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COMITÉ CONSULTATIF
SUR LE COMPLEXE DE LIQUÉFACTION DE GAZ NATUREL
Compte rendu de la réunion tenue le 21 novembre 2017
Auberge des 21, La Baie
Préparé en collaboration avec
Compte rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 i
Tabledesmatières3
3
3
3
5
5
7
8
1. Ouverture et mot de bienvenue
2. Adoption de l’ordre du jour
3. Validation du compte rendu de la dernière rencontre
4. Actions de suivi
5. Développements récents
6. Introduction à la modélisation de la dispersion atmosphérique
7. Prochaine rencontre
8. Varia
9. Fin de la rencontre 8
Listedesannexes
Annexe 1 Ordre du jour Annexe 2 Présentation – GNL Québec Annexe 3 Présentation – WSP
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 2
Comité consultatif sur le complexe de liquéfaction de gaz naturel
Date et lieu de la rencontre :
21 novembre 2017, de 18 h 30 à 21 h
Auberge des 21La Baie
Personnes présentes :
Nom Organisation Présent Absent
Daniel Lord Citoyen X
Dominique Simard Citoyen X
Jean-Marc Maltais Citoyen X
Frédéric Lavoie Citoyen X
Charles Larouche Citoyen X
Yvan Lévesque Comité ZIP Saguenay-Charlevoix X
Tommy Tremblay CREDD X
Étienne Brochu GREB X
Jimmy Houde Municipalité de Saint-Fulgence X
Rebecca Tremblay Parc Aventures Cap-Jaseux X
Julie Dubord Association touristique régionale X
Sébastien Renaud Commission scolaire X
Mahaut Rigault Cégep de Chicoutimi X
Pascal Tremblay Société des Fabricants Régionaux X
Claude Bouchard Promotion Saguenay X
Karyna Tremblay Chambre de commerce du
Saguenay
X
Jean-Lin Otis Société du Plan Nord X
Carol Girard Gestion des risques X
Serge Simard Premières Nations (Mashteuiatsh) X
Solange Moreau CESAM – UQAC X
Louis-Michel Tremblay Transfert Environnement et Société X
Cédric Bourgeois Transfert Environnement et Société X
Marie-Josée Dupuis GNL Québec X
Caroline Hardy GNL Québec X
Stéphan Tremblay GNL Québec X
Marie-Claude Lavigne GNL Québec X
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 3
1. Ouverture et mot de bienvenue
Accueil des membres
Accueil de Madame Nathalie Fortin de WSP
2. Adoption de l’ordre du jour
L’ordre du jour envoyé par courriel est accepté. Un point est ajouté au varia : Réaction de l’entreprise sur l’étude de l’impact sur les bélugas de l’augmentation du trafic maritime dans le Saguenay réalisée par la firme WSP.
3. Validation du compte rendu de la dernière rencontre
Le compte-rendu est validé tel quel et les membres attestent que la présentation est celle qui leur a été présentée. Le document final sera mis sur le site web du projet Énergie Saguenay.
Deux modifications du contenu sont proposées par des membres au compte rendu.
Actions de suivi Responsable Échéance
Apporter les modifications dans le compte rendu de la précédente rencontre
GNL Québec Prochaine rencontre
4. Actions de suivi
Actions de suivi prévues dans le compte rendu de la précédente rencontre
Responsable Échéance
Tenir informés les membres du Comité sur l’échéancier de mise en place d’un Comité sur le transport maritime
GNL Québec Selon l’avancement des études spécifiques au transport maritime
Stéphane Tremblay partage les informations suivantes avec le groupe en lien avec la mise en place d’un Comité sur le transport maritime :
- La réflexion se poursuit relativement à la meilleure formule à adopter pour traiterles enjeux propres au projet Énergie Saguenay.
- Le MESI réalise une tournée du Québec pour présenter les atouts des zones IP.- Une rencontre a été tenue avec le CREDD pour discuter de l’enjeu régional de la
voie maritime du Saguenay qui ne relève pas uniquement de GNL Québec. Unerencontre régionale où scientifiques, environnementalistes et utilisateurs de la
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 4
voie maritime partageraient les connaissances et les enjeux sur le sujet serait pertinente.
