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COLLECTION L'ESPRIT ET LA MAIN

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COLLECTION L'ESPRIT ET LA MAIN

JEAN-PAUL SARTRE Esquisse d'une théorie des émotions Ornements de Geneviève Asse

ÉTIENNE WOLFF Les chemins de la vie Préface de Jean Rostand Illustrations de Gregory Masurovsky

RAYMOND QUENEAU Bords Illustrations de Georges Mathieu

PIERRE LECOMTE DU NOÜY Entre savoir et croire Illustration de Bazaine

ÉPICURE Doctrines et maximes Introduction de Jean-Pierre Faye Illustration par Ubac

ÉTIEMBLE Le jargon des sciences Illustrations de Garache

LEWIS CAROLL Logique sans peine Dessins et collages de Max Ernst

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ÉTIEMBLE

Le jargon des sciences

ILLUSTRATIONS DE GARACHE

HERMANN éditeurs des sciences et des arts

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© HERMANN, PARIS 1966 Tous droits de reproduction, même fragmentaire, sous quelque forme que ce soit, y compris photographie, photocopie, microfilm, bande magnétique, disque, ou autre, réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, non expressément autorisée, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 sur la protection des droits d'auteur.

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Le jargon des sciences

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Pour Charles Bally, « la langue scientifique est [...] l'en- semble des moyens d'expression par lesquels l'esprit cherche à décrire la réalité ou à démontrer la vérité ». Cette définition, hélas, s'appliquerait aussi bien, aussi mal, à la langue des romanciers bourgeois, des romanciers férus de réalisme socia- liste, des théologiens de n'importe quelle religion. Ne croyez- vous pas qu'elle convienne à plus d'un langage poétique? A celui de Lemierre, par exemple :

Que l'exacte longueur de la tête imitée Par le reste du corps soit huit fois répétée ; Ne change de compas que lorsque ton pinceau Nous présentera l'homme encor près du berceau. Nul concert dans l'enfant du corps avec la tête, Et l'édifice alors commence par le faîte ; La tête a plus d'ampleur, devant porter au loin Ces esprits répandus dont tout l'homme a besoin ; Mais, quand l'être est formé, lorsque tout progrès cesse, De la tête et du corps que le concert paraisse, Offre le mouvement et le contour aisé Des membres, sans combat, l'un à l'autre opposés.

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Ou à celui de Watelet, si habile à enseigner les propriétés du prisme :

La nature a tout joint par les plus fins passages .. . . . . . . . . . . . La lumière docile à la loi qui l'entraîne D'une distance à l'autre établit une chaîne. Chaque ton de couleur à nos regards offert Dans celui qui le joint se confond et se perd.

Ou encore à celui de Bertin, quand il « cherche à décrire » la réalité des bains de Saint-Sauveur :

...Sous une voûte ténébreuse Où pend et brille en perle un sel jaunâtre et dur, Des veines d'un rocher, recouvert d'un vieux mur, S'échappe à gros bouillons une onde sulfureuse, Qui, tombant dans le marbre ou sur la pierre creuse, Y dépose un limon doux, savoureux et pur.

La définition de Charles Bally ne saurait donc nous satis- faire. Mais alors, qu'est-ce que la langue scientifique? A quels signes certains peut-on la reconnaître? Von Wartburg consi- dère que ce qui la caractérise, c'est, « la plupart du temps », des « appellations qui concernent les objets professionnels » et, d'autre part, certaines « tournures de phrases » ; bref : un vocabulaire, une syntaxe. Quel vocabulaire? Quelle syn- taxe?

Ici commence le plus savant des cafouillages. Dans son traité sur Le Langage, Joseph Vendryès affirme que « les langues techniques sont dues à la nécessité de désigner des objets ou des notions qui n'ont pas de nom dans l'usage courant, mais elles répondent aussi au besoin de désigner scientifique-

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ment, c'est-à-dire par un terme plus précis, excluant toute équivoque, des objets que désigne fort bien la langue ordinaire ; tels les physiciens quand ils parlent de masse, de vitesse, ou de force ». Le vocabulaire des sciences se composerait par consé- quent de néologismes, et de mots du langage commun mais dont le champ sémantique est modifié : étendu, rétréci ou renouvelé. Tout cela, incontestable, et de peu d'intérêt.

