, ainsi qu’aux instituts de formation.

Bilan de l’étude: la pression sur les coûts conduit à une automatisation ac-crue des tâches routinières. La numéri-sation ne va toutefois pas uniquement impliquer une automatisation des tâches simples parce que les robots hu-manoïdes jouent un rôle toujours plus important et assument des tâches com-plexes. Avec la numérisation, les limites entre les entreprises et les branches de-viennent aussi moins claires. Elle conduit aussi à un aplatissement des hiérarchies. De nouveaux champs d’ac-tivité et des profils de compétence cor-respondants gagnent en importance.

Dans leurs conclusions, les auteurs dé-peignent un avenir, où l’on attend en-core davantage des employés. Les com-pétences sociales et personnelles deviennent toujours plus importantes. «Les personnes seront nombreuses à travailler simultanément pour plu-sieurs employeurs selon les projets et au sein d’équipes différentes», explique Sy-bille Sachs. «On aura besoin de compé-tences communicationnelles et sociales pour s’habituer continuellement à de nouvelles constellations sociales». En plus, il faudra développer des compé-tences de vulgarisation: rendre une stratégie opérationnelle, mettre les équipes en relation, communiquer de manière adaptée à son destinataire.

PROJETS ET PLATEFORMESLes plateformes d’échange gagneront en importance. À côté d’un emploi fixe, les employés proposeront leurs services à plusieurs employeurs en même temps et ces services se définiront toujours plus en termes de projets. Les entre-prises n’engageront par contre des col-laborateurs que pour des tâches pré-cises. Comme l’explique un expert interrogé dans le cadre de l’étude, «les grandes entreprises deviendront des plateformes d’échange de besoins et d’offres.» Le monde du travail va dans cette direction, comme le montrent aus-si les pratiques de recrutement de plu-sieurs entreprises, qui cherchent de plus en plus de personnes qualifiées à travers les médias sociaux. «À l’avenir, on fera de la recherche active. On sera lié à d’autres sur plusieurs plateformes, on constituera des réseaux et on sera à même de savoir quels spécialistes existent dans tel ou tel domaine», ajoute l’expert.

L’étude indique que les professions commerciales ont un avenir. Les profils professionnels continueront de se défi-nir en termes de formation généraliste et de spécialisations. Les plans d’études doivent cependant être adaptés aux nouveaux défis. Il s’agit surtout de déve-lopper une compréhension des mo-dèles d’entreprise disruptifs et numéri-sés, ainsi qu’une orientation davantage tournée vers l’action et le client.» Sybille Sachs et Claude Meier sont du même avis: «les employés de commerce doivent viser un statut d’entrepreneur et pour ainsi dire d’interprète, dans la mesure où ils seront toujours plus ame-nés à exercer des fonctions de coordina-tion et d’interface.»

Sybille SachsResponsable de l’Institut de

management stratégique (HWZ) «Le transfert de la théorie vers la

pratique sera toujours plus impotant»

CONTEXT  – Février 2017

6 NUMÉRISATION

Délai d‘inscription: 31 mars 2017sur www.examen.ch/da/fr/Taxe d‘examen CHF 1750.00

Le règlement d’examen du 20 juin 2011 est en vigueurExamens écrits: lundi 9 et mardi 10 octobre 2017Examens oraux: du mercredi 11 au vendredi 13 octobre 2017

Examen fédéral d‘assistant/e de direction

Société suisse des employés de commerce | Case postale 541 | 1401 Yverdon-les-Bains

Publicationde l’examen

professionnel 2017

La carrière classique risque de perdre de son attrait. On observe d’ailleurs au-jourd’hui déjà que de nombreux em-ployés suivent leurs motivations. Ils font ce qui les intéresse.

GAGNANTS ET PERDANTS Les gagnants de la numérisation sont ceux qui peuvent s’adapter à l’insécurité et au fait de travailler pour plusieurs employeurs. Un emploi exercé ici, une tâche effectuée là: beaucoup de variété et de défis. Pour eux, le fait de rester à jour dans leur domaine et la maîtrise des outils numériques sont une évi-dence. Peu de hiérarchie et une grande marge de manœuvre, voilà ce qui leur plait! Ils sont flexibles, alertes et adeptes du numérique. Aux structures rigides, ils préfèrent les formes de coopération dynamiques. Et lorsqu’un événement disruptif se produit, ils s’épanouissent.

