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Comment former des formateurs en dialogues des générationsconcernant l’excisionUn manuel pour les maîtres formateurs
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Ta b l e d e s m a t i è re s
À propos de ce manuel
Introduction :
l ’approche du dialogue des générations
Comment tout a commencé
Comment cela fonctionne
Comment le dialogue des générations est-il lié à d’autres approches
Projets de dialogue des générations et leurs résultats
Ce que cela nécessite
Les étapes de l ’approche
du dialogue des générations
Le rôle du maître formateur
en dialogue des générations
Qualifications exigées
Tâches et responsabilités
Programme pour la formation
des candidats formateurs
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Évaluation des candidats formateurs
Annexes
Bibl iographie
2
3
3
4
6
7
8
10
12
12
13
14
14
22
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42
46
49
51
78
2
À p ro p o s d e ce m a n u e l
Ce manuel a été élaboré pour le compte du Ministère fédéral allemand de la
Coopération économique et du Développement (BMZ) et publié par le projet
sectoriel de la GIZ « L’abandon des mutilations génitales féminines ». Il s’adresse
aux maîtres formateurs responsables pour la formation des formateurs, qui a
leur tour vont former les facilitateurs communautaires des dialogues des géné-
rations .
Il fait partie d’un ensemble d’outils qui permettent aux organisations à base
communautaire (OBC) de mettre en œuvre l’approche de dialogue des généra-
tions. Vous pouvez trouver un aperçu de tous les outils existants et des informa-
tions complémentaires sur le site www.giz.de/fgm.
En complément à ce manuel, les maîtres formateurs devraient également se
familiariser avec le manuel pour les facilitateurs, le manuel pour les formateurs
et le manuel pour les organisations qui gèrent et qui financent des projets de
dialogue des générations.
Ce manuel commence par une introduction sur l’approche du dialogue des
générations : comment tout a commencé, quel en est le fonctionnement, ce qui
a été accompli jusqu’à présent, comment est-il lié à des approches similaires, et
enfin, ce qu’il faut pour sa bonne mise en œuvre.
Ensuite, il présente une à une les étapes consécutives d’un projet de dialogue
des générations.
Puis, il donne un aperçu du profil requis pour être maître formateur d’un dia-
logue des générations, ainsi que la mission à accomplir et les responsabilités.
La partie principale de ce manuel est une description détaillée de la formation
de base de cinq jours pour les candidats formateurs du dialogue des générations.
Les maîtres formateurs expérimentés peuvent compléter, adapter et varier cer-
tains des exercices proposés, dans la mesure où ils poursuivent et atteignent les
objectifs pour les séances données.
L’approche du dialogue des générations a été mise en œuvre dans de nombreux
pays. À chaque nouveau projet de dialogue des générations, l’approche a été
adaptée aux besoins locaux, nous permettant d’apprendre de nouvelles réalités,
nous aidant ainsi à optimiser les différentes séances.
Si vous avez des propositions de changements, ou bien encore, si vous désirez
nous faire partager votre expérience sur le dialogue des générations, n’hésitez
pas à nous envoyer un mail à : [email protected].
3
Introduct ion : l ’approche du dialogue des générat ions
C o m m e n t t o u t
a c o m m e n c é
L’approche du dialogue des générations a d’abord été développée en Guinée-Co-
nakry, (Afrique de l’Ouest). En 2001, une organisation communautaire de base
(OCB) a décidé de chercher une nouvelle façon de lutter contre cette pratique
très répandue qu’est l’excision. Malgré des années de campagnes d’information
et d’éducation sanitaire à travers toute la Guinée, cette pratique a continué. Le
fait même de connaître les conséquences néfastes de l’excision n’a pas empêché
les familles de soumettre leurs filles à cette pratique.
Les OCB ont donc changé de vision : si tant de Guinéens et de Guinéennes
étaient convaincus de l’utilité d’exciser leurs filles, c’est qu’ils avaient de bonnes
raisons d’en être convaincus. Pour déterminer ces raisons particulières, les OCB
ont dû créer un climat de confiance et de respect afin de permettre aux Gui-
néens et Guinéennes de s’exprimer plus clairement sur ce sujet.
La première démarche pour les OCB a été d’organiser des rencontres publiques
appelées consultations communautaires. Celles-ci ont été tenues en séparant
volontairement les femmes des hommes, et les jeunes des personnes plus
âgées. Cette mesure avait pour but de permettre à chacun de s’exprimer libre-
ment. Les membres de l’OCB ne sont pas venus en tant « qu’experts » appor-
tant des informations à leur « public ». Au contraire, ils sont venus en tant que
chercheurs sociaux, avec la ferme détermination de ne pas juger les membres
de la communauté. Ils voulaient montrer un intérêt sincère et empreint de
respect, en les écoutant pour en apprendre davantage.
Pendant ces premières consultations communautaires, les facilitateurs de l’OCB
ont beaucoup appris. Ils ont constaté que la plupart des membres de la com-
munauté connaissaient bien les risques et les conséquences physiques de l’exci-
sion. Ces renseignements ne découlaient pas de l’éducation formelle ou de cam-
pagnes d’information, mais de diverses histoires qu’ils avaient entendues dans
les cercles d’amis et de familles, sur le sort de certaines filles excisées. À ce stade,
beaucoup de personnes (surtout les aînés) ont vu l’excision comme une partie
d’un rite d’initiation important à travers lequel les filles apprenaient davantage
l’importance de la solidarité, du respect et de la modestie – en quelques mots,
comment se comporter comme des « femmes mûres ».
D’une manière plus importante, les facilitateurs des OCB en ont appris davan-
tage sur la stigmatisation dont les filles ou femmes non excisées ont été vic-
times dans leurs communautés. Beaucoup de mères ont parlé du dilemme
4
auquel elles ont été confrontées. Qu’est- ce qui provoquerait plus de problèmes
pour leurs filles : le mal physique et psychologique qu’engendre l’excision ou
l’exclusion sociale que son absence entraînerait ?
Durant les consultations communautaires, les femmes les plus jeunes ont dit
clairement qu’elles voulaient que les excisions cessent, mais elles se sentaient
impuissantes face à leurs aînés. L’idée d’un dialogue des générations est d’abord
venue d’elles : « Pourriez-vous organiser une discussion comme celle-ci entre
nous, nos mères et nos grand-mères ? Ce sont elles qui veulent continuer à pra-
tiquer l’excision, pas nous. »
Ce sentiment de respect, montré dans ces consultations communautaires, a
amené les membres de la communauté à partager leurs raisons de poursuivre
encore l’excision, leurs inquiétudes et leurs peurs concernant l’excision, mais
aussi à parler des espoirs qu’ils avaient pour leurs filles. Ils ont également ex-
primé l’espoir d’un changement social qui pourrait éventuellement entraîner
l’abandon de l’excision.
Quand ils ont partagé ces résultats, les OCB ont reconnu qu’elles étaient beau-
coup plus efficaces dans leur nouveau rôle de chercheurs respectueux que dans
leur rôle initial d’experts ou « de promoteurs de santé ». Ils étaient devenus
des facilitateurs de dialogue permettant aux membres de la communauté de
reconnaître et de partager leurs croyances, valeurs et dilemmes – et peut être de
commencer à penser à l’éventualité de renoncer à cette pratique, à leur rythme
et à leur façon.
C o m m e n t
c e l a f o n c t i o n n e
Le dialogue des générations que les OCB
ont organisé plus tard en 2002, en ré-
ponse à la demande des jeunes femmes,
était basé sur ces seuls principes :
l’écoute active, le dialogue, le respect et
l’appréciation – des différents points de
vue mais aussi de la culture locale, des
traditions et des pratiques. Tandis que
l’approche a été étendue réunissant les
femmes et les hommes dans des pro-
cessus de dialogue au début parallèles
et parfois se rejoignant – et bien qu’elle
ait été adaptée aux différents contextes
et exigences, elle a toujours maintenu
ces principes et ces étapes successives du
processus de dialogue (voir le chapitre
suivant de ce manuel).
L e s s é a n c e s d e
d i a l o g u e :
1.
Pratiquer l’écoute et le dialogue
2.
Apprécier les parcours de vie tradi-
tionnelle et moderne
3.
Aborder le sujet de l’excision
4.
Associer les dialogues des femmes et
d’hommes
5.
Préparer la période de suivi
5
Suite aux consultations communautaires, les facilitateurs formés ont soigneu-
sement impliqué 24 membres dans la communauté à une série de séances de
dialogue des générations fructueuse : les 24 hommes et femmes incluaient 12
personnes « plus jeunes » (célibataires entre 18 et 30 ans) et 12 personnes plus
âgées (environ 45 ans et plus).
La structure fondamentale du processus du dialogue des générations se pré-
sente de cette façon :
Pendant la première session, les deux générations apprennent l’écoute attentive
et les compétences de base pour un dialogue. Celle-là est suivie par la séance
« du parcours de vie » pendant laquelle la génération plus âgée a la possibilité
de présenter la façon dont elle a vécu « la croissance », la transition de l’enfance
à la puberté, le mariage et le rôle parental. En utilisant des objets traditionnels,
aussi bien que des jeux de rôle, des chansons, des poèmes et des danses, ils créent
une image animée des rites et des traditions, des plaisirs et des défis qu’ils ont
vécus dans leur génération. En réponse, la jeune gé-
nération décrit à ses aînés comment elle a vécu ces
périodes de vie et de transition jusqu’à présent – et
ce qu’elle attend de l’avenir. Dans les dialogues avec
les femmes, l’exercice du parcours de vie stimule
toujours une discussion animée autour du thème
de l’excision, les valeurs qu’elle représente, mais
aussi la douleur et la souffrance qu’elle engendre.
La troisième session se concentre uniquement sur
ce sujet. Elle n’examine pas seulement les consé-
quences physiques et psychologiques de l’excision,
mais aussi les multiples raisons pour lesquelles
de nombreuses familles continuent à la pratiquer
même si elles sont souvent très conscientes de ses
effets néfastes. Toutes ces discussions renforcent
la confiance réciproque entre les générations et
posent la base pour la quatrième séance pendant
laquelle les participants des dialogues des femmes
et d’hommes développent des visions, et dans un
même temps, un engagement pour le changement,
sans perte des traditions et des valeurs partagées.
Celles-ci sont, aux yeux des jeunes comme des plus
âgés, indispensables.
Les jeunes participants, ainsi que les plus âgés, dé-
veloppent des idées sur ce qu’ils pourraient faire,
en tant que groupe, pour contribuer au change-
ment positif dans leur communauté – et ce qu’ils
voudraient que d’autres groupes (par ex. l’autre sexe,
l’autre génération, les enseignants ou le personnel
de santé) fassent pour faire en sorte que ce chan-
gement se réalise. Ces idées sont alors formulées
A t e l i e r s d e d i a l o g u e :
u n e v o i e p o u r l e ( r e ) l a n c e m e n t d e
c o n v e r s a t i o n s p e u p r o b a b l e s
L’approche du dialogue peut entrainer des conversations,
des idées et des actions qui dépassent de loin ce que les par-
ticipants auraient cru possible au début. À la fin d’un atelier
de dialogue des générations dans la région traditionnelle
de Fouta en Guinée, un aîné respecté dans la communauté
a dit : « Je croyais qu’à mon âge, personne ne pourrait plus
rien m’enseigner. Mais cela m’a changé : il y a beaucoup
de choses auxquelles je dois penser maintenant. » Dans un
village lointain de la région d’Amran au Yémen, un projet
de dialogue a entraîné la première réunion publique entre
les femmes et les hommes, événement que les villageois
n’auraient jamais envisagé auparavant. Au Malawi, les
ateliers de dialogue avec le personnel de santé et les gué-
risseurs traditionnels ont réussi à faire écouter et parler les
deux groupes de la prise en charge des personnes vivant
avec le VIH et à établir un système de référence réciproque
(Collection allemande de pratiques liées au VIH, 2007). Les
techniques telles que les proverbes et les exercices d’écoute
ou de parcours de vie ont été adaptées et utilisées pour les
ateliers de dialogue, de projets et de conférences, tant dans
les pays industrialisés que dans les pays en voie de dévelop-
pement. Alors que cet ensemble de manuels décrit comment
les dialogues des générations peuvent être implantés à
travers des régions entières, les lecteurs pourraient utiliser et
adapter ces concepts de dialogue et d’exercices pour relan-
cer d’autres conversations improbables dans des contextes
différents et à différentes occasions.
6
sous forme de promesses (« Ce que nous nous engageons à faire pour réaliser
le changement ») et de « demandes spécifiques » (« Ce que nous demandons
[à un groupe spécifique] de faire pour que le changement se réalise »). Dans la
deuxième partie de cette séance, les participants de l’exercice des femmes et des
hommes se rencontrent pour partager ce qu’ils ont appris les uns des autres
ainsi que pour s’entendre sur les demandes spécifiques qu’ils vont présenter
lors de la réunion publique. La cinquième et dernière séance est consacrée à la
planification des activités pour les prochains trois mois ainsi qu’à la préparation
de la réunion publique.
Dans la semaine suivante, les participants masculins et féminins organisent
cette réunion, invitant la communauté dans son ensemble ainsi que des chefs
et dignitaires locaux afin de partager ce qu’ils ont appris dans les séances de
dialogue. Ils sont maintenant devenu des « dialogueurs » et ils rendent publics
leurs promesses et leurs demandes pour que la communauté entière, les res-
ponsables et les représentants de secteurs importants (comme la santé et l’édu-
cation) prennent conscience de l’initiative communautaire et sont également
invités à la rejoindre.
À la suite de cette première réunion publique, les dialogueurs continuent à
répandre l’esprit de dialogue et d’engagement propice au changement dans
l’ensemble de la communauté. Par groupe de deux, (un dialogueur plus jeune
et un plus âgé), ils rendent visite aux individus, aux écoles, aux associations
d’hommes et de femmes pour discuter avec eux d’une amélioration éventuelle
du dialogue entre les générations, mais aussi pour apprécier les traditions lo-
cales ainsi que les valeurs et discuter sur l’abandon de l’excision. On appelle ces
visites, suite aux cinq séances de dialogue, « les mini- dialogues » parce qu’elles
visent à recréer les éléments principaux du dialogue des générations : l’écoute
respectueuse, l’appréciation des récits personnels sur les valeurs de la commu-
nauté et ses traditions, et enfin un dialogue pour le changement.
En général, l’objectif du processus du dialogue des générations est de former
des groupes de dialogueurs au cœur d’une communauté. Ces groupes porte-
ront le dialogue entre les générations non seulement dans un grand nombre de
familles, mais aussi dans les écoles, les centres de santé, l’administration locale
et dans les mosquées et les églises.
C o m m e n t l e d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s
e s t - i l l i é à d ’ a u t r e s a p p r o c h e s
Comme l’approche du dialogue des générations, les méthodes des « conversa-
tions communautaires du PNUD » ainsi que des « tremplins » visent à créer
des espaces sûrs pour le dialogue, où les gens peuvent exprimer librement leur
opinion sur le sujet, comment celui-ci peut les influencer en tant qu’individu
ou communauté et les changements qu’ils aimeraient voir (PNUD 2005, Wel-
bourn, 1995). Par le biais d’un tel partage, les participants se rendent souvent
compte qu’en dépit du fait d’avoir des points de vue différents sur une question,
7
ils partagent finalement un engagement commun pour trouver une solution
commune.
À l’origine, les conversations communautaires et l’approche de « tremplin » ont
été développées en réponse aux effets ravageurs de l’épidémie du VIH/Sida dans
les communautés d’Afrique australe. En revanche, le dialogue des générations
a commencé comme une tentative d’engager les gardiens de précieuses tradi-
tions dans une conversation qui reconnaît la spécificité de l’excision. Au lieu
de la traiter uniquement comme une question de santé, le dialogue des géné-
rations reconnaît que dans de nombreuses communautés africaines, l’excision
fait partie d’un rite d’initiation qui marque la transition entre l’état de « fille » et
celui de « femme respectée » et qui assure leur fidélité envers les valeurs et les
traditions de leur communauté. L’approche du dialogue des générations crée
des opportunités pour deux processus importants : la transmission des valeurs
et traditions et la lutte contre les conséquences néfastes de l’excision. Ainsi, elle
permet aux deux générations et aux deux sexes de chercher des façons de remé-
dier à ce dernier (les conséquences néfastes) sans perdre le premier (les tradi-
tions et les valeurs).
P r o j e t s d e d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s
e t l e u r s r é s u l t a t s
Suite au dialogue des générations initial, dans la capitale de la Guinée en sep-
tembre 2002, les OCB de la Guinée ont organisé d’autres dialogues dans deux
autres régions, cette fois en abordant deux questions : l’excision et grandir dans
l’ère du VIH/sida. Dans les deux régions, la population et les chefs locaux ont
approuvé les dialogues des générations. Les réunions publiques ont suscité un
intérêt considérable, porteur d’engagements et de promesses, émouvant cer-
tains jusqu’aux larmes.
Quatre mois après la fin des dialogues, la GTZ1 a réalisé une étude comparative
de la communication et la collaboration entre les générations. Plus spécifique-
ment, la comparaison a été faite sur la communication concernant l’excision et
le virus du VIH/sida. Pour cela, le choix a été porté sur des familles qui avaient
un membre participant aux séances du dialogue des générations, et des familles
qui n’en avaient pas (GTZ, 2004). Les résultats ont montré, de façon significative,
une meilleure communication et de meilleurs rapports entre les générations,
ainsi qu’un plus grand échange entre les sexes et les générations concernant
l’excision et le VIH/sida, dans les familles qui avaient fait participer un de leurs
membres aux séances de dialogue que dans les familles tests.
À partir de 2004, l’approche du dialogue des générations a été aussi mise en
place dans trois régions du Mali (Ségou, Mopti et Koulikoro) avec le soutien du
programme d’éducation de base Germano-malien de la GTZ. En 2009, une éva-
luation complète des résultats a été entreprise. Pour cela, on a utilisé une procé-
dure d’échantillonnage systématique afin de comparer quatre villages d’inter-
vention à trois villages où aucun dialogue n’avait été mis en place. Dans tous les
villages, les discussions de groupe et les interviews individuelles ont été réali-
1 Le terme GTZ ou Deutsche Gesell-
schaft für Technische Zusammenarbeit
se réfère à l’une des organisations
antérieures de la Deutsche Gesellschaft
für Internationale Zusammenarbeit
(GIZ). Depuis le 1er janvier 2011, la GIZ
fédère l’expertise de longue date des
organisations qui l’ont précédée : le
Deutscher Entwicklungsdienst (DED,
Service Allemand de Développement),
la Deutsche Gesellschaft für Technische
Zusammenarbeit (GTZ, Coopération
technique allemande) et la Internatio-
nale Weiterbildung und Entwicklung
(InWEnt, Renforcement des capacités et
développement international).
8
sées avec des membres de la communauté jeunes et moins jeunes, des membres
des deux sexes et avec les chefs de communauté, en utilisant des questionnaires
standardisés (GTZ, 2009).
