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  • Fiche brevet n1 Les deux systmes de temps - Les temps sont organiss chronologiquement (avant, pendant, aprs) autour dun temps de rfrence.

    TEMPS DE BASE:

    Les temps de base sont ceux qui font avancer laction, ceux des vnements de premier plan. Il existe trois temps de base: - pour les faits passs: pass simple ou pass compos. - pour les faits qui se droulent au moment o le narrateur les raconte: le prsent PASSE SIMPLE OU IMPARFAIT?

    PASSE SIMPLE

    (ce qui fait avancer laction)

    IMPARFAIT

    (tout ce qui ne fait pas directement avancer laction)

    Premier plan

    Arrire-plan:

    Action secondaire par rapport aux actions au pass simple,

    description, habitude passe, commentaires du narrateur

    Action ayant des limites de dbut et de fin.

    Faits sans limites de dbut et de f in, faits en train de se drouler (pouvant tre interrompus

    par une action au pass simple)

    Les actions au pass simple sont successives. Les actions limparfait peuvent tre simultanes.

    Action unique. Rptition.

    PASSE SIMPLE OU PASSE COMPOSE?

    Le pass simple et le pass compos sont deux temps de base du rcit: ils sont utiliss pour les vnements de premier plan, les actions. Le pass simple appartient au systme du pass; le pass compos appartient au systme du prsent. Lorsque les deux sont employs dans un mme texte, ils ne mettent pas en valeur laction de la mme faon.

    PASSE SIMPLE PASSE COMPOSE

    Les actions semblent tre plus lointaines dans le pass. Les actions semblent tre plus proches dans le pass

    (lauxiliaire est au prsent)

    Le narrateur a du recul par rapport ces actions qui sont

    mises distance .

    Les actions sont prsentes la mmoire du narrateur, elles

    sont plus vivement ressenties; effet de proximit

    Les actions sont coupes du moment de lnonciation. Les actions sont ancres dans le moment de lnonciation

    Rcit littraire, plus soutenu. Rcit plus proche de loral, plus commun.

    LES TEMPS ORGANISES AUTOUR DU PRESENT: (ANCRES DANS LENONCIATION. TEMPS DU

    DISCOURS)

    prsent futurpass compos

    |||

    imparfai t Hier, jattendais le bus quand jai vu Pierre. Aujourdhui, il est malade. On le verra demain.

    LES TEMPS ORGANISES AUTOUR DU PASSE: (COUPES DE LENONCIATION. TEMPS DU RECIT)

    pass simple

    imparfait

    plus-que-parfait

    | | |

    futur dans le pass

    (conditionnel prsent)pass antrieur Il avait

    entendu un cri; il ouvrit la porte; quelquun devait tre l . Il noserait plus sortir dsormais.

    Fiche brevet n2 Le narrateur et le point de vue narratif

    Le narrateur est celui qui raconte lhistoire. Il ne faut pas le confondre avec lauteur du rcit (la personne relle qui a crit le texte) ni avec les personnages (le narrateur nest pas forcment un personnage du rcit). Le point de vue est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de camras. Le point de vue est en relation avec ce quil sait des faits et des vnements. Il existe - deux types de narrateur: le narrateur-personnage et le narrateur extrieur.

    - trois types de point de vue: externe, interne et omniscient.

    Attention: dans un mme rcit, le type de point de vue choisi change.

    Le narrateur-personnage: le narrateur raconte la 1re personne du singulier et dit je: on trouve des traces de sa prsence dans lhistoire quil raconte (je, me, mon, mes, notre...).

    Le narrateur est un personnage et/ou un tmoin de lhistoire quil raconte; il est invent par lauteur. Le narrateur est lauteur lui-mme: il raconte sa propre histoire, cest une autobiographie. Je est alors en mme temps lauteur, le narrateur et le personnage.

    Lhistoire est raconte travers le regard dun personnage: le point de vue adopt est interne.

    Le narrateur extrieur lhistoire: le narrateur raconte la 3me personne du singulier et dit il: il est dtach de lhistoire quil raconte et ne participe pas aux vnements quil raconte. Il nintervient pas dans le droulement des faits et le rcit semble avancer tout seul. Mais il peut parfois faire des commentaires sur les personnages, les faits dont il parle.

    Le narrateur sait tout des personnages: leurs penses, leur pass, leur avenir. Il peut tout voir et raconter ce qui se passe en deux lieux diffrents en mme temps. On parle de narrateur omniscient.

    Le narrateur peut suivre une partie de laction travers les yeux dun des personnages: le point de vue adopt est alors interne. Il limite les informations ce que voit ou sait ce personnage.

    Le narrateur peut ne pas entrer dans les penses des personnages et nest alors rien quun tmoin de lhistoire, une camra pose un endroit: cest le point de vue externe.

    Le cas le plus courant est le rcit avec un narrateur extrieur qui passe dun point de vue interne un autre point de vue

    interne.