Mais il y a aussi des perdants. No-tamment ceux qui sont moins alertes dans ce mode de vie numérique. Ils ont du mal à remplir les hautes attentes du monde du travail et vont au-devant de grandes incertitudes. Ils sont moins qualifiés et doivent occuper des postes qui suffisent juste à couvrir leurs besoins fondamentaux. Il est possible qu’ils perdent leur emploi en raison de la nu-mérisation et de l’automatisation. La si-tuation est particulièrement difficile pour les employés plus âgés qui, contrai-rement aux plus jeunes, n’ont pas été so-cialisés dans un monde numérique. «Les entreprises et surtout les instituts de for-mation ont un grand rôle à jouer: ils doivent autant que possible préparer les employés aux défis posés par le marché du travail», explique Sybille Sachs.

Que signifient ces changements pour les prestataires de formations? Les au-teurs de l’étude recommandent aux

employés de «miser davantage sur les compétences les plus pertinentes dans un contexte de numérisation.» Les plans d’étude doivent correspondre aux attentes. Les filières individualisées et l’apprentissage tout au long de la vie sont essentiels. «Le transfert de la for-mation ou du perfectionnement vers la pratique professionnelle deviendra toujours plus important», explique Sy-bille Sachs. «Nous recommandons ce qu’on appelle des Real-Life-Cases où les institutions de formation, les entre-prises et les apprentis travaillent en-semble», ajoute Claude Meier. La HWZ et d’autres écoles le pratiquent déjà à l’heure actuelle. Les étudiants tra-vaillent sur des projets concrets liés à l’économie et l’administration au sein de groupes qui changent et travaillent à

Claude MeierResponsable suppléant de l’Institut de management stratégique (HWZ)

«Notre démarche se voulait exploratoire et pas prédictive.»

la recherche de solutions utilisables pour les entreprises.

OPPORTUNITÉS DU CHANGEMENTL’étude de la HWZ ne communique pas de chiffres concernant le nombre d’em-plois qui disparaîtront ou concernant les nouvelles places qui seront créés. Mais les auteurs livrent une image de ce à quoi ressemblera le monde du travail dans le domaine économique et com-mercial. Ils mettent en évidence les conséquences de l’automatisation et de la numérisation pour les entreprises et les profils professionnels, indiquent comment les emplois se modifieront et quelles sont les compétences qui seront requises. Ils montrent enfin ce que ces changements impliquent pour les insti-tutions de formation. Si la numérisa-tion génère des incertitudes pour les employés, les auteurs préfèrent insister sur les opportunités qu’elle permet, pour autant qu’on y soit préparé. Plus le monde politique, les institutions de for-mation et les entreprises prendront leurs responsabilités au sérieux, plus ces opportunités seront grandes. «C’est leur devoir», déclare Sybille Sachs. «Ils doivent mettre en place des conditions cadre, des structures, des plans d’étude et soutenir les employés.» Il n’y a que comme cela que chacun pourra profiter des opportunités liés à ces changements. Mais des défis attendent aussi les em-ployés et les nouveaux Portfolio-Worker (multijobistes): l’apprentissage tout au long de la vie est incontournable. Mais ils le savent déjà depuis longtemps.

ANNONCE

7NUMÉRISATION

CONTEXT – Février 2017

PETIT

écrit sur toi. Tu évalues chaque soir si tu as été bon en fonction des applaudisse-ments. C’est une forme de reconnais-sance immédiate.»

Dans le théâtre, la vie est dure. Par rapport à d’autres domaines où l’on peut encore parfois se permettre un court passage à vide, dans les arts de la scène, il faut sans cesse courir après le succès. On dépend des théâtres, des metteurs en scène et de la critique. En plus, la concurrence est rude. Quand on ne réussit pas, on est rapidement loin de la scène et on n’obtient plus d’enga-gements. Et les applaudissements dont on est tellement tributaire manquent à l’appel.

La notion de succès est à la fois positive et trompeuse. Qu’entend-on réellement par succès au travail?

