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I- DONNEES GEOGRAPHIQUES 101. 1 - Localisation et dimensions 101. 2 - Topographie 101. 3 - La météorologie 12
II - ORGANISATION ADMINISTRATIVE 12
III - DONNEES DEMOGRAPHIQUES 133 . 1 - La population de la Savoie 1 33 . 2 - Pyramide des âges et évolution 1 7
III - DONNEES ECONOMIQUES 184. 1 - Répartition industrielle par secteur 1 84. 2 - Le tourisme et les stations touristiques 1 9
V - LES MOYENS DE COMMUNICATION ET DE TRANSPORTS 235. 1 - Les axes routiers 235. 2 - Les axes ferroviaires 245. 3 - Les axes aériens 245. 4 - Les transports fluviaux 245. 5 - Les transports par câble 24
Chapitre ADescription du département
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I DONNEES GEOGRAPHIQUES
1.1 - LOCALISATION ET DIMENSIONS :
Rattaché à la région Rhône-Alpes, le département de la Savoie est situé au Centre-Est du territoire français etappartient à la zone de défense Sud-Est.
La Savoie est limitrophe des départements de la Haute-Savoie, de l’Ain, de l’Isère, et des Hautes-Alpes. Le dé-partement possède également une frontière commune avec l’Italie.
1-2 TOPOGRAPHIE :
La Savoie est le département le plus montagneux de France ; 89 % de son territoire est en zone de montagne.L’altitude en moyenne est de 1500 m et 36 sommets dépassent 3 500 mètres.Le point culminant de la Savoie est la Grande Casse avec 3 852 mètres d’altitude.
Carte disponible en annexe II-1
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On peut distinguer quatre types de régions naturelles en Savoie :
- L'Avant-Pays Savoyard, constitué de plis jurassiens, précédant une plaine formée par des molasses ju-rassiennes (le lac du Bourget, Val d'Yenne). Le Rhône, entrecoupe ce paysage.
- Les Préalpes avec des massifs autonomes, de moyennes altitudes( les Bauges, la Chartreuse) séparés pardes cluses et par le sillon alpin.
- Les Alpes, grands massifs, que l'on peut diviser en sous-ensembles : massif du Beaufortain, et Vanoiseentre-autres.
- Des grandes vallées transversales séparent les grands massifs, en particulier la vallée de la Tarentaise, lavallée de la Maurienne, la cluse d'Ugine (Val d’Arly), la combe de Savoie, la cluse de Chambéry.
Outre l’accroissement très important des délais de route imposés par les dénivelés et les conditions météorolo-giques difficiles liées à l’altitude, l’existence de ces vallées concentre les risques à leurs points bas et autorise uni-quement une convergence des moyens de secours par l’amont ou l’aval.
Carte disponible en annexe II-2
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1.3 - LA MÉTÉOROLOGIE
La Savoie est un département de montagne soumis à un climat subcontinental, montagnard, générant des tempsfroids et neigeux en hiver, doux et orageux en été.
La description du climat est complexe : ce département est non seulement soumis à des influences océaniques(perturbations), continentales (froid l’hiver, chaud l’été) et méditerranéennes (vagues de chaleur et sécheresse enété), mais aussi à la présence de relief qui introduit une différentiation spatiale avec de nombreux climats locauxet des microclimats (en fonction de l’altitude et des formes de relief).
Les intersaisons sont en moyenne plus sèches, mais la pluviométrie est l'une des plus élevées de France.
Les Alpes du Nord subissent également l'influence du climat océanique ce qui explique l'abondance de la neigeet l'importance de la végétation
Notons aussi la présence de retour d’est (provoquant de grosses chutes de neige en hiver sur l’est du départe-ment ou des inondations lors d’effets conjugués de la pluie et de la fonte des neiges), et des effet de foehn(comme la Lombarde au Mont-Cenis ou le vent du Saint Bernard).
Les précipitations sont satisfaisantes et la Savoie ne fait pas partie des départements qui souffrent le plus dumanque d'eau lors de canicules.