    Narrateur

    "il" non identifiable

    extrieur l'histoire

    "je"

    personnage

    et/ou tmoin de l'histoire

    "je"

    personnage, narrateuret auteur de l'histoire

  • Fiche brevet n3 La valeur des temps

    Certains temps peuvent avoir diffrentes valeurs selon le contexte. Le prsent de lindicatif Prsent dnonciation: ancr dans la situation dnonciation, cest le prsent du moment

    o lon parle. Jtais mort et javais perdu ma femme. Aujourdhui je suis un homme mdiocre. Je marche et je rve. Prsent de narration: rapporte au prsent des actions passes. Il rend laction plus

    vivante, donne une impression de direct alors que les faits appartiennent au pass. La nuit tait sombre. Un cri dchira la nuit. Soudain la porte souvre. Attention!!! Ce prsent est coup de la situation dnonciation (du prsent de

    celui qui parle) car il est mis la place dun pass simple. Prsent de vrit gnrale: celui des dfinitions, de ce qui est toujours vrai. Le chat est un animal quatre pattes. Un mort nest pas jaloux. Prsent pour le pass rcent: Jarrive tout juste du travail. Prsent pour le futur proche: Il part demain en vacances. Il arrive dans cinq minutes. Prsent de rptition: Il se lve tous les jours cinq heures. Prsent duratif: Cela fait des mois quil pleut. Limparfait de lindicatif: Action secondaire par rapport au premier plan qui est au pass simple, vue dans son

    droulement: Il marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard. Description: La coque du bateau tait rouge et bleue. Les verbes de la description limparfait sont vus en cours de droulement: Le

    bateau voguait. Il pleuvait. Rptition, habitude passe: Elle se levait tous les matins 7 heures. Commentaires du narrateur: Notre hros tait bien lche! Le conditionnel prsent Valeur de conditionnel: fait hypothtique, incertain, soumis une condition: Si jtais riche, je moffrirais un beau voyage. (soumis une condition) Cet homme serait lhomme le plus riche du monde. (ce nest pas sr) Valeur de futur dans le pass: Quand jtais petit, je pensais que je moffrirais un beau voyage vingt ans. Il a dit que tu viendrais me voir aujourdhui.

    Fiche brevet n4 Les types de discours

    Les textes sont composs de diffrents types (ou formes) de discours. Le type dpend de lintention de celui qui produit lnonc, du but quil se fixe. Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif.

    Intention de

    lnonciateur

    Type de

    discours Caractristiques

    Raconter une histoire narratif

    Prsence de personnages -

    succession dactions dans le temps- choix dun point de vue narratif-

    Indices: prsence de repres temporels

    (indicateurs temporels et connecteurs temporels) - verbes daction-

    pass simple ou prsent.

    Montrer un lieu, un personnage, un objet.

    Permettre au rcepteur de limaginer.

    descriptif

    Organisation dans lespace -

    choix dun point de vue descriptif

    Indices: prsence de repres spatiaux - verbes dtat ou de perception-

    expansions du GN- emploi de limparfait descriptif pour le pass

    et du prsent descriptif pour le prsent.

    Donner des explications, rpondre une question, permettre au rcepteur

    de comprendre.

    explicatif

    Vocabulaire prcis et technique- nonciateur neutre

    Indices: connecteurs logiques et chronologiques-

    prsent de vrit gnrale.

    Convaincre, persuader argumentatif

    Prsence dune thse (ce que pense le locuteur sur un sujet) soutenue par des arguments (ides avances pour dmontrer que la thse est juste) eux-mmes

    soutenus par des exemples (faits concrets pour illustrer les arguments) Prsence du locuteur dans son nonc: jugement, opinion.

    Indices: connecteurs logiques - mots exprimant lopinion et le jugement

    Ordonner, conseiller injonctif

    Conseils, ordres

    Indices: modes employs: impratif et subjonctif

  • Fiche brevet n5 Ltude dun texte potique

    I Quest quun vers? - Dbut du vers: il est marqu par une majuscule. - Fin du vers: elle est marque par un retour la ligne; le vers (contrairement la phrase en prose) noccupe pas forcment toute la ligne, et on peut donc trouver un espace blanc la fin du vers. Remarque: si le vers dpasse la ligne, alors la fin du vers ne saligne pas sur la marge de gauche dans la posie classique (jusquau XIXme sicle), comme en prose, mais sur la marge de droite, aprs un crochet [ II Prsentation du pome 1- Les groupes de vers qui composent un pome sappellent des strophes. Il ny a pas dalina (contrairement la marque de dbut de paragraphe en prose). 2- On donne des noms aux strophes selon le nombre de vers qui les composent: 2 vers: un distique 4 vers: un quatrain 6 vers: un sizain 3 vers: un tercet 5 vers: un quintil

    Un vers isol est mis en relief. 3- Les vers sont composs de pieds. Une syllabe = un pied. On nomme les vers selon le nombre de pieds qui les composent: 12 pieds: un alexandrin Oh! Combien de marins, combien de capitaines

