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CHAINE DE VALEURS DES
CEREALES AU MALI
EVALUATION DE PERFORMANCES
A MI-PARCOURS RAPPORT FINAL
10 FEVRIER 2017
Cette publication a été produite pour examen par l'Agence américaine pour le développement
international. Elle a été préparée indépendamment par le chef d'équipe David Benafel et le
spécialiste en évaluation Serge Eric Yakeu Djiam au nom de Management Systems International,
Société Tetra Tech.
CHAINE DE VALEURS DES CEREALES
AU MALI
EVALUATION DES PERFORMANCES A
MI-PARCOURS
RAPPORT FINAL
10 FEVRIER 2017
Contractée sous l’ordre de mission AID-688-TO-16-00006, sous le contrat numéro AID-688-C-13-00002
Evaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales de Feed the Future
AVERTISSEMENT
Les opinions exprimées par l’auteur dans cette publication ne reflètent pas nécessairement les opinions de l'Agence
américaine pour le développement international ou du gouvernement américain.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali v
RÉSUMÉ DE L'ÉVALUATION
Le projet Chaine de Valeurs des Céréales est le projet phare de Feed the Future de l'USAID/Mali, qui
vise à soutenir les cultures de base essentielles dans les chaînes de valeurs du riz, du mil et du sorgho.
L’USAID/Mali met d’abord l'accent sur les chaînes de valeurs des céréales et de l'élevage et sur
l'amélioration des environnements favorables dans lesquels ces chaînes de valeur fonctionnent. Cela
contribue à l'objectif de Feed the Future, qui est de réduire durablement la pauvreté et la faim dans le
monde.
L'évaluation des performances à mi-parcours du projet Chaîne de Valeurs des Céréales a eu lieu après
trois années de mise en œuvre sur le terrain, qui a débuté le 17 octobre 2013. L’attribution
quinquennale prendra fin le 16 octobre 2018. L'objectif de l'évaluation est de montrer ce qui a bien
fonctionné et les défis qui attendent dans la seconde moitié de la mise en œuvre du projet.
Les principales conclusions de l'équipe d'évaluation sont les suivantes :
Il existe des liens durables entre les marchés locaux et des relations acheteur-producteur.
La qualité du mil a amélioré par rapport aux années précédentes.
Le marché des produits céréaliers transformés localement est saturé et la demande de produits
transformés est insuffisante.
Les femmes transformatrices trouvent des contacts et des connaissances sur les marchés
nationaux et régionaux dans les foires et forums agricoles.
Certaines organisations de producteurs manquent à leurs contrats de vente avec les acheteurs.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali vi
CONTENU
RÉSUMÉ DE L'ÉVALUATION ......................................................................................... v
AcronymEs ........................................................................................................................ vii
RESUME ............................................................................................................................. 1 But de l’évaluation et questions d’évaluation ................................................................................ 1 Contexte du projet ............................................................................................................................. 5 Conception, méthodes et limites ..................................................................................................... 5
BUT ET QUESTIONS de L’EVALUATION ................................................................... 8 But de l’évaluation ............................................................................................................................... 8 Questions d’évaluation ....................................................................................................................... 9
Contexte du Projet ........................................................................................................... 9 Partenariats du CVC ......................................................................................................................... 10 Production, commerce et résilience ............................................................................................. 11
methodes et limites de l’Evaluation .............................................................................. 12 Conception de l’échantillon ............................................................................................................ 12 Méthodes et sources de collecte des données .......................................................................... 13 Analyse des données ......................................................................................................................... 14
constatations, Conclusions et Recommandations ....................................................... 15 Discussion des principaux points ................................................................................................... 15
AnalysE DES INDICATEURS DE PERFORMANCES ................................................. 24
Annexe I : enoncé des travaux d’évaluation ................................................................. 30 SECTION C – ENONCE DES TRAVAUX ................................................................................. 30
AnnexE II : methodes d’Evaluation et limites .............................................................. 35 Annexe II.1: Matrice d’évaluation ................................................................................................... 35 Annexe II.2 Description du processus de sélection des bénéficiaires .................................. 38 Annexe II.3: Méthodes et sources de collecte de données simplifies ................................... 40 Annexe II.4 : Stratégie du travail sur le terrain ........................................................................... 41 Annexe II.5 : Calendrier de l’évaluation ....................................................................................... 43 Annexe II.6 : Rôles et responsabilités des membres de l’équipe d’évaluation .................... 44
Annexe III : Instruments de collecte des données ....................................................... 46 Annexe III.1 : Questionnaires d’interviews ................................................................................. 46 Annexe III.2 : Guide du Groupe de Discussions ........................................................................ 49 Annexe III.3 : Liste de contrôle pour l’observation directe des travaux sur le
terrain .................................................................................................................................... 51
Annexe IV : Source d’Information ................................................................................. 52 Annexe IV.1: Liste des personnes interviewées ......................................................................... 52 Annexe IV.2 : Biographie des documents passés en revue ...................................................... 57
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali vii
Annexe V : DIVULGATION DE CONFLITS D'INTÉRÊTS ........................................ 59
ACRONYMES
ACDI/VOCA Développement International des Coopératives Agricoles/Volontaires en Assistance
Coopératives d’Outre-mer (Agricultural Cooperative Development International/Volunteers in
Overseas Cooperative Assistance)
AMASSA Association Malienne pour la Sécurité et la Souveraineté Alimentaire
BMS Banque Malienne de Solidarité
BNDA Banque Nationale de Développement Agricole
BOA Bank of Africa
CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CMDT Compagnie Malienne pour le Développement du Textile
RAC Représentant de l’Agent Contractant
CVC Chaine de Valeurs des Céréales
EQD Evaluation de la Qualité des Données
BRA Bureau Régional de l’Agriculture
ACA Agent Communautaire de l’Agroalimentaire
GD Groupe de Discussion
FtF Feed the Future
EF Exercice Fiscal
IAGRI Foire Agricole Internationale
IER Institut d’Economie Rurale
IICEM Initiatives Intégrées pour la Croissance Economique au Mali
IOS Groupe d’Appui à la Gestion Internationale
RI Résultat Intermédiaire
IRC Interview des Répondants Clés
S&E Suivi-Evaluation
SEA Suivi-Evaluation et Apprentissage
EPM Evaluation des Performances à Mi-parcours
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali viii
MSI Management Systems International
OHADA Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires
OMA Observatoire du Marché Agricole
OPAM Office des Produits Agricoles Maliens
ORM Office Riz Mopti
PSP Plan de Suivi des Performances
OP Organisation des Producteurs
SMFM Manuel de Formation Vendre Plus pour Plus (Sell More for More)
SOROYIWASO Institut de Microfinance au Mali
ET Enoncé des Travaux
SRI Système Riz Intensif
USAID Agence américaine pour le développement international (United States Agency for
International Development)
PAM Programme Alimentaire Mondial
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 1
RESUME
Le projet1 Chaîne de Valeur des Céréales (CVC) est le projet phare du projet Feed the Future (FtF) de
l'USAID/Mali. CVC appuie les cultures de base essentielles dans les chaînes de valeurs du riz, du mil et
du sorgho. L’USAID/Mali met d’abord l'accent sur les chaînes de valeur des céréales et de l'élevage et
sur l'amélioration des environnements favorables dans lesquels ces chaînes de valeur fonctionnent. Cela
contribue à l'objectif du FtF, qui est de réduire durablement la pauvreté et la faim dans le monde.
Cette évaluation à mi-parcours du CVC a lieu après trois années de mise en œuvre sur le terrain. Elle a
été effectuée par ACDI/VOCA et son équipe de sous-traitants2 et de spécialistes. L'équipe d'évaluation
du CVC, gérée par Management Systems International (MSI), société Tetra Tech, a réalisé 50 entretiens
clés de répondants et 41 interviews de groupes de discussion dans 18 communes dans les régions de
Sikasso et de Mopti en novembre 2016.
Les principales constatations montrent des progrès constants dans :
La sécurité alimentaire dans les ménages, rendement et productivité des céréales ;
L’adoption de nouvelles technologies comme les engrais organiques pour la production de mil et
de sorgho ; et
Les relations commerciales durables entre les principaux commerçants céréaliers et les
groupements d'agriculteurs organisés.
But de l’évaluation et questions d’évaluation
Le but de cette évaluation des performances à mi-parcours est triple. Premièrement, elle évalue les
résultats de la première moitié du projet CVC. Deuxièmement, elle partage les constatations sur la base
des interviews des répondants clés (IRC), des groupes de discussion et de l'analyse de données
quantitatives. Enfin, l'évaluation des performances à mi-parcours formule des recommandations pour
d'autres interventions similaires.
Les membres de l'équipe d'évaluation du CVC ont eu accès aux rapports CVC précédents. Dans ce
document, ils proposent des constatations, des conclusions et des recommandations pour confirmer les
rapports précédents et ajouter de nouvelles informations complémentaires afin d’aider à guider les
planificateurs de projet à l'avenir et des engagements semblables. L'objectif de l'évaluation est de
montrer ce qui a bien fonctionné et les défis qui attendent dans la seconde moitié de la mise en œuvre
du CVC. L’USAID/Mali, en particulier le Bureau de la Croissance Economique Accélérée, l'ACDI/VOCA
et ses principaux partenaires, utiliseront les informations de cette évaluation pour améliorer les
performances du projet. Une courte liste de questions présentées ci-dessous a guidé l'équipe
d'évaluation :
1. Quels sont les facteurs positifs et négatifs qui contribuent aux résultats obtenus ou non obtenus
?
2. Quelle a été l'efficacité du processus de développement de la chaîne de valeurs par rapport aux
chaînes de valeurs agricoles ciblées, le riz, le mil et le sorgho ?
1 CVC a commencé le 17 octobre 2013 et prendra fin le 16 octobre 2018. Il s’agit d’un projet de cinq ans.
2 Les sous-traitants sont Nyeta Conseils, G-Force et D-Intel.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 2
3. Dans quelle mesure les résultats obtenus par CVC sont-ils susceptibles de se poursuivre après
la fin de l’activité ?
4. Dans quelle mesure les exigences de conformité environnementale ont-elles été intégrées dans
les activités du projet et respectées ?
5. Dans quelle mesure les questions du genre ont-elles été intégrées dans les activités et résultats
du projet ?
6. Dans quelle mesure la gestion du projet a-t-elle contribué ou inhibé les résultats du projet ?
Le tableau I dans la page suivante donne le résumé des questions aux questions d’évaluation.
TABLEAU 1 : RÉSUMÉ DES CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS DE
L'ÉVALUATION
Question
d’évaluation Constatations Conclusions
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 3
Question
d’évaluation Constatations Conclusions
1. Quels sont les facteurs
positifs et négatifs qui
contribuent aux résultats
obtenus ou non obtenus?
Les bonnes pratiques agricoles ont été
adoptées, telles que la plantation en
ligne, la fertilisation en micro-dose,
l'espacement des plantes, le désherbage
à temps, le compostage, le nivellement
des terres, l'anti-érosion, la rotation des
cultures et les semences améliorées.
Amélioration de la productivité
du mil, du sorgho et du riz
Les bénéficiaires ont encore besoin de
batteuses/moulins du mil, du sorgho et
du riz.
Il y a un besoin non satisfait en
batteuses/moulins, ce qui
entraînerait probablement des
économies de temps grâce à la
réduction de la main-d'œuvre et
de nouvelles opportunités
d'investissement pour le mil, le
sorgho et le riz.
Certaines organisations de producteurs
(OP) manquent au prix de vente
contractuel avec les acheteurs.
Les responsabilités
contractuelles ne sont pas
communiquées ou exécutées.
Les agriculteurs s'occupent de la vente
et du stockage collectifs. Ils gèrent des
fonds renouvelables/stocks et sont actifs
dans le marketing par warrantage.
Il y a une augmentation des
ventes collectives chez les OP.
Les agriculteurs adoptent les
compétences acquises lors de la
formation post-récolte.
2. Quelle a été l'efficacité
du processus de
développement des
chaînes de valeurs par
rapport aux chaînes de
valeurs agricoles ciblées,
le riz, le mil et le sorgho ?
Il existe maintenant des liens durables
entre les marchés locaux et les relations
acheteur-producteur.
Les relations entre l'acheteur et
le producteur deviennent de
plus en plus fortes et donnent
des incitations à la production et
au nouveau revenu des ménages.
Il y a maintenant une augmentation des
quantités des céréales (mil) par rapport
aux années précédentes.
Les OP et les acheteurs
reçoivent des recettes plus
élevées pour le mil propre.
La Communauté Economique des États
de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
établit de nouveaux entrepôts de
céréales dans la région de Sikasso.
La CEDEAO entame un nouveau
programme d'achat, ouvrant
potentiellement de nouveaux
marchés céréaliers.
Les marchés finaux des produits
céréaliers à valeur ajoutée sont saturés.
Il faut exporter des produits
secondaires (transformation)
pour satisfaire les marchés
régionaux, soutenir le surplus de
production agricole de base et
offrir de nouvelles opportunités
aux femmes.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 4
Question
d’évaluation Constatations Conclusions
3. Dans quelle mesure les
résultats obtenus par
CVC sont-ils susceptibles
de se poursuivre après la
fin de l’activité ?
Les agriculteurs et les acheteurs ont des
inquiétudes sur le marketing à long
terme.
Il faut une stratégie de marketing
durable pour toutes les céréales.
4. Dans quelle mesure les
exigences de conformité
environnementale ont-
elles été intégrées dans
les activités du projet et
respectées ?
Les OP ont largement adopté des
stratégies d'atténuation de
l'environnement.
Les populations cibles ont
démontré une bonne adoption
des stratégies d'atténuation de
l'environnement par les OP.
Cela signifie une utilisation
correcte des produits
phytosanitaires et une meilleure
productivité du riz, du mil et du
sorgho.
5. Dans quelle mesure les
questions du genre ont-
elles été intégrées dans
les activités et résultats
du projet ?
Les femmes transformatrices participent
aux foires et expositions agricoles.
Les foires agricoles sont utiles
pour la promotion des réseaux
de commercialisation
(transformateurs).
Les transformatrices n'ont pas accès aux
fonds pour les équipements ou les
matières premières (transformation) et
les petits producteurs/transformateurs
ont seulement un faible accès au crédit.
Le secteur a besoin d'un leader
du secteur privé pour partager
les opportunités de marché pour
les produits en demande, former
des coopératives féminines pour
passer aux normes de
l'Organisation pour
l'Harmonisation du Droit des
Affaires (OHADA) et offrir un
crédit financier à l'achat de
matières premières et
d'équipements.
Certaines femmes participent aux
sessions de formation et à la plupart des
activités du CVC.
Il y a une faible présence des
femmes dans les activités du
CVC. Cependant, la politique du
genre de CVC est sensible aux
pratiques communautaires.
6. Dans quelle mesure la
gestion du projet a-t-elle
contribué ou inhibé les
résultats du projet ?
Les agents communautaires de
l'agroalimentaire (ACA) travaillent sur
une base volontaire avec le projet CVC
et ont joué un rôle précieux dans la
formation, mais peuvent ne pas avoir
une présence durable après la fin du
projet.
Le modèle ACA n'est pas viable
car il n'y a pas d'incitations
concrètes pour les ACA à rester
en tant que formateurs
communautaires.
Pendant les périodes de formation, les
distances et les contraintes de temps
posent des problèmes aux moniteurs
lors de la visite de tous les groupes.
Il se peut que les moniteurs
n'atteignent pas tous les
groupements de producteurs
situés dans des villages éloignés.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 5
Question
d’évaluation Constatations Conclusions
Fiche de contrôle des
observations
Les communautés ont diversifié leurs
stratégies de sécurité alimentaire et de
revenu dans l'agriculture, l'élevage, la
pêche et le commerce
Les communautés sont
préparées à survivre les
périodes de faible pluviométrie
avec diverses sources de
nourriture et de revenus.
Contexte du projet
En 2013, l'USAID a accordé un contrat3 de 21 millions de dollars à ACDI/VOCA pour mettre en œuvre
le CVC. Le projet vise les petits agriculteurs dans les chaînes de valeurs du riz, du sorgho et du mil et
vise à augmenter les ventes grâce à un meilleur accès aux marchés, au crédit et aux intrants. Il
améliorera la productivité agricole et élargira les marchés et le commerce en renforçant les capacités
locales et en augmentant l'efficacité productive. L'objectif de CVC est d'assurer une croissance inclusive
et équitable du secteur agricole grâce à l'intégration et à la compétitive accrue des chaînes de valeurs, ce
qui mène à une large croissance économique.
L'objectif du projet est d'accroître la production agricole, la productivité et les revenus en augmentant
les revenus directs des hommes et femmes agriculteurs à travers :
Plusieurs activités génératrices de revenus à valeur ajoutée menées par des acteurs des chaînes
de valeurs, notamment les fournisseurs d'intrants, les agriculteurs, les commerçants, les
transformateurs, les grossistes, les acheteurs et les exportateurs; et
L’appui des services qui renforcent les chaînes de valeurs, y compris les fournisseurs de
technologies agricoles et les fournisseurs de services financiers.
La mission a modifié le contrat en 2016, en ajoutant des ressources supplémentaires pour étendre le
CVC dans de nouveaux domaines et inclure un appui supplémentaire aux activités de formation et de
commercialisation. Depuis la conception du projet, ACDI/VOCA a supervisé toutes les activités tout en
assurant l'intégration régionale dans la supervision des sous-traitants. Le CVC travaille également en
collaboration avec d'autres projets de l'USAID au Mali.
Conception, méthodes et limites
Conception d’échantillon
L'évaluation des performances à mi-parcours a surtout porté sur une évaluation qualitative des
performances. Elle visait à identifier et à analyser les données probantes qui appuient les forces ou les
bonnes pratiques et les faiblesses ou les pratiques moins améliorées. L'évaluation des performances à
mi-parcours a également permis de dégager des orientations pratiques pour améliorer les faiblesses du
projet pendant sa deuxième phase de 2017 à 2018.
L'équipe d'évaluation a utilisé cinq critères pour sélectionner des groupes de discussion
communautaires:
1. Les activités prédominantes des chaînes de valeurs
3 Le numéro du contrat CVC est AID-688-C-13-00002.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 6
2. Les considérations de sécurité
3. Les contraintes de distance (pas plus de 50 km de la capitale de la commune)
4. L’état des routes des villages ciblés
5. Le mélange du genre dans les groupements d'agriculteurs
L'équipe d'évaluation a appliqué une méthode d'échantillonnage par objectif pour examiner les OP à
visiter et sélectionner les acteurs le long des chaînes de valeur et des sites. Elle a sélectionné 18 OP –
neuf à Mopti et neuf à Sikasso – dans les chaînes de valeurs du riz, du mil et du sorgho. Trente pour cent
étaient des producteurs de riz à Sikasso et à Mopti, tandis que 70 pour cent étaient des producteurs de
mil à Mopti et 70 pour cent étaient des producteurs mixtes de sorgho et de mil à Sikasso.
Méthodes de collecte des données
L'équipe d'évaluation a élaboré diverses méthodes qualitatives pour cette évaluation des performances à
mi-parcours, notamment :
Les IRC/KII (Entretiens clés) à l’aide des questionnaires semi-structurés avec une gamme
d'intervenants valides ;
Les groupes de discussions (FGD) ayant des guides de discussion sensibles au genre et semi-
structurés ; et
L’observation structurée.
En plus des données qualitatives, l'équipe a aussi collecté des données quantitatives auprès des sources
secondaires, comme les rapports narratifs du CVC, les rapports des indicateurs du plan de suivi des
performances (PSP) et les évaluations de la qualité des données (EQD). D’autres sources secondaires
comprenaient l'enquête d'impact du Groupe d’Appui à la Gestion Internationale (IOS) et les rapports de
récolte des résultats, les rapports d’audit des sous-traitants, la demande de propositions du CVC à
l’USAID et les sections de la proposition du CVC à l’ACDI/VOCA.
Les principales recommandations
Voici les dix principales recommandations découlant de l'évaluation des performances à
mi-parcours :
Constatation 1: Il existe des liens durables entre les marchés locaux et des relations
acheteur-producteur.
Constatations : Grâce à cette activité, les relations entre acheteur et producteur ont été
renforcées.
Recommandations : Le personnel de CVC et D-Intl, un sous-traitant du projet, doivent
suivre les relations acheteur-banque pour assurer le renouvellement annuel des prêts.