Les éléments suivants ont été mentionnés par les membres relativement à l’aspect régional de l’enjeu de la voie maritime du Saguenay et de la réflexion collective qui s’y rattacherait :
Enjeu régional :
- Une seule organisation n’a pas à prendre la responsabilité de l’enjeu du transportmaritime. Ce devrait être un débat régional.
- Chaque projet regarde son impact avec ses propres ornières, il faudrait évaluerl’impact cumulatif de tous ces projets sur l’écosystème.
- L’exercice de consultation régionale serait fort intéressant pour se poser lesbonnes questions, tous ensemble.
- Les différents utilisateurs devraient s’asseoir ensemble. Il faudrait solliciter lesautres promoteurs : Promotion Saguenay, Port Saguenay, Rio Tinto, MétauxBlackRock.
- Certains promoteurs pourraient cependant ne pas voir la nécessité. « D’autresprojets ne veulent peut-être pas consulter. Ça obligerait tout le monde à passerpar là. »
- Personne ne doit se sentir exclu. Exemple : environnement, tourisme.
Études :
- Pour tenir cette concertation là, ça prend de la matière.
- L’étude du Port est un départ, mais le débat ne devrait pas relever d’une seule
étude.
Animation :
- Il y aurait place à un médiateur. Ça prend une organisation crédible qui est
respectée, qui a un devoir de neutralité et qui a l’habileté pour gérer tous les points
de vue différents et les contres propositions. De cette façon, toutes les parties
prenantes auraient confiance. C’est un long processus.
- Il faut garder en tête l’échéancier et penser que l’organisme qui prend ceci en
charge doit le faire à l’intérieur d’un échéancier, le BAPE peut être très long.
- Le BAPE fait des BAPE génériques. Par exemple, à Lac Mégantic, le ministère de
l’environnement a mandaté le BAPE pour organiser une consultation publique pour
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 5
une voie de contournement pour la voie ferrée. Ce ne sont pas des mandats de
deux ans dans un cas comme celui-ci, ce sont des mandats spéciaux.
- À l’UQAC, des professeurs peuvent faire des journées d’études, des
concertations, mais ça prend le porteur, et un porteur crédible.
- Des firmes spécialisées en participation publique peuvent également être
mandatées. Des expériences régionales récentes ont démontrées la crédibilité de
ce type de processus réalisé par une firme crédible.
Échéancier :
- Ce débat aurait dû être fait il y a 10 ans, il n’est surement pas trop tard.
- C’est un gros sujet, on ne peut pas s’attendre à le régler en peu de temps.
5. Développements récents
- Une rencontre a été tenue avec la mairesse de Saguenay afin de l’informer sur lesderniers développements du projet Énergie Saguenay.
- La ronde d’investissement est terminée et ce sont les deux investisseurs de départet d’autres investisseurs étrangers qui l’ont financée.
- Les sommes permettront de terminer l’étude d’impact et de poursuivre l’ingénieriepréliminaire (étapes d’ingénierie conceptuelles).
- Michel Gagnon n’assumera plus la présidence de GNL Québec, mais il resteraconsultant pour le projet. Ses compétences cadraient avec les premières phasesdu développement de projet. Le projet entrant dans une nouvelle étape, unenouvelle personne entrera en fonction. De plus, GNL Québec embauchera dunouveau personnel au Saguenay et à Montréal.
6. Introduction à la modélisation de la dispersion atmosphérique par Nathalie
Fortin de WSP
Madame Nathalie Fortin de WSP présente une introduction à la modélisation de la dispersion atmosphérique.
Contenu de la présentation : - Modélisation atmosphérique (définition, utilité et contexte applicable)- Modélisation de la dispersion atmosphérique (modèles de dispersion, intrants
requis, résultats et facteurs d’influence)- Surveillance et suivi
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 6
La présentation de Mme Fortin est intégrée à l’annexe 3. Les membres sont invités à poser des questions en cours de présentation.
Les précisions apportées par Mme Fortin et Mme Hardy sont :
Critères et normes - Les normes sont révisées en fonction des données scientifiques disponibles et les
provinces décident ensuite de la réglementation à adopter.
- Les normes et critères québécois sont parmi les plus sévères au monde.
- Un critère est un objectif à atteindre, alors qu’une norme est un règlement àrespecter.
Changements climatiques et qualité de l’air - L’aspect des changements climatiques est traité dans le cadre de l’étude d’impact.