    8 pieds: un octosyllabe Elle a pass, la jeune fille

    10 pieds: un dcasyllabe

    Pour compter correctement le nombre de syllabes, il faut observer certaines rgles: - le -e muet en fin de vers ne compte pas (il nest dailleurs pas prononc). - le -e muet suivi dun son vocalique ne compte pas. - le -e muet suivi dun son consonantique compte. Dcompte des -e: Par la Natur(e), -heureux comm(e) avec une femm(e) (Sensation de Rimbaud) - le pote peut faire prononcer en deux sons ce quhabituellement on ne prononce quen un seul: cest une dirse. Exemple: Un bohmi-en Jusquau XIXme sicle, la posie tait en vers. Au XIXme sicle, les potes se sont librs des contraintes portant sur la forme du pome: cest linvention du vers libre. La posie peut alors prendre lapparence de la prose.

    Fiche brevet n6 Les figures( ou procds) de style - Une figure de style, cest une faon pour lauteur dexprimer une ide ou un sentiment grce une faon dutiliser les mots en leur donnant une force particulire. Il peut jouer sur le lexique ou sur la syntaxe des phrases. Les figures de la ressemblance : La comparaison : deux lments sont rapprochs cause dun point commun. Le rapprochement seffectue grce un mot-outil de comparaison: comme, tel, sembler, pareil ... Ex : Il est beau comme un dieu. Elle avait des yeux pareils des agathes. Ce champ de bl ressemble un ocan. La mtaphore : il sagit dune comparaison sans mot-outil entre deux lments qui nont dhabitude pas de point commun vident. Elle est plus frappante que la comparaison. Ex : Ce garon, cest un dieu! Les agathes de ses yeux brillaient. Cet ocan de bl est superbe. La personnification : cest la reprsentation dune chose ou dun animal sous une forme humaine. (cest un cas particulier de la mtaphore) Ex : Le vent mugissait dans les branches et hurlait sous les portes. Lallgorie : on utilise un tre vivant ou une chose pour reprsenter une ide. Ex : la mort est souvent symbolise par une femme arme dune faux. Les figures de lopposition : Lantithse : deux mots ou expressions sopposent. Ex : Jai su monter, jai su descendre Jai vu laube et lombre en mes cieux. Loxymore : Cest le rapprochement de deux termes normalement antithtiques, opposs. Ex : le noir soleil de la mlancolie; un mort-vivant Le chiasme : sur 4 lments, le premier et le 4me peuvent tre associs, le 2me et le 3me peuvent tre rapprochs. Ex : Et lon voit de la flamme aux yeux des jeunes gens Mais dans loeil du vieillard on voit de la lumire. (Hugo) Lantiphrase : expression ironique dune ide par son contraire. Ex : Ah, tu es belle comme a! =a ne va pas du tout. Les figures de la rptition : Le paralllisme : rptition de la mme construction dans 2 phrases ou 2 propositions. Ex : (...) cria-t-elle en lui jetant une pierre; (...) hurla-t-il en se prcipitant vers lui. Lanaphore : Un mot ou une expression est rpte en tte de phrase, de vers. Lnumration, laccumulation : il sagit de la juxtaposition de mots spars par des virgules. Cela acclre le rythme, cre le suspense ou souligne labondance. Les figures de lexagration : Lhyperbole : exagration dpassant la ralit. Ex : Tu es un gnie. Les figures de lattnuation : Leuphmisme : on choisit un terme plus faible que ce que lon veut dire (souvent afin de ne pas choquer) Ex : Il nous a quitts pour Il est mort. Les non-voyants pour les aveugles. La litote : il sagit dattnuer la ralit en utilisant notamment une tournure ngative. Implicitement, le sens dpasse ce qui est dit. Ex : Elle nest pas mal! (= elle est superbe) Priphrase / mtonymie / La redondance / le symbole

  • Fiche brevet n7 La description -

    La description donne voir un paysage, un objet ou un personnage (le portrait) avec plus ou moins de dtails. La chronologie narrative sarrte pendant la description. I Le temps utilis

    Si le texte est aux temps du pass, la description sera limparfait. Si le texte est aux temps du prsent, elle sera au prsent. II Lorganisation de la description

    La description est organise selon un ordre quil vous faut observer. Reprez les indicateurs spatiaux pour mieux voir la progression.

    De bas ou haut, de gauche droite, du premier plan larrire-plan. Si la description est vue des yeux dun personnage et que celui-ci avance, alors, la description suit son regard et son avance.

    Il ne faut pas oublier de vrifier le point de vue narratif utilis pour mieux saisir la porte de la description. Le narrateur omniscient peut tout voir, tandis que le narrateur utilisant un point de vue interne nous fait dcouvrir en mme temps que lui.