L'orientation des versants a également son importance. La face sud (adret) reçoit plus d'énergie solaire ; elle estdonc plus chaude et bien souvent cultivée et habitée par les hommes. La face nord (ubac) reçoit le soleil très obli-quement ; elle est plus fraîche et souvent à l'ombre, généralement abandonnée à la forêt.
II - ORGANISATION ADMINISTRATIVE
La Savoie est partagée en :- 3 arrondissements (Albertville, Chambéry et Saint-Jean-de-Maurienne),- 37 cantons,- 305 communes.
Le tableau ci-dessous précise le nombre de canton et de commune par arrondissement :
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III - DONNEES DEMOGRAPHIQUES
3.1 - LA POPULATION DE LA SAVOIE
La Savoie a dépassé le seuil des 400 000 habitants en 2006. La progression s'accélère par rapport à la période1990-1999, passant de 0,8 % à 1,1 % par an. La hausse est supérieure à la moyenne de Rhône-Alpes (0,9 %) etplace le département en troisième position régionale derrière la Haute-Savoie et l'Ain (1,4 % chacun).Les augmentations sont amplement réparties : tous les cantons sont concernés ainsi que 90 % des communes.
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Carte disponible en annexe II-3
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La Savoie figure dans le peloton de tête des 16 départements de France métropolitaine ayant connu la plus fortecroissance démographique au cours des quinze dernières années. Les quatre départements limitrophes (Haute-Savoie, Ain, Isère et Hautes-Alpes) en font également partie.
L’augmentation de population en Savoie, 61 000 habitants supplémentaires entre 1990 et 2010, s’explique parla conjugaison de deux facteurs favorables : l’excédent migratoire (solde des arrivées et des départs) et l’excé-dent naturel (différence entre les naissances et les décès).
Le facteur migratoire est le plus important : il explique 60 % de la croissance de population. L’attractivité de laSavoie s’exerce sur toutes les classes d’âges, avec un léger avantage pour les trentenaires, et sur pratiquementtoutes les catégories socioprofessionnelles, avec une mention particulière pour les employés.
Les principales villes du département :
Les villes de Chambéry, Aix-les-Bains et Albertville connaissent une croissance comprise entre +0,5 et +0,9 %par an. L'accélération par rapport aux années 90 est particulièrement nette pour Aix-les-Bains et Albertville.
Les progressions les plus fortes concernent Bourg-Saint-Maurice (+1,8 %), Saint-Alban-Leysse et La Motte-Servolex (+1,0 % chacune). Par contre, le nombre d’habitants à Saint-Jean-de-Maurienne baisse (-0,4 %).
D’une façon générale, les gains de population se concentrent le long de l'axe Montmélian-Annecy, dans la Combede Savoie (Montmélian-Albertville) et dans l'Avant-Pays Savoyard. La Tarentaise enregistre aussi une hausse,mais plus légère. Enfin, la Maurienne connaît une croissance plus modérée que le reste du département.
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La densité de population est de 68 hab./km2 en 2006, soit la moitié de celle de la région Rhône Alpes (138hab./km2). Depuis 1999, elle augmente de 0,7 habitant/km2 par an contre 1,2 pour la région Rhône Alpes.Dans l'espace à dominante urbaine, la hausse est de + 1,8 habitant/km2 par an.
L'ouest du département ainsi que la Combe de Savoie et la région d'Albertville se densifient plus rapidement quela partie montagneuse de l'est.
La population de 416 123 habitants (population légale totale INSEE 2006), n’est pas répartie uniformément surle département :
- Le bassin Aix les Bains/Chambéry/Montmélian, regroupe la moitié de la population savoyarde etles fonds de vallée drainent une population semi urbaine croissante.- De nombreux villages et hameaux très éloignés des centres de vie représentent un troisième typede population à dominante rurale et saisonnière. La densité de population moyenne n’est pas re-présentative de la diversité des situations liée au contexte géomorphologique de la Savoie où lescommunes de montagne de moins de 15 habitants au km² côtoient des vallées, notamment la clusede Chambéry, pouvant atteindre plus de 120 habitants au km².- En incluant les afflux saisonniers, le département peut compter environ un million d’ha-bitants pendant la saison hivernale.
