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Chaîne de Transmission
La chaîne de transmission
Bruit, Perturbations
et Interférences
EmetteurCodeurSource DestinationDécodeurRécepteurCanal de transmission
Underspace Direct Pseudo Proton Channel
Instant Communication
Underspace Direct Pseudo Proton Channel
Histoires et Techniques
Sourceanalogique
CAN CODEC MODEM
Destinationanalogique
CNACODECMODEM
Réception
Emission
Chaîne de TransmissionSommaire
Sourcebinaire
Destinationbinaire
• Le canal de transmission - Caractéristiques Générales
• Cod/Décodage en Bande de base ou Mod/Démodulation
• Codages à la source
• Conversion Analogique-Numérique et Numérique-Analogique
• Le canal physique – La fibre optique
• Stockage d'information – Disque optique
• Affichage d'une image numérique
AM
PA
MP
A N N N N A
A N N N N A
AM
PA
MP
Sourceanalogique
CAN CODEC MODEM
Destinationanalogique
CNACODECMODEM
Réception
Emission
Chaîne de TransmissionLe canal - Caractéristiques Générales
Sourcebinaire
Destinationbinaire
A N N N N A
A N N N N A
Canal de Transmission
• Propagation Libre ou Guidée• Canal Simplex – Duplex – Multiplex• Caractéristiques générales
– Atténuation– Déphasage, temps de propagation– Bande passante, dynamique– Capacité
Propagation guidée
Propagation libre
Propagation libre - Propagation guidée
Directivité
Propagation directionnelle
Propagation directionnelle
Canal de Transmission
• Propagation Libre ou Guidée• Canal Simplex – Duplex – Multiplex• Caractéristiques générales
– Atténuation– Déphasage, temps de propagation– Bande passante, dynamique– Capacité
Multiplex
Canal simplex, duplex, multiplex
ou
Ex. Radio, Télévision
Ex. Talkie-Walkie
Ex. Téléphone
Utiliser au mieux la capacité, la bande passante, d'un canal à haut débit
Multiplexage/Démultiplexage
(Dé)MultiplexeurLigne rapide
(Dé)Multiplexeur
Lignes lentes
Compression
Compression
Compression
Compression
Compression
Compression
Décompression
Décompression
Décompression
Décompression
Décompression
Décompression
Multiplexage temporel : Les données de chaque canal lent sont transmises rapidement pendant une fraction du temps de passage sur le canal rapide. Nécessite une forme de compression/décompression temporelle des données de chaque canal lent.
Multiplexage/Démultiplexage
Multiplexage fréquentiel : Les données de chaque canal lent sont transmises lentement sur une fraction de la bande passante du canal rapide. Nécessite une forme de modulation/démodulation pour chaque canal lent.
Modulation AdditionPlages de
garde
Multiplexage codé : Forme de multiplexage où les différents canaux sont codés avec un identifiant unique avant d'être envoyé simultanément sur le canal à haut débit. A la réception le décodeur aiguille chaque message selon son code.
C1C2
C3
C4C5
C1 C2
C3
C4C5
Canal de Transmission
• Propagation Libre ou Guidée• Canal Simplex – Duplex – Multiplex• Caractéristiques générales
– Atténuation– Déphasage, temps de propagation– Bande passante, dynamique– Capacité
Propagation guidée
De manière générale l'affaiblissement dans le guide d'onde, câble bifilaire, coaxial ou fibre optique croît exponentiellement avec la distance parcourue. Il s'exprime généralement en décibel par unité de longueur.
(Neper/m), (dB/m) sont les coefficients d'absorption, d'affaiblissement, d'atténuation.
Pour les câbles en cuivre l'atténuation est principalement dues aux - pertes résistives proportionnelles à la racine carrée de la fréquence (effet de peau) et- pertes diélectriques proportionnelles à la fréquence.
Pour les fibres optiques les causes sont diverses avec, en premier lieu l'absorption dans le milieu et la diffusion par les impuretés.
Exemples:Câble coaxial : 0.1 à 0.3 dB/m @ 1 GHzFibre optique : 0.2 à 0.5 dB/km @ 1550 nm
AtténuationRapport de la puissance de sortie Ps à la puissance d'entrée Pe
Généralement exprimée en décibels (dB)Atténuation en dB : A = 10 log10(Ps/Pe)
En fonction de la distance parcourue il faut distinguer les cas de propagation libre ou guidée.
Canal de transmissionCaractéristiques Générales - Atténuation
dddBAePdP PdPd 343.4log10)()(0
)(100
Propagation libre La situation est très simple dans le vide où la
puissance reçue décroit comme l'angle solide sous lequel l'antenne de réception voit l'antenne d'émission. Dans le cas général les effets du milieu de propagation, absorption, diffusion, réflexion, interférences, …, rendent le calcul irréalisable. On utilise souvent le modèle de l'exposant, qui stipule que l'affaiblissement est proportionnel à d , où d représente la distance et l'exposant d'affaiblissement variant suivant la géométrie des lieux. est généralement compris entre 2 (propagation dans le vide) et 6 (propagation en ville par exemple). L'affaiblissement s'écrit donc :
AtténuationRapport de la puissance de sortie Ps à la puissance d'entrée Pe
Généralement exprimée en décibels (dB)Atténuation en dB : A = -10 log10(Ps/Pe)
En fonction de la distance parcourue il faut distinguer les cas de propagation libre ou guidée.
Canal de transmissionCaractéristiques Générales - Atténuation
0100 log10),()(
d
ddAdBA A
bso
rpti
on (
dB
/km
)
Fréquence (GHz)
Longueur d'onde (nm)
Déphasage, temps de propagationLe déphasage d'un signal sinusoïdal de l'entrée à la sortie du canal est incontournable. Il est lié principalement au temps de propagation et ne donne lieu à distorsion (de phase) du signal que si le milieu de propagation est dispersif (dispersion chromatique).
Si le milieu n'est pas dispersif la forme du signal reste inchangée. la vitesse v de propagation du signal ne dépend pas de la fréquence. Toutes les composantes spectrales du signal sont affectées du même retard L/v (L longueur du canal).
ou, de manière équivalente Si le déphasage est proportionnel à la fréquence il n'y a pas de distorsion.Le déphasage se ramène alors à un temps de propagation indépendant de la fréquence. Ceci
est valable aussi bien dans le milieu de propagation où L/v que dans l'électronique de l'émetteur et du récepteur.
Canal de transmissionCaractéristiques Générales
Effet de la distorsion de délai sur le signal reçuTemps de propagation de groupe en fonction de la fréquence
Délai (µs)
Onde transmise Onde Reçue
Ligne télégraphique dispersive
Canal de transmissionCaractéristiques Générales
Bande passanteLa largeur de la bande passante est la caractéristique essentielle d’un support de transmission, qui se comporte généralement comme un filtre ne laissant passer qu’une bande limitée de fréquences.
DynamiqueRapport de la puissance maximale (sans distorsion) de sortie à la puissance de bruit en sortie.C'est aussi le rapport Signal/Bruit S2/B2 pour la puissance maximale admissible.
S et B sont les valeurs efficaces du Signal et du Bruit, respectivement.
Généralement exprimée en décibels (dB).
Capacité pour une chaîne "numérique"
• La dynamique définit la taille maximale K en bits des symboles envoyés et identifiables sans erreur.
• La bande passante définit le nombre maximum N de symboles transmissibles sans erreur par unité de temps.
Capacité (vitesse en bit/s) : le produit K.N.
Capacité de Shannon (calcul statistique exact pour un bruit gaussien) :
où S et B sont les valeurs efficaces du Signal et du Bruit, respectivement
Evaluation de la capacité d'un canal :Nombre de quanta qu'on peut résoudre, en sortie du canal, sur une impulsion d'amplitude
maximum AM (le signal).Hartley : Soit A le pas minimum décelable => Nombre de pas = AM/A
Capacité en bits H =
Selon Nyquist-Shannon on peut transmettre au plus 2W impulsions indépendantes par seconde dans un canal de bande passante W.
Capacité en bits/s C = 2W
Capacité en amplitude, en bits/sHartley - Shannon
A
AM1log2
A
AM1log2
Capacité en bits H = Capacité en bits/s C = W
2
2
2 1logB
S
2
2
2 1log2
1
B
S
Remarque : Dans ces expressions le rapport S/B est supposé constant sur la bande W. Si ce n'est pas le cas on peut toujours partager W en sous-canaux de bande passante réduite sur laquelle S/B est constant. La capacité globale sera évidemment la somme des capacités partielles.
Evaluation de la capacité maximum d'un canal pour S/B >> 1
Calcul de capacité
2
2
102
2
2 1log66.11log2
1)/(
B
S
B
SBSH
B
S
B
S102
2
10 log20log10 dB)en (S/B
H(S/B) ≈ (S/B en dB)/6 bitsC(S/B, W) ≈ W (S/B en dB)/3 bits/s
AN : S/B=48 dB, BP=1MHz => H < 8 bits, C < 16 Mb/s, 2 MO/s (MB/s)
Pour un bruit blanc : B = B0W
C(S/B, W) ≈ 1.44 W (S/B)2 bits/s
Evaluation de la capacité maximum d'un canal pour S/B << 1
C(S/B, W) ≈ 1.44 (S/B0)2 bits/s
Capacité des câbles cuivre et fibre
Capacité des câbles cuivre
Réseau 10 Gb/s
Capacité de Shannon Gb/s
Cap
aci
té (
Gb
/s)
Fréquence (MHz)
é
Evolution de la Capacité
1940 : Le premier système de câbles coaxiaux L1 peut acheminer 480 conversations téléphoniques ou un programme de télévision. Dans les années 1970 le système L5 achemine 13200 appels ou plus de 200 programmes télévisés.
1947 : Les radio relais micro-ondes, transportent 2 400 conversations. Les systèmes ultérieurs montent à 19 200. Dans les années 1970s, les radio relais transportent 70 % du trafic voix de AT&T et 95% du trafic télévision.
1983 : Installation de la première fibre optique. Dans les années 1990 les câbles coaxiaux et les radio relais ne servent plus qu'en canaux de secours. Les avancées continues des techniques de fibre optique augmentent sans cesse la capacité des nouveaux systèmes te transmission guidée.