PAS QUE LA SCÈNENorina Peier a exercé de nombreux em-plois. Elle a tourné dans des publicités, ce qui lui a permis de connaître le monde de l’entreprise. Elle a ainsi com-mencé à s’intéresser à la manière dont fonctionnent les groupes, à ce qui carac-térise une équipe qui réussit, ainsi qu’aux facteurs d’échec. Sur scène déjà, elle travaillait avec des gens très diffé-rents et a pu voir comment les projets réussissaient ou échouaient en fonc-tion de la composition des acteurs. Dé-sireuse d’approfondir la connaissance de ce type de dynamiques, elle a étudié la psychologie du travail et de l’organi-sation à la Haute école des sciences ap-pliquées de Zurich ZHAW. «Ma repré-sentation du succès au travail a changé: la présence scénique, l’ouverture au pu-blic et les applaudissements ont laissé place à des qualités plus intérieures.»

Les études ont plu à Norina Peier. À travers la psychologie, elle a appris à comprendre ce qui motive les gens, comment les groupes se comportent et ce qui favorise ou compromet une colla-boration. À l’issue de sa formation, elle a travaillé un certain temps en tant que coach et formatrice en communication.

Souhaitant ensuite obtenir un em-ploi fixe, elle a décroché un poste de coach et de conseillère auprès d’un grand concessionnaire automobile. Ainsi, durant plusieurs années, elle a ac-compagné des futurs cadres et a animé des formations dans le domaine de la communication et de l’expression en public. Elle a pratiqué son métier avec passion. En collaborant avec les cadres, elle a pris conscience des différentes fa-cettes que peut revêtir la notion de suc-cès au travail. «J’ai rencontré des per-

Pour les uns, c’est le statut et l’argent qui comptent. D’autres accordent

plus d’importance à un travail qui les satisfait et auquel ils peuvent donner du sens. Certains aiment créer et produire du concret. Enfin, il y en a qui re-cherchent la reconnaissance sociale.

Rester connectéLe guide de la Société des employés de commerce vous aide à faire le bon choix en matière de formation continue. Qu’est-ce qui est réaliste parmi les choix possibles? À quoi faut-il faire attention dans son choix? La brochure se base entre autres sur les éléments suivants: motivation, perfectionnement et employabilité, système suisse de formation, choix du lieu, recherche d’offres de formation.

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09.2016

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Guide pratique en matière d’apprentissage tout

coRester connecté

Norina Peier a été comédienne avant d'étudier la psychologie. Elle est actuellement conseillère.

Pour Norina Peier, 37 ans, la conception du succès au travail a évolué au fil du temps. Après sa maturité, elle a suivi une formation théâtrale et a été comé-dienne, metteuse en scène et auteure durant plusieurs années. «Sur scène, tu as du succès si tu as du public, que tu in-carnes de magnifiques rôles et qu’on

Rolf Murbach

BONHEUR8 SUCCÈS AU TRAVAIL

CONTEXT  – Février 2017

sonnes qui m’ont impressionnée, parce qu’elles avaient le sens de l’écoute, qu’elles étaient capables de se consti-tuer un réseau solide et savaient prendre une décision au bon moment.»

L’ex-actrice qui, comme elle le dit, n’a pas un grand besoin de sécurité, change son quotidien professionnel lorsque la routine s’installe. Elle a quitté récem-ment son poste fixe et goûte à nouveau aux charmes de l’indépendance en tant que spécialiste en développement orga-nisationnel et de conseillère en commu-nication. Un nouveau chapitre s’ouvre donc en termes de réussite profession-nelle. «Pour moi, le succès résonne avec le mode de vie, la liberté, l’autodétermi-nation et la satisfaction.»

SENS ET VIDES DE SENS

Une définition qu’approuverait Regula Zellweger, auteure et conseillère en orientation. «Le succès rend heureux et quand on est heureux, on a du succès», explique-t-elle. La satisfaction dépend de nos valeurs et celles-ci évoluent au fil du temps. Lorsqu’on est jeune, qu’on ac-corde beaucoup d’importance à l’argent et à la position hiérarchique, on fait en sorte de pouvoir fournir les prestations requises.» Mais pour les personnes qui occupent des positions élevées, la pres-sion et la concurrence sont énormes, ce que beaucoup ne supportent pas. Les burnouts de cadres et les cessations d’ac-tivité professionnelle qui surviennent parfois le montrent clairement. Il arrive que certains cadres se demandent tout simplement: «tout ça pour ça?»

