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Wearables, le prochain big bang ® connexie, 10ème ANNÉE 2014-05 Décembre Bimestriel P509180 bureau de dépôt ANTWER PEN X LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE fr.connexie.be twitter @connexiefr COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES DANS CE NUMÉRO Comment téléphone une PME Orange veut redéfinir les télécoms DECT versus VOWLAN: Le passé v/s l’avenir

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Wearables, le prochain big bang

®

connexie, 10ème ANNÉE2014-05 Décembre

BimestrielP509180 bureau de dépôt

ANTWER PEN X

LA REVUE DU REVENDEUR TELECOM ICT ET CE EN BELGIQUE

fr.connexie.be

twitter @connexiefr

COMMUNICATION MOBILE – NAVIGATION – MULTIMEDIA – APPLICATIONS - ACCESSOIRES

DANS CE NUMéRO

Comment téléphone une PME

Orange veut redéfinir les télécoms

DECT versus VOWLAN: Le passé v/s l’avenir

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PériodicitéConneXie parait 6x par an. Il est envoyé à ungroupe cible de revendeurs, distributeurs,fabricants et opérateurs du marché télécom,ICT et CE en Belgique.ConneXie is ook beschikbaar inhet Nederlands

EditeurJoost [email protected]

Rédacteur en chefFreddy [email protected]

CollaborateursJohan Van Leeuwen, Eduard Coddé,Peter Witsenburg

Account ManagerEdwin [email protected]

AnnoncesAnnet Poelen([email protected])

Conception & mise en pageWendy van Cuijk

ImpressionBDU print

Changement d’adresse ou informationpour un [email protected]

Copyright 2014Rien de cette édition ne peut être reproduitet rendu public via impression, Internet,photocopie, film ou quelle qu’autre manièreque ce soit, sans l’autorisation écritepréalable de l’éditeur. L’éditeur ne peut êtretenu responsable de préjudices personnels nide dommages matériels provoqués par desinexactitudes dans cette édition.

Editeur responsableFreddy Michielsen

SommaireColofon

Orange veut redéfinir les télécoms Comme chaque année, Orange a organisé dé-but octobre sa journée « Hello », cet événement de grande envergure où vous pouvez découvrir les derniers développements au sein du géant des télécoms . - Page 10

Le HD Voice est-il le sauveur des services vocaux?Les opérateurs mobiles sont confrontés actuel-lement sur tous les fronts à des développements qui mettent leurs rentrées sous pression. Le légis-lateur impose des limites sur les tarifs, au niveau tant national qu’international. - Page 26

Transformation nu-mérique chez DartyDarty est une chaîne française de magasins d’électronique grand public, télécoms et élec-troménagers qui compte 242 filiales, 2 entrepôts centraux, 41 centres de services après-vente et 10.500 collaborateurs. Voici deux ans, Darty a décidé de déployer le projet « connected stores ». - Page 16

5 Avant-propos6 Comment téléphone une PME?9 En bref10 Orange veut redéfinir les télécoms 14 Interxion, plaque tournante d’opérateurs 16 Transformation numérique chez Darty18 A&C systems présente20 DECT versus VoWLAN22 Les accessoires, la catégorie à la croissance la plus rapide dans l’ICT

24 Le cloud est-il sûr pour les données sensibles d’entreprises?25 Hama-Agami tout à fait prêt pour les fêtes de fin d’année26 Le HD Voice est-il le sauveur des services vocaux?28 Les smartphones allègent les coûts des soins de santé 30 En bref

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Avant-proposLe consommateur décideLorsque le consommateur a décidé d’utiliser son prop-re smartphone, cela a entraîné un lot de préoccupations supplémentaires pour bien des CIO ou directeurs télécoms. Prolifération des appareils, assistance, mises à jour ou sé-curité n’étaient pas des moindres. Mais l’utilisateur en avait décidé ainsi. Les analystes ont donné un nom à ce phé-nomène – BYOD ou Bring Your Own Device – et en même temps une raison d’être.

Exactement la même chose est en train de se passer avec les ré-seaux sociaux. Un individu peut lancer des actions, communiquer ou publier des évaluations ou des avis, voire faire du harcèlement depuis son PC, son smartphone ou sa tablette. Les entreprises mais aussi les autorités ont de quoi faire pour détecter les abus et les recadrer.Avec le crowdfunding, les banques et les organismes de charité sont pris de vitesse. Les jeunes entreprises trouvent ainsi de plus en plus souvent les capitaux nécessaires puisqu’elles ne rencont-rent plus une oreille attentive auprès de leur banque. Des victimes de dégradations, comme récemment encore à Bruxelles, voient leurs dégâts partiellement indemnisés grâce à de l’argent réuni via des réseaux sociaux. C’est vraiment social!

Une nouvelle innovation radicale – la digitalisation de notre santé et bien-être – est sur le point de décoller. Un nom générique n’a pas encore été trouvé, mais eHealth et « mobile Health » sont régulièrement cités. Peut-être pourrait-on bientôt parler de MYOH (Measure Your Own Health). Les « wearables », qui peuvent mesurer en permanence à l’aide de capteurs une part importante de nos performances et de nos paramètres vitaux, comme les pulsations cardiaques, la tension ou l’IMC, arrivent massivement sur le marché. Des drones qui seront envoyés dans une situati-on d’urgence avec du matériel pour les premiers soins pourront arriver plus tôt que l’équipe des urgences. Les soins à domicile seront améliorés grâce au contrôle et à l’assistance d’actions nécessaires au quotidien. Les réactions du monde médical sont

encore sceptiques parce que ce dernier met en doute la précision et l’utilité de la démarche. Mais le CIO n’a pas fait autrement lorsqu’il a vu pour la première fois une tablette faire son apparition dans son entreprise. Il existe d’ores et déjà des patients qui mesurent eux-mêmes leurs paramètres vitaux et les transmettent à leur médecin de famille. Certains Américains davantage préoccupés que nous par leur santé le font déjà.Les wearables ont dépassé le stade du gadget. De grands acteurs comme Apple, Google, IBM, Intel ou Samsung travaillent d’ores et déjà à des modèles pour intro-duire ces capteurs dans des processus de production. Google, qui veut tout mesurer et savoir, va plus loin encore. Avec les milliards de dollars dont elle dispose, elle mène notamment des recherches sur un comprimé basé sur les nanotechnologies. Une fois ingéré, celui-ci pourrait mener des analyses pour détecter des change-ments anormaux dans la structure de nos cellules ou dans notre sang afin de dépister à un stade précoce tout cancer ou autre maladie.

Dans ce numéro, nous vous proposons un constat réaliste des wearables et de l’internet des objets. Se demander s’ils sont utiles, c’est se poser la mauvaise question. Toute innovation a ses côtés négatifs et comporte un risque. Mais ne pas voir arriver les changements est un risque bien plus grand.

Freddy MichielsenRédacteur en chef

En brEf

HTC Nexus 9 – TabletteAprès plus de trois ans d’absence, HTC est à nouveau de retour avec l’aide de Google sur le marché des tablettes. L’entreprise est en effet le constructeur de la nouvelle Nexus 9, une tablette relativement étendue avec une forme « très HTC ». La Nexus 9 dispose d’un écran de belle taille de 8,9 pouces avec – c’est presque une évidence – une résolution d’écran QHD (1536 x 2560 pixels). Sous le capot, on retrouve un pro-cesseur double cœur 2,3 GHz 64 bits très rapide de NVIDIA, doté de 2 gigabytes de mémoire RAM. La tablette sortira dans une version 16 GB et une variante 32 GB, même si un slot de carte mémoire lui fera défaut. Comme la plupart des produits de premier plan de HTC, la Nexus

9 dispose également d’un boîtier en aluminium brossé. La tablette est équipée d’un appareil pho-to 8 mégapixels à l’arrière et d’un 1,6 mégapixel à l’avant. La relation entre HTC et la Nexus 9 est également visible clairement aux haut-parleurs stéréo faciaux dotés du HTC BoomSound. La tablette est disponible à partir de 399 euros pour le modèle 16 GB. Le modèle 32 GB est 90 euros plus coûteux.

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Texte: Eduard Coddé

Comment téléphone une PME?

L’économie belge repose en majeure partie sur les PME, les indépendants et les petites entre-prises employant du personnel. Les définitions peuvent varier, mais les plus courantes vont jus-qu’à 50 salariés.

Un potentiel immense et croissantSelon le « Rapport PME » publié conjointement par les UCM, l’Unizo et Graydon en janvier 2014, la Belgique comptait fin 2012 juste un peu moins d’un million de PME. Comme ce rapport reprend les derniers chiffres disponibles, on peut partir du principe que le cap du million a été dépassé aujourd’hui. Parmi ces PME, 56% sont établies en Flandre, et les 44% autres en Wallonie et à Bruxelles.Premier constat important: entre 2003 et 2012, le nombre de PME a augmenté de 38% en Flandre, de 32% en Wallonie et de 25% à Bruxelles. Ces chiffres sont encore plus importants lorsque l’on tient compte d’un taux annuel de cessation ou faillite d’au moins 1%, de sorte que la progression dans chaque région est encore au moins plus élevée de 10%. Le nombre de nouvelles entreprises est donc encore plus grand. En 2012, près de la moitié de toutes les PME avait moins de 10 ans.En termes de taille, 86% des sociétés flamandes ne comptent aucun salarié, 12% emploient de 1 à 10 travail-leurs. En Wallonie, les chiffres sont de 87% et 10%, et à

Bruxelles, de 88% et 8%. Grosso modo, 30% de toutes ces entreprises sont actives dans le secteur des services, 12% dans la construction, 10% dans l’industrie, 10% dans le commerce de détail et 5% dans l’horeca.

Un segment de marché importantLorsque Proximus (Belgacom) a présenté en septembre de cette année son nouveau logo et sa stratégie commer-ciale, l’entreprise a indiqué clairement que, selon elle, les besoins de ces PME affichaient de nombreuses similitu-des avec ceux des particuliers, et qu’elle allait dès lors faire passer ce groupe de la division professionnelle vers la division particuliers. Bart Van den Meersche, Executive Vice President Enterprise Business Unit, expliquait alors à

photo: wikipedia

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TéléphoniE

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Comment téléphone une PME?

DataNews qu’il s’agissait d’un glissement de chiffre d’af-faires de 600 millions d’euros par an. Selon cette même source, les services mobiles représentaient le trimestre précédent un chiffre d’affaires de 141 millions d’euros. Belgacom a clôturé 2013 avec un chiffre d’affaires de 6,239 milliards d’euros et un bénéfice avant impôts de 822 millions d’euros.

Intérêt pour ce segmentCe n’est un secret pour personne que les particuliers et les PME paient trop pour leurs communications. Malgré la libéralisation qui a commencé voici 15 ans, l’opérateur historique conserve une position dominante de plus de 50%, au grand regret de ses rivaux. Et ce en dépit du fait que l’organe de réglementation, l’IBPT, a créé un espace pour cette concurrence au travers de difficiles négocia-tions. L’une des premières déclarations de Dominique Leroy, en tant que CEO et successeur de Didier Bellens, a porté sur le consommateur, qui se verrait accorder davantage d’attention. Auparavant elle était d’ailleurs active au poste d’Executive Vice President de la division consommateurs. Le glissement du segment des PME du pôle business vers la division consommateurs constitue dès lors un message qu’il ne faut pas mal interpréter. Le nouveau Proximus s’intéresse à ce segment davantage qu’aupa-ravant. Pour le moment, il n’y a pas grand-chose à obser-ver sur le plan de la téléphonie fixe ou du « fixed to mo-bile ». Les lignes fixes et le cuivre continuent d’être une source importante de rentrées pour la mère Belgacom, mais elle dispose du savoir-faire et des plates-formes nécessaires pour déployer rapidement une solution PME solide. Plus tôt cette année, Mobistar avait pris l’initiative avec Mobiline, une solution qui part exclusivement de GSM ou de smartphones, mais en offrant les principales possibilités d’un central téléphonique moderne.

La baseLes indépendants sans personnel n’ont évidemment pas besoin d’un central. Lorsqu’ils utilisent encore un télé-phone fixe, ils font très souvent un suivi sur le téléphone mobile en cas de besoin. Les répondeurs téléphoniques sont encore utilisés pour mieux organiser leur travail et accompagner les clients.Avec le personnel arrive rapidement le besoin d’un central. A l’origine, la plupart des systèmes PBX sont dé-veloppés pour un grand nombre d’utilisateurs, avec une version allégée mais coûteuse pour les PME. Pendant plus de soixante ans, le PBX a continué son développe-ment pour devenir un système entièrement fermé, avec

ses propres appareils téléphoniques et plus de 300 fonc-tionnalités différentes. Les constructeurs cherchaient des possibilités uniques pour se distinguer de la concurrence. Ajoutez à cela un coûteux contrat de maintenance et tous les éléments sont réunis pour rebuter les PME.