1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 202010
0
103
106
109
1012
1015
1018
1021
Fac
teu
r d
e q
ual
ité
BP
.L (
bit
s.s-1
km)
Année
Multiplexage fréquentielAmplificateur optique
Fibre optique
Micro-ondesCâble coaxial
TéléphoneTélégraphe
Sourceanalogique
CNA CODEC MODEM
Destinationanalogique
CNACODECMODEM
Adapter la forme et la nature du signal aux caractéristiques du canalUn signal électrique ou optique est caractérisé par sa densité spectrale de puissance (encombrement spectral). On peut
•le transporter ou le stocker dans sa bande spectrale d'origine avec un éventuel transcodage (bande de base)
ou •effectuer une transposition pour le
transporter dans une autre bande de fréquence adaptée aux longues distances (modulation).
Bande transposée
Bande de base
Chaîne de TransmissionCod/Décodage en Bande de base ou Mod/Démodulation
Sourcebinaire
Destinationbinaire
AM
PA
MP
A N N N N A
A N N N N A
Bande de base
• Transcodage - Généralités• Liaison parallèle - Liaison série• Transmission synchrone et asynchrone
– Modes synchrones– Modes asynchrones
Bande de Base Transcodage - Généralités
Le terme de bande de base désigne une technique de transmission par laquelle le signal, suite de bits représentant la donnée, est envoyé directement sur le support de transmission après un éventuel transcodage en ligne (NRZ, Manchester, ETF…).
Un signal en bande de base ne subit pas de transposition de fréquence. La durée de chaque bit est constante, une période d'horloge T. Le spectre du signal transmis se trouve centré autour de la fréquence nulle ou proche de celle-ci à l'échelle de la fréquence d'horloge. Ceci distingue la transmission en bande de base des transmissions avec transposition de fréquence.
La transmission en bande de base est particulièrement simple et économique pour les signaux synchrones et rapides, typiques de la plupart des réseaux locaux
A l'émission le rôle du modulateur est assuré par un Transcodeur en bande de base qui a pour objet d'appliquer une transformation bijective du signal binaire vers un nouveau signal électrique
•mieux adapté aux caractéristiques du support de transmission (spectre et niveaux analogiques).•qui contienne une information de synchronisation entre les horloges de l’émetteur et du récepteur.
Au niveau du récepteur on a de même un Transcodeur qui assure le rôle de démodulateur en appliquant la transformation réciproque pour retrouver le signal binaire d'origine.
Codeur01011001 Décodeur 01011001
Remarque : avant le transcodeur ou le modem il peut y avoir un codeur (CoDec) dont le rôle est• de faire correspondre à chaque symbole/caractère une représentation binaire (codage à la source),• de compresser et/ou de crypter l’information.
Bande de base
• Transcodage - Généralités• Liaison parallèle - Liaison série• Transmission synchrone et asynchrone
– Modes synchrones– Modes asynchrones
Bande de baseLiaison parallèle - Liaison série
Liaison série
Liaison parallèle
La liaison parallèle peut être très rapide mais demande autant de fils que de bits transmis simultanément. On ne l'utilise que pour des connexions très courtes, quelques mètres
Etant donné le problème que pose la liaison parallèle, c'est la liaison série qui est la plus utilisée.
Bande de baseConversion parallèle/série - série/parallèle
B0 B7
entrée parallèle
sortie sérieHorloge
Registre à décalage
entrée série Horloge
Registre à décalage
Schéma de base d'une liaison série synchrone
HorlogeCommune
Principe de la transmission série synchroneTransmission de données d'un équipement A à un équipement B. Les données à transmettre existent sous forme parallèle (octet ou autre) et sont transmises sous forme série (LSB en premier, souvent). Les données reçues sous forme série (LSB en premier ...) sont reconditionnées dans le format initial. La synchronisation est assurée par un second fil qui transmet l'horloge entre l'émetteur et le récepteur.
Bande de base
• Transcodage - Généralités• Liaison parallèle - Liaison série• Transmission synchrone et asynchrone
– Modes synchrones– Modes asynchrones
Bande de baseNécessité d'horloge et de synchronisation
Données
Horloge
Paquet de données
Donnée Octet
Mode Asynchrone
Mode synchrone
A quelle suite de bits correspond la séquence
de niveaux du haut ?
L'horloge lève l'ambiguïté
Pour reconstituer correctement une séquence de bits et quel que soit le mode de transmission le récepteur doit savoir à quels instants le signal analogique reçu doit être échantillonné pour être significatif des niveaux logiques transmis. Il existe deux types de transmission permettant de le faire :
Transmission asynchroneChaque caractère, symbole ou suite de bits de longueur fixe, est émis de façon irrégulière dans le temps (par exemple un utilisateur envoyant en temps réel des caractères saisis au clavier). Les horloges de l’émetteur et du récepteur sont indépendantes mais de même fréquence. La synchronisation des caractères se fait par reconnaissance de signaux de départ (START) et d’arrêt (STOP) qui délimitent chaque caractère. Entre les deux le caractère est codé sur un nombre fixe de bits. A la réception du signal START le récepteur déclenche son horloge locale de sorte que les deux horloges sont en phase au moins pour la durée de transmission du caractère.
Transmission synchrone et asynchroneGénéralités
Transmission synchrone Dans une transmission synchrone les bits sont émis tout les T secondes (période du signal d’horloge de l’émetteur). Pour assurer la synchronisation des bits, le récepteur doit reconstituer le rythme 1/T qui a servi à l’émission. On dispose de deux moyens pour y parvenir : • Transporter le signal d’horloge sur un support séparé reliant l’émetteur et le récepteur. Cette technique est utilisée sur des courtes distances. • La deuxième solution, très utilisée lorsque l’émetteur et le récepteur sont séparés par des longues distances, consiste à reconstituer le signal d’horloge à partir du signal reçu, pour ce faire il faut transmettre des signaux tels que le récepteur puisse trouver des nombreuses transitions même pour des suites de bits identiques
Codage – DécodageModes synchrones
Le codage naturel NRZ des données binaires sousforme de deux niveaux d'une grandeur physiquen'est souvent pas optimal.- Sa valeur moyenne n'est pas nulle. La possibilité de longues suites de 0 ou de 1 impose une bande passante allant jusqu'à fréquence nulle. - Le décodage est sensible aux fluctuations de niveau- De manière générale le décodage est affecté par
le bruit en 1/f
On préfère souvent un codage des 0 et 1 par des transitions de niveau à des instants liés à une horloge.Utiliser les transitions rend la détection indépendante du niveau absolu donc de ses fluctuations lentes.Exemple : le codage NRZI0 = pas de transition à mi-période d'horloge1 = transition à mi-période d'horloge
Les modes synchrones nécessitent un signal d'horloge qui doit être transmis sur un canal auxiliaire au détriment de la bande passante. Pour éviter cela on utilise des codages qui limitent la longueur des séquences de 0 ou de 1. La présence de transitions fréquentes permet alors de régénérer l'horloge au niveau du décodage donc sans ligne auxiliaire.Les codes NRZx ne répondent pas à ce critère et seront donc utilisés soit en local avec une ligne d'horloge soit en mode asynchrone.
Densité spectrale d'un signal NRZx
Code NRZ
Horloge
Horloge
Code NRZI
Le codage Manchester code les 0 et 1 selon le sens de la transition à mi période.0 = transition descendante à mi-période d'horloge1 = transition montante à mi-période d'horloge+ transition en fin de période nécessaire entre bit identiquesCe type de codage présente au moins une transition par période d'horloge et permet la synchronisation des horloges source et destination.
Le codage Manchester est aisé : - OU exclusif entre le code naturel et l'horloge. Le OU exclusif est réversible (auto adjoint)Décodage :- OU exclusif entre le code Manchester et l'horloge.
Codage – DécodageModes synchrones
…
…
Densité spectrale d'un signal Manchester
Horloge
Code Manchester
Codage – DécodageExemples de liaisons asynchrones
USB 1.1
RS232
Tension sur la paire différentielle
Symbole du décodage
Décodage NRZI
Format du paquet StartSynchro Octet transmis Stop
Mot transmis de 5,6 7 ou 8 bits. 1 bits de start (0) et 1, 1.5 ou 2 bits de stop (1) indiquent le début et la fin du mot transmis.1 bit de parité (paire ou impaire) est éventuellement ajouté pour détecter les erreurs de transmission.Transmission à 75,150,300,600,1200,2400,4800,9600,19200,....115200 bit/s (appellé aussi Baud)
Bande transposée
• Porteuse, Modulations Analogiques AM, FM, PM• Modulations 1 bit –ASK, FSK, PSK• Modulations N bits – QPSK, QAM-16
– QPSK, 2 bits– QPSK, 4 bits– ODFM, KxN bits
Modulations - La Porteuse
Onde porteuse, ou Porteuse : Forme d'onde, souvent sinusoïdale, dont une ou plusieurs caractéristiques (amplitude,
fréquence, phase) sont modulées par un signal d'entrée contenant l'information dans le but de transporter celle-ci.
La porteuse a généralement une fréquence beaucoup plus élevée que le signal d'entrée.
Intérêt de la porteuse : • Transmettre une information à travers l'espace sous forme d'onde
électromagnétique• Permettre à plusieurs canaux de partager un même support physique en utilisant
des porteuses de fréquences différentes (multiplexage fréquentiel).