Dans le cadre de son activité de conseillère, Regula Zellweger rencontre

des personnes qui doutent, malgré leur succès professionnel. Elle observe chez ses clients plus âgés un besoin accru de donner du sens. «Au milieu de la vie, on constate souvent une évolution des va-leurs. Le besoin d’effectuer un travail qui ait du sens augmente et devient une condition essentielle au bonheur.» Mais à 45 ou 50 ans, ce n’est pas facile de sor-tir d’une impasse professionnelle. «Les cadres moyens, en particulier les hommes, se trouvent souvent dans une cage dorée. Leur standard de vie est éle-vé et ils gagnent bien, mais pas suffi-samment pour se retirer complètement du monde professionnel. Et leurs épouses gagnent malheureusement souvent nettement moins, même en tra-vaillant à temps complet.»

L’argent et le statut social, qui étaient synonyme de succès, deviennent un handicap. Comment éviter de se retrou-ver pris au piège? Pour Regula Zellweger, qui a elle-même connu plusieurs recon-versions et qui a suivi de nouvelles études après 40 ans, il faudrait réévaluer régulièrement sa situation profession-nelle et se demander quelles compé-tences on souhaite encore acquérir et ce, avant ses 40 ou 50 ans. «Un état des lieux ponctuel, une analyse différenciée de soi et de sa carrière assortie de scénarios d’avenir, c’est toujours utile. Et c’est le seul moyen d’effectuer à temps les for-mations continues nécessaires et d’évo-luer dans sa carrière.» Ce qui importe, c’est d’être observateur, de tenir compte de ses envies et de ses rêves. Regula Zellweger plaide pour une démarche enthousiaste et courageuse. «Il est clair que nous ne sommes pas tous égaux en termes de goût du risque et de besoin de sécurité. Mais une légère prise de risque s’avère souvent payante.»

ATTENTES ET ÉVOLUTION DES RÔLES Le succès professionnel a donc de mul-tiples facettes. «J’ai du mal avec ce concept parce qu’il est normatif», ex-plique Jana Dreyer, responsable RH de la Société des employés de commerce. «Quelqu’un qui fait carrière et qui oc-cupe une fonction dirigeante passe pour quelqu’un qui a du succès.» Jana Dreyer aborde le succès de manière dif-férenciée. Pour elle, ce ne sont pas les

attributs externes et les acquis, comme une bonne évaluation ou l’implémenta-tion d’un outil complexe de gestion des absences qui comptent, ce sont plutôt des moments où elle aide quelqu’un à surmonter un conflit au travail. Pour Jana Dreyer aussi, le succès est une affaire individuelle. «Il se mesure aux objectifs que l’on se fixe.» C’est ce qu’elle observe chez les collaborateurs. Le déve-loppement personnel, des tâches aux-quelles on peut donner du sens et la sa-tisfaction au travail revêtent une importance croissante. «Les employeurs qui offrent ceci recrutent plus facile-ment.» Pour elle, les attentes des em-ployés ont changé entre autres en rai-son de l’évolution des rôles. «La carrière n’est plus destinée qu'aux hommes, le travail à temps partiel est possible et l’équilibre entre vie professionnelle et privée gagne en importance, tant pour les femmes que pour les hommes.»

Il y a deux ingrédients indispen-sables, explique Jana Dreyer: les compé-tences et la confiance en soi. «Je dois disposer de compétences profession-nelles, savoir ce qui est important pour moi et connaître mes objectifs.» Enfin, il faut un peu de chance. Remplir les cri-tères requis par un cahier des charges, ça ne suffit plus pour obtenir un emploi ou faire carrière, parce qu’il y en a tou-jours d’autres qui veulent la même chose. «Le succès, c’est aussi la capacité à faire face aux prétendus échecs et aux déceptions pour mieux rebondir.»

Regula Zellweger rencontre des gens qui doutent malgré leur succès professionnel.

Jana Dreyer: le succès se mesure aux objectifs que l’on se fixe.

9

CONTEXT – Février 2017

contribué l’a conduite l’an dernier à Athènes, alors en pleine crise des réfu-giés. «J’ai été très impressionnée par la façon dont les gens se sont organisés dans un contexte très rude: Athènes dis-pose de l’une des plus grandes banques du temps d’Europe et ça a été pour moi une grande source d’inspiration. J’ai eu envie de contribuer à l’élaboration de quelque chose d’analogue ici».

