Upload
fabio-bresciani
View
65
Download
4
Embed Size (px)
Citation preview
MUSÉESDE LA VILLE DEPARIS
MUSÉESDE LA VILLE DEPARIS
musees.paris.fr
Musée d’Art moderne de la Ville de ParisAide à la visite
1
2
3
45
67
8
8
910
11
12
13
14
14bis
12bis
15
16
1617
A
B
A17bis
Escalier vers la salle Matisse et la salle DufyEscalier vers la salle Boltanski et la salle Noire
Salles accessibles aux visiteurs à mobilité réduite : 1, 2, 3, 8 à 12 bis, 16, 17 et 17 bis
Un plan général du musée se trouve en fin de livret
AB Le parcours
de la collection Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris a été inauguré
en 1961, dans l’aile Est du Palais de Tokyo, édifié par les
architectes Dondel, Aubert, Viard et Dastugue à l’occasion
de l’Exposition Internationale de 1937.
Dès ses origines, les donateurs, collectionneurs ou artistes
ont constitué une source essentielle à l’enrichissement du
musée. Ainsi, c’est au legs exceptionnel du docteur Maurice
Girardin (plus de cinq cents œuvres) que l’on doit les points
forts de l’actuelle collection avec un noyau de peintures
fauves, un ensemble important d’œuvres cubistes et de
nombreuses œuvres de l’École de Paris. En 1954, l’Électricité
de France a fait don de la grande décoration de Raoul Dufy
La Fée Électricité. Les donations Amos (1955) puis
Henry-Thomas (1976, 1984, 1986) ont ensuite contribué
de façon décisive à donner au musée son identité. Le musée
a également bénéficié des dons de nombreux artistes.
Par ailleurs, la Ville de Paris avait acquis dès 1937
des œuvres majeures telle que La Danse de Matisse.
À partir d’une collection constituée autour de points
forts (Bonnard, les arts décoratifs de l’entre-deux guerres,
Delaunay, Dufy, Fautrier, Rouault, Étienne Martin...), le
Musée d’Art moderne s’est enrichi de certains ensembles,
illustrant des mouvements contemporains (Nouveau
Réalisme, Arte Povera, Supports/Surfaces, Figuration
PrésentationPlan détaillé des collections permanentes (Niveau -2)
8
9
10
11
12
13
12 bis
17 bis
1
2
3
4 7
à
à
Fauvisme et cubismeAbstraction-CréationArt décoratif SurréalismeÉcole de Paris
Les Réalismes Abstraction Donation Étienne-Martin Eugène LeroyNouveaux RéalistesParcours contemporain
Salle 2Frank Kupka,
Plans diagonaux, 1925Étienne Béöthy,
Dominant sept accords opus 81, 1938
© ADAGP
Narrative, peinture allemande, jeune scène française…),
en constituant des ensembles représentatifs de grandes
figures de l’art contemporain et en soutenant la jeune
création.
Les manifestations temporaires constituent une part
essentielle de l’activité du musée. L’ARC (le département
contemporain) propose une information sur l’actualité
nationale et internationale, avec des expositions
thématiques ou monographiques, ayant pour vocation
de révéler au public les tendances artistiques les plus
novatrices.
Le nouvel accrochage des collections propose un regard
sur l’art moderne et contemporain, en mettant en lumière
des figures artistiques majeures parfois injustement
délaissées par l’histoire de l’art récente. C’est ainsi l’occasion
de redécouvrir la peinture de ces artistes qui, en marge des
avant-gardes, poursuivirent l’aventure de la modernité,
de Pascin à Valladon, de Vuillard à Dufy ; de s’attarder
sur le retour aux réalismes amorcé dans les années 1930,
que poursuivit Buffet après-guerre, et de réfléchir sur
une abstraction née dans les années 1940, héritière du
surréalisme et de ses liens avec l’écriture.
Les salles consacrées à des personnalités telles qu’Étienne-
Martin ou Eugène Leroy ponctuent ce nouveau parcours et
apparaissent comme une invitation à pénétrer plus avant
dans des univers artistiques profondément singuliers.
Enfin, reflet de la politique d’exposition du Musée et de
l’intérêt constant pour la scène internationale,
les collections s’ouvrent à la création contemporaine
au travers, entre autres, de Bridget Riley, de Cerith Wyn
Evans ou encore des œuvres vidéo de nombreux artistes
présentées alternativement. Une large place est, par
ailleurs, de nouveau consacrée aux arts décoratifs et
mobiliers des années 1920 et 1930, en écho à l’architecture
et à la genèse du musée.