Une PME de taille moyenne n’a pas besoin de toutes ces possibilités. Heureusement, plusieurs systèmes sont arrivés sur le marché ces dernières années, qui sont conçus pour 10 à 20 utilisateurs. Les stations de base ou routeurs DECT ont eux aussi des facilités PBX au-jourd’hui, comparables à un central classique. Un poste opérateur, appel en attente ou transfert d’appel, IVR avec fonctions de call center, DiD (numérotation directe) et un appareil pratique avec répertoire téléphonique sont les fonctionnalités citées systématiquement. Le DECT sans fil ou WiFi avec des combinés ou non est une valeur ajoutée dans bon nombre d’entreprises.Le PBX est relié au monde extérieur via plusieurs paires de cuivre, généralement via ISDN. La qualité des conver-sations est ainsi garantie, mais de nombreux utilisateurs acceptent une qualité moindre parce qu’ils sont habitués à la qualité parfois très faible des appels mobiles. Etre compréhensible suffit de plus en plus souvent.

La nouvelle génération, une révolutionTout a changé avec l’arrivée de l’internet. Le VoIP et le protocole SIP correspondant ont définitivement rabaissé le seuil d’entrée pour la communication. Possibilité d’utiliser partout la même communication, intégration du smartphone (FMC), à la maison ou pour pouvoir travailler n’importe où, et finalement le cloud, telles sont les possibilités de ces dernières années. De meilleurs plans tarifaires, un roaming moins coûteux et des appels inter-nationaux nettement moins chers sont désormais réalité. Singulièrement, on notera en l’occurrence le manque de connaissances ou d’informations des PME. Mais tant les fournisseurs de PBX que les opérateurs veulent conserver le plus longtemps possible les structures existantes et l’activité qu’elles représentent. Les intégrateurs, distri-buteurs ou revendeurs qui proposent aussi des coûts d’appel plus avantageux restent plutôt rares en Belgique.

Demande et offreNous avons mené une mini-enquête auprès de plusi-eurs PME et de quelques fournisseurs de solutions de téléphonie. D’un point de vue général, la PME moyenne ne sait ab-solument pas ce qui est nécessaire en termes d’équipe-ments télécoms ou ce qui est actuellement possible. Et

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TéléphoniE

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celles qui en savent un peu plus au niveau des télécoms surévaluent généralement le prix actuel. Ce manque de connaissance sur ce que peut signifier les télécoms entraîne un intérêt limité auprès du potentiel de clients pourtant gigantesque. Les possibilités télécoms sont quasiment infinies, mais ce sont uniquement les solutions pour un problème reconnaissable qui suscitent l’intérêt du preneur de décision. Cela n’a dès lors guère de sens de demander quels sont les besoins d’une PME. A la question de savoir ce qui est nécessaire, une réponse n’est presque jamais fournie. En revanche, l’explication de ce qui est possible a plus de chance de réussite, car il existe aujourd’hui une réelle disposition d’écoute. Lorsque les possibilités sont pré-sentées à la PME, celle-ci découvre spontanément celles qui peuvent lui être utiles. Les exemples pratiques les plus fous attirent le plus vite son attention et la poussent à la réflexion. La PME veut être convaincue qu’une solution télécom l’aide à travailler de façon plus efficace et orientée client, de manière à réaliser davantage de chiffre d’affaires, en principe. Dans ce cadre, il ne s’agit pas toujours de mieux gérer les flux de communication; des messages peuvent fournir une contribution importante pour « éduquer » les clients et permettre par conséquent un fonctionnement plus efficace.Une variante très fréquente de la PME consiste dans l’« entreprise d’une personne et demie », à savoir un professionnel assisté de son partenaire pour le soutien administratif. En l’occurrence, une solution télécom est nécessaire pour faire face à l’ensemble de la gestion des communications, en particulier le renvoi des appels vers le téléphone mobile et vers l’habitation privée. Il est même parfaitement possible d’adapter à distance les scénarios de transfert d’appel via une application. La téléphonie avec un smartphone peut se faire comme si l’on appelait avec un appareil fixe.

Grandes différences suivant la nature de l’activitéLes médecins, avec ou sans cabinets regroupés, sont des PME. Pour eux, les possibilités de configuration étendues d’un central avec des messages sur les consultations, les vacances, « occupé », etc. sont cruciaux pour, d’une part être à même de fournir de meilleurs soins médicaux au patients et, d’autre part, pouvoir mieux travailler grâce à un meilleur contrôle des interruptions gênantes causées par des appels entrants. Tout comme les docteurs, il existe d’autres sociétés à une seule personne où une solution télécom bien réfléchie est plus que bienvenue, sans pour autant que celle-ci serve à transférer des appels vers plusieurs collaborateurs ou à se concerter en interne. Les courtiers d’assurance qui sont présents à différents endroits avec des heures d’ouverture limitées peuvent tirer énormément d’un central qui renvoie automatiquement les communications vers le bureau ouvert à ce moment précis. De cette manière, le client

obtient toujours une réponse – sans savoir pour autant où le téléphone est décroché.Le NMT (nouveau mode de travail) demande lui aussi de plus en plus de nouvelles formes de communication. Travailler partout et aussi à la maison entraîne automa-tiquement une utilisation plus intensive du téléphone mobile, une tendance qui ne manque pas de plaire aux opérateurs mobiles. Mais aussi aux MVNO et aux reven-deurs locaux.

ObstinationLes trendsetters mais aussi les natifs numériques ne comprennent pas l’obstination avec laquelle certaines solutions ou systèmes refusent de disparaître. Le fax est un exemple type de ce dont bon nombre de PME ne veulent pas se séparer. Pour bien des entreprises, l’appareil combiné fax, imprimante et scanner est le cœur de leur communication et, en cas de mise en place d’une solution nouvelle, il continue souvent de fonctionner sur une ligne analogique séparée. Pour elles, il n’y a rien de plus facile pour transmettre des instructions ou recevoir des commandes. Le fax to mail et a fortiori le mail to fax sont trop compliqués pour elles.Une autre question fréquemment posée porte sur la communication avec la sonnette de la porte d’entrée, combinée ou non à la vidéo. Les systèmes avec VoIP, UC ou managed voice qui ne la prévoient pas rencontrent assez vite des problèmes en raison de l’absence de cette possibilité.

ConclusionElle est relativement brève.• On regrettera qu’un groupe important d’entreprises

sont mal voire pas informées sur les solutions qui peuvent accroître leur productivité et marge.

• On regrettera que des distributeurs et revendeurs continuent de s’accrocher à des modèles existants. Il existe des solutions fiables et stables qui ont déjà démontré leur qualité. Le premier qui sera capable de les proposer de manière compréhensible et rapi-de à ce large groupe-cible tirera les marrons du feu.

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TElEfonErEn

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Collaboration de Dividino avec Alpha-inDividino Group, qui a commercialisé les smart-phones de General Mobile sur le marché du Benelux annonce pour le marché Belux une col-laboration avec Alpha In, le distributeur one-stop d’appareils et accessoires ICT et télécoms. “En unissant nos forces, nous renforçons notre position pour déployer General Mobile de façon aussi large et rapide que possible dans ce seg-ment”, indique Guido Verbeke, CEO de Dividino Belux. Avec le nouveau Discovery II, le premier smart-phone au Belux avec un véritable processeur huit cœurs 2 GHz, la société propose d’emblée une grande première. Le reste des spécifications confirme le rapport

qualité/prix très avantageux qui caractérisait déjà la première génération de ce nouveau venu.L’écran Full HD de 5” est à présent intégré dans un cadre métallique avec un bord d’écran de seu-lement 1 mm d’épaisseur, de sorte que les bords de cet écran IPS marquent également les bords de l’appareil proprement dit. Grâce à ce bord et à des composants spécialement fins, l’épaisseur totale a pu être limitée à 7,9 mm, sans faire de concession en termes de solidité de l’ensemble. Des photos Full HD et des vidéos peuvent être réalisées avec les appareils photo de 13 Mpx et 5 Mpx. Une puissante batterie de 2500 mAh ga-rantit une autonomie de 400 heures et une durée d’appel de 45 heures.

Ce smartphone peut accueillir deux cartes SIM et dispose d’une mémoire interne de 16 GB et 2 GB de RAM. Il tourne sous Android 4.4 KitKat. Il est disponible pour un prix de vente conseillé de moins de 250 euros.www.dividino.be – www.alpha-in.be

HTC Desire Eye – SmartphoneAvec le HTC Desire Eye, HTC mise indéniable-ment sur le segment des appareils photo. Il s’agit en effet du premier smartphone au monde à être équipé d’un appareil photo 13 Mpx tant à l’avant qu’à l’arrière. Ces deux appareils photo permettent des fonctions particulières, comme les « selfies vidéo ». L’appareil peut également être utilisé pour des conversations vidéo au cours desquelles le smartphone peut afficher « séparé-ment » jusqu’à quatre personnes. Au niveau des spécifications, il n’a pas grand-chose à envier au cheval de bataille actuel de HTC, le One M8. Le smartphone est ainsi animé par un proces-seur à quadruple cœur 2,3 GHz avec 2 GB de mémoire RAM et l’appareil dispose d’un écran Full HD de 5,2 pouces. Même les haut-parleurs stéréo frontaux dotés de la puissante technologie BoomSound ne font pas défaut au Desire Eye. Avec un prix de vente conseillé de 499 euros, l’appareil est toutefois sensiblement moins coût-eux que le One M8, ce qui est dû principalement à l’utilisation d’un boîtier en polycarbonate plutôt qu’en métal.

Energie sans fil

Toute la révolution numérique repose sur le sans fil ou le mobile. Sans cordon ombilical, l’ultime câble avec chargeur vers une prise de courant ne peut rien faire. Nous ne sommes guère allés plus loin que quelques tapis inductifs.L’américain WiTricity semble pourtant bien parti pour trouver le bon filon: l’énergie électrique

sans fil. Cela reste de l’induction, mais WiTricity serait parvenu à transmettre de l’énergie d’une source vers un récepteur à plus grande distance grâce à la résonance magnétique. Intel pense à la possibilité de recharger sans fil des ordinateurs portables et des smartphones. Toyota affiche son intérêt pour recharger sans fil des voitures électriques. Le WiT-3300 fournit pour ce faire une puissance sans fil de 3,3 KW avec un rendement de 90%. WiTricity se fait fort de pouvoir fournir en électricité toute une habitation sans le moindre câble dans dix ans. Les activistes environnemen-taux ont intérêt à se préparer pour démontrer les effets nuisibles de cette résonance.www.witiricity.com

Alcatel-Lucent Enterprise dans des mains chinoises.En octobre de cette année, Alcatel-Lucent a finalisé avec succès la vente de sa division grandes entreprises (Enterprise) ALU-E à China Huaxin Post & Telecommunication Economy Development Center (China Huaxin), une société d’investissement industriel. La possibilité de ce rachat avait été annoncée pour la première fois au début de cette année. Alcatel-Lucent a reçu dans ce cadre environ 200 millions d’euros en cash et a conservé 15% des actions.Pour ALU-E, rien ne change, selon ses propres dires, dans la stratégie ou dans la poursuite de son déploiement. Elle reste une société française avec 2.700 salariés qui s’adresse au marché mondial de la communication d’entreprise par le biais d’un modèle de vente indirecte. Elle justifie cette cession par le fait qu’elle n’avait pas une

taille suffisante pour concurrencer de grands acteurs mondiaux comme Cisco System ou Microsoft. Aujourd’hui, AU-E est une nouvelle entreprise qui dispose à présent de davantage de moyens pour poursuivre son innovation et éventuellement procéder à son tour à un rachat ou l’autre.Il est toutefois étonnant qu’une entreprise américano-française de premier plan avec plus de 60.000 salariés, un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros (2013) dont 44% en Amérique du Nord et 25% en Europe, déroule le tapis rouge pour une société d’investissement chinoise. Ni Huawei ni ZTE ne sont encore parvenus, même après plusieurs tentatives, à s’implanter en Améri-que du Nord.