Cependant, il n’y a pas de modélisation spécifique pour cet élément.
- Des suivis seront réalisés tout le long du projet et GNL Québec sera tenu derespecter les normes en vigueur en tout temps. S’il devait y avoir un dépassementdes normes, GNL Québec sera donc tenu d’effectuer les changementsnécessaires.
- Les rejets atmosphériques ne devraient pas être nombreux. Le NOx et SO2 serontprobablement les principaux extrants du procédé de liquéfaction. Les réfrigérantsseront en circuits fermés. Ils seront connus après le choix de la technologie.
Modélisation - Nous allons statuer sur une technologie et nous seront en mesure ensuite de
connaitre les extrants. Une fois que nous aurons les intrants, nous devrions avoirles extrants environ deux mois plus tard.
- Les modélisations sont réalisées sur la production maximale de GNL prévue. S’ily a des variations dans les émissions, le promoteur devra présenter les différentessituations.
- La modélisation tient compte des différents contaminants émis par l’usine.
- La station météorologique de Bagotville est la plus proche. Certains promoteursont des données, mais ils doivent quand même se fier sur Bagotville pourcompléter les indicateurs manquants.
- Une fois que toutes les données météorologiques sont recueillies et que lescontaminants sont identifiés, un délai d’environ 6 à 8 semaines est nécessaire pourfaire les cartes et les tableaux de la modélisation.
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 7
- La mesure de la qualité de l’air initiale ne prendra pas en compte le projet deMétaux BlackRock pour la modélisation. Toutefois, cette question sera prise encompte dans les effets cumulatifs.
- En opération, la station de suivi de la qualité de l’air ambiant permettra de suivrela qualité de l’air incluant les usines existantes.
- La modélisation présente le pire scénario de 24h sur 5 ans. Dans la réalité, c’esttrès rare que ça arrive. L’objectif est de prouver que même lors de cas extrêmesle projet Énergie Saguenay ne dépassera pas les normes.
- En cas de dépassement, le ministère exigera de corriger la situation, mais iln’imposera pas de moyens. Les moyens dépendent des usines, ça peut être parexemple lors de dépassement de la norme pour les particules, de recouvrir lesconvoyeurs, d’ajouter un dépoussiéreur. Le plus efficace, c’est de travailler enamont avec l’ingénierie conceptuelle. C’est souvent cher de le corriger après.
- La modélisation de la qualité de l’air pour le transport maritime n’est pas prévue àl’étude d’impact. Cependant, l’analyse de cycle de vie intégrera l’aspect dutransport maritime.
- Il y a beaucoup de travail derrière une modélisation pour que les résultatsrespectent les normes. On peut souvent faire plusieurs modélisations avant detrouver les détails qui respectent les normes. Ça n’arrive pas par magie, les firmesdoivent souvent modifier plusieurs paramètres d’un projet avant d’arriver à unemodélisation qui respecte les normes.
Les commentaires émis par les membres ont été les suivants :
- En cas de modification de la réglementation, il arrive parfois que les promoteursobtiennent des dérogations.
- La garantie du fabricant n’est pas gage de succès si on prend l’exemple deVolkswagen.
7. Prochaine rencontre
13 février 2018 à Chicoutimi
M. Stéphan Tremblay mentionne que le prochain sujet devrait être le concept d’analysede cycle de vie.
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 8
8. Varia
- Réaction de l’entreprise sur l’étude de l’impact sur les bélugas de l’augmentationdu trafic maritime dans le Saguenay réalisée par la firme WSP
Caroline Hardy et Stéphane Tremblay partagent leur appréciation de l’étude :
- L’étude permet d’avoir une information de plus pour évaluer les impactsappréhendés du transport maritime dans le Saguenay. L’étude conclue quemalgré l’accroissement du trafic, l’impact sur le bruit ambiant dans la rivière nedevrait pas dépasser 4% du temps. L’impact de ce 4% reste toutefois àévaluer.
- Il s’agit d’une étude rigoureuse.
- La couverture de certains médias laissait croire que l’étude concluait qu’il n’yavait pas d’impact sur le béluga. L’étude avait cependant pour but d’évaluerl’impact du trafic maritime sur l’environnement sonore subaquatique et nefaisait aucune conclusion quant à l’impact sur le béluga.