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L’afflux touristique modifie clairement la répartition des bassins de population contrastant avec la répartition dela population indigène.
Les zones de montagnes augmentent considérablement leur population notamment en Tarentaise et en Mau-rienne impactant par conséquent le fonctionnement des différents services et équipements publics.
Le phénomène nouveau par rapport aux années 90 provient des espaces à dominante rurale où la croissance s'estfortement accélérée. Celle-ci gagne + 0,7 % (passant de 0,5 % par an à 1,2 %), alors que pour les espaces à do-minante urbaine, l’augmentation n’est que de 0,2 % (de 0,9 % à 1,1 %). Ce phénomène s'observe égalementau niveau régional, avec les mêmes ordres de grandeur. La hausse en zone rurale est toutefois plus modérée enHaute-Maurienne et en Vanoise.
La croissance de la population dans l'espace à dominante rurale est due principalement au solde migratoire ap-parent dont la contribution annuelle passe de + 0,2 % à + 0,9 % depuis 1999.La contribution du solde naturel est en revanche à peu près constante, autour de + 0,4 % par an.
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3.2 - PYRAMIDE DES ÂGES ET ÉVOLUTION
Dans l’hypothèse où les tendances démographiques récemment observées dans les différents secteurs de Savoiese poursuivraient, l’essentiel de la progression démographique 2005-2020 se ferait dans la partie Ouest du dé-partement, la plus peuplée (à savoir autour de Chambéry et d’Aix les Bains, ainsi que dans l’Avant-Pays et laCombe de Savoie).
Au total, ce sont 47 500 personnes de plus qui habiteraient dans la zone ouest de la Savoie en 2020 (+ 19 % en15 ans). A l’est, dans les zones plus montagneuses, la progression serait cinq fois moins importante (+ 3,5 %).
Le bassin de Chambéry devrait connaître une progression démographique marquée et gagnerait près de 20 000habitants d’ici à 2020.
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Cette pyramide des âges permet de constater que, d’après l’INSEE, la Savoie devrait connaitre un léger vieil-lissement de la population d’ici à 2020.
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Le bassin d’Aix les Bains serait celui qui devrait avoir la progression relative la plus importante, voyant sa po-pulation croître d’un quart d’ici à 2020, soit près de 17 500 habitants.
Plus au sud, l’aire urbaine de Chambéry s’étend sur une partie des territoires de l’Avant Pays savoyard et de laCombe de Savoie, qui voient leur population gonfler sous l’effet du desserrement urbain.
Ces deux zones devraient ainsi gagner plus de 10 000 habitants d’ici à 2020, soit une progression d’environ18 %, légèrement supérieure à celle du bassin chambérien.
Le lien physique entre ces deux zones se renforce sous l’impulsion de l’urbanisation (Voglans, Tresserve, Le Vi-viers du Lac etc.)
La Tarentaise est un bassin atypique, avec une population active très importante, liée à l’économie touristique.
La croissance démographique y est modeste (+ 7 % en 15 ans), même si, parmi les trois bassins montagneuxde la Savoie, la Tarentaise est le plus dynamique.
A l’horizon 2020, elle devrait avoir gagné quelques 3 500 habitants, du fait d’un solde naturel légèrement excé-dentaire, son solde migratoire étant équilibré.
Le bassin s’étendant autour d’Albertville et d’Ugine a connu une forte croissance de population avant les JeuxOlympiques de 1992 pour ensuite s’attenuer. La projection, s’appuyant sur ces tendances postérieures aux J.O.,minore vraisemblablement la prise en compte des évolutions les plus récentes. Dans ces conditions, le bassin de-vrait compter environ 2 000 habitants de plus en 2020.
