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L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT TOP 10 COUNTRIES FOR PRIVATE INVESTMENT IN AFRICA L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT Mauritius not on the list Ils ont dit « Indispensables Bangladais » ! Il a dit « plus productifs » MAIN-D’ŒUVRE ÉTRANGÈRE ÉDITION 226 – VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 LOKAL IS BEAUTIFUL Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID IMF STAFF COMPLETES 2019 ARTICLE IV MISSION TO MAURITIUS “The key challenge for Mauritius is to boost inclusive economic growth”

Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID

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Page 1: Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID

L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUITÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017

TOP 10 COUNTRIES FOR PRIVATE INVESTMENT IN AFRICA

L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT

Mauritius not on the list

Ils ont dit « Indispensables Bangladais » ! Il a dit « plus productifs »

MAIN-D’ŒUVRE ÉTRANGÈRE

ÉDITION 226 – VENDREDI 01 FÉVRIER 2019

LOKAL IS BEAUTIFUL

Comment se positionne Maurice par rapport

aux autres PEIDIMF STAFF COMPLETES 2019 ARTICLE IV

MISSION TO MAURITIUS“The key challenge for Mauritius is

to boost inclusive economic growth”

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VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

ANALYSE BOURSIÈRE3

LUNDIENL entraîne le SEMDEX

Les échanges ont principalement évolué autour du duo bancaire habituel. Bien que les prix d’action du Groupe MCB et de la SBM Holdings n’ont pas bougé, le premier a attiré des investissements étrangers à hauteur de Rs 5 millions, tandis que le second enregistre des désinvestissements étrangers d’une valeur de Rs 3 millions. Autre valeur qui a retenu l’intérêt des investisseurs : Promotion and Develop-ment qui reste toutefois à Rs 111.25 l’unité. Par contre, des échanges au niveau d’ENL – qui chute de 0,7% à Rs 41 – a entrainé l’indice SEMDEX dans son sillage. Ce dernier perd 0,1%. D’autres titres ont chuté lors de la séance, à savoir New Mauritius Hotels (-0,3%), Lavas-tone (-1,6%), LUX (-0,4%) et Ascencia (-0,3%). Les heureux gagnants de la séance sont Air Mauritius (qui grimpe à son plus haut niveau en cinq mois à Rs 11.90) et Lottotech qui se hisse de 0,4% à Rs 9.10.

MARDISBM glisse à Rs 6.08

La séance boursière a généré des échanges d’une valeur de Rs 54 millions. Celle-ci a été principalement générée par le Groupe MCB qui a enregistré des investissements étrangers à hauteur de Rs 4 millions. La SBM Holdings régresse de 0,3% à Rs 6.08. Omnicane clôture la séance en hausse (+3,6%) à son plus haut niveau en un mois tandis que Medine Limited perd 1,2%. Grit – qui investit dans l’immobilier – sac-rifie 0,7% pendant la séance avant de clôturer à Rs 1.40. Vivo Energy Mauritius grimpe de 0,6% à son plus haut niveau en un mois à Rs 162.

MERCREDIPlusieurs baisses enregistrées

La Bourse de Maurice a connu une séance morose. Plusieurs titres ont chuté, ce qui explique une baisse de 0,2% au niveau du SEM-DEX. Ainsi, la SBM Holdings et le Groupe MCB délaissent 0,7% et 0,5% pour clôturer à Rs 6.04 et Rs 275.75 respectivement ; ce qui les ramène à leur plus bas niveau en deux semaines. La filiale du Groupe MCB perd 0,6% à Rs 24.85. Au niveau des hôteliers, New Mauritius Hotels enregistre des désinvestissements étrangers à hauteur de Rs 2 millions. LUX glisse de 0,7% à Rs 71. Du côté de l’immobilier, Lavas-tone Properties perd 1,6% à Rs 3.05. United Docks clôture à son plus haut niveau en sept mois à Rs 100 (+2%). ENL connaît une hausse de 0,4%.

JEUDIMCB perd 0,6%

L’indice SEMDEX descend à 2 212.92 points (-0,12%). La valeur totale échangée a été de Rs 105.3 millions, et le Groupe MCB y a contribué à hauteur de 47.14%. Le prix d’action de ce dernier délaisse 0‚6% pour clôturer à Rs 274 sur un échange de 180 600 actions. Les trois principaux groupes hôteliers restent inchangés. PhoenixBev sacrifie 1‚8% pour terminer à Rs 545. Rogers grimpe de 1‚2% à Rs 39.95. Quant à CIEL Ltd‚ le prix d’action clôture en hausse à Rs 6.30 (+1‚6%) sur un échange de 1,8 million d’actions.