- Si le Pont à l’embouchure du Saguenay se construit, cela pourrait avoir unimpact à la baisse sur le nombre de passages de bateaux à l’embouchure duSaguenay.
Les membres apportent les éléments d’échange suivants :
- Ils ont modélisé un cas où tous les projets se réalisent jusqu’en 2030.
- Il s’agit d’un modèle qui pourrait être remis en question.
- Il pourrait être intéressant, si augmentation de trafic il doit y avoir, d’obliger lesnavires à réduire le bruit. Au lieu d’empêcher des entreprises de se développeren région, on devrait peut-être observer les navires et établir des règles.
9. Fin de la rencontre
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017 9
ANNEXE 1ORDRE DU JOUR
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017
10
Projet Énergie Saguenay
Rencontre du Comité de consultation sur le complexe de liquéfaction de gaz
naturel
Auberge des 21 La Baie
ORDRE DU JOUR – 21 novembre 2017 – 18h30 à 21h00
1. Mot d’accueil
2. Adoption de l’ordre du jour
3. Adoption du compte rendu de la dernière rencontre
4. Actions de suivi
5. Développements récents
6. Introduction à la modélisation de la dispersion atmosphérique par Nathalie Fortin de
WSP
7. Pause
8. Suite de la présentation de Mme Fortin
9. Varia
10. Prochaine rencontre
11. Fin de la rencontre
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017
11
ANNEXE 2
PRÉSENTATION DE GNL
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés
Comité consultatif sur le complexe de
liquéfaction de gaz naturel Rencontre # 12 – 21 novembre 2017
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 2
Déroulement proposé
1. Mot d’accueil
2. Adoption de l’ordre du jour
3. Adoption du compte rendu de la dernière rencontre
4. Actions de suivi
5. Développements récents
6. Introduction à la modélisation de la dispersion
atmosphérique par Nathalie Fortin de WSP
7. Pause
8. Suite de la présentation de Mme Fortin
9. Prochaine rencontre
10.Varia
11.Fin de la rencontre
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 3
Validation du compte rendu
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 4
Actions de suivi
Action de suivi Responsable Échéance
Donner un suivi pour la mise en place d’un
Comité sur le transport maritime
GNL Québec
Dès que nous
serons prêts,
selon
l’avancement
des études
spécifiques au
transport
maritime.
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 5
Actions de suivi long terme
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés
Développements récents
6
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés
Développements récents
7
Corporatif
• Conclusion de la ronde d'investissement
• Restructuration corporative
Relations avec les communautés
• Comité sur le transport maritime
• Suivi des rencontres
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés
Développements récents
8
Avancement des travaux –
étude d’impact environnementale
• Rencontre des firmes potentiels invitées à soumissionner
pour l’ingénierie conceptuelle
• Préparation d’informations supplémentaires demandées par
les soumissionnaires
• Réception des offres à la mi-décembre
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 9
Introduction à la modélisation de la
dispersion atmosphérique
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 10
Prochaine rencontre
Propriété de GNL Québec Inc. Tous droits réservés 30
Varia
Compte-rendu de la rencontre du 21 novembre 2017
12
ANNEXE 3
PRÉSENTATION WSP
1
Introduction à la modélisation de
la dispersion atmosphérique
Novembre 2017
2
Introduction à la modélisationde la dispersion atmosphérique
1. Contexte et objectifs
— Qu’est-ce qu’une modélisation atmosphérique
— Utilité de la modélisation atmosphérique
— Contexte applicable
2. Modélisation de la dispersion atmosphérique
— Les modèles de dispersion
— Les intrants requis
— Résultats et facteurs d’influence
3. Surveillance et suivi
3
1. Contexte et objectifs
4
Qu’est-ce qu’une modélisation de la dispersion atmosphérique
—La modélisation de la dispersion atmosphérique est
une simulation de la dispersion des panaches de contaminants
dans le temps et l’espace
à l'aide d'outils mathématiques, de logiciels informatiques et cartographiques.
5
Utilité des modélisations atmosphériques
— Documenter la portée géographique et l’ampleur des rejets atmosphériques d’une source ou d’un ensemble de sources
— Présenter la situation réelle afin de connaître, avant même de réaliser le projet, l’effet que celui-ci aura sur la qualité de l’air ambiant.