La Maurienne serait le seul bassin du département à voir sa population stagner d’ici à 2020 (cette projection neprenant pas en compte le projet d’aménagement de la future liaison ferroviaire Lyon-Turin).
Son solde migratoire est faible (un excédent d’une centaine de personnes par an sur l’ensemble de la période)et devrait permettre une petite croissance en début de période. Cette zone se caractérise en revanche par un dé-ficit naturel dès 2005; celui-ci se creuserait au cours de la période et annulerait progressivement l’apport migra-toire.
Il est évident que le projet LTF a pour conséquence directe de modifier les études statistiques classiques et pour-rait entrainer une forte augmentation des populations migratoires sur une grande partie la vallée de la Mau-rienne, notamment pendant la phase de chantier.
IV - DONNÉES ÉCONOMIQUES
4.1 – RÉPARTITION INDUSTRIELLE PAR SECTEUR
Le tissus industriel représente dans le département environ 14,8 % des emplois totaux, soit 26 098 emplois. Surles 35 090 entreprises que compte la Savoie, 7 % relèvent du domaine industriel avec plus de 2 441 entreprises.97 % de ces entreprises, sont de petites structures comptant moins de 50 salariés.
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La répartition de ces établissements industriels s'établit de la façon suivante :
La répartition des emplois par secteur d'activité témoigne que le secteur tertiaire occupe une part importante del’activité du département.
Le taux de chômage est d’environ 8,1 % contre 8,9% pour la région Rhône Alpes.
Les 5 principaux secteurs employeurs en Savoie sont notamment les hôtels et restaurants démontrant ainsi l’im-portance du tourisme.
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4.2 - LE TOURISME ET LES STATIONS TOURISTIQUES
Terre d’accueil avec un fort potentiel touristique, la Savoie dispose d’un nombre important d’infrastructures.
Orientée vers un tourisme en bi-saisonnalité (hivernal et estival), l’échelle des risques fluctue selon le rythme d’ou-verture des stations pendant 7 mois de l’année.
Les périodes de plus forte activité sont constatées de décembre à avril et de juillet à août.
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Tableau des principales stations touristiques ou communes sièges de stations
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La Savoie enregistre une augmentation estimée à 536 714 habitants en hiver et 264 408 habitants en été.Sur les communes pratiquant le tourisme d’hiver et d’été, la population augmente en moyenne de 1200% l’hi-ver et de 648% l’été.
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Tableau relatif à l’évolution des capacités touristiques entre 1995 et 2008 :
L’importance de telles évolutions impose une réflexion d’ensemble sur l’organisation et la distribution des se-cours ainsi que sur les conséquences générées pour les services du SDIS 73 chargés des études de préventionet de prévision.
L’accueil collectif de mineurs
Le code de l’action sociale et de la famille confie la protection des mineurs à l’occasion de leurs congés scolairesou professionnels, dans le cadre d’un mode d’accueil collectif à caractère éducatif, au représentant de l’Étatdans le département. A ce titre, la Savoie est le deuxième département français d’accueil de centres de vacancesderrière la Haute-Savoie.
L’accueil des mineurs en Savoie représente ainsi 290 établissements autorisés à accueillir des centres de vacancessoit 25 216 lits (1537 séjours annuels, dont 593 pour les 4 semaines des vacances scolaires de février).
Les activités de loisirs
L’explosion du tourisme entraîne une augmentation des activités de loisirs pluridisciplinaires,dont certaines dites« extrêmes ».
Toutes les ressources naturelles offertes par l’eau, l’air, le sol ou le sous-sol sont exploitées et ce, quel que soitleur isolement en milieu naturel et leur éloignement des structures de secours.
Face à un public avide d’expériences nouvelles et tentant de pousser à l’extrême certaines limites, la pratique deces sports ou activités induit une palette importante de risques potentiels difficiles à recenser et pouvant géné-rer des interventions complexes et techniques pour les sapeurs-pompiers.