À la différence de l’étude faite en Guinée, l’enquête du Mali a couvert un échan-
tillon représentatif de tous les membres de la communauté, et pas uniquement
les familles qui avaient un membre participant à un dialogue. Ses conclusions
ont montré des différences significatives entre les villages d’intervention et les
villages tests, ce qui est une conséquence du processus de dialogue. Les personnes
dans les villages qui avaient participé aux dialogues des générations étaient beau-
coup plus disposées à discuter du thème, jadis tabou, de l’excision, sans se sou-
cier des différences de sexes et de générations. La prise de conscience des effets
néfastes de l’excision était aussi plus importante dans ces villages. Globalement,
les relations et la communication entre les générations se sont nettement amé-
liorées et les membres plus âgés de la communauté ont pu constater, de la part
des plus jeunes, plus d’intérêt et de respect pour les traditions de la communauté.
À partir de 2009, avec le soutien du programme de santé reproductive de la GTZ,
trois OCB ont été formées afin de mettre en place l’approche du dialogue des
générations dans les provinces de l’Ibb au Yémen. Une évaluation, en octobre
2010, a constaté les réalisations et les défis suivants (GTZ, 2011) : les trois com-
munautés ont beaucoup apprécié le programme et ont confirmé qu’il a aidé
à améliorer leur capacité à se livrer aux dialogues entre les générations et les
genres. En reconnaissant les effets néfastes causés par la coutume répandue des
mariages d’enfants, les trois communautés décident alors d’un âge minimum
(18 ans) pour marier les jeunes filles. Aussi, les trois communautés avaient déci-
dé d’organiser des classes d’alphabétisation pour les femmes et de chercher des
partenaires en matière de développement pour les soutenir.
Les projets de dialogue des générations soutenus par la GIZ ont été aussi entre-
pris en Namibie, au Kenya, en Sierra Leone et en Mauritanie. Une leçon im-
portante, apprise à travers tous les projets, a été que les dialogues suscitent de
nouvelles initiatives communautaires, allant des classes d’alphabétisation pour
les femmes au Yémen, à la formation des filles non excisées comme pairs édu-
catrices en « compétences de vie » en Guinée. Pour soutenir la dynamique de
ces initiatives, il est essentiel que les séances de dialogue soient suivies par un
soutien constant, technique et financier. Ce soutien doit être apporté soit par le
même partenaire qui a soutenu le projet de dialogue des générations, soit par
la jonction entre les projets de dialogue et les différents programmes qui four-
nissent un soutien en faveur des initiatives communautaires d’une ampleur
moins importante.
C e q u e c e l a
n é c e s s i t e
Le dialogue des générations est plus efficace dans les endroits où les organi-
sations communautaires travaillent déjà sur les défis de développement qui
9
sont liés aux tensions entre des systèmes plus traditionnels, voire patriarcaux,
et des systèmes plus modernes et plus égalitaires. Dans le cas idéal, il peut être
introduit quand les acteurs locaux reconnaissent que leurs activités existantes
(qui sont souvent des campagnes de communication pour le changement des
comportements) n’ont pas créé les changements désirés dans les attitudes et les
comportements au sein de leurs publics.
À ce moment-là, le dialogue des générations change de stratégie en instaurant
la confiance grâce à une approche respectueuse, mais aussi en permettant aux
participants d’exprimer les dilemmes sous-jacents et les valeurs qui les mènent
à s’opposer aux changements qui – dans une perspective étrangère – pourraient
sembler logiques et utiles. Les séances de dialogue permettent à ces valeurs
et à ces dilemmes d’être abordés par les participants jeunes et les participants
plus âgés. Les suggestions pour le changement qui proviennent du processus
de dialogue peuvent être plus modestes que celles des premières campagnes,
mais elles seront « retenues » et poursuivies par tous les chefs de communauté
impliqués et les représentants de groupes communautaires.
Pour que ce processus réussisse, l’approche du dialogue des générations néces-
site un appui soutenu pour une durée d’environ trois ans de la part de l’agence
fournissant l’assistance financière et technique. Le soutien devrait couvrir une
formation d’au moins quatre formateurs (deux hommes et deux femmes) qui
peuvent ensuite organiser 12 ateliers de formations d’équipes de facilitateurs,
qui à leur tour peuvent mener jusqu’à trente-six processus de dialogue au ni-
veau de la communauté. Veuillez voir les graphiques en annexe 1 qui illustrent
ce processus, de la formation théorique de base de formateurs à l’extension à
trente-six communautés.
De manière idéale, cet appui aux dialogues des générations devrait être accom-
pagné par de petites subventions pour les initiatives communautaires qui ré-
sultent des dialogues.
Un projet de dialogue des générations exige aussi l’engagement d’une ou de
plusieurs OCB expérimentées comme partenaires chargées de la mise en œuvre.
Ces organisations locales doivent posséder les capacités de gestion et les réseaux
communautaires nécessaires pour planifier, exécuter et suivre les formations et
les processus de dialogue pendant la période de projet, et au-delà.
Pour évaluer les résultats des dialogues, l’agence de financement devra enga-
ger une équipe indépendante de chercheurs pour documenter les attitudes
et les comportements que les membres de la communauté adoptent avant et
après le dialogue des générations dans un échantillon des communautés d’in-
tervention. Ceci peut être réalisé en documentant les consultations commu-
nautaires qui sont organisées au début et à la fin du processus de dialogue, et
à travers des entretiens dans un échantillon de ménages à ces moments précis.
De manière idéale, afin de contrôler les facteurs de confusion, tels entretiens
et discussions de groupe (« focus groups ») devraient aussi être conduits dans
une communauté de contrôle qui recevra l’appui à une période ultérieure.
1 0
L e s é t a p e s d e l ’a p p ro c h e d u d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s
1. Une ou plusieures organisations communautaires de base (OCB) et une agence
de financement acceptent de faire équipe pour la mise en œuvre de l’approche
du dialogue des générations dans un pays ou dans une région particulière. Elles
sont d’accord sur le nombre de communautés qu’ils veulent couvrir dans la
phase de projet donnée. Ils se chargent de la planification et du budget pour le
nombre approprié de formateurs, de facilitateurs et de formations.
2. Ensemble, elles organisent un atelier d’introduction aux parties prenantes
pour montrer le dialogue des générations aux partenaires nationaux et locaux,
et pour envisager de quelle façon ces derniers voudraient être liés à ce projet.
3. Elles invitent un maître formateur et choisissent des professionnels qualifiés
(au moins deux hommes et deux femmes) qui possèdent une expérience de for-
mateur approfondie pour prendre part à un stage de cinq jours : « formation
des formateurs » pour l’approche du dialogue des générations.
4. L’OCB choisit un groupe de huit hommes et un groupe de huit femmes comme
candidats facilitateurs de chacune des deux zones où les premiers dialogues
des générations vont être mis en place.
5. Sous la supervision du maître formateur, les formateurs conduisent leur pre-
mière formation de cinq jours de ces candidats facilitateurs : les deux forma-
trices guident une formation pour les femmes ; et les deux formateurs guident
une formation pour les hommes. Le maître formateur aide les équipes de for-
mateurs à se préparer aux séances de formation au début de chaque journée, et
leur donne un feed-back, exercice par exercice, au terme de chaque jour.
6. À la fin des formations des candidats facilitateurs, pendant lesquelles le maître
formateur a supervisé les candidats formateurs, le maître formateur, le coordi-
nateur de l’OCB responsable de la mise en œuvre du projet, et si possible, aussi
le directeur de l’agence de financement, se rencontrent pour une séance de
compte rendu (debriefing) au cours de laquelle le maître formateur dévoile son
évaluation sur ce que les formateurs ont appris au cours de leur formation de
base et leur stage supervisé. Il, ou elle, met l’accent sur leurs points forts et sur
les défis auxquels ils doivent encore faire face. Les candidats formateurs qui ont
reçu une évaluation positive pourront désormais conduire des formations de
candidats facilitateurs sans la supervision d’un maître formateur.
7. Suite à leurs formations de candidats facilitateurs, les équipes de formateurs
choisissent les quatre candidats facilitateurs et les quatre candidats facilita-
trices les plus compétents de chaque zone en tant qu’équipes principales de
1 1
facilitateurs. Encore deux candidats masculins et féminins de chaque zone
sont choisis comme des facilitateurs de renfort. Ces deux équipes principales
de facilitateurs commencent le processus du dialogue des générations dans le
premier village/la première communauté dans leur zone. Ils sont tous les deux
supervisés et soutenus par un formateur et une formatrice et ce durant toute la
mise en œuvre initiale de l’approche du dialogue des générations.
8. Les chefs de l’OCB et les facilitateurs, supervisés par leurs formateurs, ren-
contrent les chefs communautaires dans les deux communautés où l’ap-
proche sera mise en place, pour les informer du dialogue des générations et
pour gagner leur soutien.
9. Les facilitateurs tiennent des consultations communautaires initiales (les
discussions de groupe) avec des jeunes femmes et des femmes plus âgées, des
jeunes hommes et des hommes plus âgés. Leur objectif est de s’informer sur
leurs opinions concernant les questions abordées par le dialogue des généra-
tions.
10. Dans chaque communauté, les équipes de facilitateurs choisissent 12 jeunes
femmes, 12 jeunes hommes, 12 femmes plus âgées et 12 hommes plus âgés
comme participants aux séances de dialogue.
11. Les équipes de facilitateurs tiennent cinq séances de dialogue (séparées pour
les femmes et les hommes) avec les participants choisis. Il y a une séance par
semaine, sur cinq semaines consécutives.
12. Avec le soutien des équipes de facilitateurs, les participants au dialogue, qui
s’appellent maintenant les « dialogueurs », tiennent une première réunion pu-
blique pour présenter les résultats de leurs séances de dialogue ainsi que leurs
promesses et de leurs demandes pour un changement positif à la communauté,
ses chefs et ses fonctionnaires.
13. Sur une période de suivi de trois mois, les dialogueurs continuent à tenir des
mini-dialogues en étroite collaboration avec les familles, les groupes de com-
munauté, le personnel de santé et les leaders religieux, avec pour objectif d’im-
pliquer davantage de personnes dans le processus du dialogue des générations.
Une fois par mois, les facilitateurs rencontrent les dialogueurs pour assurer le
suivi et pour discuter de leurs résultats et des défis à relever.
14. Trois mois après la réunion publique initiale, les participants au dialogue in-
vitent la communauté, les chefs et les prestataires de services dans une deu-
xième réunion publique afin de présenter ce qui a été, entre-temps, accompli
et pour se mettre d’accord sur les prochains objectifs.
15. Les facilitateurs organisent des consultations communautaires de suivi afin
de discuter des questions soulevées par le dialogue des générations.
16. Après que les équipes de facilitateurs ont tenu leur première réunion publique,
et qu’ils avancent vers la l’étape suivante, les formateurs peuvent alors com-
mencer la formation des deux équipes suivantes de candidats facilitateurs de
deux nouvelles zones, passant par les étapes décrites ci-dessus.
1 2
17. Dès qu’une équipe de facilitateurs a accompli avec succès le processus de dia-
logue des générations dans le premier village/la première communauté, elle
peut continuer ce processus dans deux autres villages/communautés dans la
même zone. Ces deuxièmes et troisièmes processus de dialogue n’exigeront
pas des formateurs un suivi constant, bien qu’ils doivent faire des réunions pé-
riodiques avec un superviseur afin de fournir le soutien technique aux équipes
et garantir la qualité de l’intervention.
18. Environ un an après sa formation initiale de formateurs, le maître formateur
est éventuellement invité à une mission de suivi afin de reconsidérer la bonne
mise en œuvre de l’approche du dialogue des générations. Il évalue alors les
capacités et les compétences que les formateurs ont développées durant la for-
mation et la supervision des facilitateurs.
L e rô l e d u m a î t re fo r m a t e u r e n d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s
Q u a l i f i c a t i o n s
e x i g é e s
Les maîtres formateurs en dialogue des générations devront posséder des com-
pétences et être expérimentés dans les domaines suivants :
la direction des formations de formateurs et de superviseurs des volontaires de
la communauté qui travaillent dans le domaine des évaluations participatives
et des interventions communautaires avec de jeunes gens et des adultes ;
la gestion des formations, en appliquant des méthodes d’apprentissage propres
aux adultes tout en joignant les apports théoriques avec des exercices interactifs ;
l’apport de feed-back, d’entraînement et de supervision des formateurs et des
superviseurs travaillant au sein de la communauté ;
la reconnaissance des valeurs et des sensibilités particulières de la culture locale
dans le programme de la région ;
la possibilité pour les stagiaires d’aborder et de continuer à travailler sur les
questions de genre, ainsi que sur les questions culturellement délicates, et ceci
de manière respectueuse.
Ils devront être également :
parfaitement bilingues en anglais ou en français (parlé et écrit), disposés et ca-
1 3
pables de travailler avec des traducteurs, comme il est exigé, pour superviser
des formations conduites dans la langue locale ;
disponibles pour les étapes et les tâches exposées ci-dessous.
Tâ c h e s e t
r e s p o n s a b i l i t é s
Bien qu’il n’y ait pas de programme formel de formation de maîtres formateurs,
il est recommandé que ces derniers soient initiés à l’approche du dialogue des
générations par un maître formateur expérimenté faisant partie du pool de
maîtres formateurs de la GIZ. Au départ, ils doivent travailler en tandem avec
un maître formateur expérimenté.
Avant de conduire leur première formation d’instructeurs, les maîtres forma-
teurs devraient se familiariser avec l’approche du dialogue des générations en
lisant les quatre manuels complémentaires (pour les facilitateurs, les forma-
teurs, les organisations et les maîtres formateurs), et en regardant les vidéos
disponibles sur www.giz.de/fgm. Ils devraient également soulever les questions
en suspens avec les directeurs responsables de l’agence de financement ou avec
d’autres maîtres formateurs expérimentés en dialogue des générations, à pro-
pos de l’approche et de sa mise en œuvre.
Durant sa première mission dans la région ou se déroule le programme, il
ou elle, aura la responsabilité de mener une formation de base de cinq jours
pour les candidats formateurs avec un minimum de deux hommes et de deux
femmes candidats, qui désirent devenir des formateurs en dialogue des géné-
rations. Quand il y a plus de huit candidats formateurs à former, il est recom-
mandé que deux maîtres formateurs mènent conjointement la formation des
candidats formateurs.
Suivant la formation de candidats formateurs de cinq jours, le maître formateur
supervisera les deux formateurs et ensuite les deux formatrices (ou l’inverse)
pendant qu’ils dirigent leurs premières formations de cinq jours de candidats
facilitateurs masculins et féminins : il ou elle devra aider les candidats forma-
teurs à préparer les séances de formation au début de la journée et leur donner
un feed-back – exercice par exercice – au terme de chaque journée de formation.
L’idéal serait qu’il y ait une évaluation plus complète, accompagnée d’une réu-
nion avec chaque candidat formateur, l’agence de financement et l’OCB, ainsi
qu’avec le maître formateur à la fin de leur formation complète (à savoir la for-
mation de candidats formateurs de cinq jours ainsi que le stage supervisé de
cinq jours pour la formation de candidats facilitateurs), afin que tout le monde
ait une compréhension partagée des compétences et du savoir que les diffé-
rents candidats formateurs ont acquis et s’ils peuvent maintenant travailler en
tant que formateurs agréés sans supervision.
Il est préférable que le maître formateur revienne au cours de la même année
pour observer encore une fois comment les formateurs dirigent les formations
1 4
de facilitateurs. Ils pourront ainsi avoir son feed-back sur la mise en œuvre de
l’approche du dialogue des générations dans ce contexte, et sur les succès et les
défis qu’ils ont connus.
P ro g r a m m e p o u r l a fo r m a t i o n d e s c a n d i d a t s fo r m a t e u r s
O B J E C T I F S D E L A J O U R N É E
À la fin de ce premier jour, les candidats formateurs :
1. ont commencé à faire connaissance mutuellement ainsi qu’avec le maître for-
mateur ;
2. comprennent le programme de formation et les objectifs ;
3. ont un aperçu du projet planifié du dialogue, de la période de mise en œuvre,
des partenaires locaux, des délais de temps et des capacités exigées ;
4. comprennent le rôle qu’ils sont supposés jouer dans ce projet ;
5. comprennent les principes de l’approche du dialogue des générations et de ses
étapes consécutives ;
6. savent comment animer le jour 1 de la formation des candidats facilitateurs.
M A T É R I E L S
Les manuels de facilitateurs et les manuels de formateurs pour tous les candi-
dats formateurs.
Tableau multi-feuilles avec vue d’ensemble du programme de formation (voir
page 17).
Tableau multi-feuilles avec les étapes du dialogue des générations (voir annexe 1,
page 53).
Papier pour tableau-multi feuilles et marqueurs.
Ordinateur portable avec la vidéo montrant le début d’une séance de dialogue
des générations, projecteur multimédia et haut-parleurs.
E X E R C I C E S
1 . O u ve r t u r e e t m o t d e b i e nve n u e ( 1 0 m i n )
De manière idéale, un représentant de l’organisation chargée de la mise en
œuvre, ainsi qu’un représentant de l’organisation responsable pour le finance-
Jour 1
1 5
ment et le soutien technique devraient être présents pour l’ouverture de cette
formation de candidats formateurs. Dans leurs allocutions de bienvenue, ils
soulignent que les formateurs joueront un rôle crucial dans la mise en œuvre
du dialogue des générations. Leur engagement à la formation, à la supervision
et au soutien des équipes de facilitateurs est absolument indispensable pour le
succès de ce projet.
2 . P r é s e n t a t i o n d u m a î t r e fo r m a t e u r ( 3 m i n )
Présentez-vous, parlez de votre formation professionnelle en tant que forma-
teur et maître formateur et de votre lien personnel avec l’approche du dialogue
des générations.
3. Présentations des participants avec des proverbes (30 min)
Demandez à tous les candidats formateurs de s’asseoir avec un autre participant
qu’ils ne connaissent pas très bien. Invitez ces pairs à s’interroger mutuellement
afin de connaître (écrivez les points suivants sur une multi-feuilles visible pour
tout le monde) :
a) le nom de l’autre ;
b) d’où il vient ;
c) son expérience en tant que formateur ;
d) comment il prévoit utiliser ou appliquer ce qu’il va apprendre pendant cette
formation.
Après avoir interrogé les uns les autres sur ces points, ils doivent penser à un
proverbe local qui ait un rapport avec les traditions et le dialogue entre les gé-
nérations.
Après dix minutes, demandez aux pairs de venir à leur fin. Quand tout le monde
a terminé l’exercice, demandez aux pairs de se présenter mutuellement. À la fin
de leurs présentations, ils devront réciter le proverbe qu’ils ont choisi, à la fois
dans la langue locale et dans sa traduction dans la langue de la formation.
À la fin, expliquez aux candidats formateurs la particularité de ce premier
exercice.
C’est aussi le premier exercice que les facilitateurs vont conduire dans une com-
munauté.
Comme l’exercice se fait en paire (un jeune et un vieux participant), c’est égale-
ment une première pratique d’un dialogue des générations.
Leur réflexion commune au sujet d’un proverbe approprié est une façon d’ap-
précier la culture locale dès le début du processus de dialogue.
4. Petit travail de groupe : règles de base de l ’atelier (30 min)
Invitez les deux générations à former chacun un groupe et à s’asseoir en formant
deux cercles, avec du papier multi-feuilles et les marqueurs posés au milieu.
1 6
Demandez-leur de définir quelques règles de base qui devraient être suivies par
tous, pour garantir une bonne atmosphère de travail pendant cette formation.
Demandez-leur de dessiner un symbole pour chacune des règles de base qu’ils
proposent (par ex. une horloge pour la ponctualité, une oreille pour l’écoute).