Constatation 2: La qualité du mil a été améliorée par rapport aux années précédentes
Conclusions : Les OP et les acheteurs reçoivent des revenus accrus pour le mil propre
Recommandations : Le CVC doit promouvoir le classement des producteurs, des acheteurs
et des marchés finaux en prévision d'une demande réduite du Programme Alimentaire Mondial
(PAM) dans les années à venir (c'est-à-dire un environnement de marché plus concurrentiel).
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 7
Constatation 3 : Le marché des produits céréaliers localement transformés est saturé et la
demande de produits transformés est insuffisante
Conclusions : La certification des produits locaux peut créer des options pour l'espace de
vente au détail dans le pays parce que les marchés finaux pour les céréales transformées sont
limités et la plupart des consommateurs transforment au niveau des ménages.
Recommandations : Les personnels de l'USAID et du CVC doivent explorer les marchés
régionaux et informels avec le projet West Africa Trade Hub.
Constatation 4 : Les femmes transformatrices trouvent des contacts et des connaissances
sur les marchés nationaux et régionaux dans les foires et forums agricoles
Conclusions : Les foires agricoles, telles que la Foire Internationale de l'Agriculture (IAGRA)
sont utiles pour promouvoir les réseaux de commercialisation (transformateurs).
Recommandations : Le CVC doit continuer à collaborer avec AMASSA/Afrique Verte pour
soutenir les foires et expositions de commercialisation locales et régionales.
Constatation 5 : Certaines organisations de producteurs manquent à leurs contrats de
vente avec les acheteurs.
Conclusions : Les responsabilités contractuelles ne sont pas communiquées ou exécutées.
Recommandations : Le CVC doit envisager de renforcer la formation en techniques de
commercialisation chez les groupements de producteurs et de réviser les options pour les
systèmes d'information sur le marché déjà établis à travers des produits SMS de téléphones
portables ou de radio.
Constatation 6 : Les agents des agroalimentaires communautaires travaillent sur une base
volontaire avec le CVC
Conclusions : Le modèle ACA n'est pas viable car il n'existe pas d'incitations concrètes pour
les ACA à rester en tant que formateurs communautaires.
Recommandations : Le personnel du CVC doit approcher les fournisseurs d'intrants ou les
acheteurs pour adopter des ACA avec des forfaits incitatifs.
Constatation 7 : Les communautés ont diversifié leurs stratégies de sécurité alimentaire et
de revenu.
Conclusions : Les communautés ont adopté des stratégies de résilience.
Recommandations : Le CVC doit faciliter l'intégration d'autres activités de projets de
reboisement, d'élevage, d'assainissement et de nutrition dans les communautés.
Constatation 8 : La Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest établit de
nouveaux entrepôts de céréales dans la région de Sikasso.
Conclusions : Le programme d'achat de la CEDEAO peut offrir aux agriculteurs de CVC des
options de commercialisation et un marché fiable pour le mil et le sorgho excédentaires, ce qui
a pour effet d'accroître la production et d'améliorer le revenu des ménages.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 8
Recommandations : Le CVC doit assurer le suivi et faciliter les partenariats avec le
programme d'achat de la CEDEAO afin de fournir aux agriculteurs des options régionales de
commercialisation et de stockage des céréales.
Conclusion 9 : Les organisations de producteurs sont conscientes des stratégies
environnementales.
Conclusions : Les OP peuvent réciter les stratégies d’atténuation environnementale à partir de
leur programme de formation : la protection du corps, le dosage des produits, l’élimination des
emballages, etc. L'offre d'intrants de Sogea a mis en place une nouvelle boutique il y a six mois à
Sévare, Mopti pour une formation sur l’utilisation sûre, les ventes de fongicides, les herbicides et
les pesticides pour toutes les cultures de base.
Recommandations : Le CVC doit continuer à faciliter l'éducation environnementale et
explorer les investissements potentiels à travers d’autres projets de développement régional et
fournisseurs d'intrants privés.
Constatation 10 : Il y a un manque de fonds pour les équipements ou les matières
premières (transformation) et un faible accès au crédit pour les petits
producteurs/transformateurs.
Conclusions : Étant donné que les OP et les transformateurs ont un faible accès au crédit, le
secteur a besoin d'un chef de file du secteur privé pour partager les débouchés commerciaux de
ces produits en demande ; de former des coopératives féminines pour qu'elles adoptent les
normes OHADA; et d’offrir un crédit financier pour l'achat des matières premières et du fonds
pour les équipements.
Recommandations : Il serait idéal que certaines petites coopératives féminines de
transformation puissent fusionner avec des usines de transformation plus grandes et prospères
comme Danaya Céréales ou Dado Production. Ensemble, elles peuvent commercialiser des
produits sélectionnés, tels que les croquettes et le couscous, qui, selon Nyeta Conseils ont une
demande non satisfaite. Le spécialiste du développement des affaires de CVC pourrait suivre
avec des usines de transformation, telles que Danaya céréales pour explorer ce type de
collaboration pratique.
BUT ET QUESTIONS DE L’EVALUATION
But de l’évaluation
Le but de l'évaluation des performances à moyen terme du CVC est d'évaluer les résultats de la
première moitié de l’attribution du CVC afin de partager les résultats fondés sur les IRC, les groupes de
discussion et l'analyse quantitative des données et de formuler des recommandations pour d'autres
interventions semblables.
Depuis la création du projet, il y a eu plusieurs rapports qui détaillent l'état d'avancement des activités
du CVC. Ces rapports comprennent les rapports trimestriels et annuels qui mesurent les résultats
intermédiaires (RI) et les rapports de suivi des performances qui montrent les progrès quantitatifs vers
la réalisation de 20 indicateurs. Les rapports EQD ont complété ces informations. En particulier, l'IOS a
réalisé en 2016 un rapport complet d'évaluation de l'impact du CVC. Le rapport visait à informer les
planificateurs du projet sur les changements intervenus entre les acteurs qui participent aux chaînes de
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 9
valeurs du mil, du sorgho et du riz ; décrire les résultats émergents influencés par les interventions du
CVC ; et les enseignements tirés des résultats, ainsi que les contributions du projet CVC.
Une courte liste des questions d'évaluation présentées ci-dessous a guidé l'équipe d'évaluation. Les
participants aux IRC et FGD formels ont répondu à ces questions générales qui cherchaient à mesurer
et à comprendre comment les femmes sont plus intégrées dans la production et la commercialisation
des cultures de base. Les questions ont aussi permis d’évaluer la qualité de la gestion du projet CVC par
ACDI/VOCA et les sous-traitants Nyeta Conseils, G-Force et D-Intel. De plus, elles ont mesuré les
secteurs des chaînes de valeurs pour le mil, le sorgho et le riz qui ont montré de nouvelles forces et
liens pour une croissance économique durable.
Questions d’évaluation
L'équipe a utilisé une liste de questions ci-dessous, fournie par l'USAID/Mali, pour guider l'évaluation des
performances à mi-parcours du CVC (voir la matrice d'évaluation à l'annexe II).
1. Quels sont les facteurs positifs et négatifs qui contribuent aux résultats obtenus ou non
obtenus?
2. Quelle a été l'efficacité du processus de développement de la chaîne de valeurs par rapport
aux chaînes de valeurs agricoles ciblées dans la filière riz, mil et sorgho?
3. Dans quelle mesure les résultats obtenus par CVC sont-ils susceptibles de se poursuivre
après la fin de l'activité?
4. Dans quelle mesure les exigences de conformité environnementale ont-elles été intégrées
dans les activités du projet et respectées?
5. Dans quelle mesure les questions du genre ont-elles été intégrées dans les activités et les
résultats du projet?
6. Dans quelle mesure la gestion du projet a-t-elle contribué ou inhibé les résultats du projet?
CONTEXTE DU PROJET
CVC atteindra son objectif de croissance du secteur agricole inclusif et équitable grâce à l'intégration
accrue des chaînes de valeurs et à la compétitivité par la réalisation de cinq RI :
1. Augmentation de la production et de la productivité agricole dans la chaîne de valeurs des
céréales.
2. Élargissement des marchés et du commerce des produits de base de la chaîne de valeur.
3. Augmentation de la résilience des communautés et des ménages vulnérables.
4. Renforcement des capacités et des systèmes locaux.
5. Amélioration de la politique et de l'environnement favorable.
CVC a adopté une approche facilitatrice pour le développement des chaînes de valeurs afin de s'assurer
que les efforts du projet conduisent à des partenariats durables et à des avantages accrus pour tous les
acteurs opérant dans les chaînes de valeur. Les principales activités nécessaires à l'intégration des
chaînes de valeurs et à la compétitivité sont la production, la recherche et la diffusion technologique, le
marketing, la transformation, le commerce, les finances, le renforcement des capacités et la réforme
politique. Les efforts de renforcement des capacités du CVC impliquent une gamme de services de
développement professionnel et des compétences en production agricole. Le projet vise également à
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 10
renforcer les relations entre les acteurs des chaînes de valeurs et les services d’appui tout en favorisant
un environnement propice à la compétitivité à long terme.
Conformément aux directives FtF sur l'intégration du genre et à la nouvelle politique de l'USAID en
matière d'égalité entre les sexes et d'autonomisation des femmes, le CVC vise à garantir aux femmes
agricultrices un accès égal aux biens, aux intrants et aux technologies. Cette liste inclut les terres et
autres biens naturels productifs, les services de vulgarisation, les services financiers et les intrants
agricoles. Les femmes ont également besoin des connaissances leur permettant de participer et d'obtenir
des rendements appropriés du système agricole.
La zone d'intervention du CVC comprend 117 communes de Sikasso, Mopti et Koulikoro, ainsi que
deux communes de Ségou qui englobent les sites du Projet d'Irrigation Alatona de Millennium Challenge
Corporation. L'USAID/Mali prévoit de rétablir la programmation CVC à Tombouctou et dans le nord de
Mopti si la situation sécuritaire le permet. La mission a choisi ces communes FtF sur la base du potentiel
agricole et du statut de pauvreté et nutritionnel de la population, comme le montrent les indices de
retard de croissance et d’émaciation. En raison du potentiel agricole et des besoins énormes, l'USAID
s'attend à ce que les interventions FtF auront le plus grand impact dans ces régions.
Les principales zones de riziculture du Mali se trouvent au sud des régions de Sikasso et de Ségou et
dans les vallées du Niger et du Bani dans la région de Mopti. Les principales zones de sorgho et de mil
sont essentiellement situées dans les régions centrales et méridionales du Mali. Le sorgho est concentré
au sud.
Pendant la conception du CVC, l'USAID a supposé que l'aide humanitaire continuerait à soutenir les
besoins critiques d'assistance du pays, en permettant aux interventions FtF de se concentrer sur le
développement à long terme.
Partenariats du CVC
Depuis le début du projet, ACDI/VOCA a surveillé toutes les activités tout en assurant l'intégration
régionale en supervisant les sous-traitants de Nyeta Conseils, G-Force et D-Intel. ACDI/VOCA a mis en
place des accords de partenariat avec la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA), la Compagnie
Malienne pour le Développement du Textile (CMDT), l’Office Riz Mopti (ORM), la Banque Nationale de
Développement Agricole (BNDA) et l'Institut d'Economie Rurale (IER). CVC travaille aussi en
collaboration avec d'autres projets de l'USAID au Mali.
Les investissements précédents de l'USAID et d'autres bailleurs, y compris les travaux effectués par
ACDI/VOCA4, ont permis de diffuser des technologies améliorées et d'augmenter la productivité.
ACDI/VOCA a été un pionnier dans l'approche de facilitation du développement de la chaîne de valeur
axée sur le marché. Elle a travaillé en étroite collaboration avec l'USAID pour codifier les bonnes
pratiques dans ce domaine. Le passage de la mise en œuvre et de l'appui directs à une touche plus
légère, plus facilitatrice et guidée par le marché a représenté un énorme changement de mentalité à un
moment de risque et de vulnérabilité accrus, alors qu'une grande partie du Mali chercherait des
documents directs.
Le projet CVC est directement en ligne avec les plans opérationnels actuels de l'USAID/Mali et les
priorités pour les investissements agricoles dans l'appui du Plan National d'Investissement sur la
Pauvreté dans le Secteur de l'Agriculture. Le plan et CVC privilégient des investissements dans la filière
4 Ces projets comprennent les initiatives Intégrées pour la Croissance Economique au Mali (IICEM), Le Réseau de valorisation agricole du Mali,
l’Activité et réponse des systèmes de développement agricole, Rétablissement et résilience au Mali.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 11
du sorgho, du mil et du riz. Ils partagent aussi les intentions d'accroître la production et les revenus, de
promouvoir un environnement professionnel favorable et d'améliorer l'état nutritionnel. Ils mettent tous
deux l’accent sur le genre et le changement climatique en tant que questions intégrées. CVC reflète la
volonté d'aligner la programmation des bailleurs avec les priorités énoncées à la fois au niveau du
programme national et du Programme Mondial de Développement de l'Agriculture en Afrique. Ils sont
informés par des principes sous-jacents de l'efficacité de l'aide énoncés dans la Déclaration de Paris.
Production, commerce et résilience
Le cadre de résultats du CVC présenté à la figure 1 montre que l’USAID/Mali met l'accent sur les
chaînes de valeur des céréales et sur l'amélioration des environnements favorables dans lesquels elle
opère.
FIGURE 1: CADRE DE RESULTATS DU CVC
L'augmentation de la productivité et du commerce des chaînes de valeur ciblées pourrait renforcer la
sécurité alimentaire des ménages. Ainsi, le projet CVC vise à accroître la disponibilité de ces importantes
cultures de base et l'accès à ces aliments à travers un impact positif sur les revenus des acteurs le long
des chaînes. Les chaînes de valeurs ciblées peuvent contribuer à l'amélioration de l'état nutritionnel en
stabilisant les approvisionnements alimentaires. La culture de légumes et de légumineuses dans ces
systèmes de production (grâce à des pratiques durables de gestion des sols et de l'eau) peut accroître la
disponibilité d'aliments divers et nutritifs.
CVC a mis en œuvre la stratégie de résilience de la Mission en veillant à ce que ses activités soient
inclusives chez les populations les plus vulnérables tout en renforçant leur résilience face aux crises.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 12
L'objectif de la stratégie est d'aider les populations chroniquement vulnérables à mieux résister aux
chocs et aux tensions – et à se rétablir mieux et plus rapidement – tout en participant activement à une
croissance économique inclusive.
METHODES ET LIMITES DE L’EVALUATION
La conception et les méthodes d'évaluation sont directement liées aux principales questions d'évaluation.
Des données crédibles et de qualité ont été générées lors des études sur le terrain, telles que les
chaînes de valeur adoptées, le temps, la distance entre les villages et les communes, les questions de
sécurité, l'accessibilité des villages focus de CVC et la répartition par sexe. La matrice d'évaluation
(Annexe II.1) montre la relation entre chaque question d'évaluation et les méthodes utilisées pour
recueillir des données afin de répondre aux questions. Elle met également en évidence la méthode et
l'analyse de collecte de données correspondantes, ainsi que les sources de données.
Conception de l’échantillon
L'évaluation des performances à mi-parcours a principalement porté sur une évaluation qualitative des
performances visant à identifier et à analyser les données probantes pour appuyer les points forts ou les
bonnes pratiques et les faiblesses ou les pratiques moins améliorées. Elle a aussi généré des conseils
pratiques pour améliorer les faiblesses au cours de la seconde moitié du CVC.
Selon les cinq principaux critères (énumérés à la page 4), l'équipe d'évaluation a utilisé une méthode
d'échantillonnage intentionnelle proposée par De Vaus (2001)5 pour choisir les OP qu'ils visiteraient et
pour sélectionner des acteurs clés le long des chaînes de valeur et des sites. L'équipe a délibérément
choisi les communes et les villages avec suffisamment de duplication pour permettre des substitutions, si
nécessaire. Elle a sélectionné des villages à partir d'une liste exhaustive de chaque région (Mopti et
Sikasso) fournie par Nyeta Conseil et G-Force. Cette approche d'échantillonnage a permis de
déterminer un échantillon réalisable pour couvrir la collecte de données sur le terrain. L'annexe II.I
donne des détails sur le processus de sélection adopté pour cette technique d'échantillonnage pour les
OP. L'équipe d'évaluation a choisi 18 OP – neuf chacune à Mopti et à Sikasso – à partir des chaînes de
valeurs cibles. Trente pour cent étaient des producteurs de riz à Sikasso et à Mopti, tandis que 70 pour
cent étaient des producteurs de mil à Mopti. Soixante-dix pour cent étaient des producteurs mixtes de
mil et de sorgho à Sikasso.
Les répondants comprenaient des hommes et des femmes chefs de ferme et des partenaires clés du
secteur privé qui travaillent dans l'approvisionnement en intrants agricoles, l'entreposage post-récolte, le
transport, le commerce local et régional, la transformation des céréales, les fournisseurs de services
financiers formels et informels et les acteurs finaux du marché associés à chacune des trois chaînes de
valeurs. L'équipe a aussi organisé des groupes de discussion pour les hommes et les femmes.
L'équipe a sélectionné d'autres acteurs des chaînes de valeurs, tels que les partenaires du CVC en
fonction de leur niveau de participation et des efforts pour la mise en œuvre des activités du CVC. Il
s’agit des représentants du gouvernement malien aux niveaux régional et communal et des partenaires
techniques à différents points des chaînes de valeurs cibles dans les deux régions. La liste complète des
personnes interrogées et des participants figure à l'annexe III.
5 De Vaus D. 2001. Research Design in Social Research. Sage Publication, London (Ltd). 148p.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 13
Méthodes et sources de collecte des données
L'équipe a utilisé une approche de méthodes mixtes comprenant une revue documentaire et des
méthodes de collecte de données qualitatives et quantitatives. La combinaison des méthodes
quantitatives et qualitatives a souvent joué un rôle important dans cette évaluation, soit de façon
simultanée ou séquentielle, dans le but de répondre à la même question par une convergence de
résultats provenant de différentes sources et de répondre de manière complémentaire à des questions
connexes (De Vaus, 2001). Pour la plupart des cas, les méthodes qualitatives visent à obtenir une
compréhension approfondie en mettant l'accent sur la saturation (c'est-à-dire l'obtention d'une
compréhension globale en continuant à échantillonner jusqu'à ce qu'aucune nouvelle information
importante ne soit acquise). Le plan de travail sur le terrain pour la collecte des données est disponible
dans l'annexe II. 4.
L’équipe a d’abord effectué une revue documentaire pour identifier et examiner les rapports techniques
pertinents et les documents de référence, tels que les rapports de conception et d’exécution du projet
reçus auprès des unités du projet. L'équipe a recueilli et examiné d'autres rapports pendant le travail de
terrain à Mopti et à Sikasso. Ces rapports éclairent la théorie de changement et les caractéristiques de
mise en œuvre du projet, son contexte opérationnel et ses défis.
L’équipe a ensuite utilisé une série de méthodes qualitatives pour cette évaluation. La suite comprenait
des IRC à l’aide des questionnaires semi-structurés avec un éventail valide d'intervenants, des Groupes
de Discussion avec des guides de discussions semi-structurées contenant des considérations du genre et
une observation structurée à l'aide d'une liste de contrôle standard. Pour chaque visite de site, l'équipe a
effectué et enregistré au moins un exercice d'observation structurée. Le personnel du CVC a fourni une
liste de répondants clés situés à Bamako, Sikasso et Mopti.
L'utilisation d'une combinaison de méthodes qualitatives a permis à l'équipe d'examiner plusieurs types
de données pour appuyer chaque question d'évaluation. Elle a accordé la plus grande attention à la
collecte de données qualitatives primaires auprès des acteurs des chaînes de valeurs, y compris les
producteurs agricoles, les fournisseurs d'intrants, les institutions financières, les commerçants et les
organisations partenaires. L'équipe a accordé une attention particulière aux groupements de
producteurs agricoles d'hommes et de femmes et a mené des IRC à l'intention des leaders agriculteurs.
Enfin, l'équipe a collecté des données quantitatives provenant principalement des sources secondaires,
telles que le système de suivi et d'évaluation (S&E) du CVC et le rapport d'enquête de base IOS. Ces
données ont examiné les performances de l'activité par rapport à ses objectifs en mesurant les données
de performances, qui ont porté sur l'influence du CVC sur les attitudes des OP en vue de la prochaine
phase des activités du projet. L'annexe III détaille les méthodes et les sources de collecte de données
pour chaque question d'évaluation. Une matrice d'évaluation complète figure à l'annexe II.