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Texte: Eduard Coddé

Orange veut redéfinir les télécoms

Comme chaque année, Orange a orga-nisé début octobre sa journée « Hello », cet événement de grande envergure où les salariés, les clients et la presse peu-vent découvrir les derniers développe-ments au sein du géant des télécoms qui compte au niveau mondial plus de 24 millions de clients dans 34 pays, réalise 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires et peut se targuer d’être leader du mar-ché en France.

Stéphane Richard, President-Directeur Generaal: En com-binant différents canaux de différentes bandes de fréquen-ces et avec 4GPlus, une vitesse jusque 90 Mbps peut être atteinte

Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange, a donné le coup d’envoi avec une offensive de nouveau-tés, principalement concentrées sur le marché français pour le moment.C’est avec fierté que Stéphane Richard a indiqué qu’Orange offrait dès à présent 70% de couverture 4G en France. Cette année encore, la 4G Plus sera disponible à Paris et tous les grands centres français suivront dans le courant de 2015. En combinant différents canaux de dif-férentes bandes de fréquences, une vitesse de transmis-sion encore plus élevée peut être atteinte temporairement. Il est fait état d’une vitesse théorique de 223 Mbps et d’une vitesse réelle de 80 à 90 Mbps.Une offre HDTV et HDTV+ étendue doit séduire les Français, même si elle nous impressionnera peu, nous les Belges, étant donné notre réseau câblé et VDSL étendu. Le fait que la 4G+ se profile comme alternative constitue toutefois un facteur à prendre en considération.

Orange et l’enseignementOrange se positionne résolument avec des activités et des services pour l’enseignement et la formation.

L’entreprise a ainsi développé une plate-forme MOOC (Massive Open Online Courses), avec une offre de programmes de formation en ligne pour adultes, qui a déjà enregistré plus de 30.000

inscriptions.

« Solerni » s’appuie sur la plate-forme MOOC pour offrir aux entreprises la possibilité de rendre des cours et d’au-tres formes de formation accessibles en ligne par leurs salariés afin d’étudier à domicile.Orange veut être un partenaire important pour la digita-lisation de l’enseignement et l’entreprise est fermement convaincue que la tablette remplacera rapidement le cartable.Pour les classes dans les écoles, elle a développé « Beacom », un appareil compact et tarifé à un prix très avantageux qui permet aux enseignants de distribuer en un éclair des cours et autres documents en les streamant vers les tablettes ou ordinateurs portables des élèves/étudiants.

En déplacementEn collaboration avec l’américain Tesla, l’entreprise mène actuellement et jusqu’à l’été de 2015 un projet pilote baptisé « Orange Drive », un service qui propose aux au-tomobilistes des informations de trafic en temps réel, qui sont nettement plus précises que les infos trafic diffusées traditionnellement via les stations de radio. Tesla propose en outre un hotspot 4G dans ses voitures.Après la période d’essai, « Orange Drive » sera également disponible sous forme d’appli pour tous les utilisateurs de smartphone. Cette initiative se veut une plate-forme sur mesure pour l’automobiliste, avec – outre la navigation

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EvénEmEnTs

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et les informations de trafic les plus actualisées – no-tamment la conversion de texte en parole de SMS, la commande vocale pour la lecture de musique ainsi que l’accès à Deezer et plus de 6000 stations de radio.« Express Download Station » est un produit développé pour les aéroports et les gares, qui permet de télécharger une grande quantité de contenu en quelques secondes à peine. Il s’agit principalement de films, mais aussi de musiques et d’e-books que le voyageur peut emporter en déplacement sur son smartphone ou sa tablette. L’offre est payante, ou peut être utilisée par la compagnie aérienne comme incentive (p. ex. pour les frequent flyers). « Express Download Station » recourt au Bluetooth Low Energy et au WiFi WiGig.

L’atout de la diversitéAvec « Yummypets », Orange pense aux amis des ani-maux. Rien qu’en France, 100.000 animaux domestiques se perdent chaque année. La solution consiste dans un collier qui permet de retrouver en permanence et partout (GPS) l’animal de compagnie tant aimé, même dans l’ha-bitation (Bluetooth). En outre, l’application donne en per-manence l’accès au dossier de santé de l’animal, permet de prendre des rendez-vous avec le vétérinaire, ou d’en-registrer des rappels liés par exemple au renouvellement de vaccinations. De plus, une sorte de « communauté Yummipets » se mettra en place, au sein de laquelle les utilisateurs pourront échanger de bons conseils, proposer des animaux de compagnie à l’achat, etc. « Family Place » est en quelque sorte la version numéri-que des petits messages papier qui sont collés sur le frigo de tant de ménages. Cette application se fixe pour objectif d’organiser la vie de la famille et elle donne par conséquent accès à tous les membres du ménage à un agenda partagé, elle permet d’échanger des pho-tos, d’envoyer des messages, d’écouter à distance le répondeur du téléphone fixe, d’enregistrer des messages parlés et de les envoyer à des membres de la famille, et bien plus encore.« Digital Workspace » vise tout spécialement le travail mo-bile et rend le poste de travail accessible partout et tout le temps. Il s’agit d’un développement d’Orange Business Services pour les entreprises et leurs salariés. Une appli-cation correspondante donne accès à l’environnement de travail via smartphone ou tablette. « My Office Phone » s’adresse quant à lui spécialement aux indépendants et aux PME. La convergence entre téléphonie fixe et mobile y occupe une place centrale. Le smartphone est le tableau de bord centralisé de toutes les communications. Il est possible de répondre partout et en permanence à tous les appels professionnels, comme si l’on était assis à côté du téléphone. L’applica-tion permet d’envoyer, de dévier, bloquer,… toutes les communications à la discrétion de l’utilisateur.Une application similaire est disponible chez Mobistar (B) sous le nom de « Mobiline ». Analyse des données Stéphane Richard a conclu l’événement Orange Hello en

résumant qu’Orange était désormais synonyme de con-nexion, de stockage des données et de sécurité de tou-tes les communications. Cette démarche se voit donner une nouvelle dimension avec la plate-forme « Datavenue » qui sera ouverte en 2015 aux développeurs de services, producteurs de produits connectés et premiers partenai-res. La plate-forme doit réunir et permettre d’échanger des données de différentes sources comme les données ouvertes, les appareils connectés et le big data d’entre-prises. « Datavenue » sera basé en France et organisera les données personnelles en respectant parfaitement la vie privée des utilisateurs finaux. L’analyse de données constituera un nouveau pilier important pour les activités d’Orange dans un avenir proche. Il s’agit de données qui sont échangées au sein du réseau par des appareils qui sont ainsi connectés. Il ne s’agit donc pas de données personnelles, selon Stép-hane Richard, mais d’informations de fond techniques sur l’utilisation du réseau.

Orange LabsLes Orange Labs sont le moteur de l’innovation. Ils ont ainsi développé, pour un grand opticien qui envoie chaque jour à 17h00 toutes les commandes depuis son réseau de magasins aux fabricants de lunettes, un service qui permet de pouvoir disposer de la bande passante nécessaire pendant ce court pic d’activités. La gestion de la bande passante aura de plus en plus d’importance. On peut donner la priorité à la transmission exclusive de données, au trafic vocal et permettre ou non l’accès à l’internet.La convergence du mobile et du fixe est un autre sujet d’étude, en particulier dans le cadre du « nouveau mode de travail » qui apparaît au niveau international, et exige la mobilité, une meilleure collaboration et une gestion simplifiée des communications. Pour le gouvernement fédéral belge, les Orange Labs ont développé une sécurité unique pour les smartphones d’ambassadeurs.

M2MLe « Machine to Machine » est une spécialité où Orange aime se positionner. Il s’agit de gestion de données, de collecte de données sécurisées et de l’intégration d’appli-cations. Parmi les nombreuses possibilités figurent le suivi de camions dans des régions dangereuses ou l’envoi de données depuis des installations techniques. Dans le sec-teur des soins de santé aussi de nombreuses possibilités d’application sont attendues à court terme. Orange a fait la démonstration de « My health mate », une application

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pour le contrôle de cyclistes. Les différents capteurs sont reliés avec la carte SIM ou envoient leurs données via Bluetooth vers un smartphone. Toutes les informations mesurées sont transmises en temps réel. Le centre de santé peut les traiter de façon automatisée, avec ou sans fonctions d’alarme, ou les évaluer avec l’intervention d’un médecin.

TaaSLe concept de « Traceability as a service » est basé sur le cloud et fonctionne avec des tags RFID dont un grand nombre peuvent être lus et enregistrés rapidement.Le TaaS se prête parfaitement au suivi de marchandises produites quittant l’usine. A tout moment, il est possible de savoir où se trouve quoi. L’établissement d’un inven-taire dans un point de vente et l’envoi de celui-ci au siège central deviennent un jeu d’enfant grâce au TaaS.

Gestion du cycle de vie via SIM En installant une carte SIM dans la voiture lors de l’as-semblage de celle-ci, cette carte peut remplir différentes fonctions pendant toute la durée de vie du véhicule. La carte SIM permet la géolocalisation sans GPS. Tant

que la voiture se trouve encore dans l’usine, la carte SIM aide à réaliser un inventaire rapide et/ou à localiser le véhicule sur la ligne d’assemblage ou dans le parking de l’usine, en attente du transport. Après aussi, pendant le transport, le véhicule peut être localisé à tout moment. L’acheteur de la voiture peut activer la carte SIM intégrée pour avoir accès, moyennant paiement, au portail web de la marque automobile et y activer des services personna-lisés.

IoT (Internet of Things ou l’internet des objets)

L’internet des objets (autrefois appelé M2M (machine to machine), et qui existe depuis aussi longtemps que l’ordinateur) est annoncé comme la prochaine solution qui connaîtra une croissance exponentielle dans le mon-de numérique. Le fait que les plus grands fournisseurs réseau mondiaux comme Cisco, IBM, GE et Amazon soutiennent cette application augmente sa crédibilité en termes de perspectives de marché vertigineuses. Des réseaux plus rapides et surtout le nouvel IPv6, qui dispose d’un nombre d’adresses quasiment infini, constituent la base d’une croissance illimitée. Tous les grands analystes de marché disposent de leurs propres chiffres. Accenture et Gartner tablent sur un chiffre d’affaires de 300 à 500 milliards USD en 2020. ABI Re-search compte pour cette année 19 milliards d’appareils installés et s’attend pour 2020 à une base installée de plus de 40 milliards d’appareils. Les smartphones, PC et autres appareils apparentés représentent aujourd’hui 44%, mais cette part devrait baisser à 32% en 2020. Cela signifie que d’ici la fin de 2020, plus de 30 milliards de hubs, capteurs et accessoires communiqueront de façon automatique. Ces capteurs se connecteront en grande partie par le biais des technologies existantes actuelles du WiFi et du Bluetooth. Mais Zigbee, NFC, RFID et même la 5G (LTE) s’imposeront dans cette évolution M2M. L’internet des objets se profile comme une innovation de rupture qui aura un effet sur tous les processus et toutes les solutions ICT. On remarquera d’ailleurs que la formule en anglais « Internet of Things »

évolue à présent vers « Internet of Everything ».IDC définit l’internet des objets comme un réseau de terminaux uniques définissables (ou objets) qui commu-niquent via IO sans intervention humaine, localement et au niveau mondial.Vous pouvez trouver une vision passionnante de l’inter-net des objets de Vance Turner, SVP Research d’IDC, surhttp://www.youtube.com/watch?v=k9anR2xiyS4

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Interxion, plaque tournante d’opérateurs

Interxion a fait ses débuts comme un « hôtel pour opérateurs ». Différents opérateurs y ont en effet hébergé leurs équipements. Interxion servait alors de facilitateur pour la commutation de minutes d’appels entre des opérateurs comme BT et Belgacom par exemple. Zaventem constituait un emplacement idéal pour ce faire, sur l’une des autoroutes de la communication européennes les plus denses.

“D’un point de vue théorique, chaque opérateur devrait déposer une demande pour ouvrir des rues afin de pou-voir placer ses propres câbles et par conséquent établir les connexions souhaitées”, précise Frederik Dewulf, General Manager Interxion Belgium sa. “Dans la pratique, c’est évidemment impossible à réaliser et les opérateurs font donc appel à des parties comme Interxion, pour organiser les liaisons nécessaires entre eux. Cette démar-che améliore nettement la flexibilité et l’efficacité, tout en étant plus avantageuse!”. Aujourd’hui, Interxion Belgium dessert 80 opérateurs et le service évolue. Le trafic data et l’Internet se taillent la part du lion et les entreprises avec des activités cloud présentent un gros potentiel. La situation à la Chaussée de Louvain à Zaventem est optimale, étant donné que c’est là que passe une véritable « autoroute européenne » pour le trafic des données.