COMMENT PARTICIPER?La démarche est très simple. Par exemple, X fait des heures de babysitting chez Y, qui propose des renseignements juri-dique à Z, qui répare la chaudière de X.

Fondée en fin d’année dernière par le collectif Let’s act, la nouvelle banque de temps basée à Lausanne est une communauté d’échanges et de services dont l’unité monétaire est le temps. Lorsqu’ on propose un service, on per-

çoit un crédit de temps. A l’inverse, on est débité de temps lorsque l’on profite d’un service. Concrètement, les per-sonnes intéressées doivent ouvrir un profil en ligne (cf. lien ci-dessous) sur lequel ils peuvent mentionner leurs compétences et prendre connaissance de celles qui sont proposées en échange. «Mais pour que cela marche, il faut que les personnes se fassent mutuellement confiance. Nous allons donc également organiser des fêtes et des événements qui permettront de favoriser les ren-contres», explique Katalin Hausel.

UNE COMMUNAUTÉ AVANT TOUTAu-delà de son caractère pragmatique, la banque de temps ne se limite pas à une plateforme d’échanges. Il s’agit d’une communauté qui s’inscrit dans les Systèmes d’échanges locaux (SELs),

Dominique Nussbaum

La banque du temps de Lau-sanne tient sa permanence dans les entrepôts situés à la

rue Saint-Martin, à quelque pas du Pont-Bessières (l’un des derniers espaces non densifiés du centre-ville). Les locaux hébergent également un espace autogé-ré proposant diverses rencontres et acti-vités: le lieu est donc très vivant. Ce jour-là, c’est Katalin Hausel, du collectif Let’s Act, qui accueille et renseigne les per-sonnes intéressées. D’origine hongroise et artiste visuelle en résidence en Suisse, elle a habité dans plusieurs pays du monde au cours de ces vingt dernières années. L’un des projets auxquels elle a

LE TEMPS COMMEMONNAIE D'ÉCHANGE

CONTEXT  – Février 2017

10 TENDANCES

qui valorisent les compétences de cha-cun et favorisent les échanges interper-sonnels. Actif dans le domaine de l’aide aux personnes migrantes, le collectif Let’s act voit également dans la banque de temps un outil d’intégration. Aussi,

pour Katalin Hausel, «rejoindre une telle communauté implique d’être prêt à échanger du temps et à faire des ren-contres». Dans cette perspective, une permanence physique est assurée deux fois par semaine le lundi et le jeudi (cf. encadré).

DES DÉBUTS PROMETTEURSElias fait partie des personnes pré-sentes ce jour-là. Il est arrivé d’Espagne il y a tout juste deux mois après des études en design. «J’ai acheté un tableau qui m’a coûté sept heures: je viens pro-poser mes services et voir s’il y a quelque chose que je puisse faire», confie-t-il. Il y a aussi David, déve-loppeur et Intégrateur Web spécialiste de Wordpress, qui vient demander des renseignements sur le fonctionnement de la communauté. Il vient pour la pre-mière fois: «Je m’intéresse beaucoup au système des SELs et à tout ce qui permet d’échanger sans argent. Je me suis ins-crit sur la plateforme et je reviendrai tout prochainement». Selon Katalin Hausel, ce sont principalement des hommes relativement jeunes qui viennent aux permanences. Elle espère que, le mouvement gagnant de l’am-pleur, davantage de femmes viendront

étoffer les rangs de la communauté. «Récemment, un jeune est venu accom-pagné de sa grand-mère qui s’est ins-crite!», se réjouit l'artiste qui espère at-teindre cet été le nombre de 30 échanges par mois: «on pourra alors vraiment parler de communauté».

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PERMANENCESLundi, 12h00–14h00 (Av. de Tivoli 14 à Lausanne)

Mercredi 17h00–18h00 (Rue Saint-Martin 18 à Lausanne)

Pour s’inscrire enlien.ch/portal.php

Collectif Let’s act www.facebook.com/LetsActLausanne

Systèmes d’échanges locaux (SELs) sel-suisse.ch

«Pour que cela marche, il faut que les personnes se fassent mutuellement confiance.»