L'équipe a produit un enregistrement6 audio pour chaque interview individuelle ou en groupe. Elle a
utilisé les enregistrements de manière sélective pour clarifier les notes écrites lors de la saisie de
données numériques. En outre, elle a rempli un formulaire normalisé de collecte de données avec des
codes de classification relatifs au type d'acteurs dans la chaîne de valeurs (y compris des groupements de
producteurs, des représentants du secteur privé et du secteur public), à la zone géographique (Mopti et
Sikasso), au type de cultures et au sexe. Après une phase pilote réalisée à Bamako avec deux répondants
clés (fournisseur d'intrants et acheteur de céréales), l'équipe a modifié le questionnaire afin d'en assurer
l'exactitude et la pertinence.
6 Les enregistrements audio ont été utilisés pour vérifier les informations manquantes afin de mieux les comprendre (détails supplémentaires
ou traductions).
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 14
Nyeta Conseil et G-Force ont facilité le processus de collecte de données dans le pays en présentant les
membres de l'équipe d'évaluation dans chaque village. Pour assurer l'objectivité dans la collecte des
données, ils n'ont pas participé aux discussions avec les parties prenantes. Chaque IRC a duré 45-60
minutes et le Groupe de Discussion a duré de 60-120 minutes. L'équipe a effectué au maximum une
interview et trois Groupes de discussion quotidiennement dans chaque village avec des OP. Elle a
également tenu environ quatre à cinq d’interviews avec d'autres acteurs clés dans chacune des capitales
des communes. À la fin de chaque journée, les membres de l'équipe ont examiné les notes de l'enquête
sur copie dure pour assurer l'exactitude et ont effectué les modifications nécessaires. Ils ont ensuite saisi
les données dans le fichier maître en Excel. À la fin de l'exercice sur le terrain, ils ont agrégé les fiches
d’enquête en Excel selon les codes établis et noté les modèles et les thèmes développés à partir des
interviews.
Certaines limites de la stratégie globale comprenaient des contraintes de temps liées aux déplacements
dans certains villages dans toutes les régions. Bien que toutes les interviews planifiées pour les groupes
de discussion aient été réalisées, il n'y avait pas toujours assez de temps pour effectuer des listes de
contrôle d'observations dans chaque communauté. Les observations ont été utiles pour confirmer les
réponses aux interviews dans les bonnes pratiques agricoles et découvrir d'autres faits tels que les
sources de revenus secondaires, l'existence d'entrepôts et l'existence des équipements agricoles ou de
transformation des aliments.
Analyse des données
Lors de la séance de planification initiale de l'équipe le 31 octobre, les membres de l'équipe d'évaluation
se sont familiarisés avec les protocoles d'interviews convenus pour la collecte des données et la
méthode normalisée d'enregistrement de toutes les données dans des fichiers Excel séparés pour Mopti
et Sikasso. L'équipe a analysé les données qualitatives collectées via les interviews individuelles et en
groupe semi-structurées à l'aide d'analyses thématiques et de contenu, la triangulation et la rétroaction
sur la base de chaque question d'évaluation.
L'équipe a utilisé les questions d'évaluation fournies par l’USAID/Mali en tant que cadre d'analyse pour
saisir les thèmes émergents basés sur l'analyse de modèles (convergents/divergents), l'intégration des
chaînes de valeurs et la distribution régionale. Elle a adapté les questions aux différents intervenants en
utilisant des sous-questions et en sélectionnant des questions pour certaines parties prenantes. L'équipe
a effectué une analyse de contenu au-delà des descriptions de changements dans les pratiques et les
attitudes afin d'identifier les caractéristiques les plus saillantes de ces changements le long des chaînes de
valeur. Ce processus a permis à l'équipe de cartographier les principales forces et faiblesses des
processus décisionnels en vue d'améliorer les prochaines étapes des activités du projet.
L'équipe a analysé les données quantitatives et les statistiques recueillies à partir des documents
d'activité (par exemple, les rapports sur les performances des indicateurs, les ensembles de données du
rapport ou les sources gouvernementales) à l'aide de statistiques descriptives simples, telles que la
distribution des fréquences. Elle a utilisé l’Excel pour cette analyse. Les données d'évaluation d'impact de
base IOS et ses efforts parallèles de collecte de données qualitatives ont peut-être informé les résultats
de l'évaluation et fourni un cadre de référence supplémentaire pour la triangulation et l'analyse
comparative.
Pour des raisons de précision, l'équipe a validé les réponses qualitatives avec des informations
quantitatives déjà disponibles dans les rapports de projet CVC, les indicateurs de suivi des performances,
les EQD, les bases de données sur le marché et les visites de sites communautaires. Elle s’est également
appuyés sur les conclusions déjà partagées par le rapport de base des partenaires IOS en cours pour
terminer la validation. L'équipe a triangulé les points de données (entre les sources, les méthodes et les
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 15
informations sur le terrain) et la rétroaction (inverser les données à partir des données secondaires et
primaires) pour confirmer ou déconfirmer les conclusions à partir des sources de données primaires et
secondaires soulignées à l'annexe II.
CONSTATATIONS, CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
La section suivante résume les constatations, les conclusions et les recommandations sur la base des
réponses à l'enquête MPE par tous les acteurs des chaînes de valeurs ciblées au cours de la période
d'évaluation. Les constatations sont des réponses basées sur l'enquête de six questions figurant à
l'annexe II.1. Les constatations représentent les réponses les plus courantes de tous les acteurs des
chaînes de valeurs, mais ne comprennent pas les réponses éloignées non partagées par des catégories
similaires de groupes. Les constatations sont liées aux cinq RI qui sont présentés dans la figure I à la page
9. L'organisation des constatations de l'évaluation selon les RI fournit un outil de performances qui
affiche les constatations, les conclusions et les recommandations dans le cadre de résultats du projet.
Discussion des principaux points
Les constatations sont classées par ordre de priorité. Les explications de chaque constatation
fournissent une certaine profondeur, clarté et contexte en fonction des réponses fournies par tous les
acteurs participants dans les chaînes de valeurs cibles.
Constatation 1: Il existe des liens durables entre les marchés locaux et les relations
acheteur-producteur.
Les OP et les principaux acheteurs étaient très satisfaits de la stratégie de vente collective qui évolue
chez les groupements d'agriculteurs. Les acheteurs ont apprécié les efforts du CVC pour la préparation
de la gestion des stocks, des registres et de l'organisation des entrepôts. Les agriculteurs ont apprécié le
paiement direct des surplus de céréales sans avoir à traiter avec un intermédiaire bancaire. Les
consultants D-Intl ont joué un rôle clé en aidant les principaux acheteurs dans la planification des
activités et les demandes de prêt bancaire. Puisque ces services ne seront plus soutenus par le projet
après 2018, il est important que les principaux acheteurs adhèrent aux protocoles de remboursement
des prêts et gagnent la confiance des prêteurs bancaires.
Conclusions : Le projet a renforcé les relations entre les acheteurs et les producteurs, ce qui
est un bon exemple de comment CVC a facilité l'investissement des banques, l'expérience des
principaux acheteurs et la stratégie de commercialisation collective mise en œuvre par les OP
participantes. Le PAM a aussi joué un rôle en encourageant des relations similaires en dehors du
projet CVC et en insistant sur l'amélioration de la qualité (mil). Ces liens de commercialisation
appuient les RI 2.2 (renforcement de l’accès aux liens durables entre champs et marché).
Recommandations : Les personnels de CVC et de D-Intl doivent suivre les relations entre
l'acheteur et la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA) et la Banque Malienne de
Solidarité (BMS) pour assurer le renouvellement annuel des prêts.
Constatation 2 : La qualité du mil s’est améliorée par rapport aux années précédentes
Les principaux commerçants du millet à Mopti ont commenté la qualité améliorée des céréales
transformés par les OP. Ils ont attribué ce changement au PAM, qui a offert une motivation de 10
FCFA/kg aux producteurs et aux acheteurs qui livraient des céréales propres sans matières organiques
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 16
comme les roches, la saleté et la paille. La promotion du millet de haute qualité appuie le RI 2.1
(introduction de produits à valeur ajoutée et axés sur le marché).
Conclusions : Les OP et les acheteurs ont reçu une augmentation des revenus pour le mil
propre. Le mil propre offre une option pratique et économique pour les ménages disposés à
payer un prix plus élevé, alors que certains consommateurs préfèrent une qualité moins raffinée
en échange d'économies.
Recommandations : Le personnel du CVC doit promouvoir le classement des producteurs,
des acheteurs et des marchés finaux sélectionnés en prévision d'une demande réduite du PAM
dans les années à venir.
Constatation 3 : Le marché des produits céréaliers localement transformés est saturé et la
demande de produits transformés est insuffisante.
Les produits à valeur ajoutée dérivés du riz, du millet ou du sorgho trouvent un marché chez les
consommateurs de classe supérieure cherchant des produits de commodité tels que le riz étuvé qui
économise du temps de cuisson et offre une teneur élevée en fibres. Parmi les autres produits, on peut
citer le millet, le sorgho et le riz, le couscous du mil, la farine du mil, le riz et le mil fortifiés au beurre
d'arachide, à la noix de coco et aux dattes. Ces marchés restent stables, mais la croissance est tenue en
échec en raison de la lenteur, la mobilité de la classe supérieure et une préférence par les plus grands
groupes de consommateurs (classe inférieure) qui auto-transforment et mangent tous les céréales à la
maison tous les jours. La disponibilité de main-d'œuvre pour la préparation de repas à domicile
contribue à améliorer la transformation à domicile.
Les principales sociétés de transformation de mil et de riz, telles que Danaya Céréales et Dado
Production, attestent la faible demande de produits locaux à valeur ajoutée. Nyeta Conseils reconnaît le
rôle unique des femmes en tant que leaders associés dans la transformation du mil et du riz à Mopti. Elle
a signalé des insuffisances dans le capital financier et la capacité organisationnelle comme obstacles à la
croissance chez les groupements de femmes transformatrices dans ce domaine.
Il y a 19 groupes de transformation travaillant directement avec l'AMASSA/Afrique Verte à Mopti, qui
aide les groupes à accéder aux matières premières alimentaires, au transport et au stockage. A Sikasso,
les femmes ont un accès direct aux zones de plaine pour la production du riz et les marchés du sorgho.
La transformation des produits alimentaires du mil, du sorgho et du riz appuie le RI 2.1 Introduction des
produits à valeur ajoutée axés sur le marché.
Conclusions : Puisque les marchés finaux des céréales transformées sont limités et que la
plupart des consommateurs les transforment au niveau des ménages, la certification des produits
locaux peut créer des options pour augmenter l'espace de vente au détail dans le pays.
Toutefois, les coûts supplémentaires liés aux infrastructures, aux opérations et aux capacités de
gestion sont prohibitifs pour les petites et moyennes usines travaillant au niveau informel. La
promotion des produits à valeur ajoutée appuie le RI 2.1. Introduction des produits à valeur
ajoutée axés sur le marché
Recommandations : Les personnels de l'USAID et du CVC doivent explorer les marchés7
régionaux et informels avec le projet Centre Commercial en Afrique de l'Ouest de l'USAID.
7 Les marchés informels, par opposition aux supermarchés formels, qui commercent avec des produits céréaliers « certifiés » tels que des
produits céréaliers emballés importés de grandes entreprises basées en Europe ou aux États-Unis. Le processus de certification est trop coûteux et nécessite une échelle de production supérieure à la capacité de la plupart des entreprises ou associations de transformation
céréalière artisanale.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 17
Constatation 4 : Les femmes transformatrices trouvent des contacts et des connaissances
sur les marchés nationaux et régionaux lors des foires et forums agricoles.
A Mopti, un groupe de 30 coopératives, associations et particuliers de transformation ont vendu 538
tonnes de mil, de sorgho et de riz l'an dernier à neuf points de vente locaux dans la zone urbaine de
Mopti. Les ventes de céréales à valeur ajoutée représentent une petite fraction de la production
céréalière totale dans la région et soulignent la nécessité de nouveaux marchés. Certains groupes de
transformation ont réussi à vendre des quantités en Guinée Conakry, au Burkina Faso et au Sénégal. Des
initiatives de marketing, telles que l'IAGRI, ont réussi à attirer des produits céréaliers fabriqués
localement dans un contexte cosmopolite, en réunissant les consommateurs et les producteurs et en
établissant des relations de travail durables. Les foires et expositions agricoles appuient le RI 2.1 Accès
aux informations élargies sur le marché.
Conclusions : Les foires agricoles telles que l'IAGRA sont utiles dans la promotion des réseaux
de commercialisation (transformateurs). Ces expositions appuient le RI 2.6 (accès aux
informations élargies sur le marché).
Recommandations : CVC doit continuer à collaborer avec la base AMASSA/Afrique verte à
Mopti pour soutenir les foires et expositions de marketing locales et régionales.
Constatation 5 : Certaines organisations de producteurs manquent à leurs contrats de
vente avec les acheteurs.
À Sikasso, l'équipe d'évaluation a découvert des cas d’OP qui ne fournissent pas de quantités
contractuelles de mil ou de sorgho. La question était celle du prix : il y a une hypothèse culturelle selon
laquelle le prix n'est pas perpétuel mais plutôt négocié annuellement. Les agriculteurs pourraient
bénéficier d'une formation supplémentaire liée aux responsabilités contractuelles des acheteurs et des
producteurs.
Conclusions : Les responsabilités contractuelles ne sont pas communiquées ou exécutées.
Recommandations : Le CVC doit envisager de renforcer la formation en techniques de
commercialisation parmi les groupements de producteurs et de réviser les options pour les
systèmes d'information sur le marché déjà établis à travers des produits de radio ou SMS de
téléphones portables.
Constatation 6 : Les agents agroalimentaires communautaires travaillent sur une base
volontaire avec le CVC.
Le modèle ACA a réussi à utiliser les membres communautaires locaux comme enseignants pour fournir
la formation en cascade sur le "Manuel de Formation Sell More for More" (SMFM) aux membres PO.
Cette stratégie a offert aux agriculteurs de nouvelles options dans la filière du mil, du sorgho et du riz, la
prise de décision collective, la commercialisation et la sensibilisation à l'environnement.
Conclusions : Le modèle ACA n'est pas durable puisqu’il n’y a pas de motivations concrètes
pour les ACA à rester en tant que formateurs communautaires.
Recommandations : Le personnel du CVC doit approcher les fournisseurs d'intrants ou les
acheteurs pour adopter des ACA avec des forfaits incitatifs. Pour élargir la fonction des ACA
après le projet CVC, il peut être utile d'approcher les fournisseurs d'intrants du secteur privé et
les commerçants céréaliers pour utiliser les ACA dans l'appui de leurs objectifs commerciaux
respectifs. Par exemple, Planete Distribution soutient les agents de terrain pour suivre les
rizières irriguées. Ces agents aident aussi les agriculteurs pendant les périodes critiques de
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 18
préparation, de récolte et de transport du riz vers les marchés finaux et les aident à accéder aux
semences et aux engrais. Les fournisseurs d'intrants pourraient utiliser les ACA pour gérer leurs
parcelles de démonstration avec des motivations à conserver la récolte du champ et la
possibilité de vendre des intrants clés tels que des engrais, des semences et du fongicide aux
membres OP sur une base de commission. La promotion des formateurs ACA appuie les RI 1.1
(Développement et diffusion de la technologie) et 4.4 (renforcement des capacités des
prestataires de services en vulgarisation et conseil).
Constatation 7 : Les communautés ont diversifié leurs stratégies de sécurité alimentaire et
de revenu
À Mopti, les parcelles de production de riz visitées présentaient des superficies de culture relativement
petites par rapport aux populations qui y résidaient. A Sikasso, les agriculteurs cultivent le sorgho et le
mil en tant que culture complémentaire du coton et du maïs dans les zones CMDT. Plusieurs systèmes
céréaliers ont été intégrés aux systèmes d'élevage et aux industries de la pêche dans les zones de
production de riz près du fleuve Niger. L'opportunité pour la production horticole répond aux
stratégies de résilience décrites dans le cadre des résultats du CVC.
Conclusions : Les communautés ont adopté des stratégies de résilience. Ces activités appuient
les RI 3.1 (flux de revenus diversifiés et stratégies de création d'actifs utilisés) et 3.2 (systèmes
de cultures résistant à la sécheresse adoptés à l'échelle).
Recommandations : Le personnel du CVC doit faciliter l'intégration d'autres activités de
reboisement, d'élevage, d'horticulture, d'assainissement et de nutrition dans les communautés.
Constatation 8 : La Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest établit de
nouveaux entrepôts de céréales dans la région de Sikasso.
Conclusions : Le programme d'achat de la CEDEAO peut offrir aux agriculteurs de CVC des
options de commercialisation. La CEDEAO a établi des entrepôts à Koutiala, Ségou et
Kouri pour une capacité de stockage de 15 000 tonnes pour le mil et 7 500 tonnes
pour le sorgho. Il pourrait également leur offrir un marché fiable pour le surplus de mil et de
sorgho, ce qui entraînerait une augmentation de la production et une amélioration des revenus
des ménages.
Recommandations : Le CVC doit assurer le suivi et faciliter les partenariats avec le
programme d'achat de la CEDEAO à Sikasso afin de fournir aux agriculteurs des options de
commercialisation et de stockage des céréales. Cette activité de stockage appuie les RI 2.3
(Amélioration du traitement et transformation post-récolte).
Constatation 9 : Les organisations de producteurs sont conscientes des stratégies
environnementales.
Les OP peuvent réciter les stratégies d'atténuation de l'environnement (protection du corps, dosage des
produits, élimination des emballages, etc.) dans leur formation. L’offre d’intrants de Sogea a mis en place
une nouvelle boutique il y a six mois à Sévare, à Mopti pour une formation à l'utilisation sûre, des ventes
de fongicides, d'herbicides et de pesticides pour toutes les cultures de base.
Conclusions : Les stratégies anti-érosion utilisant des matières organiques ou des pierres sont
valables pour les zones abondantes dans ces matériaux de construction. Cependant, beaucoup
de communautés participantes au CVC n'ont pas ces ressources naturelles utiles. Les stratégies
de reboisement incluent la plantation de clôtures vivantes en utilisant des espèces de plantes
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 19
locales, telles que l’Euphorbia et le Jatropha ou les arbres à usage multiple comme le Neem,
l'Eucalyptus et le Baobab.
Le projet du Centre Mondial d'Agrosylviculture (ICRAF) a permis de réaliser certains progrès
dans le reboisement dans la région de Mopti et son personnel pourrait avoir des connaissances
sur les espèces susceptibles d'être utilisées dans les stratégies de lutte contre l'érosion dans les
cercles de Bankass et de Koro. CARE International/Mali a également mis en œuvre des activités
de reboisement dans le cercle de Koro, en collaboration avec le Service Malien des Eaux et
Forêts de 1984 à 1994 et peut avoir des leçons à partager avec le CVC.
Les producteurs de riz interviewés à Mopti (Komio, Sense) ont confirmé l'utilisation d'outils
simples de nivellement manuel pour les parcelles de riz, mais ont cité de grandes surfaces autour
de leurs principaux périmètres nécessitant un nivellement important en raison des contours
naturels du terrain. Ces activités d'éducation environnementale et de conservation des sols
appuient le RI 1.4 (Amélioration des techniques de gestion des sols et de l'eau) et 1.5
(Améliorations des politiques et procédures relatives aux semences et aux engrais).
Recommandations : Le CVC doit continuer à faciliter l'éducation environnementale et à
explorer les investissements potentiels à travers d'autres projets de développement régionaux
(Mopti et Sikasso) et des fournisseurs d'intrants privés.
Constatation 10 : Il y a un manque de fonds pour les équipements ou les matières
premières (transformation) et un faible accès au crédit pour les petits
producteurs/transformateurs.
Malgré des marges bénéficiaires importantes, les femmes ont encore du mal à développer leurs activités
à cause de leur faible volume de transformation. Par exemple, la farine de mil (Mugu Fara) coûte 426
CFA/kg pour les matières premières et les coûts de production et elle est vendue à 1 000 CFA/kg à
Mopti, ce qui donne une marge bénéficiaire de 574 CFA/kg. Parmi les associations de transformation
enquêtées à Mopti, les ventes annuelles en volume varient au minimum à 10 kg et au maximum à 480
kg8.