Service et travail sur mesureOn attend d’un datacenter ou centre de données qu’il puisse héberger l’équipement de manière ordonnée, avec une sécurité maximale et qu’il sache faire face à des coupures d’électricité sur le réseau belge. Ces aspects composent la teneur du service qui est facturé. En tant que centre de données indépendant de tout opérateur, Interxion attire avant tout les entreprises qui sont actives dans les activités cloud, mais se met éga-lement en quête d’opérateurs privilégiés à la demande de clients. “Comme nous avons déjà une offre très large d’opérateurs en interne, nous sommes un partenaire in-téressant pour un grand nombre d’entreprises”, commen-te Frederik Dewulf. “Plus nous comptons d’opérateurs, plus nous sommes attrayants pour les clients. Lorsque quelqu’un souhaite travailler avec un opérateur déterminé que nous n’avons pas encore, nous trouvons une solution

Texte: Eduard Coddé

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Interxion est une société néerlandaise, dont le siège est établi à Amsterdam et qui est cotée à la bourse de New-York depuis 2011. Elle est aujourd’hui présente dans 11 pays européens et 13 villes, avec plus de 30 centres de données indépendants de cloud et d’opérateurs. Elle dessert plus de 500 fournisseurs de connectivité, dont plus de 100 fournisseurs de réseau internationaux, plus de 250 ISP (Internet Service Providers), plus de 30 MNO (opérateurs de réseau mobile) et 15 CDN (réseaux de distribution de contenu). Interxion Belgium sa a commencé ses activi-tés à partir de rien voici 14 ans et elle génère aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros. Dans la période de 2011 à 2013, Interxion a remporté année après année le « Green IT Award » et, l’an dernier, elle a été couronnée vainqueur dans la catégorie « Operational Excellence of the Year » lors des « Internatio-nal Datacentre & Cloud Awards ».

Frederik Dewulf, General Manager Interxion Belgium: “Nous organisons les liaisons nécessaires entre 80 opérateurs, dont les cinq plus grands des Etats-Unis”.

et nous avons une palette énorme de possibilités de connexion prêtes à l’emploi”. Interxion Belgium peut se targuer, à raison, de la présen-ce en son sein des cinq plus grands opérateurs améri-cains, une exclusivité dans un rayon de 350 km!En tant que groupe européen, Interxion est actif dans de nombreux pays, un avantage pour les clients qui peuvent donc opter pour plusieurs emplacements. “Nous préser-vons une place centrale pour notre know-how en matière d’ingénierie, mais nous l’étendons à l’international”, souligne Frederik Dewulf. “Alors que nous étions connus au début surtout pour la fourniture d’espace bourré de racks, nous nous distinguons aujourd’hui par l’exploita-tion de notre expérience et savoir-faire. Ce qui se trouve dans les locaux de serveurs est constamment optimisé”. Il n’y a absolument aucune méfiance entre les différentes parties qui partagent ensemble un hébergement dans nos locaux.

Opérationnel, sans conditions Aucune excuse n’est acceptable pour un datacenter, il doit être toujours opérationnel! La crainte de coupures de courant (le fameux délestage) est brandie depuis les mois d’été dans les médias publics, mais ce n’est pas du tout une nouveauté pour les professionnels d’Interxion. “La gestion des coupures d’électricité est un élément essentiel de notre expertise”, indique Frederik Dewulf. “Les clients attendent non seulement une offre intéres-sante d’opérateurs, mais ils exigent aussi une fiabilité maximale”.Avoir des générateurs de secours prêts à intervenir est une évidence pour les centres de données, mais leurs capacités sont limitées à l’autonomie du stock de carburant. C’est la raison pour laquelle Interxion recourt exclusivement à des générateurs dont le réservoir de carburant peut être rempli pendant qu’ils fonctionnent, et l’entreprise a passé des contrats avec davantage qu’un seul fournisseur de carburant, prévoyant aussi un approvisionnement de l’étranger, sans oublier qu’elle s’est constituée un stock tampon dans le cadre de sa présence internationale. “Pour faire la différence, il faut pouvoir offrir dans la situ-ation la plus critique des garanties maximales en termes de continuité du fonctionnement”, souligne Frederik Dewulf. “Nous garantissons à nos clients 99,999%, mais nous nous visons toujours les 100%”. Outre la continuité, la sécurité est une priorité absolue. Frederik Dewulf: “Notre site est protégé en permanence – 365/24/7 – par une équipe de surveillance, ce que nous considérons comme une obligation absolue. Se fier à une sécurité électronique et automatisée nous semble ne pas offrir de garanties suffisantes”.

Un domaine de compétence spécifiqueFrederik Dewulf souligne qu’un centre de données sup-pose aujourd’hui bien plus qu’un espace rempli de racks

serveurs: “A présent, tout tourne davantage autour de l’expérience et du know-how en matière d’exploitation, de la compétence nécessaire à l’optimisation de tout ce qui s’y trouve”.L’utilisation d’« électricité verte » constitue aujourd’hui la norme pour les centres de données et elle est d’ailleurs exigée par les clients. La réduction de la consommation d’énergie est dès lors nécessaire pour accroître l’efficaci-té et limiter les frais d’exploitation. La sécurité financière que peut afficher un datacenter vis-à-vis de ses clients potentiels est un facteur non négli-geable pour la fiabilité à long terme escomptée. “Cela suppose un investissement de départ très important, ce qui exige une forte capacité financière de la part de l’acteur”, explique Frederik Dewulf. “La stabilité financière exerce un pouvoir de persuasion important auprès de nos clients”.Grâce à l’expertise centralisée chez Interxion, l’achat d’équipement peut être rationalisé avec un avantage multiple: des conditions d’achat plus avantageuses et la standardisation de l’équipement dans tous les pays, de sorte que les collaborateurs peuvent intervenir sur tout site, ce qui est tout profit pour la fiabilité d’exploitation.

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Texte: Eduard Coddé

Transformation numérique chez DartyPhoto: Wikipedia

Darty est une chaîne française de magasins d’électronique grand public, télécoms et électroménagers qui compte 242 filiales, 2 entrepôts centraux, 41 centres de services après-vente et 10.500 collaborateurs. Avec un chiffre d’affaires de 3,8 milliards d’eu-ros, elle peut se targuer d’être le leader du marché en France. Voici deux ans, Darty a décidé de déployer le projet « connected stores ».

L’objectif des « connected stores » de Darty consistait dans la création d’une synergie optimale entre la présence en ligne de la chaîne de magasins et le point de vente physique. “L’idée était la suivante: retrouver rapidement dans le magasin tous les produits présentés sur le web, avec un conseil complémentaire dispensé par le person-nel du magasin qui a accès à l’historique d’achats du client”, explique Régis Schulz, CEO du groupe Darty. “De plus, le personnel commercial sur place devait bénéficier d’un soutien maximal pour offrir un service professionnel convaincant aux clients toujours mieux informés qui vien-nent en magasin. Une convergence entre notre présence en ligne et le point de vente réel qui profite aux deux canaux, voilà ce qui devrait être l’objectif final”.Olivier Godart, Directeur e-commerce Darty: “Avec nos « connected stores », nous voulons certainement pouvoir rivaliser aussi avec Amazon et d’autres boutiques en ligne. Pour la réalisation concrète de l’assistance technique pour notre projet, nous n’avons pu trouver que deux par-tenaires potentiels. Orange Business Services a pu nous proposer ce que nous souhaitions, tout en nous inspirant la plus grande confiance”.

Synergie entre boutique web et real lifeNous avons visité Darty Beaugrenelle à Paris, une filiale qui a fait office de magasin pilote avant le déploiement généralisé du projet. La première chose qui frappe, ce sont les grands écrans qui dominent l’étalage et diffusent constamment des informations ciblées (« push-info »).A l’entrée et avant même que nous ne pénétrions dans le magasin, on trouve un bloc de belle taille avec des casiers de consigne automatique, destinés à la formule « click & collect ». Tout qui passe commande via le webshop peut venir enlever les produits après à peine 1 heure dans le point de vente de son choix, où ils seront disponibles dans les casiers. Il suffit d’introduire le code reçu via la boutique web pour retirer les marchandises. La pratique démontre qu’une grande partie des clients, qui ont acheté en ligne et viennent retirer au point de vente, rentrent également dans le magasin, par exemple pour jeter un œil aux accessoires. Partout dans le point de vente, un réseau Wi-Fi accessi-ble gratuitement est disponible pour les visiteurs. Olivier Godart: “Une qualité élevée de la connexion réseau jusque dans les moindres recoins du magasin était une exigence essentielle, parce que cela contribue à renforcer

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la confiance du client dans l’enseigne. Il en va de même pour le réseau séparé destiné au personnel commercial, où un fonctionnement stable contribue à donner aux commerciaux davantage de confiance en eux-mêmes.”Jusqu’au lancement de ce projet, aucun pare-feu n’était encore prévu dans les filiales Darty. Un modèle réseau spécifique a été développé spécialement pour Darty par Orange Business Services. Deux années de préparation ont été nécessaires pour que la technique soit tout à fait au point.

La phablet comme outil ultimeTous les vendeurs disposent d’un smartphone personnel, même s’il s’agit en fait d’une phablet de Samsung, sur laquelle sont disponibles à tout moment les informations les mieux actualisées en termes de prix et de stock. Toutes les phablets sont préconfigurées et personnalisées au nom du vendeur. Lorsque le projet sera entièrement déployé en 2015, 4400 phablets seront utilisées par le personnel commercial de Darty, pour lesquelles un help-desk propre a d’ailleurs été mis en place.“Chaque vendeur dispose d’un casier à son nom, dans lequel la phablet se recharge sans fil et reçoit la nuit les données et les mises à jour les plus récentes via un serveur dans l’espace technique du point de vente”,

explique Olivier Godart. “Il s’agit souvent de 1,5 GB par upload.” Les clients qui visitent le magasin sont souvent surinfor-més par leurs démarches de pre-shopping en ligne. C’est la raison pour laquelle il est indispensable que les conseils des vendeurs soient très pointus.Au beau milieu des différentes catégories de produits, de grands écrans de 46” proposent au visiteur une expérience visuelle identique à celle qu’il a à la maison sur son PC, mais avec des images en haute résolution. Les clients peuvent appeler directement un vendeur à ces « kiosques », pour autant qu’aucun d’entre eux ne soit en vue.Les écrans sont câblés et les vendeurs peuvent y interve-nir aussi via leur phablet personnelle. Fort d’une vitesse de transmission de 1 Gbps entre la phablet et l’écran, le vendeur peut synchroniser les deux écrans et leur faire afficher la même image (technologie NFC) et/ou appeler des informations complémentaires via une application spécialement développée pour le personnel commercial. Les expériences réunies jusqu’à présent montrent un accroissement des visites en magasin, avec une augmen-tation des ventes, tant en ligne que dans les magasins.

Outre 242 points de vente en France, Darty dispose encore de 89 implantations en Belgique sous le logo Vanden Borre et de 58 ma-gasins aux Pays-Bas sous l’enseigne BCC. Le groupe est en outre présent en ligne avec www.darty.com et www.36000solutions.com.

Sennheiser lance des haut-parleurs pour entreprisesLes nouveaux haut-parleurs portables SP 10 et SP 20 de Sennheiser sont destinés à une utilisa-tion professionnelle (en réunion): ils sont en effet particulièrement conviviaux, assurent un excellent rendu sonore et affichent une allure moderne.Avec le Sennheiser SpeakerPhone, les utilisateurs professionnels peuvent mener tant des conversa-tions téléphoniques que des appels en conféren-ce. Tous les modèles sont très conviviaux: il suffit de les brancher et de parler. Le SP 10 établit une connexion avec PC/softphone à l’aide d’un câble USB et le SP 20 peut être relié tant via USB à un PC/softphone que via une prise 3,5 mm à un(e) GSM/tablette. Le SP 20/20 ML est adapté pour les deux types de téléphonie: à savoir tant le trafic téléphonique normal que la téléphonie IP.Les Sennheiser SP 10 et SP 20 disposent évidemment de la qualité de son qui caractérise la marque, de l’intelligibilité optimale et de la suppressi-on de l’écho, afin que tant

les utilisateurs que ceux qui écoutent puissent jouir d’une expérience de conversation optimale. Les haut-parleurs et microphones fournis de série avec un PC ou GSM sont de plus en plus remplacés par des Sennheiser SpeakerPhones. Grâce à la fonctionnalité Dual Talk, un utilisateur peut interrompre la conversation – de manière très naturelle – pour que la qualité de l’échange reste optimale.