    Pour le portrait dun personnage, on distingue le portrait physique (lextrieur) qui suit aussi une organisation logique et slectionne des dtails plus significatifs et le portrait moral (les traits de caractre, la personnalit). On parle aussi de portrait en action, quand les actions du personnage (dans un texte narratif donc) permettent de mieux dterminer sa personnalit. Cela permet de rendre le texte plus vivant. III Outils de la langue

    La description doit mettre en valeur certains points plus importants : il faut donc bien regarder les champs lexicaux dominants. Le vocabulaire utilis y est prcis. La description utilise le champ lexical de la perception travers les cinq sens.

    Pour mieux caractriser ce quon dcrit, pour donner plus dinformations, on utilise beaucoup dexpansions du nom: adjectifs qualificatifs en fonction dpithtes du nom, groupes nominaux prpositionnels (introduits par une prposition) en fonction de complments du nom, subordonnes relatives en fonction de complments de lantcdent et aussi les adjectifs pithtes dtachs (spars par une virgule).

    La maison maternelle. La maison de ma mre. La maison qui appartient ma mre. La maison, verdoyante, apparaissait au loin. IV Dcrire dans quelle intention?

    Observez la progression et les champs lexicaux pour connatre lintention de lauteur: veut-il valoriser ce quil montre, le critiquer, etc... Que veut-il souligner de particulier? A quoi cela sert-il dans la narration?

    Fiche brevet n9 La modalisation : lexpression de la subjectivit

    La prsence de lmetteur dans son nonc ne se voit pas qu la prsence des pronoms lis cet metteur (je, nous, mon, notre...). En effet, lmetteur peut aussi manifester sa subjectivit, en indiquant par des indices ses sentiments ou son avis par rapport ce quil dit, mme dans un texte la 3me personne. On appelle modalisation lensemble de ces indices. Le commentaire peut porter sur la probabilit : il value alors le degr de vrit, de certitude de lnonc : celui-ci peut tre probable, obligatoire, certain, possible... Linformation donne est plus ou moins sre. Moyens utiliss : Verbes : devoir, pouvoir, sembler, paratre, prtendre, affirmer, ignorer, croire... Il doit arriver pour dner. Il peut avoir eu un problme. Cela parat fou. Je crois quil viendra. Temps : futur antrieur (supposition), conditionnel (hypothse, incertitude) Il aura rat son train. Il serait innocent de ce crime abominable. Adverbes : peut-tre, sans doute, probablement Expression mettant distance linformation donne : Selon des sources... Daprs Monsieur X... Le commentaire peut tre apprciatif (valuatif) ou affectif : Il exprime alors le jugement de lnonciateur, favorable ou dfavorable, sur linformation quil nous donne. Moyens utiliss : Lexique : - Gn ou adjectifs mlioratifs ou pjoratifs : inadmissible, formidable... - verbes exprimant lopinion, le jugement : estimer, dtester, ... Adverbes : heureusement, ... GN : par bonheur, ma grande surprise Intonation loral Typographie spciale : gras, italique, capitales Ponctuation : !! Figures de style : antiphrase, ironie...

    -

  • Fiche brevet n8 Les rgles de base de lorthographe

    I- Les homophones grammaticaux (se prononcent de la mme faon mais ont une nature diffrente et scrivent diffremment) a/ a est une forme conjugue du verbe avoir; est une prposition invariable. Pour les distinguer: quand on peut remplacer le son /a/ par avait, c'est qu'il s'agit du verbe avoir, on l'crit donca. Si cela est impossible, on l'crit .

    et/est est est une forme conjugue du verbe tre; et est une conjonction de coordination invariable. Pour les distinguer: est peut se remplacer par tait; et peut se remplacer par et puis . /er (participe pass en - ou infinitif en -er?) Aprs les prpositions (, de, par, pour, sans), on met toujours un infinitif en -er. Un truc: si on peut remplacer le verbe sur lequel on hsite par un verbe du 3me groupe l'infinitif (lire, prendre), alors, c'est un infinitif en -er. Sinon, ce n'est pas un infinitif, on crit donc -. Exemples: Je vais march?/marcher? On peut dire: Je vais prendre. Donc on crit: Je vais marcher. J'ai mang?/manger? J'ai prendre est incorrect, donc on doit crire: J'ai mang. Aprs, sil sagit dun participe pass, on se pose la question de laccord du participe pass (voir le point IV).