En tant que maître formateur, asseyez-vous avec l’un des petits groupes et en-
couragez les candidats facilitateurs à dessiner : chacun est capable de faire un
dessin simple, encouragez-les à essayer.
Après 10-15 minutes, demandez à chaque groupe de nommer une personne
pour présenter les règles de base à la plénière. Exposez les dessins symboliques
sur le mur et utilisez-les pour rappeler aux candidats facilitateurs, si nécessaire,
les règles de base tout au long de la formation.
Rapporteurs journaliers
À la fin de cet exercice, expliquez comme règle supplémentaire pour la forma-
tion que chaque jour, l’un des participants doit agir en tant que « rapporteur
journalier ». Il ou elle sera invité à prendre des notes et à présenter un résumé
de la journée de formation au début de la journée du lendemain. Demandez à
un volontaire de prendre cette responsabilité pour cette première journée.
Expliquez-leur qu’ils devraient saisir cette occasion pour pratiquer une compé-
tence qui est essentielle pour tous les formateurs : présenter des informations
d’une manière bien organisée et intéressante qui attire l’attention de leur audi-
toire et qui est adaptée à son niveau de compréhension.
5 . P r é s e n t a t i o n : o b j e c t i f s d e l a fo r m a t i o n e t a p e r ç u s u r l e
p r o g r a m m e d ’ a t e l i e r ( 2 0 m i n )
Expliquez aux candidats formateurs que l’objectif de cette formation est de les
introduire à la méthodologie du dialogue des générations. Au cours de cette
semaine, ils vont acquérir une compréhension approfondie de l’approche, ap-
prendre ses exercices principaux, et obtenir un bon aperçu de la façon de me-
ner une formation de candidats facilitateurs en dialogue des générations. Pour
devenir un formateur agrée en dialogue des générations, ils doivent compléter
cette partie théorique de leur formation avec une partie pratique, c’est-à-dire
qu’ils devront faciliter avec succès une formation de candidats facilitateurs
sous la supervision d’un formateur maître.
Ensuite, guidez les candidats formateurs à travers le programme d’atelier que
vous avez copié sur un tableau multi-feuilles. Soulignez à quelle heure vous
commencerez et finirez au quotidien (par ex : 9h00 du matin et 17h00) et indi-
quez les thèmes qui vont être traités durant ces cinq jours. Clarifiez d’autres
problèmes d’organisation et d’autres questions que les participants sont sus-
ceptibles d’avoir.
1 7
6 . P r é s e n t a t i o n e t d i s c u s s i o n : q u ’ y- a - t- i l
d e d i f fé r e n t à p r o p o s d e l ’ a p p r o c h e d u
d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s ? ( 3 0 m i n )
Expliquez aux candidats formateurs comment le dialogue
des générations a commencé en Guinée-Conakry (voir
aussi l’introduction : Comment tout a commencé, page 3).
En Guinée-Conakry, certaines organisations locales avaient
sensibilisé la communauté, il y a de cela plusieurs années,
sur l’abandon de l’excision : elles ont mené des discussions
sur la santé et en ont montré les conséquences néfastes, mais
elles n’ont malheureusement pas pu constater des change-
ments dans ce comportement : la pratique a continué.
Alors, quelqu’un leur a suggéré d’envisager une approche
différente. Elles avaient besoin de savoir pourquoi l’excision
était si importante pour les membres de la communauté et
pourquoi ils étaient disposés à accepter les effets néfastes
que l’excision avait sur beaucoup de leurs femmes et de leurs
filles. Pour en apprendre plus,
les organisations devaient venir dans la communauté en
tant que chercheurs intéressés et non comme « des experts ».
Elles devaient écouter respectueusement et ne pas juger ou
critiquer le point de vue de quiconque.
Elles devaient montrer un intérêt particulier pour la culture
locale et les traditions dont elles allaient entendre parler et
se montrer intéressées.
Elles devaient parler séparément aux hommes plus âgés, aux
hommes plus jeunes, aux femmes plus âgées et aux femmes
plus jeunes, pour que ces groupes puissent s’exprimer libre-
ment.
Après avoir essayé cette nouvelle approche en consultations communautaires,
les organisations locales ont estimé qu’elles avaient été beaucoup plus efficaces
qu’auparavant :
les communautés s’étaient beaucoup plus intéressées et s’étaient livrées.
EIles avaient été beaucoup plus ouvertes face à leurs propres idées et leurs inquié-
tudes.
Les organisations communautaires de base ont aussi noté une augmentation du
nombre de discussions sur les effets néfastes de l’excision, bien qu’elles n’aient pas
abordé ce thème précis, se contentant juste de poser des questions et d’écouter.
Programme d’atelier
Jour 1
Introductions et vue d’ensemble de la formation
Rôle et responsabilités du formateur
Introduction à l’approche du dialogue des générations
Comment animer le jour 1 de la formation des
candidats facilitateurs
Jour 2
Comment animer les jours 2 et 3 de la formation des
candidats facilitateurs
Jour 3
Comprendre les raisons et les effets de l’excision
Comment animer le jour 4 de la formation des
candidats facilitateurs
Jour 4
Comment animer le jour 5 de la formation des
candidats facilitateurs
Compréhension du suivi et évaluation des
projets de dialogue des générations
Jour 5
Récapitulation de chaque journée de formation
des candidats facilitateurs
Responsabilités, engagements de délais prévus et
calendrier pour les formateurs dans ce projet
de dialogue des générations
Évaluations individuelles de tous les candidats
formateurs
1 8
Demandez maintenant aux candidats formateurs :
Pourquoi selon vous les membres de la communauté se sont plus intéressés et ont
été plus engagés, après que les organisations ont changé leur approche ?
Quelles différences a-t-on noté dans la nouvelle approche ?
Comment est-ce que ce genre d’approche entraîne des changements ?
Quelles approches similaires et que vous avez déjà utilisées connaissez-vous ?
Les points suivants devraient être abordés dans la discussion :
a. Les gens se sentent plus à l’aise et libres de parler, quand ils ne sont pas jugés et
critiqués pour leurs attitudes, croyances et pratiques.
b. Les gens préfèrent être impliqués dans une discussion, plutôt qu’on leur dise ce
qu’il faut faire ou ne pas faire.
c. Si les gens se sentent appréciés et respectés, ils parleront plus facilement de
leurs doutes et de leurs dilemmes concernant l’excision, parce qu’ils ne se sen-
tiront pas dans l’obligation de se défendre et de défendre leurs traditions.
d. Grâce à la nouvelle approche, les organisations ne viennent pas en tant qu’
« experts », mais comme facilitateurs de discussion et de dialogue, et sont les
bienvenus dans ce second rôle.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
7 . P r é s e n t a t i o n e t p r o j e c t i o n d e l a v i d é o : l e s p r i n c i p e s d e
l ’ a p p r o c h e d u d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s ( 2 5 m i n )
Expliquez que l’approche du dialogue des générations est basée sur les principes
que les organisations locales avaient requises pendant les premières consulta-
tions communautaires en Guinée-Conakry :
a. L’approche a pour but d’apprécier la culture locale. C’est pourquoi la pièce est
arrangée comme un lieu de rencontre et décorée d’une façon qui met en valeur
cette culture locale.
b. C’est aussi la raison pour laquelle les séances se tiendront dans la langue locale.
c. Il y aura très peu de matériel écrit, afin que les participants qui ne savent pas
lire, ou écrire, ne se sentent pas exclus. La méthode s’appuie surtout sur l’oral,
sur les chansons, les danses, les histoires et les proverbes qui représentent la
tradition locale et la sagesse.
d. Un autre élément essentiel de la méthode est le RESPECT mutuel. On demande
à tous les participants de montrer de l’estimation et du respect envers les opi-
nions des autres – peu importe s’ils partagent ces opinions, ou non. Aussi bien les
personnes plus âgées que les jeunes, auront la chance de faire entendre leurs voix.
Montrez à présent la vidéo de la première matinée du dialogue des générations
des femmes à Conakry en Guinée (y compris l’exercice des proverbes, les chan-
sons et les danses, et les premières petites discussions de groupe). Souligner la
façon dont la chambre est décorée avec des masques et de l’artisanat local et des
tissus ; qu’il y a des nattes de paille locaux afin que les participants puissent aussi
1 9
s’asseoir sur le sol ; qu’il existe des instruments de musique locaux afin d’encou-
rager les participants à partager des chansons et des danses locales ; et comment
les jeunes et les femmes âgées utilisent tout cela lors de cette première séance
de dialogue.
8 . P r é s e n t a t i o n : l e s é t a p e s d u d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s
( 2 5 m i n )
Distribuez maintenant les manuels de formateurs à tous les candidats forma-
teurs. Guidez-les à travers la table des matières afin qu’ils aient un aperçu de la
composition du manuel. Expliquez-leur qu’on leur demandera quelquefois, en
guise de devoirs, de lire des chapitres du manuel.
Utilisez ensuite les trois graphiques et leur description qui se trouvent dans
l’annexe 1 de ce manuel et du manuel du formateur pour expliquer les étapes
du processus de dialogue des générations, qui est impliqué dans ce processus,
pour combien de temps et à quelle étape, et combien de communautés peuvent
être atteintes au cours d’une phase de projet de deux à trois ans. Prévoyez suffi-
samment de temps pour les questions, de sorte que les graphiques et les proces-
sus sont clairs pour tous les candidats formateurs. Comme support didactique,
vous pouvez également utiliser le tableau multi-feuilles avec les étapes du pro-
cessus que vous avez préparées le matin.
9 . L i r e c o n j o i n t e m e n t e t d i s c u t e r : l e r ô l e d u fo r m a t e u r
e n d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s ( 3 0 m i n )
Demandez alors à un volontaire de lire à haute voix le paragraphe sur « Les
tâches et les responsabilités d’un formateur de dialogue des générations » à la
page 12-13 du manuel du formateur. Demandez aux participants d’en débattre
avec la personne à leur côté :
s’ils estiment qu’ils peuvent jouer ce rôle.
En quoi seraient-ils forts, et pourquoi ?
Ce qui pourrait être difficile pour eux, et pourquoi.
Après dix minutes, demandez aux groupes de deux personnes de discuter avec le
reste du groupe. Ceux-ci se sentent-ils assez qualifiés pour le rôle de formateur ?
1 0 . L e m a i n t i e n d ’ u n e t r i p l e p e r s p e c t i ve : l e p a r t i c i p a n t a u
d i a l o g u e , l e f a c i l i t a t e u r e t l e fo r m a t e u r ( 1 0 m i n )
Expliquez ceci : la seule façon d’en apprendre davantage sur l’approche du dia-
logue des générations, est d’en faire l’expérience pratique. En tant que forma-
teurs, les participants doivent être capables d’intégrer trois perspectives diffé-
rentes : celle des participants aux séances de dialogue ; celle des facilitateurs et
leur propre perspective, celle des formateurs. Tout au long de cette formation,
ils devront, par moments, « changer de perspective ». À condition qu’ils com-
prennent ce que cela peut représenter pour un participant de prendre part à
2 0
une séance de dialogue ; et pour un facilitateur de diriger cette séance. C’est à ce
moment-là qu’ils seront en mesure de bien jouer leur rôle de formateur et de
superviseurs. Au cours de cette formation, il y aura des possibilités d’échanger
les perspectives et de jouer des rôles de participants, de facilitateurs et de for-
mateurs.
11. Lire conjointement et discuter : la sélection des candi-
dats facil itateurs, préparation de leur formation (20 min)
Demandez aux participants d’ouvrir le manuel du formateur à la page 14. De-
mandez à l’un d’entre eux de lire le paragraphe « Comment préparer la forma-
tion des candidats facilitateurs : sélection des candidats facilitateurs ». Discutez
des critères de sélection avec les candidats formateurs et demandez-leur s’ils
pensent que leur OCB partenaire sera en mesure de trouver assez de candidats
facilitateurs qui remplissent ces critères.
Demandez alors à un autre candidat formateur de lire le paragraphe sur le
« Lieu, restauration et matériels ». De nouveau, expliquez brièvement ce passage
et passez ensuite au premier jour de la formation des candidats facilitateurs.
1 2 . Pa rc o u r i r c o n j o i n t e m e n t l e j o u r 1 d e l a fo r m a t i o n d e s
c a n d i d a t s f a c i l i t a t e u r s : c o m p re n d re l a s é a n c e d u m a t i n
(15 min)
Demandez aux candidats formateurs d’ouvrir le manuel du formateur à la
page 15 : Jour 1 de la formation des candidats facilitateurs. Expliquez que vous
allez maintenant les guider à travers la première matinée de cette formation, et
qu’ils vont probablement reconnaître tous les exercices parce que vous les avez
déjà faits. Lisez seulement les titres des exercices successifs de 1 à 9 à haute voix
et vérifiez que tous se rappellent comment ils ont fait ces exercices avec vous
plus tôt aujourd’hui. À la fin, vérifiez avec eux s’ils se sentent en mesure de facili-
ter ces exercices et répondez à toutes les questions qu’ils ont encore à leur égard.
1 3 . P r a t i q u e r l ’e xe r c i c e d ’é c o u t e ( 4 0 m i n )
Invitez un ou une volontaire à jouer le rôle du formateur ou de la formatrice
pour l’exercice 10 « L’Exercice d’écoute » à la page 20 du manuel du formateur.
Expliquez que tous les autres participants vont jouer les rôles des facilitateurs
en formation.
Dans un coin de la salle, parcourez l’ensemble de l’exercice avec le ou la volontaire,
à l’exception du dernier paragraphe, que vous omettrez dans ce jeu de rôle. Assu-
rez-vous qu’il ou elle a bien compris toutes les étapes de l’exercice et rassurez-le
ou la que vous serez à ses côtés afin de l’encadrer et de le ou la soutenir tout au
long de l’exercice.
Ensuite, laissez le formateur ou la formatrice volontaire commencer l’exercice.
À la fin de celui-ci, demandez à chacun de retourner à leurs rôles de participants
de cette formation de candidats formateurs.
2 1
Demandez d’abord au formateur ou à la formatrice volontaire comment il ou
elle s’est senti(e) en animant cet exercice. Qu’est-ce qui était bien, ou moins
bien ?
Demandez ensuite, aux autres participants de donner un feed-back : qu’est-
ce qu’ils ont apprécié dans la façon de mener l’exercice ? Quelles suggestions
d’amélioration aimeront-ils partager avec le candidat formateur ?
Remerciez-les de leurs contributions, en particulier le premier formateur vo-
lontaire. Expliquez que chacun d’entre eux seront invités à conduire des exer-
cices au cours des quatre jours suivants de formation.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
1 4 . P a r c o u r i r c o n j o i n t e m e n t l e r e s t e d u j o u r 1 d e l a
fo r m a t i o n d e s c a n d i d a t s f a c i l i t a t e u r s : c o m p r e n d r e l e s
e xe r c i c e s 1 1 à 1 4 ( 3 0 m i n )
Demandez maintenant aux candidats formateurs d’ouvrir le manuel du for-
mateur à la page 22 pour lire les exercices 11 à 14 avec vous. Invitez un candidat
différent à lire à haute voix chacun de ces exercices. À la fin de chaque exercice,
vérifiez soigneusement que tout le monde a bien compris les instructions. De-
mandez aux candidats formateurs s’ils désirent pratiquer quelques exercices et
laissez-les faire s’ils le veulent. Autrement, continuez à lire, expliquez et discu-
tez les exercices restants, mais arrêtez-vous avant l’exercice de fin de journée.
1 5 . L e s d e vo i r s ( 5 m i n )
Comme devoirs, demandez à tous les candidats facilitateurs de lire le chapitre
« Introduction : l’approche du dialogue des générations », à la page 3-9 dans le
manuel du formateur. Informez-les que vous demanderez à chacun d’entre eux
de résumer une rubrique de ce chapitre le jour suivant, pour que vous puissiez
en discuter conjointement.
1 6 . E xe r c i c e d e f i n d e j o u r n é e ( 2 0 m i n )
Demandez à tous les candidats formateurs de se lever et de vous joindre dans
un côté de la salle. Invitez un volontaire à faire un pas en avant et à dire au
moins une chose qu’il a apprise aujourd’hui. Puis, invitez un deuxième can-
didat formateur à rejoindre le premier, en prenant sa main, et à partager un
point important qu’il a appris lors de cette première journée. Successivement,
tous les candidats formateurs, et finalement vous en tant que maître formateur,
devront rejoindre le groupe en se tenant les mains jusqu’à ce que tous forment
un grand cercle. Remerciez-les de leurs contributions et terminez la journée de
formation.
2 2
O B J E C T I F S D E L A J O U R N É E
À la fin de ce deuxième jour, les candidats formateurs auront une bonne com-
préhension :
1. du contexte et de la logique de l’approche du dialogue des générations ;
2. de comment animer les jours 2 et 3 de la formation des candidats facilitateurs.
M A T É R I E L S
Papier pour tableau multi-feuilles et marqueurs.
Ordinateur portable avec la vidéo du dialogue des générations, projecteur mul-
timédia et haut-parleurs.
Copies du questionnaire pour la première consultation communautaire pour
tous les candidats formateurs.
Grandes feuilles de papier brun.
E X E R C I C E S
1 . O u ve r t u r e ( 1 0 m i n )
a) Saluez les candidats formateurs.
b) Demandez au rapporteur journalier d’hier de faire un bref résumé du jour pré-
cédent (5 minutes maximum). Donnez-lui un feed-back : qu’y-avait-il de bien,
que pourrait-on améliorer.
c) Nommez un rapporteur journalier pour cette journée de formation.
d) Donnez un aperçu des objectifs à atteindre durant ce deuxième jour de formation.
2 . D i s c u s s i o n : l a l o g i q u e e t l e c o n t e x t e d e l ’ a p p r o c h e d u
d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s ( 2 0 m i n )
Expliquez que vous souhaitez récapituler avec les candidats formateurs ce qu’ils
ont lu, en guise de devoirs, sur l’approche du dialogue des générations.
Qui pourrait résumer comment le dialogue des générations a été développé ?
Laissez quelqu’un résumer et ensuite, discutez avec les candidats formateurs de
cette rubrique du premier chapitre du manuel.
Continuez de la même manière pour quelques rubriques. Donnez aux candi-
dats formateurs l’opportunité de décrire des expériences semblables qu’ils ont
vécues avec des approches similaires orientées vers le dialogue.
Jour 2
2 3
3 . L i re co n j o i n t e m e n t : o b j e c t i f s e t m a t é r ie l s p o u r l e j o u r 2
d e l a fo r m a t io n d e s c a n d i d a t s f a c i l i t a t e u r s (5 min)
Demandez aux participants d’ouvrir leur manuel de for-
mateur à la page 25. Demandez à l’un d’entre eux de lire la
rubrique sur les objectifs et sur le matériel exigé. Expliquez
que vous essaierez de couvrir le jour 2 de la formation des
candidats facilitateurs pendant la séance de ce matin.
4 . P r é s e n t a t i o n : c o m m e n t d o n n e r u n
fe e d - b a c k ( 1 0 m i n )
Donner un feed-back est une technique importante pour
une bonne communication, dans les formations ainsi que
dans les séances de dialogue. Mentionnez aux participants
qu’ils l’utiliseront à plusieurs occasions pendant cet ate-
lier, et que les facilitateurs l’utiliseront également quand
ils animeront les dialogues des générations.