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Il est également utile de signaler l’organisation de multiples manifestations à caractère local ou national (coursescyclistes, raids, rallyes, …) parmi lesquelles le Tour de France reste un évènement majeur eu égard au grandnombre de spectateurs se répartissant sur l’ensemble du parcours
Les activités de loisirs se déroulent au rythme des saisons et concernent l’ensemble du département.
Paradoxalement, les stations dites de sports d’hiver connaissent une fréquentation de plus en plus régulière enpériode estivale et, de ce fait, la notion de “tourisme hivernal” est largement dépassée.
V- LES MOYENS DE COMMUNICATION ET DE TRANSPORTS
5.1 - LES AXES ROUTIERS
Les autoroutes ainsi que les routes nationales empruntent soit les zones de plaine soit les fonds de vallées. Vé-ritables artères du système circulatoire et industriel, ces axes routiers connaissent des fluctuations saisonnièrestrès marquées.
Cette situation, combinée aux effets météorologiques, peut conduire à un arrêt total de la circulation y comprispour les services de secours.
Les axes secondaires sont très importants et les exigences actuelles du tourisme provoquent une répartition dif-fuse des moyens de transport collectifs ou non.
La communication avec les pays limitrophes ou avec les départements touristiques voisins renforce égalementles risques inhérents aux flux de population.
Le transport scolaire collectif est présent aussi bien en zone de plaine que sur les routes de haute et moyennemontagne.
Le département comporte :
- 172 km d’autoroutes avec un débit de 17 303 véhicules/jour (moyenne nationale 32 925)- 63 km de routes nationales avec un débit de 11 465 véhicules/jour (moyenne nationale 12 009)- 3 154 km de routes départementales- Plus de 1 000 km de routes au dessus de 1 000 mètres d’altitude- 7 cols au dessus de 2 000 mètres d’altitude- 8 gares routières- 3 réseaux urbains de transport en commun- 500 circuits spéciaux de transports scolaires (24 000 élèves transportés)- 385 km de chemins de grande randonnée- 600 km de pistes labélisées VTT/FFC
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5.2 - LES AXES FERROVIAIRES
A partir de la plaine chambérienne, il existe deux axes ferroviaires sur les vallées de la Tarentaise et de la Mau-rienne.
Le premier dessert principalement les stations de sports d’hiver et la population locale jusqu’à Bourg Saint Mau-rice, le deuxième, à dominante de transports de marchandises, assure le transit vers l’Italie.
Le transport ferroviaire est, par ailleurs, sujet aux aléas dus aux risques naturels (éboulements, glissements deterrain...) ce qui accentue les risques générés par ce type de transport (TMD, transport de passagers).
Le département comporte :- 270 km de voies ferrées.- 29 gares.- 1 plate forme inter modal.
Le trafic annuel est d’environ 1 300 000 voyageurs.
5.3 - LES AXES AÉRIENS
A l’exclusion des aéro-clubs locaux, 2 infrastructures retiennent l’attention : Chambéry - Voglans et Courchevel.
Ces deux aéroports sont sujets à des fluctuations saisonnières importantes et comportent des zones d’approchedélicates (montagnes, lac, …). En outre, l’aéroport de Courchevel est implanté dans une station disposant d’uncentre de secours de montagne.
5.4 - LES TRANSPORTS FLUVIAUX
Cette activité est exclusivement présente sur le lac du Bourget et le canal de Savière et concerne uniquement letransport de passagers.
5.5 - LES TRANSPORTS PAR CÂBLE
De nombreux domaines skiables disposent de remontées mécaniques téléportées de plus en plus performantes.Le département totalise à lui seul 37,5% du parc français avec près de 900 kms de remontées mécaniques. Auplus fort de son activité, le transport par câble arrive à une capacité de 334 708 skieurs à l’heure.
Force est de constater que l’importance des stations admet une autonomie relative des services des pistes etque, les plus petites stations, assurent leurs secours par la complémentarité avec les moyens du service public.
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