Bande de baseDonnées brutes
Porteuse Signal modulé
Modulations AnalogiquesAmplitude, Fréquence, Phase
Signal modulant
MF
MA
MP
UMA=U0[1+m.A.fm(t)].cos(pt)
UMF=U0cos[pt+ fm(t)dt]
UMP=U0cos[pt+.A.fm(t)]
Um=A.fm(t)
t
0
Bande transposée
• Porteuse, Modulations Analogiques AM, FM, PM• Modulations 1 bit –ASK, FSK, PSK• Modulations N bits – QPSK, QAM-16
– QPSK, 2 bits– QPSK, 4 bits– ODFM, KxN bits
Modulations 1 bit – bASK, bFSK, bPSK
bASK2 Amplitudes de porteuse
bPSK2 Phases de porteuse
Rapport S/B en dB
Cap
acité
du
can
al e
n b
itsbFSK
2 Fréquences de porteuse
Bande transposée
• Porteuse, Modulations Analogiques AM, FM, PM• Modulations 1 bit –ASK, FSK, PSK• Modulations N bits – QPSK, QAM-16
– QPSK, 2 bits– QPSK, 4 bits– ODFM, KxN bits
Quad Phase Shift KeyingQPSK – 2 bits / symbole
…[b1b0(n)]…
Matrice Symbole
Phase
QPSK, Code Gray
0 Ts 2Ts 3Ts 4Ts 11 00 01 10 Données
I
Q
Signal
Modulateur
Démodulateur
rp(t)= I(t)(1+cos(4f0t)/2 + Q(t)sin(4f0t)/2
rt(t)= Q(t)(1+cos(4f0t)/2 + I(t)sin(4f0t)/2
Passe-Bas Regroupeur
>0 | 0
<0 | 1
>0 | 0
<0 | 1
Séparateur
pair-impair
Q(t)
I(t)0 | +V1 | -V
0 | +V1 | -V
b0(n)
b1(n)
I(t)cos(2f0t) +Q(t)sin(2f0t)
b0(n)
b1(n)
…[b1b0(n)]…
Quadphase Amplitude Modulation -16 QAM16 – 4 bits / symbole
Matrice QAM16Symbole 4 bits
Phase-Amplitude
Modulateur
Démodulateur
…[b3b2b1b0(n)]…vers
I et Q
Q(t)
I(t)
I et Q vers
…[b3b2b1b0(n)]…
rp(t)= I(t)(1+cos(4f0t)/2 + Q(t)sin(4f0t)/2
rt(t)= Q(t)(1+cos(4f0t)/2 + I(t)sin(4f0t)/2
Passe-Bas
I(t)
Q(t)
Série vers parallèle
CNA
CNA
FFT-1
Orthogonal Frequency Division MultiplexingSymbole : K.N bits
OFDM : Modulation complexe performante (ADSL, CPL, WiFi, Mobile 4G, TNT). Milliers de sous porteuses orthogonales avec modulation indépendante de chaque sous porteuse en QPSK ou en QAM, multiplexage en fréquence et/ou multiplexages temporel. En optique : WDM (Wavelength …)
Analyse harmonique
Synthèse harmonique
Xn, réel ou complexe, est le coefficient de Fourier de l'harmonique n
K bits / QAM
N sous-porteuses
Parallèle vers série
CAN
CAN
ODFM – QPSKSynthèse harmonique
4 sous-porteuses harmoniques du fondamental 100 kHz et, de facto, orthogonales sur une période de 10 µS
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
0 200 400 600 800 0 200 400 600 800
Re(500 kHz) : <1>
Im(600 kHz) : <1>
Im(500 kHz) : <1>
Re(600 kHz) : <0>
Re(700 kHz) : <0>
Im(800 kHz) : <0>
Im(700 kHz) : <0>
Re(800 kHz) : <1>
Im(Signal) : "... 0011 ...")Re(Signal) : "... 1001 ..."
Fréquence (sous-porteuse) en kHz
0 2 4 6 8 10
Temps (µs)
Signal : ... 01001011 ...
800 kHz <01>
500 kHz <11>
600 kHz <10>
700 kHz <00>
Période de base – Durée d'émission d'un symbole
Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL)Une application de l'ODFM
Capacité (maximum) ADSL: Bande passante 1.1 MHz, 220 porteuses à n×4,3125 kHz 4,3125 symboles/s x 15 bits QAM/porteuse x 220 = 13 Mb/s.ADSL2+ (2.2MHz; 24 Mb/s)
Capacité de Shannon, exemple du canal 50 : S/B = 55 dB, C ~ (S/B)/6 ~10 bits
Lorsqu'une sous-porteuse est affectée par des perturbations, le modem et l'équipement distant ont la possibilité d'échanger des requêtes qui leur permettent d'augmenter la puissance d'émission dévolue à cette sous-porteuse ou de réduire le nombre de bits transmis sur celle-ci, et de transférer la différence sur une sous-porteuse qui bénéficie de meilleures conditions de réception
Capacité Shannon en bits/canal pour un S/B de 54 dB ~ (S/B en dB)/6 = 9
Rapport Signal/Bruit (dB)
Porteuse
Fréquence de porteuseLiaison montante Liaison descendanteRéférence
Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL)
Source CNA CODEC MODEM
DestinationCNACODECMODEM
Compresser et/ou crypter les données, ajouter les codes de
correction d'erreur.La source prend des formes diverses :
•Analogique transformée en une suite de nombre binaires par le CNA.
•Ecriture dans un certain alphabet.•Déjà binaire dans un certain code.
A l'émission le codec transpose ces données vers une suite de bits, dans un nouvel alphabet (code) binaire optimisé et/ou crypté. Il ajoute souvent des codes de correction d'erreur.
A la réception le codec fait l'opération inverse pour remettre les données dans leur forme d'origine.
Chaîne de TransmissionCodages à la source
Sourcebinaire
Destinationbinaire
AM
PA
MP
A N N N N A
A N N N N A
Codages à la source
• Codages à la source - Généralités• Cryptage – pour mention• Compression
– Shannon– Exemples
Théorie de l’information (Shannon 1948)
• Capacité d’un canal de télécommunications et méthodes de codage de canal
• Représentation efficace de l’information: le codage de source sans pertes (compaction de l’information)
• Numérisation sans pertes d'un signal analogique
Un message n'apporte de l'information que dans la mesure où son contenu est inconnu.
Soit un événement x de probabilité p(x), la quantité d'information I(x) qu'apporte sa connaissance est de la forme
•I(x) = f (1/p(x)) pour que I(x) croisse quand p(x) décroît•Il faut de plus que
– I(x) soit positive, – nulle pour p(x)=1 – et additive :
On choisit donc f log et
• si loge unité : Nat• si log10 unité : Hartley• si log2 unité: bit
Mesure de la "Quantité" d'information
)p(x)log(p(x)
1log)x(
I
)p(x
1f
)p(x
1f
))p(xp(x
1f
)x,p(x
1f
)(x )(x ) x (x
212121
2121
III
DéfinitionsAlphabet: ensemble fini de symboles
ex : a b c d e ...alphabet binaire : 0 1
Message: suite finie de symboles prise dans l'alphabetex : Shannon, 0110100110
Source de messageex : dictionnaire alphabet de symboles à 7 bits (0000000 à 1111111)
Soit une source X de messages xx x1, x2,... xi.... x n de probabilité p1, p2..... p i..... pn
Un message de cette source apportera en moyenne la quantité d'information :
H est appelée "Entropie d'information" ou "de Shannon" de la source.Elle est maximale pour des messages équiprobables : Hmax = log2(1/p)
"Quantité" d'information d'un message
n
iii
n
iii
n
iii ppppxIpH
12
12
1
)(log)/1(log)(
Longueur vs Information moyenneSoit une source de messages X de N symboles, soit ni le nombre de bits codant le message xi
Longueur moyenne en bit du message codé
Information moyenne du message codé
L'objet d'un codage optimisé est de rapprocher le plus possible la longueur moyenne de l'entropie moyenne des messages.
Quantité d'information moyenne d'un alphabetLongueur vs Information moyenne d'un message
Exemple 1Alphabet latin + espace, 27 symbolesSi les symboles sont équiprobables pi=1/27et H = log2(27) = 4.75 bits par lettre
En réalité, les lettres ne sont pas équiprobables et H = 3.98 bits par lettre.
Les messages encodés en "alphabet latin" sont 4.75/3.98 = 1.2 fois plus longs que nécessaire !
Exemple 2
Source binaire (0, 1) , p1 = p et p0 = 1-pH(p) = - p log(p) - (1-p)log(1-p)
N
iii
N
iii
xpxpH
nxpn
12
1
))(/1(log)(
)(
Codages à la source
• Codages à la source - Généralités• Cryptage – pour mention• Compression
– Shannon– Exemples
Code optimisant - Messages à N SymbolesThéorèmes de Shannon
Par exemple, on regroupe les symboles trois par trois et on les code comme ci-contre.
Un message tel que s1s1s1s1s1s2s2s2s1 sera codé 010011110.
La longueur moyenne du code d'un message de N symboles est : 0.728N (optimum : 0.722N)
Symbole à coder
Probabilité du triplet
Codage du triplet
Longueur du code
s1s1s1 0.8³ = 0.512 0 1
s1s1s2 0.8² × 0.2 = 0.128 100 3
s1s2s1 0.8² × 0.2 = 0.128 101 3
s2s1s1 0.8² × 0.2 = 0.128 110 3
s1s2s2 0.2² × 0.8 = 0.032 11100 5
s2s1s2 0.2² × 0.8 = 0.032 11101 5
s2s2s1 0.2² × 0.8 = 0.032 11110 5
s2s2s2 0.2³ = 0.008 11111 5
On considère les messages de N symboles construits avec l'alphabet binaire A (s1, s2) avec des probabilités respectivement p1 = 0.8 et p2 = 0.2. La quantité d'information contenue dans un symbole est :
HA =
Si chaque symbole est indépendant du suivant, alors un message de N symboles contient en moyenne une quantité d'information égale à N.HA. Si le symbole s1 est codé 0 et le symbole s2 est codé 1, alors le message a une longueur de N, ce qui est une perte par rapport à la quantité d'information qu'il porte. Codage de l'informationLes théorèmes de Shannon énoncent qu'il est possible de coder le message de façon à ce que
le message codé ait en moyenne une longueur aussi proche que l'on veut de N.HA lorsque N augmente.