Un bijou numériqueIl existe désormais une bague avec une con-nexion Bluetooth vers votre smartphone. Via une application pour iOS ou Android, elle va vibrer, s’allumer ou changer de couleur en cas d’appel ou de message entrant. Il est possible de programmer via l’appli quel signal ou couleur la bague affiche en fonction du type d’appel ou de la personne qui essaie de vous joindre. Et il s’agit d’un véritable bijou, plaqué or 18 carats et avec une pierre semi-précieuse, conçu par un joailler professionnel. Le projet est réalisé par l’Améri-caine Christina Mercando qui est versée dans les technologies numériques mais est également sensible à l’art. Il n’est plus possible de passer commande pour le moment, car une première série de mille exemplaires a directement été entièrement vendue à 195 USD pièce.www.ringly.com

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A&C systems répartit désormais son portefeuille d’accessoires en quatre catégories:• Essentials ou les accessoires de base qui représen-

tent encore la majeure partie du marché. La marque Azuri gagne clairement en importance, à côté de marques de mode connues, pour proposer ainsi au canal une gamme aussi complète que possible.

• Wearables, où sont repris de nombreux modèles et types de casques et écouteurs. Mais également les nouvelles smart watches et autres trackers ou bracelets.

• Produits Home/office. La maison connectée est à présent développée par différents constructeurs et devient un groupe important pour le confort mais aussi pour la sécurité. L’éclairage LED de Samsung est également repris dans cette catégorie.

• Auto/moto/vélo, une large gamme avec accessoires GPS, audio et vidéo.

On ignore encore si cette répartition va trouver son chemin jusqu’aux rayons du retail. Elle donne toutefois un aperçu clair de l’offre qui continue de s’étendre.Le bureau d’études de marché GfK a indiqué dans sa présentation que le nombre de modèles différents de smartphones avait augmenté au premier semestre de 2014, pour passer à 948. En 2013, on ne dénombrait encore « que » 678 modèles. Le bureau relève un total de 9.808 accessoires différents pour les téléphones mobiles, smartphones et tablettes.

ServicesAvec « Taking care is our core », A&C systems lancera en 2015 ses services en matière de réparation, remplace-ment et rachat d’appareils. “Nous lançons ces services pour décharger nos clients mais aussi leurs clients”, préci-se Maarten Van Asselberghs, Portfolio Manager Services.

“Les téléphones mobiles s’abîment ou tombent en panne, ils sont oubliés ou volés. Ces services s’inscrivent dans notre ligne stratégique. Une fois que nous avons eu l’offre d’accessoires entièrement sous contrôle, les appareils ont suivi, et nous lançons à présent ces services.”Actuellement, quatre services sont proposés. • STAY MOBILE consiste dans un service de « pick-up

& return » (enlèvement et retour) de l’appareil auprès du client, « loan » (prêt) d’un appareil similaire, « re-pair » (réparation) que le client peut suivre en ligne pendant toute la procédure, et « always connec-ted » parce que l’appareil prêté est livré dans les 24 heures jusqu’à ce que l’appareil réparé lui soit fourni à nouveau.

• STAY MOBILE PLUS offre les mêmes garanties que le service précédent. En y ajoutant en plus une formule d’assurance omnium.

• BUY BACK garantit le rachat d’un ancien appareil lorsque le client souhaite le renouveler. Avec « online quote », il reçoit une offre en ligne pour les appareils qu’il veut échanger. Après accord, il peut envoyer ses appareils gratuitement via « shipping » par le bi-ais d’un bureau de poste ou d’un point poste. Après contrôle, il reçoit via « reimbursement » le paiement de la valeur résiduelle. Ce service est écologique. Les données sont effacées et les appareils sont préparés pour le marché de l’occasion ou recyclés.

• TRADE IN est un service similaire, mais ici le client reçoit un voucher avec la valeur résiduelle, qu’il peut utiliser en ligne sur le site du vendeur à l’achat d’un nouvel appareil.

Ces services sont entièrement transparents, depuis le site web d’A&C systems, via le site web du détaillant vers le client. Les appareils ne doivent pas nécessairement être livrés par A&C systems.

Texte: Freddy Michielsen

A&C systems présente

Comme chaque année, A&C systems a réuni le mois dernier tous ses parte-naires, opérateurs et fournisseurs. Un en-semble impressionnant, où chacun a mis à profit l’arrière-plan blanc des différents stands pour donner une image sobre mais très professionnelle du marché des accessoires et des appareils mobiles.

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Texte: Martijn Kregting

DECT versus VoWLAN: le passé v/s l’avenir

Téléphonie sans fil via DECT ou via VoWLAN? Celui qui comparaît voici deux ou trois ans les avantages et les inconvénients de ces deux technologies sans fil arrivait à un résultat relativement équilibré. Le DECT était déjà adulte, le VoWLAN s’annonçait très prometteur, mais n’en était encore qu’à ses débuts. Entre-temps, cette technologie est arrivée à maturité et semble surpasser le DECT au niveau de ses avantages.

Mythe 1: couverture et points d’accès L’avantage du DECT résidait dans sa bonne couverture, peu de points d’accès étant dès lors nécessaires. Le VoWLAN avait besoin de nettement plus de points d’accès, rendant son installation plus coûteuse. Cette couverture s’est nette-ment améliorée, par exemple avec les antennes directionnelles. Le QoS du VoWLAN s’est lui aussi amélioré considéra-blement. Sur un réseau, vous pouvez par exemple donner au trafic vocal la priorité par rapport aux données. Dans un environnement sans fil principalement axé sur les appareils mobiles, l’implémentation et la gestion du VoWLAN resteront cependant un défi. La grande diversité d’appareils utilisés sur un réseau constitue ensuite le principal problème, ainsi que le fait d’offrir une capacité suffisante pour le trafic vocal.

Mythe 2: le VoWLAN est plus coûteux Voici quatre à cinq ans, le prix du réseau pouvait encore être un facteur déterminant en faveur du DECT. Le VoWLAN était nouveau et assez onéreux. Si l’IP-DECT est certes plus coûteux que le DECT normal, le VoWLAN est devenu meil-leur marché. Les prix sont désormais nettement plus proches. Cela rend un choix sur la base du prix moins facile.

Mythe 3: la qualité du VoWLAN est mauvaise Beaucoup de choses se sont améliorées au niveau de la gestion, de la transmission entre les points d’accès et de la technologie radio. Le QoS est nettement meilleur. Les combinés VoWLAN sont eux aussi plus performants. Dans ce cadre, la norme WiFi 802.11 ac actuelle utilise une fréquence nettement plus dégagée qu’il y a deux ou trois ans, ce qui est tout profit pour la qualité et la capacité.

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VoWLAN 1er avantage: le réseau sans fil est déjà là La quasi-totalité des organisations ont d’ores et déjà un réseau sans fil. Comme ce réseau est utilisé pour de plus en plus d’applications et par un nombre croissant d’appareils, des réseaux sans fil de plus en plus solides sont mis en place, ce qui facilite un business case pour le VoWLAN. Le réseau ne doit plus être adapté ou amélioré pour permettre la téléphonie. Les outils de gestion ne cessent de s’améliorer, de sorte qu’il est facile de mettre en place des réseaux virtuels séparés.

VoWLAN 2ème avantage: la diversitéUn avantage de l’utilisation du réseau WLAN consiste dans la diversité: il peut servir tant pour les données que le trafic vocal. Sur un réseau DECT, seul un appareil DECT peut être utilisé, alors que sur un réseau WLAN, n’importe quel appareil avec une capacité WiFi peut être utilisé – depuis un ordinateur portable jusqu’à un appareil VoWLAN ou un smartphone, en passant par une tablette. L’avènement des réseaux sans fil va de pair avec l’avène-ment de la mobilité. Ce qui donne au VoWLAN de plus en plus d’avance par rapport au DECT.

VoWLAN 3ème avantage: moins de gesti-on et de maintenance En tant qu’évolution du DECT, l’IP-DECT propose les mêmes services complémentaires que le VoWLAN, comme la vidéosurveillance ou les systèmes d’alerte. L’inconvénient étant que cela requiert alors la maintenant d’un troisième, voire parfois un quatrième réseau. Bon nombre de bureaux existants ont encore un réseau câblé. Un réseau sans fil vient alors s’ajouter pour le trafic des données. Dans ce cas, le DECT est un réseau supplé-mentaire dont il faut assurer la gestion et la maintenance. Le TCO est donc plus élevé que lorsque l’on utilise un réseau sans fil que l’on a adapté pour le VoWLAN.

Ex aequo: environnements spécifiques Auparavant, le DECT était aussi utilisé dans des secteurs comme les soins de santé et l’industrie en raison de fonctionnalités spécifiques telles que la fonction « men down ». Actuellement, des producteurs comme Ascom proposent des appareils DECT et VoWLAN avec des fonctionnalités similaires. Ce n’est que sous le capot que les choses sont différentes. L’utilisation du DECT ou du VoWLAN dans des environnements spécifiques fait que les appareils sont souvent plus robustes, ou ont une au-tonomie de batterie plus longue. Par le passé, cela signifi-ait que, en combinaison avec leur production plus limitée, les prix de 200-300 euros par combiné étaient souvent nettement supérieurs à ceux d’un téléphone mobile clas-sique. Aujourd’hui, il y a des smartphones populaires qui coûtent facilement 500-600 euros. Par conséquent, dans les deux cas, l’aspect du prix n’est donc pas une raison pour choisir un réseau mobile, par exemple un GSM privé en interne et un abonnement mobile normal en externe.

DECT 1er avantage: le risque d’inter-férence Le DECT reste encore pour le moment la meilleure technologie pour la téléphonie pure et dure en termes de fonctionnalités (fixes), de qualité et de fiabilité. Le risque d’interférence est moindre parce que des fréquences à part sont utilisées. Des fonctions comme le transfert d’appel, la commutation patron/secrétaire et les doubles appels sont souvent encore mieux régies avec le DECT, ce dernier pouvant offrir tout ce qui peut passer par une connexion téléphonique fixe. C’est la raison pour laquelle encore régulièrement, surtout dans les établissements de soins de santé, on opte délibérément pour le DECT lors du renouvellement de l’environnement de téléphonie. DECT 2ème avantage: base installée plus grandeLe DECT proprement dit est purement orienté télépho-nie et il n’est quasiment plus utilisé dans les nouveaux projets. Il existe toutefois encore des projets où l’IP-DECT est déployé. L’IP-DECT est piloté par le réseau IP et, en tant que tel, il peut s’inscrire dans la tendance « all IP ». La base installée du DECT est encore beaucoup plus grande que celle du VoWLAN. Le nombre de fournisseurs d’appareils VoWLAN est relativement limité. Il peut encore s’agir d’une entrave à l’utilisation du VoWLAN. De nom-breuses personnes préfèrent se servir de leur smartpho-ne, mais un client VoWLAN/SIP sur le smartphone contri-bue encore à vider assez rapidement la batterie. Ce n’est pas pratique, tout spécialement pour les collaborateurs nomades. Les fournisseurs de smartphones travaillent toutefois d’arrache-pied à ce problème de batterie. Il faut d’ailleurs s’attendre à ce qu’il se pose nettement moins dans deux ou trois ans.

Petit marché Tant pour le DECT que le VoWLAN, il s’agit d’applications portant sur un nombre limité d’environnements. Cela dépend surtout de la question de savoir si les entrepri-ses concernées compte de nombreux travailleurs du savoir ou beaucoup de travail-leurs n’appartenant pas à ce groupe. Dans le premier cas, la téléphonie mobile via un smartphone a déjà pris le dessus en général. Des restrictions comme les tarifs de la téléphonie mobile jouent beaucoup moins un rôle, étant donné les baisses de prix et l’arrivée de formules forfaitaires pour l’utilisation professionnelle. Les problèmes de couverture sont devenus plus rares au bureau. Seule la qualité des appels mobiles peut parfois encore laisser à désirer.On rencontre surtout les utilisateurs de téléphonie qui ne sont pas des travailleurs du savoir dans des environnements industriels. De plus, les zones de campus, d’uni-versités, d’hôpitaux ou autres établissements de soins de santé, constituent un bon débouché pour la téléphonie sans fil via DECT ou VoWLAN. Il y a aussi des fonctions spécifiques, comme les réceptionnistes ou les agents de centre d’appel, où les deux technologies viennent parfaitement à point.