A l'occasion d'une étude sur Les Constructions nominales dans le français moderne, A. Lombard croit observer que le langage des sciences, au XX siècle, propose « peut-être l'exemple d'une tendance contraire » à cette diffusion de la construction nominale : « il met artère brachiale alors que la langue générale dit les muscles du bras » ; ou encore « il parle de cavité abdominale », de sorte que ce qui le définirait notam- ment, c'est l'abondance des adjectifs. De fait, plus d'un ouvrage scientifique abuse de l'adjectif. S'agit-il néanmoins d'un trait particulier au langage des sciences, des techniques? Nullement. Les savants et les scientifiques — pour reprendre une distinc- tion à laquelle j'ai longtemps répugné mais qu'il faut désormais accepter — se bornent à suivre la mode ; comme le plus verbeux des « littéraires », ils succombent à la maladie du siècle, depuis des années dénoncée par les chroniqueurs, exposée au pilori par les esthéticiens de la langue française, mais de plus en plus galopante : l'adjectivite.

L'auteur de Science et Poésie, Pius Servien, définirait plutôt la langue des sciences par ses lacunes : « Elle se détache du langage total pour se fermer sur elle-même. Elle a perdu à jamais des classes entières de phrases ». Parmi les tournures ainsi tombées en désuétude, il compte l'exclamation et l'opta-

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tif. Il déplore aussi que toute « une autre classe de mots » manque au vocabulaire de la science : « les mots comme aimer, plaire, beauté, poésie ». Ce qui, d'abord, est contestable ; ce qui surtout ne serait pas un reproche sérieux : si Charles Bally est fondé à écrire, dans son Traité de stylistique française, qu'« un texte scientifique authentique révèle toujours, par le choix des mots et le tour des phrases, le besoin de ne montrer que la face objective des choses », s'il a raison de penser que, chez le « vrai savant », ce résultat est obtenu au prix d'un « effort à la fois incessant et inconscient », reprocher aux scientifiques d'éliminer l'optatif, l'exclamation, les termes chargés de valeur affective, c'est leur reprocher d'être ce qu'ils sont, et non point des poètes, des romanciers, des gens de lettres.

Ne comptez pas sur moi pour instruire aux savants un procès de ce genre. Robert Levesque contait récemment qu'une cuisinière en retraite, qui passait chez lui ses vacances, écrivait aux concierges de sa connaissance des lettres dont elle donnait parfois lecture : « Dans le souci de suggérer la vie luxueuse qu'elle menait aux bains de mer, elle se plaisait à ajouter des ailes, des tourelles à la petite villa que nous avions louée. Le jardin devenait immense et des statues l'agrémentaient. Devant notre étonnement, Eugénie se drapait dans sa dignité d'auteur : « Eh oui ! Pourquoi pas ? faisait-elle. J'embellis un petit peu la chose. » Elle avait spontanément découvert les ressources du verbe, et par là même compris qu'un artiste se doit de travailler à l'embellissement du monde ». Eugénie avait raison d'embellir le monde, mais les savants, mais les scientifiques ont raison, eux, d'essayer de le comprendre et d'employer à cette fin une langue adéquate.

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S'il était vrai que la beauté consiste toujours à mentir, ou à plaquer sur la réalité divers adjectifs et adverbes de valeur affective ou passionnelle, il conviendrait au langage des sciences d'être laid ; mais parmi les qualités qui contribuent à embellir tout langage j'en vois deux au moins : précision du vocabulaire, rigueur et variété de la syntaxe, qui ne contreviennent en rien, qui bien plutôt collaborent à ce que j'imagine le propos de tout savant quand il s'exprime ; et même, de tout scienti- fique.

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Quel dommage que, par un nouvel effet de la division factice, mais dangereuse, des esprits en « littéraires » et « scientifiques », on ait si peu étudié jusqu'ici les caractères propres du langage des sciences ! Encore est-ce présumer, et préjuger, que d'employer langage au singulier : a priori, je supposerais que les sciences surtout descriptives, comme la géologie, ne peuvent recourir à la syntaxe qui convient à des sciences où l'enchaînement des raisons l'emporte sur la des- cription.

Si les linguistes et les amateurs de stylistique se recrutaient ailleurs que dans les milieux littéraires, nous disposerions d'études nombreuses, pertinentes et (j'en suis sûr) boulever- santes, sur les divers vocabulaires, sur les diverses syntaxes des sciences au XX siècle.