Types de codes
Code : Ensemble de suites finies de symboles issus d'un alphabet source
Codes à longueur de mot fixe• Source codée par un alphabet de taille K : a1, a2, ..., ak
Exemple alphabet binaire [0,1] K = 2• Extension d'un alphabet de taille K
Soit un mot de m symboles de cet alphabet x1, x2, ..., xm On peut construire Km mots différentsCes Km mots constituent les symboles d'un nouvel alphabet appelé mième extension de K
exemples : extension de l'alphabet binaire K=2AI2 m=5, 25 = 32 symboles de 00000 à 11111
AI5 m=7, 27 = 128 symboles de 0000000 à 1111111• Pour coder les symboles d'un alphabet de taille D par la nième extension d'un alphabet de taille K,
on doit avoir Kn D soit n log(D)/log(K)
Exemple : Décimal Codé Binaire (BCD) K = 2, D = 10 symboles (chiffres 0 à 9)
soit n log(10)/log(2) = 3.32 donc n = 4
Un code à longueur fixe est toujours déchiffrable (sans ambiguïté). Il ne nécessite pas de préfixer les nouveaux symboles. En revanche il ne sera optimum que si les symboles source sont équiprobables.
Codes à longueur variable
Exemple le code MorseCode caractérisé par :
• Longueur moyenne des symboles• Information moyenne par symbole
Un code est déchiffrable (conditions suffisantes) si • il a une longueur fixe• ou il est préfixé : aucun symbole ne peut être le début d'un autre.
Un code irréductible est construit à l'aide d'un arbre dont les feuilles sont les nouveaux symboles
P(x i ) code 1 code 2 code 3 code 4
x10,4 1 0 1 0
x20,4 1 1 10 11
x30,1 0 11 100 100
x40,1 00 01 1000 101
non injectif
Ambigu DéchiffrablePréfixé
IrréductiblePréfixé
Info. moy. 1.721
Long.moy. 1.9 1.8
Arbres pour une source binaire d'ordre 4Les codes sont les feuilles
Codes à longueur de mot variable11
10
01
00
11
10
01
00
11
101
0
100
Codage Shannon - Fano
Exemple d'un alphabet source de 8 symboles
Les symboles de l'alphabet source contiennent en moyenne H = 2.69 bits d'information. En code de longueur fixe on doit coder ces symboles sur 3 bits, le minimum pour 8 symboles, la longueur
d'un message de N symboles serait 3N bits pour une information moyenne de 2.69N bits.Avec le codage SF la longueur moyenne d'un symbole est de 2.73 bits, celle d'un message codé de 2.73N
Longueur approx.
Codage Mot de code
Construction du code
1 Trier les symboles par ordre de probabilité décroissante.
2 Créer 2 sous-groupes de probabilités comparables
3 Donner le code 0 au groupe supérieur et 1 au groupe inférieur
4 Itérer sur 2-3 jusqu'à 1 symbole par sous-groupe
Autres méthodes : Codage de Huffman : comme Shannon, Huffman est un codage dit entropique sur l'alphabet; ils diffèrent simplement dans la façon de construire l'arbre. Ils peuvent s'étendre à un codage sur les séquences de symboles (mots) après création d'un dictionnaire (Lempel-Ziv)
Code Morse
Code Morse International
La longueur d'un point est 1La longueur d'un trait est 3L'espace entre parties d'une même lettre est 1L'espace entre lettres est 3L'espace entre mots est 7
En binaire :
Point 10Trait 1110Espace entre lettres 00Espace entre mots 0000
Morse a choisi des codes courts pour les lettres les plus fréquentes.
Chaîne de TransmissionConversion Analogique-Numérique et Numérique-Analogique
Source CNA CODEC MODEM
DestinationCNACODECMODEM
Numériser les données analogiques
Afin de bénéficier des nombreux avantages que présente le traitement de l'information par les processeurs, les grandeurs analogiques, audio, vidéo ou mesures doivent être d'abord numérisées, transformées en une suite de nombres binaires par un CNA. Elle seront transmises ou stockées dans un format binaire après codage, en général.
A la réception ou la lecture les données numériques seront décodées puis converties en signaux analogiques si nécessaire, comme les données audio/vidéo.
PCM PWM PDM
AM
PA
MP
A N N N N A
A N N N N A
Conversion N/A et A/N
• Conversions Analogique Impulsions• Convertisseurs Numérique - Analogique• Convertisseurs Analogique - Numérique
Restauré PWM Original
Modulation de largeur d'impulsion (PWM)
+1
-1
Sig
na
l P
WM
Temps
PWM
Modulation
Par comparaison entre le signal analogique et la porteuse triangulaire la sortie du comparateur consiste en des impulsions d'autant plus larges que le signal est haut. La sortie reste haute tant que la porteuse est inférieure au signal.
Comparateur
Signal analogique
Porteuse
Signal PWM
Temps
Démodulation
La suite d'impulsions de largeur codée est envoyé sur un filtre passe-bas qui élimine la porteuse PWM et reconstitue le signal d'origine.
Sortie analogique
Filtre passe-bas
Modulation de densité d'impulsions (PDM)
0101101111111111111101101010010000000000000100010011011101111111111111011010100100000000000000100101
Un autre forme de modulation de même nature que la PWM.Ici ce n'est pas la largeur des impulsions qui est modulée mais le délai entre impulsions de
même largeur. On peut considérer cette modulation comme un conversion analogique numérique à 1 bit. Le taux d'échantillonnage doit être très élevé.
Comme pour la PWM le décodeur est un simple filtre passe-bas.
Modulation d'impulsion codée (PCM) Analogique Numérique
La conversion AN/NA standardIl s'agit d'une représentation numérique d'un signal analogique où la hauteur du signal est prélevée
régulièrement à intervalles uniformes de durée Te. Chaque échantillon est quantifié sur une série de symboles dans un code numérique, qui est habituellement un code binaire.
Le théorème d'échantillonnage de Nyquist-Shannon stipule que les fréquences plus hautes que la moitié de la fréquence fe d'échantillonnage (fe = 1/Te) ne peuvent pas être reconstruites.
Encore plus ennuyeux est le fait que ces fréquences trop élevées incorrectement reconstruites vont polluer le spectre basse fréquence par effet stroboscopique (ou battement)
Te
Qe
1 8 4 3 7 8 4 -3 -4 -2 -2 -5 -4 1 4 4 3 1 -2
EntréeOnde AnalogiqueAudio ou Vidéo
Mesure périodiqueEchantillonnage
Sortie numériqueSuite de nombres
Numérisation
La catastrophe du sous-échantillonnageL'effet stroboscopique
Binaire : Minimum d'ambiguïté
Oui ou Non Vrai ou FauxHaut ou Bas Bosse ou CreuxBlanc ou Noir Présent ou AbsentLong ou Court Trait ou Point
0 1 0 1
Analogique Binaire
Crac ... ! 0 malgré le défaut
1
0
Avantage 1 : Grande insensibilité aux défauts
Numérique Binaire: traité par un processeur
A l'émission :Le processeur introduit périodiquement des sommes de contrôle
A la réception :Le processeur lit les données puis la somme de contrôle et corrige éventuellement les bits erronés
Avantage 2 : Codage et Correction des défauts
0110101|0011010 0110101|0011001|0011010 Emetteur Données|Contrôle|Données
Récepteur 0110101|0011001|001®010 110101|0011010 Correction
Ecrit, Son, Images: beaucoup de répétitions
A l'émission : Le programme code les parties semblables.
A la réception : Le programme restitue le contenu original.
Taux de compression● Sans perte (restitution exacte) 2 à 10● Avec perte insensible (Audio MP3, Vidéo) 10 à 100● Reconnaissable 100 à 1000
Avantage 3 : Codage et Compression
Bla Bla Bla Oops Bla Bla Oops Oops 3Bla1Oops2Bla2Oops
3Bla1Oops2Bla2Oops Bla Bla Bla Oops Bla Bla Oops Oops
Transmission et Stockage de l'Information Ecrite, Sonore, Visuelle
Avantage 4 : Support unique
Conversion N/A et A/N
• Conversions Analogique Impulsions• Convertisseurs Numérique - Analogique• Convertisseurs Analogique - Numérique
Vs Vref (b0 + 2b1+ 4b2+ 8b3)
b3 b2 b1 b0
Vref
Addition de courant
CNA – Echelle binaireConvertisseur multiplicateur
Vs Vref (b0 + 2b1+4b2+8b3)/15
b3 b2 b1 b0 Addition de tension
Vs =Vref ((((b0/2 +b1)/2+b2)/2+b3)
VREF
b3 b2 b1 b0
VREF/2 VREF/4 VREF/8
Addition de courant
2R
CNA – Echelle R-2R Convertisseur multiplicateur
R2R R R2RR 2R
Vs =Vref ((((b0/2 + b1)/2+b2)/2+b3)/2
b0 b1 b2 b3 Addition de tension
CNA – Echelle linéaire
Vs bnVref
VREF
Décodeur1 parmi 8
Addition de courant
Vs Vref
n
DécodeurBarre0 à 7
Conversion N/A et A/N
• Conversions Analogique Impulsions• Convertisseurs Numérique - Analogique• Convertisseurs Analogique - Numérique
Convertisseur Analogique - Numérique
nb=2N (Vent/Vref) nb=10N(Vent/Vref)
Binaire Décimal
Caractéristiques principales1. Dynamique: 2N ou 10N (N nombre de chiffres binaire
ou décimal)
2. Plage de conversion : V, gamme des tensions d'entrée que le CAN peut convertir, généralement [0, Vref ] ou [-Vref/2, +Vref/2].
3. Résolution: = Vref/2N ou Vref/10N
4. Linéarité :Ecart maximum entre la tension théorique et la tension d'entrée réelle provoquant la transition entre les nombres n et n+1 en sortie. Généralement inférieure à /2.
5. Fréquence de conversion maximale, fc
6. Temps de conversion, c
Vref
Vent
Vref
Vent
9
9
9
927
25
23
20
CAN
N chiffres(ici 4)
CAN
N bits(ici 8)
Techniques de conversion
1. Flash ou parallèle : fc = 10 à 1000MHz, c = 1ns à 0.1µs, N = 6 à 12 bits (Dynamique 64 à 4096). Les plus rapides, les moins précis.