— Représenter la situation de pire cas, en présentant les concentrations les plus élevées, qui apparaissent sous les conditions de dispersion les plus défavorables.
— Vérifier la conformité des concentrations potentielles à la réglementation de la qualité de l’air en vigueur.
6
Contexte applicable
Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)
— Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RAA)
Conseil canadien des ministres de l’Environnement (CCME)
— Normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA)
7
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RAA)
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RAA)
‒ Refonte du Règlement sur la qualité de l’atmosphère (RQA), qui
était en vigueur au Québec depuis 1979.
‒ Vise l’ensemble des sources fixes d’émissions de contaminants
atmosphériques issues des activités industrielles, commerciales et
institutionnelles.
‒ Comporte des normes de qualité de l’air ambiant, ainsi que des
normes d’émission (valeurs limites d’émission de contaminants a
l’atmosphère et autres exigences).
Introduit de nouvelles normes de qualité de l’air ambiant pour
plus de 80 contaminants.
8
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RAA)
Normes de qualité de l’air ambiant
‒ Conçues pour l’évaluation de la qualité de l’air et pour l’étude des
projets générant des émissions de contaminants atmosphériques qui
sont soumis pour autorisation au MDDELCC
‒ Seuils de référence que le MDDELCC utilise dans le cadre d’une
évaluation ou de la délivrance d’une autorisation environnementale.
‒ Déterminées de manière à protéger la santé humaine et à minimiser
les nuisances et les effets des contaminants sur le milieu.
‒ Établis à partir d’études et de revues de littérature réalisées par des
organismes tels que l’Environmental Protection Agency (États-Unis),
l’Organisation mondiale de la santé et Santé Canada.
9
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RAA)
Normes de qualité de l’air ambiant
10
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RAA)
‒ Le Ministère demande qu’une modélisation de la dispersion
atmosphérique soit réalisée pour connaître les concentrations de
contaminants qui se retrouveront dans l’air ambiant lorsque le projet
sera en opération (RAA art.197)
‒ Les concentrations sont comparées aux critères et aux normes de
qualité de l’air ambiant établis par le Ministère (RAA Annexe K)
‒ L’acceptabilité du projet repose sur le respect des normes de la qualité
de l’air ambiant à la limite de la propriété du projet et/ou de la zone
industrielle
La qualité de l’air et les modélisations atmosphériques
11
Modélisation de la Dispersion Atmosphérique
‒ Vérifier l’impact d’un projet sur la qualité de l’air (ensemble de nouvelles sources, modifications aux sources existantes, etc.)
‒ Concevoir des réseaux d'échantillonnage de l’air ambiant;
‒ Établir des plans de mesures d’urgence pour la gestion d'événements rares ou accidentels, etc.
‒ Gestion des émissions existantes
‒ Identifier les principaux contributeurs aux problèmes existants de pollution de l'air
‒ Évaluation des politiques et des stratégies d'atténuation d’épisodes de pollution
Utilité des modélisations atmosphériques
12
2. modélisation de la dispersion atmosphérique
13
Introduction à la dispersion atmosphérique
Un modèle mathématique est une formule, une
équation, un système d’équations complexes qui
permet, avec une approximation suffisante, de décrire
un phénomène.
Les modèles mathématiques de dispersion
atmosphérique servent à déterminer la concentration
d’un contaminant donné, à une distance donnée d’une
source d’émission.
Un modèle est une image
simplifiée de la réalité
Définition d’un modèle
14
Introduction aux modèles de dispersion
Direction
du vent
Modèle
gaussien
Modèle lagrangien
(par bouffée)
Heure 1
Heure 1
Heure 2
Heure 3
Heure 4
Source
Heure 1
Heure 2
Heure 3
Heure 4
Source
Heure 1
Heure 2
Source
Heure 3
Heure 4
Heure 1
Heure 2
Heure 3
Heure 4
Source
Heure 2 Heure 3
Heure 4
Source
15
Modèles de dispersion acceptés
AERMOD(MODÈLE GAUSSIEN)
CALPUFF(MODÈLE LAGRANGIEN)
• plus simple à utiliser
• temps de calcul plus courts
• développé par l’US-EPA
• plus réaliste
• valide sur de grandes
distances
• vents complexes
• bonne performance à vent
faible
• piètre performance à vent
faible
• valide sur de courtes
distances
• plus complexe à utiliser
• temps de calcul plus longs
16
Quel modèle de dispersion utiliser ?