Je relisais justement la thèse déjà ancienne soutenue à Montpellier sur Le vocabulaire fondamental de la physique française par David G. Speer, universitaire des États-Unis. Nouvelle occasion pour moi de regretter, et que le candidat n'ait point poussé son étude aussi loin que je le souhaiterais, et que si peu de travaux analogues aient été entrepris dans nos universités. Admettons provisoirement, avec J. Daujat, que la physique se situe « au point de départ de toute connaissance scientifique », qu'elle étudie un monde « immanent à l'univers réel » dont elle extrait « par la mesure et le calcul » un univers autonome « de notions abstraites de l'ordre mathématique ». Puisque la physique est devenue au XX siècle « l'étude, non pas des choses, mais des mesures », puisqu'elle « consiste toute en mesures, tables, graphiques et équations », le lin- guiste peut supposer, sans risquer gros, que le vocabulaire de

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cette science comportera un certain nombre de mots concrets, un plus grand nombre de mots abstraits, beaucoup d'expres- sions relatives au calcul, à la mesure, aux rapports logiques : égalité, inégalité, comparaison.

Pour se documenter, M. Speer dépouilla 144 articles publiés en 1951 dans les Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des Sciences ; cette enquête lui fournit soixante mille mots environ, qu'il distribua par genres grammaticaux, dont il vérifia la fréquence, et qu'il ordonna selon les principes du livre chez lui classique de Vander Beke : French Word Book, New York, Macmillan, 1927.

A son avis, voici ce qui définirait le vocabulaire de la physique : 1. Riche qu'elle est en substantifs, la langue de la physique se conforme à la tendance générale du français contemporain. Bien entendu, la liste de fréquence du vocabulaire de la phy- sique ne coïncide nullement avec celle de Vander Beke, laquelle est tirée d'ouvrages littéraires. Sur les 860 substantifs recensés par David G. Speer, 257 seulement se trouvent sur la liste des 2 000 mots les plus fréquents en français littéraire. Les noms les plus importants de la physique sont en français commun les plus rares. En outre, plus de 600 des substantifs catalogués par l'auteur ne se trouvent nulle part dans la liste de Vander Beke, et plus de 580 de ceux qu'on lit chez celui-ci manquent à la liste de Speer. Enfin, les substantifs abstraits sont les plus fréquents ; les noms concrets beaucoup plus rares. 2. Alors que, pour Lombard, le style des savants « est en grande partie fait de substantifs ; témoin déjà l'énonciation

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appelée définition, élément fondamental de toute science, et qui n'est autre qu'une proposition construite selon la formule 'nom+copule+nom' (La géographie est la science qui...) », la table de Speer montre que la langue de la physique contredit cette hypothèse : en effet, pour les verbes les plus employés en physique, on trouve 69 % de concordance entre la liste de Vander Beke et celle de Speer. Reste que, parmi les 500 mots les plus fréquents, selon Vander Beke, figurent 121 verbes qui ne se trouvent point dans le relevé de Speer. Ce qui confirme l'indication fournie par la liste des substantifs, et que le maté- riel verbal de la physique diffère sensiblement — lui aussi — du matériel verbal qu'emploie le français courant. Vous me direz que la nouvelle n'est pas très neuve, et que sans faire de thèse on l'aurait deviné. Sans doute. Ceci est moins banal : la quantité anormale, très anormale, des formes impersonnelles du verbe. Par ce biais, le physicien peut énoncer, sans se compromettre, ce qui lui semble une vérité. Lorsqu'il écrit : « il est certain que..., il est probable que..., il est bien connu que.., ou bien il n'en est pas moins vrai que..., il présente des faits ou des actions comme évidents, sans toutefois prendre la responsabilité personnelle de l'énoncé ». Remarquons enfin, après David G. Speer, que, parmi les verbes impersonnels du français, ceux qu'on qualifie d'impersonnels par nature (il pleut, il gèle, il fait beau) ne se trouvent jamais dans les 144 articles mis en fiches. En revanche, et voilà qui contredit agréablement les assertions de Pius Servien, M. Speer a relevé un certain nombre d'expressions verbales, impersonnelles sans doute au sens grammatical du mot, mais chargées d'affectivité, et même de sens optatif : il est intéressant de..., il n'est pas juste de..,