2. Approximations successives : fc = 1kHz à 1MHz, c = 1µs à 1ms, N = 8 à 24 bits (Dynamique 256 à 17 106).
3. Voltmètres numériques : fc = 1 à 10Hz, c = 10ms à 1s, N = 4 à 7 chiffres (Dynamique 104 à 107). Les plus lents, les plus précis.
4. Convertisseurs tension-fréquence : spéciaux, la sortie n'est pas un nombre mais des impulsions à une fréquence proportionnelle à la tension d'entrée (0,1 à 10 MHz/V). Selon le temps de comptage des impulsions, l'utilisateur est maître de la dynamique. Utilisés lorsque l'on désire intégrer un signal.
Convertisseur Tension / Fréquence
Bas coût, facile à mettre en œuvre, très haute résolution à volonté (temps de comptage)
CTF Fréquencemètre
Connexion directe ou radio cuivre ou fibre
Le condensateur d'intégration se charge linéairement avec un courant Ve/R. Lorsque sa tension atteint un seuil fixé le système commute en mode décharge en ajoutant un courant –I fixe. Le condensateur est donc déchargé avec le courant Ve/R-I pendant un temps fixe. Puis le cycle recommence.
L'équilibre charge-décharge fait que la fréquence du cycle est proportionnelle à la tension d'entrée
Entréeanalogique
ComparateurSortienumérique
compteur
SortieFréquence
Monostable
Intégrateur
Source de courant
CAN – Voltmètre numérique
Entréeanalogique
compteur
Horloge +Contrôle
Sortienumérique
Comparateur
Horloge +Contrôle
compteur
Sortienumérique
Entréeanalogique
Référence
Comparateur
Ve = (I/C)tx
Pente : I/C
Ve = Vref (tx/T)
Pente : Ve/RC Pente : Vref/RC
Le condensateur d'intégration est chargé à Ve puis déchargé à courant fixe. Le temps de décharge mesuré tx est proportionnel à la tension Ve.
Le condensateur d'intégration est chargé à courant fixe Ve/R durant un temps fixe T puis déchargé à courant fixe Vref/R.
Le rapport mesuré tx/T est égal à Ve/Vref.
Double pente
Simple pente
compteur /décompteur
Sortienumérique
CNA
Entréeanalogique
Comparateur
Convertisseur suiveur
Le compteur incrémente ou décrémente selon que l'entrée croît ou décroît de sorte que la sortie du CNA se maintienne égale à l'entrée analogique.
CAN – Rampe numérique
Entréeanalogique
Horloge +Contrôle
Générateur de rampe
Sortienumérique
CNA
compteur
Comparateur
tx=Ve/p
VeAnalogique ou CNA
Rampe V=p.t
0
Le compteur incrémente pendant que la tension de rampe analogique ou numérique (CNA) grimpe. Lorsqu'elle atteint la tension d'entrée le compteur et la rampe cessent de monter. Le temps de montée est proportionnel à la tension Ve.
CAN – Approximations successives
Entréeanalogique
Horloge +Contrôle
Comparateur
Sortienumérique
CNA
Compteur et Logique d' approximation dichotomique
Amplificateur échantillonneur bloqueur
Départ
Prêt
Départ
Tous les bits à 0
Le système logique place le bit le plus significatif à 1 puis selon le résultat de la comparaison entre Ve et Vcna, le garde (Ve > Vcna), ou le remet à 0. Il passe ensuite au bit inférieur, et ainsi de suite jusqu'au bit le plus faible.
Prêt
CAN Flash
Entréeanalogique Conversion
Sortie numérique
Déc
od
eur
Bar
re /
Bin
aire
1.5
0.5
Le plus rapide : GSample/s rarement plus de 8 bits
Ce convertisseur fourni un signal numérique brut de type barre lumineuse (ou thermomètre). Tous les comparateurs dont la tension de référence (sur l'échelle) est inférieure à la tension d'entrée sont à 1. Tous les autres, plus hauts sont à 0. Le décodeur transforme la barre de hauteur x en binaire.
Numérisation et Reconstruction
• Echantillonnage - Théorème d'échantillonnage (Shannon)• Reconstitution du signal (Aspect temporel)• Quantification - Théorème de quantification (Widrow)• Reconstitution du signal (Amplitude)
Numérisation : Echantillonnage + Quantification
• Signal analogique (gris)
• Echantillonné (discret en temps)
• Quantifié (discret en amplitude)
• Numérisé
EchantillonnageEchantillonneur idéal – Multiplicateur par un peigne de Dirac
Echantillonneur idéal
e(t) : peigne de Dirac de période Te ,fréquence (d'échantillonnage) fe = 1/Te
e(t) =(t-kTe) et E() = fe(-kfe)
Signal échantillonné se(t) : Suite périodique d'impulsions de Dirac de masse égale à l'amplitude du signal analogique à l'instant considéré :
Spectre : Reproduction périodique, de période fe, de la transformée de Fourier et de la densité spectrale du signal d'entrée.
s
t
t
se
Te
se()
+fe 0 +2fe +3fe-fe-2fe-3fe
s
2fmax
......
s(t) se(t)
e(t)
SpectreSignal analogique
SpectreSignal échantillonné
Echantillonneur bloqueur
EchantillonnageEchantillonneur-bloqueur
Le signal d'entrée à l'instant kTe est mémorisé (bloqué) pour une durée m après échantillonnage. Ceci revient à introduire, en sortie du multiplicateur, l'opérateur de convolution (opérateur de maintien) gs(t) = rect(t/m)
t
s
Te
m
Le convertisseur analogique numérique qui suit le dispositif d'échantillonnage a un temps de conversion finic. Sous peine d'erreur de conversion le signal analogique doit rester constant durant la conversion. C'est le rôle du bloqueur que de garder en mémoire dans le condensateur, durant c, la tension échantillonnée. Certain CAN incorporent le circuit de blocage. D'autres ont des techniques de conversion qui sont équivalentes au maintien du signal à une valeur constante durant la conversion.
s(t)
e(t)
se(t)
s(t) se(t)
e(t)
hs(t) =
m
Si l'on considère la transformée de Fourier ou la densité spectrale du signal échantillonné dans les cas où le signal d'origine ne contient aucune composante spectrale supérieure à fe/2, on voit qu'en appliquant un filtre passe-bas idéal coupant toutes les fréquences supérieures à fe/2 on élimine toutes les images et on retrouve, strictement, la transformée de Fourier ou la densité spectrale du signal analogique avant échantillonnage.
Avant filtrage: Après filtrage idéal:
En revanche, si le signal d'origine contient des composantes spectrales aux fréquences supérieures à fe/2, la transformée de Fourier du signal échantillonné ou sa densité spectrale se présentent comme :
La densité spectrale d'ordre 0 (centrée sur =0) est mélangée aux répliques d'ordre 1 (translatées de fe). Après filtrage idéal, les composantes > fe/2 du spectre original se retrouvent à la position fe- dans la densité spectrale filtrée ! Il en résulte une distorsion (appelée distorsion de repliement - aliasing) qui peut être considérable.
s
2fmax
Restitution du signal analogiqueEffets de repliement
SpectreNon replié
Identique à l'original
Spectretronqué
en haute fréquenceet, pire encore, replié
Restitution du signal analogiqueSous-échantillonnage - Repliement - Effet stroboscopique
Le signal vert de fréquence f supérieure à fe/2 n'est pas reproduit correctement mais sous la forme d'un signal de fréquence inférieure fe-f, battement entre f et fe.
T ~Te
http://therese.eveilleau.pagesperso-orange.fr/Effet stroboscopique – Battements
2Cos(w)Cos(w') = Cos(w-w') + Cos(w+w')
Repliement de spectre
fe-f fe/2 f fe
Théorème d'échantillonnageEffets du repliement sur une image - Moiré
Théorème d'échantillonnage (Nyquist-Shannon)
Tout signal d'extension spectrale bornée à fmax peut être reconstitué dans son intégrité après échantillonnage, si la fréquence d'échantillonnage fe est supérieure à 2fmax (ou Te <1/2fmax).
Réciproquement, si l'on utilise une fréquence d'échantillonnage fe, il est impératif que le signal d'entrée ne présente pas de composantes aux fréquences supérieures à fe/2.
Remarques:D'une manière générale, après échantillonnage à fe d'une sinusoïde de fréquence f, le signal échantillonné fait apparaître la fréquence nfef avec n l'entier tel que |fe-n.f|<fe/2. Le critère fmax< 1/2Te traduit quantitativement le fait évident que l'échantillonnage ne peut pas reproduire le détail des variations du signal dans l'intervalle Te.L'effet stroboscopique est, typiquement, une situation où, volontairement, le critère de Shannon n'est pas vérifié.
Théorème d'échantillonnage
Pour f=fe/2 il y a une infinités de solutions. Ambiguïté levée pour f<fe/2
-140 -120 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 120 140
Effet stroboscopique (repliement) pour f>fe/2.
Echantillonneur préfiltré
EchantillonnageFiltre anti-repliement parfait
Il s'agit donc toujours de reproductions périodiques, avec la période fe, de la transformée de Fourier et de la densité spectrale du signal d'entrée mais les spectres d'entrée sont modulés par la réponse fréquentielle du filtre.
