Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Normandie En partenariat avec CLUB...
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Changement climatique : Changement climatique : un défi un défi Bilan carbone ® : Bilan carbone ® : un outil un outil Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du Valasse
Changement climatique : un défi Bilan carbone ® : un outil Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE L’ENERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT
Changement climatique : un dfi Bilan carbone : un outil
Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE LENERGIE ET DE
LENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du
Valasse
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Indpendante Cre en 1978 2000 adhrents 14 groupes rgionaux
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Rassemble : Professionnels titre individuel Responsables nergie
environnement, responsables techniques, ingnieurs dtudes,
gestionnaires dquipements collectifs Entreprises et collectivits
consommatrices dnergie Fournisseurs dnergie, dquipements et de
services tudes, exploitation, contrle, financement Confronter les
points de vue Disposer de retours dexpriences les acteurs
professionnels de la chane nergtique Administrations, Universits,
autres associations
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Groupe de travail ENERGIE ET ENVIRONNEMENT Rglementations
europennes et nationales en prparation Groupe de travail
CERTIFICATS DECONOMIE DENERGIE Mise au point dactions standardises,
fiches techniques Comit INDUSTRIE Propose : des mesures et
techniques pour faire progresser la matrise de lnergie dans le
respect de lenvironnement CLUB COGENERATION Cognration et quotas de
CO, transposition de la directive cognration, raccordement au rseau
lectrique, coordination avec les producteurs, fiscalit des
cognrations CLUB BIOGAZ Cots de rfrence de llectricit produite,
agriculture et biogaz, rinjection dans le rseau de gaz naturel,
rglementation des installations classes Participation des instances
nationales CA de lADEME, Comit Environnement MEDEF En liaison avec
lADEME, CRE, DGEMP, DPPR
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Informe : de manire synthtique et concrte favorise les changes
professionnels ENERGIE PLUS Bimensuel dactualit : marchs de
lnergie, rglementation environnementale, acteurs, financements,
tarifs, (20 numros par an) Supplment technique : dossier Petits
rseaux de chaleur au bois, dossier Hydrogne, (6 n par an)
COLLOQUES, VISITES DE SITES (plus de 50 manifestations par an Paris
et en Rgions) Matriser le march des quotas dmission de CO 2
Lgionellose : les aspects techniques des installations Energies
renouvelables, COV et Environnement, etc STAGES DE FORMATION pour
approfondir Comment acheter de llectricit dans un march libralis ?
Achat de gaz : faut-il faire jouer son ligibilit, quelles sont les
contraintes ? Raccordement lectrique des installations de
production dlectricit dcentralise (cognration) FLASH INFO
COGENERATION FLASH INFO BIOGAZ
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ENERGIE PLUS Revue de lATEE Association Technique Energie
Environnement Tous les 15 jours, 16 pages dactualits - 20 numros
par an - Tous les 2 mois Supplment technique - 6 numros par an
-
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Changement climatique : un dfi Bilan carbone : un outil
Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE LENERGIE ET DE
LENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du
Valasse
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Quelques lments de cadrage sur le climat et lnergie Jean-Marc
Jancovici
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La mto, cest le temps quil fait tout de suite , ou dans pas trs
longtemps, et devant ma porte , ou pas trs loin. Elle se traduit
par des valeurs instantanes et locales de la temprature, des
prcipitations, de la pression, de la nbulosit, etc. Pour faire de
la mto, il suffit, pour l essentiel, de regarder ce qui se passe
dans latmosphre Un peu de smantique : le climat, ce nest pas la mto
Il est trs facile de passer de la mto au climat (c est mme comme
cela que lon fait des moyennes) ; il est bien plus difficile de
deviner la mto de demain partir de grandes tendances
climatiques
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Le climat se dfinit avec les mmes paramtres que la mto :
temprature, prcipitations, vent, nbulosiot, etc. Un peu de
smantique : le climat, ce nest pas la mto (bis) Le climat change
naturellement, mais pas aussi vite que la mto ! Par contre, le
climat ne dsigne pas des valeurs instantanes en un lieu donn, mais
des conditions moyennes, et leurs variations les plus rgulires
(saisons par ex.), sur une zone plus ou moins vaste
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Un peu de smantique : le climat, ce nest pas la mto (ter) Pour
cerner le comportement du climat, il ne suffit pas de regarder ce
qui se passe dans latmosphre (mais il faut quand mme continuer le
faire !). Il faut aussi sintresser : lastre solaire locan, aux
glaces polaires, aux volcans, la drive des continents, (la dose de
terre sur tropique immpacte) la vgtation, Et maintenant, l homme,
qui est devenu un agent climatique.
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Leffet de serre est de lhistoire trs ancienne 1824 : Joseph
Fourier, physicien franais, publie "Remarques gnrales sur les
tempratures du globe terrestre et des espaces plantaires", o il
expose que la temprature du sol est augmente par le rle de
l'atmosphre 1838 : Claude Pouillet, physicien franais, attribue
l'effet de serre naturel la vapeur d'eau et au gaz carbonique. Il
conclut que toute variation de la quantit de vapeur d'eau, comme de
CO2, devrait se traduire par un changement climatique 1896 : Svante
Arrhenius, chimiste Sudois (Prix Nobel 1903) prdit que
l'utilisation intensive des combustibles fossiles engendrera un
rchauffement climatique. Il donne un ordre de grandeur : 4C en plus
pour un doublement du CO 2 dans lair. 1920 : Lewis Fry Richardson,
un physicien anglais, tente une premire exprience de modlisation du
climat partir des seules quations de la physique (sans ordinateur
!). 1950 : Le premier ordinateur (lENIAC) est utilis pour
exprimenter le premier modle numrique de prdiction
mtorologique
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Les gaz naturels responsables de leffet de serre
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Les gaz effet de serre Cela concerne essentiellement : Un gaz
est dit effet de serre si il est capable d absorber du rayonnement
infrarouge mis par la Terre La vapeur deau H 2 O Le dioxyde de
carbone ou gaz carbonique ; CO 2 Le mthane, ou gaz naturel ; CH 4
Le protoxyde dazote ; N 2 Ovient des nitrates et nitrite Des
molcules plus complexes telles les halocarbures ; C x H y F z Cl t
Un gaz sans missions directes : lozone (dans stratosphere et
troposphere )
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Origine de leffet de serre naturel
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Dioxyde de carbone (CO 2 ) : essentiellement combustion des
nergies fossiles (charbon, ptrole, gaz naturel) et, pour une plus
faible part (15% du total du CO 2 anthropique), dforestation.