The Lux Collective Ltd (TLC), gestionnaire des hôtels LUX*, annonce des revenus de Rs 181 M pour le 3ème trimestre de 2018, soit une aug-mentation de 44 % par rapport au trimestre correspondant en 2017. The Lux Collective gère notamment les établissements LUX* Resorts and Hotels, Tamassa, SALT et Café LUX*, et gérera à l’avenir les hôtels du groupe LUX* Island Resorts de même que ceux de propriétaires indépendants. « L’île Maurice reste une destination très impor-tante pour The Lux Collective, mais nous nous focalisons également sur le potentiel de développe-ment dans d’autres régions du monde, et plus par-ticulièrement en Asie. À travers cette démarche, c’est l’hôtellerie mauricienne que nous voulons faire briller à l’international », explique Arnaud Lagesse, Président du Conseil d’Administration de TLC. Le total des revenus pour le trimestre a augmenté de 44 %, ce qui s’explique par l’amélioration des performances des hôtels en général et plus par-ticulièrement de LUX* Grand Gaube, qui a été pleinement opérationnel au dernier trimestre de 2018. Sur la même période, l’EBITDA (résultats avant taxes) a atteint Rs 42 M, soit une augmen-tation de 16 % par rapport à l’année précédente.

Le bénéfice at-tribuable pour le trimestre s’est élevé à Rs 46 M, une hausse de 38 % contrai-rement au précédent ex-ercice.

• Facebook rassure la Bourse sur ses finances

Facebook, secoué par des controverses quasi-per-manentes, bondissait en Bourse mercredi après avoir publié des résultats meilleurs que prévu, qui renouent avec un rythme de croissance élevé, et une hausse du nombre d’usagers un peu plus élevée qu’attendu. L’action prenait 8,5% dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street. Le bénéfice net du quatrième trimestre res-sort à 6,88 milliards de dollars, en hausse de 61%. Le bénéfice ajusté, référence en Amérique du Nord, ressort à 2,38 dollars l’action, bien au-des-sus des attentes des analystes. Même chose pour le chiffre d’affaires trimestriel, qui avance de 30% à 16,9 milliards de dollars.Alors que les investisseurs s’inquiètent d’une crise de croissance de Facebook et de l’impact des crises à répétition, ces rythmes de croissance sont plus élevés qu’au trimestre précédent, signe que les annonceurs et les usagers n’ont pas massivement quitté le réseau.A 2,32 milliards, le nombre d’usagers mensuels actifs est d’ailleurs légèrement supérieur aux pré-visions. Le nombre d’abonnés actifs quotidiens est, quant à lui, pile conforme aux attentes, à 1,52 milliard.Sur toute l’année 2018, le bénéfice net augmente de 39% à 22,1 milliards de dollars. Le bénéfice par action, à 7,57 dollars, est largement au-des-sus des attentes. Le chiffre d’affaires (55,83 mil-liards) est aussi meilleur qu’anticipé. Ces chiffres sont cruciaux pour le groupe, qui a besoin d’un nouveau départ. Aussi en lui redonnant confiance après moult polémiques.

BIZweekBIZweek

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

3A N A L Y S E B O U R S I È R E

BIZweekBIZweek

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

3A N A L Y S E B O U R S I È R E

Lux Collective améliore sa performance avec des revenus de Rs 181 M

3E TRIMESTRE 2018

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VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

LA TOUR4

Nous sommes au moins 37 Petits États Insulaires en Développement (PEID) à se frayer un chemin sur la carte mondiale. Chacun dépend

d’activités propres à soi pour développer son économie, quoique la grande majorité dépend de l’industrie touristique et du secteur financier.

Selon l’étude ‘Lokal is Beautiful’ réalisée par la firme Utopies pour le groupe MCB, Maurice détient une plus forte propension à importer que les autres îles. Ainsi, la part des importations de notre pays dans le Produit intérieur brut (PIB) s’élève à 59%.

« Ce ratio est supérieur à la moyenne des PEID (54%) – même si le ratio des îles du Pacifique monte en moyenne à 67% - au-dessus de la moyenne des

pays à revenu élevé (30%) et de la moyenne mondiale (28%). »

Le rapport ajoute également que Maurice « présente une trajectoire plus industrielle que la moy-enne des PEID ». De ce fait, nos importations sont assez différentes des autres économies insulaires qui évoluent essentiellement autour du tourisme et de la finance.

« Néanmoins, c’est tout l’enjeu d’une nouvelle

prospérité que d’arriver à mieux ancrer localement cette trajectoire industrielle afin de rendre l’île plus résiliente que la moyenne des PEID », lit-on dans ‘Lokal is Beautiful’.

Les auteurs du rapport notent, par ailleurs, que Maurice se situe de façon médiane à la croisée des modèles. Ces derniers sont : (a) Atteindre un effet multiplicateur maximal et des revenus externes assez élevés (4000 à

Comment se positionne Maurice par rapport

aux autres PEID

LOKAL IS BEAUTIFUL

Suite en page 5

L’étude Lokal is Beautiful du Groupe MCB, rendue publique la semaine dernière, consacre quelques paragraphes aux Petits États Insulaires en Développe-ment (PEID), dont fait également partie Maurice. Comment se positionne notre île par rapport aux autres économies insulaires ? La firme Utopies, qui a

réalisé cette étude, s’est basée sur les données de 2015

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VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

LA TOUR5

6000 USD/habitant) ; (b) Maximiser les rev-enus externes (> 10 000 USD/habitant) sans forcément avoir un multiplicateur élevé ; et (c) Viser un multiplicateur élevé et des reve-nus externes élevés mais accessibles.