Remarque: Ici, le filtre donné en exemple est un passe-bas parfait. Dans la pratique, toute sorte de filtre passe-bas peut être utilisée mais il devra néanmoins avoir une coupure brutale (ordre élevé).
se()
+fe 0 +2fe +3fe -fe -2fe -3fe
s
fe
... ...
s
Le signal d'entrée passe au travers d'un filtre passe-bas [-fe/2,+fe/2], avant d'être échantillonné, dans le but de limiter les variations trop rapides du signal (et du bruit) avant échantillonnage. Ceci est nécessaire pour éviter des erreurs de numérisation bien plus grave que la perte de faibles composantes en haute fréquence. On en déduit la transformée de Fourier et la densité spectrale du signal échantillonné :
s(t) se(t)
e(t)
H()= SpectreSignal analogique
Limité à la bande "Nyquist"Te
-fe/2,+fe/2
SpectreSignal échantillonné sans recouvrement
Numérisation – La Chaîne
Echantillonneur-Bloqueur
CAN
s(t) hs(t) =
m
e(t)
se(t)
QuantificateurFiltre passe-bas anti-aliasing
Coupure à fe/2
H() =-fe/2 +fe/2
s
Te
m
Numérisation et Reconstruction
• Echantillonnage - Théorème d'échantillonnage (Shannon)• Reconstitution du signal (Aspect temporel)• Quantification - Théorème de quantification (Widrow)• Reconstitution du signal (Amplitude)
Restitution du signal analogique
Hs(f) = Sinc(fTe)
Original
Numérisé
Maintenu
Interpolé linéaire
OriginalMaintenuLinéarisé
e e
e
e e e e
Spectre du signal numérique avec ses images à fe±f filtré par la réponse fréquentielle de l'opérateur de maintien sinc(fTe)
sen(t) sat) CNA hs(t) =
TeSignal
maintenu
Filtre anti-image
H() =-fe/2 +fe/2
Restitution du signal analogiqueSuréchantillonnage a posteriori – Filtre numérique interpolant
L'interpolateur numérique (DSP=Digital Signal Processor) ajoute K-1 valeurs numériques entre les valeurs échantillonnées à nTe et (n+1)Te. Les valeurs interpolées "exactes" sont calculées par convolution dans l'espace des temps avec la réponse impulsionnelle du filtre passe-bas idéal de Shannon h s(t) = sinc(fTe/K) de fréquence de coupure fc = Kfe La coupure du filtre anti-image peut alors être beaucoup moins abrupte.
ee ee
(B):Suréchantillonnage avec interpolation (K=3)
Réponse du filtre anti-image
e e
Horloge
Interpolateur numérique
(DSP)CNA
maintenu Filtre anti-image
Sortie analogique
e
Restitution du signal analogiqueSuréchantillonnage a posteriori – Filtre numérique interpolant
Sinon
ee
e
e e
e
e
e
e
e
e
e
ee e e
e
r hr
N
Am
pli
tud
e
Temps (pTe)
Signal interpoléPartiels
dInterpolation entre p et p+1 (d=0 à 1) par convolution avec la réponsehr(t) = sinc(t/Te).k=1 à N points échantillonnés
Restitution du signal analogiqueSuréchantillonnage a posteriori – Filtre numérique interpolant
Reconstitution avec un échantillonnage initial de 4 points par période (2 fois le taux minimal) sur lequel on a appliqué un suréchantillonnage de K=4 par interpolation numérique, convolution avec la réponse impulsionnelle du filtre (presque) idéal.
0000
Echantillons originauxSuréchantillons
OriginalInterpoléPartiels
Reconstruction d'un histogramme
Application du filtre (presque) idéal
A droite, barres verticales :Histogramme à 1 an de l'âge de la population des USA.
A gauche : Histogramme à 10 ans de l'âge de la population des USA tiré du précédent.
A droite, courbe continue :Distribution de l'âge de la population des USA reconstituée par convolution entre l'histogramme à 10 ans et la réponse impulsionnelle sinc(A/10) du filtre (presque) idéal.
Autre type de reconstructionThéorème de Logan
Tout signal dont la densité spectrale est contenue dans un octave (B-2B) * peut être reconstitué dans son intégrité à partir de ses zéros (signal bipolaire) ou ses points d'intersection avec un niveau médian (signal unipolaire).
* Et n'ayant pas de zéro/seuil commun avec son transformé de Hilbert
Zéros du signalSignal original et reconstitué à partir des zéros (indiscernables)
S.R. Curtis, A.V. Oppenheim et J.S. Lim
MIT
Original Noir 127Blanc>127Reconstitution à partir de l'image centrale
Numérisation et Reconstruction
• Echantillonnage - Théorème d'échantillonnage (Shannon)• Reconstitution du signal (Aspect temporel)• Quantification - Théorème de quantification (Widrow)• Reconstitution du signal (Amplitude)
Convertisseur Analogique Numérique Erreurs de saturation
Réelle
Gmax
G
t
Mesurée
Réelle
Gmax
G
t
Mesurée
Réelle
Gmax
G
tMesurée
Réelle
Gmax
G
t
Mesurée????????
Quantification avec indication de dépassement
Quantification avec saturation
Correction possible Correction hasardeuseComptage avec repliement (wrapping)
Convertisseur Analogique Numérique Erreur (bruit) de quantification (d'arrondi)
Remarque :La situation est plus complexe si p(se) est étroite. En particulier les données reconstruites peuvent
être biaisées (cf. théorème de quantification).
Signal d'entrée
Signal quantifié
Erreur de quantification
Pour une loi de quantification donnée, valeurs successives des intervalles i, et p(sei) étant la densité de probabilité du signal dans cet intervalle i, l'erreur quadratique moyenne d'arrondi s'écrit :
q2
p(sei)i3/12
Selon le genre de signaux traités par le CAN et selon le problème envisagé, la distribution des amplitudes de la valeur d'entrée peut être très variée. Pour une classe de signaux donnée, connaissant p(se), on peut ainsi trouver la loi de quantification optimale i(si) qui minimise q
2.
Pour le cas le plus fréquent d'une quantification linéaire(intervalle de quantification constant
i i, p(sei) = 1/N et q2
/12.
Cependant, si l'on désire une grande dynamique (>105), une quantification logarithmique i=exp(si) sera préférable car elle permet d'avoir une incertitude relative i/si constante.
i 1
N
Théorème de quantification Théorème de Widrow
2umax (uq)
uq
+4/
+3/
+2/
+1/
-1/
-2/
-3/
-4/
2umax
uq
+4/
+3/
+2/
+1/
-1/
-2/
-3/
-4/
(uq)
Bon (umax<1/2) Mauvais (umax>1/2)
Fonction caractéristique du signal quantifié
Distorsion et Théorème de quantification
Le théorème d'échantillonnage donne le pas d'échantillonnage maximum Te en fonction de la fréquence (ds/dt) maximale du signal.De même pour la quantification, on est amené à considérer la valeur du pas de quantification en regard de la densité de probabilité (DP) p(s) (~ dt/ds) du signal. La fonction caractéristique (FC) du signal (transformée de Fourier de la densité de probabilité) joue ici le même rôle que la densité spectrale pour l'échantillonnage.Les considérations précédentes se formalisent dans l'énoncé suivant du théorème de quantification :
La densité de probabilité p(se) de tout signal dont la fonction caractéristique (u) - transformée de Fourier de p(se) - est bornée à umax peut être reconstituée dans son intégrité après quantification, si le pas de quantification est inférieur à 1/2umax.
Les figures ci-dessus illustrent des situations où la quantification introduit ou non des erreurs de repliement.
Théorème de quantificationExemple d'une mesure répétée
Un théorème contre-intuitif : plus de bruit moins d'erreur moyenne
Echantillons
Signal (en pas de quantification)
Analogique : bruit moyen, largeur 2, moyenne 37.25 Quantifié : moyenne 37.23, erreur 0.02(écart type de la moyenne : 0.06)Bon
Analogique : bruit faible, largeur 0.4, moyenne 33.25 Quantifié : moyenne 33, erreur 0.25Mauvais
Signal (en pas de quantification)
Echantillons
Analogique : variation faible (largeur DP 1)Quantifié : droite ou échelon ou ... ?Mauvais
Analogique : variation suffisante (largeur DP 33)Quantifié : droite visibleBon
Numérisation et Reconstruction
• Echantillonnage - Théorème d'échantillonnage (Shannon)• Reconstitution du signal (Aspect temporel)• Quantification - Théorème de quantification (Widrow)• Reconstitution du signal (Amplitude)
Restitution du signal analogique Quantification et Agitation(Dither)
Le problème des erreurs de quantification est particulièrement visible pour les signaux lents et les signaux faibles dont la plage de valeurs, et, de facto, la densité de probabilité, sont étroites sur de longues périodes.Si l'on ne ne veux pas investir dans un CAN ayant une meilleure résolution on peut travailler sur le signal pour le faire mieux répondre aux critères de bonne reconstitution. Par exemple on peut additionner à chaque point du signal d'entrée une valeur tirée au hasard dans une distribution large de 1 à 2 , souvent uniforme ou mieux, triangulaire. En effet la densité de probabilité de la somme de 2 variables indépendantes est le produit de convolution de leurs densités de probabilité respectives. Ainsi la densité de probabilité de la somme sera plus large et sa fonction caractéristique plus étroite.Le prix à payer est l'ajout de bruit blanc mais moins gênant que les défauts de quantification. Pour un bruit inchangé, on prendra k fois plus d'échantillons ce qui, après moyennage / passe-bas, réduira le bruit de k (suréchantillonnage).
Cas de mesures : au lieu de bruit on peut additionner au signal analogique mesuré k points d'une rampe de hauteur et moyenner les k valeurs quantifiées.
Le dither est une forme de bruit intentionnellement ajouté au signal analogique avant quantification afin de rendre aléatoire l'erreur de quantification et la répartir sur un large domaine fréquentiel (son) ou spatial (image). Ceci évite les artefacts liés aux larges plages constantes que peut présenter le signal quantifié quand le signal analogique varie moins qu'un pas de quantification. Ces artefacts sont des fréquences parasites (son) ou des bandes de couleur uniforme (image). Le dither est appliqué en routine dans les traitements des signaux audio et vidéo.
+
n+1seuil
n
+0.50
0.5
s=n+0.3 n+1Seuil
n
0.7 n
0.3 (n+1)
+ = n+0.3
Meilleure résolution grâce au dither
Sans dither le CAN donne n. Avec dither la moyenne tend vers la valeur exacte n+0.3
Fréquencesparasites
Bruit
Sansdithe
r
Avecdithe
rAlgorithme élaboré
Noise Shaping
Avec dither
Restitution du signal analogique Quantification et Agitation(Dither)
Original
Original + Dither
Quantifié
Quantifié
Sans dither
Avec dither
Théorème de quantification Quantification et Agitation(Dither)
256 niveaux de gris
Théorème de quantification Quantification et Agitation(Dither)
16 niveaux de gris
Théorème de quantification Quantification et Agitation(Dither)
256 niveaux de gris
16 niveaux de gris avec dither
Chaîne de TransmissionLe canal physique – La fibre optique
AM
P
DestinationCNACODECMODEM
Réception
Source CNA CODEC MODEM AM
P
Emission
Sourcebinaire
Destinationbinaire
Faisceau laser Miroir
réfléchissantà 98%
Miroir Tube flashde pompage
Milieu excitable
Cylindre d'aluminium poli
A N N N N A
A N N N N A
Transmission optique
• Propagation libre• Propagation guidée – Fibre optique
Propagation libre
Le Photophone de Bell (1879)
Emetteur : Un miroir sphérique vibrant module l'intensité lumineuse du soleil au rythme des sons dans le tube acoustique.