Le parcours s’articule selon un aménagement restituant
en partie la structure originelle du bâtiment. Les salles
monumentales donnant sur le parvis et la Seine, laissent
de nouveau entrer la lumière naturelle, établissant un lien
entre les volumes intérieurs et les perspectives extérieures.
PrésentationPrésentation
Pablo Picasso Le pigeon aux petit pois, 1911
© Musée d’Art Moderne / Roger-Viollet© Succession Picasso 2009
Salle n°1
André DerainTrois
personnages assis dans
l’herbe, 1906© Musée d’Art moderne
de la Ville de Paris / Roger-Viollet
© ADAGP
Salle n°1
Salle Art Décoratif Jean Dunand, Les Sports, 1935André Arbus, Ensemble pour le Pavillon de la Société des Artistes Décorateurs, Exposition Internationale de 1937© Pierre Antoine
Fauvisme et cubisme - Salle 1Les chefs-d’œuvre fauves de la collection inaugurent
le parcours avec Matisse, Derain, Vlaminck… complétés
par un choix d’une trentaine de céramiques illustrant la
collaboration des artistes avec André Mettey. Dans la même
salle, les œuvres de Picasso, Braque, Fernand Léger et Juan
Gris dialoguent avec les autres tendances du cubisme,
peintures de la Section d’or et de l’Orphisme dont le musée
possède un ensemble représentatif.
Abstraction-Création - Salle 2Autour de Rythme n°1 (1938) de Robert Delaunay,
l’abstraction de l’entre-deux-guerres se déploie avec des
œuvres d’artistes appartenant pour la plupart au groupe
Abstraction-Création qui a rassemblé, dans les années 1930,
toutes les tendances de l’art non-figuratif, du géométrique
au biomorphique.
Art décoratif - Salle 3L’une des salles monumentales le long de la Seine, accueille
la collection d’art décoratif des années trente rassemblant
mobilier et objets d’art. Autour du panneau Les Sports
(1935) de Dunand réalisé pour le paquebot Normandie,
des meubles prestigieux signés Ruhlmann, Printz, Arbus,
Chareau ou Adnet témoignent de l’engagement de la Ville
de Paris envers un art décoratif classique et moderniste,
au moment de la création du musée. À l’occasion de
l’Exposition internationale des arts et des techniques
de 1937, la Ville de Paris achète de nombreux objets de
céramistes, verriers, dinandiers et ferronniers de tout
premier plan qui présentent une production d’une qualité
somptueuse, élargissant le répertoire des formes et des
matières.
Les collections permanentes Les collections permanentes
Francis PicabiaLes Amoureux, Vers 1924-1925
© Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Roger-Viollet © ADAGP
Salle n°4
Victor BraunerPortrait de Breton, 1934
© Musée d’Art moderne/ Roger-Viollet© ADAGP
Salle n°6
Amedeo Modigliani Femme à l’éventail,
Lunia Czechowska, 1919© Musée d’Art Moderne / Roger-Viollet
Salle n°8
Raoul Dufy30 ans ou la vie
en rose, 1931Musée d’Art moderne
de la Ville de Paris© Musée d’Art
moderne/ Roger-Viollet© ADAGP
Salle n°8
Pierre BonnardNu dans le bain,
1936© Musée d’Art moderne
de la Ville de Paris / Roger-Viollet © ADAGP
Salle n°8
Dada et Surréalisme - Salles 4, 5, 6 et 7Dans cette salle, la présentation du surréalisme s’organise
autour de la figure d’André Breton avec des œuvres
provenant de son atelier (don de Aube Breton- Elléouët
et Oona Elléouët). Les pièces de sa collection, acquises lors
de la dispersion de l’atelier du 42 rue Fontaine en 2003,
permettent d’évoquer certaines personnalités et quelques
temps forts du mouvement : séances collectives de cadavres
exquis, expositions de groupe, notamment celle de 1938.
Ces ensembles sont périodiquement renouvelés compte
tenu de la fragilité des œuvres en papier et des
photographies.
Ecole de Paris - Salle 8L’Ecole de Paris est largement représentée (avec des œuvres
de Marc Chagall, Le Rêve, 1927), les portraits de Amedeo
Modigliani, Chaïm Soutine, Moïse Kisling, Kees Van Dongen,
Pascin… Parallèlement, les maîtres de l’art indépendant,
comme Henri Matisse, Raoul Dufy (30 ans ou La Vie en
Rose, 1931) ainsi que Pierre Bonnard (Nu dans le Bain,
1936), rappellent le rôle essentiel de la couleur sur la scène
française de l’entre-deux-guerres.