Selon Utopies, une grande majorité des économies insulaires à revenus intermédiaires ou élevés suit le modèle 2, c’est-à-dire « max-imiser les revenus externes (> 10 000 USD/habitant) sans forcément avoir un multiplica-teur élevé ».

Toutefois, certaines trajectoires sont à met-tre en avant :

• La Nouvelle Calédonie ne doit pas sa forte prospérité, uniquement aux richess-

es (naturelles) exportées mais aussi à un circuit économique local fort (multiplica-teur : 3,45) et des filières industrielles très enracinées localement (88% de la valeur ajoutée contenue dans les exportations reste sur l’île).

• L’Islande performe significativement plus que la moyenne des autres pays présent-ant un très haut niveau de revenus in-ternationaux. En effet, avec près de 13 800 USD de revenus internationaux par habitant – 14e au classement – l’Islande présente un multiplicateur de 3,03 contre une moyenne de 2,08 pour les pays du Top 15.

• Les Bahamas, ultra-dépendants des ac-

tivités Voyages & Tourisme (9e desti-nation touristique en % du PIB) mais avec un multiplicateur intéressant parmi les économies insulaires (3,16) ont bâti une filière touristique à fort impact lo-cal (investissements hôteliers, chaînes de fournisseurs de services et de biens man-ufacturés consommés par les hôtels-res-taurants, dépenses publiques avec TVA performante, …)

• Même si sa superficie est 100 fois supérieure à celle de l’île Maurice, la Nou-velle-Zélande est sans conteste l’écono-mie insulaire qui combine le mieux ray-onnement international et multiplicateur local (5,77) même si un fort endettement

privé et des pressions environnementales fragilisent le modèle aujourd’hui.

Il n’empêche, souligne le rapport, quat-re points importants font qu’une économie devienne prospère et arrive à bien intégrer dans la mondialisation. A savoir : être capa-ble d’être compétitif à l’international avec des produits à forte valeur ajoutée, limiter les importations sans tomber dans le protection-nisme avec ses partenaires commerciaux ni l’autarcie (les pays à fort multiplicateur sont très souvent parmi les plus protectionnistes), être capable de capter des revenus à l’inter-national (par des investissements directs à l’étranger notamment) tout en travaillant le « locavesting ».

Tableau 1. Importations de biens et services (% du PIB) 2015

PAYS % Singapour 152

Malte 132

Seychelles 104

Nauru 102

Iles Marshall 91

Micronésie, Etats fédérés de 77

Palaos 71

Maldives 69

Mariannes 68

Chypre 64

Cabo Verde 59

Saint-Kitts-et-Nevis 59

Maurice 59

Dominique 59

Fidji 56

Saint-Vincent-et-les-Grenadines 54

Guam 54

Iles Salomon 53

Haïti 51

Antigua-et-Barbuda 49

Comores 47

Jamaïque 46

Islande 46

Barbade 44

Porto Rico 42

Iles Vierges (EU) 41

Vanuatu 40

Bahamas 39

Nouvelle-Calédonie 37

Madagascar 36

Papouasie-Nouvelle-Guinée 32

République Dominicaine 29

Bermudes 29

Sri Lanka 29

Polynésie française 28

Nouvelle-Zélande 27

Trinité-et-Tobago 26

Source: World Bank National Account et OECD National Accounts

Tableau 2 : PIB, Revenus internationaux et multiplicateur – 2015

ANNEE 2015 National Income per capita (USD)

International Income per capita (USD)

Multiplier

Bermudes 77 741 39 218 1,98

Islande 41 774 13 797 3,03

Singapour 40 936 37 554 1,09

Nouvelle-Zélande 32 836 5 691 5,77

Nouvelle Calédonie 29 934 8 672 3,45

Martinique 23 199 9 115 2,55

La Réunion 22 509 7 858 2,86

Guadeloupe 21 070 8 853 2,38

Bahamas 19 485 6 166 3,16

Malte 18 289 19 645 0,93

Trinidad et Tobago 16 537 5 861 2,82

Polynésie française 14 267 6 965 2,05

Chypre 13 402 7 016 1,91

Barbade 12 764 4 832 2,64

Seychelles 11 104 6 534 1,70

Antigua-et-Barbuda 10 939 5 502 1,99

Maurice 7 731 2 703 2,86

Maldives 7 637 3 796 2,01

République Dominicaine

6 057 1 334 4,54

Jamaïque 3 905 1 636 2,39

Fidji 3 766 1 612 2,34

Sri Lanka 3 465 727 4,77

Samoa 3 389 1 384 2,45

Vanuatu 2 924 993 2,94

Papouasie-Nouvelle Guinée

2 616 548 4,77

Cap Vert 2 484 1 053 2,36

Sao Tome y Principe 1 508 345 4,38

Haïti 790 309 2,56

Madagascar 354 81 4,40

Page 6: Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID

VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

ACTA PUBLICA6

Limited partners (LP) believe in the long-term attractiveness of Africa, especially when they compare Africa