Mthane (CH 4 ) : rizires, levage bovin, exploitation des
hydrocarbures, dchets organiques (industriels, agricoles ou
mnagers) Protoxyde dazote (N 2 O ) : essentiellement utilisation
des engrais azots, mais aussi l industrie chimique Halocarbures :
fluides frigorignes, gaz expanseurs dans l industrie des mousses
plastiques, solvants pour semi-conducteurs, gaz propulseurs des
arosols, produits drivs indsirables de certains procds industriels
(par exemple lectrolyse de l alumine), etc Ozone troposphrique :
pas dmissions directes. Lozone augmente dans latmosphre la suite
dmissions de prcurseurs , notamment les NO x et les hydrocarbures,
qui ragissent ensuite entre eux sous leffet du rayonnement solaire
pour former de lozone. Les prcurseurs sont essentiellement lis l
usage des combustibles fossiles. D o viennent les missions humaines
de gaz effet de serre ?
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Laugmentation de leffet de serre nous engage pour une dure
longue La dure de rsidence dsigne le temps que met s vacuer un
petit surplus mis dans latmosphre par nos soins. Une large partie
du CO 2 que nous mettons aujourdhui mme sera encore prsent
au-dessus de la tte de nos descendants, dans plusieurs sicles.
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Peut-on comparer les gaz effet de serre ? Un indicateur par
nature approximatif : le PRG (pouvoir de rchauffement global). Pour
chaque gaz, le PRG indique combien de fois plus un kg de ce gaz a
perturb le climat , au bout dune dure donne (en gnral un sicle),
quun kg de gaz carbonique Quelques exemples de ce que signifie
cette comparaison : - mettre un kg de mthane ou 23 kg de gaz
carbonique perturbent le climat peu prs de la mme manire 100 ans
dchance - mettre un kg de protoxyde d azote ou 296 kg de gaz
carbonique perturbent le climat peu prs de la mme manire 100 ans
dchance
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missions anthropiques principales de gaz effet de serre En
pourcentage, hors ozone Plus de 50 % des gaz effet de serre sont
issus de la combustion des hydrocarbures
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Tout ce CO 2 se retrouve dans lair, et..une partie y reste
Concentration sur les 1.000 dernires annes. Source :Climate Change
2001, the scientific Basis, GIEC Concentration atmosphrique de CO 2
sur les 400.000 dernires annes. Source : Petit & al, Nature,
1999 100020001800 Dbut de la rvolution industrielle
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Les autres gaz s accumulent aussi pour partie dans l atmosphre
Deux exemples dHFC (substituts des CFC) Protoxyde dazote (N 2 O)
Mthane (CH 4 ) Hexafluorure de soufre (SF 6 ) Concentrations dans
lair de divers gaz effet de serre. GIEC, 2001
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Les missions de CO 2 perturbent des changes naturels de carbone
L mission lie aux activits humaines est faible compar aux changes
naturels, mais importante compare au solde de ces changes
naturels
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Et demain, quelles missions ? missions de CO 2, CH 4, N 2 O, SO
2 suivant divers scnarios de travail (Climate Change 2001, the
scientific Basis, GIEC, 2001) Les projections de temprature sont
ralises en se basant sur des scnarios dmissions qui prennent en
compte tous les gaz effet de serre, qui rchauffent le climat, et
les missions soufres, qui refroidissent le climat. Ces scnarios
reprsentent des volutions possibles, mais non certaines, du monde.
Aucun scnario utilis pour les simulations n est considr comme plus
probable quun autre par les modlisateurs.
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volution de la concentration en CO 2 pour ces divers scnarios
Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC, 2001 Tous les
scnarios envisags conduisent une augmentation brutale de la
concentration atmosphrique en CO 2, plus ou moins vite selon nos
comportements venir si emissions constantes Si la planete vit comme
un polonais moyen
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Quest-ce quun modle ? Source : L. Fairhead, LMD/IPSL
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Les grandes tendances donnes par la modlisation sont-elles
fiables ? Comparaison de la temprature moyenne observe (rouge) et
de celle simule (plage grise, enveloppe de 4 modles) pour la priode
1860-2000. Source : GIEC, 2001
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Je mets mes scnarios dmission dans les modles : quel rsultat ?
volution de la temprature moyenne de lair au niveau du sol, selon
les scnarii, et mise en perspective avec le pass. Climate Change
2001, the scientific Basis, GIEC Doute sur eventuellement effet de
solaire Ce n est plus du bruit de fond
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Quelques degrs en plus qu aujourd hui, cela arrive souvent ?
volution de la temprature moyenne de lAntarctique sur les 400.000
annes coules. Petit et al., Science, 1999
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Quelques degrs en plus quaujourd hui, cela arrive souvent ?
volution de la temprature moyenne de la plante sur les 70 millions
dannes coules. Zachos et al., Science, 2001
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Quelques degrs en plus, cest un changement dre climatique ->
Quelques degrs de hausse, ce sera une modification radicale du
monde actuel Il y a 20.000 ans Aujourdhui Depuis le dernier maximum
glaciaire, la moyenne plantaire na augment que de 5C, mais notre
plante a considrablement chang. Priode glaciaire : dimmenses
glaciers, pais de plusieurs km, recouvrent lAmrique et lEurope du
nord. Le sol de la France est gel en permanence, et inapte aux
cultures Priode glaciaire : on passe pied sec de France en
Angleterre : la mer est plus basse de 120 mtres ! Priode glaciaire
: la temprature de lEurope est plus basse de 8 10 C mais celle des
tropiques a peu vari
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La temprature nvoluera pas partout de la mme manire volution
rgionale de la temprature (C) en 2100 pour le scnario B2 (620 ppmv
de CO 2 en 2100 ; 2,5 C d lvation moyenne). Climate Change 2001,
the scientific Basis, GIEC
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Comparaisons inter-modles de lvolution des prcipitations.