CONTEXT  – Février 2017

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12

Nicole de Cerjatest juriste, responsable du service juridique au secrétariat romand de la Société des employés de commerce, à Yverdon-les-Bains.

[email protected]

Les experts de la Société des employés de commerce vous conseillent.

[email protected] ou secsuisse.ch/conseils

CONSEILAvez-vous des questions concernant votre travail?

SOIRÉE DU PERSONNEL

OUPS… L’EMPLOYEUR N’A PAS TROUVÉ DRÔLE…

Tom est apprenti. Pour la soirée du personnel, il a décidé de préparer une

surprise et a réalisé une revue du personnel sous la forme d’une vidéo qu’il a ensuite projetée. Dans ce film,

il a repris le concept du film «Titanic» et a mis en scène la directrice qui

parlait de son expérience et d’intri-gues au sein de l’établissement. Cette

directrice, dont le contrat avait été résilié, se trouvait à cette époque dans

le délai de congé et était présentée, dans le film, comme gardienne des valeurs pour l’avenir de l’entreprise. Le message de Tom était que l’entre-

prise allait sombrer comme le Titanic, car personne n’avait voulu écouter les

mises en garde de la directrice. Tom a été licencié. Il s’oppose au

congé et se plaint de ne pas avoir pu effectuer ses examens pratiques au

sein de l’établissement.

CHAQUE EMPLOYÉ A UN DEVOIR DE FIDÉLITÉChaque employé a l’obligation de sauve-garder fidèlement les intérêts légitimes de l’employeur. Il s’agit de ce que l’on ap-pelle l’obligation de fidélité. Cette obliga-tion impose au travailleur de s’abstenir

de tout comportement susceptible de lé-ser l’employeur dans ses intérêts légi-times et de respecter la personnalité de tous ses collègues.

SE MOQUER EST CONTRAIRE AU DEVOIR DE FIDÉLITÉTom parle de son film comme d’une fic-tion. Le Tribunal estime quant à lui qu’en décrivant son employeur comme une institution qui sombre tel le Titanic, Tom a manqué à son devoir de fidélité. En ef-fet, si le film a déclenché l’hilarité du pu-blic, les personnes interrogées ont égale-ment perçu son caractère moqueur. Celui-ci a ainsi été considéré comme une satire. Selon le Petit Robert, une satire se définit comme «un discours qui s’attaque à quelqu’un en se moquant». En se fon-dant sur cette définition, il est évident que Tom, avec son film, n’a pas voulu mettre son entreprise formatrice en va-leur, mais se moquer d’elle devant l’en-semble de ses employés en véhiculant un message certes drôle, mais négatif.

Son âge n’est pas une excuse, ni le fait que Tom se trouvait alors en appren-tissage, car les obligations de moralité au travail ne sont pas différentes durant l’apprentissage que dans le cadre d’un contrat de travail ordinaire. Cela d’au-tant plus que Tom n’était plus un adoles-cent, mais un jeune homme âgé de 24 ans.

PAS D’INDEMNITÉ SANS VOLONTÉ DE RÉINTÉGRATIONTom s’oppose au licenciement et avant tout au fait d’avoir été libéré de son de-voir de travailler, car il a ainsi été empê-ché de passer ses examens pratiques au-près de son entreprise formatrice. Le Tribunal a toutefois constaté que l’entre-prise n’a pas enfreint son devoir de for-mation en le libérant de son obligation de travailler peu de temps avant ses exa-mens professionnels. En effet, Tom a réussi à s’organiser pour passer ses exa-mens pratiques avec succès dans un autre établissement. Ses bonnes notes dé-montrent également que l’employeur avait pleinement satisfait à ses devoirs de formation. Par ailleurs, comme il ne s’est pas opposé à la libération de travailler et qu’il n’a à aucun moment émis le souhait de réintégrer sa place de travail, aucune indemnité ne lui est allouée.

JURIDIQUE

«Chaque employé a l’obligation de sauvegarder fidèlement les intérêts légitimes de l’employeur.»

CONTEXT  –Février 2017

13ACTUALITÉS

Avez-vous déjà récupéré votre argent?Le remboursement des contributions de solidarité et des frais d’exécution fait partie des nombreux avantages dont bé-néficient les membres de la Société des employés de commerce.