Le développement du secteur agroalimentaire au Mali fait face à plusieurs obstacles, selon une analyse. Il
y a un petit marché intérieur par rapport à la population. Les ménages ont un faible pouvoir d'achat et le
marché est fragmenté à cause de la population excessivement dispersée et des routes9 inadéquates. Les
initiatives qui favorisent le commerce régional et transfrontalier des produits céréaliers à valeur ajoutée
appuient les RI 2.1, 2.7 (Suppression des contraintes commerciales régionales) et 5.2 (Amélioration de
l'environnement des politiques agricoles).
Conclusions : En raison de l'accès limité au crédit pour les OP et les transformateurs, le
secteur a besoin d'un leader du secteur privé pour partager les opportunités de marché pour les
produits en demande, tels que les croquettes et le couscous qui ont une demande non satisfaite,
selon Nyeta Conseils. Les associations féminines de transformation ne possèdent pas de
garanties adéquates pour être admissibles aux petits prêts d’affaires.
Recommandations : Il serait idéal si les plus petites coopératives féminines de transformation
puissent fusionner avec des usines performantes, telles que Danaya Céréales pour
commercialiser les produits sélectionnés. Les spécialistes d’affaires du CVC doivent faire le suivi
auprès des groupes de transformation sélectionnés et AMASSA/Afrique Vert pour explorer
8 Rapport d’Analyse du Diagnostic des Unités de Transformation à Mopti, CVC, juin 2016.
9 Mission Economique, Ambassade de France (2001).
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 20
cette collaboration potentielle à Mopti. CVC doit former des coopératives féminines pour
passer les normes OHADA et offrir un crédit financier pour l'achat de matières premières et de
capital afin d’acheter des équipements. Cette recommandation appuie le RI 2.1.
Constatation 11 : Les bonnes pratiques agricoles sont adoptées dans le cadre de la
formation SMFM relative à la plantation en ligne, à la micro-fertilisation, à l'espacement
des plantes, au désherbage à temps, au compostage, au nivellement des terres, à l'érosion,
à la rotation des cultures et à l'utilisation des semences améliorées
CVC offre des modules de formation SMFM qui comprennent les thèmes suivants : Bonnes pratiques
agricoles, organisation coopérative, atténuation environnementale post-récolte et commercialisation.
Tous les groupes rencontrés par l'équipe ont pu montrer au moins une copie de chacun de ces quatre
modules SMFM. Une majorité de groupes d'agriculteurs, de grands acheteurs et de fournisseurs
d'intrants ont fait observer que le module SMFM couvrant les bonnes pratiques agricoles était utile.
Plusieurs agriculteurs ont adopté certaines des stratégies du module, y compris la plantation en ligne,
l'espacement entre les plantes, l'application de micro-doses d'engrais et le désherbage. Cela a donné lieu
à de nouvelles possibilités d'emploi pour les jeunes, à une augmentation des rendements du riz et du mil
et à une meilleure sécurité alimentaire des ménages dans la région de Mopti. Il subsiste des problèmes
liés au nivellement des champs et à la gestion de l'eau dans les rizières.
Conclusions : L'amélioration de la productivité du mil, du sorgho et du riz a renforcé la
sécurité alimentaire des ménages. Les agriculteurs vendent la production excédentaire aux
principaux acheteurs, ce qui peut fournir un revenu supplémentaire aux ménages pour soutenir
l'éducation des enfants, les activités de santé et les investissements aux petites activités. En
particulier, les agriculteurs ont répondu positivement aux thèmes de formation concernant
l'espacement des plantes, la plantation en ligne et l'application d'engrais à micro-dose. Les
agriculteurs du CVC se renseignent sur les herbicides et les fongicides des plantes provenant du
personnel du CVC. Les fournisseurs locaux d'intrants témoignent l'augmentation des ventes de
ces produits dans la région de Mopti. Ces activités agricoles appuient les RI 1.1 et 1.4.
Recommandation : Le personnel du CVC doit poursuivre ses stratégies d'éducation en SMFM
pour inclure des cours de recyclage pour les nouveaux membres. Le projet pourrait modifier le
programme en réponse aux besoins des agriculteurs, tels que l'entretien mécanique des pompes
d'irrigation ou des batteuses de riz et les besoins des femmes en matière de santé, de nutrition
familiale et de développement des petites activités dans des secteurs non valorisés comme la
production du savon ou des volailles.
Constatation 12 : Il n'y a pas d'accès à des batteuses et des moulins pour le mil, le sorgho
et le riz
Il y a eu des discussions approfondies dans la plupart des groupes de discussion parmi les OP en ce qui
concerne leur besoin perçu en équipements d'irrigation du riz, en batteuses de riz, en moulin de riz, en
batteuses de mil, etc. Pendant des décennies, certains agriculteurs ont reçu des fonds d'équipement. Ils
ont souvent mentionné le projet IICEM dans ce contexte. Ces investissements ont affiché de gains
solides à court terme, mais les utilisateurs ne peuvent pas toujours gérer les réparations ou les coûts de
remplacement à long terme.
D'autres facteurs tels que les petites parcelles de terre pour le riz contribuent au non-renouvellement
de ces équipements agricoles. Actuellement, Planète Distribution à Mopti a acheté des pompes
d'irrigation du riz (fabriquées en Chine) pour des producteurs sélectionnés. Il est nécessaire de disposer
des technologies à mi-niveau abordables et renouvelables pour les groupes d'agriculteurs du secteur de
CVC. Les dispositifs de traction animale peuvent contenir une solution pour le battage et le moulage des
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 21
céréales et les sources d'énergie solaire et éolienne peuvent fournir d'autres thèmes de recherche. Les
initiatives dans ce domaine de développement technologique appuient le RI 1.1 (Développement,
diffusion, gestion des technologies et amélioration de l’innovation); RI 2.3 (Amélioration du traitement et
transformation post-récolte); et RI 4.2 (Amélioration des capacités des groupements de producteurs et
des associations d'utilisateurs).
Lors des discussions avec les agriculteurs concernant le système de production intensive de riz (SRI),
tous les répondants ont convenu qu'ils offrent des rendements plus élevés, mais l'effort physique requis
est pénible pour les femmes et les hommes qui ne peuvent pas consacrer tout leur temps aux champs,
0,15 hectare. Les femmes ayant des responsabilités domestiques considérables et les hommes occupant
des emplois secondaires ont posé des questions sur un moyen plus facile de préparer les champs, de
faire les semis, d'appliquer des pastilles d'urée en profondeur, de désherber, de récolter et de battre du
riz. Les agriculteurs confrontés à des contraintes de temps dans l'application des technologies à forte
intensité de main-d'œuvre peuvent remplacer certaines méthodes traditionnelles. Par exemple,
l'ensemencement par diffusion peut remplacer la transplantation de plantules. La promotion des
systèmes intensifs de riz appuie le RI.
Conclusion : Il y a un besoin non satisfait en batteuses et en moulins pour les chaines de
valeurs ciblées qui entraîneraient vraisemblablement des économies de temps grâce à la
réduction de la main-d'œuvre et aux nouvelles possibilités d'investissement.
Recommandations : Le personnel du CVC et les partenaires au développement doivent
explorer les technologies de niveau intermédiaire pour les modèles moins coûteux utilisant la
puissance des animaux pour le battage et le moulage. L'utilisation des bœufs pour la préparation
du champ et l'application de granulés à l'urée en profondeur, disponible au Bangladesh, pourrait
faciliter les besoins en main-d'œuvre SRI.
Constatation 13 : Les agriculteurs participent à la vente collective/entreposage et à la
gestion des fonds renouvelables/du marketing des stocks par warrantage
Le stockage collectif et la commercialisation ont été une stratégie promue par l'ancien projet de l'IICEM,
mais celle que les agriculteurs du CVC ont réussi malgré un manque de structures d'entrepôt modernes
et collectives. Les fonds renouvelables permettent aux groupes de producteurs d'acheter des intrants
agricoles essentiels au début de la saison, tout en remboursant les fonds après la récolte.
Conclusions : Le fait que ces fonds soient toujours maintenus et gérés par des groupements
d'agriculteurs est un actif de gestion solide qui démontre un bon leadership, une vision et une
organisation coopérative disciplinée. L'existence de structures d'entrepôts collectifs renforce
cette stratégie de marketing. Ces activités post-récolte appuient les RI 2.3 et IR 2.4.
Recommandations : CVC doit poursuivre sa formation SMFM en marketing et envisager le
placement de nouveaux entrepôts dans certaines communes avec d'autres partenariats de
projet.
Constatation 14 : Les acheteurs sont contraints par les politiques d'exportation du
gouvernement du Mali
Les principaux acheteurs de mil à Mopti ont exprimé des inquiétudes par rapport aux politiques
d'exportation existantes qui imposent des restrictions au libre-échange des céréales dans la région située
à l'extérieur des frontières du Mali. Les commerçants doivent informer les autorités avant toute
expédition et établir des comptes bancaires pour tous les revenus produits par les expéditions
transfrontalières. Les acheteurs trouvent le processus lourd. Les législateurs ont établi la présente
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 22
législation comme une mesure visant à maintenir la sécurité alimentaire nationale, en particulier dans les
années de sécheresse.
Dans une région où la population est pratiquement doublée tous les 20 ans, les cultures céréalières
représentent un cinquième de la superficie totale cultivée et donnent du travail à temps partiel à environ
80% de la population de l'Afrique de l'Ouest. Mais malgré l'augmentation de la production de 16 millions
de tonnes en 1980 à 63 millions de tonnes en 2015, moins de 1,5 million de tonnes de céréales locales
sont vendues dans le commerce transfrontalier régional. Les chiffres pour le commerce interrégional des
céréales sont inférieurs aux importations de blé, de farine de blé et surtout du riz dans la région10.
Les fournisseurs en dehors du continent répondent à la demande croissante de nourriture en Afrique.
La production d'aliments de base pour la croissance des marchés urbains et pour atténuer le déficit
alimentaire dans les zones rurales présente la plus grande opportunité de croissance pour les
agriculteurs africains. La valeur marchande de la production alimentaire africaine est d'au moins 50
milliards de dollars par an, soit les trois quarts de la production agricole (Banque mondiale, 2008).
Compte tenu de la croissance de la population et de l'urbanisation croissante, la demande d'aliments de
base en Afrique augmentera de façon spectaculaire au cours de la prochaine décennie. En effet, la
demande doit doubler d'ici 2020, principalement dans les villes. Les factures d'importation de denrées
alimentaires augmenteront considérablement si les agriculteurs africains ne contribuent pas davantage à
satisfaire cette demande. Malheureusement, l'expérience des deux dernières décennies montre que les
agriculteurs africains n'ont pas été en mesure de le faire et que l'énorme potentiel de production et de
commerce d'aliments de base en Afrique demeure inexploité. Ainsi, malgré la richesse du potentiel
agricole, le continent importe de plus en plus de l'extérieur de la région pour satisfaire la demande.
L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture estime que les importations de
céréales en Afrique en 2008 étaient de 15,2 milliards de dollars. Cependant, seulement cinq pour cent
de toutes les céréales importées par les pays africains proviennent de sources régionales. Le volume des
importations extra régionales de denrées alimentaires de base montre que l'intégration régionale dans le
marché des denrées alimentaires de base peut assurer la sécurité11 alimentaire. Les initiatives qui
soutiennent le commerce international transfrontalier appuient le RI 2.7 Suppression des contraintes
commerciales régionales et RI 5.2 Amélioration de l’environnement de la politique agricole.
Conclusions : Il est nécessaire de rationaliser les stratégies d'exportation de céréales.
L'intégration du commerce régional peut avoir une incidence importante sur la sécurité
alimentaire en liant les agriculteurs aux consommateurs au-delà des frontières, en améliorant les
effets des pénuries alimentaires nationales périodiques et de l'escalade des prix alimentaires
mondiaux. Ce qui importe pour les pauvres c'est la volatilité des prix locaux et les variations des
prix mondiaux ne sont qu'un facteur derrière les variations des prix intérieurs. Les conditions
locales des cultures, les coûts d'approvisionnement et les mesures politiques, y compris celles
qui affectent le commerce alimentaire, sont souvent plus importantes12. Le développement dans
ce domaine appuie les RI 2.7 (Suppression des contraintes commerciales régionales) et 5.2
(Amélioration de l'environnement de la politique agricole).
Recommandations : CVC pourrait mettre en œuvre les mesures suivantes pour faciliter les
nouveaux accords commerciaux : 1) Recherche sur la demande des produits du mil, du sorgho
et du riz ; 2) Assurer la capacité organisationnelle des OP à fournir une provision constante ; 3)
10 « Stimuler le commerce régional des céréales en Afrique de l'Ouest », Commerce des céréales, 24 novembre 2016 11 « Stimuler le commerce régional des céréales de l'Afrique de l'Ouest", Commerce des céréales, 24 novembre 2016 12 « L'Afrique peut nourrir l'Afrique », Banque Mondiale, octobre 2012
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 23
Assurer les infrastructures d'entrepôt au niveau des producteurs ; et 4) Les acheteurs pour
demander les licences d'exportation.
Constatation 15 : Les femmes participent à la plupart des activités du CVC, mais montrent
une faible présence dans les séances de SMFM
Les Groupes de Discussions dans toutes les régions ont révélé une intégration des femmes et des
hommes dans les activités de formation du CVC. Dans la plupart des cas, les hommes se
rencontreraient séparément avec des membres masculins et les femmes se rencontreraient avec des
membres féminins. Les femmes avaient des chances égales d'assister à des sessions de formation SMFM,
mais leur taux de participation par rapport aux hommes pour les mêmes thèmes était toujours plus
faible. Par exemple, le PSP de 2016 a montré que 25 704 hommes ont reçu une formation en
productivité agricole et des pratiques de sécurité alimentaire contre 6 061 femmes.
Conclusions : Les femmes constituent un point focal pour l'organisation des ménages, la santé,
l'assainissement et la participation des jeunes. Elles peuvent être utilisées comme formatrices
pour les nouveaux thèmes SMFM. Bien que certains indicateurs PSP montrent moins de
participation des femmes aux sessions de formation par rapport aux hommes, les femmes
participent pleinement aux activités communautaires, en particulier au niveau des ménages. Par
exemple, les femmes jouent un rôle essentiel dans la coupe, le battage, le transport et le
stockage des récoltes de mil, de sorgho et de riz. Ces activités ne figurent pas dans le PSP.
Recommandations : Les spécialistes du personnel CVC doivent modifier et élargir les thèmes
SMFM pour attirer plus de femmes dans les séances de formation. Le projet doit modifier les
thèmes pour créer de nouvelles activités telles que le jardinage, la nutrition ou les petites
initiatives génératrices de revenus qui attirent davantage les femmes et renforcent leurs
capacités dans la société civile. La promotion des thèmes liés aux cultures de base appuie les RI
3.1 (Flux de revenus diversifiés et stratégies de création d'actifs utilisés), RI 3.4 (Alphabétisation
communautaire, calcul et amélioration des pratiques nutritionnelles) et 4.5 (Renforcement des
capacités locales pour appuyer l'apprentissage permanent).
Constatation 16 : Les moniteurs trouvent difficile de visiter tous les sites du village pendant
les périodes de formation.
Les moniteurs du CVC offrent une formation SMFM aux ACA qui partagent ensuite des thèmes de
formation avec les membres des OP. À Mopti, le nombre moyen de groupements de producteurs
attribués à un moniteur est de 22. Il y a des périodes dans l'année où un moniteur peut être mis au défi
de fournir une formation à temps à tous les groupes. Les moniteurs voyagent en moto. Les distances du
village dépassent 50 km à partir de leur emplacement de base. À titre de comparaison, la DRA de Mopti
atteint 115 OP de mil avec un effectif de 22 agents, soit sept OP par agent. L’appui des services de
vulgarisation appuie le RI 4.4.
Conclusions : CVC a un vaste champ d'intervention qui peut influer sur la qualité ou la
régularité des thèmes de formation mis en œuvre dans les zones éloignées du projet.
Recommandations : Le personnel du CVC doit envisager d'ajouter aux responsabilités des
ACA ou d'augmenter le personnel d'encadrement dans certaines communes.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 24
ANALYSE DES INDICATEURS DE PERFORMANCES
Le tableau 2 ci-dessous résumé les 21 indicateurs de résultats du CVC basés sur la version la plus
récente préparée pour le Rapport annuel 2016. Les commentaires sont basés sur les constatations de
l'évaluation et sur les rapports précédents du PSP, avec des recommandations et des liens avec la liste
prioritaire des conclusions de la section « Discussion des principaux points » du présent rapport.
TABLEAU 2 : RESULTATS ET INDICATEURS CLES DE CVC POUR L’EXERCICE 2016
Domaine et indicateur de résultats
clés
Durée de
l’objectif du
projet
Objectifs
de
l’exercice
2015-2016
Commentaires
Rapport
annuel
Nombre Nombre Nombre %
FTF 4.5.2 (13) Nombre de ménages
ruraux bénéficiant directement des
interventions de l'USG
82 147
70 211
50 338
72%
Le déficit de cet indicateur résulte
directement de la cessation des activités dans
le nord du Ségou (Alatona) et dans la région
de Tombouctou pendant que Nyeta Conseils
a eu des discussions avec des leaders de
coopératives agricoles à Niafounké pour
l'expansion de leur modèle dans d'autres
endroits. Il n'y a pas eu de progrès à ce jour.
FTF 4.5.2-2 Nombre d'hectares dans
le cadre de l’amélioration des
technologies ou des pratiques de
gestion grâce à l'aide du CVC (FTF
4.5.2-2)*
81 716
62 260
57 310
92%
Il y a eu de bons résultats dans l'utilisation
des semences améliorées, la gestion des
insectes nuisibles, les pratiques culturelles, la
participation des femmes, le PIV du riz
irrigué, le riz de la plaine et du mil. En ce qui
concerne les constatations 6, 9, 11, 15 et 16,
les recommandons pour la poursuite du
renforcement des capacités des moniteurs et
des ACA pour la formation des producteurs
dans les bonnes pratiques agricoles et les
questions environnementales.
FTF 4.5.2-5 Nombre d'agriculteurs et
d'autres personnes qui ont appliqué
des technologies ou des pratiques de
gestion améliorées à la suite de l'aide
apportée par CVC (FTF 4.5.2-5)
58 883
50 327
48 092
96%
Relativement à FTF 4.5.2-2 96% de tous les
agriculteurs utilisent au moins une
technologie ou une pratique de gestion
améliorée. En ce qui concerne les
constatations 6, 9 et 11, il est Recommandé
de poursuivre la formation des organisations
de producteurs et l'appui à la
commercialisation.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 25
FTF 4.5.2-37 Nombre de MSME, y
compris les agriculteurs qui reçoivent
des services de développement des
activités à partir de sources
cumulatives assistées par le CVC
22,000
18,000
19,515
108%
Le nombre d'individus recevant des prêts
représente un grand nombre de producteurs
de coton à Sikasso soutenus par la BNDA. La
BNDA a retiré des prêts agricoles pour les
petits agriculteurs du mil et du riz à Mopti.
Les grands commerçants comme Ousmane
Cissé de Planète Distribution, Moulaye
Sankoro et Kalou Diallo de Koni Jigini ont
joué un rôle important dans l'achat des
céréales dans leurs zones respectives.
Conformément aux constatations 1 et 10, il
est recommander de suivre avec
AMASSA/Afrique Vert à Mopti pour discuter
de fonds collatéraux pour soutenir les petits
transformateurs céréaliers à Mopti.
FTF 4.5.2-29 Valeur des prêts
agricoles et ruraux
(RiA) (FTF 4.5.2-29)
21 200 000
4 125 000
4 827 316 $
117%
Les performances de cet indicateur
s'expliquent par les prêts BMS reçus par
Planète Distribution avec l'aide du CVC/D-
Intel. Cette stratégie résout essentiellement
le problème posé par les riziculteurs
individuels pour les prêts d'intrants, y
compris les pompes d'irrigation motorisées.
Par rapport à la constatation 10, il est
recommandé de discuter avec les
fournisseurs d'intrants pour des crédits en
nature pour les engrais et les produits
phytosanitaires similaires au modèle de
Planète.