Le but d’un feed-back est de permettre à une personne
de voir quel effet son comportement a sur les autres. Le
feed-back peut être positif lorsque le comportement a un
effet positif sur vous, et il peut être plus critique lorsque le
comportement a un effet négatif sur vous. Un feed-back
constructif peut aider les personnes à adapter leur com-
portement afin d’obtenir l’effet escompté sur les autres.
Quelques règles peuvent rendre cette mesure plus effi-
cace et sont brièvement résumées dans le cadre de texte
à droite. Expliquez ces règles et montrez-les sur le tableau
multi-feuilles que vous avez déjà préparé le matin. Gardez
ce graphique fixé à un mur pour pouvoir le rappeler aux
participants chaque fois qu’un feed-back est exécuté pen-
dant la formation.
5 . P r é s e n t a t i o n : c o m m e n t f a i r e d e s j e u x d e
r ô l e ( 5 m i n )
En plus des règles de feed-back, il est important que les candidats facilitateurs
comprennent comment vous allez faire des jeux de rôle tout au long de cette
formation. Il y aura beaucoup de jeux de rôle, car ils permettent aux candidats
facilitateurs à cette formation, et plus tard, aux participants aux séances de dia-
logue de pratiquer les compétences de dialogue et d’écoute.
Expliquez-leur que chaque fois que vous faites un jeu de rôle,
vous vous assurerez que les personnes qui y prennent part ont accepté de jouer
leur rôle.
R è g l e s d e f e e d - b a c k
Règle 1
Commencez par un aspect positif.
Chaque fois que vous demandez aux participants
de donner un feed-back, assurez-vous qu’ils com-
mencent par les aspects positifs qu’ils ont notés,
avant d’exposer ce qui n’a pas bien fonctionné.
Expliquez qu’il est beaucoup plus facile pour les
personnes d’accepter une réaction plus critique si
on leur a d’abord fait des compliments.
Règle 2
Parlez de comportements, et non de personnes.
Un feed-back ne devrait pas être axé sur les per-
sonnes, mais sur le comportement de celles-ci. Les
gens se sentiront moins jugés ou moins condamnés
si une critique porte sur une action concrète, plutôt
que de viser la personne elle-même.
Règle 3
Votre réaction est votre perception – ce n’est pas « la
vérité ».
Une bonne façon de commencer son feed-back est
de dire : « Je crois que … » ou « J’ai le sentiment que
… »
Règle 4
Suggérez un comportement alternatif
Si un feed-back est critique envers un comporte-
ment, il est toujours utile de suggérer comment ce
comportement aurait pu être différent.
2 4
À la fin du jeu de rôle, vous demanderez aux participants de « sortir » de leur rôle.
Ensuite, vous demanderez d’abord à l’acteur le plus important comment il ou
elle se sentait dans ce rôle, ce qui s’est bien passé et ce qui était difficile.
Ce n’est qu’après cela que les autres candidats facilitateurs, ou les participants aux
séances de dialogue seront invités à donner leur avis selon les règles de feed-back.
Concluez en disant que vous allez pratiquer ces étapes plusieurs fois au cours
des jours suivants afin que chaque participant les connaisse par cœur d’ici la fin
de cette formation.
6 . D i s c u s s i o n e t j e u d e r ô l e : c o m m e n t e n t r e p r e n d r e l e s
d i s c u s s i o n s p r é l i m i n a i r e s ave c l e s c h e f s ( 5 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs : pourquoi est-il important de rencontrer
les chefs communautaires pour gagner leur soutien avant de commencer un
processus de dialogue des générations ?
Souligner les points suivants :
Les membres de la communauté se sentiront rassurés s’ils savent que leurs
chefs ont approuvé ce projet.
Si les chefs ont l’impression de ne pas avoir été consultés, ils peuvent boycotter
et saper le projet du dialogue des générations.
Les chefs qui s’engagent à s’impliquer dans ce projet peuvent contribuer consi-
dérablement à sa réussite.
Ensuite, demandez-leur de discuter des questions suivantes :
Dans une communauté rurale typique de leur région, quels chefs (hommes ou
femmes) doivent être informés du dialogue des générations ?
Pour chacun d’eux : à quel endroit propice pourrait-on les rencontrer et quels
facilitateurs pourraient aller leur parler et comment ?
Qui d’entre eux pourrait être contre le dialogue des générations et que pourrait-
on entreprendre pour le faire changer d’avis ?
Après quinze minutes de discussion, demandez au groupe de choisir l’un des
chefs dont ils viennent de parler pour faire un jeu de rôle d’une discussion pré-
liminaire.
L’un d’eux devra jouer le rôle du chef communautaire, deux autres devront
jouer le rôle de facilitateurs qui rencontrent ce dernier pour une discussion.
Les autres cinq candidats facilitateurs devront observer si le chef a été approché
d’une façon respectueuse et si les objectifs du dialogue des générations ont été
bien expliqués.
Après cinq minutes de jeu de rôle, demandez aux candidats formateurs de
« sortir » de leurs rôles. Demandez à ceux qui ont joué les facilitateurs ce qu’ils
2 5
pensent de la façon dont leur discussion préliminaire s’est déroulée. Après cela,
demandez aux observateurs de partager leur feed-back, toujours en appliquant
les règles du feed-back.
À la fin de l’exercice, expliquez qu’en tant que formateurs, ils vont le mener de
la même façon avec les candidats facilitateurs. Soulignez les étapes de l’exercice.
1) Commencer une discussion sur l’importance de tenir des discussions prélimi-
naires.
2) Laisser le groupe discuter quels chefs devraient être abordés, quand, où et par qui.
3) Choisir un chef et deux candidats formateurs pour faire un jeu de rôle sur les
discussions préliminaires.
Vérifiez si les candidats formateurs ont des questions par rapport à l’exercice et
passez ensuite au suivant.
7 . P r é s e n t a t i o n :
à p r o p o s d e s c o n s u l t a t i o n s c o m m u n a u t a i r e s ( 1 0 m i n )
Expliquez maintenant ce que sont les consultations communautaires.
Les consultations communautaires sont des discussions ouvertes que les faci-
litateurs tiennent séparément avec des jeunes femmes, des femmes plus âgées,
des jeunes hommes et des hommes plus âgés.
Chacun des quatre groupes (les femmes plus âgées, les hommes plus âgés, les
femmes plus jeunes, les hommes plus jeunes) se réunit séparément, pour que
personne ne se sente gêné de parler librement.
Deux facilitateurs rencontrent environ 25 membres de la communauté, du
même âge et du même sexe.
Ils leur posent une série de questions ouvertes sur les rapports entre les plus
jeunes et les plus âgés dans leur communauté et également sur leurs avis à
propos de l’excision.
Demandez ensuite aux candidats formateurs pourquoi ils pensent que les
consultations communautaires ont lieu au début du processus de dialogue
des générations. Assurez-vous que les trois raisons suivantes sont mention-
nées.
Impliquer la communauté entière : les consultations communautaires sont
une façon d’impliquer dans le processus de dialogue des générations autant
de membres de la communauté que possible. Ces consultations ont aussi pour
but de montrer que les facilitateurs ne sont pas venus pour prêcher ou ensei-
gner, mais pour écouter et apprendre : les points de vue des hommes et femmes,
jeunes et moins jeunes, concernant les questions que le dialogue des généra-
tions abordera. Il est important que chaque personne qui veut s’exprimer sur
le sujet ait le sentiment que les facilitateurs portent un intérêt particulier à ce
qu’elle a à dire et que son avis est pris au sérieux.
2 6
S’imprégner des opinions et des inquiétudes avant de commencer les séances
de dialogue : en consultations communautaires avec ces quatre groupes, les
facilitateurs apprendront beaucoup sur leurs convictions particulières, leurs
espoirs et leurs inquiétudes, sur les conflits actuels et les tensions entre ces
groupes. Cette base utile d’information aidera les facilitateurs à être préparés
aux questions qui vont probablement survenir pendant les séances de dialogue.
Assurer le suivi des changements qu’entraîne le processus de dialogue : les
consultations communautaires sont organisées au début et à la fin du processus
de dialogue des générations. En comparant les points de vue que les groupes
expriment à ces deux moments distincts, vous constaterez comment le dia-
logue a influencé les rapports et la communication entre les générations. C’est
également le cas pour les attitudes et les pratiques dans la communauté. Pour
une évaluation correcte, une équipe de chercheurs indépendants devrait être
engagée par l’agence de financement pour observer, documenter et évaluer les
deux consultations communautaires et adresser un rapport à l’agence de finan-
cement.
À la fin de cette présentation, expliquez aux candidats formateurs qu’ils devront
présenter ces informations aux candidats facilitateurs, tel que décrit dans leur
manuel de formateur, à la page 28.
Aussi, invitez deux candidats formateurs à se porter volontaire pour faciliter
l’exercice suivant. Rencontrez-les dix minutes avant la fin de la pause-café pour
les aider à préparer cet exercice.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
8 . P r a t i q u e r l ’e xe r c i c e : c o m m e n t a n i m e r d e s c o n s u l t a -
t i o n s c o m m u n a u t a i r e s ( 4 0 m i n )
Demandez aux deux volontaires2 qui ont été nommés avant la pause-café de
mener l’exercice 6 : « Travail de groupe : comment animer les consultations
communautaires », à la page 29 dans le manuel du formateur. Asseyez-vous
avec eux dans un coin de la pièce et parcourez ensemble le contenu de l’exercice.
Expliquez les points qui ne sont pas très clairs. Proposez à tous les deux de noter
sur une carte les questions pour la discussion et sur une autre carte, la liste des
points pour le tableau multi-feuilles. Assistez-les en préparant un tableau mul-
ti-feuilles avec les recommandations pour l’animation des consultations com-
munautaires pour la deuxième partie de l’exercice.
Dès que les formateurs volontaires sont prêts et que les autres participants sont
revenus de leur pause-café, laissez-les commencer l’exercice.
À la fin de l’exercice, sollicitez du feed-back de tout le monde : renseignez-vous
d’abord sur la perspective du formateur volontaire, demandez ensuite aux
autres candidats formateurs de vous donner leur feed-back.
2 Comme avant, s’il y a moins
de dix participants, ne travaillez
qu’avec un seul volontaire et ne
formez pas deux groupes.
2 7
9 . L i r e c o n j o i n t e m e n t : a p p r o u ve r e t t r a d u i r e l e s q u e s -
t i o n s p o u r l e s c o n s u l t a t i o n s c o m m u n a u t a i r e s ( 5 m i n )
Laissez un participant lire à haute voix l’exercice 7 : « Approbation et traduction
des questions pour les consultations communautaires » dans le manuel du forma-
teur à la page 30. Vérifiez si tout le monde a bien compris cet exercice et continuez.
Distribuez les exemplaires du questionnaire pour les premières consultations
communautaires. Expliquez qu’il est structuré en quatre sections, allant des
sujets qui sont plus faciles à discuter à ceux qui sont plus difficiles.
1 0 . P r a t i q u e r l ’ a n i m a t i o n d e s c o n s u l t a t i o n s c o m m u n a u -
t a i r e s ( 5 0 m i n )
Expliquez que vous allez maintenant conduire un exercice que les candidats
formateurs devront à leur tour mener de la même manière quand ils forment
des candidats facilitateurs.
Dans un premier temps, demandez à deux candidats formateurs de jouer le
rôle des facilitateurs en séance de consultation communautaire avec les jeunes.
Demandez à un autre candidat formateur d’être observateur. Demandez à tous
les autres candidats formateurs de jouer le rôle des jeunes hommes.
Expliquez finalement que vous allez interrompre le jeu de rôle en tapant des
mains à un moment donné.
Demandez aux deux candidats formateurs et aux observateurs de se rappeler
des recommandations relatives à la facilitation des consultations communau-
taires afin qu’ils se souviennent de ce que les facilitateurs devront faire. Don-
nez des copies du questionnaire aux candidats formateurs et demandez-leur
de commencer le jeu de rôle, comme s’ils étaient des candidats facilitateurs, au
moment où les jeunes hommes entrent dans la pièce.
Après 5 à 10 minutes, tapez dans vos mains. Dans un premier temps, demandez
aux candidats formateurs ce qu’ils pensent de la façon dont cela s’est déroulé
jusqu’à présent. Ensuite, demandez à l’observateur de faire des commentaires.
Après ce feed-back, demandez à l’observateur d’échanger les rôles avec l’un des
deux candidats formateurs, et à l’un des membres de la communauté d’échan-
ger les rôles avec le deuxième candidat formateur. Ensuite, laissez le jeu de rôle
se poursuivre pendant encore 5-10 minutes et donnez un feed-back. Puis re-
merciez-les tous et demandez-leur de revenir dans le grand cercle. Demandez à
chacun de réfléchir sur cet exercice et ses étapes successives. Peuvent-ils imagi-
ner de le conduire en tant que formateurs des candidats facilitateurs ? Deman-
dez quelques points de vue et passez ensuite à l’exercice suivant.
1 1 . C o m p r e n d r e l e s e xe r c i c e s 8 , 9 e t 1 0 : p r a t i q u e r e t
p r é p a r e r l e s c o n s u l t a t i o n s c o m m u n a u t a i r e s ( 1 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs d’ouvrir leurs manuels de formateurs à la
page 30 où les deux premiers exercices sont expliqués. Résumez les étapes de
2 8
ces exercices : « Jeux de rôle : pratiquer les consultations communautaires » et
assurez-vous que tout le monde les a compris.
Demandez ensuite à un candidat formateur de lire à haute voix l’exercice 10 :
« Travail de groupe : préparer les consultations communautaires ». Vérifier s’il y
a des questions ou besoin de discuter certains points, et passez alors à la pause.
1 2 . L i r e c o n j o i n t e m e n t : é l é m e n t s s t a n d a rd d e s s é a n c e s d e
d i a l o g u e ( 1 5 m i n )
Au début de cette séance de l’après-midi, lisez conjointement le paragraphe « Élé-
ments standard des séances de dialogue », page 32 dans le manuel du formateur.
Expliquez qu’à la fin du jour 2 de la formation des candidats facilitateurs, ils
vont parcourir cette rubrique avec les candidats facilitateurs. Dans cette for-
mation, ils devront également commencer chaque journée par une chanson ou
une prière, et la finir avec l’un des « exercices de fin de journée ».
1 3 . P ré s e n t a t io n : ré c a p i t u l a t io n e t v u e d ’e n s e m bl e d u
j o u r 3 d e l a fo r m a t io n d e s c a n d i d a t s f a c i l i t a t e u r s (5 min)
À ce stade, récapituler avec les candidats formateurs où vous vous situez par
rapport au processus du dialogue et par rapport à la formation des candidats
facilitateurs.
Au cours des 1,5 derniers jours, vous avez couvert et pratiqué des discussions
préparatoires avec les chefs et les consultations communautaires. Et ce n’est pas
tout : vous avez aussi pratiqué la manière de former les candidats facilitateurs
dans tout cela. À ce stade, vous avez parcouru la plupart des exercices jusqu’à la
fin de la deuxième journée de la formation des candidats facilitateurs. Les trois
derniers jours de la formation des candidats facilitateurs porteront sur les cinq
séances de dialogue des générations.
La première séance de dialogue, qui est couverte dans la matinée du jour 3 de
la formation des candidats facilitateurs, consiste en des exercices que les candi-
dats formateurs ont déjà discutés et mis en pratique dès le premier jour : il s’agit
des compétences d’écoute et de dialogue.
Pour le reste de cet après-midi, vous allez alors passer directement à la deu-
xième partie du jour 3 de la formation des candidats facilitateurs. L’accent sera
mis sur la deuxième séance de dialogue : l’exercice du parcours de vie.
1 4 . R e g a rd e r l a v i d é o s u r l e p a r c o u r s d e v i e ( 1 0 m i n )
Visionnez le clip vidéo de l’exercice du parcours de vie telle qu’il était mené au
cours du premier atelier du dialogue des générations en Guinée-Conakry en
2001. Soulignez comment les tapis sont positionnés comme des « chemins » sur
les deux côtés de la salle, la façon dont les différents objets de la vie quotidienne
sont affichés dans le centre de la pièce, et comment les deux générations les
utilisent pour mettre en place et présenter leurs parcours de vie.
2 9
1 5 . C l a r i f i c a t i o n d e s t e r m e s : l e s é t a p e s d e v i e e t l e s
t r a n s i t i o n s ( 1 0 m i n )
Expliquez que l’exercice qu’ils viennent juste de voir parle du parcours de vie
des femmes (ou des hommes). Un parcours de vie commence quand une per-
sonne naît et il finit quand elle meurt. Entre ces deux événements, il y a beau-
coup d’étapes de vie.
Demandez aux participants de citer quelques étapes de vie auxquelles ils
peuvent penser (par exemple : l’enfance, l’adolescence, le rôle parental, la vieil-
lesse …).
Après en avoir cité un certain nombre, expliquez-leur qu’entre deux étapes, de
vie il y a des transitions. Souvent, les transitions sont marquées par des festivi-
tés. Un bon exemple de transition est celle du mariage. Il marque la transition
de la vie de célibataire à la vie conjugale.
Demandez aux participants s’ils peuvent penser à de telles transitions (par ex :
être sans enfant et avoir son premier bébé, être un petit enfant et devenir un
enfant scolarisé etc…).
Ensuite, demandez-leur s’il y a des étapes de vie où des transitions importantes
qui sont différentes entre l’homme et la femme.
Enfin, demandez-leur comment ils diraient « étape de vie » et « transition »
dans leur langue locale.
Le but de cet exercice est de faire prendre conscience à chacun qu’il y a des étapes
de la vie et des transitions qui devraient être considérées lors de la mise en place
d’un parcours de vie. Et que ces étapes de vie et transitions ne sont pas nécessai-
rement les mêmes pour les hommes et les femmes.
1 6 . Me t t r e e n p l a c e l e s p a r c o u r s d e v i e d e s fe m m e s (o u d e s
h o m m e s) d a n s l e p a s s é e t a u p r é s e n t ( 3 0 m i n )
Avant de commencer cet exercice, étalez quatre chemins de papier brun à deux
côtés opposés de la salle. Mettez quelques marqueurs au dessus du papier afin
de permettre aux candidats formateurs de dessiner et d’écrire sur le papier
quand ils mettent en place leurs parcours de vie.
Expliquez que vous allez maintenant conduire l’exercice du parcours de vie de
la même manière qu’ils, les candidats formateurs, le conduiront avec les candi-
dats facilitateurs au cours de leur formation, et que les facilitateurs le condui-
ront avec les participants au cours de la deuxième séance de dialogue. La seule
différence est que, à la formation des candidats facilitateurs, vous travaillerez
avec des hommes ou des femmes séparément. Ici, à la formation des candi-
dats formateurs, vous allez maintenant mettre en place les parcours de vie des
hommes et des femmes.
D’abord, demandez à ceux qui se trouvent entre la jeune génération et la généra-
tion plus âgée à quelle génération ils veulent appartenir pour cet exercice. Ceux
3 0
qui se sentent plus à l’aise avec les coutumes et les traditions, devraient rejoindre
le groupe qui travaille sur le parcours de vie du passé. Ceux qui se sentent plus à
l’aise avec le « monde moderne » pourraient travailler sur le parcours de vie du
présent. Assurez-vous que les deux groupes sont plus ou moins de même taille.