— Choisir le modèle le plus approprié qui correspond à l'ampleur de l'impact et à la complexité des émissions. Les principales questions à considérer sont :
— la complexité de la dispersion (par exemple, le terrain et les effets météorologiques)
— l'ampleur et l'importance des effets potentiels, y compris la sensibilité du milieu récepteur (par exemple, la santé humaine)
— Trois groupes de paramètres ayant un impact sur la dispersion :
—météorologie
—conditions de rejet
—caractéristiques du site
17
Vue d'ensemble sur la modélisation de la dispersion
Concentrations
dans l’air ambiant
Étape 1 Saisie de données
Modélisation de la
dispersion
atmosphérique
Caractéristiques
du site
Paramètres du
modèle
Caractéristiques
des sources
Conditions
météorologiques
Étape 2
Traitement de données
Étape 3
Analyse des résultats
Prévision des
concentrations de
contaminants dans
le milieu
18
Caractéristiques des sources d’émissions
— Source ponctuelle : les rejets provenant d'une ouverture canalisée comme une cheminée ou un évent
— Source surfacique : une source d'une grande surface, comme un bassin ou une piles de matières solides
19
— Source linéaire : une source longue et étroite comme, un convoyeur ou une voie de circulation de camions
— Source volumique : une source provenant de sources diffuses, telles que les émissions du chargement des camions ou de la circulation de camions (une chaîne de sources volumiques)
Caractéristiques des sources d’émission dans les modèles de dispersion
20
Source ponctuelle - paramètres requis
— Taux d’émission (g/s)
— Hauteur et diamètre (m)
— Température (ºC ou ºK)
— Vélocité des gaz (m/s)
— Coordonnées
Source: Wikipédia
21
Autres types de source - paramètres requis
— Taux d’émission (g/s or g/s/m2 or g/s/m3)
— Hauteur, position et forme de la source
22
Où trouver les données d'émission ?
— À partir de mesures à la source ou d’une source similaire en fonction (même technologie)
— Garanties du fabricant ou information sur le procédé
— Données publiées :
— US EPA’s AP-42 database
— UK Emission Factors Database
— AU Emission estimation technique manuals
Source: Gladstone Observer
23
Caractérisques des Sources: bâtiment et terrain
— Bâtiments et sources
—Coordonnées X, Y et hauteur pour toutes les sources et tous les édifices. Si les bâtiments ont plus d'un toit, préciser la hauteur de chaque niveau.
—Élévations de la base pour toutes les sources et édifices.
— Terrain
—Élévation du terrain définie comme l’élévation par rapport à l'altitude de base de l’installation
Source: http://egs-ecosupport.blogspot.ca/2014/10/influence-de-modifications.
24
Caractéristiques du site
— Utilisation du sol
— Modification du profil vertical du vent et augmentation de la turbulence au voisinage du sol
— Relief et topographie
— Situation neutre et instable : légère modification de l'écoulement, augmentation de la turbulence dans le sillage
— Situation stable : forte modification de l'écoulement
— La concentration au sol peut être très différente suivant que l'on prend en compte le relief ou non
— Obstacles ou présence de bâtiments
— Forte modification de l'écoulement autour de l'obstacle, augmentation de la turbulence dans le sillage
— La concentration autour de l'obstacle est fortement influencée par la présence de l'obstacle
Source: http://aventurequebec3.blogspot.ca/
25
Exemple utilisation du sol
26
Données météorologiques
— Vitesse du vent
— Direction du vent
— Stabilité atmosphérique
— Température
— Humidité relative
— Pression barométrique
— Hauteur du plafond nuageux
— Visibilité horizontale
27
Données météorologiques
— Période des données
—Minimum de 5 années de données météorologiques consécutives
—Chacune des années doit comprendre 80 % des observations
—La série de données doit provenir préférablement de la même station
— Choix de la station
—Station météorologique la plus représentative du site modélisé ou celle la plus rapprochée située à une distance < 30 km
Source: http://www.cegepvicto.ca
28
Qualité de l’air initiale (bruit de fond)
— Critères à regarder avant de faire un choix d’une station d’air ambiant :
—Altitude et topographie du site
—Météorologie du site
—Densité de population dans un rayon de 1 km autour du site
—Fréquentation du site / populations sensibles
—Proximité des autres sources d’émission
—Études préalables à l’implantation
— Idéalement, au moins une station de part et d’autre de l’usine mais dans l’axe des vents dominants
— Si aucune station de suivi de la qualité de l’air ambiant est disponible, les valeurs de l’Annexe K du RAA peuvent être utilisées
Source: MDDELCC
29
Impact de la météorologie sur la dispersion atmosphérique
— Vitesse du vent : augmentation la dilution
— Direction du vent: modification de la direction du panache
— Stabilité atmosphérique
—Situation stable : faible dispersion
—Situation neutre : dispersion moyenne
—Situation instable : bonne dispersion
— Turbulence atmosphérique : la concentration au sol diminue et le panache s'étale plus si la turbulence augmente
— Couverture nuageuse
— Précipitations: lessivage du polluant par la pluie et légère diminution de la concentration au sol.
