COMMENT REUSSIR AVEC SES ELEVES

DU MÊME AUTEUR

Comment réussir avec les profs de vos enfants, ESF, Paris, 1984. Ces cerveaux qui nous gouvernent, Robert Laffont, Paris, 1991.

En collaboration avec Dominique Chalvin : Vivre heureux en famille, ESF, Paris, 2e édition 1986. Les pièges du métier de formateur, Entreprise Moderne d'Edition (épuisé), Paris.

Cassette radio : Comment aider ses enfants à devenir autonomes et heureux, Editions Sonothèque - Média, Sauveterre de Comminges, 1990.

Marie Joseph CHALVIN est agrégée d'histoire depuis 1975. Elle a ensei- gné en collège dans la banlieue parisienne, après avoir exercé en lycée classique et technique. Mariée, mère de trois enfants, elle a également été infirmière. Depuis cinq ans, elle consacre la majeure partie de son temps à former les enseignants aux techniques de communication, dans le cadre des MAFPEN de Créteil, Versailles et Paris. Dans ce cadre, elle forme les enseignants et les chefs d'établissement à l'Analyse Transactionnelle, l'affirmation de soi et à la méthode cerveau gauche - cerveau droit.

Marie Joseph Chalvin

COMMENT RÉUSSIR

AVEC SES ÉLÈVES

L'analyse transactionnelle à l'école

3e édition

ESF éditeur 17, rue Viète, 75017 Paris

© Les Éditions ESF 1982 et 1986 pour la 2e édition revue et mise à jour © ESF éditeur 1991 pour la 3e édition

ISBN 2.7101.0869.0 La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41 d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1 de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

CHEZ LE MEME EDITEUR

L'analyse systémique de l'éducation Jerry Pocztar

L'animation pédagogique aujourd'hui Raymond Toraille

Apprendre, oui mais comment ? Philippe Meirieu

La définition des objectifs pédagogiques Bases, composantes et références de ces techniques Jerry Pocztar

Des bons et des mauvais élèves Pierre Mannoni

L'échec scolaire n'est pas une fatalité CRESAS (Centre de recherche de l'éducation spécialisée et de l'adapta- tion scolaire)

L'école mode d'emploi Des « méthodes actives » à la pédagogie différenciée Philippe Meirieu

L'élève tête à claques Philippe Jubin

L'enfant, la famille et l'école sous la direction de François Mariet

Enseigner, scénario pour un métier nouveau Philippe Meirieu

Histoire et actualité des méthodes pédagogiques Jean Vial

Modèles pour l'acte pédagogique C. Alvès, N. Maous-Chassagny, J. Pojé-Crétien

Naissance d'une pédagogie interactive En co-édition avec l'Institut national de recherche pédagogique (INRP) CRESAS

Les objectifs pédagogiques En formation initiale et en formation continue Daniel Hameline

On n'apprend pas tout seul Interactions sociales et construction des savoirs CRESAS

Paradoxe sur l'enseignant Hubert Hannoun

La violence dans la classe Eric Debarbieux

Vivons l'école autrement par la sophrologie Ghylaine Manet.

CATALOGUE COMPLET SUR DEMANDE

NOTE LIMINAIRE de la 2e édition

A l'occasion de sa réédition cet ouvrage fait peau neuve. Nous l'avons modifié en tenant compte des remarques et des suggestions de nom- breux lecteurs rencontrés au cours des stages que nous animons sur ce sujet. Les transformations profondes qui lui ont été apportées en ont accentué le côté pratique et concret.

Nous espérons que cette nouvelle présentation permettra aux ensei- gnants de trouver les réponses aux questions qu'ils se posent sur leur métier et ses difficultés.

Cette nouvelle édition tient compte des apports techniques et théo- riques récents qui sont venus enrichir l'Analyse Transactionnelle au cours de ces dernières années. Nous recommandons vivement à tous nos lecteurs soucieux d'approfondir cette méthode de consulter le périodique Actualités en Analyse Transactionnelle qui en présente les dernières recherches.

Juin 1986.