Usage : Valeur des prêts agricoles et
ruraux, en espèces et en nature,
auprès des institutions financières ou
institutions des chaînes de valeurs
24 600 000
4 590 000
6 545 727,52$
143%
Pas de commentaires
FTF 4.5.2-30 Nombre de MSME, y
compris les agriculteurs qui reçoivent
une aide de CVC pour accéder aux
prêts
20 000
18 000
19 093
106%
Pas de commentaires
FTF 4.5.1-28 Hectares dans le cadre
de nouveaux services ou des services
d’amélioration/réhabilitation de
l’irrigation et du à la suite de l'aide
cumulative (Ria) du CVC
45 000
10 000
0%
Cet indicateur n'a pas été réalisé comme
prévu, en partie à cause des problèmes de
sécurité dans les zones de Tombouctou et le
partenariat en cours avec le projet Pro-Irrigar
pour le développement des infrastructures
rizicoles. Ces systèmes alimentés par gravité
sont initialement coûteux mais peuvent être
durables en raison d'économies de coûts à
long terme. Les exemples au Mali sont
Sélingue, Baguinéda, Alatona et Dioro.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 26
4.5.2-7 Nombre d'individus qui ont
bénéficié d'une formation cumulative
à court terme sur la productivité du
secteur agricole ou la formation à la
sécurité alimentaire
71 101
52 843
31 765
60%
CVC a dispensé une formation dans les zones
où ils sont présents, conformément aux
constatations 6, 9, 11 et 16.
4.5.2-23 Valeur des ventes
différentielles (perçues au niveau du
champ) attribuée à la mise en œuvre
de FTF (RiA), cumulatif
26 450 000
8 000 000
8 195 229 $
102%
Les ventes annuelles reflètent une bonne
synergie entre les fournisseurs d'intrants, les
producteurs, et la formation en techniques de
commercialisation par CVC. Il n’est pas clair
si les ventes des ménages individuels sont
inclues dans les chiffres.
FTF 4.5.2(38) Valeur de nouveaux
investissements du secteur privé dans
le secteur agricole ou la chaîne
alimentaire grâce à la mise en œuvre
du FTF (en dollars)
15 640 000
5 324 000
4 113 640,00
$
77%
Les deux commerçants céréaliers Moulaye
Sankoro (Mil) et Ousmane Cissé (Planète
Dist, Riz) étaient en train de construire de
nouveaux entrepôts à Mopti pendant la
période d'évaluation.
4.5-10 Augmentation totale des
capacités cumulatives dans
l’installation de stockage (M3) (S)
17 639
3 780
0%
Le CVC n'est pas un projet de construction
des infrastructures bien qu'il ait réussi ces
dernières années à faciliter la construction
d'entrepôts entre les partenaires du secteur
privé (Planète Dist.) et les localités des
villages de Zebala et de Pomorododio. Un
entrepôt parrainé par l'IICEM à Bargondoga,
Mopti a montré des signes évidents de
détérioration due aux dégâts causés par l'eau
et un entrepôt construit par les villageois à
Koume, Bankass était en mauvais état à cause
des dommages causés par le vent et l'eau.
Malgré le manque d'entrepôts modernes,
plusieurs communautés se sont organisées
pour respecter les accords de vente
collective avec les acheteurs en entreposant
dans leurs maisons respectives ou dans des
structures traditionnelles de stockage des
céréales. L'Union européenne a construit des
entrepôts modernes dans certains villages de
Mopti, notamment dans le village de Sogara,
Bankass (500mt). Il est recommandé au CVC
de continuer à faciliter les infrastructures
d'entrepôt dans les zones de production
excédentaires.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 27
4.5-16 Marge brute par hectare du
produit sélectionné (RiA)
* cumulatif
Les marges brutes pour toutes les cultures du
mil, du sorgho et du riz ont affiché des
niveaux supplémentaires de céréales par
rapport aux niveaux prévus pour 2015-16.
Cela est en partie dû à une formation
spécifique aux bonnes pratiques agricoles et à
la recherche des résultats 11. En particulier,
l'utilisation des engrais minéraux a contribué
à l'augmentation des rendements, même si on
estime que seulement 1/3 des agriculteurs de
mil recevront des distributions d'engrais
subventionnés en raison des stocks limités
fournis par le gouvernement du Mali. Il est
recommandé de continuer à promouvoir les
engrais organiques et le compostage végétal
disponibles pour compléter les stocks
d'engrais minéraux.
Rendement par hectare (sous-
ensemble de la marge brute),
Cumulatif
Les moyennes de rendement cumulées
dépassent les moyennes de la région de
Mopti en raison de l'application des bonnes
pratiques agricoles par les organisations de
producteurs participants. Le riz PIV montre
7,5 Mt/ha, ce qui est supérieur aux moyennes
de l’Office du Niger, bien que les riziculteurs
de Mopti travaillent sur de petites parcelles
de 0,15 ha. Selon les constatations 9 et 11, les
recommandations similaires à la marge brute
ci-dessus sont formulées.
4.5.2-14 Nombre de ménages
vulnérables bénéficiant directement
d'une assistance CVC.
10 000
7 000
3 588
51%
On ignore pourquoi les chiffres prévus n'ont
pas été atteints à moins que les ménages
vulnérables précédemment prévus à
Tombouctou et à Alatona n'aient pas été
atteints pour des raisons de sécurité. Cela
peut être lié à la constatation 16.
Recommander l'augmentation des moniteurs
ou modifier la portée des travaux des ACA
pour couvrir un plus grand nombre de
villages dans la zone d’intervention.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 28
Usage : Nombre de bénéficiaires
d'une assistance de CVC dans des
activités économiques diversifiées
(indicateur de résilience)/cumulatif
6,000
5,000
425
9%
Cet indicateur mesure les activités
génératrices de revenus (petites entreprises,
savonnerie, vente de gâteaux) chez les
groupes d'épargne seulement. Si des activités
semblables étaient promues entre d'autres
groupes non vulnérables, le nombre
augmenterait. CVC appuie indirectement les
groupements féminins de transformation,
mais leurs activités économiques ne sont pas
prises en compte ici. En outre, si un projet
partenaire collabore avec CVC dans une
communauté donnée et produit des résultats,
ces résultats ne peuvent pas être utilisés par
CVC, car il s'agit d'un cas de double
comptage. Ces activités pourraient
comprendre la volaille, le bétail et le
reboisement. En ce qui concerne la
constatation 7, recommander à CVC de
s'associer à d'autres projets dans les mêmes
zones pour accroître l'adoption des activités
secondaires génératrices de revenus
FTF 4.5.2-39 Nombre de
technologies ou de pratiques de
gestion dans l'une des phases de
développement suivantes : Phase I: en
cours de recherche à la suite de
l'assistance du CVC; Phase II : en
essai sur le terrain à la suite de
l'assistance du CVC; Phase III : mise à
disposition pour transfert à la suite
de l'assistance de l’USG (dans l'espoir
que les technologies seront en phase
III)/cumulatif
15
12
NA
CVC fait la promotion de bonnes pratiques
agricoles grâce à la formation SMFM dans des
environnements formels, à la formation sur le
terrain par les sous-traitants du
gouvernement malien et à travers des
parcelles de démonstration gérées par des
producteurs villageois sélectionnés. Le
nombre de parcelles de démonstration (20)
apparaît disproportionné par rapport au
nombre d'organisations de producteurs dans
les zones du projet. Selon la constatation 6,
recommander l'augmentation du nombre de
parcelles de démonstration et l'augmentation
de la participation et de la contribution des
fournisseurs d'intrants du secteur privé pour
faciliter l'accès aux produits phytosanitaires
et aux engrais.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours de la chaine de valeurs des céréales au Mali 29
FTF 4.5(2) Nombre d'emplois
attribués à FTF
Mise en oeuvre
3 119
500
204
41%
Ces nouveaux emplois sont attribués au
travail occasionnel utilisé par les principaux
acheteurs de céréales pour le transport et le
chargement des sacs. Une femme de Birga
Dogon, Bankass a commenté que dans leur
village quand les récoltes sont bonnes, les
jeunes restent pour travailler avec le
marketing, le stockage et la transformation. Je
ne sais pas si ce type de travail est mesuré et
compté dans CVC
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 30
ANNEXE I : ENONCE DES TRAVAUX D’EVALUATION
SECTION C – ENONCE DES TRAVAUX
C.1 BUT
Le consultant réalisera l'évaluation des performances à mi-parcours (EPM) de l’attribution Chaines de Valeurs des
Céréales (CVC) de Feed the Future mis en œuvre par l'ACDI/VOCA, qui a une période d’exécution allant du 17
octobre 2013 au 16 octobre 2018. En outre, cette EPM vise à combler indépendamment les lacunes dans
l’attribution pour l’Evaluation de l’Impact du CVC actuellement mis en œuvre par les partenaires d'IOS, qui a des
critères d'évaluation tant quantitatifs que qualitatifs.
C.2 CONTEXTE
Données d’Identification de l’Attribution
Nom du projet Attribution Chaines de Valeur des Céréales (CVC) de Feed the
Future
Numéro du contrat AID-688-C-13-00002
Période du projet 17 octobre 2013 – 16 octobre 2018
Financement 24 971 628 $
Organisation de mise en œuvre ACDI/VOCA
Représentant de l’Agent Contractant Charles Davis (COR), Marika Olson (Suppléant au COR)
Description du projet CVC
L’attribution CVC est le volet central du projet USAID/Mali CVC et joue un rôle principal dans la coordination et
l'intégration des chaînes de valeurs, grâce à l’appui des autres attributions CVC qui se concentrent sur la réforme
des politiques, la recherche et les finances. L’attribution CVC favorise le développement intégré, féminin et inclusif
des chaînes de valeur du sorgho/mil et du riz et contribue au renforcement de la résilience des communautés et
des populations vulnérables. Cela comprend les activités clés nécessaires à l'intégration des chaînes de valeurs et à
la compétitivité telles que la production, la recherche et la diffusion des technologies, le marketing, la
transformation, le commerce, les finances, le renforcement des capacités et les éléments de la réforme des
politiques. Les principaux aspects de l'approche de mise en œuvre comprennent : le renforcement des capacités à
travers une gamme de services de développement des entreprises et des compétences en production agricole; le
renforcement des relations entre les acteurs des chaînes de valeurs et les services d’appui; et la promotion d'un
environnement propice à la compétitivité à long terme.
L’objectif de l’attribution CVC est la croissance inclusive et équitable du secteur agricole grâce à l'intégration
accrue des chaînes de valeurs et à la compétitivité conduisant à une croissance économique généralisée.
Le but du projet est d'accroître la production agricole, la productivité et les revenus en augmentant les revenus
directs des hommes et femmes agriculteurs, à travers diverses activités génératrices de revenus à valeur ajoutée
menées par les acteurs des chaînes de valeurs (fournisseurs d'intrants, agriculteurs, commerçants, transformateurs,
grossistes, acheteurs et exportateurs), ainsi que des services d’appui qui renforcent les chaînes de valeurs, y
compris les fournisseurs de technologies agricoles et les fournisseurs de services financiers. De plus, l’attribution
CVC vise à identifier et contribuer à résoudre les principales contraintes liées à l'environnement politique local et
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 31
international permettant une transformation systématique et à long terme du secteur agricole, sous l'impulsion des
chaînes de valeur des céréales.
Les quatre principaux résultats intermédiaires (RI) à atteindre au cours du projet comprennent (voir aussi le Cadre
de résultats, Annexe 3) :
Résultat Intermédiaire 1 : Augmentation de la productivité agricole
• Sous RI 1.1 : Développement, diffusion, gestion et innovation technologiques renforcés
• Sous RI 1.2 : Renforcement de l'accès aux intrants de qualité
• Sous RI 1.3 : Elargissement des systèmes d'irrigation économiquement viables
• Sous RI 1.4: Amélioration des techniques de gestion du sol et de l'eau
Résultat Intermédiaire 2 : Expansion des marches et du commerce
• Sous RI 2.1 : Introduction de produits à valeur ajoutée axés sur le marché
• Sous RI 2.2 : Liens durables entre champ et marché, accès renforcé
• Sous RI 2.3 : Amélioration du traitement et transformation post-récolte
• Sous RI 2.4 : Agrégation efficace de la production établie
• Sous RI 2.5 : Renforcement de l'accès aux services d’appui axés sur demande
• Sous RI 2.6 : Accès aux informations sur le marché élargi
Résultat Intermédiaire 3 : Accroissement de la résilience des communautés et ménages vulnérables
• Sous RI 3.1 : Diversification des sources de revenus et déploiement des stratégies de création d'actifs
• Sous RI 3.2 : Adoption à l'échelle des systèmes de cultures résistant à la sécheresse
• Sous RI 3.3 : Disponibilité des infrastructures appropriées de stockage des denrées alimentaires
• Sous RI 3.4 : Amélioration des pratiques communautaires en alphabétisation, en calcul et en nutrition
Résultat Intermédiaire 4 : Coupe transversale : renforcement des capacités et systèmes locaux
• Sous RI 4.1 : Développement de capacité des organisations locales à recevoir le financement de l'USAID
• Sous RI 4.2 : Amélioration de capacités des groupements de producteurs et des associations d'usagers
de l’eau
• Sous RI 4.3 : Renforcement de capacités des prestataires de services financiers
• Sous RI 4.4 : Renforcement de capacité des prestataires de services conseils et vulgarisation
L’attribution CVC contribuera à atteindre les buts et objectifs de la stratégie USAID/Mali FtF en contribuant
principalement à l'accès à l'alimentation en termes d'augmentation des revenus et d'aptitude à acheter de la
nourriture ; deuxièmement à une disponibilité accrue en termes de production de saison principale et de contre-
saison ou de production intégrée des produits alimentaires plus diversifiés et plus nutritifs; troisièmement à une
utilisation accrue (en particulier l’augmentation de la consommation augmente des quantités d'aliments sains de
haute qualité).
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 32
L’attribution CVC fonctionne sous les conseils du Plan national d'investissement pour l'agriculture au Mali et la
stratégie FtF de l'USAID/Mali. L’attribution quinquennale est mise en œuvre par ACDI/VOCA en consortium avec
Nyeta Conseils et G FORCE, deux organisations locales maliennes qui mettent en œuvre des activités de terrain
respectivement à Mopti et Sikasso. En outre, une petite entreprise basée aux États-Unis contribue aux résultats du
projet en termes d’augmentation de financement et d'investissement dans les principales chaînes de valeurs. Le
projet est basé dans la Zone d'Influence FtF (ZOI) dans les régions de Bamako, Mopti, Sikasso et Tombouctou13, si
possible. Le nombre total de ménages ruraux ciblés pendant la durée du projet est de 82 147, couvrant 81 716
hectares. Le projet vise également à faciliter 21 200 000 $ en prêts ruraux et 15 640 000 $ en nouveaux
investissements, ainsi qu’à augmenter les ventes supplémentaires de 26 450 000 $.
CVC s'appuie sur les activités de l'ancien projet Initiatives Intégrées pour la Croissance Economique au Mali
(IICEM), financé par l'USAID Mali (2007-2013) en ce qui concerne la base de données, le nombre de producteurs,
la superficie en production, les organisations de producteurs (OP), les grossistes, les transformateurs de produits
alimentaires et les infrastructures de stockage construits par l'IICEM afin de continuer à offrir des incitations
améliorées à différents niveaux des chaînes de valeurs. Cependant, le projet CVC de l’USAID est différent de
l'IICEM puisqu’il s'agit d'un projet de facilitation et de renforcement des capacités mis en œuvre avec une approche
orientée vers le marché et le secteur privé, qui contribue à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus grâce à
une meilleure accessibilité aux intrants agricoles et aux marchés avec un accent particulier sur les petits
producteurs agricoles et leurs organisations. De plus, il faudrait évaluer soigneusement l'impact différentiel sur les
hommes et les femmes pour s'assurer que les femmes représentent au moins 25% des bénéficiaires de l'ensemble
du projet alors que les activités de formation visent un minimum de 50% de participation des femmes.
C.3 CADRE
C.3.1 Justification de l’évaluation
Le but de cette évaluation est d'évaluer les résultats de la première moitié de l’Attribution Chaines de Valeurs des
Céréales (CVC) de Feed the Future, qui a une période d’exécution allant du 17 octobre 2013 au 16 octobre 2018.
Cette évaluation des performances à mi-parcours (MPE) permettra également de combler les lacunes dans
l’attribution pour l’Evaluation de l’Impact du CVC actuellement mise en œuvre par les partenaires lOS. L'évaluation
de l'impact des partenaires IOS en cours au compte du projet CVC comporte des critères d'évaluation tant
quantitatifs que qualitatifs.
L'approche de l'évaluation qualitative des partenaires IOS « Collecte des Résultats » vise à aborder les questions
suivantes :
Quels sont les changements intervenus dans la pratique des principaux acteurs sociétaux (partenaires du
projet CVC) qui influencent la chaîne de valeur des céréales (depuis le début du programme)?
Quels sont les résultats émergents qui nous indiquent comment l'activité eve progresse vers ses objectifs
de programme ?
Quelle est la contribution de l'activité eve aux résultats atteints ?
Que pouvons-nous apprendre des résultats et des contributions des responsables de la mise en œuvre du
projet pour les futures stratégies à court terme et les activités eve?
Les résultats de l'évaluation d'impact serviront de documents de référence pour l’EPM. L’EPM doit
particulièrement mettre l’accent sur les domaines qui ne doivent pas être traités de manière adéquate dans le
cadre de l'évaluation de l'impact et de la collecte des résultats, tels que l'intégration du genre, la gestion du projet
et la durabilité. Ces deux efforts doivent être complémentaires et non répétitifs.
L’EPM doit déterminer les composants et aspects du projet qui marchent bien et pourquoi, les composants et
aspects du projet qui ne marchent pas bien et pourquoi, et proposer des modifications et des corrections à mi-
parcours, si nécessaire, pour guider la gestion au cours de la deuxième moitié de la mise en œuvre. L'évaluation
13 Le travail à Tombouctou dépend de la situation sécuritaire. Actuellement eve ne travaille pas à Tombouctou mais concentre ses efforts à
Mopti et à Sikasso.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 33
doit prendre en compte les changements pertinents dans l'environnement opérationnel, ainsi que l’énoncé des
travaux du projet pour lequel une modification a été apportée en mai 2015.
Ces informations seront utilisées par l'USAID/Mali, en particulier le Bureau de la Croissance Economique
Accélérée (CEA), le responsable de la mise en œuvre du projet et les principaux partenaires pour améliorer les
performances du projet.
C.3.2 Questions clés
L'évaluation du contractant doit répondre entièrement et avec des preuves aux questions. Les principales
questions d'évaluation sont les suivantes :
Questions d’évaluation
Type de réponse/informations requises
Quels sont les facteurs (positifs et négatifs) qui contribuent
aux résultats obtenus (ou non obtenus)?
Relations causales (ou associatives)
- Informations qualitatives sur les facteurs de processus
affectant la mise en œuvre
Dans quelle mesure le processus de développement de la
chaîne de valeur a-t-il été efficace par rapport aux chaînes
de valeurs agricoles cibles (riz, mil et sorgho)?
Descriptif
- Informations qualitatives sur les perceptions d'efficacité et de
valeur du développement d’eve
Dans quelle mesure les résultats obtenus du CVC sont-ils
susceptibles de se poursuivre après la fin de l’activité ?
Comparatif, descriptif
- Informations qualitatives sur les facteurs affectant la continuité
du CVC - Forces et défis
Dans quelle mesure les exigences de conformité
environnementale ont-elles été intégrées aux activités du
projet et respectées ?
Descriptif
- Informations qualitatives et quantitatives sur les niveaux de
participation, les conséquences inattendues et la perception des
parties prenantes sur l'intégration de l'environnement
Dans quelle mesure le genre a-t-il été
Intégré dans les résultats des activités du projet ?
Descriptif
- Informations qualitatives et quantitatives sur les niveaux de
participation, les conséquences inattendues et la perception des
parties prenantes sur l'intégration de la dimension de genre
Comment la gestion du projet a-t-elle contribué
ou inhibé les résultats du projet?
Descriptif
- Informations qualitatives basées sur les interviews du personnel
et des parties prenantes, examen de la structure de gestion,
analyse de l'allocation des ressources du projet et résultats
associés
C.3.3 Conception et méthodologie de l’évaluation
Sources de données clés et méthodes de collecte de données
L'équipe d'évaluation doit commencer à examiner tous les documents pertinents du projet. Elle doit aussi être
prête à mener des interviews avec une sélection représentative d'agriculteurs, d'organisations de producteurs
(OP), d'entreprises et d'institutions de prêt assistés sur les sites d'activités. La méthodologie d'évaluation doit
également prévoir une évaluation d'environ trois canaux d’activités/valeurs dans les trois principales chaînes de
valeur (9 canaux).