Montrez du doigts les quatre parcours de vie en papier que vous avez établis
dans quatre coins de la salle. Demandez aux quatre groupes de s’asseoir à côté
de leur parcours de vie et de discuter des étapes de la vie et des transitions qu’ils
voudraient montrer là-dessus, ainsi que des objets qu’ils aimeraient utiliser
comme symboles pour ces dernières. Invitez-les à dessiner ces objets sur le pa-
pier afin qu’ils puissent les présenter plus tard aux autres candidats formateurs.
Rappelez-leur qu’ils peuvent aussi utiliser de courts jeux de rôle, des chansons
ou des danses pour présenter une étape de vie ou une transition importante.
Passez d’un groupe à l’autre et répondez aux questions soulevées.
Avant d’aller à la pause-café, décidez avec les quatre groupes lequel des deux
groupes plus âgés présentera son parcours de vie après la pause. Expliquez que
dans la formation des candidats facilitateurs, ils demanderont aux deux généra-
tions de présenter leurs parcours de vie et de discuter des différences. Cependant,
dans cette formation, il n’y a pas assez de temps pour présenter les quatre par-
cours de vie. Pour donner à chacun une chance d’apprécier le travail des autres
groupes, vous allez disposer les quatre parcours de vie dans la salle pendant la
pause-café le lendemain matin. Tout le monde devra saisir cette opportunité : les
présentations des parcours de vie produisent toujours une multitude d’histoires
intéressantes et mettent en évidence l’ampleur de l’expertise culturelle dont le
groupe dispose.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
1 7 . P r é s e n t a t i o n d u p a r c o u r s d e v i e d e s fe m m e s (o u d e s
h o m m e s) d a n s l e p a s s é ( 2 5 m i n )
L’un des deux groupes qui a mis en place son parcours de vie du passé peut
commencer sa présentation. Suggérez-lui que des différents membres de leur
groupe présentent successivement les étapes de vie et les transitions.
Quand ils ont fini, posez-leur quelques questions pour montrer votre intérêt et
pour les encourager à partager leurs traditions et leurs souvenirs.
Quels ont été les meilleurs moments pour les femmes (ou les hommes) dans ce
parcours de vie traditionnelle ?
Quels ont été les moments les plus durs ?
De quoi sont-ils fiers ?
Encouragez les participants plus jeunes à poser des questions et interrogez-les.
Qu’y avait-il de nouveau pour vous quand vous regardiez cette présentation ?
3 1
Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné ?
Lorsque tout a été présenté et lorsque toutes les questions ont été posées et ont
obtenu des réponses, remerciez le groupe d’avoir partagé ce savoir précieux.
Demandez aux candidats formateurs de réfléchir sur cet exercice et ses étapes
successives. Peuvent-ils imaginer le conduire en tant que formateurs de candi-
dats facilitateurs ? Demandez quelques points de vue et passez ensuite à l’exer-
cice suivant.
1 8 . L i r e c o n j o i n t e m e n t l e s e xe r c i c e s 9 , 1 0 e t 1 1 d u j o u r 3 d e
l a fo r m a t i o n d e s c a n d i d a t s f a c i l i t a t e u r s ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs d’ouvrir leurs manuels à la page 37. De-
mandez à un volontaire de lire à haute voix l’exercice 9 : « Comparaison des
deux parcours de vie ». Vérifiez ensuite si tout le monde a compris comment
faciliter cet exercice, sinon répondez aux questions.
Puis, demandez à un autre candidat formateur de lire l’exercice 10 : « Réflexion :
comment animer l’exercice du parcours de vie ». Vérifiez de nouveau la com-
préhension et répondez aux questions.
Enfin, laissez un autre candidat formateur lire à haute voix exercice 11 : « Travail
de groupe : organisation des objets pour l’exercice du parcours de vie » et assu-
rez-vous que tout le monde l’a compris.
1 9 . D e vo i r s ( 5 m i n )
Demandez à tous les candidats formateurs de lire, comme devoirs, les séances
de dialogue des générations 3 (L’excision) et 4 (L’association des dialogues des
hommes et des femmes) dans le manuel du facilitateur. Expliquez qu’il est très
important d’avoir une bonne compréhension de base de ces deux séances de dia-
logue afin de pouvoir profiter de la journée de formation du lendemain.
2 0 . E xe r c i c e d e f i n d e j o u r n é e ( 2 0 m i n )
Comme dernier exercice de la journée, faites une variation de l’exercice que
vous avez fait à la fin de la première journée. Encore une fois, chaque candidat
facilitateur doit partager quelque chose qu’il ou elle a appris au cours de cette
troisième journée de formation. Cependant, plutôt que de rester dans un cercle
en se tenant les mains, ils devront cette fois construire une tour de poings. Le
premier candidat facilitateur s’agenouille et met son poing droit sur le sol en
face de lui ou elle. Le prochain candidat mettra son poing au-dessus du premier
poing et cela continue jusqu’à ce que tous les poings soient reliés à une tour.
Expliquez-leur qu’ils ou elles doivent prendre soin de la façon dont ils se posi-
tionnent autour de la tour de poings pour ne pas tomber et provoquer l’éffon-
drement de la tour.
Une fois la tour achevée, remerciez tout le monde pour leurs contributions et
clôturez la journée de formation.
3 2
O B J E C T I F S D E L A J O U R N É E
À la fin de ce troisième jour, les candidats formateurs ont une bonne compré-
hension :
1. des raisons et des conséquences néfastes de l’excision ;
2. de comment animer le jour 4 de la formation des candidats facilitateurs.
A G E N T D E S A N T É
Pour la première partie de cette journée de formation, il est important d’avoir
quelqu’un qui peut présenter l’expertise médicale en ce qui concerne les consé-
quences néfastes physiques et psychologiques de l’excision, comme la fistule,
les obstructions obstétriques etc. Si l’un des candidats formateurs est médecin
et possède ces connaissances, il ou elle peut jouer ce rôle. Si ce n’est pas le cas,
il est recommandé d’inviter un tel expert à titre de personne ressource pour la
séance du matin de cette journée de formation. Il est très important de l’infor-
mer qu’il, ou elle, ne doit pas préparer une présentation, mais doit plutôt appor-
ter des commentaires sur les conséquences physiques et psychologiques que les
candidats formateurs auront discutées. Et qu’il ou elle doit être disponible pour
toutes les questions que les candidats formateurs soulèvent par rapport à ces
conséquences.
M A T É R I E L S
Dessins stratifiés des neuf partenaires communautaires.
Papier pour tableau multi-feuilles et marqueurs.
Plusieurs feuilles de papier brun collées (largeur : 3 mètres).
Cartes et ruban adhésif.
Tableau multi-feuilles avec les étapes du processus de dialogue des générations.
Tableau multi-feuilles avec les étapes de la séance « Associer les dialogues des
hommes et des femmes ».
Une petite balle pour l’exercice de fin de journée.
E X E R C I C E S
1 . O u ve r t u r e ( 1 5 m i n )
a) Saluez les participants.
b) Demandez au rapporteur journalier d’hier de faire un bref résumé de ce qu’il,
ou elle, a appris le jour précédent.
c) Nommer un rapporteur journalier pour la journée de formation d’aujourd’hui.
Jour 3
3 3
d) Expliquez qu’aujourd’hui, ils vont apprendre comment permettre aux candi-
dats facilitateurs de mener la troisième séance sur l’excision et la quatrième
séance dans laquelle les dialogues des hommes et des femmes sont associés.
2 . C o m p r e n d r e l e s e xe r c i c e s 2 e t 3 p o u r l e s c a n d i d a t s
f a c i l i t a t e u r s m a s c u l i n s ( 1 0 m i n )
Expliquez-leur que la troisième séance de dialogue, qui traite le sujet de l’exci-
sion, a deux exercices supplémentaires pour les candidats facilitateurs mascu-
lins. L’objectif de ces deux exercices est de rendre les hommes conscients de
leurs propres croyances par rapport à l’excision (si la femme doit d’être exci-
sée ou non), car cela va influencer leurs points de vue concernant l’excision de
leurs propres filles ou, dans le cas des jeunes hommes célibataires, s’ils veulent
se marier avec une femme excisée ou non.
Pour une séance de dialogue des femmes, une telle introduction n’est pas né-
cessaire, parce que le sujet de l’excision aura été spontanément soulevé au cours
de l’exercice du parcours de vie. Vérifiez si tout le monde a compris l’exercice et
répondez aux questions éventuelles.
Demandez à l’un des candidats formateurs masculins de lire à haute voix l’exer-
cice 2 : « Travail de groupe : vos attentes d’une bonne épouse » et l’exercice 3 :
« Réflexion : comment animer ‘ vos attentes d’une bonne épouse ’ » à la page
41-42 dans le manuel du formateur. Vérifier si tout le monde a bien compris cet
exercice et répondez à des questions éventuelles.
3 . Tr av a i l d e g r o u p e : l e s r a i s o n s d e l ’e xc i s i o n ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs de former deux groupes de travail. Don-
nez une pile de cartes bleues et des marqueurs à chaque groupe. Demandez aux
membres des groupes de discuter de la question suivante :
Quelles sont les raisons pour lesquelles les parents continuent à soumettre
leurs filles à l’excision aujourd’hui ?
Expliquez-leur que beaucoup de candidats formateurs présents dans cette
salle, connaissent des familles qui ont soumis leurs filles à l’excision et d’autres
qui envisagent de le faire même s’ils sont conscients des risques et des consé-
quences néfastes. Il devrait y avoir des raisons pour lesquelles elles continuent
cette pratique. Demandez aux membres du groupe d’énumérer toutes les
raisons auxquelles ils peuvent penser et d’écrire chaque raison sur une carte
bleue.
Après dix minutes, demandez à un représentant du premier groupe de venir à
l’avant avec toutes les cartes du groupe. Il ou elle devra présenter chaque rai-
son. Vous, le maître formateur, l’assistez en fixant chaque carte sur une grande
feuille de papier brun que vous avez affichée sur le mur.
Quand toutes les cartes ont été épinglées sur la grande feuille, demandez à un
représentant du deuxième groupe de venir à l’avant. Il ou elle devra ajouter les
3 4
raisons que son groupe a identifiées et qui n’ont pas encore été présentées par
le premier groupe. En tant que formateur, vous l’aidez à épingler les cartes qui
ajoutent des nouvelles raisons qui n’ont pas été nommées auparavant
Quand toutes les cartes ont été épinglées sur la feuille, vous pouvez les arranger
de telle manière que les raisons liées sont regroupées ensemble. Avant de termi-
ner l’exercice, indiquez qu’il semble y avoir plusieurs raisons pour lesquelles de
nombreuses familles continuent à soumettre leurs filles à cette pratique.
4 . Tr av a i l d e g r o u p e : l e s c o n s é q u e n c e s n é f a s t e s d e
l ’e xc i s i o n ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs de retourner dans les deux groupes. Don-
nez-leur une pile de cartes rouges. Cette fois, demandez-leur :
Quels effets néfastes de l’excision connaissez-vous ?
Si ce n’est pas mentionné dans la discussion, posez ces questions prudemment :
Quel est l’effet de l’excision sur la vie conjugale, pour les femmes et pour les
hommes ?
Quel est son effet sur la fertilité de la femme et sur la façon d’enfanter ?
Conduisez cet exercice de la même façon que l’exercice précédent. Laissez
d’abord les groupes écrire toutes les conséquences auxquelles ils peuvent pen-
ser, à savoir une conséquence néfaste par carte, en utilisant des cartes rouges
cette fois-ci. Pour chaque conséquence néfaste, demandez aux participants s’ils
ont connu un tel cas dans leur communauté, et si oui, laissez-leur le partager
avec les autres afin de ne pas seulement parler de la théorie mais aussi des situa-
tions qui ont effectivement eu lieu et qui ont causé de grandes souffrances.
Cette fois, laissez l’autre groupe présenter leur pile de cartes avec des consé-
quences néfastes, et puis laissez le deuxième groupe le compléter en ajoutant
les conséquences qui n’ont pas encore été mentionnées.
Aidez les présentateurs en épinglant leurs cartes sur la feuille brune avec du
ruban de masquage. Arrangez les cartes de telle façon que des conséquences
similaires ou liées sont regroupées ensemble. Encouragez les participants à par-
tager quelques histoires sur les conséquences néfastes dont ils ont parlées dans
leurs groupes.
5 . A p p r e n d r e d av a n t a g e d ’ u n a g e n t d e s a n t é ( 2 0 m i n )
Invitez maintenant l’agent de santé à venir au devant de la pièce et expliquez
que vous l’avez invité afin qu’il ou elle puisse expliquer les conséquences né-
fastes de l’excision dans la perspective d’un agent de santé. Demandez-lui de
faire des observations sur les conséquences néfastes. Celles-ci sont-elles cor-
rectes ? Manque t-il quelque chose ? Encouragez les candidats formateurs à po-
ser les questions qu’ils peuvent encore avoir sur les conséquences de l’excision.
3 5
6. Récapituler : comment animer les exercices sur les
raisons et les effets néfastes de l ’excision (10 min)
Expliquez aux candidats formateurs qu’ils faciliteront les exercices qu’ils
viennent juste de pratiquer de presque la même manière que quand ils forme-
ront les candidats facilitateurs, et que ces derniers les mèneront à leur tour avec
les participants au dialogue pendant la troisième séance de dialogue dans leurs
communautés.
Récapitulez avec eux les étapes de l’exercice :
1) Former deux groupes, un pour chaque génération. Deux facilitateurs s’assoient
avec chaque groupe.
2) Demander au groupe de penser à toutes les raisons pour lesquelles les familles
décident de soumettre leurs filles à l’excision.
3) Noter toutes les raisons sur des cartes bleues.
4) Présenter toutes les raisons au grand groupe en mettant les cartes sur une
feuille de papier brun. Un groupe commencera et l’autre groupe la complètera.
5) Regrouper les cartes similaires ensemble. Souligner qu’il semble y avoir de
nombreuses raisons pour lesquelles les familles continuent à soumettre leurs
filles à l’excision.
6) Retourner dans les mêmes groupes. Cette fois, laissez les groupes penser à
toutes les conséquences néfastes de l’excision, les noter sur des cartes rouges et
les présenter aux autres sur une autre feuille de papier brun.
7) Encourager tout le monde à partager leurs histoires concernant des femmes ou
filles qui ont souffert de telles conséquences négatives.
8) Laisser un agent de santé apporter ses commentaires sur les conséquences mé-
dicales et invitez tout le monde à poser les questions qu’ils peuvent avoir par
rapport à ces conséquences.
Vérifiez si tout le monde a compris la façon de mener ces deux exercices avant
de passer à la pause-café.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
7 . Tr av a i l d e g r o u p e : c o m m e n t l u t t e r c o n t r e l ’e xc i s i o n
( 4 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs de former deux groupes comme avant,
représentant respectivement la plus jeune et la plus ancienne génération. De-
mandez-leur de prendre leurs chaises et de s’asseoir dans deux côtés opposés de
la salle. Dans chaque groupe, mettez en place les chaises dans un demi-cercle,
puisque vous aurez besoin de l’espace sur le sol devant eux plus tard.
Dans chaque groupe, expliquez que de nombreux parents doivent se sen-
tir « pris au piège » : d’une part (montrer l’affiche brune avec les raisons), il y
a toutes ces raisons pour lesquelles ils pensent que leurs filles doivent d’être
excisées. D’autre part (pointer vers les affiches brunes avec les conséquences
3 6
néfastes), de nombreux parents sont conscients maintenant des effets néfastes
de l’excision, et le fait d’y soumettre leurs filles les met mal à l’aise.
Demandez au groupe de discuter de la question suivante :
Dans une communauté rurale typique, qu’est-ce qui est nécessaire pour que
ce problème puisse être surmonté ? Autrement dit, quels leaders et groupes
doivent être impliqués ?
Laissez le groupe discuter. Quand ils proposent des chefs ou des groupes pour
lesquels vous avez un dessin, montrez-le leur et mettez-le sur le sol en face de
votre demi-cercle. S’ils proposent un leader ou un groupe qui ne se trouve pas
parmi les partenaires communautaires sur vos dessins, demandez-leur de le
dessiner sur une carte et de la mettre à côté des autres partenaires communau-
taires. S’il y a des partenaires communautaires sur les dessins qui ne sont pas
mentionnés, montrez-les aux participants et demandez-leur s’ils pensent que
ce groupe ou leader devrait aussi jouer un rôle. Si oui, mettez-le également sur
le sol.
Quand tous les acteurs communautaires importants sont assemblés sur le sol,
demandez au groupe de discuter des questions suivantes :
Que pourraient-elles, ces différentes personnes, faire pour aider les parents qui
veulent protéger leurs filles contre les conséquences néfastes, mais qui veulent
aussi respecter les traditions de leur communauté ?
Autrement dit, que pourrait chacun d’entre eux faire pour que cette pratique
soit surmontée ?
Accordez suffisamment de temps aux membres des groupes pour réfléchir à
chaque partenaire communautaire et pour proposer quelques actions.
C’est aussi un moment où les candidats formateurs qui ont déjà travaillé dans le
domaine de l’excision peuvent échanger leurs expériences et connaissances des
bonnes pratiques en matière de l’abandon de l’excision.
Rappelez-leur de temps en temps qu’il est important de penser aux deux côtés
du piège : la nécessité de respecter les traditions et la nécessité de protéger les
femmes et les filles contre les conséquences néfastes de l’excision.
Indiquez également qu’il y a une carte qui représente leur propre groupe (les
femmes plus âgées/les hommes plus âgés ou les jeunes femmes/les jeunes
hommes). Leur propre groupe, que pourrait-il faire pour remédier à l’excision
dans leur communauté ? Laissez-leur aussi écrire quelques actions pour leur
propre groupe sur les cartes.
À la fin de cet exercice, il devrait y avoir des cartes au-dessous de la plupart des
dessins des partenaires communautaires. Remerciez les membres du groupe de
leur contribution et demandez-leur de déplacer leurs chaises de nouveau dans
3 7
le grand cercle. Demandez à quelques d’entre eux de vous aider à porter les des-
sins des partenaires communautaires avec les cartes d’action à l’avant de la salle.
8 . S e m e t t r e d ’ a c c o rd s u r l e s a c t i o n s p r i o r i t a i r e s p o u r
m e t t r e f i n à l ’e xc i s i o n ( 3 0 m i n )
Affichez la large feuille brune que vous avez préparée au début de la journée sur
un mur ou sur le sol en face de la salle afin que chacun puisse la voir. Scotchez
les dessins des différents partenaires communautaires sur le bord supérieur
afin que les cartes puissent être mises juste au-dessous.
Passez maintenant d’un partenaire communautaire à l’autre. Pour chacun, de-
mandez aux candidats formateurs de venir au devant de la salle avec les cartes
qu’ils ou elles ont rédigées et scotchez ou placez les cartes dans la colonne cor-
respondante sur la grande feuille brune.
Quand des groupes différents ont trouvé la même action pour un partenaire
communautaire, proposez que vous gardiez la première carte épinglée sur la
grande feuille pour l’action en question.
Dès que toutes les cartes ont été placées au-dessous des partenaires commu-
nautaires, invitez les candidats facilitateurs à vous aider dans la dernière tâche :
établir des priorités. Quelles sont les trois actions les plus importantes pour
chaque partenaire ?
Laissez les candidats formateurs faire des suggestions et vérifiez avec le reste du
groupe s’ils peuvent les approuver. Il est important d’avoir, pour les cartes de
priorité, un consensus dans le groupe.
Déplacez les trois actions prioritaires pour chaque partenaire communautaire
vers le haut de la feuille brune et placez les autres actions pour chaque groupe
plus vers le bas.