AVANT-PROPOS

Réussir avec ses élèves ! C'est bien l'ambition de tout maître, de tout professeur, de tout enseignant. Mais quelle distance du rêve à la réalité ! L'amertume, la lassitude envahissent bien souvent la plupart d'entre nous et nous nous interrogeons : réussir avec ses élèves, qu'est-ce que cela signifie ? 40 à 50 % d'échecs aux examens, est-ce une réussite ? Un absentéisme de plus en plus élevé, l'agressivité qui s'amplifie, l'enthousiasme au travail qui a disparu est-ce la réussite ? Non, sans doute ! L'enseignement n'est pas chose facile. Non seulement les programmes, les options, les types d'enseignement se multiplient, mais les élèves eux-mêmes d'origines socio-culturelles si diverses forment des classes peu homogènes où il devient difficile de dispenser un ensei- gnement de valeur, utile et enrichissant, pour les plus forts comme pour les plus faibles. L'enseignement n'est plus ce qu'il était et devant cette réalité, nous marquons le coup, c'est ce qu'il est convenu d'appeler : « le malaise des enseignants ». Malaise communicatif d'ailleurs qui atteint à la fois enseignants et enseignés. Comme on le verra, l'insatisfaction de ces derniers éclate à chaque ligne de l'enquête qualitative qui figure en annexe (1). Le malaise des jeunes vis-à-vis de l'école et de leurs maîtres est source d'inquiétude pour les parents qui sont prompts à accuser les enseignants : privilégiés, bénéficiant de longues vacances, d'horaires légers et de la sécurité de l'emploi, du moins pour les titulaires. Comment, dans ces conditions, réussir avec des élèves aussi revendicatifs sur le plan affectif et pédagogique, tandis que leurs parents et le grand public minimisent ou dénigrent notre tâche sans tenir compte de l'exi- gence des préparations de cours, des corrections et des relations difficiles qui s'établissent parfois avec certains élèves ou certaines classes ? Comme de bons techniciens de notre discipline, nous cherchons à assurer notre réussite en améliorant nos connaissances, en perfectionnant nos cours par l'introduction de méthodes nouvelles, en nous informant avec conscience des progrès des sciences de la pédagogie. Malgré les longues

(1) Voir : « Et tes profs, comment ils sont ? », annexe p. 183.

heures passées à ce travail de rénovation, nous devons nous rendre à l'évidence et en constater l'inefficacité. « Que faire pour réussir avec cette jeunesse exigeante ? Nous avons tout tenté, tout essayé, rien n'a changé », disons-nous désorientés. Et si nous cherchions ailleurs une solution immédiate qui ne renie pas les autres méthodes, mais qui les complète et qui a l'avantage d'en améliorer les résultats ? Si, en attendant des réformes profondes et sans doute plus décisives, une voie immédiate et pratique s'ouvrait à nous ? Si nous cherchions dès maintenant à comprendre notre système personnel de communica- tion et de relation avec les autres et avec nos élèves en particulier, nous verrions peut-être notre sentiment de malaise s'atténuer ou disparaître. Si les relations que nous entretenons avec nos élèves étaient plus simples, moins douloureuses, sympathiques même, nous serions les premiers à dire que l'enseignement est un beau métier parce qu'il permet de parti- ciper à la formation des jeunes, de dialoguer avec eux et de leur trans- mettre nos convictions et les grands projets qui nous tiennent à cœur. Communiquer de façon satisfaisante, regarder les choses en face sans tricher : deux thèmes essentiels sur lesquels l'Analyse Transactionnelle nous aide à réfléchir et à trouver des solutions. Cette méthode, inventée par Eric Berne (1), nous permet en effet de mieux saisir les origines de nos « cafards », ceux qui nous envahissent après les cours qui n'ont pas marché ou ceux qui suivent les accrochages. Elle nous aide à reconnaître les causes profondes de colères dont nous sommes la proie, qui semblent démesurées par rapport à la situation et font sourire nos élèves. Elle nous apprend à surmonter des peurs irraisonnées qui nous gênent dans l'exercice de notre métier : peur de sévir, peur de juger un élève, peur de refuser un passage dans la classe supérieure. Méthode simple et pratique, à la portée de tous, l'Analyse Transaction- nelle, l' « A.T. » comme disent ses familiers, nous propose une grille de lecture pour approfondir la connaissance des manifestations de notre personnalité. Seuls, nous pouvons comprendre les raisons de nos agisse- ments ; seuls, nous pouvons décider de troquer un aspect négatif de notre personnalité contre un aspect positif que nous gardions jalouse- ment enfoui en nous loin des regards indiscrets, parce que nous avions honte ou peur de le montrer, parce que cela ne se fait pas ! En nous ouvrant un champ de réflexion sur nous-mêmes, sur notre système de communication avec les autres, l'A.T. nous transforme, nous rend plus sympathiques aux autres, et plus efficaces dans nos relations avec nos élèves. Un peu plus de satisfaction et d'efficacité dans le travail, n'est-ce pas ce qu'il est convenu d'appeler la réussite ? A cette question, l'A.T. répond affirmativement, car elle se veut une école de réalisme. Or, les enseignants ont souvent une vision idéalisée de leur profession, se fixent des objectifs trop élevés et manifestent la fâcheuse tendance à s'identifier à leurs élèves et à prendre sur eux la responsabilité de leurs échecs.