    ou/o ou est une conjonction de coordination. o est un pronom relatif ou un adverbe interrogatif qui dsigne gnralement un lieu. Pour les distinguer: ou peut tre remplac par ou bien. ce/se Ce fait partie du GN. C'est un dterminant dmonstratif masculin singulier (il dsigne, montre quelque chose ou quelqu'un). Exemple: ce garon est sportif Se fait partie du verbe pronominal. On le trouve l'infinitif, la 3me personne du sg et du pl. Exemples: Il se prpare sortir. Elle se pressent vers la sortie. Se ranger. S'habiller. ces/ses/c'est/s'est Ces et ses font partie du GN. Ce sont des dterminants pluriels. ces + nom = ceux-l ou celles-l; ses + nom = les siens ou les s iennes. Ces est un dterminant dmonstratif: il dsigne, montre quelque chose ou quelqu'un. (c'est le pluriel de ce, cet ou cette) Exemples: ces enfants sont insupportables; ces filles sont bruyantes. Ses est un dterminant possessif: il exprime l'ide de possession. (c'est le pluriel de son ou sa) Exemples: Elle a mis ses bottes. Elle a cir ses souliers. C'est est un prsentatif. Il est suivi d'un GN ou d'un adjectif. On peut le remplacer par cela est. Exemples: c'est lui; c'est mon voisin; c'est important. S'est fait partie du verbe pronominal conjugu au pass compos; si on met le verbe l'infinitif, on retrouve se + verbe. Exemples: il s'est promen (se promener); il s'est arrt (s'arrter)

    Fiche brevet n8 Les rgles de base de lorthographe (suite) II Les accords dans le Groupe Nominal Dans un GN, les accords dpendent du nom: le dterminant, les adjectifs pithtes ou les adjectifs pithtes dtachs (ou apposs) doivent tre accords au genre (maculin ou fminin) et au nombre du nom (singulier ou pluriel). III Laccord sujet-verbe Le verbe doit tre accord avec le sujet. Cest la partie conjugue de la forme verbale qui change: la terminaison du verbe ou de lauxiliaire (dans le cas du verbe conjugu un temps compos) . Il faut faire attention dans certains cas bien identifier le sujet: si le sujet est invers (demanda-t-il, Sur la mer roulaient des vagues), il faut bien le reprer; le sujet est parfois loign du verbe; sil y a plusieurs sujets; si le sujet est un mot de sens collectif (une foule de, beaucoup...) [voir la fiche sur ce sujet dans la squence 1] Afin de faire correctement les accords, il faut aussi connatre par coeur les conjugaisons. (voir le point V) IV Le problme de laccord du participe pass 1 Jcris correctement le participe pass dans sa forme de base (masculin singulier): mets le participe pass au fminin et ventuellement prononce-le; enlve le e final qui est la marque du fminin. Tu sauras alors comment crire la fin du part. pass au masculin: dtruite-dtruit, mise-mis, finie-fini... 2 Je regarde sil sagit dune forme vraiment verbale (avec un auxiliaire) ou dun adjectif qualificatif. Si cest un adjectif, jaccorde le participe pass avec le nom (ou pronom) quil qualifie. 3 Dans le cas de la forme verbale, jidentifie si lauxiliaire est tre ou avoir: 1) Etre: jaccorde le participe pass avec le sujet du verbe. 2) Avoir: je regarde si le verbe (auxiliaire + part. pass) possde un COD plac avant lui. - pas de COD ou COD plac aprs: pas daccord: le participe reste crit au masculin singulier. - COD avant le verbe: jaccorde le participe pass (pas le verbe, uniquement le participe pass) avec ce COD (pas avec le sujet du verbe!!!) 4 Je rdige ma rponse en suivant cet ordre logique et je fais attention ce que jcris [je ne confonds pas verbe et participe pass, ni sujet avec COD par exemple] V Quelques confusions viter dans les conjugaisons Le pass simple et limparfait pour la 1re personne des verbes du 1er groupe: -ai /-ais?

    -ai: 1re pers. du sg. du pass simple. -ais: 1re et 2me pers. du sg de limparfait.

    Pour les diffrencier, on met le verbe sur lequel on hsite la 3me pers. du sg: je parlai donne il parla alors que je parlais donne il parlait. Sur la 3me pers., la diffrence est facile faire. Le futur de lindicatif et le conditionnel prsent (ou futur dans le pass): -rais/-rai?

    -rais: 1re et 2me pers. du conditionnel prsent. -rai: 1re personne du sg du futur de lindicatif.

  • Fiche brevet n10 Le texte autobiographique I Dfinition Ltymologie grecque permet de dfinir le genre. Lautobiographie est le rcit que fait un auteur de sa propre vie. II Caractristiques Importance du Je Lauteur, le narrateur et le personnage principal sont la mme personne. Le point de vue est interne (donc subjectif): cest lauteur qui raconte ses souvenirs, ce que lui a vcu. Le rcit est donc fait la premire personne. Deux je coexistent : celui du moment de lvnement racont, de lenfance, dhier et celui du moment de lcriture, daujourdhui. Lautobiographie a un double destinataire : soi-mme et le lecteur.

    Mmoire et sincrit Tout ce qui est racont est prsent comme vrai . Lauteur sefforce dtre sincre. Mais les annes qui ont pass entre le moment o les vnements ont eu lieu et le moment o lauteur les raconte font que les souvenirs peuvent tre dforms ou incomplets. Tout nest pas racont : lauteur fait une slection parmi ses souvenirs. Cette slection a un sens par rapport limage quil veut donner de lui-mme, son projet autobiographique.