Source : GIEC, 2001 Aprs la temprature, la pluie (3)
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Avec une amplitude qui reste dterminer : Impacts sur les
cosystmes (affaiblissements, disparitions, dplacements)
Augmentation du niveau des ocans Impacts sur les courants marins et
donc sur les climats rgionaux Modification des phnomnes extrmes
(dont pics de chaleur, prcipitations intenses, scheresses, etc)
Augmentation du trou dozone Impacts directs sur la sant humaine
(dplacement des zones endmiques pour les maladies, consquences des
phnomnes brusques, etc). Et nous ne ferons jamais le tour de toutes
les mauvaises surprises possibles lavance, puisque la situation est
indite Quels seront les impacts du changement climatique ?
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Quels seront les impacts du changement climatique ? (2) Compte
tenu de notre connaissance ncessairement partielle des processus,
on parle de risques de dommages, avec une probabilit plus ou moins
leve, et non de consquences certaines. Attention ne pas confondre
conditionnels et futurs simples : tout ce qui est possible
narrivera pas ncessairement Mais attention aussi ne pas confondre
ignorance et garantie quil ne se passera rien ! Lignorance, cest
juste lignorance. Attention aussi ne pas raisonner capacit de
raction constante : ce qui fait notre capacit de rsistance
ladversit aujourdhui, cest essentiellement labondance de lnergie,
et ce quil restera de cette abondance dans un sicle est un norme
point dinterrogation
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09/09/2014 Atteintes des cosystmes continentaux et de
lagriculture la pluviomtrie prime sur la temprature, leffet du vent
nest pas valu GIEC, 1998 Diminution des rcoltes agricoles et
forestires ? Diminution du nombre dcosystmes (dsertification par
endroits ?) Appauvrissement des cosystmes survivants ? Invasions
despces exotiques ?
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09/09/2014 Impacts sur la sant Potentiel pidmique du paludisme
en fonction de la temprature. J.-P. Besanenot, La jaune et La
Rouge, 2000 La chaleur est gnralement favorable aux
micro-organismes, ce qui sapplique aussi ceux qui sont pathognes.
Les risques voqus concernent : Laugmentation des zones concernes
par les maladies vecteurs (paludisme, fivre jaune, dengue, fivre de
la valle du Rift...) aussi bien dans la population que pour les
animaux sauvages ou domestiques (Lucilie bouchre, maladie de la
langue bleue, etc), la remonte vers le Nord de pathologies des
plantes et animaux Augmentation de la virulence des
micro-organismes pathognes en gnral ?
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09/09/2014 Impacts sur la sant Un exemple de corrlation
temprature-prvalence dune maladie infectieuse : nombre de cas
mensuels de salmonellose en Nouvelle Zlande en fonction de la
temprature moyenne. Source OMS, 2003
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09/09/2014 Impacts sur la sant Un autre exemple de corrlation
temprature-prvalence dune maladie infectieuse : lien entre les cas
de cholra et la temprature de surface de locan tropical est
pacifique. Source : Colwell, Science, 1996 et Pascual et col.,
Science, 2000. > De t de l atlantique est
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Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC lvation du
niveau des ocans L eau montera sous linfluence de la dilatation des
ocans et de la fonte des glaces : Inondations de surfaces
terrestres peu leves (deltas,..) Salinisation possible des nappes
phratiques proches des ctes, Dgts plus en profondeur lors de
temptes
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Climate Change 2001, the scientific Basis, GIEC Mais surtout,
le processus possde une inertie considrable lvation du niveau des
ocans plus long terme, suite la fonte partielle ou totale du
Groenland. Les tempratures mentionnes sont les lvations au- dessus
du Groenland atteintes en 3000 (ncessairement trs suprieures aux
lvations plantaires en 2100). Un problme analogue se pose pour la
calotte occidentale de l Antarctique.
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Des changes entre eaux de surface et eaux profondes ont lieu en
permanence. Les eaux profondes remontent les lments nutritifs (sels
minraux) indispensables la faune marine de surface. Modification
des courants marins Un ralentissement de cette circulation profonde
: Modifie la rpartition de la chaleur la surface du globe avec un
impact local ou rgional qui peut tre massif (lEurope en priode
glaciaire ?), diminue les apports minraux en surface et l
oxygnation des fonds : pression sur la vie halieutique
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09/09/2014 Le ralentissement de la circulation ocanique
profonde lavenir : chimre ? volution du flux nord atlantique (1Sv =
10 6 m 3 /s) pour le scnario IS 92a (720 ppmv de CO 2 en 2100 ;
lvation de temprature moyenne de 2,5 C en 2100). Le niveau actuel
est de 25 SV. Source : Climate Change 2001, the scientific Basis,
GIEC
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09/09/2014 Le ralentissement de la circulation ocanique
profonde dans le pass De tels ralentissements, engendrant de
vritables chocs climatiques , sont arrivs de multiples reprises
dans le pass (les lignes verticales tiretes en montrent 3 ; le plus
rcent sappelle le Dryas rcent). Reconstitution, sur les 100.000
dernires annes : - de la temprature au-dessus du Groenland ( O 18
/O 16, D/H dans la glace) - de la temprature de surface de
lAtlantique Nord (proportion dalknones dans les sdiments marins) -
de la proportion de sdiments dtritiques glaciaires dans les
sdiments marins (atteste de la prsence dicebergs dtachs du
Laurentide et du Groenland) - de la teneur en oxygne de leau
profonde ( C 13 /C 12 dans les foraminifres benthiques) Source :
Edouard Bard, Physics Today, 2002
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09/09/2014 Plus de CO 2 dans lair na pas que des effets
climatiques... Simulation de variation du pH de locan en fonction
du temps et de la concentration en CO 2. Source Caldeira et
Wickett, Science, 2003
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09/09/2014 Un ocan plus acide pnalise tout ce qui fabrique du
calcaire Proportions respectives de carbonates et de bicarbonates
en fonction du pH. Dans un ocan plus acide, la disponibilit en
carbonates diminue.