Dans la mesure du possible, l'évaluation doit interviewer un large éventail de partenaires d'activités à différents
niveaux des chaînes de valeur ciblées afin de fournir une perspective globale et cohérente. La mission s'attend à ce
que l'équipe d'évaluation présente une analyse quantitative solide basée sur la documentation existante du projet et
les données disponibles à partir de l'évaluation d'impact eve en cours, dans les limites des données. Cela aborde
clairement les questions clés telles que les impacts directs et indirects et l’efficacité du CVC. L'évaluation se basera
sur une méthode mixte.
Ces méthodes comprennent une combinaison des éléments suivants :
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 34
Méthode Portée
Revue documentaire L'USAID fournira à l'équipe des documents pertinents par rapport à la conception
du CVC, les rapports trimestriels des partenaires de mise en œuvre, le plan de
suivi-évaluation et apprentissage (SEA/MEL), les rapports sur les données de suivi,
les évaluations pertinentes et les rapports d'évaluation des partenaires IOS et
d’autres. En plus d'examiner les documents d'information fournis à l'équipe, l'équipe
de revue devra identifier des documents et matériels supplémentaires pour
atteindre les objectifs de l'évaluation. Cette équipe d'évaluation doit évaluer les
objectifs, les réalisations actuelles et les possibilités d'atteindre les objectifs LOP
dans le cadre de la revue.
Interviews des répondants clés Les répondants clés comprendront la gamme complète de parties prenantes, y
compris, mais sans s'y limiter, l'USAID/Mali, les fonctionnaires du gouvernement
malien, les autres bailleurs, le personnel des partenaires de mise en œuvre, le
personnel des ONG travaillant dans ZOI et les bénéficiaires.
Groupes de Discussions Le travail sur le terrain auprès des communautés sélectionnées comprendra des
discussions sur les trois chaînes de valeur et les effets des activités de projet dans
différentes zones géographiques. Au moins un Groupe de Discussions dans chaque
communauté doit être réservé aux femmes.
Visites de terrain Les visites de terrain sur les lieux des représentants prendront suffisamment de
temps pour conduire à la fois des Groupes de Discussion et de l'inspection
physique de tous les champs, marchés, transports, endroits à valeur ajoutée. Cette
inspection doit inclure des photographies comme validation de données
supplémentaires.
Autre Le contractant doit suggérer d'autres stratégies de collecte de données, selon le
cas.
Méthodes d’analyse des données
Avant le début de la collecte des données sur le terrain, l'équipe d'évaluation élaborera et présentera un plan
d’évaluation pour examen et approbation de l'USAID/Mail. Ce plan comprendra une méthodologie et un plan
d'analyse des données détaillant comment les interviews des groupes de discussion seront transcrites et analysées;
les procédures qui seront utilisées pour analyser les données qualitatives issues des interviews des répondants clés
et d’autres parties prenantes; comment l'évaluation sera pondérée et intégrera les données qualitatives de ces
sources avec des données quantitatives provenant des indicateurs et des dossiers de suivi de performances du
projet pour arriver à des conclusions sur l'efficacité et l'efficience de l'initiative des corridors économiques.
Le contractant doit remplir la matrice ci-dessous en fonction du plan et méthodologie proposés dans le cadre de
leur proposition, en indiquant pour chaque question la méthode, les sources de données, l'échantillonnage et
l'analyse réalisés. Cela sera affiné avant le début du travail sur le terrain, conformément au paragraphe précédent.
C.3.4 Calendrier
Voir la section F.1
C.3.5 Produits :
Voir section F.
FIN DE SECTION C
Question
d’évaluation
Sous-questions
d’évaluation
Indicateurs
illustratifs
Source de
données/méthode
de collecte
Critères de
sélection
Méthode
d’analyse de
données
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 35
ANNEXE II : METHODES D’EVALUATION ET LIMITES
Annexe II.1: Matrice d’évaluation
Questions
d’évaluation
Sous-questions d’évaluation
Source
d’information
Indicateurs
illustratifs
Méthodes de
collecte de
données
Approche
d’échantillonnage
ou de sélection
Méthode(s)
d’analyse de
données
Quels sont les
facteurs
(positifs et
négatifs) qui
contribuent
aux résultats
obtenus (ou
non obtenus)?
Quels sont les résultats obtenus à ce
jour? - Rapports de
projet
- CVC, Nyeta
Conseil, G-
Force, D-Intl
- USAID
- Nombre de
personnes formées
- Valeur des prêts
ruraux
- Valeurs de ventes
supplémentaires
- Nombre
d’organisations
assistées
- Capacité de
stockage
- Ventes
supplémentaires
- Valeur des prêts
- Revue
documentaires
- IRC
- FGD
- Visites de terrain
(photos des
infrastructures,
champs)
Echantillonnage
volontaire des
acteurs le long de la
chaîne de valeur et
des sites
- Analyse du
contenu
- Analyse de
modèles
- Triangulation
et rétroaction
- Statistiques
descriptives Quelles sont les activités/tâches que
les parties prenantes perçoivent
pour avoir le plus grand succès?
Quelles activités/tâches les parties
prenantes perçoivent pour avoir
moins de succès ou être négatives?
- Rapports de
projets
- CVC, Nyeta
Conseil, G-Force,
D-Intl
- USAID
- OP
- Homologues
gouvernementaux
- Prestataires de
services financiers
- Commerçants,
transformateurs et
agents de
marketing du
secteur privé
Quels défis ou quels problèmes ont
empêché le projet d’atteindre des
résultats?
Que fait le projet pour atténuer ces
défis?
Y a-t-il des effets primaires ou
secondaires non intentionnels
susceptibles d'affecter la mise en
œuvre du projet?
Dans quelle
mesure le
processus de
développemen
t de la chaîne
de valeur a-t-il
Quelles composantes de chacune
des trois chaînes de valeur ont-elles
été les plus réussies?
- Rapports de
projet
- CVC, Nyeta
Conseil, G-
Force, D-Intl
- USAID
- Nombre
d'organisations
assistées
- Nombre de
partenariats et/ou
d'accords établis
- Revue
documentaire
- IRC
- FGD
- Visites de terrain
(photos des
Echantillonnage
volontaire des
acteurs le long de la
chaîne de valeur et
des sites
- Analyse du
contenu
- Triangulation
et
rétroaction
- Analyse de
Quels facteurs facilitent ou inhibent-
ils le développement de la chaine de
valeur? Quelles sont les différences
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 36
Questions
d’évaluation
Sous-questions d’évaluation
Source
d’information
Indicateurs
illustratifs
Méthodes de
collecte de
données
Approche
d’échantillonnage
ou de sélection
Méthode(s)
d’analyse de
données
été efficace
par rapport
aux chaînes de
valeur
agricoles
cibles (riz, mil
et sorgho)?
entre les trois chaînes de valeur? entre les acteurs de la
chaîne de valeur
- Capacité de
stockage
infrastructures,
champs)
modèles
- Statistiques
descriptives Quelle a été l'évolution historique
des prix du riz, du mil et du sorgho
(sur un an par rapport à la première
année du projet), et comment cela a-
t-il affecté la valeur des ventes et la
participation au projet?
- CVC, Nyeta
Conseil, G-
Force, D-Intl
- USAID
- OMA
- OPAM
Dans quelle
mesure les
résultats
obtenus par le
CVC sont-ils
susceptibles
de se
poursuivre
après la fin de
l'activité?
Quel niveau de propriété les parties
prenantes locales ont-elles sur les
composantes de la chaîne de valeur?
- Rapports de
projet
- CVC, Nyeta
Conseil, G-
Force, D-Intl
- USAID
- Nombre
d'organisations
assistées
- Nombre de
partenariats et/ou
d'accords établis
entre les acteurs de la
chaîne de valeur
- Capacité de
stockage
- Revue
documentaire
- IRC
- FGD
- Visites de terrain
(champs)
Échantillonnage
volontaire des
acteurs le long de la
chaîne de valeur
- Analyse du
contenu
- Analyse de
modèles
- Triangulation
et rétroaction
- Statistiques
descriptives
Dans quelle mesure les capacités des
organisations locales ont-elles
renforcées?
Dans quelle
mesure les
exigences de
conformité
environnemen
tale ont-elles
été intégrées
aux activités
du projet et
respectées?
Toutes les procédures
environnementales appropriées ont-
elles été intégrées à la mise en
œuvre du projet?
- Rapports de
projet
- CVC, Nyeta
Conseil, G-
Force, D-Intl
- Politique
environnemental
e de l’USAID
- Fournisseurs
d’intrants
- Nombre de
personnes formées
aux exigences de
conformité
environnementale
- Revue
documentaire
- Visites de
terrain
- IRC
Échantillonnage
volontaire des
acteurs le long de la
chaîne de valeur
- Analyse du
contenu
- Triangulation
Dans quelle mesure les questions
relatives aux pesticides ont-elles été
abordées (durabilité, effet sur la
santé des personnes, la nappe
phréatique, etc.)?
Dans quelle
mesure le
genre a-t-il été
intégré dans
les résultats
des activités
du projet?
Dans quelle mesure le genre-t-il été
pris en compte dans les différentes
activités du CVC (telles que la
formation, l'accès au crédit, la vente
de produits, etc.)?
- Rapports de
projet (stratégie
du genre dans la
mission et
approche du genre
dans CVC, suivi
des prix)
- CVC, Nyeta
- Nombre de ménages
vulnérables assistés
- Nombre d'individus
bénéficiant de la
productivité du
secteur agricole à
court terme ou de la
formation en sécurité
- Revue
documentaire
- IRC
- FGD
- Visites de terrain
(photos des
infrastructures,
champs)
Echantillonnage
volontaire des
acteurs le long de la
chaîne de valeur
- Analyse du
contenu
- Triangulation
- Analyse de
modèles
Quels ont été les facteurs
contributifs de cette intégration
et/ou basés sur les résultats du
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 37
Questions
d’évaluation
Sous-questions d’évaluation
Source
d’information
Indicateurs
illustratifs
Méthodes de
collecte de
données
Approche
d’échantillonnage
ou de sélection
Méthode(s)
d’analyse de
données
projet? Conseil, G-Force,
D-Intl
- USAID
- OP
alimentaire financée
par le CVC
Dans quelle mesure l'approche CVC
du genre est-elle adaptée aux
besoins et aux normes locales?
Comment la
gestion du
projet a-t-elle
contribué ou
inhibé ses
résultats?
En examinant l'objectif et les
résultats du projet CVC, la structure
actuelle du projet est-elle la stratégie
la plus efficace pour atteindre les
résultats?
- Rapports de
gestion du
projet (PSP
annuel, S&E,
audit)
- CVC, Nyeta
Conseil, G-
Force, D-Intl
- USAID
N/A - Revue
documentaire
- IRC
Échantillonnage
systématique de
CVC et répondants
partenaires
- Analyse de
contenu
- Analyse de
modèle
- Triangulation
et
rétroaction Quels processus de gestion, de
communication et de coordination
existent pour CVC chez les trois
partenaires d'exécution? Quels défis
la gestion du projet a-t-elle
rencontrée et est-ce qu'elle pourrait
les atténuer?
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 38
Annexe II.2 Description du processus de sélection des bénéficiaires
L'approche a été guidée par les cinq critères énumérés à la page 4 du présent rapport. L'homogénéité
des participants a été considérée comme une stratégie pour obtenir un sous-groupe particulier avec
moins de variations, ce qui simplifie l'analyse et facilite l'interview des groupes (individus et groupe
d'organisations paysannes). Le but était d'obtenir des réponses auprès des participants sélectionnés en
utilisant les mêmes questions pour faire converger les résultats et compléter l'écart dans les données
collectées.
Le ménage a été considéré comme l'unité
d'échantillonnage pour les interviews et les
Groupes de Discussions à Sikasso et Mopti.
Deux listes actualisées des organisations et
d'entreprises partenaires de CVC au Mali ont
été reçues respectivement de Nyeta Conseil
pour Mopti et de G-Force pour Sikasso.
Chaque liste décrit les parties prenantes par
commune et par village. L'équipe a été
contrainte par le temps pour terminer le travail
de terrain dans les deux régions (seulement 15
jours avec les jours de voyage inclus). Compte
tenu des contraintes de sécurité aussi, l'équipe
a dû couvrir les villages et les communes dans
une journée de huit heures à une distance
maximum de 50 km vers les capitales régionales. L'équipe a également apuré ces listes pour obtenir la
population des communes et des villages. Au total, neuf communes et 37 coopératives villageoises ont
été sélectionnées dans trois cercles à Mopti, à savoir la capitale, Bankass et Koro. À Sikasso, l'équipe a
atteint neuf communes et 36 villages ou coopératives d'organisations paysannes dans trois cercles:
Sikasso, Koutiala et Bougouni.
Enfin, les villages étaient numérotés sur des feuilles de papier pliées et placés dans 9 boites séparées,
chaque boîte représentant une commune pour Mopti et Sikasso. Une personne externe a été appelée
pour choisir une seule feuille représentant un village dans chaque boite et un membre de l'équipe notait
le nom du village sélectionné. Cet exercice a été complété jusqu'à ce que l'équipe reçoive la liste de 18
villages, dont neuf pour Mopti et neuf pour Sikasso (voir les tableaux 3 et 4 ci-dessous).
TABLEAU 3 : LISTE DES BENEFICIAIRES COUVERTS À SIKASSO (ORGANISATIONS DE
PRODUCTEURS)
Cercles Communes Villages Type d’OP Chaines de
valeurs Remarques
Bougouni
Bougouni Kobougou OP Féminine Riz 4-8 km Bougouni
Koumantou Chobougou OP Masculine Mil/Sorgho 10 km de Koumantou
Zantiébougou Sola OP mixte Sorgho 30 km
Sikasso Nièna Banzana OP Féminine Riz 25 km de Niéna
Klela Loutana OP Féminine Riz 40 km de Sikasso
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 39
Cercles Communes Villages Type d’OP Chaines de
valeurs Remarques
Fama Fama OP Masculine Mil/Sorgho 29 km de Sikasso
Koutiala
Zangasso Sangaba OP Masculine Mil/Sorgho 34 km Koutiala
Koloningué Soussoula OP Masculine Mil/Sorgho 40 km de Koutiala
Koutiala Signe OP mixte Mil/Sorgho 25 km de Koutiala
TABLE 4. LISTE DES BENEFICIAIRES COUVERTS À MOPTI (ORGANISATIONS DE
PRODUCTEURS)
Cercles Communes Villages (OP) Remarques Distance Chaines de
valeurs
Mopti
Borondougou Komio 45 km de Mopti 40 km Riz
Konna Sense 50 km de Mopti 50 km Riz
Mopti commune Bargondaga +/- 5 km de
Mopti 40 km Riz
Bankass
Bankass Central Sogara, MEREBARA 10 km de Bankass 25 km Mil
Dimbal Habbe Kana, KANTIEMOU 20 km de Bankass 31 km Mil
Segue
Koume, Societe
Cooperative Agro
Sylvo Pastorale
45 km de Bankass 35 km Mil
Koro
Barapireli Barapireli, Monobeme 30 km de Koro 32 km Mil
Pel Maoude Birga Dogon, Moni
Biman 30 km de Koro 20 km Mil
Youdiou Tourou, Cooperative
Kamonon 25 km de Koro 18 km Mil
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 40
Annexe II.3: Méthodes et sources de collecte de données simplifies
Question
d’évaluation
Méthode de collecte de
données
Sources de données
Quels sont les facteurs
(positifs et négatifs) qui
contribuent aux résultats
obtenus (ou non
obtenus)?
- Revue documentaire - Rapports de projet (Rapports d’activité de la
documentation et AMEP)
- IRC - CVC, Nyeta Conseil, G-Force, D-Intl
- Institutions de Micro-finance (IMF): BNDA, BOA, BMS
et SOROYIWASO
- Fournisseurs d’intrants : Tougouna, Dado production,
Danaya céréales, Camara semences
- DRA, ORM et CMDT; PAM, OPAM; USAID
- Planete Distribution, Moulaye Sounkaro, Sidike
Doumbia
- Représentants des OP
- FGD - OP
- Visites de terrain - Photos des infrastructures et champs
Dans quelle mesure le
processus de
développement des
chaînes de valeur a-t-il
été efficace par rapport
aux chaînes de valeur
agricoles cibles (riz, mil
et sorgho)?
- Documentation review - Rapports de projet (Rapports d’activité de la
documentation et AMEP)
- IRC - CVC, Nyeta Conseil, G-Force, D-Intl
- IMF : BNDA, BOA, BMS et SOROYIWASO
- Fournisseurs d’intrants : Tougouna, Dado production,
Danaya Céréales, Camara semences)
- DRA, ORM et CMDT; PAM, OPAM; USAID
- Représentants des OP
Dans quelle mesure les
résultats obtenus par le
CVC sont-ils
susceptibles de se
poursuivre après la fin
de l'activité?
- Revue documentaire - Rapports de projet (Rapports de formation et AMEP)
- IRC - CVC, Nyeta Conseil, G Force, D-Intl.
- IMF : BNDA, BOA, BMS et SOROYIWASO
- DRA, ORM et CMDT; PAM, OPAM; USAID
- Représentants des Organisations de producteurs
- FGD - OP
Dans quelle mesure les
exigences de conformité
environnementale ont-
elles été intégrées aux
activités du projet et
respectées?
- Revue documentaire - Documents de projet (Rapports d’évaluation
environnementale)
- IRC - CVC, Nyeta Conseil, G-Force, D-Intl
- Chargés de l’environnement à l’USAID
- DRA, ORM et CMDT
- Visites de terrain - Photos des infrastructures et champs
Dans quelle mesure le
genre a-t-il été intégré
dans les résultats des
activités du projet?
- Revue documentaire - Rapports de projet (Documentation des activités,
Stratégie du genre de la mission, approche du genre et
AMEP)
- IRC - CVC, Nyeta Conseil, G-Force, D-Intl
- Représentants des OP
- FGD - OP
- Visites de terrain - Observations des champs
Comment la gestion du
projet a-t-elle contribué
ou inhibé ses résultats?
- Revue documentaire - Rapports de gestion du projet (annuel, S&E, audit,
rapports de base)
- IRC - CVC, Nyeta Conseil, G-Force, D-Intl
- USAID
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 41
Annexe II.4 : Stratégie du travail sur le terrain
L'équipe d'évaluation était composée de deux consultants internationaux (un chef d'équipe et un
spécialiste senior en évaluation) qui ont effectué la collecte de données à Bamako, Mopti et Sikasso.
Deux experts locaux et deux chercheurs – les rôles et responsabilités de chacun des membres de
l'équipe d'évaluation sont présentés ci-dessous – ont participé pour les aider et équilibrer les
connaissances sur les chaînes de valeur des céréales et la méthodologie d'évaluation. Comme le montre
la figure 2, deux équipes ont été créées pour la collecte des données séparément pour chaque région :
1) le chef d'équipe, un expert local en évaluation et un chercheur ont couvert Mopti; et 2) le spécialiste
senior en évaluation, un expert de la chaîne de valeur locale et un chercheur ont couvert Sikasso.
FIGURE 2 : EQUIPES DE COLLECTE DE DONNEES ET PLAN DE TRAVAIL SUR LE TERRAIN
Les activités de terrain ont duré quatre semaines, y compris les IRC à Bamako pendant la semaine 1.
L'équipe a eu la flexibilité d'avoir quelques jours après le retour de Mopti et Sikasso pour d'autres
interviews pour collecter des informations manquantes (interviews par téléphone et face à face) dans la
semaine 4. Les activités sur le terrain ont été réalisées dans les semaines 2 et 3, sur une semaine de
travail de six jours tout en travaillant des heures de prière et d'autres cérémonies et obligations
communautaires. Puisque les réunions des producteurs agricoles ont eu lieu pendant la récolte agricole,
des efforts ont été déployés pour informer les groupes au moins deux jours auparavant afin d'éviter les
retards de travail dans leurs champs respectifs et de planifier les interviews de groupe à la fin de la
journée.
Trois phases clés ont été envisagées pour la collecte des données. La première phase s'est déroulée du
31 octobre au 2 novembre et s'est poursuivie du 8 au 9 novembre pour des interviews face-à-face
(semi-structurés) à Bamako. Les participants représentaient des fournisseurs d'intrants, des financiers
agricoles, l'USAID et d'autres partenaires.