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Texte: Freddy Michielsen

Les accessoires, la catégorie à la croissance la plus rapide dans l’ICTLe marché de l’ICT et des télécoms continue d’étonner par son évolution turbulente. Des valeurs bien établies disparaissent et de nouvelles solutions surgissent subite-ment, comme sorties de nulle part. Les accessoires semblent insensibles à ce phé-nomène pour le moment. Ils restent, année après année, la catégorie de produits qui connaît la croissance la plus rapide, avec une offre qui suit sans le moindre problème ces changements rapides.

Les chiffres du bureau d’études GfK, qui suit constam-ment le marché des accessoires pour appareils mobiles (GSM, smartphones et tablettes), montrent pour les neuf premiers mois de cette année un chiffre d’affaires de 55 millions d’euros, mesuré à travers 16 catégories différentes. Par rapport à la même période de l’année passée, cela représente une progression de près de 17%. Le fait que le consommateur tient toujours absolument à protéger son appareil contre les éraflures et le bris d’écran ne fait aucun doute: les étuis et coques sont les produits les plus vendus, puisqu’avec les protections d’écrans ils représentent pas moins de 53% du chiffre d’affaires total.

Smartphones et tablettes La part croissante des smartphones et tablettes, aux dépens des GSM traditionnels et des ordinateurs porta-bles, est à la base de cette progression. Les particuliers qui achètent un appareil relativement coûteux de ce genre prennent directement les accessoires nécessaires en

prime. Pour le canal, c’est une possibilité supplémentai-re de générer une meilleure marge. Les accessoires ne connaissent pas encore la même érosion des prix que le marché des appareils mobiles, qui sont ainsi mis sous pression pour générer du chiffre d’affaires. Lorsque nous regardons de plus près les étuis et les coques, le lien entre appareils et accessoires est évident d’emblée. Les étuis et coques qui sont compatibles avec des appareils Apple ou Samsung, les leaders du marché en termes de smartphones, représentent ensemble 69% du chiffre d’affaires. Les étuis universels pour plusieurs marques ou modèles reculent au cours des 9 premiers mois de 2014 à une part de marché de 15%, un peu plus de la moitié de leur part pour la même période en 2013. Le fait que les étuis et coques universels ne soient plus en vogue ne fait que rendre la tâche plus difficile pour le canal. Le cycle de vie suit désormais celui des appareils, ce qui va mener à davantage de reprises de modèles dépassés.

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Wearables, le prochain big bangQuand on parle de « wearables », on pense avant tout aux bracelets, ces « trackers » qui enregistrent les perfor-mances sportives, comme le nombre de pas réalisés, et qui mesurent des paramètres du corps, tels que les pul-sations cardiaques ou la tension, avant de les transmettre à votre smartphone. Ajoutez une montre à ce bracelet et vous avez une smart watch. Intégrez-y en prime une car-te SIM et ces montres intelligentes sont même en mesure de remplacer (provisoirement) le smartphone. En tout état de cause, elles deviendront un élément important dans le réseau personnel vers lequel nous évoluons tous.GfK a vu cette année, jusqu’à septembre, près de 20 marques de « trackers » faire leur apparition dans ses relevés, pour quelque 25.000 exemplaires vendus. Si l’on y ajoute environ 12.000 smart watches vendues, cela donne un nombre non négligeable. Samsung jouit d’une position dominante dans cette dernière catégorie de produits émergente. Au niveau mondial, sa part de mar-ché était de 52% au 3ème trimestre (source: Canalys). Apple entretient la hype en annonçant une smart watch pour début 2015. Reste à savoir si la société parviendra à rééditer l’exploit de l’iPhone, à présent qu’elle est pour la première fois en position de suiveur au lieu de pionnier.

Le Centre for Retail Research britannique a mené dans plusieurs pays européens une étude sur les perspectives en ce qui concerne les achats de Noël à venir. En Gran-de-Bretagne, Allemagne, Espagne et aux Pays-Bas, il s’attend à ce que pas moins de 2,6 millions de wearables se vendent pour tous ces pays réunis. Ce nombre ne tient aucun compte des écouteurs et autres casques.

Wearables et B2BLes premières applications véritables pour les Google Glass se retrouvent dans un environnement professionnel ou dans le monde médical.Intel a lancé cette année sa compétition « Make IT wea-rable ». Les participants devaient présenter un gadget portable qui fonctionne avec le nano-ordinateur Edison de la taille d’une carte SD. Le vainqueur, un bracelet qui peut être transformé en drone ou « quadcopter », s’élève du poignet, prend une photo et revient se placer au poignet de son propriétaire. Il a remporté le prix de 500.000 USD. Le deuxième prix de 200.000 USD est allé à une main robotisée capable de réaliser des opérations extrêmement précises. La troisième place, avec 100.000 USD, est revenue à ProGlove, un gant intelligent avec des capteurs et un écran pour les ouvriers d’usine par exemple. Le gant sent la température, les tensions électri-ques et autres paramètres, contrôle ce que vous faites et donne lui-même une formation ou des instructions.Samsung travaille à une série d’applications verticales pour le secteur médical, le financier et le monde des en-treprises en général. Avec Samsung 360, l’entreprise veut gérer toutes les possibilités des technologies mobiles de manière intelligente.

BelgiqueA&C systems a été le premier en Belgique à faire la promotion d’APPcessoires. Les wearables confirment la valeur ajoutée qui naît de la combinaison d’un accessoire avec une application.Jochem Putseys, Product Manager chez A&C systems: “Avec des marques comme Fitbit et MyKronoz, nous avons décidé d’intégrer plusieurs produits vedettes dans notre portefeuille, à côté des marques de smartphone connues qui proposent toutes leurs propres wearables et montres intelligentes. Nos ventes sont en ligne avec les chiffres indiqués par GfK. Surtout, nous mettons tout en œuvre pour sensibiliser l’utilisateur par le biais de nos canaux et l’informer sur les possibilités des wearables. Nous attirons l’attention de l’utilisateur final avec des écrans et des démonstrations dans les magasins. Le recours à des canaux alternatifs comme les magasins de sport et d’outdoor est un défi supplémentaire. Pour prospecter et informer ces canaux, un vendeur va être engagé cette année pour promouvoir les wearables. Pour A&C systems, l’extension de ces marchés alternatifs est une étape logique et claire dans la poursuite du déve-loppement de cette catégorie de produits.”

Accessories Olympics La rédaction de Magenta Publishing en Belgique, en collaboration avec ConneXie, va pour la troisième fois établir le palmarès des accessoires les plus en vue.Les accessoires les plus originaux et les plus vendus en 2014 seront récompensés.Il est possible de participer dans les catégories suivantes:• Wearables. Tout ce qui peut se porter sur le corps, casques, smart watches,

lunettes, bracelets, brassards, capteurs, ….• Technique. Chargeurs de batterie, câbles, connectivité, claviers, réseau, …• Protection. Etuis, coques, protections d’écran, …• Musique• Home & office• Autos, motos, vélos …• MarquesLa description + la photo HR doivent nous parvenir avant le 15 janvier 2015 pour publi-cation dans notre numéro de février. Les modèles aux fins de test et d’appréciation doivent être fournis au plus tard le 31 janvier.

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Le cloud est-il sûr pour les données sensibles d’entreprises?L’une des questions qui m’est le plus souvent posées par les chefs d’entreprise lors de mes entretiens est la suivante: “à quel point le cloud est-il sûr pour conserver mes données?” En tant qu’informaticien, on est vite enclin dans ce cas à être sur la défensive, pour expliquer ensuite avec des termes techniques tout ce qu’un bon Cloud Ser-vice Provider met en œuvre pour empêcher les intrusions dans et le piratage de vos données. Mais on peut poser la question aussi à l’envers au chef d’entreprise, à savoir: “Que faites-vous pour protéger les données de votre entreprise, et comment vos collabora-teurs les traitent-ils?Ces données constituent en effet le bien le plus préci-eux pour toute organisation, mais des erreurs humaines provoquent la plupart des atteintes à la sécurité des informations.

Saviez-vous que 70% de toutes les atteintes informati-ques à la sécurité peuvent être attribuées à des erreurs humaines?Malgré nos efforts les meilleurs, l’humain reste le maillon faible. Cela s’applique aussi pour les systèmes de sécurité informatique, qui utilisent des technologies puissantes, mais qui sont en fin de compte aussi solides que les personnes qui s’en servent. L’un de modes d’attaques ciblées les plus fructueux consiste dans le « phising », à savoir la pêche aux informations sensibles par le biais de faux questionnaires qui ont pourtant l’air dignes de confiance et authentiques. Ceux-ci sont parfois longtemps diffusés sans que personne ne se rende compte de rien. Cela laisse aux cybercriminels largement le temps de réunir des informations sensibles sur des clients à partir des systèmes informatiques internes, aux dépens

de la réputation de l’entreprise.Les sociétés peuvent avoir de

nombreuses mesures de pro-tection assorties d’innom-

brables règles de sécurité et les départements informatiques tiennent généralement à jour

tous leurs logiciels. Mais pourtant, un seul clic de souris d’un collabora-teur peut ouvrir l’accès à des hackers aux

intentions malveillantes, à savoir le contournement des technologies de sécu-

rité pour s’approprier des informations sensibles pour l’entre-prise.

La création d’une « culture de sécurité »Dans le monde toujours connecté d’aujourd’hui, les sour-ces d’informations sont le fluide vital des entreprises. Et toutes ces données réunies comportent de nombreuses bribes d’informations liées aux personnes, comme des nu-méros de compte, des dossiers de patients dans les soins de santé, des secrets commerciaux et un large éventail d’autres matières sensibles.La valeur de ces données est confiée aux bonnes person-nes au sein de l’organisation, avec les droits nécessaires pour y avoir accès où et quand cela est nécessaire. Mais en raison de l’innovation et du besoin de flexibilité, les or-ganisations sont de plus en plus exposées à des technolo-gies mobiles, de médias sociaux et de cloud computing. A leur tour, ces technologies permettent d’approcher des données et des applications hors de portée du pare-feu et des nombreux autres mécanismes traditionnels des départements informatiques.Les organisations prévoyantes investissent dans plus que de la simple technologie pour leur département infor-matique. Elles travaillent à la formation, l’entraînement et la promotion d’une « culture de sécurité » auprès des collaborateurs de leur entreprise.

Erreurs humainesVous trouverez ci-après un bref aperçu des innombrables erreurs humaines qui sont commises lors de l’utilisation d’applications au sein et en dehors de votre organisation:• Cliquer sur un lien malveillant sur un e-mail ou une

page web apparemment innocent.• Utiliser un mot de passe simple ou toujours le même

mot de passe tant pour des applications au travail que des comptes personnels.

• Oublier un smartphone ou un ordinateur portable dans un taxi ou un aéroport.

• Charger des données de l’entreprise vers un service cloud public.

La majorité des erreurs sont commises par imprudence, ignorance ou dans une tentative bien intentionnée d’exé-cuter le travail plus rapidement, mais les conséquences sont généralement tout aussi dommageables. C’est la raison pour laquelle il est si important pour vous, en tant qu’entreprise, d’encore mieux protéger vos données, en aidant les collaborateurs, les partenaires et éventuellement d’autres par le biais d’une politique de sécurité et de pro-tocoles bien formulés. Cette politique et les technologies nécessaires pour l’appliquer doivent être faciles à utiliser. Elles ne peuvent être perçues comme des barrières pour la productivité. La création de cette « culture de sécurité » exige une stratégie étendue de bout en bout, adaptée aux besoins professionnels de chaque organisation et soute-nue également par la haute direction.

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Texte: Eduard Coddé

Hama-Agami tout à fait prêt pour les fêtes de fin d’année!

Fin octobre, Hama-Agami a invité ses revendeurs à ses « Dreamotion Dealer Days » où il y avait évidemment énormément à voir à l’approche des fêtes de fin d’année, la période traditionnelle pour les cadeaux et par conséquent les accessoires. Le show-room de pas moins de 600 m² avait été entièrement renouvelé. La découverte des nombreuses nouveautés a été agrémentée par de nombreuses démonstrations dispensées par les spécialistes produits des marques représentées.

Résistants à la transpiration et solides

« Etre constamment en déplacement et mobile », tel était le fil conducteur de ces passionnants « Dreamotion Dealer Days ». Le casque Plantronics « BackBeat FIT » répond parfaitement à ce crédo. Il s’agit d’écouteurs ultralégers (24g), extrêmement flexibles et étonnamment minces, visant tout spécialement les joggeurs et autres sportifs. Le Plantronics « BackBeat FIT » est un ensemble confortable et stable d’écouteurs au design pratique, qui comporte en outre un micro et une commande intégrés pour la téléphonie sans fil et l’écoute de musique. Il ne présente pas un câblage gênant, puisque la connexion avec la source de musique s’effectue sans fil, via Blue-tooth® v3.0. La pile lithium-ion intégrée est chargée en 2 heures et elle offre 8 heures de plaisir musical, ou jusqu’à 14 jours d’autonomie en mode veille.Disponible en bleu ou vert.