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09/09/2014 Et les ressources halieutiques nont pas besoin de
cela ! Biomasse dans l Atlantique Nord de 1900 2000, pour les
poissons de niveau trophique > 3,5 Reconstruction partir de 23
modles de rseaux trophiques La Recherche, juillet 2002
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09/09/2014 Rpartition altitude/latitude de lvolution des
tempratures (IPSL) volution de la concentration atmosphrique de CFC
(GIEC, 2001) Augmentation du trou dans la couche dozone Le trou
dozone ncessite de basses tempratures dans la stratosphre en hiver,
or le changement climatique refroidira la stratosphre en mme temps
quil rchauffera lair au niveau du sol. La diminution supplmentaire
de la couche dozone augmente le rayonnement UV atteignant la Terre
: Diminution des rcoltes agricoles Augmentation des cancers de la
peau et des ccits
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09/09/2014 Et les vnements extrmes ? Elevation probable des
pisodes de canicule. Source : Climate Change 2001, the scientific
Basis, GIEC
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09/09/2014 Et les vnements extrmes ? Forte lvation possible des
pisodes de canicule. Source : Climate Change 2001, the scientific
Basis, GIEC
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09/09/2014 Plus chaud lt plus tard en France ? Ptt ben quoui.
Simulation ralise l IPSL sur la temprature moyenne du mois de
juillet en France. Lt 2003 pourrait bien tre la normale dici
quelques dcennies. Verrons nous ts 50 C ?
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09/09/2014 Et les vnements extrmes ? Synthse des tudes de
variabilit publie dans le rapport Climate Change 2001, the
scientific Basis, GIEC
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09/09/2014 Sous leffet dun dbut de changement climatique, les
cosystmes continentaux (actuellement des puits) pourraient se
transformer en source : les sols de forts (par une augmentation de
lactivit microbienne) ; vgtation (par le stress hydrique) les
perglisols (partie du sol situ sous la surface qui ne dgle pas
pendant au moins 2 annes conscutives, 25% des terres merges)
contiennent du mthane stock sous forme dhydrates solide quun dbut
de rchauffement pourrait mettre de manire massive dans latmosphre
Les ocans se transformeraient en source : les ocans se
stratifieraient, du fait de la fin des courants convectifs, ce qui
mettra fin au renouvellement des eaux de surface, dans lesquelles
se dissout le CO 2 volutions compares sans et avec prise en compte
du cycle du carbone. Le scnario de rfrence conduit 720 ppmv de CO 2
en 2100 sous leffet anthropique seul. (Hadley Centre, 2001) Le
phnomne peut semballer : les puits deviennent des sources
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09/09/2014 Et la bonne surprise est peu probable Sur 400.000
ans, temprature et CO 2 sont toujours corrls. Source Petit &
al., Nature, 1999
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Le processus est fondamentalement irrversible Source : Climate
Change 2001, the scientific Basis, GIEC Hypothse : volution des
missions de CO 2 Fonte des glaces (y compris calottes) volution de
la temprature moyenne volution de la concentration en CO 2
Dilatation de leau de surface des ocans
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Quelle valeur actualise attribuer en 2004 : Une pidmie mondiale
qui tuerait la moiti de la population de lOCDE en 2057 ? Un arrt du
Gulf Stream en 2120 ? 10 mtres deau en plus pour locan mondial en
2350 ? Le retour des famines dans les pays de lOCDE en 2087 ?
Impossible de justifier laction avec une approche cots/avantages
Pour savoir combien il est raisonnable de payer pour se prmunir d
ventuels futurs dommages, il faut tre capable de dterminer quel est
le cot des dommages si nous ne faisons rien, et il faut en outre
tre capable dactualiser ce cot. Le retour des dictatures dans lOCDE
en 2050 ?
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Combien de temps le problme va-t-il se poser ? Rserves de
combustibles fossiles Total des rserves prouves : 800 Gtep, avec
les supposes 4000 Gtep. Source IFP 1 Gtep = 1 milliard de tonnes
quivalent ptrole. La consommation d nergie annuelle de l humanit en
2000 est d environ 9 Gtep
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Un peu de prolongation tendancielle.. Avec 4000 Gtep, nous
pouvons faire crotre la consommation de 2% par an pendant un sicle
; en 2100 10 milliards de terriens peuvent alors consommer comme un
Amricain de lan 2000 (8 tep par personne)mais nous aurons puis
toutes les rserves connues et supposes et la concentration
atmosphrique en CO 2 aura dpass 2000 ppmv. Rserves mondiales
prouves et supposes : 4000 Gtep
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Qumettre au plus si nous voulons arrter denrichir latmosphre en
CO 2 ? missions de CO 2 par habitant en 1998 et droits maximaux
mettre sans perturber le climat . Source UNFCCC pour les missions
par habitant. Droit maximal mettre si nous voulons diviser les
missions mondiales de CO 2 par 2, avec 6 milliards dhabitants Idem
si nous voulons diviser les missions mondiales de CO 2 par 3, avec
9 milliards dhabitants
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Que fait-on avec le droit maximal le plus lev ? En ltat actuel
des technologies, pour mettre ce droit il suffit de faire lune des
choses suivantes : faire un AR Paris-NY en avion, ou consommer
2.500 kWh d'lectricit en Grande Bretagne, mais 22.000 kWh en France
(consommation moyenne par Franais : environ 7500 kWh), ou acheter
50 500 kg de produits manufacturs, ou produire 2 tonnes de ciment
(une maison moderne de 100 m 2 en ncessite 10), ou parcourir 5.000
km en Twingo en zone urbaine, ou 1.500 km en 4x4 ou Mercedes en
zone urbaine, ou brler 1.000 m 3 de gaz naturel (quelques mois de
chauffage d'une maison). Source : Jancovici, 2001
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Suffit-il de dmatrialiser lconomie ? Jusqu maintenant, la
circulation accrue des informations na pas empch laugmentation
parallle des flux physiques (source : Source : Arnulf GRBLER, the
Rise and Fall of Infrastructures, 1990). Un employ du tertiaire de
2004 (un employ de banque, de la scu, dune mairie, un agent de
France Telecom) consomme presque autant dnergie, pour son seul
travail, quun Franais de 1960 pour tous ses usages.