(1) Voir bibliographie p. 195.

L'A.T. nous apprend à faire la part des choses : les enseignants sont des hommes et des femmes comme les autres, comme tout le monde, ils ont des faiblesses, des moments de fatigue, comme tous, ils ont droit à l'erreur. Les enseignants doivent prendre soin d'eux-mêmes de façon à être disponibles. Ils peuvent faire montre de leurs imperfections, de leurs humeurs, de leurs joies, de leurs doutes. Mais le rôle dont ils sont investis les oblige à garder, malgré tout, avec leurs élèves, une relation de confiance ou d'autorité fondée sur certaines règles ou normes sans l'existence desquelles les élèves se sentent privés de sécurité et la relation enseignant/enseigné se détériore. Plus l'enseignant sera lucide vis-à-vis de lui-même et des finalités de son enseignement, plus ses relations avec ses classes seront bonnes et meil- leurs seront les résultats de ses élèves. Ce livre présente une série d'histoires vécues par tous les enseignants des premier et second cycles, classique et technique ; elles sont expli- quées, décodées grâce à l'A.T. et aux instruments d'analyse que celle-ci nous propose. Elles mettent en scène des professeurs et leurs élèves, mais aussi certains parents ou les membres de l'administration d'un établissement scolaire dans les situations les plus courantes : cours, interrogations écrites, conseils de classe, grèves, etc. Nous voudrions que ce livre aide les enseignants qui aiment leur métier en leur proposant de nombreux choix pour trouver des solutions aux problèmes qui leur sont posés. Il ne s'agit pas de recettes ni de lignes de conduite rigides, mais d'un éventail très large d'options possibles. Mais, s'il s'adresse avant tout aux enseignants, cet ouvrage peut être également d'un véritable intérêt pour les élèves qui pourront mieux comprendre leurs professeurs et... pourquoi pas, regarder d'un œil nouveau la relation enseignant/enseigné. Il doit aussi passionner les parents responsables, qui apprendront à connaître ces professeurs qu'ils craignent ou vilipendent, sans bien savoir qui ils sont. Puisse-t-il, enfin, faciliter le dialogue entre les enseignants, les parents et les jeunes, dialogue constructif qui permettrait de diminuer sensiblement le malaise, accroîtrait l'efficacité des uns et améliorerait les perfor- mances des autres.

CHAPITRE 1

WALLON, FOUCHET, FAURE, FONTANET, HABY, BEULLAC,

SAVARY, CHEVÈNEMENT, MONORY,

ANALYSE TRANSACTIONNELLE ... ENCORE UNE RÉFORME ?