    Le rapport au pass Le texte fait alterner rcit et analyse. Lauteur reconstitue son pass, il le reconstruit. Il analyse aussi ce quil a t : selon les cas, au moment de lcriture, lauteur peut sidentifier au je dautrefois en revivant les motions dalors ou au contraire, il peut prendre du recul en ayant une vision critique sur ce souvenir.

    Jeu des temps Les deux systmes de temps peuvent tre utiliss : - le temps de lcriture est ancr dans la situation d nonciation : lauteur utilise le systme du prsent (temps de base : le prsent dnonciation) pour faire des commentaires . - le temps du souvenir (pass) est plus ou moins loign de la situation dnonciation : quand lauteur veut marquer que le souvenir est lointain, quand il veut prendre ses distances, il utilise les temps du pass (pass simple); quand il veut au contraire garder une impression de proximit, il utilise les temps ancrs dans la s ituation dnonciation (pass compos)

    III Les sous-genres et les genres proches Sous-genres Les mmoires : lauteur slectionne dans sa vie les vnements lis lHistoire dont il a t tmoin ou acteur. Il y a peu de place pour sa vie personnelle. Lauteur donne sa vision personnelle de lHistoire. Le journal intime : texte crit jour aprs jour, secret, sans projet de publication. Le seul destinataire est lauteur lui-mme. Lauteur raconte avec sincrit les vnements de sa vie, les analyse chaud et donne ses impressions.

    Genres proches La biographie : rcit de la vie dune personne clbre fait la 3me personne et rdig par un auteur autre que cette personne. Lauteur fait des recherches srieuses, se documente, vrifie les lments . Dans une biographie romance, lauteur privilgie le sensationnel plutt que la vrit. Les lettres : les changes de lettres permettent aussi de reconstituer la vie de quelquun.

    IV Les intentions de lautobiographe (mais pourquoi ce besoin de raconter ses souvenirs?) Laisser une trace de sa vie et lutter contre lcoulement du temps et loubli : lauteur est le sujet de son livre. Donner de la cohrence sa vie en lcrivant et en lui donnant la forme dun rcit. On peut crire pour se justifier. Ou crire pour analyser sa propre volution, pour mieux se connatre en analysant qui on a t et ce quon a fait. Lauteur veut tmoigner de son exprience : celle-ci est assez importante pour apprendre quelque chose aux autres hommes. Il peut vouloir informer ou dnoncer.

    V Les fausses autobiographies (attention au mensonge!) Certains rcit prsents comme des autobiographies sont en fait des fictions. Tout ou presque y est invent. Ains i, on peut trouver de faux journaux intimes, de faux souvenirs, de fausses lettres . Il peut aussi arriver que lauteur sinspire de sa vie pour en faire une fiction. Certaines choses sont vraies, d autres sont transformes, dautres sont inventes.

    Quand un rcit est crit la premire personne, il faut toujours se demander sil s agit dun rcit autobiographique (vrai, ou prsent ainsi par lauteur) ou bien dune fiction (dun rcit invent).

    Si le rcit est autobiographique, il faut sinterroger sur les raisons pour lesquelles lauteur raconte sa vie.