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Suffit-il de dmatrialiser lconomie ? La croissance des missions
de gaz effet de serre suit celle de lconomie, mais moins vite.
Obtenir une croissance conomique avec une dcroissance des missions
ne semble pas si trivial. Source OCDE (PIB) et BP Statistical
Review (Energie).
Page 62
Pas encore coeur ? Tous les transparents projets, et bien
dautres, peuvent se retrouver sur www.manicore.com
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Changement climatique : un dfi Bilan carbone : un outil
Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE LENERGIE ET DE
LENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du
Valasse
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Une mthode, un outil... Bilan Carbone Nicolas Houdant
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Lesprit gnral cette mthode vise essentiellement donner des
ORDRES DE GRANDEUR Permettre une estimation des missions de gaz
effet de serre engendres par une activit conomique ou
administrative : consquence dun processus appartenant juridiquement
lentreprise (par exemple les missions de la chaudire) quelles
prennent place lextrieur. Produits ou services qui sont ncessaires
lexercice de lactivit (par exemple les missions des camions qui
transportent les marchandises).
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Les postes couverts rien nempche dtendre lapproche aux missions
des produits au cours de leur vie La mthode et l outil associ
couvrent en standard les postes suivants utilisation directe de
lnergie fossile dans les locaux de lentreprise production de
llectricit ou de la vapeur achetes ractions physico-chimiques hors
combustion et aux fuites fin de vie des dchets directs ou indirects
(emballages), y compris les eaux uses utilisation de modes de
transports de toute nature, pour les personnes ou les marchandises
fabrication des matriaux de base utiliss pour lactivit de
lentreprise utilisation des immobilisations (btiments, machines,
etc) services achets
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Informations ncessaires Des informations rarement utilisables
directement Lapplication de la mthode demande des investigations
auprs de lentreprise Utilisation directe de lnergie fossile :
volumes achets de fioul, charbon, gaz Achats dnergie produite : kWh
achets et mode de production Fin de vie des dchets : poids jets par
nature et type de gestion (dcharge) Fuites : factures dachat de
recharges Transports de personnes : distances parcourues et modes
de transport pour les salaris en mission, modes de transport et
distances parcourues pour les dplacements domicile-travail... Poids
des produits manufacturs achets : papier (consommables ou documents
imprims), plastiques, quipement informatique, etc. Surface des
locaux Achats de services : factures fournisseur Transports de
marchandises : distances parcourues et poids transport par mode.
Pour le tertiaire : envois postaux...
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Le primtre Le primtre interne correspond au missions localises
sur le site Plusieurs options de consolidation des missions INTERNE
-combustion -fuites
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Le primtre Le primtre intermdiaire correspond au missions lies
des choix stratgiques de l entreprise Plusieurs options de
consolidation des missions INTERNE INTERMEDIAIRE
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Le primtre Le primtre global correspond au missions lies l
ensemble de l activit y compris les fournisseurs et l histoire de l
entreprise Plusieurs options de consolidation des missions
INTERMEDIAIRE INTERNE GLOBAL
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Quelques illustrations Exemple de traitement des consommations
nergtiques
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Quelques illustrations Impact des consommations nergtiques
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Quelques illustrations Exemple de traitement des dplacements
domicile / travail
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Quelques illustrations Impacts des modes de transport pour les
expditions
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Quelques illustrations Transports gnrs par les
approvisionnements
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Quelques illustrations Exemple de traitement des entrants
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Quelques illustrations Exemple de traitement des btiments
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Quelques illustrations Exemple de mise en forme des fichiers
dchets
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Quelques illustrations Rsultats dun bilan carbone
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Remise finale au client Passage dune valuation des ordres de
grandeurs un plan d action pris en charge par l entreprise
Prconisation gnrales et transfert de comptences Permettre l
entreprise de dtecter les points faibles et les marges de
manoeuvres Donner les moyens l entreprise de prendre en charge la
ralisation des futures valuations et de s approprier la mthode
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Retour dexpriences Bilan Carbone Nicolas Houdant
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Motivations Marchs Rpondre aux attentes des actionnaires
publics et institutionnels (dclaration environnementales et annexes
au bilan). Rglementation Adapter lentreprise aux exigences
lgislatives. Anticiper les volutions rglementaires. Communication
Amliorer limage de lentreprise. Affirmer des valeurs actuelles et
socitales vis a vis des clients. Motivation Crer un projet
dentreprise porteur. Associer les salaris a la dmarche. Une dmarche
environnementale pour des enjeux conomiques et citoyens Rduction
des cots Rduire les consommations et les dpenses nergtiques.