with developed markets. About sixty LP were surveyed for the 5th Annual Limited Partner Survey, for 2018, by African Private Equity and Venture Capital Association. West Af-rica was selected by the biggest proportion of LPs (85%) as an attractive region for PE investment over the next three years. This is an improvement from AVCA’s 2017 LP Sur-vey, where West Africa was selected by 76% of survey respondents. Nigeria, West Africa’s largest PE market, was chosen by the big-gest proportion of LPs (58%) as an attrac-tive country for PE investment over the next three years, followed by Kenya (40% of LPs) and Egypt (31% of LPs). However, there are differences in LPs’ views depending on their location. Whilst Egypt is the 7th most popu-

lar option amongst African LPs, it is the 2nd most popular option amongst non-African LPs. Notably, South Africa is the 4th most popular option amongst LPs; an improve-ment from 2017, when South Africa was the 8th most popular option amongst LPs.

Southern Africa’s attractiveness also in-creased in this year’s survey to 44% from 35% in AVCA’s 2017 LP Survey.

In relation to sectors, consumer-driven in-dustries – such as Financial Services and Con-sumer Goods – were chosen by the most LPs as attractive sectors for General Partners (GPs) investment. This signifies that the consumer theme is still persistent on the continent and drives investors’ interest. An emerging sector for PE investment is Technology, which was the 3rd most popular sector amongst LPs (com-pared with 6th in AVCA’s 2017 LP Survey).

However, Mauritius figures nowhere in the

report, despite being a reputed financial hub, whereas LPs plan to increase their allocation to private equity in Africa over the next three years. Only 5% of survey respondents say that they will decrease their allocation to PE in Africa.

According to the report, the ten most at-tractive countries for private equity invest-ment in Africa over the next three years are: 1. Nigeria, 2. Kenya, 3. Egypt, 4. Ivory Coast and South Africa, 5. Morocco, 6. Ethiopia, 7. Ghana, 8. Tanzania/Uganda/Zambia, 9. Tu-nisia and 10. Democratic Republic of Congo.

Challenges ahead

Nearly two-thirds of LPs (65%) view cur-rency risk as a key challenge when investing in African PE. AVCA’s 2016 and 2017 LP Surveys also identified currency risk as a key

barrier to investment on the continent (it was selected by 60% of LPs in 2016, and 69% in 2017). Turning to the most popular op-tions after currency risk, 42% of LPs select the limited number of established General Partners (GPs) and political risk as important challenges when investing in African PE. A relatively long holding period for portfo-lio companies is viewed by 40% of LPs as another significant challenge. However, the percentage of LPs that share this view has decreased from 53% in 2017.

The biggest proportion LPs (65%) view limited exit opportunities as a key challenge to GPs over the next three years. Other sig-nificant factors include the fundraising envi-ronment (56% of LPs), the scarcity of talent for GPs or portfolio companies (53% of LPs compared to 35% in 2017) and short-term macroeconomic risks (51% of LPs).

Mauritius not on the listTOP 10 COUNTRIES FOR PRIVATE INVESTMENT IN AFRICA

Sixty limited partners from across the globe were surveyed by African Private Equity and Venture Capital Association for its 2018 Annual Limited Partner Survey to gather views and expectations about private equity in Africa. In this 5th survey, Nigeria was chosen by the biggest proportion of limited partners (58%) as an attractive country for private equity over the next three years. Mauritius, being a reputed financial hub in the region, does not figure on the list

COMESA Court implements digital justice system from CaseLines

The Court of Justice of the Common Mar-ket for Eastern and Southern Africa (COME-SA) is implementing a paperless digital court-room after signing up with CaseLines - the world’s leading global provider of digital evi-dence management.

Aiding improvements in the rule of Law, CaseLines is a critical tool that helps nations meet the UN’s Sustainable Development Goal 16 by transforming the quality and efficiency of justice across Africa. CaseLines software eliminates the need for paper in court by in-troducing an entirely digital platform with tools which allow the creation and presentation of a fully digital bundle including multi-media evi-dence; collaboration tools for enhanced pre-tri-al preparation and secure role validated video-conferencing for virtual hearings.

Covering twenty-one Member States, the su-

pra-national COMESA Court, based in Khar-toum, Sudan, sits with twelve judges, each from different Member States with seven Judges in the First Instance Division and five in the Ap-pellate Division. Today, lawyers bring cases to the Court from all the Member States, incur-ring considerable time and cost to file applica-tions and send paper copies of evidence to the Court. CaseLines provides a digital solution to this challenge, helping to increase the efficiency and security surrounding legal proceedings.