    Fiche brevet n11 Les connecteurs logiques -

  • Fiche brevet n12 Analyse de la phrase : rappels

    I Phrase simple et complexe. Les propositions A) Les phrases simples et complexes se diffrencient selon le nombre de verbes conjugus quelles contiennent: - phrase simple : un seul verbe conjugu. - phrase complexe : plusieurs verbes conjugus. B) Le verbe est le centre de la proposition. On a donc autant de propositions dans une phrase que de verbes-noyaux (tous les verbes conjugus + les infinitifs et les participes qui ont leur propre sujet). II Propositions indpendantes, principales et subordonnes a) Lorsquune proposition peut tre crite seule et en entier sans que cela modifie son sens, cest quelle ne dpend de rien dautre dans la phrase. Si en plus, rien ne dpend delle dans la phrase, elle est indpendante. Ex: Il raconte une blague et je ris. (les 2 prop. sont indpendantes lune de lautre) b) Certaines propositions au contraire dpendent dune autre ou bien dirigent le sens dune autre. Celles qui dirigent sont principales, celles qui dpendent des principales et qui sont forcment introduites par un subordonnant sont subordonnes. Ex: Je ris parce quil a racont une b lague (la premire prop. est la principale et la seconde est la subordonne) III Mode de liaison entre les propositions dans une phrase a) Lorsque deux propositions dune phrase complexe sont spares uniquement par un signe de ponctuation, on dit quelles sont juxtaposes (poses ct lune de lautre). Ex : Il raconte une blague; je ris. b) Lorsque deux propositions sont relies entre elles par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car), ou un adverbe de liaison (puis, alors, pourtant...), elles sont coordonnes. Ex: Il raconte une blague alors je ris. c) Deux propositions peuvent enfin tre dans une relation de subordination. Il faut alors une proposition principale qui dirige le sens et une ou plusieurs propositions subordonnes commenant par un subordonnant et qui dpendent de la principale [leur sens dpend de la principale et on ne peut les crire seules sans modifier leur sens]. Ex: Je ris parce quil a racont une blague. IV Les diffrentes natures de subordonnes et leur fonction A) Les subordonnes relatives Elles commencent par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, o, lequel, auquel, duquel...) et complte le sens dun GN. Fonction: complment du nom de la principale qui est lantcdent du pronom relatif. Ex:Je conteste le fminisme contemporain qui est agressif. (fonction: cplmt de lantcdent le fminisme contemporain) B) Les subordonnes compltives Elles commencent par les conjonctions de subordination que, ce que, de ce que et se rapportent un verbe. Fonction: sujet, cod, coi du verbe de la principale, attribut du sujet du verbe de la principale. Elles sont essentielles. Ex: Je pense que le fminisme est agressif. (fonction : cod de pense) C) Les subordonnes interrogatives indirectes (cas particulier de compltives) Elles sont introduites par un mot interrogatif (si, quel, qui, que, quoi, ce que, comment, o, pourquoi...) et correspondent une interrogation directe [prop. indpendante de type interrogatif: O vas-tu? par exemple] mais comme elles sont indirectes elles nont jamais de point dinterrogation. Fonction: COD ou COI du verbe de la principale: ce sont des complments essentiels de ce verbe. Ex: Je me demande o tu vas . (fonction: cod de demande) Je ne sais pas de qui tu parles. (fonction: coi de sais) D) Les subordonnes circonstancielles On peut gnralement les dplacer dans la phrase car elles ont pour fonction dtre complments circonstanciels. Elles commencent par une conjonction de subordination (ou une locution conjonctive quand cest un groupe de mots) qui indique quelle est la relation de sens entre la principale et la subordonne circonstancielle: temps, lieu, cause, but, consquence, hypothse, condition, concession, opposition... (quand, lorsque, comme, si bien que, pour que...) Fonction: complment circonstanciel de cause, consquence, opposition, ... E) Les subordonnes infinitives et les subordonnes participiales Linfinitif ou le participe sont vraiment le noyau de la proposition. Ils ont leur sujet. La participiale exprime la cause ou le temps. Ex: Jentends les enfants chanter. Le vent stant lev, les feuilles des arbres chantent.

    Fiche brevet n13 Le discours argumentatif

    Noubliez pas que largumentation est un type de discours (voir fiche n4) et peut se rencontrer dans tous les genres de texte: thtre, posie, roman.... Par ailleurs, il peut se combiner dautres types de discours afin de mieux convaincre: ainsi, une narration de mme quune description ou une explication peuvent tre argumentatives. I La situation dnonciation Le but du texte argumentatif est, pour lnonciateur, de convaincre son destinataire. Il sagit dimposer une opinion. Il est donc important didentifier clairement qui est lnonciateur (lauteur, un personnage?) et quel est son (ses) destinataire(s) (le lecteur, un autre personnage?). Lnonciateur doit toujours envisager la contre-argumentation de son destinataire pour tre efficace ou chercher le toucher, lmouvoir, le provoquer pour mieux le convaincre. II Lorganisation du discours Le thme: cest le sujet dont parle le texte en gnral. La thse: cest lopinion, le point de vue de lnonciateur sur le thme. Sil y a dialogue et que deux thses sopposent, on parle de thse et dantithse ou de rfutation (pour viter la confusion avec la figure de style nomme antithse ). Les arguments: ce sont les ides (souvent abstraites) qui prouvent la validit de la thse soutenue et qui doivent convaincre le destinataire. Les exemples: ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire. III Les marques du discours argumentatif Lnonciateur sexprime en gnral en disant je et en utilisant toutes les marques de la 1re pers. (ma, mon, moi...). Mais il peut aussi gnraliser pour donner le sentiment que son opinion est partage par tous: on sait que, il faut que, tout le monde voit que. Il faut tre attentif tous les modalisateurs qui sont des indices de subjectivit et qui permettent dajouter des nuances (voir fiche n9) Les temps utiliss sont ceux de lnonc ancr dans la situation dnonciation (temps du discours, centrs sur le prsent). (voir fiche n1) Afin dassurer la logique du texte, lnonciateur doit utiliser des liens ou connecteurs logiques (voir fiche n11). Il faut tre capable dutiliser les relations de cause et de consquence, dexprimer la condition, lopposition... IV Ecrire une argumentation Vous devrez certainement intgrer votre argumentation un rcit ou un dialogue. Mais pour cela, il faut dj savoir construire une argumentation. Lisez bien le sujet pour reprer quelle est la situation de communication impose (qui est lnonciateur, qui est le destinataire, quand, o, pourquoi, dans quel but), quel est le thme, quelle doit tre votre thse. Cherchez ensuite les arguments propres soutenir votre thse. Pour chacun, trouvez au moins un exemple prcis dvelopper. Classez vos arguments du moins convaincant au plus convaincant afin de donner de plus en plus de poids votre opinion. En crivant, vous mettrez dans le mme paragraphe largument que vous devrez expliquer assez clairement et vos exemples que vous dvelopperez. Vous changerez de paragraphe chaque argument pour rendre votre devoir plus clair. Vous veillerez employer le plus souvent possible les connecteurs logiques, sans vous tromper sur leur sens. (notamment pour la cause et la consquence) ainsi que des mots de liaison pour marquer les diffrentes tapes: dabord, et, ensuite, enfin... Enfin noubliez pas que, quel que soit le type de texte que lon vous demande dcrire, vous devrez toujours avoir une introduction et une conclusion!