Les collections permanentes Les collections permanentes
(à gauche)Jean FautrierLa juive, 1943
© Musée d’Art Moderne / Roger-Viollet
© ADAGP
Salle n°9
(à droite)Jean Degottex
E.T.C IV, 30.03.1967, 1967
© Musée d’Art moderne de la Ville de Paris /
Roger-Viollet© ADAGP
Salle n°10
Salle Étienne-Martin
Le Clin d’œil, 1970
© Pierre Antoine© ADAGP
Les Réalismes - Salle 9L’accrochage restitue une part de l’histoire et de l’identité
du musée en présentant de façon significative l’art des
années trente et notamment les achats effectués en 1937.
Cette section consacrée aux Réalismes des années 1930-
1940, réunit des œuvres d’André Derain, Marcel Gromaire,
Francis Gruber et un ensemble représentatif de Bernard
Buffet et de Jean Fautrier.
L’ Autoportrait de 1928 d’ Anton Räderscheidt, appartient
à une figure onirique proche du réalisme magique. Cette
œuvre majeure de la Nouvelle Objectivité allemande est
entrée dans les collections en 2007.
Abstraction - Salle 10Les diverses formes de l’abstraction sont ici représentées :
de l’abstraction gestuelle pure (Hans Hartung,
Pierre Soulages, Georges Mathieu…) à de nouvelles
expérimentations graphiques (Jean Degottex, Mark Tobey,
Henri Michaux…) avec en contrepoint, entre abstraction
et figuration, les peintures de Vieira da Silva.
Donation Étienne-Martin - Salle 11Cet espace met en valeur l’importante donation d’un
ensemble de quinze sculptures d’Étienne-Martin qui vient
d’être effectuée en faveur du musée par l’Oréal. La donation
est complétée par le don généreux de Madame Marie-
Thérèse Martin-Le Balc’h avec un corpus considérable
d’archives. Divers par les formats et les matériaux, cet
ensemble couvre la quasi-totalité de la carrière du sculpteur
et illustre les grandes séries qui structurent sa démarche :
premières abstractions, Demeures, Jeux et racines,
matériaux de récupération et polychromie.
Les collections permanentes Les collections permanentes
(à gauche)Eugène LeroyPortrait, 1962
© Musée d’Art Moderne / Roger-Viollet
© ADAGP
Salle n°12
(à droite)Raymond Hains
Saffa, 1964© Philippe Ladet /
Musée d’Art Moderne / Roger-Viollet
© ADAGP
Salle n°12 bis
Parcours contemporain - Salles 13 à 17 bisLe parcours contemporain s’articule autour d’événements
ayant marqué l’histoire du musée comme l’exposition
« Mythologies quotidiennes » (1964) présentant des œuvres
de la Figuration Narrative et d’une « nouvelle peinture
d’Histoire » (salle 13). Salle 14, est présentée l’œuvre de
Simon Hantaï disparu en 2008, dont la collection du musée
permet de saisir la continuité créatrice.
La salle 14 bis rend compte des liens étroits entre l’œuvre
de Jean Dupuy et celle d’artistes du groupe Fluxus.
Salle 15, sont visibles les peintures de grands artistes
contemporains, tels Gerhard Richter, Georg Baselitz,
Bernard Frize ainsi que l’œuvre de Christopher Wool
acquise récemment.
Parallèlement à ces grandes tendances, certains artistes
poursuivant leurs recherches personnelles, comme Alan
Charlton, Bridget Riley (qui a fait l’objet d’une rétrospective
au Musée en 2008), interrogent la couleur et ses vibrations
sur un mode abstrait.
Marqué par le surréalisme, l’art conceptuel ainsi que le
situationnisme des années 1960 et 1970, Cerith Wyn Evans
(salle 16) réalise, à partir de 2003, un ensemble de lustres
convertissant en morse des textes tirés de son univers
personnel.
La salle 17 est dédiée aux présentations d’œuvres
contemporaines récemment acquises et permet d’explorer
les tendances plus actuelles.
Eugène Leroy - Salle 12La première section présente une dizaine de peintures
d’Eugène Leroy, incluant les dons récents de ses fils.
Le portrait, le nu, le paysage ou les fleurs constituent pour
l’artiste une structure nécessaire pouvant être expérimentée
jusqu’à son apparente dissolution dans la couleur.
Le Nouveau Réalisme - Salle 12 bisDans la deuxième section est rassemblée une sélection
d’œuvres des Nouveaux Réalistes, un groupe d’artistes
qui tente de redéfinir la relation de l’art au réel.
Ils intègrent dans leurs œuvres des objets quotidiens,
urbains et industriels ; le « piégeage » d’objets chez Spoerri,
l’accumulation chez Arman, l’arrachage chez Hains
et l’assemblage chez Raysse. Cette sélection d’œuvres
s’achève sur un hommage à Alain Jacquet.