À la fin de cet exercice, remerciez les candidats formateurs du travail important
qu’ils viennent d’accomplir : sur cette grande feuille brune, ils ont tracé un sen-
tier pour lutter contre l’excision dans cette communauté.
9 . R é f l e x i o n : c o m m e n t f a c i l i t e r l e s e xe r c i c e s « C o m m e n t
l u t t e r c o n t r e l ’e xc i s i o n » e t « S e m e t t r e d ’ a c c o rd s u r l e s
a c t i o n s p r i o r i t a i r e s » ( 1 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs d’imaginer comment faciliter les deux
derniers exercices, qu’ils viennent de pratiquer eux-mêmes comme s’ils étaient
des participants à la séance de dialogue dans la formation des candidats facili-
tateurs. Rappelez-leur des étapes de ces deux exercices :
1) former deux groupes selon les générations : un des facilitateurs s’assoit avec
chaque groupe.
3 8
2) Dans les groupes, discuter de quels partenaires communautaires sont néces-
saires afin de promouvoir un changement constructif.
3) Écrire des cartes d’action pour chaque partenaire communautaire et placez-les
à côté des dessins feuilletés du partenaire communautaire en question.
4) Sans oublier les cartes d’action pour son propre groupe (jeunes hommes,
hommes âgés, jeunes femmes, femmes âgées).
5) Se réunir dans le grand groupe, réunir toutes les cartes d’action sur une grande
feuille de papier brun.
6) S’entendre conjointement sur trois actions prioritaires pour chaque partenaire
communautaire.
1 0 . Tr av a i l d e g r o u p e : c e q u e n o u s avo n s a p p r i s d e l ’ a u t r e
g é n é r a t i o n ( 2 5 m i n )
Divisez les candidats formateurs en deux groupes générationnels. L’un de vous,
formateurs, s’assied avec chaque groupe. Demandez aux membres du groupe
ce qu’ils ont appris, jusqu’à présent, de l’autre génération dans cet atelier de
formation.
Demandez à un volontaire d’être rapporteur du groupe et de noter leurs points
d’apprentissage afin de les présenter à l’autre génération à la fin de cet exercice.
Quand les deux générations ont cité suffisamment de points, revenez au grand
groupe.
Laissez les deux groupes présenter ce qu’ils ont appris de l’autre génération.
Soulignez à tous les candidats formateurs que beaucoup de leçons ont été ap-
prises entre les générations et cela, juste en l’espace de trois jours de formation.
Le même cas se présentera probablement quand ils conduiront cet exercice
avec les candidats facilitateurs au cours de leur formation, et quand ces derniers
animeront la séance de dialogue dans leurs communautés.
1 1 . Tr av a i l d e g r o u p e : fo r m u l e r d e s p r o m e s s e s e t d e s
d e m a n d e s ( 3 0 m i n )
Demandez maintenant aux candidats formateurs de retourner dans leurs
groupes respectifs des générations. Cette fois, demandez-leur de discuter de la
question suivante comme s’ils étaient des participants au dialogue des généra-
tions dans une communauté rurale :
Que pouvons-nous faire nous-mêmes (les jeunes femmes/hommes ou les
femmes/hommes plus âgés) pour améliorer le dialogue entre les générations ?
Demandez-leur de noter leurs suggestions sur des cartes (maximum quatre
mots par carte) et épinglez-les sur une grande feuille devant le groupe. Quand
toutes les suggestions sont sur les cartes, demandez au groupe de se mettre
d’accord sur les deux actions les plus efficaces, qu’il ne sera pas trop difficile
pour eux de mettre en pratique au cours des mois suivants. Expliquez-leur que
3 9
celles-ci sont leurs « promesses », c’est-à-dire une promesse à laquelle ils s’en-
gageront publiquement lors de la prochaine réunion publique.
Ensuite, demandez aux membres des groupes de réfléchir sur l’autre génération :
Comment les plus jeunes hommes/femmes et les hommes/femmes plus âgés
pourraient-ils améliorer le dialogue entre les générations ?
Demandez-leur de nouveau de noter leurs suggestions sur les cartes et étalez-
les devant le groupe. Aidez le groupe à se mettre d’accord sur une demande (ou
deux, au maximum) à adresser à l’autre génération. Les demandes devraient
être réalistes pour pouvoir être mises en pratique au cours des six mois suivants.
Expliquez-leur que celles-ci sont leurs « demandes spécifiques ».
À la fin de l’exercice, laissez les membres des deux groupes présenter leurs pro-
messes et demandes spécifiques au grand groupe.
Expliquez que les candidats formateurs mèneront cet exercice de la même ma-
nière avec les candidats facilitateurs, qui à leur tour le mèneront avec les parti-
cipants au dialogue pendant la quatrième séance de dialogue. Les participants
masculins et féminins au dialogue, qui ont participé séparément à des séances
de dialogue jusqu’ici, présenteront ensuite ces promesses et ces demandes aux
participants au dialogue de l’autre sexe qu’ils rencontreront dans la deuxième
partie de cette quatrième séance de dialogue.
1 2 . D i s c u s s i o n : p o u r q u o i r a p p r o c h o n s - n o u s l e s d i a l o g u e s
d e s fe m m e s e t d e s h o m m e s ? ( 1 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs pourquoi ils pensent que les deux proces-
sus de dialogue sont réunis pendant cette quatrième séance. Assurez-vous que
les points suivants sont mentionnés :
Il est important que les participants masculins et féminins des dialogues recon-
naissent que leurs homologues de l’autre sexe sont passés par des processus
d’apprentissage semblables.
Aussi bien les hommes que les femmes réalisent que l’autre sexe pense aussi qu’il
est possible pour les membres jeunes et moins jeunes de la communauté d’ap-
prendre à se respecter mutuellement. Ils constatent également qu’ils peuvent
travailler ensemble vers les changements positifs dans leur communauté.
1 3 . P r é s e n t a t i o n d e l a q u a t r i è m e s é a n c e d e d i a l o g u e : l ’ a s -
s o c i a t i o n d e s d i a l o g u e s d e s h o m m e s e t d e s fe m m e s
( 1 0 m i n )
À la fin de cette séance d’après-midi, présentez un aperçu de la séance de dia-
logue « Associer les dialogues des hommes et des femmes ». Vous pouvez uti-
liser un tableau multi-feuilles pour visualiser ses différentes étapes. C’est une
séance qui peut seulement être pratiquée en partie au cours de cette formation
4 0
de formateurs, car elle implique tant de gens : tous les huit facilitateurs et 48
participants au dialogue. Il est donc important que vous le décriviez en détail et
que vous vous assuriez que les candidats formateurs puissent s’imaginer com-
ment la séance va se dérouler dans une communauté.
L’objectif de cette quatrième session est
de faire prendre conscience aux participants de l’apprentissage qui s’est deroulé
dans les séances de dialogue de l’autre sexe ;
de les encourager à unir leurs forces
• àl’égarddeleursobjectifscommunspouraméliorerledialogueentreles
générations
• etpourremédieràl’excision.
Expliquez que, dans la première partie de cette séance de dialogue, les femmes
et les hommes commenceront séparement comme d’habitude. De la même
façon que vous l’avez fait plus tôt aujourd’hui, ils vont discuter des questions
suivantes :
a. Qu’est-ce qu’ils ont appris de l’autre génération dans les séances de dialogue à
ce jour ?
b. Qu’est-ce qu’ils veulent faire eux-mêmes pour améliorer le dialogue entre les
générations ?
c. Ce qu’ils demandent à l’autre génération de faire pour aider à améliorer le dia-
logue entre les générations.
Une fois qu’ils ont préparé ces déclarations, les deux groupes se réunissent
dans un endroit qui est assez grand pour accueillir tout le monde (48 partici-
pants au dialogue et huit facilitateurs) pour présenter ces déclarations les uns
aux autres.
Après un déjeuner en commun, tous les participants travailleront conjoin-
tement sur les promesses et les demandes qu’ils souhaitent présenter aux
partenaires communautaires lors de la réunion publique qui sera organisée
après la cinquième séance de dialogue. Ils le feront en sept groupes mixtes
avec des membres de deux générations et des deux sexes et chaque groupe va
se concentrer sur l’un des partenaires communautaires. (Un petit groupe se
concentrera sur les femmes plus jeunes et plus âgées et un autre groupe sur les
hommes jeunes et plus âgés. C’est pourquoi il y aura sept au lieu de neuf petits
groupes).
À la fin de cette réunion conjointe, les membres du groupe auront des pro-
messes et demandes convenues qu’ils présenteront à leurs communautés lors
de la réunion publique.
Assurez-vous que les candidats formateurs ont bien compris les étapes succes-
sives de la quatrième séance de dialogue de sorte qu’ils puissent l’expliquer aux
candidats facilitateurs dans leur formation.
4 1
1 4 . O ù e n s o m m e s - n o u s d a n s l e p r o c e s s u s d e d i a l o g u e d e s
g é n é r a t i o n s ? ( 1 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs d’ouvrir leur manuel à la page 10 où « les
étapes de l’approche du dialogue des générations » sont décrites. Récapitulez
quelles étapes vous avez déjà couvertes (les réunions avec les chefs, les consul-
tations communautaires, les séances de dialogue 1-4) et celles qui sont encore à
traiter (la séance de dialogue 5, la première réunion publique, la période de sui-
vi, la deuxième réunion publique, les consultations communautaires de suivi).
Expliquez que la dernière séance de dialogue est destinée à préparer les partici-
pants des séances de dialogue des générations à la réunion publique ainsi qu’à la
période de suivi. Le cinquième jour de la formation des candidats facilitateurs
va les préparer à la facilitation de cette cinquième séance de dialogue.
Demain, chacun d’entre eux aura l’occasion de pratiquer le rôle de formateur.
Après la pause-café, ils devront jeter un coup d’œil au jour 5 dans leurs manuels
et puis décider de l’exercice qu’ils aimeraient pratiquer.
Montrez-leur un tableau de papier que vous avez préparé avec deux colonnes :
une pour le nombre d’exercices et une autre dans laquelle ils doivent écrire
leurs noms. Selon le nombre de participants à cette formation de candidats for-
mateurs, informez- leur s’ils devraient faciliter les exercices individuellement
ou par groupes de deux.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
1 5 . P r é p a r a t i o n d e s t â c h e s d ’ a n i m a t i o n p o u r l e j o u r s u i v a n t
Expliquez qu’aujourd’hui il n’y aura pas d’exercices de fin de journée. Chacun
candidat formateur devrait décider pour soi-même s’il désire rester dans le lieu
de formation pour se préparer aux tâches d’animation du lendemain, ou s’ils
préfèrent le faire dans leur propre pièce.
Informez-les que vous resterez dans la salle pour encore une heure afin d’assis-
ter les candidats formateurs qui souhaitent discuter de leurs exercices avec vous.
4 2
O B J E C T I F S D E L A J O U R N É E
À la fin de ce quatrième jour, les candidats formateurs ont une bonne compré-
hension :
1. de comment animer le jour 5 de la formation des candidats facilitateurs ;
2. de Suivi & Évaluation (S&E) des projets de dialogue des générations.
M A T É R I E L S
Papier pour tableau multi-feuilles et marqueurs.
Dessins stratifiés des partenaires communautaires.
Tableau multi-feuilles avec les étapes du processus de dialogue des générations.
Copies des fiches de supervision pour les séances de dialogue et pour les réu-
nions de suivi.
Présentation par le maître formateur ou tableau multi-feuilles sur le Suivi et
l’Évaluation des projets de dialogue des générations.
E X E R C I C E S
1 . O u ve r t u r e p a r l e m a î t r e fo r m a t e u r ( 5 m i n )
Vous, le maître formateur, saluez les participants et leur expliquez encore une
fois qu’aujourd’hui, ils vont pratiquer « comment animer le jour 5 de la forma-
tion des candidats facilitateurs ». Chacun d’entre eux joueront le rôle de for-
mateur pour quelques exercices, et le rôle de candidat facilitateur en formation
pour tous les autres exercices. À la fin de chaque exercice, il y aura une séance
de feed-back pendant laquelle d’abord le formateur qui a pratiqué l’exercice
et ensuite les autres candidats formateurs pourront partager leurs impressions
sur le déroulement de cet exercice. Pendant que l’un d’entre eux joue le rôle de
formateur, tous les autres doivent rester dans le rôle des candidats facilitateurs
en formation jusqu’à ce que vous, le maître formateur, leur demande de donner
leur feed-back.
Invitez maintenant le premier candidat formateur à s’approcher et à commen-
cer la journée comme il le ferait dans une formation de candidats facilitateurs.
2 . O u ve r t u r e p a r l e c a n d i d a t fo r m a t e u r ( 1 5 m i n )
a. Accueil chaleureux par le candidat formateur.
b. Chanson ou prière.
c. Bref résumé de la séance précédente par le rapporteur journalier d’hier.
d. Nommer un rapporteur journalier pour la journée de formation d’aujourd’hui.
Jour 4
4 3
e. Présentation des objectifs de cette cinquième journée de la formation des can-
didats facilitateurs.
Demandez un feed-back pour ce premier candidat formateur.
3 . P r é s e n t a t i o n : r e v u e d u p r o c e s s u s d e d i a l o g u e d e s
g é n é r a t i o n s j u s q u ’ à l a p r e m i è r e r é u n i o n p u b l i q u e e t
d e s r a i s o n s p o u r l e s r é u n i o n s p u b l i q u e s ( 2 0 m i n )
Laissez un autre candidat formateur conduire ces deux exercices 2 et 3 du jour
5 de la formation des candidats facilitateurs, comme décrit dans le manuel du
formateur à la page 50. À la fin, demandez un feed-back.
4 . Tr av a i l d e g r o u p e : s e m e t t r e d ’ a c c o rd s u r l a d a t e , l e
l i e u e t l e s i nv i t é s p o u r l a p r e m i è r e r é u n i o n p u b l i q u e
( 3 0 m i n )
Laissez un autre candidat formateur conduire l’exercice 4 dans le manuel du
formateur à la page 52. Pendant les travaux de groupe, encouragez-le à circuler
entre les deux groupes afin de s’assurer que tous les membres des deux groupes
ont compris les instructions. À la fin de l’exercice, demandez un feed-back.
5 . L i r e e n s e m b l e e t d i s c u t e r : l e p r o g r a m m e d e l a p r e m i è r e
r é u n i o n p u b l i q u e ( 1 5 m i n )
Laissez un formateur mener cet exercice 5 comme décrit à la page 52 dans le
manuel du formateur. À la fin, demandez un feed-back.
6 . P r a t i q u e r l e s m i n i - d i a l o g u e s ( 4 0 m i n )
Ici, vous avez besoin de deux candidats formateurs pour faciliter cet exercice 7,
à la page 53 dans le manuel du formateur (l’exercice 8 ne sera pas mené comme
il n’y a pas assez de temps).
Prenez un peu de temps pour passer en revue les exercices avec eux afin qu’ils
comprennent bien comment jouer les jeux de rôle avec ce petit groupe de parti-
cipants. S’il y a moins de dix candidats formateurs, ils ne devraient pas être divi-
sés en membres de la famille et observateurs. Au lieu de cela, laissez ceux qui
jouent le rôle des membres de la famille donner un feed-back en tant qu’obser-
vateurs à la fin du jeu de rôle. Donnez toujours un feed-back aux deux candidats
formateurs.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
7 . L e s m i n i - d i a l o g u e s ave c d ’ a u t r e s p a r t e n a i r e s
c o m m u n a u t a i r e s ( 4 0 m i n )
Laissez un autre candidat formateur mener cet exercice 9 comme décrit dans le
manuel du formateur, page 55.
Demandez un feed-back à la fin de cet exercice.
4 4
8. Pr é s e n t a t i o n s u r l e s r é u n i o n s d e s u p e r v i s i o n p e n d a n t l a
p é r i o d e d e s u i v i ( 2 0 m i n )
Laissez le même candidat formateur, ou un autre, mener cet exercice 10 comme
décrit dans le manuel du formateur page 55.
9. Pratiquer une ré unio n d e supe rvisio n d a ns la pé rio d e d e
suivi (45 min)
Laissez un autre candidat formateur mener cet exercice 11 comme décrit dans
le manuel du formateur, page 56. Si le nombre de candidats formateurs est trop
minime, vous pouvez participer et jouer un rôle de dialogueur qui apporte ses
résultats à la séance de supervision.
À la fin, demandez un feed-back.
1 0 . Tr av a i l d e g r o u p e : c o m p r e n d r e l e s f i c h e s d e c o m p t e
r e n d u p o u r l e s u i v i d u p r o c e s s u s ( 3 0 m i n )
Laissez le même candidat formateur, ou un autre, mener cet exercice 12 comme
décrit dans le manuel du formateur, page 57. Demandez un feed-back à la fin
de cet exercice.
Ensuite, vous, le maître formateur, expliquez que la pratique du jour 5 de la for-
mation des candidats facilitateurs s’arrête ici. Remerciez tout le monde d’avoir
pris part au rôle de formateur et également à celui de participant.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
11. Présentation du Suivi et de l ’Évaluation des projets de
dialogue des générations ( 1 5 m i n )
Sur la base du chapitre du Suivi et de l’Évaluation à la page 65 dans le manuel du
formateur, expliquez le système de S&E dans les projets de dialogue des généra-
tions ainsi que ses différents éléments, ses rôles et ses responsabilités respectifs.
Utilisez le tableau multi-feuilles pour visualiser les points essentiels. Prenez un
peu de temps pour les questions et la discussion.
12. Devoirs
Expliquez que demain, le dernier jour de cette formation de formateurs, vous
aimeriez donner aux participants l’occasion de récapituler le programme des
cinq premiers jours de formation des candidats facilitateurs.
Ils seront répartis en petits groupes et chaque petit groupe devra présenter l’un
des cinq jours, leurs objectifs, leurs exercices les plus importants et les choses
qui sont particulièrement importantes à retenir pour les formateurs.
Ils devront s’efforcer de présenter cela de façon créative et interactive, en uti-
lisant par exemple la visualisation sur un tableau multi-feuilles, des jeux de
4 5
rôle, le format d’une émission de radio ou une émission de télévision. Ils auront
jusqu’à 20 minutes pour leur présentation.
Divisez le nombre de candidats formateurs par cinq et assignez l’une des jour-
nées de formation à chaque groupe. Quand il y a moins de dix candidats forma-
teurs, il est également possible d’avoir un candidat formateur qui présente la
journée par lui-même.
Demandez-leur de passer le reste de l’après-midi à revoir conjointement cette
journée à l’aide de leur manuel du formateur et de développer des idées sur la
façon dont ils veulent la présenter au reste du groupe demain matin. Annon-
cez que vous allez commencer une demi-heure plus tard, à 9h30, afin qu’ils
puissent finaliser leur présentation le lendemain matin.
13. Exercice de fin de journée
Demandez à tout le monde de vous joindre au fond de la salle. Invitez-les à
commencer à se promener en passant de l’un à l’autre sans s’arrêter, jusqu’à ce
que vous tapiez des mains. À ce moment-là chacun d’eux devra se tourner vers
la personne la plus proche de lui, de sorte que vous avez des paires de deux can-
didats formateurs se faisant face. Ces paires doivent maintenant parler pendant
cinq minutes, échangeant leurs points de vue sur la meilleure et la plus faible
partie de cette journée de formation.
Après cinq minutes, remerciez tout le monde et clôturez cette journée de for-
mation.