Identifier et optimiser les cots globaux des produits
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Exemples prsents Trois Bilans Carbones Papetier Fabrication de
polystyrne Fabrication de roulements bille Trois mtiers spcifiques
Trois modes de fonctionnement diffrents Une dmarche adapte aux
spcificits de chaque entreprise
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Mthodologie Analyse des modes de fonctionnemen t Recueil des
informations Analyse du site Trait eme nt des mis sions Prs entat
ion des rsul tats Piste s de prc onisa tion Tran sfert de com pte
nces Une dmarche homogne a adapter lorganisation de
lentreprise
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Analyse Type de fichierInformations pertinentes
Fournisseurslocalisationmode de transporttype de produit Matires
premiresnaturemode dacheminementlocalisation nergies
typeconsommationusages Eau sourceconsommationusagesrejets
ClientslocalisationTypes produitsQuantitMode de livraison
Immobilisationstypeage Personnellocalisationmode de transport
Produits typeQuantitProcess Rencontre dun responsable et
comprhension des besoins Recherche de linformation et entretient
avec les interlocuteurs concerns Mise en forme et traitement
Validation et amlioration Une dmarche itrative pour des rsultats
satisfaisants Dchets type Quantit Mode de traitement
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Traitements Production Reconstitution dun bilan nergie par
atelier. Achats Bilan entrants et fret approvisionnement. Vente
Bilan sortants et fret livraison. Dchets Validation flux matires
(E-S = dchets). Une approche dtourne de linformation. Des outils de
contrle. Lgislation Dclaration environnementale (nergie). Bilan
nergies Bilan transportsBilan pollutionsBilan dchets
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Rsultats Comparaison des trois bilans raliss 0% 10% 20% 30% 40%
50% 60% 70% 80% 90% 100% PapetierPolystyrne Roulements Services
Amortissements Eaux uses Fin de vie des emballages Fin de vie des
dchets directs Autres matires premires Matriaux pour emballages
Transports Energie interne Postes dominants nergie Matires premires
Amortissements Transports Des variations importantes en fonction
des types dindustries
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Rsultats Marges de manuvre limites pour les industries de
transformation Comparaison des "bilans carbone" hors matire premire
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Papetier polystyrne
Roulements Services Amortissements Eaux uses Fin de vie des
emballages Fin de vie des dchets directs Transports Energie
interne
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Pistes de prconisations Politique de matrise de lnergie. Plan
de dplacement dentreprise. Choix des fournisseurs. Politique de
transports : Dveloppement de modes alternatifs a la route.
Investissements futurs (extension de sites) Un groupe de travail
pour la mise en uvre dun plan daction
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Conclusion Comptabilisation possible avec les lments existants.
Veille rglementaire. Accueil trs positif de la dmarche. Quelques
besoins subsistent : Rfrences par branches. Appropriation des
rsultats par lensemble de lentreprise.
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Changement climatique : un dfi Bilan carbone : un outil
Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE LENERGIE ET DE
LENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du
Valasse
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Bilan carbone Retours d expriences Nicolas Houdant
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Changement climatique : un dfi Bilan carbone : un outil
Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE LENERGIE ET DE
LENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du
Valasse
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Le bilan carbone un outil du dveloppement durable un levier
pour lentreprise
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Legrand est le spcialiste mondial des produits et systmes pour
installations lectriques et rseaux dinformations dans les btiments
rsidentiels et tertiaires et dans lindustrie Le mtier de
Legrand
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5 sites 100 % industrie Montville Brachy Brachy Malaunay
Malaunay Fontaine le Bourg Fontaine le Bourg Guise MARTIN LUNEL La
division industrie
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La politique environnementale Extraits: nous intgrons un
concept global de dveloppement durable pour le bien du plus grand
nombre notre mtier tant intgr la filire nergtique, nous devons tre
vecteur de progrs dans l'impact de l'utilisation de l'nergie
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Legrand, acteur du dveloppement durable Engagement fort de la
Direction Ses ralisations: handicap, social, environnement
Management environnemental Sa volont de progresser: outils
dvaluation et damlioration EIME, Bilan carbone Anticiper: connatre
pour agir Impulser une dmarche conome et une prise de conscience
collective
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Le dveloppement durable c'est la prise de conscience que
prserver la plante c'est l'conomie du long terme Le dveloppement
repose sur de nouveaux outils plus axs sur la mobilisation que la
contrainte
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Matire et Energie La matire puisement des ressources dchets,
pollutions et cots Lnergie puisement des ressources du CO2 et cots
Dveloppement Durable Matrise de lnergie et des cots conomie de
matire, recyclage et valorisation
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La division industrie:1085 personnes Site de Malaunay 465
personnes Malaunay enveloppes: 275 personnes les technologies
matrises Travail de la tle Peinture Moulage de composites Ligne
assemblage robotise Montage Emballage Malaunay services supports:
190 personnes
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XLA Atlantic Marina VDI Altis Atlantic inox Malaunay: les
produits
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DIVISION INDUSTRIE CA 2002 = 188 M
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Bilan carbone Evaluation du site de Malaunay (base chiffres
2003)
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Agir pour limiter sa pression globale sur le climat Analyser
ses marges de manuvre court, moyen et long terme Prendre en compte
son exposition au risque d'un renchrissement de lnergie ou sa
taxation, Inclure un objectif de rduction Se prparer une
vraisemblable augmentation des obligations rglementaires en la
matire. Publier volontairement le niveau de nos missions (rapport
environnement) ou d'engagements concernant notre secteur d'activit
(stratgie de dveloppement durable...) Quel intrt pour lentreprise
court et plus long terme ?
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Le primtre interne Bilan Carbone Le primtre intermdiaire Le
primtre global La mthode du "Bilan Carbone" comptabilise l'ensemble
des missions de CO 2 et autres gaz effet de serre gnres en amont et
en aval de l'activit et au del du site de l'entreprise.