Tous les membres qui étaient soumis l’an dernier aux CCT de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM), des locations de services et de l’industrie horlogère ont la possibilité de se faire rembourser les contributions de solidarité et les frais d’exécution déduits de leurs salaires:

> INDUSTRIE MEM: les membres soumis à la CCT de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (MEM) envoient leur certificat de solidarité, obtenu auprès de leur employeur, à la Société des employés de commerce (adresse ci-dessous).

> LOCATION DE SERVICES: les membres qui ont travaillé par l’intermédiaire d’entreprises de location de services en

2016 et qui peuvent justifier de verse-ments de contributions aux frais d’exécution déduites de leur salaire, adressent leur demande assortie d’une copie des décomptes de salaires pour la période d’engagement correspondante.

> INDUSTRIE HORLOGÈRE: Les membres soumis à la Convention collective de travail des industries horlogère et microtechnique suisses peuvent s’adresser directement à la Société des employés de commerce à La Chaux-de Fonds, 032 910 94 00, [email protected] remboursement peut être effectué rétroactivement pour toutes les CCT jusqu’à l’année 2012. Les documents doivent être adressés à: Société des employés de commerce, partenariat social, case postale 1853, 8027 Zurich. S’il s’agit de la première demande, merci d’y mentionner vos coordonnées bancaires.

Société des employés de commerce, partenariat social

Assemblée des délégués 2017L’événement se tiendra le 10 juin à Yver-don-les-Bains. Conformément aux sta-tuts, le délai de dépôt des propositions échoit le 15 avril 2017. Nous remercions les sections, les associations, ainsi que les membres d’adresser leurs éven-tuelles propositions par écrit jusqu’au 13 avril 2017 par courrier postal (Kaufmännischer Verband Schweiz, Nicole Gretler, Hans-Huber-Strasse 4, Case postale 1853, 8027 Zurich) ou élec-tronique ([email protected]).

CCT: négociations 2017Les CCT suivantes seront renégociées:CCT Coop Société Coopérative; CCT Va-lora; CCT personnel au sol de SWISS; CCT Swissport International SA, Bâle; CCT de l’industrie MEM. Les membres de la So-ciété des employés de commerce qui tra-vaillent auprès de ces entreprises peuvent adresser leurs demandes par courriel ([email protected]) ou par téléphone (+41 32 721 21 56).

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Les membres de la Société des employés de commerce bénéficient de 20% de rabais*.*Pour des informations supplémentaires: secsuisse.ch/esprit

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Combiné d’îles aux Seychelles

Avec ses 115 îles, l’archipel des Seychelles compte parmi les derniers paradis sur terre.

Chaque île est un rêve en soi. Pour en explorer toute la richesse, Manta Voyages vous recommande un combiné d’îles.

1er jour Atterrissage à l’aéroport international de Victoria. Après vous être rapidement rendu au terminal national, vous pren-drez un vol pour Praslin.

Du 2ème au 7ème jourVous tomberez sous le charme de Praslin et de ses plages de sable fin bordées de palmiers. Vous pourrez également décou-vrir la beauté de l’île en voiture de loca-tion et vous rendre par exemple à la Val-lée de Mai, classée au patrimoine de l’Unesco, qui abrite de nombreuses es-pèces d’oiseau rares ainsi que le célèbre palmier Coco de Mer. Partez en excursion vers les îles avoisinantes de Curieuse et Aride ou profitez des attraits du snorke-ling autour des rochers d’Ilot Saint Pierre.

Du 8ème au 9ème jour Un tour en catamaran ou en voilier vous mènera à La Digue, la plus petite des trois îles principales, dont la somp-tueuses plage Anse Source d’Argent est connue dans le monde entier. Vous pour-rez explorer le parc national à vélo.

Du 10ème au 14ème jourEn guise de bouquet final, vous goûterez sur l’île principale de Mahé à l’hospitali-té des Seychellois. Les criques désertes, la nature luxuriante aux nombreuses plantes endémiques et les forêts embru-mées vous fascineront. Le mercredi, ne manquez pas de vous rendre au marché et goûtez au fameux Takamaka Bay Rum dans une distillerie .

Nouveaux espaces de travail au BusinessPoint de la gare de BerneLa façon dont un espace est conçu exerce une influence certaine sur le comporte-ment des personnes.