    A vous de nous convaincre!

  • Fiche brevet n14 Genre, type et tonalit (ou registre) -

    Vous ne devez pas mlanger ces trois notions qui sont extrmement diffrentes. Elles vous sont utiles pour rpondre aux questions sur le texte que vous tudiez comme pour votre rdaction, qui vous donne souvent des consignes concernant le genre et le type. I Le genre du texte On caractrise le texte daprs sa forme gnrale. Dans chaque genre, il existe des sous-genres. Roman: damour, historique, policier, autobiographique, de science-fiction, daventures... Nouvelle: de science-fiction, fantastique, raliste... Thtre: comdie, tragdie, drame Posie: en vers rguliers, en vers libres, en prose (voir fiche n5) Autres genres: lettres, contes, autobiographie... II Le type de discours (voir fiche n4) Noubliez pas quun mme texte peut contenir diffrents types de discours: narratif, descriptif, explicatif, argumentatif, injonctif. En rdaction, on vous demandera de combiner ces diffrents types en vous indiquant aussi quel genre de texte vous devez produire. III Les tonalits Le ton, la tonalit du texte (ou dun passage) sont lis leffet produit sur le destinataire ou le lecteur. Comique : fait rire Humoristique: fait sourire Dramatique: meut, fait peur, maintient le suspense Pathtique: meut, inspire la piti, fait pleurer Tragique: inspire la terreur et le dsespoir sur le destin de lhomme qui semble dcid par les dieux. Lyrique: fait partager les sentiments intimes. On peut apporter des nuances ces grandes tonalits: ironique: qui se moque en disant le contraire de ce quil pense satirique: qui se moque en caricaturant ce dont il parle mouvant, triste, anim, violent, effrayant...

    Classer et qualifier un texte:

    Quand on regarde On trouve Exemple

    La forme du texte Son genre Roman, thtre, posie... Le but, lintention de celui qui parle ou crit

    Son type Narratif, argumentation, descriptif...

    Leffet produit sur le destinataire Sa tonalit Lyrique, comique, pathtique...

    Fiche brevet n15 Le texte thatral -

    La pice de thtre est une suite de dialogues, sans narrateur. Il peut sagir de comdie, de tragdie ou (au XIXme) de drame. Ce texte est fait pour tre jou, vu et entendu. Il faut donc tre attentif toutes les indications dans le texte -registres de langue, rpartition de la parole, types de phrases- permettant de comprendre les intentions et sentiments des personnages ou les didascalies permettant de mieux comprendre certains points comme le lieu, le temps, le ton.

    I Composition dune pice Au dbut le changement dacte tait li la ncessit de changer les bougies donnant la lumire. Chaque acte doit constituer une unit. Le premier acte est celui de lexposition dans lequel lauteur prsente le contexte (o et quand), les personnages, le hros, le noeud de lintrigue, les obstacles(opposants) et les aides (adjuvants) du hros. Le dernier acte est celui du dnouement, dans lequel lintrigue trouve sa solution. On change de scne quand un personnage entre ou sort. Les scnes nont pas toutes la mme importance pour lintrigue.

    II Composition du texte Il faut distinguer le texte dit par les comdiens: les rpliques, et les indications scniques : les didascalies. Si une rplique est longue, cest une tirade. Si le personnage parle seul en scne (ou se croit seul), cest un monologue. Une rplique dite part (sans que linterlocuteur ne lentende) est un apart. Les didascalies renseignent sur le dcor, les mouvements, le ton prendre... Elles permettent de faciliter la mise en scne. III Lnonciation Il faut tre attentif au rprage du/des destinataires dune rplique. La rplique sadresse gnralement un autre personnage (attention limplicite par lequel un personnage peut passer un message sous-entendu). Mais elle sadresse aussi au spectateur et doit produire un effet sur lui. Laction avance par le dialogue au thtre. Lensemble du texte est globalement argumentatif. IV Brve histoire du thtre Le thtre classique (du XVIIme sicle notamment) rpond des rgles strictes : il est crit en vers, lensemble de la pice doit ne comprendre quune seule vritable action, qui se droule sur un mme lieu et en 24 heures maximum. Vers la fin du XIXme sicle, le romantisme transforme le thtre comme toutes les formes artistiques: les pices peuvent se drouler dans plusieurs lieux diffrents, reprsenter une longue dure, contenir plusieurs intrigues.