Note pour le maître formateur :
Dans la soirée de cette quatrième journée, préparez votre évaluation pour cha-
cun des candidats présents au poste de formateur, sur la base du formulaire
pour l’évaluation individuelle des candidats formateurs dans l’annexe 7. Si pos-
sible, rencontrez les coordinateurs de l’OCB et de l’agence de financement afin
de partager vos avis sur les différents points forts des candidats, ainsi que sur les
points faibles, et de quelle manière ils pourraient encore s’améliorer. Vous pla-
nifiez et programmez également le moment où vous partagerez conjointement,
le lendemain après-midi, ces évaluations avec chaque candidat individuel.
Indiquez que vous êtes susceptible de modifier encore votre évaluation après
les présentations que tous les candidats au poste de formateur vont accomplir
pendant la séance du lendemain matin.
4 6
O B J E C T I F S D E L A J O U R N É E
À la fin de ce cinquième jour, les candidats formateurs auront une bonne com-
préhension :
1. des cinq jours de formation des candidats facilitateurs ;
2. de leurs responsabilités au cours d’un projet de dialogue des générations ;
3. de leurs propres forces et capacités en tant que formateurs de facilitateurs du
dialogue des générations ainsi que des capacités à renforcer s’ils souhaitent tra-
vailler en tant que formateurs en dialogue des générations.
M A T É R I E L S
Papier pour tableau multi-feuilles et marqueurs.
Tableau multi-feuilles avec les étapes du processus de dialogue des générations.
Tableau multi-feuilles avec le programme de formation des facilitateurs.
Dessins stratifiés des partenaires communautaires.
Les formes d’évaluation (copies remplies et copies vierges pour les candidats
formateurs).
Tableau multi-feuilles pour présenter le système de S&E.
C O O R D I N A T E U R D E P R O J E T
Le coordinateur responsable de l’OCB, et dans la mesure du possible, l’agent
responsable de l’organisation fournissant le soutien technique et financier,
devront être présents le dernier jour pour l’exercice 9 et 10 et être également
présents pour l’évaluation individuelle des candidats formateurs.
E X E R C I C E S
1 . O u ve r t u r e ( 1 0 m i n )
Saluez les candidats formateurs. Demandez au rapporteur journalier d’hier de
résumer le jour précédent. Discutez alors des objectifs et du programme de ce
dernier jour de formation des formateurs. Informez les participants que cette
journée se terminera par une séance finale de feed-back et que vous espérez
Jour 5
4 7
qu’ils ont tous réfléchi aux points à partager avec les autres participants et avec
vous, le maître formateur, par rapport à cette expérience de formation.
2. Présentation du jour de formation 1 ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs responsables de présenter leur vue d’en-
semble du jour 1 de la formation des candidats facilitateurs. Prenez ensuite dix
minutes pour le feed-back, les questions et la discussion.
3. Présentation du jour de formation 2 ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs responsables de présenter leur vue d’en-
semble du jour 2 de la formation des candidats facilitateurs. Prenez ensuite dix
minutes pour le feed-back, les questions et la discussion.
P a u s e - c a fé ( 2 0 m i n )
4. Présentation du jour de formation 3 ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs responsables de présenter leur vue d’en-
semble du jour 3 de la formation des candidats facilitateurs. Prenez ensuite dix
minutes pour le feed-back, les questions et la discussion.
5. Présentation du jour de formation 4 ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs responsables de présenter leur vue d’en-
semble du jour 4 de la formation des candidats facilitateurs. Prenez ensuite dix
minutes pour le feed-back, les questions et la discussion.
6. Présentation du jour de formation 5 ( 3 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs responsables de présenter leur vue d’en-
semble du jour 5 de la formation des candidats facilitateurs. Prenez ensuite dix
minutes pour le feed-back, les questions et la discussion.
P a u s e d é j e u n e r ( 6 0 m i n )
7. Comment mener une évaluation officielle des candidats
facilitateurs ( 2 0 m i n )
Demandez aux candidats formateurs d’ouvrir le manuel du formateur à la
page 59. Demandez à un volontaire de lire à haute voix la section « Évaluation
des candidats facilitateurs et sélection d’équipes principales ».
Soulignez que l’expérience nous a montré que souvent, certains des membres
de la communauté qui ont été suggérés pour le poste de candidat facilitateur,
et qui, par conséquent, prennent part à ces formations, sont moins suceptibles
4 8
de posséder les capacités exigées et sans doute ne les développeront pas. C’est
seulement pendant la formation des candidats facilitateurs que les formateurs
peuvent voir qui parmi les candidats facilitateurs semble posséder les qualités
requises. L’évaluation officielle est le moment propice où l’on devrait commu-
niquer cette sélection aux candidats facilitateurs. Indiquez qu’au moins deux
des candidats qui ne seront pas choisis peuvent encore être nommés comme
facilitateurs de renfort.
Prenez un peu de temps pour les questions et la discussion concernant la forme
et le processus d’évaluation.
8 . L e r ô l e e t l a d u r é e d ’e n g a g e m e n t d ’ u n fo r m a t e u r d a n s
u n p r o j e t d e d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s ( 2 0 m i n )
Demandez aux participants de regarder le graphique 1 (Annexe 1) encore une
fois. Présentez maintenant dans un résumé ce que le rôle du formateur, ainsi
que la durée de l’engagement, représentent dans ce projet de dialogue des géné-
rations au cours des prochains mois. Adaptez ces points énumérés ci-dessous
selon le plan pour ce projet particulier.
1. Participation à une formation de cinq jours de candidats formateurs.
2. Animation d’une formation de base de cinq jours pour les candidats facilita-
teurs de deux communautés (deux formateurs masculins forment des facili-
tateurs hommes, deux formateurs féminins forment des facilitateurs femmes)
sous la supervision d’un maître formateur.
3. Accompagnement des équipes de facilitateurs lorsqu’ils rencontrent les chefs
de communauté afin de recevoir leur approbation pour le dialogue des généra-
tions (1 jour).
4. Supervision des équipes de facilitateurs lorsqu’ils dirigent les consultations
communautaires initiales (2 jours).
5. Supervision des équipes de facilitateurs durant six semaines consécutives
lorsqu’ils dirigent 5 séances de dialogue ainsi que la première réunion publique
(pendant une durée de six semaines, un jour par semaine).
Après avoir accompli ce processus de neuf semaines, les formateurs peuvent
procéder à la formation des équipes suivantes de facilitateurs. Cependant, ils
rencontreront de nouveau les premières équipes de facilitateurs pour les
consultations communautaires de suivi, pour la deuxième réunion publique
ainsi que pour une évaluation officielle.
6. Trois mois plus tard, ils superviseront des équipes de facilitateurs lorsqu’ils diri-
geront la deuxième réunion publique et les consultations communautaires de
suivi (1 jour + 2 jours).
7. Évaluation officielle de celles-ci et le feed-back aux équipes de facilitateurs (1
jour).
4 9
Prenez un peu de temps pour les questions et assurez-vous que chacun a bien
compris son rôle et son agenda.
9. Résumé et série finale de feed-back ( 3 0 m i n )
Expliquez que vous êtes, à présent, arrivés à la fin de cette formation de forma-
teurs. Après cette dernière séance de groupe, vous et le coordinateur de projet,
souhaitez les rencontrer individuellement pour une évaluation de leurs capaci-
tés de formateur. Montrez, plus tard dans l’après-midi, un tableau multi-feuilles,
avec un créneau de 30 minutes attribué à chaque candidat formateur.
Mentionnez que cela a été une semaine intense avec beaucoup de discussions
intéressantes et de contributions, utiles à tous.
Demandez aux candidats formateurs de s’asseoir avec vous dans un grand cercle
pour une dernière série de feed-back : à la fin de cette semaine, que voudraient-
ils partager avec vous, le maître formateur et les autres candidats formateurs ?
En tant que maître formateur, vous possédez le mot final concernant le der-
nier feed-back. Remerciez toutes les personnes et dites-leur que vous avez, cette
semaine, beaucoup appris d’eux. Souhaitez-leur beaucoup de succès pour leur
prochaine formation de candidats facilitateurs et clôturez cette dernière jour-
née de formation théorique de base.
Év a l u a t i o n d e s c a n d i d a t s fo r m a t e u r s
Une évaluation plus officielle et plus individuelle ainsi qu’une séance de feed-
back devront avoir lieu après l’atelier de cinq jours de formation des formateurs.
Le coordinateur de projet de l‘OCB et le maître formateur devront rencontrer
individuellement, durant environ 30 minutes, chaque candidat pour présenter
l’évaluation des connaissances de celui-ci ainsi que ses capacités.
Cette évaluation est importante parce que l’OCB mise en place et les candidats
formateurs eux-mêmes ont besoin de savoir où sont leurs points forts et quelles
connaissances ils devraient améliorer. La formation supervisée de facilitateurs
qu’ils doivent diriger dans les prochaines semaines sera une bonne opportunité
de contrôler s’ils peuvent faire des progrès dans ce sens.
Il peut également s’avérer qu’un candidat formateur, qui a pris part à la forma-
tion, ne possède pas l’expérience et les capacités exigées pour travailler en tant
que formateur en dialogue des générations. L’évaluation officielle est donc le
moment approprié pour en décider et pour le communiquer.
Pendant la séance d’évaluation, le maître formateur a la possibilité de demander
au candidat formateur de suggérer la note qu’il se donnerait lui-même pour les
connaissances et les capacités en question. Le fait de comparer l’évaluation du
5 0
candidat avec l’évaluation du maître formateur permettra à celui-ci, ainsi qu’au
coordinateur de projet de l’OCB, de constater si le candidat est réaliste avec sa
propre évaluation. On constatera également s’il, ou elle, est apte à recevoir une
critique constructive.
Sur le formulaire d’évaluation, chaque compétence, ou capacité, devra recevoir
une note qui indique le niveau montré :
0 = jamais montré
1 = rarement montré
2 = quelquefois montré
3 = souvent montré
4 = systématiquement montré
Les connaissances et les capacités requises sont :
1. Comprendre rapidement les concepts et les exercices
2. Être capable de présenter et d’expliquer les concepts et les exercices de dialogue,
de manière engagée et facile à comprendre
3. Prendre des responsabilités et diriger un travail de groupe
4. Se préparer sérieusement aux séances (les devoirs et le matériel)
5. Être respecté et écouté par les autres participants
6. Être capable d’animer des discussions de groupe et d’assurer que chacun, dans
le groupe, est écouté
7. Montrer de bonnes connaissances de dialogue et pouvoir les enseigner à
d’autres
8. Être capable de faire face aux défis inattendus de manière créative
9. Être capable de maîtriser des conflits
10. Être engagé et disponible pour la mise en œuvre du projet de dialogue des géné-
rations
11. Écouter les feed-back et en tirer une leçon.
5 1
1
Graphiques expliquant un projet de dialogue des générations
Graphique 1 :
Processus du dialogue des générations : premier cycle
Graphique 2 :
Processus du dialogue des générations : deuxième cycle
Graphique 3 :
Processus du dialogue des générations : exemple de projet
2
Questionnaires pour les consultations communautaires
Questions pour les premières consultations communautaires
Questions pour les deuxièmes consultations communautaires
3
Fiche de compte rendu pour les consultations communautaires
Fiche de compte rendu pour les
premières consultations communautaires
Fiche de compte rendu pour les
deuxièmes consultations communautaires
4
Fiche de compte rendu pour les séances de dialogue
5
Fiche de compte rendu pour les réunions publiques
6
Fiche de compte rendu pour les réunions de suivi
7
Formulaire pour l’évaluation individuelle des candidats formateurs
8
Formulaire pour l’évaluation individuelle des candidats facilitateurs
52
53
54
55
56
56
58
60
60
64
68
70
72
74
76
A n n e xe sC O N T E N U S
5 2
A n n e xe 1G R A P H I Q U E S E X P L I Q U A N T U N P R O J E T
D E D I A L O G U E D E S G É N É R A T I O N S
Graphique 1 : Processus du dialogue des générations : premier cycle
Maître formateur Formateur Jeunes participants au dialogue Participants plus âgés au dialogue
Facilitateur Groupes d’étude Communauté générale
HHHH z o n e 1 z o n e 2 S e m a i n e A c t i v i t é 1 e r v i l l a g e 1 e r v i l l a g e
1 Formation des formateurs
2 Formation des facilitateurs
3 Formation des facilitatrices
Pourparlers avec les 4 chefs & consultations communautaires 1
5 - 9 Séances de dialogue 1 jour par semaine
10 Réunion publique 1
Période de suivi : 11 - 28 réunions de supervision ½ journée par mois
29 Réunion publique 2
30 Consultations communautaires 2
z o n e 1 z o n e 2 S e m a i n e A c t i v i t é 2 è m e / 3 è m e 2 è m e / 3 è m e v i l l a g e v i l l a g e
1 Pourparlers & consultations communautaires 1
2 - 6 Séances de dialogue 1 jour par semaine
7 Réunion publique 1
8 - 25 Période de suivi : réunions de supervision ½ journée par mois
26 Réunion publique 2
27 Consultations communautaires 2
HH HH
Graphique 2 : Processus du dialogue des générations : deuxième cycle
5 4
Maître formateur Formateur Jeunes participants au dialogue Participants plus âgés au dialogue
Facilitateur Groupes d’étude Communauté générale
Graphique 3 : Processus du dialogue des générations : exemple de projet (Copyright par Anna et Franz von Roenne, 2012)
temps d’intervention
0 1 année 2 années 2,5 années
72
60
48
36
24
12
36
30
24
18
12
6
No.
de
faci
litat
eurs
form
és
No.
de
dial
ogue
s co
mpl
etés
da
ns le
s vill
ages
5 5
apport du maître formateur
apport des formateurs
formation de base pour les facilitateurs
les facilitateurs conduisent
le processus de dialogue des générations
4 semaines 2 semaines
9 semaines 2 semaines : 2 jours dans chacun
des deux villages
2 semaines : 1 semaine hommes, 1 semaine femmes
27 semaines
5 6
A n n e xe 2Q U E S T I O N N A I R E S P O U R L E S
C O N S U L T A T I O N S C O M M U N A U T A I R E S
Q U E S T I O N S P O U R L E S P R E M I È R E S
C O N S U L T A T I O N S C O M M U N A U T A I R E S
R e l a t i o n s e t c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n
e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e (d e n o s j o u r s , d a n s l e p a s s é e t
d a n s l ’ i d é a l )
Commencez la discussion sur les relations et la communication entre les jeunes
et les moins jeunes au sein des familles.
a. De nos jours, dans vos familles, les jeunes gens écoutent-ils et montrent-ils du
respect envers les personnes plus âgées ? (si les participants répondent par oui,
demandez-leur : comment le font-ils ? S’ils répondent par non, demandez-leur :
pourquoi non ?)
b. Les personnes plus âgées écoutent-elles et estiment-elles les jeunes gens ?
(Si les participants disent oui, demandez-leur : comment le font-ils ? S’ils ré-
pondent par non, demandez-leur : pourquoi non ?)
c. Cette question doit être posée uniquement à la génération plus âgée : comparé à
quand vous étiez jeunes, quelles différences y a-t-il, de nos jours, sur la façon
dont les jeunes gens et les plus âgés se comportent les uns envers les autres, et
la façon dont ils se parlent mutuellement ?
d. Qu’aimeriez-vous changer dans cette communauté sur la façon dont les jeunes
gens et les personnes plus âgées s’entendent ?
L e s p e r s o n n e s p l u s â g é e s e t l e s p l u s j e u n e s a p p r e n n e n t
l e s u n s d e s a u t r e s
a. Si les personnes plus jeunes écoutaient davantage les personnes plus âgées, que
pourraient-elles apprendre d’elles ?
Qu’est-ce que les femmes plus jeunes pourraient apprendre des femmes plus
âgées ?
Qu’est-ce que les jeunes hommes pourraient apprendre des hommes plus âgés ?
5 7
b. Si les personnes plus âgées écoutaient davantage les personnes plus jeunes, que
pourraient-elles apprendre d’elles ?
Qu’est-ce que les femmes plus âgées pourraient apprendre des femmes plus
jeunes ?
Qu’est-ce que les hommes plus âgés pourraient apprendre des jeunes hommes ?
L e s o p i n i o n s s u r l ’e xc i s i o n
Expliquez ensuite que vous souhaitez discuter sur la question de l’excision. (Uti-
lisez un terme local approprié pour le mot excision, qui n’engendre pas le senti-
ment d’un jugement négatif ou positif). Dîtes que vous savez qu’il y a des opi-
nions différentes sur cette question. Montrez clairement que vous n’êtes pas là
pour juger, mais pour apprendre.
a. D’après vous, quelles sont les raisons pour lesquelles les personnes de cette
communauté décident d’exciser une fille / une jeune femme ?
b. Quelles sont les raisons pour lesquelles, de nos jours, certaines personnes
veulent abandonner la pratique ?
Si cela n’a pas été évoqué dans la discussion, demandez : dans cette commu-
nauté, l’excision n’a-t-elle jamais fait partie d’un rite du passage de l’état de
jeune femme à l’état de femme ? Quelqu’un peut-il résumer brièvement
ce rite ?
Si cela n’a pas été évoqué dans la discussion, demandez : l’excision cause-t-elle
des problèmes de santé ? Quel genre de problèmes et comment faîtes-vous
face à cela ?
c. Dans vos familles, comment le thème de l’excision est-il abordé ?
d. Y a-t-il des désaccords dans la famille sur le thème de l’excision ?
Entre la génération plus jeune et la plus âgée ? Sur quoi ?
Entre les époux et les épouses ? Sur quoi ?
e. Si vous pouviez changer quelque chose concernant l’excision dans votre com-
munauté, que changeriez-vous ?
L e r ô l e d e s a u t o r i t é s e t d e s s e r v i c e s d e s a n t é
a. Quelle est la position du gouvernement local envers l’excision ? Que fait-il à ce
sujet ?
b. Quelle est la position des services de santé envers l’excision ? Que font-ils à ce
sujet ?
c. D’après vous, que devraient faire le gouvernement local et les services de santé
au sujet de cette pratique ?
d. Quelles autres personnes devraient faire quelque chose au sujet de la pratique
et comment ?
5 8
Q U E S T I O N S P O U R L E S D E U X I È M E S
C O N S U L T A T I O N S C O M M U N A U T A I R E S
R e l a t i o n e t c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n
e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e (d e n o s j o u r s , d a n s l e p a s s é e t
d a n s l ’ i d é a l )
Commencez la discussion sur les relations et la communication entre les jeunes
et les moins jeunes, au sein des familles.
a. De nos jours, dans vos familles, les jeunes gens écoutent-ils et montrent-ils du
respect envers les personnes plus âgées ? (si les participants répondent par oui,
demandez-leur : comment le font-ils ? S’ils répondent par non, demandez-leur :
pourquoi non ?)
b. Les personnes plus âgées écoutent-elles et estiment-elles les jeunes gens ? (Si les
participants disent oui, demandez-leur : comment le font-ils ? S’ils répondent
par non, demandez-leur : pourquoi non ?)
c. Cette question doit être posée uniquement à la génération plus âgée : comparé à
quand vous étiez jeunes, quelles différences y a-t-il, de nos jours, sur la façon
dont les jeunes gens et les gens plus âgés se comportent les uns envers les autres,
et la façon dont ils se parlent mutuellement ?
d. Au terme du dialogue des générations, y a-t-il quelque chose qui a changé
concernant la manière dont les jeunes gens et les personnes plus âgées s’écoutent
mutuellement ? Si la réponse est « oui », demandez-leur ce qui a changé.
e. Qu’aimeriez-vous changer dans cette communauté sur la façon dont les jeunes
gens et les personnes plus âgées s’entendent ?