Récepteur : Le détecteur photoconducteur au Sélénium, placé au foyer du miroir parabolique, module le courant dans les écouteurs au rythme de l'intensité lumineuse reçue.
Miroir Vibrant
Cellule photoconductrice
au Sélénium
Willoughby Smith (1873)
Ecouteurs Bell
Miroir Parabolique
200 mètres
Propagation libre
Lunette et Détecteur
photoélectrique
Laser
La première télécommande
TV sans fil1956 R. Adler
Photophone moderne
Usage moderne de laliaison IR : Télécommande
La vitre fait office de membrane vibrant aux sons de la pièce. Le détecteur photo-électrique reproduit la modulation correspondante de l'intensité lumineuse du faisceau réfléchi.Gauche: simple modulation d'amplitude. Bas : Laser et détecteur au même point mais faible modulation Centre: système interférentiel Michelson. Les chemins optiques ne doivent pas être trop différents entre faisceau modulé et faisceau référence, sinon il y aurait perte de cohérence.Droite: version élaborée
Propagation libre
Séparateur
Miroir
Vitre
Miroir
Miroir
Séparateur
Détecteur
Détecteur
Vitre
Détecteur
Vitre
Séparateur
DétecteurLentilles
de collimation
Diodelaser
Lameséparatrice
Lame retardatrice
Vitredistante
Détecteur
Filtre optique passe-bande
DétecteurCCD des
interférences
Lentillede
collimation
Prismeséparateur
Le microphone laser
Transmission optique
• Propagation libre• Propagation guidée – Fibre optique
Propagation guidéeFibres optiques
La première application fructueuse de la fibre optique eut lieu au début des années 1950, lorsque le fibroscope flexible fut inventé par van Heel et Hopkins. Cet appareil permettait la transmission d'une image le long de fibres en verre. Malheureusement, la transmission ne pouvait pas être faite sur une grande distance étant donnée la piètre qualité des fibres utilisées. En 1957, le fibroscope (endoscope flexible médical) est inventé par Basil Hirschowitz aux USA.
Endoscope
Câble multifibres
Fontaine lumineuseColladon, Babinet 1842
Blindage acier Porteur diélectrique
Faisceau décoratif
Fibre optiqueMultimode - Monomode
Fibre à saut d'indice (débit limité à 100 Mb/s, distance 2 km).Les fibres multimodes ont un diamètre de coeur important (de 50 à 200 µm). Un rayon lumineux pénétrant dans le coeur de la fibre se propage longitudinalement sans sortir de la fibre grâce aux réflexions totales qu'il subit à l'interface entre le verre de coeur et le verre de gaine. La fréquence normalisée donne une indication directe sur le nombre de modes M qu'une fibre multimode peut contenir via l'approximation : M = V2/2. Fibre à gradient d'indice (débit limité à quelques Gb/s, distance 2 km).En s'éloignant de l'axe de la fibre un rayon rencontre un indice décroissant et, de ce fait (selon Snell), sa trajectoire s'incurve vers l'axe, effet mirage, de sorte qu'il ne s'échappe pas du cœur. Pour une variation parabolique de l'indice la dispersion modale est beaucoup plus faible que pour une fibre à saut d'indice. Fibre monomode (débit limité à 100 Gb/s, distance 100 km).Les fibres monomodes ont un diamètre de coeur faible (<10 µm) et proche de la longueur d'onde de la lumière injectée. L'onde se propage alors sans réflexion et il n'y a pas de dispersion modale. Une fibre est monomode pour une fréquence normalisée V inférieure à 2.405.
Fibre à saut d'indice
Impulsiond'entrée
Impulsionde sortie
Indice deréfraction
Fibre à gradient d'indice
Fibre monomode
n1
Ouverture Numérique
Valeurs typiques pour n1 = 1.45, n2 = 1.43NA : 0.24 im : 14°
im: Angle limite
Dispersion temporelle
modale
Forte
Moyenne
Faible
Fréquence normalisée :
21rc
Transmission sur fibre optique
http://igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2009/Transmission_sur_fibre_optique/typesrecap.htmlUFR Ingénieurs 2000 de l'Université Paris Est-Marne la vallée,
D'où la dispersion temporelle : et la bande passante
Fibre optiqueDispersions modale et chromatique
Fibre à saut d'indice
Fibre à gradient d'indice
Le temps de propagation pour une longueur L de fibre dépend de l'angle d'entrée
Les rayons qui s'éloignent le plus de l'axe ont le plus long trajet physique.
Mais comme ils passent plus de temps dans un indice faible leur vitesse moyenne est plus élevée.
Il en résulte une compensation et, pour un profil parabolique d'indice, la dispersion modale est beaucoup plus faible que pour une fibre à saut d'indice.
, à angle nul : , à angle limite :
Impulsionsrésolues
Impulsions non résolues
Valeurs typiques pour n1 = 1.45, n2 = 1.43 : NA : 0.24 i = 66 ns/km et BP.L=15 MHz.km
Valeur typique i : 0.25 ns/km
Toutes les fibres, monomodes comprises, souffrent, bien sûr, de dispersion chromatique. Leur indice de réfraction et donc le temps de propagation de groupe dépend de la fréquence.
Fibre optiqueModes
Les fibres multimodes sont réservées aux réseaux informatiques à courte distance (datacenter, entreprises et autres). Les fibres monomodes sont installées pour des réseaux à très longue distance. Elles sont notamment utilisées dans les câbles sous-marins qui relient les continents.
Index de mode I (angulaire)
Modes : Ondes stationnaires transverses
Ind
ex d
e m
od
e m
(ra
dia
l)
LP01 LP11 LP21 LP31 LP41 LP51 LP61 LP71 LP81
LP02 LP12 LP22 LP32 LP42 LP52
LP03 LP13 LP23
LP04
0 1 2 3 4 5 6 7 8
4
3
2
1
Indice de réfraction
0 2 4 6 8 10 12 r (µm)1.4421.440
Am
pli
tud
e d
e E
0
1970 : Robert Maurer, Peter Schultz et Donald Keck, de Corning Glass, produisent la première fibre optique avec des pertes suffisamment faibles pour être utilisée dans les réseaux de télécommunications (< 20 dB/km). Leur fibre optique était en mesure de transporter 65 000 fois plus d'information qu'un simple câble de cuivre, ce qui correspondait au rapport des longueurs d'onde utilisées. Aujourd'hui la fibre conventionnelle affiche des pertes < 0.25 dB/km pour = 1 550 nm. utilisée dans les télécommunications.
1975 : Premier usage militaire des fibres optiques. 1977 : Premier réseau téléphonique urbain en fibre optique (AT&T). 1988 : Premier câble transatlantique en fibres optiques (TAT-8) (2 x 280 Mbits/s), 40 000 circuits1989 : Les liaisons téléphoniques transatlantiques et transpacifiques sont câblées fibre.
Fibre optiqueVitesse de transmission
Records
Année Organisation Vitesse effective Canaux WDM Vitesse par canal Distance
2009 Alcatel-Lucent 15 Tbit/s 155 100 Gbit/s 90 km
2010 NTT 69.1 Tbit/s 432 171 Gbit/s 240 km
2011 KIT 26 Tbit/s 1 26 Tbit/s 50 km
2011 NEC[ 101 Tbit/s 370 273 Gbit/s 165 km
2012 NEC, Corning[] 1.05 Petabit/s Cœur de 12 fibres 52.4 km
http://www.misfu.com/cours/tutoriel/transmission-sur-fibre-optique-1792.html
Multiplexage TDM
Le multiplexage en temps
Le TDM (Time Division Multiplexing) consiste à découper le flux d'information dans la fibre optique en séquences temporelles que vont se partager les différentes communications.Cela permet donc à un émetteur de transmettre plusieurs canaux numériques élémentaires à faible débit sur un même support de communication à plus haut débit.Ce procédé nécessite l'utilisation de matériel spécifique, en entrée un multiplexeur; et en sortie un démultiplexeur.
http://www-igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2009/Transmission_sur_fibre_optique/
Multiplexage WDM
Coarse-WDM Dense-WDM Ultra-Dense-WDM
Nombre de longueurs d'onde Jusqu'à 16 8 à 128 > 400
Espacement des canaux 20nm à 25nm 0.4nm à 1.6nm 0.08nm
Fenêtre spectrale ~ 1260nm - 1620nm ~ 1500nm - 1600nm ~ 1500nm - 1600nm
Débit par longueur d'onde 1,25 - 2,5 Gbit/s 10Gbit/s - 40Gbit/s > 40Gbit/s
Le multiplexage en longueur d'onde Le WDM (Wavelength Division Multiplexing) consiste à mélanger plusieurs signaux optiques sur une même fibre optique afin de multiplier la capacité de celle-ci.
http://www-igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2009/Transmission_sur_fibre_optique/
Fibre optiqueSpectres d'absorption
Pics d'absorption
Longueur d'onde (nm)
Fenêtres à faible perte
Pe
rte
s (
dB
/km
)
Spectre d'absorption de la silice
Faire mieux
Loi de Beer-Lambert
: partie imaginaire de l'indice de réfraction (pertes) X : longueur du chemin optique
Diffusion Rayleigh
Pertes IR multiphonon
Longueur d'onde (nm)
Pe
rte
s (
dB
/km
)
Visible
Infrarouge
Silice
Meilleure limite
théorique
ZrF4-BaF2-LaF3-AlF3-NaF1975, Poulain et Lucas Rennes
Fibre optiquePertes
Type de perte Causes
Absorption Absorption des photon par excitation d'électron d'impuretés
Diffusion Variation locale de l'indice de réfraction du cœur de la fibreChangements de densité ou de composition dans la matière
Courbures Torsion dans la fibreNon respect du principe de réflexion totale interne
Dispersion chromatique Variation de la vitesse des signaux lumineux de longueurs d'onde différentes
Dispersion intermodale
Phénomène applicable uniquement aux fibres multimodes.Variation du temps de propagation des signaux lumineux empruntant des modes différents.