HEURS ET MALHEURS DE L'ENSEIGNEMENT

A la lecture des quotidiens, des hebdomadaires, à l'écoute des mass media, en général, nous apprenons que l'enseignement va mal, que les enseignants broient du noir, que les élèves sont les malheureux cobayes de réformes... informes, que les parents s'arrachent les cheveux... Un chœur antique s'élève et hurle tragiquement : « L'enseignement est inadapté, unissons-nous pour tout casser, cherchons ensemble à le réin- venter. » Ce discours est ressenti d'autant plus violemment qu'il nous semble nouveau, jamais expérimenté par les générations précédentes et responsable des difficultés éprouvées actuellement par les jeunes.

critiqué depuis Charlemagne

Avant tout, rassurons-nous en banalisant un peu la chose pour nous libérer d'une partie de sa charge affective. L'enseignement est critiqué et vilipendé depuis que ce « Sacré Charlemagne » a inventé l'école, comme le clamait une chanson qui fit fureur dans les années 60. Témoins ces réflexions d'intellectuels sur l'enseignement et ses faiblesses à des époques différentes.

Alfred le Grand, par exemple, au X siècle, s'aperçoit avec stupeur que les livres entreposés dans les bibliothèques des écoles anglo-saxonnes sont écrits en latin. Or, les clercs comme les laïques, ignorent le latin... Il décide donc de les traduire. Guibert de Nogent, au début du XI siècle, avoue que les maîtres sont si rares qu'il lui faut se contenter d'un maître « tout à fait inhabile à écrire en prose ou à écrire en vers selon toutes les règles » (1) et nous révèle qu'avec ce piètre professeur, il se consume dans d'inutiles efforts pendant à peu près six années, sans retirer aucun fruit de ses études... Pendant ce temps, les autres s'interrogent sur la pédagogie et saint Anselme s'insurge contre l'habitude qu'ont les maîtres de battre les élèves et de les forcer à travailler... Milton, au début du XVII siècle, fait écho à ces détracteurs médiévaux du système scolaire, en déclarant : « Quant au système vulgaire d'enseignement, je le regarde comme une vieille erreur des universités encore encroûtées de la rouille scolastique des temps barbares. » Après avoir signalé qu'à ce régime, les jeunes gens deviennent ambitieux, chicaniers, flatteurs, serviles ou jouisseurs, il termine en disant : « Voilà les fruits de nos premières années perdues dans les universités à n'apprendre que des mots ou bien des choses tellement futiles qu'elles valent moins que l'ignorance » (2). Quant à John Locke, à la fin du XVII siècle, il s'interroge lui aussi sur la pédagogie et insiste sur la liberté : « Il y a quantité de choses qui ne nous inspirent de l'aversion que parce qu'elles nous ont été imposées. J'ai toujours pensé que l'étude pouvait devenir un jeu, une récréation pour les enfants et qu'il y avait moyen de leur inspirer le désir d'apprendre si on leur présentait l'instruction comme une chose honorable, agréable, récréative ou comme une récom- pense... » (3) Critiques sur le contenu, sur les maîtres, sur la présentation de l'ensei- gnement... nous retrouvons ces mêmes débats dans notre XX siècle finis- sant aussi actuels, aussi présents, aussi préoccupants, mais ce qui fait la différence avec les siècles précédents, c'est que le problème de l'ensei- gnement est devenu le problème de tous, que chacun a son avis et sa solution pour le régler, parce que le XX siècle est celui qui a vu l'accès de tous à l'enseignement...

unanimement dénoncé au XXe siècle Autrefois, l'enseignement subissait les critiques d'un saint Anselme, d'un Milton, d'un Locke. Il avait de quoi en être fier, il ne s'agissait pas de n'importe quel quidam... Mais en 1980, les critiques pleuvent sur le corps enseignant, sur ceux qui pensent cet enseignement : ministre, inspec-

(1) P. RICHÉ : De l'éducation antique à l'éducation chevaleresque, non. (2) John MILTON : De l'Education, 1644. Préface à Samuel Hartlib. (3) John LocKE : Pensées sur l'Education, 1693.