Solide réputation

« Marshall » jouit d’une solide réputation dans le monde du rock et de la musique pop. La marque britannique a été fondée en 1962 par Jim Marshall et elle s’est spécia-lisée dans la production d’amplificateurs pour guitares et basses. Leur son spécifique – qualifié de « the Marshall crunch » – a conquis le cœur de beaucoup de grands noms du monde de la musique. En 2014, Marshall se distingue tout particulièrement par des haut-parleurs Bluetooth pour l’utilisation en combi-

naison avec des smartphones, des lecteurs de musique portables ou des tablettes. Avec ce dernier nouveau venu, la gamme Marshall compte désormais trois membres – avec le Woburn tout en haut, le Stanmore et l’Acton comme benjamin – qui partagent tous cette allure superbement professionnelle renvoyant aux amplificateurs de guitare de renommée mondiale. L’Acton est conçu autour d’un trio d’amplificateurs de classe D, un pour chaque haut-parleur dans le boîtier. Il s’agit d’un woofer de 10 cm et de deux tweeters de 0,75”. Les signaux musicaux sont reçus via Bluetooth V4.0 + EDR, mais aussi via un beau câble spirale avec prise mini-jack dorée de 3,5 mm. Disponible en noir ou couleur crème

Allure robuste

L’offre d’étuis, housses, coques, protections et autres appellations que peuvent avoir les accessoires pour appareils mobiles ne permet plus depuis longtemps de garder une vue d’ensemble puisqu’elle s’étend à l’infini. Les produits CAT (Caterpillar) méritent toutefois une men-tion spéciale en tant que nouveaux venus se distinguant tout spécialement. Depuis 2012, CAT s’est fait une place particulière au sein de l’offre d’accessoires immense pour les smartphones et les tablettes. La solidité est la base même de tout produit CAT, qu’il s’agisse de chaussures de travail ou d’un étui de smartphone.Comme souvent, la gamme se limite aux leaders du marché Apple et Samsung. Les accessoires CAT pour appareils mobiles affichent une allure brute et robuste, avec leur mélange de matières en métal et polycarbonate, mais ils sont particulièrement solides et pratiques, et visent à offrir une protection pour la vie active rude.Version en gris métallisé / noir

L’élégance en déplacement Malgré une offre déjà parti-culièrement variée de lignes d’accessoires représentées par Hama – Agami, il y a toujours des nouveautés qui ne manquent pas d’étonner. Cela s’applique tout parti-culièrement pour l’élégante collection professionnelle « Golla », dont le siège est établi en Finlande.

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Le HD Voice est-il le sau-veur des services vocaux?

Nous assistons à une explosion des données. Les vaches à lait traditionnelles de l’industrie mobile sont sérieusement sur le retour. Les abonnements consistent principalement dans des formules data groupées où les SMS et le trafic vocal sont presque fournis gratuitement. Par rapport à la situation d’il y a dix ans, c’est le monde à l’envers. Depuis 2009, les données sont devenues le service le plus important. Ce fut d’abord un choc. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Le développement des data change la manière dont le téléphone mobile est utilisé. Le téléphone est la porte d’accès à quasiment tout ce qui nous occupe au quotidien. Grâce aux connexions data, il est possible d’effectuer des paiements, de rechercher des informations, d’être guidé dans ses déplacements et même de regarder la télévision. Et, fort heureusement, le trafic vocal n’est pas mort. Des études démontrent

que, pour de nombreux utilisateurs, le fait de mener une conversation personnelle a plus de valeur ajoutée émoti-onnelle qu’un chat ou un e-mail. Par conséquent, même si l’utilisation des données augmente de manière extrême, les services vocaux ne disparaîtront pas et vont même se stabiliser.

Pas d’alternativeLes opérateurs de réseaux mobiles ne sont plus les seuls à proposer des services vocaux. Différents acteurs « over the top » (Skype, Viber, mais aussi Facebook, Apple avec FaceTalk et bientôt WhatsApp) proposent des services vo-caux de base sans que l’utilisateur doive payer. Le terme « gratuit » est relatif, car cela marche uniquement au sein de la communauté des utilisateurs. Les connexions vers d’autres communautés ou le réseau téléphonique public

Les opérateurs mobiles sont confrontés actuellement sur tous les fronts à des dé-veloppements qui mettent leurs rentrées sous pression. Le législateur impose des limites sur les tarifs, au niveau tant national qu’international. Les constructeurs d’ap-pareils comme Apple conçoivent des services qui cannibalisent le trafic vocal et SMS, tandis que des acteurs « over the top » comme WhatsApp développent des applicati-ons qui font trembler toute l’industrie sur ses bases mêmes. Le HD Voice est l’un des moyens dont disposent les télécommunications pour riposter. Une qualité de conver-sation nettement meilleure pour le même prix. Tant pour le fixe que le mobile.

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ne sont pas possibles ou restent payantes (numéros dial-in et dial-out).Les opérateurs ont longtemps dû regarder comment le marché évoluait, car ils n’avaient aucune alternative à proposer. Alors que l’évolution a été rapide dans le monde des données, le trafic vocal est resté en retrait. La qualité est toujours celle des débuts de la téléphonie. L’heure du changement a sonné.

HD VoiceActuellement, les opérateurs sont de plus en plus souvent occupés à déployer des services HD Voice. Grâce au HD Voice, la bande passante et la portée dynamique de la conversation sont sensiblement plus grandes, de sorte que la conversation est plus claire et souffre nettement moins des bruits ambiants. Le HD Voice peut être utilisé sans problème dans des environnements bruyants com-me les stades, à l’extérieur dans le vent, mais aussi dans des bureaux parfois tout sauf silencieux. Les conversati-ons sont tellement claires qu’elles donnent l’impression aux personnes de se parler en vis-à-vis. Le HD Voice est standardisé et offre aussi des solutions sur le réseau fixe via VoIP ou ISDN. Pour les services vocaux hébergés, c’est une manière de se différencier de la concurrence et d’afficher une allure plus professionnelle. Après un court temps d’adaptation, les utilisateurs ne voudront plus de compromis sur la qualité et le trafic vocal sera plus populaire.

CodageCette amélioration significative est possible grâce à une manière plus judicieuse de coder la parole et grâce à de nombreuses technologies avancées dans les nouvelles générations de téléphones mobiles. Là où un téléphone ne disposait autrefois que d’un seul microphone, un smartphone moderne en a plusieurs. Grâce à ces micros supplémentaires, la parole est enregistrée indépendam-ment du bruit ambiant et il est possible de l’utiliser de manière intelligente pour améliorer considérablement la qualité de parole. Cela donne donc lieu à une réduc-tion du bruit active. En outre, la qualité de l’ensemble du système acoustique des téléphones mobiles s’est améliorée, notamment pour prendre en charge correcte-ment les services de musique. Egalement pour le marché des (petites) entreprises, de plus en plus de systèmes fixes arrivent qui permettent le VoIP avec qualité HD. A titre d’exemple, AVM propose même pour le marché SOHO, avec le routeur Fritz!Box 7930/7940, une station de base DECT qui supporte le rendu HD via ses propres téléphones DECT. La technologie garantit un rendu vocal cristallin, disponible lors des conversations téléphoniques et des téléconférences. Mais le résultat est amélioré éga-lement dans d’autres domaines comme la conversion de parole en texte ou une IVR. L’étude de marché d’Ericsson a révélé que la qualité de son HD, sur une échelle de 1 à 5, est évaluée à un quatre bien tapé, alors que la parole standard (SD) ne dépasse pas deux.

EfficacitéComme la qualité vocale est meilleure, l’efficacité des conversations est accrue et les personnes sont égale-ment disposées à utiliser le téléphone plus longtemps. Pour un service d’assistance, l’utilisation du HD Voice implique une meilleure expérience client, de sorte que le service sera finalement plus apprécié.Etant donné que les acteurs « over the top » auront du mal à approcher la qualité de cette nouvelle génération de services vocaux avec un routage « best effort » du trafic sur l’internet, les opérateurs peuvent précisément veiller à ce que leur propre trafic vocal soit acheminé sur le réseau avec la priorité la plus élevée. De cette manière, la différence de qualité sera encore renforcée. Le fait que de nouveaux téléphones soient nécessaires dans certains cas ne constitue qu’une entrave temporaire. Tous les ap-pareils haut de gamme de ces dernières années suppor-tent le HD Voice et ils sont donc directement disponibles. Les fournisseurs de services VoIP et les routeurs sont depuis longtemps en mesure de prendre en charge le HD Voice, de sorte que tous les feux sont déjà au vert. Ce qui manque encore, c’est une interopérabilité garantie entre tous les fournisseurs et les réseaux. Il est dans l’intérêt de toutes les parties que celle-ci soit réalisée à court terme.

Transition vers le VoLTELe HD Voice n’est pas un épiphénomène, c’est le début d’une nouvelle évolution et la transition vers une nouvelle génération de services vocaux mobiles: le VoLTE. Le VoLTE est la technologie qui va être utilisée pour soutenir la parole l’année prochaine sur le réseau LTE/4G. Le LTE proprement dit est, à l’instar des futurs réseaux mobiles, un réseau data qui ne permet la parole que via un service VoIP.

Le bon CODECLe HD Voice utilise un CODEC (codeur/décodeur) spécial qui convertit le signal du microphone analogique en un flux de données numériques. Le plus vieux codec VoIP est le G711, avec 3,4 kHz de bande passante et 8 kHz de fréquence d’échantillonnage. Cela approche la qualité de son standard d’un téléphone. Plus nouveau, le G.722 affiche deux fois plus de bande passante (16 kHz de fréquence d’échantillonnage) et est supérieur en termes de qualité de son, appelée Téléphonie HD. Il exige toutefois 64 kbits/s. C’est le codec que l’on retrouve généralement dans les téléphones fixes (DECT/ISDN) et IP. L’industrie mobile est partisane du WB-AMR ou G722.2. Ce codec plus efficace, mis en avant par France Télécom et Ericsson, demande seulement 24 kbits/s, alors que le G722 utilise encore 64 kbits/s.Les téléphones fixes peuvent communiquer via Téléphonie HD/HD Voice avec d’autres réseaux (y compris des réseaux mobiles) si le fournisseur VoIP supporte le format G722.x. Une option pour ces fournisseurs sérieux de se distinguer et de proposer de la valeur ajoutée au client.

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Texte: Eduard Coddé

Les smartphones et les applications allègent la pressi-on financière sur le secteur des soins de santé

Le 20 novembre 2014, le premier Mobile Health Congress a réuni plusieurs centaines de participants à Grimbergen. Les initiateurs du projet ont été Agoria et TMAB Busi-ness Events. Le déclencheur de l’événement a été l’impressionnante croissance du chiffre d’affaires annoncé de 1,49 milliard $ en 2012 à 49 milliards $ en 2020 pour le marché du « mobile Health ».

Agoria est la plus grande fédération sectorielle du pays, étant donné qu’elle regroupe pas moins de 1700 entre-prises. “Parmi celles-ci, une centaine sont actives dans l’eHealth et une trentaine se focalisent sur le développe-ment et la commercialisation d’applications”, ont précisé d’emblée Carole Absil, Business Development Manager Agoria eHealth et Tanguy De Lestré, Business Deve-lopment Manager Agoria App Alliance. “D’ici 2018, on s’attend à ce que les wearables représentent un chiffre d’affaires de 12 milliards $, dont 60% seront utilisés pour le « health tracking »”. Les applis occupent clairement une position centrale, même si elles ne peuvent se passer du smartphone pour proposer leurs services et démontrer leurs capacités. Mais sur ce plan, il n’y a aucune raison de s’inquiéter: l’adaptation va à toute vitesse et tous ceux qui possèdent déjà un smartphone l’utilisent apparemment en moyenne 150x par jour! On s’attend à ce que l’offre d’applications soit très différente dans les 5 prochaines années: pas moins de 42,6% d’entre elles contribueront à « améliorer » la vie des patients.