CaseLines will allow lawyers to file appli-cations and evidence in a secure environment from their own offices, saving costs of copying and transporting paper files, and at the same time cutting the risk of losing or misplacing files. The system supports efficient pre-trial preparation, especially for lawyers supporting clients in different countries. Judges of the

COMESA Court of Justice will now be able to work efficiently from their home offices, improving preparation, cutting unnecessary travel and speeding the process of preparing judgment after a hearing.

Far greater efficiency and transparency

Nyambura L. Mbatia, Registrar at the COMESA Court of Justice, said: “In line with the UN’s SDG 16, one of the objectives of the COME-SA Court is to eliminate financial and practical barri-ers to justice. By adopting CaseLines, the Court will be-come more efficient and processes such as physical filing will become obsolete. This will make a huge difference for our Judges and for litigants dealing with the Court and will bring us closer to achieving access to justice for all citizens of the COMESA Region.”

As regards Paul Sachs, Chief Technology Officer and Founder of CaseLines, he said: “We are honoured that the COMESA Court of Jus-tice has chosen CaseLines to transform the trial pro-cess across the member states, making life simpler and less costly for lawyers and litigants and enabling judges to properly prepare for cases, whilst facilitating a far more efficient and reliable system. It also demonstrates a real appetite and capacity for leadership that exists in Africa.”

Mr Sachs added: “CaseLines offers far greater efficiency and transparency to the process of justice – and an effective and functional legal system is not just good news for those who deal with courts, but for Af-rican society and businesses too. CaseLines is a vital tool that helps nations meet the UN’s Sustainable De-velopment Goal 16, supporting improvements in the Rule of Law by revolutionising the speed and quality in delivery of justice across Africa.”

Page 7: Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID

VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

ACTA PUBLICA7

At the conclusion of her visit, Mahvash Qureshi – who led an International Monetary Fund (IMF) mission from 16 to 30 January for the 2019 Ar-

ticle IV for Mauritius – issued the following statement on Wednesday in Port Louis:

“The Mauritian economy continues to grow at a steady pace, benefiting from a vi-brant services sector and strong domestic de-mand. Real GDP expanded by 3.8 percent in 2017 and is projected to grow at a similar rate in 2018. Inflationary pressures have receded, and the unemployment rate has fallen to its lowest level in a decade. The external balance, however, continues to deteriorate due to a ris-ing trade deficit in goods. The fiscal deficit in FY2017/18 was about 0.3 percent of GDP lower than budgeted, with public sector debt decreasing to 63.7 percent of GDP at the end of the fiscal year from 65.0 percent of GDP in FY 2016/17. Activity in the offshore global business sector has remained broadly resilient while reforms to the sector are un-derway. A prudent stance by financial servic-es firms and supervisory agencies has helped to maintain financial stability.

“The growth momentum is expected to continue in 2019. Real GDP growth is projected to reach 3.9 percent in 2019, driven by robust performance in the financial services, construction, and tourism sectors. With international oil prices expected to decline in 2019, inflation is projected to drop further, while the current account deficit is expected to widen to about 7 percent of GDP owing to higher capital imports as-sociated with large-scale public infrastructure projects. Given the expansionary fiscal stance in FY2018/19 and external borrowing to finance public investment in infrastructure, public sector debt is projected to in-crease.

“Going forward, the key challenge for Mauritius is to boost inclusive economic growth, while preserving fiscal sustainability, regaining external competitive-ness, and maintaining financial integrity and stability. To preserve macroeconomic stability, especially in view of the rapidly aging population, and to create room to respond to shocks, the mission advised the authorities to adopt prudent fiscal policies that would set public sector debt firmly on a declining path into the medium term. The monetary policy stance is broadly appropri-ate at the current juncture. However, given the upside risks to inflation, vigilance is warranted against any emerging inflationary pressures.

“A range of reforms and initiatives has been in-troduced in recent years to spur productivity and com-petitiveness—including the adoption of the Business Facilitation Act, finalization of the Financial Sector Blueprint, and programs to support youth skill devel-opment, small-scale entrepreneurs, and female labor force participation. Improvement in the World Bank’s

Doing Business 2019 indicator is encouraging. Co-ordination and synergies between the various reforms and initiatives, as well as interaction among the stake-holders, could however be strengthened to enhance their effectiveness and efficiency.

“The mission welcomed the authorities’ ongoing efforts to strengthen the AML/CFT framework in line with the Financial Action Task Force (FATF) recommendations and reiterated the need for main-taining strong and independent institutions to over-

come the range of policy challenges Mauritius faces to remain an attractive investment destination.

“The mission team expresses its gratitude to the authorities for the productive discussions, excellent co-operation, and hospitality. The IMF stands ready to assist the authorities in the implementation of their economic program, including through the provision of technical assistance, and looks forward to continuing fruitful policy dialogue.”