Pertes de connectique
Séparation longitudinaleDésalignement radial/angulaire
http://www-igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2009/Transmission_sur_fibre_optique/
Les électrons excités vers le niveau E3 (ou E2) par les photons pompe relaxent vers le niveau E2 puis vers l'état de base E1 avec émission d'un photon à 1550 nm. Sous l'effet des photons incidents à 1550 nm plus d'électrons relaxent vers E1 résultant en un gain de photons sortants (émission stimulée). Point très important : ces photons sont en cohérence avec les photons incidents.
Laser pompe 980 ou1480 nm
Isolateur
SignalFaible Coupleur
Signal amplifié
Filtre étroit
Fibre dopée à l'Erbium
Emission spontanée
Pompage optique 980 nm :Inversion de population
Relaxation non radiativePhonons
Photons incidents
Emission stimulée
Relaxation radiative
Fibre optiqueAmplification
Fibre optiqueAmplification
Amplificateur à fibre dopée à l'Erbium
Fibre dopée à l'Erbium
Laser pompe 980 ou1480 nm
Coupleur
Entréesignalfaible
Sortie signal
amplifié
David N. Payne de l'Université of Southampton et Emmanuel Desurvire à Bell Labs en 1986
Fibre optiqueLongues distances en WDM
EmetteursM
ult
iple
xe
ur
Dé
mu
ltip
lex
eu
r
Jusqu'à 5000 km
~100 km
Fibres de transport
Amplificateuroptique
Récepteurs
Amplificateuroptique
http://www-igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2009/Transmission_sur_fibre_optique/
Chaîne de TransmissionStockage d'information – Disque optique
Source CNA CODEC MODEM
DestinationCNACODECMODEM
Reproduction
Enregistrement
Sourcebinaire
Destinationbinaire
A N N N N A
A N N N N A
Avantages InconvénientsAmovible Lent (tête lourde)Reproduction de masse (CD) Lecteur plus cher
Usage : Stockage à moyen ou long terme (sur verre)
Disques optiques
Disques optiques
Faisceaulaser
Spot
Intensité lumineuse réfléchie
Couche de protectionCouche réfléchissante
Phase diffusanteou absorbante
Phase réfléchissanteou transparente
Couche à deux phases
Comment changer la réflectance ?
Gravure: Impression de micro-trousCD/DVD Pré-enregistré-Non réinscriptible
Brûlage: Altération thermique des propriétés optiques d'un plastique coloré ou d'un alliage CD/DVD-R Enregistrable-Non réinscriptible
Changement de phase: Induction thermique d'une transition cristallin-amorpheCD/DVD-RW Enregistrable-Effaçable-Réinscriptible
Magnéto-optique: Changement de la polarisation de la lumière réfléchie par une surface aimantée
CD-RAM Ecriture / Lecture
Tête de Lecture
Polarisation circulaire
Polarisation Y retour
Polarisation linéaire X
Polarisation X aller
Polarisation linéaire Y
http://www.ta-formation.com/ (J-P. Muller, Louis Armand, Mulhouse)
/4
L/2
L
Interférences destructives
L
Compact Disk - CD ROM (1979)Disque Lecture seule
Plat plus réfléchissantTrou moins réfléchissant
Diffusé, Défocalisé, Diffracté+ Interférences destructives
Noter le diamètre du cercle d'Airy : largement débordant à l'extérieur des trous. Les interférences destructives ont lieu sur toute la longueur des trous.
Compact Disk - Le signal brut
http://www.ta-formation.com/ (J-P. Muller, Louis Armand, Mulhouse)
Codage EFM (Eight-to-Fourteen Modulation)
Le standard EFM (Eight-to-Fourteen Modulation) est, à la base, un codage de type NRZI0= absence de transition1= transition à mi-période d'horlogeMais les séquences de bits enregistrées sont pas les séquences de bits entrants mais des séquences codées pour limiter les longues séquences de bits identiques et ainsi permettre le régénération d'horloge.Comme son nom l'indique ce codage remplace chaque octet (8 bits) par un groupe de 14 bits selon une table de correspondance construite de manière 1 - à assurer la présence d'une transition au moins toutes les 10 périodes d'horloge2 - à réduire fortement la sensibilité de la lecture et du décodage aux défauts optiques.Ainsi les 14 bits sont tels qu'entre deux '1' il y a au minimum deux '0' et au maximum dix '0' Les trous font donc au minimum 3 périodes d'horloge de long ce qui assure leur détection.
1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0
L'augmentation de densité de stockage du CD-ROM au Blu-ray est évidemment liée à la diminution de la longueur d'onde et l'amélioration de l'ouverture numérique. Mais on gagne bien plus que le simple rapport des aires d'Airy ce qui marque aussi des avancées techniques pour la détection optique.
CD, DVD et BD
A 2.1µm A 1.3µm A 0.6µm0.6mm1.1mm
0.1mm
0.7 G0 4.7 GO 25 GO
Couche semi-réfléchissante
Couches réfléchissantes
Couche semi-réfléchissante
Longueur d'onde2
Longueur d'onde1
Disque Versatile Digital - DVD (1997)
1couche
2couches
1 face 4,7 GO 8,5 GO2 faces 9,4 GO 17,0 GO
2006 : Blu-ray 405 nm25 GO / couche
EcrireEffacer
Lire
Phase cristalline réfléchissante
Faisceau Laser
Puissance Laser
Phase amorphe diffusante
Effacement(recuit)
Ecriture(fusion + trempe)
Disque réinscriptible (1987)
Disque RAM - Ecriture thermomagnétique
Disquette2,3 GO
LentilleFaisceau laser
L'aimantation de la partie chauffée par le spot laser s'oriente facilement selon le champ magnétique de la tête. Le reste n'est pas modifié.
CD-R, CD-W, CD-RW et CD-RAM
A : CD-R, trous imprimés, reproduction de masseB : CD-W, points brulésC : CD-RW, les zones gris uniforme sont amorphes, les zone tachetées sont cristallisées et réfléchissantesD : CD-RAM, magnéto-optique, les zones sombres et claires ont des aimantations opposées
Destinationbinaire
Source CNA CODEC MODEM
DestinationCNACODECMODEM
Réception
Emission
Chaîne de TransmissionAffichage d'une image numérique
Sourcebinaire
AM
PA
MP
A N N N N A
A N N N N A
Image
• Pixellisation• Colorimétrie
Pixellisation
Zoom sur1 pixel
Superzoomersubpixel
(Seuls les experts de série TV en disposent)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 3 3 3 3 2 2 2 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 2 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 2 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 2 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 2 2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 2 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 3 3 3 3 2 2 2 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Pixellisation
Pixellisation
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1337717736970/0/
fiche___ressourcepedagogique/&RH=1161016958953
Demi-ton - Dither -Halftone
Quantification
Noir et Blanc
Noir et Blanc !
Image
• pixellisation• Colorimétrie
Couleurs additives ou soustractives ?
Sur écranLes pixels émettent RGB
Sur papierLes pixels CMY absorbent RGB
CMYK (quadrichromie) on rajoute le NOIR
M
C
Y
Vision trichromatiqueLes 3 cônes – Capteurs biologiques
Rétine
RétineNerf optique
LumièreBâtonnet
Cône
Bâtonnets
Cônes
Lumière Sensibilité des cônes L(ong), M(edium), S(hort)
La réponse nerveuse L, M, ou S de chaque type de cône est le produit scalaire • du spectre excitateur, la "couleur physique", • par la réponse spectrale du cône
La couleur perçue est un point L, M, S dans R3
Tous les spectres excitateurs xi qui produisent le même triplet
sont perçus comme étant de la même couleur. Ce sont des métamères.
Vision trichromatiquePerception des couleurs
Réponse intégrale des cônes aux lampes
1 à 4:
Sen
sibi
lité
Inte
nsité
CouleurPerçue
L=240M=175S=40
Longueur d'onde
4 métamères Lampe
Spectres des 4 lampes
Gamut de l'œil humain moyen CIE 1931
Gamut : Gamme de couleur qu’un certain type d’écran ou d'encres permet de reproduire.Le gamut d’un moniteur d’ordinateur, issu d’une synthèse additive des couleurs rouge, vert, bleu, est différent du gamut d’une imprimante, issu d’une synthèse soustractive, ce qui explique qu’il y ait des différences entre une image affichée et la même image imprimée.
Gamut d'un écran cathodique typique
[nm]
Entrée R,V,B
Spectre de la couleur obtenue
Spectres des pixels RVB
On remarque que les vecteurs de bases, p3, p2, p1 d'un appareil d'affichage ou d'impression ne forment pas une base complète.
Théorie classique 5000 K (Rayleigh)
Rad
ian
ce s
pec
tral
e (k
W s
r-2 m
-2 n
m-1)
[µm]Fréquence (Hz)
Rad
ian
ce s
pec
tral
e (W
sr-1
m-2
Hz-1
)
T = 8 mK
Wien :Hautes fréquencesf > 40xT (GHz)
Rayleigh : Basses fréquencesf < 10xT (GHz)
4
2
2
2),(
2),(
kTc
TB
c
kTTBv
B
B
Rayleigh, Wien et Planck
ou
Blanc Soleil(0.33, 0.33)
Histoires et Techniques
Quelques liens utiles
•http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/56237031/0/fiche___pagelibre/&RH=PHY•http://physique.ac-orleans-tours.fr/lycee/terminale/terminale_s/•http://www.ta-formation.com/ (J-P. Muller, Louis Armand, Mulhouse) •http://www.vias.org/simulations/index.html