Les soins de santé entrent dans l’ère numériqueLe Dr Volker Fitzner, partenaire au sein de la Health & Pharmaceutical Division PricewaterhouseCoopers, res-ponsable pour les nouvelles technologies dans le secteur des soins de santé et du pharmaceutique, chef du groupe d’experts allemand pour la numérisation du secteur des soins de santé, a ouvert son exposé en définissant le champ d’application pour les soins de santé numériques: “Il s’agit tant du mHealth que de l’eHealth, on attend

beaucoup du « Gamification » pour rendre l’utilisation plus attrayante, il s’agit aussi de « big data », de wearable computing, health-IT et surtout de connected health.”Dans la période 2012 – 2014, le nombre des propriétaires de smartphone a été multiplié par quatre. Parallèlement à cette croissance, un changement est percevable dans le comportement des patients et des fournisseurs de soins de santé. Il s’agit d’individualisation, d’un nombre croissant d’utilisateurs bien familiarisés à des applications numériques et ayant suivi un enseignement supérieur.Les solutions numériques pour les soins de santé con-naîtront un développement en deux volets: d’une part, des solutions axées sur les patients, qui se focalisent sur notamment les soins à domicile, la réhabilitation via des programmes thérapeutiques, le suivi de médication, jus-qu’au télédiagnostic par le médecin traitant, mais d’autre part aussi des solutions systèmes pour les professionnels des soins de santé.Les défis pour les soins de santé numériques sont l’auto-contrôle par le patient (qualifié de « wellness »), l’analyse de patients à distance, le diagnostic de maladie, le pro-nostic de maladie, les soins et le contrôle du processus de guérison.Les soins de santé numériques doivent tenir compte de quatre « chaînes de valeur »: le patient, les fournisseurs de soins, l’industrie pharmaceutique et les assureurs de soins de santé (entre autres les mutualités). Le Dr Volker Fitzner a souligné qu’il manquait aujourd’hui une approche globale pour ces chaînes de valeur. Les acteurs qui sont visibles aujourd’hui se limitent à un seul segment, alors que l’interaction est justement nécessaire.

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Le secteur des soins de santé rencontre beaucoup de difficultés financières aujourd’hui, il est mis sous une pres-sion énorme en vue d’économies. La numérisation avec un glissement partiel d’interventions vers les patients peut contribuer à assainir la situation financière du secteur des soins de santé!

Attentes et défis pour le mHealthUne étude néerlandaise révèle que pour une dépense de 100 euros pour les soins de santé, 1% part en préven-tion et 90% sont dépensés pendant les deux dernières années de vie. Gisèle Roesems, chef adjointe de l’unité « Health and Wellbeing » au sein du directorat général pour les réseaux de communication, contenu et technologie de la Com-mission européenne, voit une tâche importante accordée à l’eHealth comme solution pour les problèmes actuels auxquels les soins de santé sont confrontés, en particulier une population vieillissante, des attentes plus élevées au sein de la population et un manque chronique de moyens pour les soins de santé.“La possibilité de poser un diagnostic plus tôt per-met d’offrir des soins mieux adaptés”, explique Gisèle Roesems. “En outre, de plus en plus de personnes sont aujourd’hui soucieuses de leur santé, ce qui mène à un accroissement des réactions préventives et à une aug-mentation de l’acceptation du mHealth et de l’eHealth.”Grâce au mHealth, les patients peuvent effectuer des contrôles eux-mêmes et transmettre les données aux professionnels des soins de santé. D’après Gisèle Roe-sems, il y aura 3,4 milliards d’utilisateurs de smartphone d’ici 2017 et près de la moitié d’entre eux utiliseront des applications liées à la santé. Aujourd’hui, 97.000 « health apps » seraient d’ores et déjà disponibles. Malheureu-sement, les développeurs de ces applis ne connaissent pas suffisamment le cadre législatif en la matière. Il s’agit entre autres de la protection des données, mais aussi de la nécessité de pouvoir échanger les données à l’échelle européenne (p. ex. en cas de maladie pendant des va-cances à l’étranger), ou encore la sécurité de l’utilisation par le patient.En avril 2014, un « livre vert » a été établi pour le mHealth, dans lequel 11 thèmes ont été définis. Il est le fruit d’un appel qui a reçu plus de 200 réactions. Pour le mHealth, la protection des données est indiquée comme étant la priorité absolue, suivie par le big data.

Des drones pour la bonne cause L’une des présentations les plus appréciées a été sans aucun doute celle d’Alec Momont, un ingénieur industriel qui a étudié en Belgique, en France et aux Pays-Bas, et qui a décroché un diplôme de master en sciences à la TU Delft (Pays-Bas). Alec Momont a présenté son « drone ambulance » avec une démonstration en direct dans la salle. Son « drone ambulance » peut servir à livrer des médicaments à des millions de personnes dans des régions difficilement accessibles; lors de catastrophes, pour avoir un aperçu

précis de la situation et intervenir avec le matériel de sauvetage le mieux adapté; en cas d’incendie, pour offrir plus de sécurité aux pompiers sur le lieu du sinistre; en cas d’avalanches, pour prendre une photo thermique et pouvoir ainsi mieux localiser les victimes et leur venir en aide plus rapidement. Les applications ne manquent pas!Le « drone ambulance », qui peut atteindre des vitesses de jusqu’à 100 km/h, est équipé d’une caméra, d’un haut-parleur et d’un microphone pour la communication avec l’environnement. Aujourd’hui, la norme appliquée est qu’une ambulance doit arriver dans les dix minutes sur place en cas d’appel au secours. “Avec un drone, une minute est un délai réaliste”, affirme Alec Momont. Un « drone ambulance » coûte environ 15.000 euros, y compris l’infrastructure correspondante. Il en faudrait à peu près 600 pour assurer une couverture optimale en Belgique.

« Start-up technologie santé »Pendant le Mobile Health Congress 2014, plusieurs jeu-nes entreprises du secteur des soins de santé ont eu la chance de pouvoir présenter leurs développements. Deux d’entre elles ont fait très forte impression.Ce fut le cas tout d’abord de « Qompium », qui s’est pré-sentée comme « le docteur de poche » et se focalise sur la détection d’arythmies cardiaques. Des ex-étudiants en médecine de l’université d’Hasselt sont à la base de cette start-up spécialisée en technologie santé. Il apparaît que 25% de ceux qui ont plus de 40 ans appartiennent au groupe-cible. Rien qu’en Europe, cela fait déjà 6 millions de patients, ou un coût de 6,5 milliards d’euros.L’application « CardiMoni » pour smartphones est dispo-nible depuis août 2014 pour Android et permet d’effectu-er une analyse à tout moment avec une précision actuelle de 96% et une facilité d’utilisation particulièrement grande. Il suffit de poser un doigt sur l’écran de la caméra pour effectuer l’évaluation. Des versions pour iOS et Win-dows Phone sont à venir. http://qompium.com« My PainIndex » a été selon nous la deuxième start-up spécialisée en technologie santé la plus intéressante du congrès. Pas moins d’un adulte sur cinq souffre d’une douleur ou une autre. Pour un sur dix, il s’agit d’une douleur chronique, avec un risque non négligeable de dépression, voire de suicide.Toute personne qui consulte un médecin pour des dou-leurs de ce genre se voit poser une kyrielle de questions sur ces douleurs, sans qu’elle sache rarement y répondre avec précision, justement parce que la douleur est tou-jours présente ou qu’elle semble l’être, tout au moins. My PainIndex aide le patient à enregistrer et documenter avec le plus de précision possible la douleur proprement dite. Il s’agit de moments/heures précis, d’intensité, de localisation de la douleur, etc. L’application permet de transmettre au médecin traitant une mise à jour per-manente des informations. Il est également possible de générer rapidement des graphiques et des statistiques, p. ex. pour indiquer l’intensité de la douleur par rapport au moment où elle se manifeste. www.mypainindex.com

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BlackBerry ressuscité?RIM a longtemps été leader du marché pour les appareils mobiles et les applications cor-respondantes avec BlackBerry aux Etats-Unis. Le gratin des hommes politiques aux quatre coins du monde était fier d’utiliser ces premiers smartphones. Convaincu d’avoir raison, RIM n’a pas pu faire preuve de flexibilité, la particularité de la génération suivante des smartphones avec les applications correspondantes. La transition vers un modèle consommateur a été un échec. Android, iPhone et Samsung ont poussé Black-Berry au bord de la faillite. Le nouveau CEO, John Sen, doit remettre l’entreprise sur l’échiquier. Il commence avec un nouveau smartphone, le BlackBerry Passport. On peut dire qu’il est origi-nal, puisqu’il est carré et dispose d’un écran de 4,5” et d’un clavier physique. La société veut ainsi renouer avec son succès d’autrefois.

Les spécifications sont actualisées, avec un processeur quad-core 2,2 GHz, 3 GB de RAM, extensibles jusqu’à 32 GB via slot microSD. Les appareils photos de 13 Mpx à l’arrière et de 2 Mpx à l’avant ainsi qu’une connectivité complète de WiFi 802.11a/b/g/n/ac, Bluetooth, NFC et GPS viennent compléter le tout.Le BlackBerry Passport a été lancé aux Etats-Unis pour 599 USD.

Phase de rachatBlackBerry a récemment racheté la start-up britannique Movirtu. Cette dernière est spécialisée dans les logiciels et applications pour SIM virtuel-le. Cette technique permet d’atteindre plusieurs numéros de téléphone et opérateurs à partir d’un même appareil. Une application évidente consiste dans la séparation de l’utilisation privée et

professionnelle. Mais le roaming et les applicati-ons cloud sont ainsi plus faciles et moins coûteux. Si les opérateurs ne poussent pas pour soutenir cette manière d’accéder à leur réseau, le mouve-ment est tout de même enclenché, surtout aux Etats-Unis. Après ce rachat, Apple a fait savoir qu’il travaillait aussi à un iPhone avec SIM intégré.www.blackberry.com – www.movirtu.com

Nokia le retour?Microsoft a récemment décidé de ne plus utiliser la marque Nokia pour les smartphones et de la remplacer par Lumia.Singulièrement, Nokia annonce depuis Espoo (Finlande) le lancement d’une tablette N1, tournant non pas sur Windows Mobile mais sur Android Lollipop. Elle devrait être disponible sur le marché chinois au premier trimestre 2015 pour un PVC de 249 USD, via un partenaire OEM qui peut utiliser la marque sous licence et est chargé de la production, la distribution et la vente.Pour ce prix, l’utilisateur se voit proposer une tablette 7,9” avec verre Gorilla 3 dans un boîtier aluminium extra mince de 6,9 mm, ce qui lui donne une allure professionnelle mais élégante. Intel fournit le processeur quad-core Atom 2,4 GHz. Avec 2 GB de RAM et 32 GB de mémoire interne, elle dispose de suffisamment de capacité pour une utilisation intensive. L’interface Nokia Z Launcher avec fonction d’auto-apprentissage doit assurer un accès convivial. Nokia a l’intention de desservir également d’autres marchés en dehors de la Chine. http://n1.nokia.com/en

Leitz propose un nouveau produit de protection L’année passée, Leitz lançait le Privacy Screen, un écran de protection spéciale breveté pour vot-re iPad, qui empêche les autres de regarder sur votre écran. Avec le Leitz Complete Multi-Case, vous protégez à la fois vos documents et l’écran de votre iPad. “En déplacement, vous optez pour la solide coque qui protège l’écran de votre iPad Air de façon optimale contre les éraflures. Et quand vous travaillez sur des documents sensibles, vous

utilisez le Privacy Screen. Le Multi-Case dispose en outre d’un support pivotant qui vous permet d’utiliser votre iPad Air tant à la verticale qu’à l’horizontale”, selon Leitz.

Alpha In fête ses 20 ans en grandes pompesC’est à l’Abbaye de la Ramée, un somptueux lieu rempli d’histoire qu’a eu lieu ce 20 novembre l’évènement annuel de Alpha In, le 3ème distribu-teur belge en télécommunications. Cette année, l’évènement avait un goût particulier puisque c’était aussi l’occasion de fêter comme il se doit les 20 ans d’existence d’Alpha In.Plus de 400 professionnels se sont rendus sur place afin de découvrir les dernières nouveautés en GSM, Navigation, DECT & accessoires. Une cinquantaine de marques étaient présentes avec stands et présentoirs mettant l’accent sur l’énor-me gamme de produits proposée par l’un des plus anciens distributeurs en Belgique.

Notons cette année, la présence remarquée des marques exclusivement distribuées par Alpha In telles que Crosscall, General Mobile, ATK, Panzer Glass, Clingo, … et l’arrivée dans la gamme de LG, Motorola et Wiko.

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