Les collections permanentes Les collections permanentes
Henri MatisseLa Danse de
Paris, 1931-1933© Succession
Henri Matisse
Salle Matisse
Simon HantaïEnguerrand Quarton,
Meun, 1968-1973 © ADAGP
Salle n°14
Bridget RileyLilac painting, 2003-2008
© Bridget Riley
Salle n°15
Hors parcours
Salle Dufy Dans l’ancienne salle d’honneur du musée se trouve
la grande décoration de Raoul Dufy peinte à l’occasion
de l’Exposition internationale des arts et des techniques
de 1937. Installée à l’origine dans le Pavillon de la Lumière
édifié par Mallet-Stevens, elle décrit l’histoire de l’électricité
à travers ses applications et ses inventeurs.
Salle MatisseLa Danse inachevée (1931) et La Danse de Paris (1931-
1933) constituent deux des trois versions de la décoration
commandée à Matisse en 1930 par le Docteur Albert
C. Barnes pour sa fondation à Merion (Pennsylvanie).
Abandonnant la technique traditionnelle de l’huile sur
toile de la première, l’artiste, à travers la seconde, invente
la technique nouvelle des papiers découpés et colorés
pour mettre au point sa composition. Le Mur de peintures
de Buren est installé en vis-à-vis. Une présentation en
alternance d’ensembles thématiques ou monographiques
issus de la collection Henry-Thomas, en hommage à deux
grands donateurs prend place dans l’abside.
Les collections permanentes Les collections permanentes
Raoul DufyLa Fée Électricité, 1937
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris© Florian Kleinefenn © ADAGP
Salle Dufy
*
*
*
Accès aux visiteurs à mobilité réduite
Accès partiel aux visiteurs à mobilité réduite
Informations
Cafétéria
Librairie
Toilettes
Ascenseur
Escaliers
Christian Boltanski Réserve du Musée des Enfants I et II, 1989
© Christophe Fouin © ADAGP
Salle Boltanski
Isabelle CornaroPremier
Rêve d’Oskar Fischinger
© Isabelle Cornaro courtesy galerie
Balice Hertling
Salle Noire
Salle NoireLes espaces de la salle Noire proposent une programmation
vidéo au rythme de quatre présentations par an, alternant
des projets monographiques ou en relation directe avec
les expositions de l’ARC.
La salle BoltanskiCette salle réunit un ensemble d’œuvres emblématiques
de l’artiste, témoignant de l’évolution de sa démarche :
La Réserve du Musée des enfants I et II, 1989, évocation
de la fragilité de la mémoire et de la vie ; Le théâtre
d’ombres, 1984-1997, rappel poétique de la danse des morts
du moyen âge comme de l’univers nostalgiques des jeux
de marionnettes de l’enfance ; Les Abonnés du téléphone,
2000, des milliers de noms répertoriés dans des annuaires
téléphoniques du monde entier concentrent la présence
humaine.
Les collections permanentes
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris11, avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tél : 01 53 67 40 00
Fax : 01 47 23 35 98
www.mam.paris.fr
AccèsMétro : Alma-Marceau ou Iéna
RER : Pont de l’Alma (ligne C)
Bus : 32/42/63/72/80/92
Station Vélib : 2, avenue Marceau
Horaires d’ouverture Collections permanentes /
Expositions temporaires :
du mardi au dimanche 10h-18h
(fermeture des caisses à 17h45)
> Nocturne : le jeudi jusqu’à 22h
uniquement pour les expositions
(fermeture des caisses à 21h45)
> Fermeture : les lundis et jours
fériés
Tarifs> Entrée gratuite des collections
permanentes
> Expositions temporaires payantes
VestiaireObligatoire et gratuit pour les
objets encombrants, réservé aux
visiteurs du musée
La librairie et le café du muséeUne librairie est à votre disposition.
Le Café du Musée vous propose
une restauration variée aux heures
d’ouverture du musée
Service éducatif et culturelVisites-conférences guidées
et ateliers pour enfants.
Informations et réservations :
01 53 67 40 80
Les Amis du MuséeInformations et adhésions :
01 53 67 40 40
Mairie de Paris - DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES COMMUNIC’ART / Maquette et plans : Passe Moi le Sel - Photo de couverture : Pierre Antoine, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Roger-Viollet - Robert Delaunay, Rythme n°1 ©L&M SERVICES B.V. The Hague 20090903, Fernand Léger, Les disques, ©ADAGP, Paris 2009. - Octobre 2009