The mission met with the Prime Minis-ter and Minister of Finance and Economic Development, Pravind Jugnauth, Minister of Financial Services, Good Governance and Institutional Reforms, Dharmendar Sesung-kur, Governor of the Bank of Mauritius Yan-draduth Googoolye, the Financial Secretary, Dharam Dev Manraj, and other senior gov-ernment officials, as well as the opposition leader, representatives of the private sector, academia, civil society, unions, and the donor community.

“The key challenge for Mauritius is to boost

inclusive economic growth”

IMF STAFF COMPLETES 2019 ARTICLE IV MISSION TO MAURITIUS

Mission of the IMF delegationMahvash Qureshi, Mission Chief, was accompanied by Torsten Wezel, Senior Economist, Financial sector and systemic risks; Lennart Erickson, Senior Economist, Fiscal and Monetary sectors; Sandesh Dhungana, Economist, Real sector; and Salifou Issoufou: Economist, External sector.David Owen, Deputy Director in the African Department of the IMF also joined the IMF team from 16th to 18th January.The Mission’s assessment covers areas required under the normal surveillance mandate of the IMF. These include: recent macroeconomic developments; fiscal and monetary policies; exchange rate and external balance assessment; financial stability analysis; debt sustainability analysis; and institutional and structural issues.In addition, the Mission covered specific issues agreed with Government and the Bank of Mauritius, as follows: developing the Financial Conditions Index for Mauritius; assessing the competitiveness of the financial services sector, particularly in respect of the development of Fintech; and assessing the Current Account position in the Balance of Payments and the level of national savings.

An International Monetary Fund (IMF) mission led by Mahvash Qureshi visited Mauritius during January 16–30, 2019 to conduct the discussions for the 2019 Article IV consultations. The following conclusions emanated from the visit: Mauritius faces the challenge of boosting inclusive economic

growth while preserving fiscal sustainability, regaining external competitiveness, and maintaining financial integrity. Real GDP growth is projected at 3.8 percent in 2018 and 3.9 percent in 2019, driven by robust performance in the financial services, construction, and tourism sectors. The mission wel-

comed the authorities’ ongoing efforts to strengthen the AML/CFT framework and reiterated the need for maintaining strong and independent institu-tions to overcome the policy challenges Mauritius faces to remain an attractive investment destination

Page 8: Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID

VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

POST SCRIPTUM8

Ils ont dit « Indispensables Bangladais » ! Il a dit « plus productifs »

MAIN-D’ŒUVRE ÉTRANGÈRE

Je m’étais permis, il y a quin-ze jours dans ces mêmes col-onnes, de stigmatiser la pa-

resse chronique de certains de nos jeunes en prenant pour exemple la difficulté de certains secteurs de recruter sur une base durable et sérieuse, en citant notamment la restauration qui souffre gran-dement et gravement de cette pénurie de serveurs et de cuisi- niers...

Ne voilà-t-il pas qu’un jour-nal du matin faisait, la semaine dernière, sa Une de ce problème en parlant de la main-d’œuvre importée du Bangladesh comme étant indispensable à l’économie mauricienne...

Certes, tous les bras, qu’ils soient Mauriciens, Banglade- shis, Français ou Mongols, feront toujours tourner toutes les écon-omies du monde à partir du mo-ment où le travail est fait et bien fait... Et ce journal du matin de passer en revue les différents sec-teurs où ces ouvriers bangladesh-is sont importants.

Mon problème n’est pas la main-d’œuvre étrangère en tant que telle, et tant mieux si elle réussit à envoyer un peu d’ar-gent au pays natal... Non, mon problème dans cette affaire est double. J’ai d’abord dénoncé l’attitude oisive et délabrée d’une

frange de jeunes plus obsédée par les tenues vestimentaires, le télé-phone dernier cri pour lequel on s’endette souvent lourdement, la déambulation urbaine aux heures de travail alors que certains sec-teurs économiques se plaignent de ne pas pouvoir embaucher localement cette tranche d’âge pour laquelle, semble-t-il, le tra-vail est le cadet des soucis.

J’ai interviewé de nombreux professionnels de la restauration dont le dernier avant-hier à Flic-en-Flac. Haussement d’épaules et sourire désabusé avec pour réponse, « Zot vini, travaille deux, trois jours et zot allé sans prévenir... »

Quelle ne fut pas aussi ma surprise de lire, en encart dans ce journal du matin, une déc-laration du CEO de Business Mauritius qui justifie cette atti-tude sans autre forme de procès en expliquant qu’il était normal que le Mauricien ait établi une « hiérarchie des métiers », et qu’il était normal que certains métiers ne plaisent pas à nos concitoyens. Si encore on parlait comme métiers ingrats, ou dan-gereux, de plongeur avec bou-teilles à 100 mètres de profond-eur, ou encore de nettoyeurs de carreaux d’un bâtiment de 300 m de haut…Pas du tout. Il ne

s’agit là que des métiers de notre vie de tous les jours qui créent le tissu social indispensable au bon fonctionnement de toute société qui se respecte. Imaginons, par ailleurs, un instant le touriste venu ici chercher l’exotisme de notre île et de ses habitants si à la place de notre merveilleux créole chantant il s’entendait vendre un curry de poisson en anglais... Il n’aurait pas le même goût. ...