L e s p e r s o n n e s p l u s â g é e s e t l e s p l u s j e u n e s a p p r e n n e n t
l e s u n s d e s a u t r e s
a. Si les personnes plus jeunes écoutaient plus les personnes plus âgées, que pour-
raient-elles apprendre d’elles ?
Qu’est-ce que les plus jeunes femmes pourraient apprendre des femmes plus
âgées ?
Qu’est-ce que les jeunes hommes pourraient apprendre des hommes plus
âgés ?
b. Si les personnes plus âgées écoutaient davantage les personnes plus jeunes, que
pourraient-elles apprendre d’elles ?
Qu’est-ce que les femmes plus âgées pourraient apprendre des femmes plus
jeunes ?
Qu’est-ce que les hommes plus âgés pourraient apprendre des jeunes
hommes ?
5 9
L e s o p i n i o n s s u r l ’e xc i s i o n
Expliquez ensuite que vous souhaitez discuter de la question de l’excision (Utili-
sez un terme local approprié pour le mot excision, qui n’engendre pas le sentiment
d’un jugement négatif ou positif). Dîtes que vous savez qu’il y a des opinions
différentes sur cette question. Montrez clairement que vous n’êtes pas là pour
juger, mais pour apprendre.
a. D’après vous, quelles sont les raisons pour lesquelles les personnes de cette
communauté décident d’exciser une fille/ une jeune femme ?
b. Quelles sont les raisons pour lesquelles, de nos jours, certaines personnes
veulent abandonner la pratique ?
Si cela n’a pas été évoqué dans la discussion, demandez : dans cette commu-
nauté, l’excision n’a-t-elle jamais fait partie d’un rite du passage de l’état de
jeune femme à l’état de femme ?
Si cela n’a pas été évoqué dans la discussion, demandez : l’excision cause-t-
elle des problèmes de santé ? Quel genre de problèmes et comment faîtes-
vous face à cela ?
c. Dans vos familles, comment le thème de l’excision est-il abordé ?
d. Y a-t-il des désaccords dans la famille sur le thème de l’excision ?
Entre la génération plus jeune et la plus âgée ? Sur quoi ?
Entre les époux et les épouses ? Sur quoi ?
e. Au terme du dialogue des générations, y a-t-il quelque chose qui a changé
concernant l’excision ? Si la réponse est « oui », demandez-leur ce qui a changé.
f. Si vous pouviez changer quelque chose concernant l’excision dans votre com-
munauté, que changeriez-vous ?
L e r ô l e d e s a u t o r i t é s e t d e s s e r v i c e s d e s a n t é
a. Quelle est la position du gouvernement local envers l’excision ? Que fait-il à ce
sujet ?
b. Quelle est la position des services de santé envers l’excision ? Que font-ils à ce
sujet ?
c. D’après vous, que devraient faire le gouvernement local et les services de santé
au sujet de cette pratique ?
d. Quelles autres personnes devraient faire quelque chose au sujet de la pratique,
et comment ?
6 0
Date : .........................................................................................................................................................
Communauté : .....................................................................................................................................
Facilitateurs : ........................................................................................................................................
Nombre de participants : ...............................................................................................................
Sexe des participants : .....................................................................................................................
Génération des participants : ......................................................................................................
Palette d’âge : ........................................................................................................................................
Âge estimé du plus jeune participant : ......................................................................................
Âge estimé du participant le plus âgé : ......................................................................................
R é s u l t a t s d e l a d i s c u s s i o n
Pour chaque thème, notez les opinions qui semblent être soutenues par un grand
nombre de participants. Celles-ci sont nommées « opinions majoritaires ».
Si un ou plusieurs participants expriment d’autres opinions qui ne semblent
pas être soutenues par un grand nombre de personnes, notez-les sous la ru-
brique « opinions minoritaires ». Sur certains points, la plupart des participants
pourrait partager la même opinion. Dans ce cas précis, il n’est pas nécessaire de
noter les opinions minoritaires.
A n n e xe 3F I C H E D E C O M P T E R E N D U
P O U R L E S C O N S U L T A T I O N S C O M M U N A U T A I R E S
F I C H E D E C O M P T E R E N D U P O U R
L E S P R E M I È R E S C O N S U L T A T I O N S
C O M M U N A U T A I R E S
6 1
1 . R e l a t i o n s e t c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n
e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e , d e n o s j o u r s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
2 . R e l a t i o n s e t c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n
e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e , d a n s l e p a s s é
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
3 . C o m m e n t l e s p a r t i c i p a n t s a i m e r a i e n t q u e l e s r e l a t i o n s
e t l a c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n e t l a
g é n é r a t i o n p l u s â g é e , s o i e n t
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
4 . C e q u e l e s j e u n e s p e r s o n n e s p e u ve n t a p p r e n d r e d e s p e r-
s o n n e s p l u s â g é e s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
6 2
5 . C e q u e l e s p e r s o n n e s p l u s â g é e s p e u ve n t a p p r e n d r e d e s
p e r s o n n e s p l u s j e u n e s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
6 . L e s r a i s o n s d e l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
7 . L e s r a i s o n s p o u r a b a n d o n n e r l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
8 . E n p a r l a n t d e l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
9 . Q u e vo u d r i e z-vo u s c h a n g e r c o n c e r n a n t l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
6 3
10. Le gouvernement local et l ’excision
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
1 1 . L e s a g e n t s d e s a n t é e t l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
1 2 . C e q u e d ’ a u t r e s d e v r a i e n t f a i r e c o n c e r n a n t l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
O b s e r v a t i o n s e t c o m m e n t a i r e s
Décrivez l’atmosphère et les difficultés rencontrées.
Soulignez également tout ce qui peut être important pour le dialogue des géné-
rations dans cette communauté.
.......................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................
6 4
Date : .........................................................................................................................................................
Communauté : .....................................................................................................................................
Facilitateurs : ........................................................................................................................................
Nombre de participants : ...............................................................................................................
Combien de participants ont pris part aux premières consultations commu-
nautaires ?
Sexe des participants : .....................................................................................................................
Génération des participants : ......................................................................................................
Palette d’âge : ........................................................................................................................................
Âge estimé du plus jeune participant : ........................................................................................
Âge estimé du participant le plus âgé : ........................................................................................
R é s u l t a t s d e l a d i s c u s s i o n
Pour chaque thème, notez les opinions qui semblent être soutenues par un grand
nombre de participants. Celles-ci sont nommées « opinions majoritaires ».
Si un ou plusieurs participants expriment d’autres opinions qui ne semblent pas
être soutenues par un grand nombre de personnes, notez-les sous la rubrique
« opinions minoritaires ». La plupart des participants pourraient partager la
même opinion sur certains points. Dans ce cas précis, il n’est pas nécessaire de
noter les opinions minoritaires.
1 . R e l a t i o n s e t c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n
e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e , d e n o s j o u r s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
F I C H E D E C O M P T E R E N D U P O U R
L E S D E U X I È M E S C O N S U L T A T I O N S
C O M M U N A U T A I R E S
6 5
2 . R e l a t i o n s e t c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n
e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e , d a n s l e p a s s é
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
3 . C o m m e n t l e s r e l a t i o n s e t l a c o m m u n i c a t i o n o n t c h a n g é ,
e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n e t l a g é n é r a t i o n p l u s â g é e , e n
c o n s é q u e n c e d u d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
4 . C o m m e n t l e s p a r t i c i p a n t s a i m e r a i e n t q u e l e s r e l a t i o n s
e t l a c o m m u n i c a t i o n e n t r e l a j e u n e g é n é r a t i o n e t l a
g é n é r a t i o n p l u s â g é e , s o i e n t
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
5 . C e q u e l e s j e u n e s p e r s o n n e s p e u ve n t a p p r e n d r e d e s p e r-
s o n n e s p l u s â g é e s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
6 6
6 . C e q u e l e s p e r s o n n e s p l u s â g é e s p e u ve n t a p p r e n d r e d e s
p e r s o n n e s p l u s j e u n e s
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
7 . L e s r a i s o n s d e l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
8 . L e s r a i s o n s p o u r l ’ a b a n d o n d e l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
9 . E n p a r l a n t d e l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
1 0 . A u t e r m e d u d i a l o g u e d e s g é n é r a t i o n s , q u ’e s t- c e q u i a
c h a n g é c o n c e r n a n t l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
6 7
1 1 . Q u e vo u d r i e z-vo u s c h a n g e r c o n c e r n a n t l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
12. Le gouvernement local et l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
1 3 . L e s a g e n t s d e s a n t é e t l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
1 4 . C e q u e d ’ a u t r e s p e r s o n n e s d e v r a i e n t f a i r e c o n c e r n a n t
l ’e xc i s i o n
Opinions majoritaires : ......................................................................................................................
Opinions minoritaires : .....................................................................................................................
O b s e r v a t i o n s e t c o m m e n t a i r e s
Décrivez l’atmosphère et les difficultés rencontrées.
Soulignez également tout ce qui semble être les résultats du dialogue des géné-
rations dans cette communauté.
6 8
A n n e xe 4F I C H E D E C O M P T E R E N D U
P O U R L E S S É A N C E S D E D I A L O G U E
Date : ……………………………………………………………………………..........................................................
Communauté : ……………………..…………………………………………………..........................................
Noms des facilitateurs : …………………………………………………………………….............................
Nombre de participants plus âgés : …………………………………………………………………….....
Nombre de participants jeunes : ………………………...………………………………………………….
Sexe des participants : ………………………...………………………………………….................................
Numéro de séance : …………………..……………………………………………….................................……
Feed-back de la communauté :
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
6 9
R a p p o r t s u r l e s e xe r c i c e s
Numéro d’exercice
Réactions des participants
Réalisations et difficultés des facilitateurs
A u t r e s o b s e r v a t i o n s :
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
7 0
A n n e xe 5F I C H E D E C O M P T E R E N D U P O U R
L E S R É U N I O N S P U B L I Q U E S
Date de la réunion
À quelle heure la réunion a-t-elle commencé ?
À quelle heure la réunion s’est-elle terminée ?
Communauté
Nombre total de participants
Quels autorités, invités et chefs éminents étaient présents ?
Où la réunion s’est-elle tenue ?Décrivez le site et ajoutez des photos
Quel était le programme de la réunion ?
7 1
Quel était le programme de la réunion ?
Liste des promesses et demandes ainsi que des personnes qui les ont faites
Comment les autorités et les chefs ont-ils répondu à ces promesses et demandes ?
Comment décririez-vous l’atmosphère et les réactions de l’audience ?
D’autres observations ?
7 2
A n n e xe 6F I C H E D E C O M P T E R E N D U P O U R
L E S R É U N I O N S D E S U I V I
Date : …………………………………………...........................................................………………………………..
Numéro de réunion de supervision : ……….....……………………………………………………………
Communauté : …………..……………………………………………………………..........................................
Facilitateurs : …………………………………………………………………………............................................
Nombre de participants plus âgés : …………………….……………………………………………….....
Nombre de participants jeunes : …………………...……………………………………………………….
Sexe des participants : ……………………...…………………………………………….................................
R a p p o r t s u r l e s m i n i - d i a l o g u e s
Nombre de mini-dialogues tenus dans les foyers : ……………..……………………………….
Résultats positifs des mini-dialogues dans les foyers :
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
Difficultés rencontrées lors des mini-dialogues dans les foyers :
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
7 3
Autres mini-dialogues :
R a p p o r t s u r l e s p r o m e s s e s e t l e s d e m a n d e s
Pour chaque promesse et chaque demande des partenaires communautaires,
notez les développements observés par les participants au dialogue.
A u t r e s o b s e r v a t i o n s :
……………………………………………………………………………........................................................................
……………………………………………………………………………........................................................................
Partenaire de dialogue Résultats positifs Difficultés
Partenaires communautaires et leur promesse ou leur demande Développements observés par les participants
7 4
Nom du candidat formateur : ...…………………………...…………..……………………………………..
Organisation : ……..………………………………………………………..………………………………………...
Nom de l’évaluateur (maître formateur) : ....……………………………………..…………………....
Date et lieu : .…………………………......……………………………...……………….………………………………
L’évaluateur/le maître formateur donne une note pour chaque compétence, ou
capacité, qui indique le niveau montré par le candidat formateur durant la for-
mation de 5 jours, selon l’échelle suivante :
0 = jamais montré
1 = rarement montré
2 = quelquefois montré
3 = souvent montré
4 = systématiquement montré
A n n e xe 7F O R M U L A I R E P O U R L ’ É V A L U A T I O N
I N D I V I D U E L L E D E S C A N D I D A T S F O R M A T E U R S
7 5
C o n n a i s s a n c e s e t c a p a c i t é s r e q u i s e s
p o u r d e ve n i r fo r m a t e u r :
1. Comprendre rapidement les concepts et les exercices …...............................................…
2. Être capable de présenter et d’expliquer les concepts et les
exercices de dialogue de manière engagée et facile à comprendre .............................
3. Prendre des responsabilités et diriger un travail de groupe ...........................................
4. Se préparer sérieusement aux séances (les devoirs et le matériel) ...............................
5. Être respecté et écouté par les autres participants ...….…...................................................
6. Être capable d’animer des discussions de groupe et d’assurer
que chacun, dans le groupe, est écouté ………..........................................................................
7. Montrer de bonnes connaissances de dialogue et pouvoir les enseigner à d’autres
8. Être capable de faire face aux défis inattendus de manière créative ...........................
9. Être capable de maîtriser des conflits ……………………….……...................................................
10. Être engagé et disponible pour la mise en œuvre du projet
de dialogue des générations ...........................................................................................................
11. Écouter les feed-back et en tirer une leçon .............................................................................
...................................................................... ......................................................................Signature de l’évaluateur Signature du candidat formateur
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
0 =
Jam
ais
mon
tré
1 =
Rar
emen
t mon
tré
2 =
Que
lque
fois
mon
tré
3 =
Souv
ent m
ontr
é
4 =
Syst
émat
ique
men
t mon
tré
7 6
A n n e xe 8F O R M U L A I R E P O U R L ’ É V A L U A T I O N
I N D I V I D U E L L E D E S C A N D I D A T S F A C I L I T A T E U R S
Nom du candidat facilitateur : ...…………….........…………..……..……………………………………..
Organisation : ……..………………………………………………………..…..……………………………………...
Nom de l’évaluateur (formateur) : ....……………..….........................………………..……………....
Date et lieu : .…………......…………………………………………..…...……………….……………………………
L’évaluateur/le formateur donne une note pour chaque compétence, ou capa-
cité, qui indique le niveau montré par le candidat facilitateur durant la forma-
tion de 5 jours, selon l’échelle suivante :
0 = jamais montré
1 = rarement montré
2 = quelquefois montré
3 = souvent montré
4 = systématiquement montré
7 7
C o n n a i s s a n c e s e t c a p a c i t é s r e q u i s e s
p o u r d e ve n i r f a c i l i t a t e u r :
1. Comprendre rapidement les concepts et les exercices ……...............................................
2. Prendre des responsabilités et diriger un travail de groupe ....…....................................
3. Être respecté et écouté des autres participants ....................................................................
4. Écouter d’autres participants .........................................................................................................
5. Être capable d’animer des discussions de groupe ...….….....................................................
6. Assurer que chacun, dans le groupe, est écouté ………..........................................................
7. Soutenir les autres ...............................................................................................................................
8. Parler au grand groupe d’une voix haute et claire ...............................................................
9. Être capable d’expliquer l’approche du dialogue, ses méthodes et ses principes ......
10. Être capable d’écouter attentivement et d’enseigner aux autres la façon de le faire
11. Montrer de bonnes connaissances de dialogue et pouvoir les enseigner à d’autres
12. Se mettre en rapport de manière agréable et respectueuse avec l’autre génération
13. S’engager à mettre en œuvre des dialogues des générations .........................................
14. Être disponible pour la mise en œuvre des dialogues des générations .....................
15. Écouter les feed-back et en tirer une leçon .............................................................................
...................................................................... ......................................................................Signature de l’évaluateur Signature du candidat facilitateur
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
o o o o o
0 =
Jam
ais
mon
tré
1 =
Rar
emen
t mon
tré
2 =
Que
lque
fois
mon
tré
3 =
Souv
ent m
ontr
é
4 =
Syst
émat
ique
men
t mon
tré
7 8
B i b l i o g r a p h i e
Les ouvrages suivants sont cités dans ce manuel :
David L. Cooperrider and Diana Whitney : When stories have wings : How rela-
tional responsibility opens new options for action. In : Relational Responsibi-
lity : Resources for sustainable dialogue. Sheila McNamee, Kenneth J. Gergen,
Sage publications, 1999.
UNDP (2005) Leadership for Results : UNDP’s Response to HIV/AIDS : Community
Capacity Enhancement Handbook : The Answer Lies Within. Bureau for Develop-
ment Policy, UNDP, 2005.
Disponible sur www.undp.org/hiv/docs/prog_guides/cce_handbook.pdf
Welbourn (1995), Stepping Stones : A training package in HIV/AIDS, communica-
tion and relationship skills. London. Strategies for Hope.
Disponible sur www.steppingstonesfeedback.org/index.php/page/Home/fr
GTZ (2004) : Les parents et les jeunes dans les familles, parlent-ils de la sexua-
lité ? L’impact du dialogue des générations sur la communication des familles
à l’égard de la morale sexuelle, l’excision et le VIH-SIDA. Rapport de recherche.
Eschborn, Allemagne.
GTZ (2009) : Impact evaluation report on the Intergenerational Dialogue ap-
proach in Koulikoro, Mopti and Segou regions. Bamako, Mali.
GIZ (2011) : Summary Report on Consultant Mission – Mohan Dhamotharan.
Sana’a, Yémen.
7 9
8 0
Publié parDeutsche Gesellschaft fürInternationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH
Siège de la société Bonn et Eschborn, Allemagne
Projet sectoriel « Abandon des mutilations génitales féminines »
Friedrich-Ebert-Allee 40 53113 Bonn, AllemagneT +49 228 44 60-0F +49 228 44 60-17 66
Auteur de l’approche et du manuelAnna von Roenne
Edité parAdina Susa et Christiane Adamczyk Projet sectoriel « Abandon des mutilations génitales féminines »
Conception de la maguetteAdditiv. Visuelle Kommunikation, Berlin
ImpressionMetzgerdruck GmbH, Obrigheim Imprimé sur du papier certifié FSC
Crédits photographiquesAnna von Roenne
SituationVersion originale : novembre 2012Traduction : juin 2014
Le contenu de cette publication relève de la responsabilité de la GIZ.Responsable : Sabine Gürtner, [email protected]
Mandaté parMinistère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ),Division « Droits humains; liberté de religion; égalité des sexes; culture et développement »
Addresses postales des deux sièges du ministère
BMZ Bonn Dahlmannstraße 453113 BonnAllemagneT +49 228 99 535-0F +49 228 99 535-3500
Dag-Hammarskjöld-Weg 1-565760 Eschborn, AllemagneT +49 6196 79-0F +49 6196 79-1115
BMZ Berlin / im EuropahausStresemannstraße 9410963 BerlinAllemagneT +49 30 18 535F +49 30 18 535-2501