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lies l'utilisation de l'nergie et des procds industriels des
sous-traitants missions non prises en compte lies lusage du produit
par client et la fin de vie du produit Les mobiliers de bureau dans
l amortissement des immobilisations
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Rsultats primtre global missions site Malaunay Prs de 10 000
tonnes dmissions en q. C soit environ 36 700 tonnes en q. CO2
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Rsultats / 3 primtres dmissions 8% relvent du primtre interne
et notamment du gaz naturel, 15% relvent du primtre intermdiaire et
notamment des nergies et des transports vers clients, 77% relvent
du primtre global et notamment de l' acier.
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Rsultat primtre global Poste 1 : Matires Premires Poste 2 :
nergies Poste 3 : Transports
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Sur le primtre global, anne 2003 le volume dmissions en ratios
Les missions par employ du site slvent prs de 21 t q. C (Nombre
demploys : 465 personnes) Les missions par m de surface totale du
site slvent prs de 10 kg q. C (Surface totale : 99 446 m 2 ) Les
missions par m de surface dveloppe des locaux slvent prs 270 kg q.
C (Surface dveloppe : 36 377 m 2 ) Les missions rapportes la
production slvent prs de 1 kg q. C par kg de production (PF : 9 548
tonnes )
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Rsultat primtre global La source d'missions lie aux transports
est de 9 % La source d'missions lie la consommation des nergies est
de 10 %
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Rsultats / nergie/primtre intermdiaire 622 kg q C/employ soit
2,3 t q CO 2 /employ sont mis pour chauffer les locaux au gaz
naturel. Conso. moy./m chauff au gaz naturel en 1999 en France :
comprise entre 110 et 287 kWh/an chauffage de l'ensemble des
btiments du site de Malaunay (activits supports et site des
Enveloppes) = 265 kWh/m /an. Part de l'clairage des locaux=18% de
la conso lectrique du site 21 t q C soit 166 kg q CO 2
/employ.
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Rsultat / Matriaux entrants La part de ces missions incombe
majoritairement l' acier pour 75 %
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Rsultat global pour les transports La source d'missions lie aux
transports est de 9% des missions totales. Total kilomtrage
parcouru Fret fournisseurs et fret vers les clients 2 144 500
Dplacements domicile-travail 2 769 000 Dplacements professionnels 1
042 000 150 fois le tour du monde l'quateur
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Rsultat global pour les transports La plus grande part des
missions est impute aux frets routiers fournisseurs et vers
clients
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Dplacements domicile-travail Distance moyenne de 30 km/jour/
employ (Aller/Retour) : 8 % pour une distance comprise entre 3 et 5
km, 22 % pour une distance comprise entre 5 et 10 km, 55 % pour une
distance comprise entre 10 et 20 km, 15 % pour une distance
suprieure 20 km. missions estimes 180 tonnes q C/an 400 kg q
C/employ ou 60 g q C/km/employ Nota : 1 voiture diesel de 7 CV met
73 g q C/km
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Dplacements professionnels Km parcourus Tonne q. Cg qC/ km
Voiture665 000 4770 Avion (133 vols) 197 000 35180 Train180 000
0,42
Page 119 50 % recycl et diminuer le taux de zinc Quelques
pistes de rduction lies la consommation de matires
premires">
Rduire les rebuts de fabrication, Diminuer la consommation de
papier: impression recto verso, rutilisation du papier en
brouillon, photocopies systmatiquement faites recto-verso,
impression des messages lectroniques en cas de ncessit absolue
seulement, Sensibiliser le personnel aux gestes verts : le "Kyoto
de l'entreprise", Utiliser lacier > 50 % recycl et diminuer le
taux de zinc Quelques pistes de rduction lies la consommation de
matires premires
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Scnario: le tout acier 100% recycl permettrait de baisser les
missions du primtre global de 38 % 3800 t q. C
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programme pluriannuel de rduction et de matrise des
consommations d'nergies Contrler des fuites sur rseau air comprim
Limiter lutilisation du chauffage lectrique Optimiser le
refroidissement par eau de nappe Utiliser lclairage bon escient
Systmatiser progressivement lusage de sources dclairage conomiques
Intgrer lefficacit nergtique dans le choix des matriels de
production et ltude, les actions pour 2006, 2007, Efficacit
nergtique sur les outils pneumatiques Rcupration de chaleur sur les
procds pour chauffage des locaux Vitesse variable sur circulateurs
et pompes Isolation thermique des btiments .
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Quelques pistes de rduction lies aux transports Diminuer le
nombre de photocopies et impressions, Inciter le personnel
systmatiquement teindre l'clairage des locaux les ordinateurs et
les machines en fin de service Poursuivre les actions dconomies
d'nergies dans les secteurs (machines en veille ou en chauffe)
Sensibiliser les employs aux impacts environnementaux lis aux
transports, Pour les dplacements professionnels, favoriser au
maximum les trajets en train plutt quen avion ou voiture Engager un
partenariat avec les fournisseurs de transports, Optimiser, si
possible, le taux de remplissage des camions Remplacer une partie
des dplacements par de la visioconfrence, le tltravail,,
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Gains potentiels Rduire la consommation matires premires de 5%
355 t q C (1300 t q CO2) Rduire les missions lies aux transports de
1% 7 t q C (26 t q CO2) Rduire la consommation dnergie de 3% 27 q C
Au total prs de 390 T q C de rduction soit 4% de rduction dimpact
sur leffet de serre
Page 124
Synthse de ce premier parcours Bilan Carbone Le Bilan Carbone
est un formidable outil de progrs Il est complmentaire dautres
outils dvaluation : du type coconception La loi NRE (Nouvelles
Rgulations conomiques) retient le primtre interne pour la
comptabilisation des missions des entreprises attention
linterprtation des donnes et la communication associe
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Merci pour votre attention
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Changement climatique : un dfi Bilan carbone : un outil
Normandie En partenariat avec CLUB MAITRISE DE LENERGIE ET DE
LENVIRONNEMENT - ENSEIGNEMENT Vendredi 14 janvier 2005 - Abbaye du
Valasse
Page 127
SOMMAIRE Introduction Chapelle Darblay : 1er producteur papier
journal 100% recycl Gnralits sur le process papetier et le
recyclage Bilan Carbone L'exprience d'un nouvel outil Difficults
rencontres Des rsultats exploitables Appropriation des rsultats Une
vision claire pour l'avenir Lancement du projet CHABIO =>
Objectif: 100% nergie verte Face au Changement Climatique, le
recyclage papetier est-il durable ?