Le CEO de Business Mauritius est rejoint dans son analyse par un autre économiste, Éric Ng, qui approuve et loue la productivité et l’efficacité des Bangladais, et ne se pose même pas, semble-t-il, la question de savoir pourquoi le Mauricien ne pourrait pas l’être

autant ?Cette vision des choses est car-

actéristique de ceux qui n’appor-tent qu’une réponse économique à ce problème alors que se profile derrière une beaucoup plus grave question philosophique concer-nant la finalité de notre société et la place que le travail occupe dans celle-ci. Normal de la

part de deux personnes qui pensent que l’économie et ses paramètres de productivité sont les seules réponses à apporter à ce problème qui nous sautera à la figure demain si nous continuons ainsi à banaliser et à cautionner des attitudes qui relèvent de la santé et de l’avenir et de la qualité de notre société.

11P O S T S C R I P T U M

OPINION

JEAN PIERRE LENOIRJean Pierre Lenoir

Profits opérationnels de 490 M de roupies pour Lux Island Resorts

La décision stratégique de réor-ganiser les opérations du Groupe a été accueillie favorablement par la communauté des affaires et par les équipes. Lux Island Resorts Ltd, cotée sur le marché officiel de la Bourse de Maurice, a ainsi enregistré, pour les trois derniers mois de 2018, des profits opéra-tionnels de Rs 490 M, soit une hausse de 35 % par rapport à la période correspondante en 2017. Le chiffre d’affaires affiche la même tendance, avec une hausse de 10 % à Rs 1,9 milliard.

« La réorganisation a été mûre-ment réfléchie et nous réitérons notre confiance dans les équipes qui sauront mener à bien la stratégie adoptée par le conseil d’administration », souligne Jean-Claude Béga, Chairman de Lux Island Resorts (LIR).

Le chiffre d’affaires semes-

triel atteint Rs 3,2 milliards, soit une progression de 13%, et les profits opérationnels s’élèvent à Rs 440 M, ce qui représente une progression de 68% par rapport à l’année dernière qui était im-pactée par un ‘closure cost’ de Rs 165 M.

« Ces chiffres démontrent la solidi-té financière de Lux Island Resorts et augurent des perspectives intéressantes pour le groupe. D’ailleurs, nous tra-vaillons avec l’équipe de The Lux Col-lective sur divers projets de développe-ment, notamment la transformation du Merville en un hôtel qui opérera sous le nom de LUX* Grand Baie. Nous envisageons de commercialiser des villas et des appartements sous le Property Development Scheme dans le cadre de ce projet », explique Désiré Elliah, CEO de Lux Island Resorts.

L’industrie du tourisme af-

fiche toujours une stabilité dans les îles où Lux Island Resorts est présente. À Maurice, les statis-tiques officielles font état d’une hausse des arrivées à 4,3 % en 2018, le pays ayant accueilli 1,4 million de touristes durant l’an-née écoulée. Pour ce qui est des Maldives, la hausse des arrivées touristiques a été de l’ordre de 6 % pour les 11 mois se termi-nant à novembre 2018, avec 1,33 million de visiteurs. Quant à La Réunion, les chiffres indiquent un retour à la normale suivant le mouvement des Gilets jaunes en fin d’année qui avait impacté le tourisme dans l’île.

Ces chiffres indiquent que Lux Island Resorts devrait améliorer sa performance au troisième tri-mestre de l’année financière en cours.

Page 9: Comment se positionne Maurice par rapport aux autres PEID

VENDREDI 01 FÉVRIER 2019 | BIZWEEK | ÉDITION 226

DEBRIEF9

La dernière génération de carburants Shell désormais sur le marché

La dernière génération de carburants Shell, dotée de la technologie DYNAFLEXTM, est désormais disponible sur le marché mauricien. Les nouvelles propriétés dont ils sont dotés permettent, en version diesel ou essence, de nettoyer le moteur pour avoir un meilleur rende-ment. DYNAFLEXTM est le nom donné à la technologie de carbu-rant la plus avancée jamais développée par Shell. Le nouveau Shell FuelSave avec la technologie DYNAFLEXTM est déjà disponible dans les 47 stations-service du réseau Shell à Maurice. Son lance-ment officiel a eu lieu lundi lors d’une réception à Maison Eureka, en présence du ministre du Commerce Ashit Gungah.