Bamako
Séances d'information et interviews
Outils de collecte de données
développés
Interviews des répondants clés
Réunion d'équipe & récapitulation
Mopti (Equipe 2)
Interviews des répondants clés
Groupes de Discussions
Observations des champs
Réunion d’équipe & récapitulation
Sikasso (Equipe 1)
Interviews des répondants clés
Groupes de Discussions
Observations des champs
Réunion d’équipe & récapitulation
Bamako (Equipes 1 & 2)
Interviews finales des répondants clés
Réconciliation des données de terrain
Analyse des données et rapports
Compte rendu
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 42
La deuxième phase a été effectuée du 10 au 26 novembre. Les deux sous équipes décrites ci-dessus se
sont déplacées collectivement à Ségou le 10 novembre pour interviewer deux partenaires de CVC, tels
que Nyeita Conseil et G-Force. Elles se sont simultanément déplacées pour Mopti et Sikasso pour les
IRC avec les acteurs régionaux des chaines de valeurs, y compris les commerçants importants, les
institutions de microfinance, les Directions régionales de l’agriculture et les sous-traitants de CVC. Elles
ont également sélectionné des groupes de discussion sur les agriculteurs pour y inclure les coopératives
et associations féminines.
La troisième phase a été effectuée au retour du travail de terrain sur place pour compléter toute
information manquante. L'équipe d'évaluation est ensuite passée à l'analyse des données et à la
préparation des constatations, des conclusions et des recommandations. Deux présentations
d'information ont donné les premiers résultats et les tendances de l’USAID (en anglais) le 5 décembre.
Après approbation de l'USAID, une présentation est faite sur le projet CVC le 6 décembre. Le
calendrier d'évaluation est présenté ci-dessous à l'Annexe II.5. La figure 2 montre le plan de travail sur le
terrain pour cette mission.
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 43
Annexe II.5 : Calendrier de l’évaluation
TABLEAU 5 : CALENDRIER DE L’EVALUATION
Dates Activités
24 – 27 octobre 2016 Contrat signé et engagement des membres de l'équipe d'évaluation ;
revue initiale des documents
28 octobre 2016 Voyage du chef d'équipe et du spécialiste senior en évaluation à Bamako
29 octobre 2016 Arrivée du chef d’équipe & spécialiste senior en évaluation à Bamako
31 octobre 2016 Réunion de planification d'équipe avec MSI ; première rencontre avec
l’USAID
1 – 4 novembre 2016 Réunion de planification d'équipe ; Entretiens initiaux avec CVC et
USAID
5 – 6 novembre 2016 Plan d'évaluation soumis à MSI pour commentaires ; Plan d'évaluation
soumis à l'USAID pour commentaires
7 novembre 2016 Examen final et impression des instruments d'évaluation ;
Commentaires reçus sur le plan de travail et la conception de
l'évaluation
8 – 9 novembre 2016 Interviews de Bamako ; Préparation de voyage pour Ségou et plus tard
pour Sikasso et Mopti simultanément
10 novembre 2016 Voyage pour Ségou pour l’interview de Nyeita Conseil et G-Force
11 novembre 2016 Interviews simultanées dans la capitale de la commune de Mopti et
Sikasso
12 novembre 2016 Voyage simultané pour les communes et villages de Mopti et Sikasso
13 - 23 novembre 2016 Collecte de données dans les communes et villages simultanément à
Sikasso et Mopti
24 – 25 novembre 2016 Interviews dans la capitale communale
26 novembre 2016 Les équipes rentrent à Bamako
28 novembre – 3
décembre 2016
Analyse et rapport initial (projet de constatations, conclusions et
recommandations)
05 décembre 2016 Préparer pour le compte rendu
06 décembre 2016 Compte rendu avec l’USAID et CVC ; Chef d’équipe et spécialiste
senior en évaluation quittent Bamako
7 – 20 décembre 2016 Rédaction de rapport
21 décembre 2016 Projet de rapport à la plate-forme
6 janvier 2017 Projet de rapport à l’USAID/Mali
20 janvier 2017 Commentaires reçus par l’USAID/Mali
10 février 2017 Rapport final soumis à l’USAID/Mali
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 44
Annexe II.6 : Rôles et responsabilités des membres de l’équipe
d’évaluation
Chef d’équipe – David Benafel
Organiser et gérer les interviews des répondants clés et des groupes au niveau des communes
et des villages
Assurer la qualité des données
Coordonner l'horaire de terrain à Mopti
Faire des mises à jour nécessaires à l'équipe senior de la plate-forme
Maintenir le contact avec l'équipe de terrain à Sikasso pour assurer l'uniformité
Gérer les finances du terrain pour l'équipe de Mopti et assurer la conformité financière de
toutes les équipes
Effectuer l'analyse des données tant qualitatives que quantitatives
Analyser les constatations, les conclusions et les recommandations pour répondre pleinement
aux questions d'évaluation
Intégrer les constatations, les conclusions et les recommandations par région et dans les deux
régions
Servir d'écrivain principal et de critique technique des produits livrables
Fournir l'expertise du secteur agricole, tout au long de l'évaluation, pour intégrer les conclusions
et recommandations dans la littérature et selon les pratiques acceptées
Spécialiste senior en évaluation – Serges Eric Yakeu Djiam
Assister le chef d'équipe dans l'élaboration du plan de travail, la réunion de planification de
l'équipe, l'analyse des données
Reviser les documents
Conduire les interviews de Bamako avec les chefs d’équipe
Conduire la collecte des données dans les fichiers à Sikasso
Superviser les interviews des informateurs clés et les groupes de discussions
Superviser les visites de terrain avec des photographies comme validation de données
supplémentaires
Diriger l'analyse des données
Rédiger et affiner les briefings
Participer à la conception et à la rédaction du rapport d'évaluation
Participer aux séances d'information pour l’USAID, CVC et MSI
Examiner la présentation des constatations, conclusions et recommandations préliminaires
Spécialiste en S&E et Assistant de l’équipe – Hamadoum Bocoum
Faciliter la communication à Bamako avant l'arrivée de l'équipe
Participer à l'atelier de planification de l'équipe et finaliser les instruments de collecte des
données
Conduire des FGD
Rapport final d’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 45
Faciliter les IRC
Participer à la phase d'analyse préliminaire
Examiner le projet de rapport et fournir des intrants
Economiste en Agriculture et Assistant de l’équipe - Aly Diallo
Participer à l'atelier de planification de l'équipe et finaliser les instruments de collecte des
données
Conduire des FGD
Faciliter les IRC
Participer à la phase d'analyse préliminaire
Examiner le projet de rapport et fournir des intrants
Assistants sur le terrain - Aminata Ouane et Agnes Karakodjo
Prise de notes
Traduction
Saisie des données
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 46
ANNEXE III : INSTRUMENTS DE COLLECTE DES DONNEES
Annexe III.1 : Questionnaires d’interviews
Remarques : 1) Les guides d'interviews ont été adaptés selon le rôle et les responsabilités de chaque
répondant clé impliqué dans les trois chaînes de valeur. 2) Les fournisseurs d'intrants, les
transformateurs et les institutions financières n'ont pas été pris en considération dans Q E 5 et 6 ; les
acheteurs de céréales (collecteurs de céréales et exportateurs) n'ont pas été pris en considération dans
Q E4, 5 et 6 ; et les partenaires CVC tels que DRA, ORM, IER et CMDT n'ont pas été pris en
considération dans Q E 6.
Questionnaire pour les interviews de répondants clés
Ce questionnaire a été élaboré pour recueillir votre consentement pour l'évaluation des performances à mi-parcours. Vos
réponses resteront confidentielles et seront utilisées uniquement pour apprendre à améliorer les étapes de mise en œuvre
Chaînes de Valeurs des Céréales au Mali
Nom du répondant clé : __________________________________ Code IRC : ____________
Organisation : _________________________________ Poste : __________________
Date : _______________________________ Lieu : _____________________
Q E 1. Quels sont les facteurs (positifs et négatifs) qui contribuent aux résultats obtenus (ou non obtenus)?
Q E 1.1. Qu'est-ce que le projet a fait à ce jour par rapport à vos attentes?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 1.2. Quels défis ou quels problèmes ont empêché le projet de réaliser des résultats?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
QE 1.3. Qu’est-ce que le projet a fait pour atténuer ces défis?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 1.4. Quels sont les effets involontaires susceptibles d'affecter la mise en œuvre du projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 2. Dans quelle mesure le processus de développement des chaînes de valeurs a-t-il été efficace par rapport
aux chaînes de valeur agricoles cibles (riz, mil et sorgho)?
Q E 2.1. Quelles composantes de chacune des trois chaînes de valeur ont réussi les plus?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 2.2. Quels facteurs facilitent ou inhibent le développement des chaînes de valeur? Quelles sont les
différences entre les trois chaînes de valeur?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 47
Q E 2.3 Quelle a été la variation historique des prix du riz, du mil et du sorgho (sur un an par rapport à la
première année du projet), et de quelle manière cette valeur affecte-t-elle les ventes ou la participation au
projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 3. Dans quelle mesure les résultats obtenus par le CVC sont-ils susceptibles de se poursuivre après la fin de
l'activité?
Q E 3.1. Quel niveau de propriété les parties prenantes locales ont-elles sur les composantes de la chaîne de
valeur?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 3.2. Dans quelle mesure les organisations locales ont-elles renforcé des capacités?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 4. Dans quelle mesure les exigences de conformité environnementale ont-elles été intégrées aux activités du
projet et respectées?
Q E 4.1. Toutes les procédures environnementales appropriées ont-elles été intégrées à la mise en œuvre
du projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 4.2. Dans quelle mesure les questions relatives aux pesticides ont-elles été prises en compte (effet sur
la santé des personnes, nappe phréatique)?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 5. Dans quelle mesure le genre a-t-il été intégré dans les résultats des activités du projet?
Q E 5.1. Dans quelle mesure le genre a-t-il été pris en compte dans les différentes activités du CVC (telles
que la formation, l'accès au crédit, la vente des produits, etc.)?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 5.2. Quels ont été les facteurs contributifs de cette intégration et/ou selon les résultats du projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 5.3. Dans quelle mesure l'approche du genre du CVC est-elle adaptée aux besoins et aux normes
locales?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 6. Comment la gestion de projet a-t-elle contribué ou inhibé ses résultats?
Q E 6.1. En examinant l'objectif et les résultats du projet CVC, la structure actuelle du projet est-elle la
stratégie la plus efficace pour atteindre les résultats attendus?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
QE 6.2. Quels processus de gestion, de communication et de coordination existent en matière de CVC chez
les trois partenaires d'exécution?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 48
Q E 6.3. Quels défis la gestion du projet a-t-elle rencontrés et a-t-elle pu les atténuer (Par exemple,
Fréquence des visites sur le terrain, retard dans les rapports, retards de feedback, sécurité, mise en œuvre
des recommandations, etc.)?
Merci pour votre disponibilité!
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 49
Annexe III.2 : Guide du Groupe de Discussions
Remarques : Le même guide d'interviews a été pris en compte pour le chef agriculteur (masculin ou
féminin), et pour les groupes de discussions à la fois des hommes et des femmes. L'objectif était de
vérifier et de compléter les réponses de ces catégories compte tenu du faible niveau d'alphabétisation
des bénéficiaires (organisations de producteurs).
Questionnaire pour les Groupes de Discussions
(Liste des participants à ajouter séparément avec l'âge)
Le présent questionnaire a été élaboré pour recueillir votre consentement pour l'évaluation des performances à mi-parcours.
Vos réponses resteront confidentielles et seront utilisées uniquement pour apprendre à améliorer les étapes de mise en
œuvre des Chaînes de Valeur des Céréales au Mali.
Code FGD : _____________ Catégorie FGD (Masculin/féminin/ACA): __________________
Nom du groupe : ________________________________________________________
Date: ________________ Commune: _________________ Village: __________________
Q E 1. Quels sont les facteurs (positifs et négatifs) qui contribuent aux résultats obtenus (ou non obtenus)?
Q E 1.1. Qu'est-ce que le projet a fait à ce jour par rapport à vos attentes?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 1.2. Quels défis ou quels problèmes ont empêché le projet de réaliser des résultats?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 1.3. Qu’est-ce que le projet a fait pour atténuer ces défis?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 1.4. Quels sont les effets involontaires susceptibles d'affecter la mise en œuvre du projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 2. Dans quelle mesure le processus de développement des chaînes de valeur a-t-il été efficace par rapport aux
chaînes de valeur agricoles cibles (riz, mil et sorgho)?
Q E 2.1. Quelles composantes de chacune des trois chaînes de valeur ont réussi les plus?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 2.2. Quels facteurs facilitent ou inhibent le développement des chaînes de valeur? Quelles sont les
différences entre les trois chaînes de valeur?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 50
Q E 2.3 Quelle a été la variation historique des prix du riz, du mil et du sorgho (sur un an par rapport à la
première année du projet), et de quelle manière cette valeur a-t-elle affecté les ventes et la participation au
projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 3. Dans quelle mesure les résultats obtenus par le CVC sont-ils susceptibles de se poursuivre après la fin de
l'activité?
Q E 3.1. Quel niveau de propriété les parties prenantes locales ont-elles sur les composantes des chaînes de
valeur?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 3.2. Dans quelle mesure les organisations locales ont-elles renforcé les capacités?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 4. Dans quelle mesure les exigences de conformité environnementale ont-elles été intégrées dans les activités
du projet et respectées?
Q E 4.1. Toutes les procédures environnementales appropriées ont-elles été intégrées dans la mise en
œuvre du projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 4.2. Dans quelle mesure les questions relatives aux pesticides ont-elles été prises en compte (effet sur
la santé des personnes, nappe phréatique)?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 5. Dans quelle mesure le genre a-t-il été intégré dans les résultats des activités du projet?
Q E 5.1. Dans quelle mesure le genre a-t-il été pris en compte dans les différentes activités du CVC (telles
que la formation, l'accès au crédit, la vente des produits, etc.)?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 5.2. Quels ont été les facteurs contributifs de cette intégration et/ou selon les résultats du projet?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Q E 5.3. Dans quelle mesure l'approche du genre du CVC est-elle adaptée aux besoins et aux normes
locales?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Merci pour votre disponibilité!
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 51
Annexe III.3 : Liste de contrôle pour l’observation directe des travaux
sur le terrain
Liste de contrôle pour l’observation des structures
Date : ________________ Commune : _________________ Lieu : __________________
Ob1. Unité de production des chaines de valeur : 1) Sorgho 2) Mil, 3) Riz
Irrigué terre aride autre :
Ob2. Semences, pesticides (fongicide, insecticide, herbicide) et types d'engrais
Ob3. Cahiers de notes pour les organisations de producteurs (réunions, fréquence des visites
de terrain, etc.)
Ob4. Cahiers de notes et bureaux des partenaires CVC : 1) Nyeta Conseil 2) G Force, 3) D-
Intl
Ob5. Cahiers de notes et bureaux des partenaires techniques (DRA, ORM, CMDT)
Ob6. Unités des transformateurs et infrastructures de stockage
Ob7. Liste de formations et outils (thèmes, nombre de participants)
Ob8. Toute autre observation spécifique (À compléter sur place)
- Contrats (Commerçants & OP, fournisseurs d'intrants & OP, etc.)
- Autres observations pertinentes
- Commentaires sur les observations
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 52
ANNEXE IV : SOURCE D’INFORMATION
Annexe IV.1: Liste des personnes interviewées
Bamako, Mali
Dates Organisations et contacts Parties prenantes et postes lieux
31/10/16
MSI. Imm. SONIT Hamdallaye
ACI 2000
Téléphone : +223 20 22 43 81
/ 20 22 43 84.
M. Ciro Franco
Mme Alice Williard, Spécialiste senior S&E
M. Hamadoum Bocoum, Spécialiste S&E
M. Salifou Bamako
USAID, Ambassade des Etats
Unis à Bamako. ACI 2000,
Rue 243 Porte 297. B.P. 34
Bamako. +223 2070-2691.
M. Charles Davis, Chargé du Développement de
l’Agriculture
M. Amadou Diane, Spécialiste en Gestion de Projet
01/11/16
Projet Feed the future Mali
(CVC)
Niamakoro, Cité Unicef/Rue
79 B.P E666 Bamako, Malo.
+223 20201067 / 724343 44.
M. Richard Dick Cook (PhD), Chef de projet
M. Zoumana Doumbia, Adjoint au Chef de projet
M. Daniel Coulibaly,
M. Oumar Saounera, Chargé S&E,
M. Diallo Yacouba
Mme Nana Rosalie Sidibé,
Bamako
02/11/16
Projet Feed the future Mali
(CVC)
Niamakoro, Cité Unicef/Rue
79 B.P E666 Bamako, Mali.
+223 20201067 / 72434344.
M. Zoumana Doumbia
M. Oumar Saounera, Chargé S&E
M. Daniel Coulibaly
Bamako
04/11/16 USAID, Ambassade des Etats
Unis à Bamako M. David Yanggen Bamako
08/11/16
USAID, Ambassade des Etats
Unis à Bamako Mme Marika Olson
Bamako
Camara semences, M. Camara
09/11/16
Compagnie Malienne Pour le
Développement des Textiles
(CMDT). B.P 487 Bamako,
Mali. +223 66 76 28 14.
M. Ousmane N. Traore, Conseiller Technique en
Agriculture
M. Seydou Keita, CTAS
M. Coulibaly Idrissa, Chef Cellule S&E et Statistiques
M. Nono Diakité, Responsable Statistiques Bamako
Danaya Céréales
(Transformateur de céréales) Mme DEM, Directrice
30/11/16
Dado Production,
Transformateur Mme Nantène Coulibaly, 76476173/63493132
Bamako
D-Intl / ACREEFINE. +223
66758075/76356743
M. Djibril Boubakar Ba, Directeur,
01/12/16 Programme Alimentaire
Mondial, Bureau Pays Mali
M. Ali Abdoul Salami, Chargé de programmes (P4P),
75814528, [email protected]
M. Nouhou Cisse, Chargé S&E, 76203916/69874606
Bamako
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 53
Région de Ségou
Dates Organisations et
contacts Parties prenantes et postes Lieux
10/11/16
G-Force, +223 21320975 /
74024898/66717950
M. Nouhoun Diarra, Président
M. Diakite Cheick Fanta mady, Conseiller principal
Mme Kadidja Diakite, Chargé de Communication Ségou
Nyeta Conseil M. Yacouba Coulibaly, Chargé de Mission, 76428449
Région de Sikasso
Dates Organisations et
contacts Parties prenantes et postes Lieux
11/11/16
Doumbia & Fils
(Acheteur de céréales,
Grossiste et Exportateur)
M. Sidiki Badian Doumbia, Directeur, 66 52 37 09
M. Moussa, Assistant de Bureau Koutiala
Coopérative des Paysans de
Signe
(Mil & Sorgho)
IRC du Président, M. Moumouni Traoré, 73444862
Groupe de Discussions ACA (4/4 participants)
Groupe de Discussions des hommes (20/94
participants)
Groupe de Discussions des femmes (4/4
participants)
Signe
12/11/16
Coopérative des Paysans de
Sangaba
(Mil & Sorgho)
IRC du président, M. Bouackar Kone, 66 34 47
36/79 05 52 68
Groupe de Discussions ACA (2/4 participants)
Groupes de discussions des hommes (10/45
participants)
Sangaba
13/11/16
Coopérative des Paysans de
Soussoula
(Mil & Sorgho)
IRC du président, M. Gaoussou Sangaré, 60 51 55
43
Groupe de discussions ACA (3/4 participants)
Groupe de discussions des hommes (4/8
participants)
Soussoula
14/11/16
Compagnie Malienne Pour
le Développement des
Textiles (CMDT). Koutiala
M. Youssouf Tangara, Chargé des statistiques, 76 17
19 47
M. Zana Diarra, Agent de Division Production, 76
01 63 53
M. Bréhima Diarra, Agent de Division Production,
79 49 74 54
M. Lassana Sangaré, Chargé de renforcement des
capacités, 76 21 55 82 Koutiala
Bank of Africa (BOA). Mamadou Fofana, Chargé de Service Client, 7649 89
57
Banque Nationale de
Développement Agricole
(BNDA), Koutiala. Tél: +223
21640066.
M. Badara Aliou Dembele, Directeur de Succursale.
M. Malick Kabirou Sarr, Conseiller Service Client
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 54
Dates Organisations et
contacts Parties prenantes et postes Lieux
15/11/16 Bureau G Force à Sikasso.