30
Impact des caractéristiques de la source sur la dispersion atmosphérique
— Débit de la source
— La concentration est directement proportionnelle au débit de la source
— Hauteur de la source
— Plus le rejet est haut, plus la concentration au sol est faible et plus le point d'impact est éloigné de la source
— Vitesse et température du rejet
— Influencent l’élévation du panache au dessus de la source.
— Géométrie de la source
— Plus la source est étalée, plus le panache est large au voisinage de la source.
31
En résumé : les facteurs influençant la dispersion
ComposantesS’il y a une
augmentationQualité la dispersion
Hauteur de la source
Rugosité
Hauteur de mélange
Vitesse du vent
Distance
Stabilité
Précipitations
32
Domaine, récepteurs et limite d’application
33
Présentation des résultats
Substance Période
Concentration
maximale
modélisée
(µg/m³)
Concentration
initiale
(µg/m³)
Concentration
totale
(µg/m³)
Valeur limite
(µg/m3)
Pourcentage
de la valeur
limite (%)
Particules
totales
(PMT)
24 h 23,8 90,0 113,8 120 94,8
Particules
fines
(PM2,5)
24 h 6,6 20,0 26,6 30 88,7
Exemple de présentation des résultats
34
Présentation des résultats
Exemple de présentation des résultats
35
Présentation des résultats
Exemple de présentation des résultats
36
Précision des résultats
La précision d’un modèle se calcule en comparant les
valeurs estimées à celles mesurées in situ
Si le ratio des valeurs estimées / les valeurs mesurées est
compris entre 0,5 et 2, les valeurs modélisées sont bonnes
Si le ratio des valeurs estimées / les valeurs mesurées se
situe aux environs de 10, les valeurs modélisées sont
considérées comme acceptables
— Typiquement, la précision des modèles varie de -50 % à +200 % et, de façon générale, ils surestiment les concentrations
37
Précision des résultats
— Le modèle de dispersion atmosphérique le plus sophistiqué ne peut pas prédire les concentrations avec une précision de 100 %
— Les erreurs sont introduites dans les résultats par l'incertitude inhérente à la physique et la formulation utilisée pour la dispersion du modèle, de même que par les paramètres d'entrée imprécis, tels que les émissions et les données météorologiques
38
Préoccupations
— Méthodologie imposée extrêmement
conservatrice :
Journée d’opération maximale
(tout fonctionne en même temps)
Exigences au niveau des concentrations maximales seulement (43800 h / 5 ans)
Concentrations initiales
conservatrices
Certains taux d’atténuation loin de
la réalité opérationnelle
Les résultats obtenus sont conservateurs
39
1. Surveillance et suivi
40
Préoccupations
— Le MDDELCC exige la mise en place de mesures de
surveillance et de contrôle des émissions
atmosphériques:
—Consistent en l’installation d’équipements de
mesure et d’enregistrement en continu des
émissions;
— Les contaminants visés par ces exigences et la
fréquence d’échantillonnage varient selon les
secteurs d’activité, la puissance de certains
équipements, de la taille de l’entreprise et de la
nature des contaminants émis.
— L'instrumentation et l'intégrité des données de suivi
de la qualité de l'air ambiant doivent être conformes
aux normes internationales généralement reconnues
Mesures de suivi et surveillance des émissions atmosphériques
41
Réseau surveillance des émissions atmosphériques
42
Questions?
43
Merci!
wsp.com
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