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Chiffre d'affaires : 165 MEUR 470 employs 2 machines papier PM6
et PM3 350 000 t/an papier journal 70 % journal standard 30 %
journal couleur et amlior Journal 100 % fibres recycles depuis 1999
Certification AFAQ depuis 1996 intgration ISO 9001 & 14001
Bilan Carbone avec ADEME en 2002 Enregistrement EMAS en 2004
Introduction : Chiffres Cls
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Introduction: Recyclage des dchets mnagers
Page 130
Introduction: Rcupration des Papiers Recyclables Une ressource
de grande qualit proximit en 2002 14 kg par habitant 300 000 t/an
en 2008 : 22 kg par habitant 540 000 t/an Plus de 30 millions
habitants dans un rayon de 400 km
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Rcupration des Papiers Recyclables Chapelle Darblay dveloppe la
rcupration par des contrats long termes avec les collectivits
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Consommation spcifique en MWh/t. Le passage de 60 100% recycl a
rduit de 30% l'nergie spcifique
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Schma de la Centrale Energie SulzerTampella TG TV Babcock 1999
Gaz, 2x20 t/h TVC Rseau HP Rseau BP 49 b 2.5 b Condensateur 26 MW 9
MW 3 MW Battery By-Pass Tampella - 1986 Bois rcuprs, Boues, gaz 60
t/h Sulzer 1980 Gaz depuis la turbine 80 t/h
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Production Energie Primaire 2003 Gaz Boues Bois 112 GWh 863 GWh
87 GWh 92 GWh Electricit 340GWh Vapeur 620GWh Electricit
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Bilan Carbone L'exprience d'un nouvel outil Bilan Carbone
L'exprience d'un nouvel outil Difficults rencontres Des rsultats
exploitables
Page 136
Un calcul mthodique
Page 137
Un travail global les livraisons de papier entranent un
dplacement annuel de 115,5 millions de tonnes kilomtres
Page 138
Un calcul approfondi
Page 139
Un primtre large => un lourd travail d'enregistrements
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Appropriation des rsultats Des rsultats exploitables Les
premiers rsultats montrent un contenu en carbone du papier journal
produit de 400 kC / t infrieur aux valeurs couramment utilises pour
le papier.
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Appropriation des rsultats Une vision claire pour l'avenir Des
ides "durables" sont mises en avant: Rduire les quantits d'eaux
rejetes; un groupe de travail s'est fix l'objectif de 25m3/t
(contre 40m3/t en 2000) Dvelopper les modes alternatifs la route :
la proximit de la Seine et lembranchement ferr permettent des
transports bien moins metteurs de carbone que le fret routier....
mais la vision principale reste le 100% nergie verte ! La gestion
des forts: seule la prise en compte du cycle complet du carbone
constitue, pour un papetier, une assurance de prennit et un gain
important de carbone dans son bilan.
Page 142
Appropriation des rsultats Lancement du projet CHABIO Projet
CHABIO : une nouvelle chaudire 100% biomasse, avec une turbine gaz
ainsi qu'un systme de manutention des combustibles. une rponse
l'appel d'offres lanc par la France au titre du dcret n 2002-1434
du 04.12.2002 pour les installations d'lectricit produite partir de
biomasse ou biogaz.
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UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio Raisons stratgiques du
projet d'investissement Substitution de l'nergie fossile par la
biomasse : baisse des missions de CO 2 de - 400 %. Scuriser
l'avenir du site en se positionnant dans la configuration d'un
grand investissement pour une nouvelle machine papier. Contribution
du site l'effort national pour la production d'nergie renouvelable.
Possibilit d'utiliser le transport fluvial pour apporter une partie
des approvisionnements filire bois.
Page 144
UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio L'approvisionnement
biomasse est prvu : Bois de rcupration type palettes non traites
Filire actuelle 50.000 T 80.000 T Plaquettes forestires Bois
d'claircie laiss sur place 80.000 T Taillis rotation courte une
filire dvelopper Refus de compostage des plates-formes rgionales
80.000 T Boues produites sur le site 180.000 T
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UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio Le projet CHABIO prvoit :
Une nouvelle cognration avec une chaudire lit fluidis 85 MW, 82
bars, 485C et une turbine de 20 MWe. Un nouveau systme de
manutention pour les combustibles bois et boues et leur stockage.
Nouveau systme de traitement de l'eau dminralise et condense et
rcupration de chaleur pour le process eau des machines papier.
Nouveau poste d'arrive ligne 225 KV. NB: Ce projet financ par
UPM-Kymmene sera non externalis.
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UPM - Chapelle Darblay Projet ChaBio Calendrier : Dcision du
Groupe UPM - Kymmene :06/2004 Accord des Autorits Franaises : en
cours Construction : 06/2006 Dmarrage : 10/2006 Montant de
l'investissement : 68 M
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Face au Changement Climatique, le recyclage papetier est-il
durable ? CONCLUSION la mthode Bilan Carbone avec ADEME ncessite un
lourd travail d'enregistrements; pour autant, les rsultats sont
rvlateurs la clarification apporte assure une planification
stratgique "durable" la prise en compte du cycle complet du carbone
constitue, pour un papetier, une assurance de prennit dans son
activit et un gain important de carbone dans son bilan.