M. Mamadou Touré, Spécialiste en Sorgho & Mil, 76
33 39 99
M. Abdoulaye Togola, Coordinateur du programme,
78 69 63 68
M. Boureïma Komnotougo, Chargé de formation,
76 45 78 56
Mme Goundo Sogoba, Assistante de Bureau, 75 2
54 64
M. Allasane Togo, Spécialiste en Irrigation, 76 67 36
26
M. Oumar Dembelé, BDS Marketing, 79 07 03 84
Mme Kadidiatou Mariko, Spécialiste du genre, 66 85
57 37
M. Adama B Sanogo, Assistant S&E, 76 20 74 79
M. Mahamadou Djiré, Comptable, 76 49 10 99
M. Alou Konaté, Stagiaire S&E, 63 79 00 03
M. Youba Sangaré, Stagiaire Comptable, 67 71 71 14
Mme Bintou Camara, Assistant Administratif, 79 12
62 56
Sikasso
16/11/16
Direction Régionale de
l’Agriculture (DRA), Sikasso.
M. Yaya Diallo, Conseiller et Chargé de l’extension
des services, 76015162
M. Issa Bah, Point Focal CVC, 76 34 86 29
Compagnie Malienne Pour
le Développement des
Textiles (CMDT). Sikasso
M. Abdoulaye Cisse, Directeur RH
M. Hamady Traore, Conseiller et Agent de la
Division Production, 76065296
M. Ibrahima Diarra, Formateur et Conseiller, 79 37
73 74
IER/CCRA. Sikasso
M. Baba Sidibe, Agronome, 66816201
M. Moro Traore, Phytopathologiste du riz,
79069641
M. Cisse, Spécialiste en reproduction du riz irrigué,
76377169
Soro yiriwaso, Sikasso M. Ouattara Oumar, Directeur Succurale, 76376187
17/11/16
SUPROSA, Sikasso
Dr. Kokozie Traore, Directeur Général,
76393270/66724979
M. Kalilou Traore, Vendeurs de semences,
76273917/63201088
Sikasso
Banque Commerciale et
d’Investissement au Sahel au
Mali (BSIC), Succursale de
Sikasso
M. Sekou Daifourou Ongoiba, Directeur Succursale,
76426328 /65663131. [email protected]
KONI JIGINE SARL,
Commerçant de céréales,
Sikasso.
M. Kalou Diallo, Directeur, 76 14 07 11/ 66 72 74
59
M. Adama Diallo, Comptable
18/11/16
Coopérative des paysans de
Balaba (Fama)
(Mil & Sorgho)
IRC du président, M. Nsi Dembelé
Groupe de Discussions ACA (3/4 participants)
Groupe de Discussions des hommes (4/9
participants)
Fama, Fama
19/11/16
Cooperative Espoir du
village Banzana
(Riz)
IRC de la présidente, Mme Rokia Diallo
Groupe de Discussions ACA (3/4 participants)
Groupe de discussions des femmes (56/120
participants)
Banzana,
Niéna
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 55
Dates Organisations et
contacts Parties prenantes et postes Lieux
21/11/16
Fokan Ben Association de
Loutana
(Riz)
IRC de la Présidente, Mme Diarra Traore
(74209119)
Groupe de Discussions ACA (3/4 participants)
Groupe de Discussions des femmes (6/224
participants)
Loutana,
Klela
22/11/16
Coopérative des
producteurs de Cotton et
Céréales de Chobogou
(Mil & Sorgho)
IRC du président M. Kassoum Kone
Groupe de Discussions ACA (3/4 participants)
Groupe de Discussions des hommes (5/18
participants)
Chobogou,
Koumantou
Acheteur de céréales (Riz,
Mil et Sorgho) M. Mamadou Koné, Directeur, 66 77 77 89 Koumantou
23/11/16
BNDA, Bougouni. +223
20704345
M. Cheickna Camara, Directeur Succursale,
66793581/76279700
Bougouni
Coopérative des Femmes
Transformatrices des
Produits Agro-alimentaires
(COFETRAPAL)
Mme Sangaré, Directrice Adjointe, 76 25 95 82
KAFO JIGINEW,
Microfinances
M. Adama Maley, Chef de Caisse, 76 17 58 32 / 63
76 5993
M. Malobélé Diarra, PCA, 66 69 40 68/76 14 37 53
TOGOUNA, Fournisseurs
d’intrants (Semences,
pesticides et engrais)
M. Boulkassoum Kane, Directeur, 76 25 96 20.
M. Alassane Konaté, Directeur d’Entrepôt
M. Daouda Sangare, Directeur de bureau
Grain Buyer (collector) M. Kalifa Camara, Directeur, 76179090
24/11/16
Coopérative Wassa de
Kodougou, Bougouni
(Riz)
IRC de la présidente, Mme Bassa Diakité, 67188250
Groupe de Discussions ACA (2/4 participants)
Groupe de Discussions des femmes (15/25
participants)
Kobougou,
Acheteuse de céréales Mme Mah Samaké, Commerçante de céréales,
75112453/ 66244120 Bougouni
25/11/16
Coopérative Fasso Daben
Sene de Sola,
(Mil & Sorgho)
IRC du president, M. Bakary Mariko, 73 26 25 78
Groupe de Discussions ACA (3/4 participants)
Groupe de Discussions des hommes (11/51
participants)
Groupe de Discussions des femmes (8/51
participants)
Sola,
Zantiébougou
Region de Mopti
Dates Organisations et contacts Parties prenantes et postes Lieux
12/11/16 Nyeta Conseils Mopti
Elise Bagayoko, Coordinatrice 76 18 90 93, Allasane Keita,
Spécialiste en S&E, Bakara Diallo, Spécialiste Commercial,
Abdoulaye Ouologuem, Assistant S&E, Abdoulaye Kah,
Spécialiste Riz, Oumou Cisse, Spécialiste Genre, Fatou
Sanogo, Monitrice/Mopti
Sévaré
12/11/16 Coopérative paysanne de
Bargondaga Village
Sory Ibrahim Samasekou, Président, Tel: 70 68 29 16
Groupe de Discussions des homes : 6/171
Groupe de discussions des femmes : 2/4
Chef/ACA Groupe de discussions : 4/4
Mopti
13/11/16 Coopérative paysanne de
Komio Village
Ousmane Komou, Président, Tel: 78 87 12 55
Groupe de discussion des hommes : 13/171 Groupe de
Discussions des femmes : 5/14
Chef/ACA Groupe de discussion : 4/4
Komio/Mopti
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 56
Dates Organisations et contacts Parties prenantes et postes Lieux
14/11/16 Coopérative paysanne de
Sense Village
Kambe Timbo, Président 75 47 88 65
Groupe de discussion des femmes : 6/171 Groupe de
discussions des femmes : 5/15
Chef/ACA Groupe de discussions : 4/4
Sense/Mopti
15/11/16 Planète Distribution Ousmane Cisse, PDG
Aboubacar Traore, Directeur Général Mopti
15/11/16 Ets. Moulaye Sankoro Moulaye Sankoro, PDG
Baremiya Keita, Conseiller Mopti
15/11/16 Ets. Mamadou Guindo Mamadou Guindo, PDG Mopti
16/11/16 Coopérative paysanne de
Sogara Village
Moussa Guindo, Président, 79 23 99 61
Groupe de Discussions des hommes 20/70,
Groupe de Discussions des femmes 6/36
Groupe de Discussions des chefs/ACA 4/4
Bankass
17/11/16 Coopérative paysanne de
Birga Dogon
Ousmane Togo, Président 74 78 51 28
Groupe de Discussions des hommes 10/145,
Groupe de Discussions des femmes 6/6
Groupe de Discussions des chefs/ACA 4/4
Koro
18/11/16
Coopérative paysanne de
Kane
Elysee Tessougue 62 81 56 82, Président
Groupe de Discussions des hommes 10/145,
Groupe de Discussions des femmes 6/6
Groupe de Discussions des chefs/ACA 4/4
Bankass
Office Riz Mopti M. Lassine Dembele, Directeur régional
Ibrahim Malle, Conseiller Sevare
Coopérative paysanne de
Kane
Groupe de Discussions des hommes 10/33 participants
Groupe de Discussions des femmes 5/9 participants
Kana/Bankass
19/11/16 Coopérative paysanne de
Koume
Adama Arama, Président 82 08 30 94
Groupe de Discussions des femmes 25/71
Groupe de Discussions des femmes 9/19
Koume/Bankass
21/11/16 Coopérative paysanne de
Tourou
Benjamin Poudoigo, Président 64 16 90 37
Groupe de Discussions des hommes 7/82
Groupe de Discussions des femmes 9/42
Tourou/Koro
22/11/16 Coopérative paysanne de
Barpirelli
Groupe de Discussions des hommes 6/26
Groupe de Discussions des femmes 10/46 Barpirelli/Koro
23/11/16
Personnel de Nyeta Conseils Elise Bagayoko, Coordinatrice/Spécialistes
Sevare/Mopti
Sogea Fatoumata Guindo, Directrice [email protected]
Direction Regionale de
l’Agriculture (DRA)
Jean Pierre Toto, Directeur par intérim
Ousman Camara, Conseiller, 62 62 52 50
Togouna Société de
production d’engrais Sekou Sala Djiguiba, Directeur 69 76 23 17
24/11/16
Diama Djigui, cooperative de
transformation des aliments
Kadia Traore, Présidente 76 33 22 22
Groupe de Discussions 5/17 Sevare
Agro-Tropic Fertilizer Co. Aboudou Kentou
CFBA Coopérative de
transformation des aliments Mme Diallo Aissatou Traore
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 57
Annexe IV.2 : Biographie des documents passés en revue
1) Rapport annuel : 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016.
2) Annexe A : Résultats des indicateurs clés.
3) Annexe B: Graphique de Gantt, Projet Chaines de valeurs des Céréales (CVC) de Feed the
Future Mali. Plan de travail pour l'exercice 2016-T4: 1er juillet 2016 - 30 septembre 2016.
4) Annexe C : Formation et ateliers menés en 2015
5) Annexe D : Réunions et visites sur le terrain réalisées en 2015
6) Annexe E : Foires et liens commerciaux facilités par CVC
7) Annexe E : Révision des zones d’intervention de Feed the Future
8) Annexe E - Progrès à ce jour du PSP - Trimestre III - Année III.
9) Annexe H: Indicateurs CVC par sous-résultat intermédiaire (Sous RI).
10) Annexe 3 : Plan de suivi, d'évaluation et d'apprentissage (MEL)
11) Bernard, H. R. (2002). Méthodes de recherche en anthropologie: approches qualitatives et
quantitatives (3e éd.). Walnut Creek, CA: Presse d'Alta Mira.
12) Mémorandum RAC pour l'évaluation de la qualité des données, janvier-février 2016.
13) Cresswell, J. W. et Plano Clark, V. L. (2011). Conception et réalisation de recherches sur les
méthodes mixtes (2e éd.). Thousand Oaks, Californie : Sage.
14) Rapport de collecte des données d'évaluation d'impact de base du CVC, 20 septembre 2016.
15) Domaine de résultats clés et indicateurs de CVC 2016-Q2
16) Domaine de résultats clés et indicateurs de CVC Premier trimestre - 2016.
17) Liste de contrôle pour l'évaluation de la qualité des données et procédures recommandées
18) Projet plan d'activités pour l'exercice 2016, Projet Chaines de Valeurs des Céréales de Feed the
Future au Mali
19) Rapport de suivi et d'atténuation de l'environnement Q1 - 2016.
20) Rapport de suivi et d'atténuation de l'environnement 2016-Q2.
21) Rapport de suivi et d'atténuation de l'environnement 2016-Q3
22) Fiche technique de formation. Système de riziculture intensive (SRI) irriguée. Pluvial et de bas-
fonds. Juin 2016.
23) Fiche technique de production de milieux à l'intention des autocars Agro-industrie / FTF-Mali /
CVC.
24) Fiche technique de production de sorgho à l'intention des Équipes Entraîneurs / FTF-Mali / CVC.
25) Rapport du premier trimestre 2016, 01 octobre 2015 - 31 décembre 2015
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 58
26) Rapport annuel 2015, Projet Chaînes de Valeurs des Céréales de l'USAID. 1er octobre 2014 -
30 septembre 2015.
27) Rapport trimestriel T2 2015, Projet Chaines de Valeurs des Céréales de l’USAID, du 1er janvier
2015 au 31 mars 2015.
28) Rapport trimestriel T1 2015, Projet Chaines de Valeurs des Céréales de l’USAID, du 1er octobre
2014 au 31 décembre 2014.
29) Rapport annuel 2014, Projet Chaines de Valeurs des Céréales de l’USAID
30) Gagner Plus en Vendant Plus (GV +). Guide de facilitateur. Version 1 - USAID / Projet Chaînes
de Valeur des Céréales au Mali. Module 1: L'Organisation de la Coopérative. Module 2: La
Commercialisation; Module 3: La Tenue des Registres. Module 4: La Gestion des Opérations,
Décembre, 2014.
31) Évaluation d'impact et enquêtes quantitatives basées sur la population, rapport de données de
base, février 2016.
32) Liste des organisations et entreprises partenaires de CVC Mali dans les régions de Mopti et
Sikasso (2016).
33) Module de formation des membres de l'ECA en commercialisation des chaines de valeurs
céréales : riz, mil et sorgho. Guide de formation du coach. Novembre 2015
34) 3Conflit d'intérêts organisationnel de MSI. Plan de gestion et d'atténuation (OCI M&MP), Ordre
de Mission N°USAID/Mali AID-688-TO-15-00001. Sous le numéro IDIQ AID-688-I-15-00006,
Management Systems International, Inc. Plateforme de suivi & évaluation des performances
USAID/Mali (Mali PMEP).
35) Patton, M. Q. (2002). Méthodes qualitatives de recherche et d'évaluation (3ème 0éd.). Thousand
Oaks, CA: Sage.
36) Progrès à ce jour du PSP - Trimestre III - Année III.
37) Rapport trimestriel : Q3, projet Chaines de Valeur des Céréales de l'USAID.
38) Rapport trimestriel : Projet Chaines de Valeur des Céréales du 3ème trimestre de l'USAID, 1er
avril 2014 - 30 juin 2014.
39) Rapport trimestriel : 1er trimestre de l'exercice 2014. Mali Chaines de Valeur des Céréales, 17
oct. 2013 - 31 décembre 2013.
40) Spradley, J. P. (1979). L'interview ethnographique. New York : Holt, Rinehart et Winston
41) Analyse des chaînes de valeur (ACV) au Mali : Mil, sorgho et riz. Projet Chaines de Valeur des
Céréales (CVC). Mai 2014
42) Plan de travail, trimestre deux : 1er janvier 2016 - 31 mars 2016.
43) Plan de travail de l’exercice 2016-Q3 : 1er avril 2016 - 30 juin 2016
44) Plan de travail de l’ANNEE 1, Projet Chaines de Valeur des Céréales de l'USAID.
45) Plan de travail de l’ANNEE II, Projet Chaines de Valeur des Céréales.
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 59
ANNEXE V : DIVULGATION DE CONFLITS D'INTÉRÊTS
ANNEXE A : CERTIFICAT D’INSTRUCTIONS SUR LES CIO DU PROGRAMME PMEP
MALI ET ACCORD DE NON DIVULGATION
Numéro du contrat principal de l'USAID AID-688-l-1 5-00006
ACCORD DE NON DIVULGATION
J’accepte de ne pas utiliser, publier, ou sinon divulguer, pendant ou après mon emploi, ou en tant que
sous-traitant, toute information confidentielle sur les CIO du programme PMEP Mali, tel que défini dans
l'article 2 du plan de gestion et d’atténuation des conflits d’intérêt organisationnel (CIO), ou des
données de la Société, ou les données d’autrui, que la société a l’obligation de maintenir en toute
confiance.
Je reconnais que je peux avoir accès aux informations concernant le contrat du programme PMEP Mali,
qui sont considérées par l'USAID ou d’autres comme des informations confidentielles de CIO, tel que
défini dans le plan CIO. J'affirme et approuve que pendant ma participation au programme PMEP Mali et,
par la suite, dans le cadre du Contrat PMEP Mali (voir la section 1 du Plan de gestion et d’atténuation
CIO de PMEP Mali). Je n’utiliserai, ne publierai, ou sinon, ne divulguerai aucune information
confidentielle CIO du programme PMEP Mali à laquelle j'ai accès, à quiconque autre que désigné comme
« les personnes autorisées », y compris les autres membres du personnel du programme PMEP Mali, à
moins que cette information ne soit connue du public ou que l'USAID autorise la publication.
ENONCE DES INSTRUCTIONS CIO
J’ai reçu une copie du plan CIO du programme PMEP Mali. La mise en œuvre du présent énoncé des
instructions CIO et de l'accord de non-divulgation est obligatoire pour tous les employés, les
consultants et les sous-traitants de l'équipe PMEP Mali. Les questions spécifiques concernant les CIO et
les détails de ce plan doivent être renvoyées au programme PMEP Mali.
Si je suis au courant d'une situation potentielle de CIO, je dois m’assurer que cela est porté à l'attention
du Chef de projet PMEP Mali et du Directeur principal du projet (Siège de MSI). Il s'agit d'une
responsabilité permanente afin de protéger les intérêts des autres contractuels qui exécutent des
contrats USG ayant fourni des informations confidentielles et des propriétés à l'équipe du programme
PMEP Mali, et protéger les futurs intérêts des entreprises d'autres sociétés capables d'effectuer des
activités liées au programme. Un plan CIO a été mis en œuvre. L’efficacité de nos efforts dans le cadre
du contrat du programme PMEP Mali et les intérêts professionnels futurs des membres de l'équipe du
programme PMEP Mali dépendent du respect strict des dispositions du plan CIO par tous les membres
de l'équipe du programme PMEP Mali.
Je reconnais par la présente que j'ai lu, compris et j’accepterai ce plan de gestion et d’atténuation CIO et
ses instructions.
Le certificat et déclaration de non-divulgation, le Bureau de Loi Fédérale sur la Politique d’Achat (41
U.S.C, Article 423 des États-Unis, Intégrité de l'Achat) stipulent que la violation de la Loi par un employé
peut entrainer une sanction criminelle.
Prénoms et nom : DAVID BENAFEC Société :
Date : 24/10/2016 Signature :
Formation initiale : Recyclage :
Rapport final de l’évaluation des performances à mi-parcours des Chaines de Valeurs des Céréales au Mali 60
Nom Serge Eric Yakeu Djiam
Titre Spécialiste Senior en Evaluation, Associé du terrain
Organisation Consultant Independent International
Poste dans l’évaluation? Membre de l’équipe
Numéro de l’attribution pour
l’évaluation
(contrat ou autre instrument)
609700.03-500-03-13
Projet USAID évalué
(Inclure le (s) nom (s) du projet, le (s)
nom (s) et le ou les numéros
d'attribution, si nécessaire)
EVALUATION DES PERFORMANCES A MI-PARCOURS DE
CVC,
J'ai des conflits d'intérêts réels
ou potentiels à divulguer.
Non
Si oui, je divulgue les faits
suivants : Les conflits d'intérêts réels ou potentiels peuvent inclure, sans s'y limiter à : 1. Un proche membre de la famille qui est un
employé de l'unité d'exploitation de l'USAID qui gère le ou les projets évalués ou l'organisme de mise en œuvre dont le projet est évalué.
2. Intérêt financier direct ou significatif mais indirect dans l'organisation de mise en œuvre dont les projets sont évalués ou dans le résultat de
l'évaluation. 3. Expérience actuelle ou antérieure, directe ou
significative mais indirecte, dans le projet évalué, y
compris la participation à la conception du projet ou aux itérations précédentes de ce projet.
4. Expérience de travail actuelle ou antérieure ou de
recherche d'emploi auprès de l'unité opérationnelle de l'USAID chargée de la gestion de l'évaluation ou de l’organisation de mise en œuvre dont le projet est évalué.
5. Expérience de travail actuelle ou antérieure avec une organisation qui peut être considérée comme concurrente avec l'organisation de mise e œuvre
dont le projet est évalué. 6. Idées préconçues à l'égard des individus, des
groupes, des organisations ou des objectifs des
projets spécifiques et des organisations en évaluation susceptibles de nuire à l'évaluation.
Je certifie (1) que j'ai rempli ce formulaire de divulgation pleinement et au mieux de ma capacité et (2) que je mettrai à jour ce formulaire de divulgation rapidement si les circonstances pertinentes changent. Si j'ai accès à des informations confidentielles d'autres sociétés, je m'engage à protéger leurs informations contre toute utilisation ou divulgation non autorisée tant qu'elles demeurent propriétaires et s'abstenir d'utiliser ces informations à d'autres fins que celles pour lesquelles elles ont été fournies.
Signature
Date
15/12//2016