Dans des bureaux et des salles de réu-nions aux teintes blafardes, les employés afficheront un teint gris. Pour la nouvelle année, le BusinessPoint de la gare de Berne donne dans la couleur. Il est aussi devenu plus fonctionnel. Son espace lounge vous accueille dans des tons nou-veaux, plus discrets, propices au travail et qui invitent à s’attarder. Les salles de réu-nion disposent désormais toutes d’un mur coloré et fonctionnel qui, en plus de son effet positif sur l’humeur des per-

sonnes, améliore l’acoustique et peut être utilisé comme tableau d’affichage.

La haute qualité du service demeure inchangée. A l’espace de rencontre, vous trouverez du café, de l’eau minérale et des paniers de fruits frais livrés chaque jour. Ces petits remontants sont bien en-tendu inclus dans l’offre. De plus, un ser-vice de catering adapté à vos besoins peut être organisé. Les 16 salles de réu-nion sont toutes équipées d’une ma-chine Nespresso, de boissons, de docu-ments de réunion, d’un tableau blanc ainsi que d’un écran.

En tant que membre de la Société des employés de commerce, vous bénéficiez d’un rabais de 5 % chez Manta Voyages. Plus d’informations sur secsuisse.ch/mantavoyages

IMPRESSUM

EditeurSociété des employés de commerceHans-Huber-Strasse 4 Case postale 1853, 8027 ZurichTél. +41 44 283 45 [email protected]

Adresse de la rédactionSociété des employés de commerce Secrétariat romandRuelle Vautier 10CH–1400 Yverdon-les-BainsTél. +41 32 721 21 [email protected]/context

Directrice de la publicationDorothea Tiefenauer [email protected]

Rédaction et traductionDominique Nussbaum

Changement d'adresseSociété des employés de commerceSecrétariat romandTél. +41 32 721 21 [email protected]

Parution10 numéros p.a.4228 exemplairescertifié REMP-PS 2015

Abonnements46 francs

AnnoncesReto MaronZürichsee Werbe AGPra Pury 7D3280 MoratTél. +41 26 672 10 [email protected]

ImpressionVogt-Schild Druck AG4552 Derendingen

Concept, graphisme et mise en page Partner & Partner AG 8400 Winterthourpartner-partner.com

PhotographiesPage de titre/p. 3: Michele Limina; p. 4: Marion Nitsch; p. 5: RBS/7Architekt/Arnold Weihs; p. 8: Michele Limina; p. 10: Keystone/picture alliance/Blickwinkel/ fotototo; p.  14: MAD

Context se réfère au Code de conduite de MÉDIAS SUISSES. Les contenus publicitaires et rédactionnels sont clairement séparés.

PARTENAIRES

Nº 2 – FÉVRIER 2017 | ISSN 1424-5353

Envie de couleur? En tant que membre de la Société des employés de commer-ce, vous pouvez tester les différents espaces de travail ou l’espace lounge gratuitement deux heures par jour. Pour en savoir plus: secsuisse.ch/Businesspoint

CONTEXT – Février 2017

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Accordez-vous une récompense de 50 francs.

„Grâce à la recom-mandation, je profite également et reçois, en tant que nouveau membre, un bon d’achats d’une valeur de 30 francs.“

Sandra, 40 ans

*Les personnes qui sont actives de quelque manière que ce soit (bénévolement ou en tant qu’employées) pour le compte de la Société des employés de commerce ne percevront pas de récompense dans ce cadre.

Nous récompensons votre engagement.

Recommandez-nous et vous gagnerez

*50 francs pour chaque nouveau membre ou*20 francs pour chaque nouveau membre jeunesse.

Faites simplement compléter la déclaration d’adhésion par le nouveau membre et retournez-la nous. Egalement en ligne soussecsuisse.ch/mrm

s’inspirer mutuellement.

secsuisse.ch/mrm

Les accidents peuvent avoir des conséquences gênantes. Faites le test pour les sports de neige sur suva.ch.

Sur les pistes, êtes-vous plutôt du genre fonceur ou amateur décontracté? Pour en avoir le cœur net, nous vous invitons à faire le test pour les sports de neige. Vos réponses vous permettront d’obtenir un profi l de risque. Vous y trouverez aussi des conseils pour limiter votre risque de blessure. Pour que les accidents fondent comme neige au soleil.

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