Trimetys: trois ans d’assistance aux éleveurs de Grand Lafouche Mangues

Le groupe Trimetys réaffirme sa volonté à accompagner le dévelop-pement de la communauté rodriguaise. Dans le cadre de la campagne « Rodrigues Projet Solidaire », une initiative visant à parrainer des poches de pauvreté, le pôle agro-alimentaire de Trimetys a procédé à une distribution de 1 000 poussins à Grand Lafouche Mangues récemment. Cette onzième distribution de poussins à Grand Lafouche Mangues marque les trois années d’engagement du groupe Trimetys envers les éleveurs de cette région. Les familles bénéficiaires, identi-fiées selon leur niveau de précarité économique et sociale, ont mis en œuvre des micro-entreprises pour élever et commercialiser les poulets. L’idée est de développer une forme de revenus financiers réguliers sur le long terme.

Celebration of the 70th Republic Day of India

To commemorate the 70th Republic Day of India, the High Com-mission of India held a flag hoisting ceremony on the 26th of January at the Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC), Phoenix. Acting High Commissioner of India Shri K.D. Dewal unfurled the National Flag of India, and read out the message to the nation by Hon’ble President of India Shri Ram Nath Kovind. This was followed by a patriotic colourful cultural programme by the artist of Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC). A large and enthusiastic gathering of nearly 700 people, including prominent members of the Indian community, Indian nationals working in Mauritius, Mauritian friends of India and their families attended the event.

Lancement du nouveau chapitre de La Chaîne des Rôtisseurs à Maurice

Maurice est désormais le 81ème Bailliage de la Confrérie de la Chaîne des Rôtisseurs. Le Bailliage mauricien a été lancé lors de la cérémonie d’intronisation qui s’est tenue le samedi 19 janvier à l’hô-tel Sugar Beach. Le Chef Exécutif Mauree et sa brigade avaient mis les petits plats dans les grands en préparant un somptueux dîner de gala. Les membres ont été intronisés par Klaus Tritschler, directeur de la communication internationale du siège de La Chaîne des Rôtis-seurs, basé en France, et par Kareena Neisius, présidente du Bailliage mauricien. Le ministre de l’Intégration sociale et de l’Autonomisation Économique, Alain Wong, a honoré la soirée de sa présence en tant qu’invité d’honneur.

La première édition de ‘Zero Food Waste’ coorganisée par FoodWise et LUX* Le

Morne a permis de prendre con-science de l’impact du gaspillage alimentaire, de mettre en avant les acteurs œuvrant dans le do-maine, et de donner aux hôtels les moyens d’utiliser plus judicieuse-ment les surplus alimentaires. Plus d’un tiers de la nourriture dans le monde est gaspillée. Si un quart

de cette nourriture pouvait être récupérée, il serait possible de nourrir les 815 millions de per-sonnes souffrant de la faim. À Maurice, la start up sociale Food-Wise a pour but de servir 10 000 repas par mois fin 2019 grâce à la nourriture en surplus récupérée des hôtels, supermarchés et res-taurants.

Afin de lutter contre ce gaspill-age, il y a trois moyens d’agir : « re-

fuser, réutiliser, recycler ». Le but pri-mordial est de ne pas générer du gaspillage, en l’évitant en premier lieu. Durant le forum, plusieurs chefs de différents hôtels ont ex-posé leurs stratégies afin de ré-duire le gaspillage. Leurs sugges-tions étaient de mesurer ce qui est jeté afin de mieux gérer, de réduire la taille des portions, de réinventer des recettes avec les pelures ou en-core de cuisiner « à la minute ».

Les hôtels de Maurice s’unissent Le vendredi 25 janvier, plus de 120 représentants d’hôtels et entrepreneurs se sont rassemblés au LUX* Le Morne où avait lieu le premier « Zero Food Waste Forum » dédié aux hôtels à Maurice

LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

ABC Banking récompense les gagnants de la campagne Card & Win

Fin du suspense pour les participants de la campagne Card & Win lancée en septembre 2018 par ABC Banking Cor-poration et son partenaire UnionPay International. Suite au tirage au sort tenu le 16 janvier 2019 sous la super-vision de la Gambling Regulatory Au-thority (GRA), le grand gagnant a été récompensé lors d’une cérémonie de remise de prix tenue le mardi 22 janvier 2019 au Hennessy Park Hotel à Ebène. Manoj Kumar P. Sadhwani, détenteur de la carte de débit UnionPay Diamond Card, repart ainsi avec un voyage pour deux en Malaisie incluant deux billets d’avion, 5 nuits dans un établissement 5 étoiles ainsi qu’un pocket money. Cinq autres heureux gagnants ont, pour leur part, remporté chacun un smartphone et des cadeaux surprises offerts par ABC Banking Corporation et Union-Pay International.

Heritage Golf Club Championship 2018 : Josh Sansom l’emporte

L’ABC Private Banking a été le partenaire principal de l’Heritage Golf Club Championship 2018. Cet évènement golf-ique annuel très attendu s’est tenu le samedi 29 et dimanche 30 décembre dernier au Heritage Golf Club à Bel Ombre. Josh Sansom, âgé de tout juste 16 ans, est le grand vainqueur du tournoi.