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Concertations et participation citoyenne en développement local. René Lachapelle, CRCOC, ARUC-ISDC Denis Bourque, CRCOC, ARUS-ISDC Février 2011. Contenu. La concertation en DL au Québec P ratiques de concertation territoriale au Québec et à Saint-Louis (Sénégal) Les facteurs favorables - PowerPoint PPT Presentation
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Concertations et participation citoyenne en développement local
René Lachapelle, CRCOC, ARUC-ISDCDenis Bourque, CRCOC, ARUS-ISDC
Février 2011
Contenu
1) La concertation en DL au Québec2) Pratiques de concertation
territoriale au Québec et à Saint-Louis (Sénégal)
3) Les facteurs favorables 4) Les freins5) Discussion et perspectives
1. LA CONCERTATION EN DÉVELOPPEMENT LOCAL AU QUÉBEC
Le développement localLe Programme de développement
des collectivités du Canada (1986)Les Centres locaux de
développement mis en place par Québec en 1997 qui se démarquent des commissariats industriels
Virage des années 2000◦Les programmes de Santé publique◦Les CRÉ et les MRC en contrôle◦L’arrivée de la FLAC
Les concertations: lier des logiques distinctes
La participationDe la planification à la mise en
œuvre: les processus experts et les processus citoyens en négociation
Plusieurs concertations en développement social dans les régions ou les localités régionales (MRC) au Québec associent les acteurs citoyens aux démarches de planification: cela se vérifie-t-il aussi au niveau de la mise en œuvre?
2. PRATIQUES DE CONCERTATION TERRITORIALE AU QUÉBEC ET AU SÉNÉGAL
Les tables de concertation de la MRC des MoulinsLes tables de quartier de MontréalCOSMOSS dans le Bas-Saint-LaurentLa Politique de développement social durable de Vaudreuil-SoulangesLa Table de partenaires du développement social de LanaudièreLes Conseils de quartier de Saint-Louis (Sénégal)
MRC des MoulinsDes périodes où les initiatives sont venues
◦surtout des communautés : 1980-1990 ◦surtout des institutions : 2000
Les concertations renforcent les organisations participantes◦Un outil pour les intervenants
Mais leur capacité de passer à l’action reste à vérifier◦Manquent de ressources ◦Dépendent d’agents de liaison
Pas de concertation des concertations
Les tables de quartier à MontréalUne formule métropolitaine
◦Des modèles différents selon les traditions des quartiers
◦L’IMSDS apporte des ressources financières de la Ville, de la Direction de la Santé publique et de Centraide
Leur résultat principal: des réseaux d’acteurs qui définissent un projet de quartier
Déficit de résultats concrets : les ressources demeurent sous le contrôle des bailleurs de fonds
COSMOSS : le modèle régional du Bas-St-Laurent (1)Des partenaires multisectoriels
engagés pour améliorer les services aux jeunes vulnérables◦La CRÉ, la Commission jeunesse, l’Agence
SSS, le MELS et le MESS liés par une entente de partenariat Un Comité régional de coordination 8 Comités locaux de coordination dans les MRC
Une dynamique intéressante et mobilisatrice pour les communautés locales
COSMOSS : le modèle régional du Bas-St-Laurent (2)Les agents de liaison jouent un rôle
déterminant◦Stimuler les liens, prendre en charge les
processus et assurer les suivisLa CRÉ et les MRC agissent comme
mandataires des partenairesUn fonctionnement qui n’est pas sans
problème◦Contrôle de l’information vs démocratie◦Précarité des emplois de ce type◦Multiplication des agents de liaison avec
l’arrivée de la FLAC
La Politique de développement social de la MRC de Vaudreuil-SoulangesUne politique de développement
social durable adoptée par les élus en 2008 au terme d’un processus de deux ans
Un comité territorial des partenaires et un comité de travail axé sur la participation
Après cette démarche, les acteurs ont été remplacés et la politique est tombée en léthargie
La Table des partenaires du développement social de LanaudièreSuite au forums locaux et régional en
1997, création de la TPDSL en 1999Constituée en association sans but lucratif
elle réunit 60 organismes membres autour d’objectifs de:◦Participation citoyenne◦Logement social, lutte à la pauvreté et sécurité
alimentaire◦ Intervention jeunesse
Conseil d’administration de partenaires venant pour moitié du régional, et pour moitié du local
Les conseils de quartier de la Commune de St-Louis (Sénégal)Depuis 1996, création de17 conseils
de quartier sur les 20 que compte la commune
Présidence élue et capacité d’initiativeMaîtrise des ressources par le Conseil
régional◦25 % de fonds de la Commune de St-Louis◦75 % de la coopération de proximité
française (CR de Nord-Pas-de-Calais, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées)
Coopérative d’habitation à Saint-Louis (Sénégal)
Des initiatives répondant aux besoins essentiels
Participation et administration publique
Le développement planifié par les citoyens doit traiter avec les logiques expertes : depuis 2000 cela soulève des enjeux de démocratie
Les Conseil de quartier demeure un espoir pour l’Afrique qui se refait
3. LES FACTEURS FAVORABLES
Des rapports de réciprocitéPermettent de répondre à des
enjeux complexes qui débordent les programmes sectoriels de l’État
Ouvrent des perspectives de développement durable
Des agents de liaison structurellement indépendants, ce que ne favorisent pas les mode de financement via des fiduciaires
Des résultats de cohésionLa cohésion des acteurs est le
principal résultat observé dans l’ensemble des démarches◦Une vision partagée des enjeux◦Un nous territorial
La patience des processus◦La concertation exige des énergies
et des engagements des partenaires◦Il faut vouloir établir des liaisons
efficaces
4. LES FREINS
Les freinsDes ressources investies dans les
structures plutôt que dans les communautés
Des problèmes de démocratie : citoyens et experts
Le dédoublement des ressources locales : l’hyperconcertation◦La sursollicitation des acteurs
particulièrement dans les petites communautés
◦La pérennité menacée
5. DISCUSSION ET PERSPECTIVES
La nouvelle action publiqueLa nouvelle gestion publique impose
aux services d’intérêt public les règles d’efficience du privé
L’État accepte d’être partenaire d’une fondation privée pour définir des objectifs de santé publique, ce qui renforce les logiques descendantes
Des concertations qui installent la sectorisation à un second niveau
L’autonomie de l’action citoyenne en jeu?Le poids financier des programmes
impose aux acteurs citoyens les logiques expertes
La dernière décennie a été marquée par un recul de la capacité d’établir un rapport de force politique
Les organismes communautaires ont quand même une tradition d’autonomie qui peut leur permettre de résister
MERCI DE VOTRE ATTENTION