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il est assez troublant que.., il serait donc séduisant de... 3. Je ne suis guère surpris de découvrir que 81 des 100 adjectifs les plus employés en physique ne figurent pas sur la liste de Vander Beke, et qu'on ne trouve que 19 coïncidences : même, premier, tel, possible, chaque, nouveau, seul, voisin, cer- tain, aucun, dernier, simple, fort, nécessaire, moyen, bas, plu- sieurs, large, libre; mais il ne me déplaît pas d'apprendre que, plus fréquents en physique les adjectifs, plus brefs ils sont, alors que, vers la fin de la liste de fréquence, les formes longues se multiplient, du genre : cristallographique, intégro- différentiel ou polycristallin. Je me garde pourtant d'admirer, comme fait M. Speer, le nombre important d'adjectifs dérivés de noms propres : newtonien, wronskien, maxwellien, tous formés avec le suffixe -ien. Comment y voir un trait du langage de la physique? Ne disons-nous pas proustien, lansonien, bergsonien, rimbaudien, valéryen, gidien, balzacien? Là encore, le langage des sciences adopte, bonnes ou mauvaises, les habitudes, voire les manies du français commun. 4. Peu m'importe que, sur les 100 adverbes les plus employés par nos physiciens, 28 seulement figurent parmi les 500 mots les plus fréquents selon Vander Beke : peu, ainsi, très, aussi, alors, toujours, moins, même, puis, assez, encore, loin, souvent, trop, maintenant, seulement, aujourd'hui, déjà, mieux, longtemps, beaucoup, comment, jamais, simplement, ensuite, autant, ailleurs, certainement. En revanche, j'apprécie cette remarque de M. Speer : « L'adverbe de manière en -ment [...] n'a jamais été considéré comme une beauté littéraire ». C'est pourquoi l'écrivain s'efforce de l'éviter alors que le savant, le scientifique, « en use abondamment. Il pense moins à la beauté de son expres-

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sion qu'à sa valeur pratique. On sera donc frappé par le grand nombre d'adverbes de ce genre dans la langue des physiciens ». Soit. 5. Peu de chose à dire sur les prépositions et sur les conjonc- tions, sinon que moyennant et vu, chers aux physiciens, manquent chez Vander Beke, et que la liste de fréquence des conjonctions qui marquent l'opposition serait chez les écrivains la suivante :

1 cependant, 2 pourtant, 3 toutefois, 4 néanmoins,

alors que, chez les physiciens, le sondage de M. Speer donnerait plutôt :

1 cependant, 2 toutefois, 3 néanmoins, 4 pourtant.

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Que conclure? D'abord M. Speer a raison de conclure lui-même que sa thèse

ne nous donne pas le vocabulaire de la physique. Outre que son enquête ne porte que sur 60 000 mots, elle ne tient compte que d'un périodique, et durant la seule année 1951. Surtout, après avoir lu cette thèse, on ne sait presque rien qui vaille touchant l'état présent de la langue des physiciens. Est-elle bonne? Est-elle mauvaise? Est-elle hideuse, indifférente, ou belle? Bien malin qui, à partir de ces listes commentées, pour- rait former un jugement de valeur.

Un détail notamment m'accroche l'attention ; si je néglige les mots anglais, ou franglais d'usage commun : film, watt, par exemple, David G. Speer ne relève que très peu de termes anglo-saxons : backscattering, crown, flint, spin, ce qui donne, du vocabulaire de la physique française, une image très opti- miste ; si même à cette liste j'ajoute partition (au sens anglo- saxon de partage) je reste loin du compte.

Il est donc trop tôt, beaucoup trop, pour dresser un bilan des forces et des faiblesses du style ou des styles de nos sciences ; avant d'en arriver là, il faudra commencer par étudier minu- tieusement, chronologiquement, l'évolution de la langue (vo- cabulaire et syntaxe) dans les différentes disciplines scienti- fiques depuis 1945. Il n'est certes pas trop tôt, il n'est peut- être que trop tard, pour mettre les savants et les scientifiques en garde contre ce qui tend à devenir leur jargon.

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IMPRIMERIE UNION PARIS, FRANCE DÉPÔT LÉGAL AVRIL 1966 - NUMÉRO D'ÉDITION 2161

HERMANN ÉDITEURS DES SCIENCES ET DES ARTS

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