CURIEUX - MANQUE DE TACT 23 cherche à connaître la vie privée des élèves, parle de sa vie privée, bavard, sort du programme, prend chaque élève pour un cas particulier, décide ce que l'élève fera plus tard trop personnel se préoccupe trop des élèves, aux petits soins pour les élèves

VIEUX 20 vieux jeu, arriéré, vieux ringard, vieilles méthodes, contre la jeunesse, qui regrette le temps des coups de règle (1)

BÊTE - IGNORANT 13 borné, obtus, con (le jour où les cons voleront, ils seront les chefs d'escadrille)

VOUVOYER 12 exiger qu'on les vouvoie, appeler les élèves par leur nom

VULGAIRE 10 grossier, commun, impoli, insolent, impertinent

FAIRE LA GRÈVE - CONGÉ MALADIE 8 manquer, n'être pas ponctuel (5)

LACHE 7 MANIÉRÉ - SNOB - SUR SON TRENTE ET UN 6 FUMER 5 FAIRE LA MORALE 5 SERMONNER DÉCOURAGEANT 4 ESPRIT DE CONTRADICTION SUSCEPTIBLE, ne pas accepter la plaisanterie (1) 3 Tics EGOÏSTE Passer dans les allées pendant un devoir 2 Envoyer les élèves au tableau Distrait Naïf Ponctuel Qui retient ses élèves après l'heure Qui bouge sans cesse Qui refuse de parler de sport Manque de respect ....1 Manque de liberté Manque de confiance Ne pas mettre assez de notes Anti-loisir Tripoter toujours quelque chose devant les élèves . . . . . Mesquin Illégal Excentrique Gros Mâcher du chewing-gum

(1) Chaque rubrique a été évoquée 3 fois, de même que les rubriques suivantes ont été évoquées, 2, 1 fois chacune.

3 QUESTION

Qu'est-ce que vos parents attendent de vos professeurs ? Répondre par une phrase clairement rédigée.

Soucieux de répondre fidèlement à la question posée, certains élèves ont fait un effort de style ; cependant, la plupart apportent peu de soin à la rédac- tion et sont pour le moins laconiques. Ce double aspect nous a permis de faire des regroupements par grands thèmes tout en conservant les phrases les plus caractéristiques, derrière lesquelles nous voyons se profiler l'ombre des parents... De ces réponses, il ressort avec évidence que les élèves ressentent les préoc- cupations de leurs parents comme totalement opposées à leurs aspirations. Dans la moitié des réponses, les deux premiers thèmes sont associés, soit dans la même phrase, soit simplement juxtaposés : Les professeurs doivent dispenser un bon enseignement pour assurer la réussite de l'élève...

BIEN EXPLIQUER - BIEN ENSEIGNER - BIEN APPRENDRE 258 Bon enseignement, bonne formation, Apprendre des choses intelligentes, donner des bonnes connaissances, Apprendre du nouveau, apprendre un maximum, Apprendre un métier, apprendre des choses utiles, Faire progresser, Nous apprendre des choses élémentaires mais indispensables, Nous apprendre tout ce qu'ils savent, vite et bien, Nous apprendre ce qu'eux ils ne savent pas, Qu'ils nous fassent entièrement profiter de leur savoir, Donner un bon niveau, Qu'ils expliquent les cours sans tout bâcler, car ce qui n'est pas

acquis est du temps perdu. BIEN PRÉPARER A L'EXAMEN - FAIRE RÉUSSIR LES ÉLÈVES 115

Donner de bons diplômes, avoir de bons résultats, Avoir un bel avenir, avoir un bon métier, Nous diriger vers une voie qui nous permettra de nous affronter à

la vie, donner du travail plus tard, C'est le résultat de fin d'année qui compte, Bien préparer à l'examen, décrocher quelque chose, Essayer de faire quelque chose de nous, De bons résultats parce que l'école, c'est pas de la rigolade, Que nos professeurs nous tracent notre avenir, Aider à choisir l'orientation qui me convient, Quelque chose qui servira à leurs enfants, ce qui n'est pas toujours

le cas..., Aider leurs enfants à se trouver une voie dans la vie active, Nous faire découvrir des choses ignorées par nous.

UN TRAVAIL SÉRIEUX, DÉVOUÉ, CONSCIENCIEUX 76 Une bonne méthode de travail, Du travail, rien d'autre, leur boulot, c'est tout. Donner de bonnes habitudes, montrer comment travailler, Faire leur travail sans se prendre pour des militaires.